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Ichrak elkebiri

Module : Science de l’éducation

I. Deux situations d’apprentissage :

FICHE PEDAGOGIQUE 1
Etude de texte

Durée :1heure

Niveau :1ère année baccalauréat

Objectifs :

 Etudier l’incipit et le cadre spatio-temporel


 Faire un rappel de certaines figures de style (personnification, gradation…)
 Relever les indices de l’énonciation

Support : Chapitre 1 du roman Le dernier jour d’un condamné, Victor Hugo

I. Situation du passage :

L’incipit est la partie qui inaugure le roman de notre étude, il nous donne des informations
majeures sur le personnage condamné à mort, sur son passé et son présent et sur le cadre spatio-
temporel.

II. Identification du texte :

Genre : Extrait du roman à thèse : Le dernier jour d’un condamné


Type de texte : -narratif descriptif
Indices d’énonciation :

 - Qui parle ? Le condamné.


 - A qui ? A lui-même et aux lecteurs.
 - Où ? Dans sa cellule à Bicêtre.
 - Quand ?  La veille de son exécution.
- De quoi ? De ses états d’âme à propos de son exécution de sa condamnation à mort.
 - Dans quel but ? Amener le lecteur à sentir la souffrance du condamné afin de croire qu’il faut
abolir la peine de mort.
 - Les indices de lieu (Bicêtre, cachot…)
 - Les indices de temps (voilà cinq semaines, autrefois, maintenant...).

III. Axes de lectures


1. De la liberté à la captivité
Présence d’une opposition temporelle :

Autrefois maintenant
 Liberté « j’étais libre » Captivité « je suis captif » 
Une vie normale « un homme comme un autre « Mon esprit est en prison »
homme » « Mon corps est aux fers »
Epanouissement d’esprit « plein de fantaisie ;  « je n’ai plus qu’une seule pensée »
riche »
2. L’obsession de la condamnation

-Dans quel état est le narrateur ?

 Il est dans un état d’angoisse et de peur.

-Quelle est l’idée qui le hante ?

 Il ne cesse pas de penser à sa condamnation à mort, il est obsédé par l’idée de mort.

-Combien de fois l’expression « condamné à mort » est utilisée ?

 L’expression est utilisé trois fois.

-Qu’est ce qui traduit l’obsession ?

 L’abondance des figures de styles notamment la personnification de l’idée de la mort, le


champ lexical de la mort, de l’emprisonnement, de la peur, …
IV. Synthèse générale :

Le narrateur, condamné à mort est à Bicêtre, il dépeint ses états d’âme et compare sa vie de
liberté à celle de captivité. L’auteur souligne, dès la première page, la souffrance morale du
condamné qui prend conscience que la fin de sa vie est inéluctable.

Compétences transversales de l’activité :

La prononciation et l’articulation

FICHE PEDAGOGIQUE 2
Activité de langue Le rythme narratif

Durée : 1heure

Niveau :2ème année baccalauréat

Objectifs : Distinguer les différents rythmes narratifs.

I. Phase dialoguée :

-Que pensez-vous du titre de cette leçon ?

 Le rythme implique l’accélération ou le ralentissement quant à l’adjectif « narratif », nous fait


penser à la narration.
II. Phase d’observation :

Lisons les phrases suivantes et repérons, ensemble, les différents rythmes narratifs :

a. Le serveur s’approcha de nous. « Qu’est-ce que vous prendrez ? » demanda-t-il. Roger leva


les yeux et répondit : « Un triple expresso. » Le serveur esquissa un sourire. « Je vous le
mets dans un bol ? ».
 La scène  : les actions sont racontées comme si elles se passent sous nos yeux.
b. Je m’absentai de Paris pendant trois mois. À mon retour, ...
 L’ellipse  : nous ne savons pas ce qui s’est passé pendant les trois mois.
c. Il se mit à jouer de plus en plus, contracta des dettes, qu’il ne payait pas.
 Le sommaire : Le narrateur résume.
d. Il avait le teint gris, les yeux cernés, le cheveu gras, sa veste froissée sentait la sueur. Tout
cela ne lui ressemblait pas.
 La pause : il s’agit d’une description, la narration est donc en pause.
III. Synthèse :

I. Définition :
Le rythme narratif est une narration qui installe une durée propre au texte qui n’a rien à voir avec
la durée réelle, elle pour but de rendre le récit plus dynamique.

II. Les rythmes :

La scène : le rythme de la narration correspond à peu près au rythme de l’histoire. La scène


semble se dérouler sous les yeux du lecteur.

Le sommaire : Le narrateur résume une partie de l’histoire, ce qui accélère le rythme du récit.

L’ellipse : Le narrateur passe sous silence une partie de l’histoire.

La pause : Le récit s’arrête pour intégrer une description ou des commentaires.

IV. Phase d’application :

Identifier le rythme narratif dans les phrases suivantes :

1. Dix ans plus tard, il revient en France.


 L’ellipse
2. Durant ces années, il voyagea beaucoup, traversa des mers et se fit attaquer par un ours.
 Le sommaire
3. Bouchaib était un fin lettré. Il était aux yeux de tous un croyant exemplaire.
 La pause

Compétences transversales de l’activité :

L’interprétation et l’analyse.
II. Synthèse de l’article « Freinet, Montessori, Steiner, Decroly…de grands
pédagogues. »

Points de divergences Points de convergences

-La coopération des apprenants et le travail -L’école est centrée sur l’élève et non
collectif. pas le contenu.

-Les grands aident les petits. -L’expression libre des enfants, la


confiance en soi et l’esprit d’initiative.
-La compétition entre les élèves.
-L’autonomie
-L’auto-apprentissage et l’autodiscipline.
-L’autonomie et l’épanouissement de
l’apprenant.

-La créativité de l’enfant et son


ouverture au monde.

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