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LA BOURSE
EN 110
de capital ;
EXERCICES
ou d’échange.
En cent dix exercices corrigés, cet ouvrage, qui tient compte des dernières
dispositions fiscales, donne les clés pour investir en toute connaissance de
cause.
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ISBN : 978-2-895-091-18-9
Gérard Blandin
Gérard Blandin
Gérard Blandin
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LA BOURSE
LA BOURSE
EN 110
EN 11
EN 110
LA BOURSE
de capital ;
EXERCICES
de capital ;
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de capital ;
EXERCICES
EN 110
3e édition
33
e e édition
édition
de capital ;
ou d’échange.
ou d’échange.
En cent dix exercices corrigés, cet ouvrage, qui tient compte EXERCICES
En cent dix exercices corrigés, cet ouvrage, qui tient compte En cent dix
exercices corrigés, cet ouvrage, qui tient compte
des dernières dispositions fiscales, donne les clés pour investir en toute
connaissance de cause.
3e édition
ou d’échange.
En cent dix exercices corrigés, cet ouvrage, qui tient compte En Bourse, en
effet, un investisseur averti en vaut deux.
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ISBN : 978-2-895-091-18-9
Gérard Blandin
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ISBN : 978-2-895-091-18-9
ISBN : 978-2-895-091-18-9
ISBN : 978-2-895-091-18-9
Gérard Blandin
Gérard Blandin
Imprimé en France
Tél. : 01 56 59 05 21 - Fax : 01 56 59 05 22
contact@editions-sefi.com
www.editions-sefi.com
369, boulevard de l'Île - Pincourt - J7V 964 - Québec - Canada
Gérard BLANDIN
LA BOURSE
EN 110 EXERCICES
3e édition
Du même auteur
Les obligations à bons de souscription d’actions, SEFI, 1988 (2e éd.) Dix
proverbes boursiers pour vous enrichir, Peyrat & Courtens, 1993
Graham Greene
La puissance et la gloire
Préface
(1ère édition)
Ne passez pas à l’Action sans avoir effectué les exercices que vous propose
Gérard Blandin !
Claude VALLON
(FFCI)
avant-ProPos
10
sommaire
Préface
...........................................................................................................................
..................................................................... 7
Avant-propos
...........................................................................................................................
................................................ 9
Index
...........................................................................................................................
................................................................... 115
CHAPITRE 1
La caPitaLisation boursière
EXERCICE 1.1
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Dans le cas d’ALAIN, la capitalisation (C) est donc égale à : C = 1 200 000
x 250
C = 300 millions d’euros
EXERCICE 1.2
ÉnonCÉ
14
CORRIGÉ
Créé le 17 mai 2005, Alternext est un marché qui s’adresse aux petites et
moyennes entreprises (PME) souhaitant bénéficier d’un accès simplifié à la
Bourse pour financer leur développement. En conséquence, el es ont des
modalités d’admission et de cotation assouplies, adaptées à leur taille et à
leurs enjeux. Toutefois, afin de renforcer l’intérêt de ce nouveau
compartiment, Euronext a rendu obligatoire, outre la diffusion des comptes
annuels, celle des comptes semestriels.
EXERCICE 1.3
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Les actions à dividende prioritaire sans droit de vote ont été ins-tituées par la
loi du 13 juillet 1978, complétée ensuite par la loi du 3 janvier 1983 sur le
développement des investissements et la protection de l’épargne. Comme
leur nom l’indique, les ADP n’ont pas le droit de vote. Leur titulaire ne peut
donc pas participer aux assemblées générales. Mais, en contrepartie, ces
titres offrent une rémunération supérieure à celle qui est octroyée aux actions
ordinaires.
Les sociétés, qui ont émis des ADP, souhaitaient faire appel public à
l’épargne pour financer à long terme leur développement, tout en conservant
le contrôle de leur capital. Toutefois, si le dividende prioritaire n’est pas
distribué intégralement pendant trois exercices suc-cessifs, les ADP
retrouvent automatiquement le droit de vote.
La capitalisation boursière
15
Les ADP composent donc le capital au même titre que les actions ordinaires.
Et il convient d’en tenir compte dans le calcul de la capitalisation. Dans ces
conditions, la capitalisation boursière (C) de la société ALEXANDRE,
exprimée en millions d’euros, est égale à : C = (800 000 x 120) + (80 000 x
80)
C = 96 + 6,4
C = 102,4 millions d’euros
EXERCICE 1.4
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Le CI confère aussi à son titulaire les droits pécuniaires attachés aux actions,
à savoir le droit au dividende (supérieur à celui perçu par l’actionnaire dans
le cas d’un certificat d’investissement privilégié), les droits de souscription
(en cas d’augmentation de capital en espèces) et d’attribution (en cas de
distribution d’actions gratuites).
16
C = 75 + 5 + 2,5
EXERCICE 1.5
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
CI = AO x 0,70
AO = CI
0,7
La capitalisation boursière
17
35
AO =
0,7
AO = 50 euros
C = 4 000 + 280
EXERCICE 1.6
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
C1 = 96 + 6,8
18
C2 = 81 + 7 + 2
C2 = 90 millions d’euros
(obtenue en divisant le bénéfice net par le chiffre d’affaires) deux fois plus
élevée que AMBROISE et présente des perspectives de croissance beaucoup
plus prometteuses.
EXERCICE 1.7
ÉnonCÉ
La société AnGÈLE capitalise 1,2 fois son chiffre d’affaires réalisé l’an
dernier (280 millions d’euros). Sachant que son capital est composé de 850
000 actions, quelle est la capitalisation d’AnGÈLE et le montant de son
capital social ?
CORRIGÉ
Le chiffre d’affaires réalisé par ANGÈLE s’est établi à 280 millions d’euros.
