Vous êtes sur la page 1sur 12

- Activité de l’oral.

Objectifs : les élèves doivent être capables de :


- savoir s’exprimer librement.
Voir livre 1°AS science page 138.
Déroulement de la leçon :
I)- Eveil de l’intérêt.
- Quels sont vos loisirs préférés ? Le sport. Les jeux vidéo, la télévision.
La lecture…
- A propos de la lecture. Que lisez-vous ? Journaux, magazines, revues, livres…
- Quel genre de livres lisez-vous ? Contes, histoires…
- Pouvez-vous citer des titres et des auteurs de ces histoires ?
Victor Hugo, Med Dib, Mouloud Feraoun. L’incendie, le fils du pauvre, les
misérables.
II)- Observation et exploitation du document :
- Dites ce que vous voyez sur ce document ? Page 138.
Des titres – une image.
- Des titres de quoi ?
D’un livre.
- Où se situe cette page ?
Au début.
Que représente t-elle ?
La couverture du livre.
- Quels sont les éléments qui la composent ?
Larousse « maison d’édition »
Maupassant « auteur »
Un réveillon « titre »
Contes et nouvelles de Normandie.
Une image.
- Que voyez-vous sur l’image ?
La lune « la nuit »
La neige « l’hiver »
Un homme.
- D’après les éléments contenus sur la couverture peut-on dire ce que raconte
ce livre ?
Un conte, une histoire.
- L’histoire de qui ?
D’un homme.
- Où va-t-il ?
Il rentre chez lui.
- Quand ?
La nuit.
- Que tien t-il dans les mains ?
Un sac et du bois.
Que peut contenir ce sac ?
De la nourriture, des vêtements, des cadeaux…
- Des cadeaux à qui ?
A ses enfants.
- A quelle occasion offre t-il ces cadeaux ?
Anniversaire, naissance, fêtes.
- De quelle fête s’agit-il ?
Du réveillon (fête religieuse)
III)- Récapitulation :
Les élèves sont invités à raconter oralement le contenu de l’image. Il fait nuit ;
Un homme rentre chez lui. Il porte un sac et du bois. Ce
Ce sac contient des cadeaux qu’il va offrir à ses enfants à l’occasion du
réveillon.
- Activité de lecture :
Objectifs : les élèves doivent être capables de :
- Lire, comprendre et analyser une nouvelle.

Voir livre 1°AS sciences page 151.


I)- Eveil de l’intérêt.
- Est-ce que vous avez l’habitude de lire ?
- Quel type de lecture faites-vous ?
- Récit, conte, description.
- Citez quelques titres de romans.
- Différentes propositions.
II)- Observation :
Dégagez le para texte (Eléments périphériques du texte.)
- sans titre.
- 2 paragraphes.
- Références : l’auteur : Nom et prénom.
- La source : Les aventures de Tom Sawyer.
- Editions : Cérès.
- Année : 1993.
- Hypothèses de sens : (Formuler des hypothèses de sens moment d’expression
libre.
Histoire, récit, conte, description.
- Exploitation du texte :
1. Dégagez la situation de communication :
- Qui parle dans ce texte ? Le narrateur.
- A qui s’adresse t-il ? Aux lecteurs.
- De quoi parle t-il ? D’une aventure de deux enfants.
2. Où se déroulent les évènements de cette histoire ?
Dans une maison hantée.
Hantée (fréquentée par les fantômes)
3. Quels sont les personnages de ce texte ?
Tom et Huck.
4. Quelle est l’atmosphère qui règne dans ce lieu ?
Solitude et désolation.
5. Relevez les mots et expression qui créent cette atmosphère ?
Hantée, silence profond, solitude, désolation, démoralisante.
6. Quelle a été la réaction de Tom et Huck ? Hésitation à s’aventurer.
7. Est-ce qu’ils se décidèrent finalement à y entrer ? Oui.
8. Justifiez votre réponse ? Ils s’enhardirent (s’encouragèrent)
9. Les enfants sont dans la maison. Que font-ils ? Ils examinèrent en détail la
maison.
10. À quels temps sont conjugués les verbes de ce texte ? Imparfait / passé
simple.
11. Pourquoi l’auteur a-t-il utilisé ces deux temps ?
Imparfait : passages descriptifs.
Passé simple : passages narratifs.
12. En vous basant sur l’emploi de ces deux temps, dégagez les différents
moments de cette histoire.
- 1er moment : les personnages sont à l’intérieur de la maison. Le narrateur
nous présente une situation de départ dans laquelle il nous décrit le cadre de
l’action :
(Circonstances, temps, lieu, personnages.
- 2ème moment : « peu après ………vide ».
Suite d’actions : péripéties. Jetèrent, virent, dissipèrent, examinèrent,
montèrent,
Risquèrent, rampèrent…
- 3ème moment : « maintenant………fin du texte ».
Moment de répit : les enfants sont rassurés.
13. Est-ce que l’histoire se termine à ce moment là ? Pourquoi,
Non, l’histoire ne se termine pas à ce moment là car ils entendent quelque chose.
IV)- Synthèse :
Imaginez une suite à ce récit. (Sujet qui peut être proposé en expression écrite.)
- Activité de langue :
Objectifs : les élèves doivent être capables de :
- Savoir employer le vocabulaire relatif au thème.
- Savoir employer les verbes introducteurs.
- Savoir employer les verbes de perception.
1)- Lexique :
I)-Relevez le champ lexical du mot « maison hantée »
Craintes- mystérieuses – silence- solitude- démoralisante- délabrée -
Désolation - déplâtrée - sans plancher- toile d’araignée - escalier en ruine-
Fenêtre sans carreaux.