La société capitalisant 1,2 fois son chiffre d’affaires, la capitalisation (C)
s’élève à :
C = 280 x 1,2
La capitalisation boursière
19
EXERCICE 1.8
ÉnonCÉ
Le capital de la société AnToInE est composé de 4 250 000 actions qui
cotent chacune 185 euros. AnToInE a également émis 120 000 obligations de
762,25 euros nominal, au taux fixe de 6 %, remboursable au pair dans 7 ans.
Chaque obligation cote, sans tenir compte du coupon, 101,94 %, soit 777
euros. Quelle est la capitalisation de la société AnToInE, exprimée en
millions d’euros ?
CORRIGÉ
Les obligations, cotées ou non en Bourse, sont des titres représentatifs d’un
droit de créance sur la société émettrice (l’émetteur pouvant être aussi un
organisme public ou semi-public ou encore l’État). En contrepartie, la
société s’engage doublement. D’abord, à verser une rémunération annuelle
dont le taux d’intérêt et les modalités sont déterminés dans le contrat
d’émission. Ensuite, à rembourser le capital prêté dans des conditions
également fixées au moment de l’émission.
EXERCICE 1.9
ÉnonCÉ
20
La Bourse en 110 exercices
CORRIGÉ
EXERCICE 1.10
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
A l’image d’une action ou d’une obligation, un bon de souscription d’actions
est avant tout une valeur mobilière. C’est-à-dire un titre négociable
représentatif d’un droit. Un bon donne, en effet, la faculté, mais non
l’obligation, de souscrire une ou plusieurs actions à un prix fixé à l’avance et
pendant une durée déterminée (pour plus de détails se reporter au chapitre
consacré aux bons de souscription).
La capitalisation boursière
21
Les bons se caractérisent ainsi par leur prix d’exercice (le prix à payer pour
acquérir l’action nouvelle), leur parité de souscription (c’est-à-dire le
nombre d’actions auquel donne droit un bon : par exemple, un bon pour une
action, trois bons pour deux actions…) et leur durée de vie (après l’émission,
elle excède rarement cinq ans). Lorsqu’un bon est exercé, il y a donc
augmentation de capital.
C = 15 500 000 x 84
EXERCICE 1.11
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
22
une période fixée au gré de l’émetteur), et non pas à tout moment sur
décision de l’investisseur. La société émettrice a donc la certi-tude de
réaliser une augmentation de capital au plus tard à la date d’amortissement.
K = 16,5 + 1,5
K = 18 millions d’actions
EXERCICE 1.12
ÉnonCÉ
Les quarante valeurs composant l’indice CAC 40, le baromètre vedette de la
Bourse de Paris, affichent ensemble, à une date donnée, une capitalisation
boursière de 1 100 milliards d’euros. Sachant que la plus grosse valeur
«pèse» 12 % de l’indice, quelle est sa capitalisation ?
CORRIGÉ
Comme son nom l’indique, l’indice CAC 40 est calculé à partir d’un
échantillon de quarante valeurs cotées parmi les plus actives d’Euronext,
pondérées par leur capitalisation boursière.
C = 1 100 x 12 %
La capitalisation boursière
23
EXERCICE 1.13
ÉnonCÉ
en l’espace d’une séance et que ceux des 39 autres valeurs restent stables,
quelle sera la variation du CAC 40 au cours de cette séance ?
CORRIGÉ
V = 0,3 %
Toutes choses égales par ailleurs, si cette valeur progresse de 5 %
EXERCICE 1.14
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
24
Place
Capitalisation
Nombre de sociétés **
New York *
12 348
5 294
Tokyo
3 102
2 350
Londres
2 204
2 311
2 263
1 002
Francfort
1 132
729
** sociétés nationales
CHAPITRE 2
EXERCICE 2.1
ÉnonCÉ
La société de confection BARBARA a réalisé l’an dernier un chiffre
d’affaires de 72 millions d’euros et dégagé un bénéfice net de 3,6 millions
d’euros. Quelle est la marge nette dégagée par BARBARA ?
CORRIGÉ
chiffre d’affaires
3,6
M=
x 100
M = 0,05 x 100
M=5%
72
EXERCICE 2.2
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
26
EXERCICE 2.3
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
La société BASILE dégage une marge nette de 3 %. Son bénéfice net (BN)
s’établit donc à :
BN = 850 x 0,03
Le bénéfice net par action est le bénéfice net de la société divisé par le
nombre total d’actions composant son capital social.
bénéfice net
BNPA =
nombre d’actions
25,5
BNPA =
0,5
Dans le cas présent, le BNPA de BASILE s’élève donc à :
BNPA = 51 euros
EXERCICE 2.4
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
La capitalisation boursière
27
BN = 45 x 1,2
BN = 54 millions d’euros
54
BNPA =
1,6
EXERCICE 2.5
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
BN = 80 x 1,15
BN = 92 millions d’euros
92
BNPA =
28
La Bourse en 110 exercices
Le bénéfice net prévisionnel étant déterminé, le bénéfice net par action après
l’augmentation de capital sera donc ramené à :
92
BNPA =
8,8
Toutes choses égales par ailleurs, avec l’émission des nouvelles actions en
numéraire, le bénéfice net par action baissera de : 10,45 – 11,50
B=
11,50
B = - 9,1 %
EXERCICE 2.6
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Le multiple ou coefficient de capitalisation des résultats – appelé Price
Earning Ratio (PER) sur les marchés anglo-saxons – est le rapport entre le
cours de Bourse et le bénéfice net par action (BNPA) estimé ou non.
Cours
PER =
BNPA
BNPA = 95
1,9
BNPA = 50 euros
La capitalisation boursière
29
625
PER =
50
PER = 12,5
Mais, pour être parfaitement pertinent, le PER d’une valeur doit être
comparé à celui des sociétés appartenant au même secteur et relativisé en
fonction du taux de croissance prévisible des profits, d’autant qu’entre le
bénéfice estimé et le résultat réalisé, il peut y avoir des différences sensibles.
Surtout, le PER n’est qu’un critère d’appréciation parmi d’autres. Il doit
donc être complété par une analyse des perspectives de la société.
EXERCICE 2.7
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
bénéfice net
PER = 1 575
150
PER = 10,5
30
La Bourse en 110 exercices
EXERCICE 2.8
ÉnonCÉ
Son capital est composé de 800 000 actions. Quelle est la perte nette par
action. Et quel est le multiple de capitalisation de l’action BERnARD ?
CORRIGÉ
PNPA = 5
0,8
EXERCICE 2.9
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
31
BNPA = 58,5
1,56
PER = 900
37,50
supérieur à celui du secteur (12) auquel elle appartient. Certes, la société sort
d’une phase de restructuration et peut donc légitime-ment recueillir les fruits
de la reprise. Mais la croissance attendue de 30 % des bénéfices ne justifie
pas un PER du double de celui des autres valeurs du secteur. Autrement dit,
toutes choses égales par ailleurs et en l’état des informations disponibles, il
vaut mieux faire preuve de prudence à l’égard de ce titre.
EXERCICE 2.10
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Pour rendre leurs titres plus accessibles et élargir ainsi la base de leur
actionnariat, les sociétés cotées ont fréquemment recours à la division du
nominal de leurs actions, appelée « split » sur les marchés anglo-saxons. À
l’issue d’une telle opération, il est donc nécessaire d’ajuster le bénéfice net
par action, si l’on veut calculer le PER.
32
BNPA = 76
10
7,6
PER = 8
EXERCICE 2.11
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
K = 12 + 2
K = 14 millions d’actions
BNPA = 98
14
BNPA = 7 euros
PER = 105
PER = 15
EXERCICE 2.12
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
BNPA =
3 465 000
BNPA = 43,29 euros
PER = 650
43,29
PER = 15
34
EXERCICE 2.13
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
100 yen valant 0,8 euro, 1 yen vaut 0,008 euro. Sur la base des prévisions
des dirigeants (800 millions de yen), le bénéfice net en euros devrait s’établir
à:
B = 800 x 0,008
BNPA = 6,4
PER = 72
1,6
PER = 45
Compte tenu du taux de croissance prévisible des bénéfices (15 %), le PER
de BRIAND semble anormalement élevé. Il est donc tentant de
recommander de vendre le titre ou de rester à l’écart. Mais BRIAND, à
l’instar des autres groupes nippons, n’utilise pas les normes occidentales. Ce
qui change sensiblement l’évaluation.
35
EXERCICE 2.14
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Le PER relatif d’une valeur est le rapport entre son PER et celui de la
moyenne du marché ou de son secteur.
PER du marché
PER relatif = 12
15
Plus que le chiffre brut (0,8), c’est son évolution dans le temps qui est
significatif. Par exemple, une valeur dont le PER relatif a toujours été
supérieur à 1 au cours des dernières années et qui tombe à 0,8 peut présenter
un signe de sous-évaluation. Mais ce type de donnée n’est,
malheureusement, pas toujours disponible.
EXERCICE 2.15
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
36
40
C/CAFPA = 75
12,5
C/CAFPA = 6
Toutes choses égales par ailleurs, plus ce ratio est élevé, plus la valeur est
chère. À l’inverse, plus il est bas, plus elle apparaît bon marché. Mais, pour
être pertinent, comme dans le cas du PER, il faut comparer ce ratio avec
celui des sociétés appartenant au même secteur.
EXERCICE 2.16
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Que ce soit pour une valeur ou un marché, le mode de calcul du PER est
identique. Le bénéfice des valeurs composant le CAC 40
B = 77 milliards d’euros
PER = 1 078
77
PER = 14
CHAPITRE 3
DiviDenDe et renDement
EXERCICE 3.1
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
S = 145 x 40 %
S = 58 millions d’euros
D = 14,50 euros
38
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Jusqu’en 2004, le dividende brut ou global était le dividende net assorti d’un
avoir fiscal, qui représentait 50 % du dividende net. Ce crédit d’impôt était
accordé aux actionnaires qui percevaient des dividendes par des sociétés
passibles de l’impôt sur les sociétés. Ce mécanisme avait pour objectif
d’atténuer la double imposition sup-portée par les revenus distribués, liée à
l’application successive de l’IS au niveau de la société distributrice, puis de
l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés au niveau de l’actionnaire. L’avoir
fiscal a été sup-primé pour les dividendes distribués à compter du 1er janvier
2005.
EXERCICE 3.3
ÉnonCÉ
Dividende et rendement
39
sous forme de dividendes à ses actionnaires au titre du dernier exercice.
Sachant que CÉLInE a dégagé un profit net de 120 millions d’euros, quel est
le « pay out » de CÉLInE ?
CORRIGÉ
Le « pay out » (PO) d’une société est la part du bénéfice réalisé, exprimée en
pourcentage, qu’elle distribue à ses actionnaires sous forme de dividendes.
dividendes
PO =
x 100
bénéfice
PO = 30 x 100
120
PO = 25 %
Plus ce ratio est élevé, plus la société est généreuse à l’égard de ses
actionnaires (il se situe, en moyenne, entre 20 et 40 % pour les valeurs
françaises qui disposent d’un historique d’activité). Mais un ratio très faible
n’est pas forcément un signe négatif pour les actionnaires. Il signifie, en
effet, que la société privilégie avant tout l’autofinancement de ses
investissements.
EXERCICE 3.4
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
R = dividende x 100
cours
40
R = 15 x 100
625
R = 2,4 %
EXERCICE 3.5
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Dividende et rendement
41
EXERCICE 3.6
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
La valeur nominale des actions CHLOÉ ayant été divisée par dix, le
dividende par action doit l’être également par ce chiffre.