II)- Les verbes de perception :


1)- Application : Découvrir les verbes de perception.
- Observez ces exemples et repérez les verbes qui revoient au verbe « voir »
En le voyant de loin, je me suis précipitée pour lui parler.
Il aperçut par terre un petit bout de ficelle.
Il remarqua maître Malandain qui le regardait.
Voir : voyant - aperçut - remarqua - regardait.
2)- Trouvez d’autres verbes appartenant à la même idée :
Constater - observer – découvrir – examiner…
A retenir :
Ce genre de verbes est appelé « verbes de perception ».
Dans un texte narratif, ils sont employés au cours d’un passage descriptif car la
vue
est l’un des importants sens qui vous aident dans la description,
je dois voir pour décrire ; un paysage, une personne, un objet, un lieu…
Exercice : Parmi les verbes de perception, on peut distinguer des nuances de
sens.
Insérez chaque verbe de la liste ci-après au lieu convenable pour mieux les
connaître : apercevoir, voir, admirer, observer, examiner, remarquer.
- On observait son visage qui prenait un nouvel air.
J’ai remarqué ses yeux ; tristes, pleurant ses souvenirs.
As-tu rencontré Pierre aujourd’hui ? Oui je l’ai vu passé en voiture.
De loin, j’apercevais le magnifique éclat des deux phares de la rade.
Il était passionné des beaux arts, la peinture, il l’adorait ;
Il restait planté devant un tableau de longues heures. Il admirait de ses yeux
avides.
- En l’examinant, le médecin fut étonné. On dirait qu’il n’avait pas mangé
depuis un siècle.
Exercice 2 : Choisissez 4 verbes de perception visuelle déjà étudiés ;
Employez-les dans des phrases personnelles.
III- Les verbes introducteurs :
- Eveil de l’intérêt :
Dans le texte « une fin tragique », relevez les verbes qui introduisent les paroles
des différents personnages.
- « Lui cria par la figure » crier.
- « Hauchecorne balbutia » balbutier.
- « Mais l’autre reprit » reprendre.
- « Disait-on derrière son dos » dire.
- « Il attestait son innocence répétant » répéter.
Un verbe introducteur sert à introduire une parole.
Il existe des verbes de communication neutres comme : dire, crier,
S’écrier, déclarer, insister, chanter, exposer…
- Il existe des verbes de communication qui ne sont pas neutres,
qui indiquent que la personne porte un jugement à une attitude qu’il y a eu
d’autres propos avant : prétendre, se figurer, répondre, avouer,révéler…
- Exercice n°1 : À l’aide d’une flèche, reliez les définitions de la colonne
« B » aux verbes de la colonne « A ».
A B

1. Crier. - S’exprimer au moyen de la parole.


2. Dire. - Soutenir qu’une chose est vraie, assurer.
3. Affirmer. - Parler haut et avec colère.
4. Demander. - Donner comme sur, certain.
5. Assurer. - Dire en criant.
6. S’écrier. - Solliciter une réponse à une question.
7. Prétendre. - Reconnaître que l’on a dit ou fait quelque
8. Avouer. chose de mal, de regrettable.
9. Se figurer. - S’imaginer, croire.
- Affirmer, soutenir q q ch. de contestable
(qui n’es pas vrai, qui n’est pas justifié)