D = 40
10
D = 4 euros
R=4
120
R = 3,3 %
EXERCICE 3.7
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
42
EXERCICE 3.8
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
DM = 15 x 1,1
DM = 16,50 euros
R = 16,50 x 100
500
R = 3,3 %
L’intérêt financier de cette « prime de fidélité » apparaît limité en raison du
montant modeste de la majoration (le dividende majoré de CLAUDE
représente quelque 0,3 % du cours de Bourse). Un effet significatif ne peut
donc être attendu sur un portefeuille qu’à long terme et sur une quantité
significative de titres.
Dividende et rendement
43
EXERCICE 3.9
ÉNONCÉ
CORRIGÉ
PE = 225 – 5
PE = 220 euros
Cette possibilité offerte aux entreprises n’est pas toujours utili-sée, compte
tenu de l’effet de dilution (diminution du bénéfice par action) qu’elle
engendre.
EXERCICE 3.10
ÉnonCÉ
44
CORRIGÉ
R = 0,5 x 100
125
R = 0,4 %
R = 2 x 100
80
R = 2,5 %
Aux cours actuels, COLETTE offre un meilleur rendement que celui de
CLOTILDE. Faut-il alors en conclure que l’action COLETTE est plus
attractive ? Non. D’abord, parce que le secteur de la haute technologie est
très hétérogène, allant de l’informatique aux biotechnologies, en passant par
l’électronique et les services Internet. Difficile donc de comparer ce type de
valeurs à l’aide de ce seul ratio. D’autant que ces sociétés investissent
beaucoup de capitaux au départ et distribuent peu aux actionnaires dans les
premières années de leur carrière.
EXERCICE 3.11
ÉnonCÉ
Dividende et rendement
45
CORRIGÉ
Ce crédit d’impôt est variable selon les pays et dépend des conventions
passées avec la France. Pour les Etats-Unis, il s’élève à 15 %.
Le groupe CYRILLE ayant distribué un dividende de 5 dollars, son
rendement brut (RB) s’élève, pour un résident français, à :
RB = 5 x 1,30 x 100
500
RB = 1,3 %
RN = 1,3 % x 0,85
RN = 1,1 %
CHAPITRE 4
EXERCICE 4.1
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Le prix de revient est le prix réel d’achat déduction faite des frais de
transactions (à savoir la commission de l’intermédiaire et la TVA).
Votre ordre d’achat a été exécuté au prix de 250 euros. Il convient donc d’y
ajouter les frais de courtage (1 %) pour déterminer le prix de revient (PR) de
vos titres :
PR = 250 + (250 x 1 %)
PR = 250 + 2,50
PR = 252,50 euros
ou
PR = 250 x 101 %
PR = 252,50 euros
PRG = 252,50 x 25
48
EXERCICE 4.2
ÉnonCÉ
Vous voulez acquérir 50 actions de la société DAnIEL, cotées 450 euros sur
Alternext. Mais, par souci de prudence et pour pouvoir profiter de toute
opportunité, vous désirez garder un volant de liquidités d’un montant de 10
000 euros. Sachant que votre trésorerie s’élève actuellement à 30 000 euros
et que les frais de courtage sont fixés à 1 %, pouvez-vous réaliser cet achat ?
CORRIGÉ
I = 30 000 – 10 000
I = 20 000 euros
Au cours de 450 euros, le prix de revient des titres s’établit à : PR = 450 x
101 %
PR = 454,50 euros
Le maximum de titres (M) que vous pouvez acheter est donc de : 20 000
M=
454,50
M = 44 actions
EXERCICE 4.3
ÉnonCÉ
Votre ordre de vente, portant sur 25 actions au cours de 500 euros, est
exécuté dès sa réception. Quelle est la somme qui figurera au crédit de votre
49
CORRIGÉ
L’ordre de vente a été exécuté au prix de 500 euros. Il convient donc d’y
retrancher les frais de courtage (1 %) pour déterminer le montant du crédit
(C) qui sera porté au compte.
Par action, le crédit sera de :
C = 500 – (500 x 1 %)
C = 500 – 5
C = 495 euros
ou
C = 500 x 99 %
C = 495 euros
CT = 495 x 25
CT = 12 375 euros
EXERCICE 4.4
ÉnonCÉ
Vous avez acquis, l’an dernier, 50 actions DEnIS au prix unitaire de 300
euros. Les titres de ce groupe de distribution ayant fortement progressé à la
Bourse de Paris, vous décidez de prendre la totalité de vos bénéfices. Votre
ordre de vente à cours limité est exécuté à 450 euros.
Sachant que les frais d’achat comme les frais de vente sont de 1 % TTC,
quel est le montant de la plus-value nette réalisée ?
CORRIGÉ
PV = 445,50 – 303
PV = 142,50 euros
50
PVG = 142,50 x 50
EXERCICE 4.5
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Les sociétés qui veulent s’introduire en Bourse ont le choix entre plusieurs
procédures : offre à prix ferme, offre à prix minimal, cotation directe ou
offre à prix ouvert. L’OPF constitue la procédure la plus courante. Elle
consiste à mettre à la disposition du marché une quantité de titres (le plus
souvent 10 % du capital) à un prix déterminé à l’avance. Seuls les ordres
d’achat limités à ce prix sont recevables. En fonction du succès de
l’introduction, une réduction proportionnelle des ordres peut être décidée.
Les titres sont alors répartis suivant un rapport entre le nombre de titres
offerts et demandés (10 %, 20 %…).
Par hypothèse, les actions souscrites dans ce cadre ne supportent pas de frais
de courtage. Le prix de revient ressort donc à 25 euros. La vente des deux
titres DENISE supportera, en revanche, des frais (F) : F = 35 x 2 x 2 %
F = 1,4 euro
51
PV = (70 – 10) – 50
PV = 60 – 50
PV = 10 euros
PV = 20 %
Compte tenu du prix de revient total (50 euros) et des frais de courtage
élevés (10 euros), la position en actions DENISE devient perdante en
dessous de 60 euros, soit 30 euros par action. Autrement dit, si la
progression de l’action DENISE est inférieure à 20 %, la ligne est perdante.
D’où l’utilité de passer un ordre complémentaire le ou les jours suivants
pour compléter la ligne si vous croyez au potentiel de la valeur.
EXERCICE 4.6
ÉnonCÉ
A la suite d’une remontée des taux d’intérêt, les actions DIDIER que vous
détenez en portefeuille baissent de 25 % en l’espace de quelques séances.
n’ayant pas d’inquiétudes sur les perspectives de croissance de cette société
de distribution alimentaire, par ailleurs peu endettée, vous décidez de faire
une moyenne en baisse, c’est-à-dire de racheter d’autres actions DIDIER
pour en diminuer le prix de revient. Après avoir acquis 30
titres à 240 euros, vous en rachetez 30 à 180 euros. Six mois plus tard, vous
revendez tous vos titres à 250 euros. Quel est le montant de la plus-value, en
euros et en pourcentage (à une décimale près), sachant que les frais de
courtage s’élèvent à 2 % ?
CORRIGÉ
52
PR = 7 344 + 5 508
PR = 12 852 euros
PV = 14 700 – 12 852
PV = 1 848 euros
1 848
PV =
x 100
12 852
PV = 14,4 %
EXERCICE 4.7
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
PR = 10 x 220 x 1,01
PR = 2 222 euros
L = 2 420 + 132
L = 2 552 euros
La rentabilité d’un portefeuille
53
PV = 2 552 – 2 222
PV = 330 euros
330
R=
x 100
2 222
R = 14,85 %
EXERCICE 4.8
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
PR = 20 x 650 x 1,01
PR = 13 130 euros
Sachant que l’action DONATIEN a distribué un dividende net de 52 euros,
cette ligne (L) vaut actuellement :
L = 11 440 + 1 040
L = 12 480 euros
MV = 12 480 – 13 130
MV = – 650 euros
54
– 650
R=
x 100
13 130
R = – 4,95 %
EXERCICE 4.9
ÉnonCÉ
Vous avez participé à une privatisation, réalisée sous forme d’offre à prix
ferme, en souscrivant 20 actions au prix de 15 euros. Puis, au bout de dix-
huit mois, vous avez bénéficié d’une action gratuite pour dix détenues.
Sachant que l’action cote 14 euros, soit en dessous de son prix d’oPF, quelle
est la rentabilité de cette ligne ?
CORRIGÉ
Les actions souscrites dans le cadre d’une OPF ne supportent pas de frais de
courtage. Le prix de revient unitaire ressort donc à 15 euros. Soit, pour 20
titres, la somme de :
PR = 20 x 15
PR = 300 euros
V = 22 x 14
V = 308 euros
PV = 308 – 300
PV = 8 euros
R=
x 100
300
R = 2,7 %
55
EXERCICE 4.10
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
PA = 195 + 1
PA = 196 euros
P = 196 – 210
P = 14 euros
PT = 14 x 15
PT = 210 euros
56
EXERCICE 4.11
ÉnonCÉ
A ce prix, vous rachetez les titres, liquidant ainsi votre position. Sachant que
les frais de courtage s’élèvent à 1 %, quel sera le montant de la plus-value
totale dégagée ?
CORRIGÉ
PV = 544,50 – 424,20
PV = 120,30 euros
PVG = 120,30 x 25
57
EXERCICE 4.12
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
PV = 600 – 2
PV = 598 euros
P = 550 – 598
P = 48 euros
PT = 48 x 35
PT = 1 680 euros
CHAPITRE 5
EXERCICE 5.1
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
60
Pour calculer les capitaux propres (le montant est toujours indi-qué dans les
bilans), il suffit d’additionner les montants figurant aux postes « capital
social », « primes d’émission », « réserves » et « résultat net ». Dans le cas
d’EDITH, les fonds propres (FP) s’élèvent à : FP = 500 + 400 + 400 + 150
1 450
FPA =
2,5
EXERCICE 5.2
ÉnonCÉ
ACTIF
PASSIF
CORRIGÉ
61
Pour mesurer si une société n’est pas trop endettée et dispose des fonds
suffisants, on établit le rapport entre l’endettement financier net (diminué
des disponibilités à l’actif) et les fonds propres.
1 800
E / FP =
1 200
E / FP = 1,5
EXERCICE 5.3
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Une société cotée qui désire se procurer de l’argent frais, pour financer sa
croissance ou réduire son endettement, va réaliser une augmentation de
capital en numéraire. Les nouvelles actions auront la même valeur nominale
que les anciennes, mais le prix d’émission sera différent du cours de Bourse.
En tout état de cause, il est au moins égal au nominal des actions anciennes
(car une émission au-dessous du pair est interdite) et, logiquement, il sera
inférieur au cours de Bourse pour être attractif, sinon aucun investisseur ne
souscrirait.
62
Le montant brut (M) est égal au produit du nombre d’actions émises par le
prix d’émission. Soit, dans le cas d’EDOUARD, un montant de : M = 250
000 x 90
EXERCICE 5.4
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
63
EXERCICE 5.5
ÉnonCÉ
Pour ce faire, elle lance une augmentation de capital de 1,5 mil iard d’euros
avec droit préférentiel de souscription. À cette occasion, 2 500 000 actions
nouvel es sont émises au prix unitaire de 600 euros, à raison d’une action
nouvel e pour quatre anciennes. Sachant que l’action cote actuel ement 750
euros, quelle est la valeur théorique du droit de souscription ?