- Exercice n°2 : Complétez le texte à l’aide des verbes introducteurs suivants :


Prétendre - Reconnaître - Rappeler -Signaler - Demander :
« Le juge a demandé l’accusé s’il avait quelque chose à dire. Celui-ci a
reconnu qu’il n’avait pas participé au vol mais il a prétendu qu’il n’avait
pas fait l’usage de son arme. Le juge lui a rappelé qu’il y avait eu deux
blessés lors de l’attaque. L’avocat a intervenu pour signaler que les complices
étaient toujours en fuite. »
2- Syntaxe :
Objectifs : les élèves doivent être capables de :
- Savoir employer les indicateurs de temps dans la nouvelle.

1- Les indicateurs temporels :


Lisez puis observez bien les phrases suivantes prises du support étudié sans titre
de Mark Twain
1. (Le samedi après-midi), sous un soleil de plomb, Tom et Huck atteignirent la
maison hantée.
2. Ils se disposaient à redescendre et à commencer leurs fouilles (quand
tout à coup) Tom fit : « chut ! Écoute »
- Qu’exprime les verbes « atteignirent » et « fit » dans les deux phrases ?
Des actions.
- Qu’indiquent les expressions mises entre parenthèses dans chacune des
phrases ?
- Elles indiquent le moment ou a eu lieu chacune des actions.
- Ce sont des indicateurs de temps.
A retenir :
Pour situer une action dans le temps, on peut employer plusieurs moyens.
Une proposition introduite par une conjonction de subordination :
Exemple : quand, au moment ou, pendant, lorsque…
Un nom ou un groupe nominal introduit par une préposition exemple :
vers la nuit, à midi, dans deux jours…
Des articulateurs logiques qui permettent de situer les évènements les
uns par rapport à l’autre exemple : alors, d’abord, maintenant, soudain…
Exercice : Relevez dans le support étudié tous les indicateurs temporels :
Correction :
Tout d’abord - peu après - un peu après - ensuite - maintenant.
Exercice : Remettez dans l’ordre chronologique les phrases suivantes puis
soulignez tous les indicateurs temporels :
1. Cette nuit là, le spectacle m’était si habituel que je me postai à la fenêtre et ne
bougeai plus.
2. C’est seulement vers une heure du matin, peut être même plus tard que la rue
retrouva le silence.
3. Nous étions arrivés au coucher du soleil. Comme il était trop tard pour être
reçus
au palais on nous conduit vers des logements qui avaient été prévus pour nous.
4. Il devait être 10 heures du soir quand un tumulte nous parvint de la rue :
un groupe de jeunes s’étaient rassemblé jouant de la musique,
Chantant et dansant sur la place.
Correction :
Reconstitution du texte :
3 / 4 / 2 / 1.
Au coucher du soleil – trop tard – 10 heures du soir – vers 1 heure du matin-
cette nuit là.
2- Conjugaison :
Objectifs : les élèves doivent être capables de :
- Savoir employer les temps du récit.
- Observez :
- « Tous les jours, il parlait de son aventure. »
« Il mourut dans le premier jour de janvier. »
Il parlait : Action durable dont on ne connaît pas le moment de l’achèvement,
le verbe est conjugué à l’imparfait de l’indicatif.
Il mourut : Action brève, complètement terminée, le verbe est au passé simple de
l’indicatif.
- Exercices d’application : Mettez les verbes entre parenthèses au temps qui
convient :
Cosette et le seau d’eau.