CORRIGÉ
(C x N) + (P x n)
DPS = C –
N+n
4+1
3 600
DPS = 750 –
DPS = 30 euros
64
EXERCICE 5.6
ÉnonCÉ
cet effet, 800 000 actions nouvelles sont émises au prix unitaire de 250
CORRIGÉ
EXERCICE 5.7
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
K = 4 millions d’actions
65
400
BNPA2 =
400
BNPA1 =
3,2
BNPA2 – BNPA1
D=
x 100
BNPA1
100 – 125
D=
x 100
125
D = 20 %
EXERCICE 5.8
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Chaque année, les sociétés, cotées ou non en Bourse, mettent en réserves une
partie de leurs bénéfices, par souci d’épargne, de pré-voyance ou
d’autofinancement. Lorsque ces réserves atteignent un certain niveau, les
sociétés peuvent décider de les incorporer au capital social, pour maintenir
une proportion adéquate entre le capital et le total du bilan. Il s’agit donc
d’une simple écriture comptable, qui ne modifie ni le montant des fonds
propres, ni celui de l’actif de l’entreprise. Dans ce cas, à chaque action
ancienne est attaché un
66
droit d’attribution. Ces droits peuvent être vendus en Bourse par les
actionnaires qui ne détiennent pas le nombre d’actions nécessaires et être
achetés par ceux qui ne possèdent pas le nombre exact de titres pour
bénéficier de l’attribution gratuite.
Cxn
DA =
N+n
DA =
5+1
DA = 20 euros
EXERCICE 5.9
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
CA =
N+n
CA =
3+1
CA = 0,75
67
C = 375 euros
360 – 375
V=
x 100
375
V = – 0,04 x 100
V=–4%
EXERCICE 5.10
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Dans un tel cas, à chaque action ancienne sont attachés un droit préférentiel
de souscription et un droit d’attribution. La valeur globale du droit (DPS +
DA) s’obtient par différence entre le cours de l’action ancienne et la valeur
de l’action après l’augmentation de capital.
La valeur de l’action (V) après l’augmentation de capital est de : (C x N) +
(P x n1)
V=
N + n1 + n2
68
V=
12 + 2 + 2
4 100
V=
16
V = 256,25 euros
D = 300 – 256,25
D = 43,75 euros
EXERCICE 5.11
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
CHAPITRE 6
EXERCICE 6.1
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
L’offre publique d’achat est une opération par laquelle une personne
physique ou morale (c’est-à-dire une société) annonce publiquement aux
actionnaires son intention d’acquérir tous leurs titres (les actions, mais aussi
les titres donnant accès au capital, comme les obligations convertibles et les
bons de souscription d’action) et ce, durant un certain délai et à un prix fixé
en espèces. L’OPA constitue généralement une bonne affaire pour le
minoritaire, car l’offre est souvent assortie d’une prime par rapport aux
derniers cours de Bourse.
x 100
dernier cours
La prime (P) par rapport au dernier cours coté s’établit donc à : 175 – 140
P=
x 100
140
P = 25 %
70
Selon différentes études publiées, il ressort que la prime moyenne payée par
les acheteurs, dans le cadre d’une OPA, atteint environ 20 %
sur les derniers cours cotés et 25 % sur la moyenne des cours des trois
derniers mois avant l’annonce de l’opération. La prime offerte par FABRICE
se situe donc clairement dans la norme.
EXERCICE 6.2
ÉnonCÉ
Elle lance donc une offre publique d’échange à raison d’une action
FERDInAnD, cotée 312 euros, pour une action FERnAnD, cotée 240 euros.
Quelle est, en pourcentage, la prime offerte par rapport au dernier cours
coté ?
CORRIGÉ
P=
x 100
P=
x 100
240
72
P=
x 100
240
P = 30 %
EXERCICE 6.3
ÉnonCÉ
La société FLoREnT lance une offre publique d’échange sur la société
FLoREnCE à raison de 5 actions FLoREnT, cotées chacune 136 euros, pour
2 actions FLoREnCE, cotées chacune 272 euros. Quelle est la prime offerte
par rapport aux derniers cours cotés ?
71
CORRIGÉ
P=
x 100
(5 x 136) – (2 x 272)
P=
x 100
(2 x 272)
680 – 544
P=
x 100
544
P = 25 %
EXERCICE 6.4
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
P1 =
x 100
600
P1 = 25 %
72
(3 x 512) – (2 x 600)
P2 =
x 100
(2 x 600)
1 536 – 1 200
P2 =
x 100
1 200
P2 = 28 %
EXERCICE 6.5
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
73
K = 32 + 8
K = 40 millions d’actions
B = 896 + 112
1 008
BNPA =
40
BNPA =
32
BNPA = 28 euros
L’opération est donc dilutive à court terme. Cela tient au fait que l’action
FRANÇOIS, qui se négocie à 12 fois ses résultats (336/28), achète une
société sur une base beaucoup plus élevée.
112
BNPA =
BNPA = 14 euros
Et son PER de :
280
PER =
14
PER = 20
74
EXERCICE 6.6
ÉnonCÉ
Le groupe FRÉDÉRIC décide de prendre le contrôle total de sa filiale
FRÉDÉRIQUE, détenue pour le moment à 75 %. Pour ce faire, il lance une
oPA au prix de 500 euros, contre un dernier cours de 400 euros, soit une
prime de 25 %. Pour l’année en cours, FRÉDÉRIC, dont le capital est
composé de 60 millions d’actions, devrait dégager un bénéfice net de 1,2 mil
iard d’euros. Alors que FRÉDÉRIQUE, dont le capital est constitué de 16
mil ions d’actions, devrait dégager un profit net de 600 mil ions. En cas de
réussite totale de l’oPA et sachant que les fonds nécessaires pour l’oPA sont
en trésorerie et offrent un rendement négligeable, l’opération a-t-el e un effet
dilutif ou relutif sur le bénéfice net par action de FRÉDÉRIC ? Quel sera le
coût de l’opération et le rendement des capitaux investis ?
CORRIGÉ
s’établissait à :
1 200
BNPA =
60
BNPA = 20 euros
S = 600 x 25 %
Après l’opération, le bénéfice net par action s’élèvera donc à : 1 200 + 150
BNPA =
60
BNPA = 22,50 euros
I = 16 x 0,25 x 500
I = 2 milliards d’euros
75
150
R=
x 100
2 000
R = 7,5 %
EXERCICE 6.7
ÉnonCÉ
de ses propres actions en vue de les annuler, au prix unitaire de 180 euros.
PV = 30 x 110
PV = 3 300 euros
EXERCICE 6.8
ÉnonCÉ
76
CORRIGÉ
L’offre publique de retrait (OPR) est une procédure d’offre publique lancée
généralement par un ou plusieurs actionnaires qui détiennent déjà plus de 95
% du capital d’une société. À l’issue d’une OPR, les titres sont radiés du
marché avant de faire l’objet d’un retrait obligatoire à un prix soumis à
l’Autorité des marchés financiers (AMF) et à un expert indépendant. Vous
n’avez donc pas le choix, malgré le faible niveau de la prime :
2 016 – 1 920
P=
x 100
1 920
P=5%
CHAPITRE 7
EXERCICE 7.1
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Dans le cas présent, le calcul est facilité par le fait que GABIN
Une fois ce calcul réalisé, il suffit simplement de diviser l’actif net obtenu
par le nombre d’actions composant son capital social.
ANPA =
0,6
78
D=
x 100
actif net
Si D est négatif, le titre fait l’objet d’une décote. Si D est positif, il fait au
contraire l’objet d’une prime.
Au cours de 450 euros, la décote de l’action (D) s’établit donc à : 450 – 600
D=
x 100
600
– 150
D=
x 100
600
D = – 25 %
EXERCICE 7.2
ÉnonCÉ
Le holding GABY détient des participations dans trois sociétés cotées sur
Euronext. Son actif est ainsi constitué des lignes suivantes :
Sachant que la société, au capital de 750 000 actions, dispose par ailleurs
d’une trésorerie de 70 millions d’euros et qu’elle n’est pas endettée, calculez
l’actif net par action de ce holding ? Au cours de 450 euros, la valeur
affiche-t-elle une décote ou une prime ?
79
CORRIGÉ
Avant de réaliser cet exercice, regardons plus en avant ce qu’est un holding.
Etymologiquement, l’origine du terme holding est bien évi-demment anglo-
saxonne. Elle se trouve dans le verbe « to hold », qui signifie : détenir. Une
société holding est une société qui détient des participations dans le capital
d’autres sociétés. « En cela, expliquent Alain Couret et Didier Martin ( Les
sociétés holdings, PUF), les sociétés se confondent partiellement avec les
sociétés de portefeuille, mais s’en distinguent par leur caractère dynamique.
La société de portefeuille se borne en effet à une détention passive, alors que
la holding intervient au contraire dans la gestion ou exerce une influence sur
les sociétés dont elle détient une fraction des titres ».
Sociétés
Capital
Nb d’actions
Cours
Valeur
GAËLLE
2,20
0,35
0,77
265
204,05
GALMIER
1,85
0,10
0,185
750
138,75
GASPARD
0,60
0,05
0,03
1 240
37,20
Total
380 M€
AN = 380 + 70
450
ANPA =
0,75
ANPA = 600 euros
450 – 600
D=
x 100
600
D = – 25 %
80
EXERCICE 7.3
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
ANPA =
D=
x 100
62,50
– 31,25
D=
x 100
62,50
D = – 50 %
EXERCICE 7.4
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Sociétés
Capital
Nb d’actions
Cours
Valeur
GAUTIER
33,75
0,40
13,5
150
2 025
GENEST
20
0,25
180
900
Total
2 925 M€
GATIEN étant endetté à hauteur de 925 millions d’euros, son actif net (AN)
s’élève à :
AN = actifs – dettes
AN = 2 925 – 925
AN = 2 milliards d’euros
2 000
ANPA =
16
Au cours de 100 euros, la valeur affiche donc une décote (D) de : 100 – 125
D=
x 100
125
D = – 20 %
EXERCICE 7.5
ÉnonCÉ
82
Elle est endettée par ailleurs à hauteur de 32,5 millions d’euros et détient 25
millions d’euros en trésorerie. Sachant que le prix du mètre carré peut être
estimé à 4 000 euros, quel est l’actif net par action de GEnEVIÈVE ? Au
cours de 255 euros, quelle est la décote de l’action.
CORRIGÉ
P = 3 x 0,15 x 550
PI = 30 000 x 4 000
360
ANPA =
1,2
D=
x 100
300
D = – 15 %
83
EXERCICE 7.6
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
2 100
ANPA1 =
25
ANPA1 = 84 euros
C = 29,375 x 20
P = 587,50 x 0,80
PV = 470 – 50
PV = 420 millions d’euros
84
2 520
ANPA2 =
25
100,8 – 84
V=
x 100
84
V = 20 %
63 – 84
D1 =
x 100
84
D1 = – 25 %
63 – 100,8
D2 =
x 100
100,8
D2 = – 37,5 %
CHAPITRE 8
Les obLigations
EXERCICE 8.1
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Une obligation est un titre de créance représentant la part d’un emprunt émis
par l’État, une collectivité publique, une entreprise nationale ou une société
privée. Lorsque le titre offre un taux d’intérêt fixe, l’émetteur s’engage à
verser un revenu constant pendant toute la durée de l’emprunt. Pour
déterminer le montant du coupon, il convient d’abord de connaître la valeur
nominale de chaque obligation. Celle-ci est égale au montant de l’emprunt
divisé par le nombre total d’obligations.
VN =
400 000
ou
VN = 304,9
0,4
VN = 762,25 euros
Le montant du coupon, qui sera distribué le 1er juillet prochain (et le 1er
juillet de chaque année jusqu’à l’échéance de l’emprunt), s’élèvera donc à :
C = 762,25 x 4 %
C = 30,49 euros
86
EXERCICE 8.2
ÉnonCÉ
2 500
VN =
2,5
VN = 1 000 euros
C = 1 000 x 5,5 %
C = 55 euros
Le 1er janvier prochain, l’emprunt n’aura que neuf mois de durée de vie, soit
275 jours. Par exception, il convient donc de calculer le coupon prorata
temporis.