1. Elle (respirer) un moment, puis elle (enlever) l’anse de nouveau, et


(Se remettre) à marcher, cette fois un peu plus longtemps. Mais il (falloir)
s’arrêter encore. Après quelques secondes de repos, elle (repartir).
2. Elle (marcher) penchée en avant, la tête baissée comme une vieille ; le
poids du sceau (tendre et raidir) ses bras maigres. L’anse de fer
(Achever) d’engourdir et de geler ses petites mains mouillées ; de
temps en temps, elle (être) forcée de s’arrêter, l’eau froide qui
(déborder) du sceau (tomber) sur ses jambes nues. Cela (se passer) au
fond d’un bois, en hiver, loin de tout regret humain, c’ (être) une
enfant de huit ans. Victor Hugo, « les misérables »
Exercice n°2 : Tous les verbes ont été mis au présent de narration.
Ecrivez les selon le sens à l’imparfait ou au passé simple :
Un ouragan dans la nuit.
« Un ouragan furieux emplit la nuit. Les ténèbres sont profondes, et ça et là
déchirées par la blancheur des vagues qui bondissent. Julien dénoue
l’amarre, entre dans la barque qui enfonce, mais qu’une secousse remonte.
Il se met à ramer. A chaque coup d’avion, le ressac des flots la soulève par
l’avant. L’eau plus noire que de l’encre court avec furie des deux cotés du
bordage. Elle creuse des abîmes, elle fait des montagnes, et la chaloupe
saute dessus, puis redescend dans des profondeurs ou elle tournois ballottée
par le vent. »
1- Préparation à l’écrit:
(Série d’exercices au choix.)
A- sur une route derrière la grille 1- Le lendemain matin, le gamin
d’un vaste jardin, se tenait un entrouvrit la porte et passe la tête.
enfant beau et frais habillé de Le pêcheur épuisé, dormait
vêtements pleins de coquetterie. A toujours. D’abord, il s’assura que le
coté de lui gisait sur l’herbe un vieux Santiago respirait. Ensuite, il
joujou splendide, aussi frais que son vit les mains et pleura. Sans bruit, il
maître. sortit et courut chercher du café. Il
pleurait en dévalant la cote.
B- Le gamin descendit les derniers 2- Il put s’offrir le plaisir de voir les
rochers et se dirigea vers la lagune incrédules, contempler bouche bée
en regardant où il posait les pieds. le paquebot le plus grand de ce
Autour de la profonde déchirure de monde et de l’autre, échoué devant
la jungle formait comme un bain de lui, plus blanc que tout le reste, et
vapeur. Il s’agrippait péniblement environ quatre-vingt-dix-sept fois
aux lianes et aux troncs brisés… les plus long que son village.
autres, derrière lui, suivaient.
C- Il appelait l’océan, la mar qui est 3- A travers ces carreaux
le nom que les gens lui donnent en symboliques séparent deux mondes,
espagnol quand ils l’aiment. le pauvre montrait le sien au riche,
Les jeunes pêcheurs, qui ont des que celui-ci examinait avidement
bateaux à moteurs, parlent de comme un objet rare et inconnu. Or
l’océan en disant el mar, qui est cet objet qu’il agaçait, agitait et
masculin. Ils en font un adversaire, secouait dans une boite grillée,
un lieu, même un ennemi. Mais pour c’était un rat vivant et les deux se
lui, qui y avait usé ses plus belles riait l’un à l’autre fraternellement,
années, l’océan c’était la mar qui avec des dents d’une égale
dispense ou refuse de grandes blancheur.
faveurs.
D- Maintenant, ils vont voir à qui 4- Il se remémora dans un éclair
ils ont affaire, se dit-il bien, des l’éclat prestigieux qui avait autre
années après avoir vu passer, pour fois baignée cette plage. Mais l’île
la première fois l’énorme n’était plus qu’un amas de bois
transatlantique, silencieux et mort, calciné. Son compagnon était
arrogant, avec ses lumières et ses mort…
riches occupants tel un palais des des larmes lui jaillirent des yeux et
mers venu les narguer dans ce coin des sanglots le secouèrent. Les
perdu du monde. enfants rescapés comme plis de
contagion commencèrent à trembler
et à sangloter.
Corrigé :
A- 3
B- 4
C- 1
D- 2
Exercice n°2 : (voir les manuels des lettres p161)
Exercice n°3 :
Exercice n°4 :
Exercice n°5 :
Exercice n°6 :
Exercice n° 7 :
Expression écrite :
Objectifs : les élèves doivent être capables de :
- Savoir rédiger un court récit en réinvestissant les acquis.
Sujet 1 :
Ecris un conte à ta façon en suivant les consignes (exercice n°3 page 154,
155,156 manuels des scientifiques).
Sujet 2 :
En mobilisant tout ce que vous avez appris sur le récit au cours de votre
scolarité,
Complétez l’extrait suivant par des passages narratifs et descriptifs afin
d’obtenir un récit qui aura du sens.
Exercice n°1 page 152 manuels des lettres :
Il arriva par le train, existe à l’aide de découvrir la grande ville.
Il descendit de son wagon et se retrouva sur le quai de la gare
………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
Il ressembla ce qui restait d’affaires, remonta dans son train et se jura de
ne plus revenir dans ce lieu infernal.
Les moyens linguistiques :
- L’emploi des temps du récit : l’imparfait pour la description, le passé simple
pour la narration.
L’emploi des articulateurs chronologiques.

Vous aimerez peut-être aussi