55 x 275
C=
365
C = 41,44 euros
EXERCICE 8.3
ÉnonCÉ
Les obligations
87
CORRIGÉ
PE = 980 euros
P = 1 000 – 980
P = 20 euros
ou encore :
P = 1 000 x (1 – 98 %)
P = 1 000 x 2 %
P = 20 euros
EXERCICE 8.4
ÉnonCÉ
La société HERBERT émet en ce moment 250 000 obligations de 1 000
euros nominal au prix de 99 %. À l’échéance, soit au bout de dix ans,
chaque obligation sera remboursée au prix de 100,50 % de leur valeur
nominale. Quel est le montant de la prime de remboursement ?
CORRIGÉ
88
PR = 1 005 – 1 000
PR = 5 euros
ou
PR = 1 000 x 0,5 %
PR = 5 euros
EXERCICE 8.5
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Les obligations
89
EXERCICE 8.6
ÉnonCÉ
Les obligations à taux fixe émises par HoMÈRE, cotant chacune 103,50 %
de leur nominal, ont détaché le 31 janvier dernier un coupon brut de 45,735
euros. Sachant que le nominal s’élève à 762,25 euros, quel est le taux
nominal ou facial de l’obligation HoMÈRE ? Pourquoi ce chiffre diffère-t-il
du taux actuariel évalué à 5,75 % ?
CORRIGÉ
Le taux nominal ou facial (T) est le rapport entre le coupon brut (CB) et la
valeur nominale (VN) d’une obligation.
CB
T=
x 100
VN
T=
x 100
762,25
T=6%
Ce taux est supérieur au taux actuariel (5,75 %). Car ce dernier tient compte
du coupon payé annuellement, du nominal, de la durée de vie de
l’obligation, du prix d’acquisition (à l’émission ou sur le marché secondaire)
et des conditions et du prix de remboursement. Le taux actuariel mesure
donc à une date précise la rentabilité réelle d’une obligation. Son calcul
s’effectue par la méthode des intérêts composés.
EXERCICE 8.7
ÉnonCÉ
La société HoRACE émet un emprunt de 500 mil ions d’euros composé de
500 000 obligations. Chaque obligation, d’une durée de vie de dix ans, offre
un taux d’intérêt actuariel de 5,9 %. Calculez l’écart de rendement ou
90
CORRIGÉ
S = 5,9 % – 5,2 %
S = 0,7 %
ou
S = 70 points de base
EXERCICE 8.8
ÉnonCÉ
La société HUBERT a émis un emprunt perpétuel de 250 millions d’euros,
composé de 250 000 obligations de 1 000 euros nominal. Chaque obligation
porte intérêt au taux de 5 %, soit exactement le taux en vigueur actuellement
sur le marché secondaire. Quel serait le cours de l’obligation si les taux
venaient à baisser à 4 % ? Quel serait, dans ce cas, le montant de la plus-
value pour le porteur d’obligation ? Quel serait le cours du titre si les taux
d’intérêt venaient à s’élever à 6 % ? Quel serait alors la moins-value
potentielle pour l’obligataire ?
CORRIGÉ
Dans le cas d’un emprunt perpétuel, c’est-à-dire d’un emprunt sans date
d’échéance, le cours ou prix (P) d’une obligation se détermine de la manière
suivante :
Les obligations
91
P=
C = 1 000 x 5 %
C = 50 euros
50
P=
0,05
P = 1 000 euros
50
P=
0,04
P = 1 250 euros
PV = 1 250 – 1 000
PV = 250 euros
ou
PV = 25 %
50
P=
0,06
P = 833,33 euros
MV = 833,33 – 1 000
92
La Bourse en 110 exercices
MV = – 166,67 euros
ou
MV = – 16,7 %
CHAPITRE 9
EXERCICE 9.1
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Une obligation convertible est une obligation ordinaire qui peut à tout
moment être transformée, selon des modalités définies par le contrat
d’émission, contre une ou plusieurs actions nouvelles à émettre. Les
obligations convertibles permettent ainsi de parier sur le développement
d’une société en prenant des risques plus limités qu’en acquérant les actions
équivalentes.
Prime =
x 100
cours de l’action
94
575 – 500
Prime =
x 100
500
75
Prime =
x 100
500
Prime = 15 %
EXERCICE 9.2
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
95
cours de l’obligation convertible
VC =
parité
275
VC =
1,1
VC = 250 euros
PC =
x 100
PC =
x 100
cours de l’action
Dans le cas d’INES, la prime de conversion est donc égale à : 250 – 200
PC =
x 100
200
PC = 25 %.
EXERCICE 9.3
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
96
PNC =
x 100
x 100
500 x 2
1 275 – 1 000
PNC =
x 100
1 000
PNC = 27,5 %
EXERCICE 9.4
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Comme pour une obligation classique à taux fixe, le coupon brut distribué
chaque année se calcule en appliquant le taux facial à la valeur nominale de
l’obligation. Dans le cas d’IRIS 3,75 % 2005, le coupon (C) s’élève à : C =
500 x 3,75 %
C = 18,75 euros
R=
x 100
625
R=3%
97
EXERCICE 9.5
ÉnonCÉ
Vous détenez vingt obligations émises par la société ISIDoRE, qui sont
convertibles à raison d’une obligation pour une action nouvelle ISIDoRE.
Pour améliorer la liquidité de ses titres, la société a décidé de diviser le
nominal de ses actions par cinq, quelle sera la parité de conversion de
l’obligation à l’issue de cette opération ?
CORRIGÉ
EXERCICE 9.6
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Lorsqu’une société décide de rembourser par anticipation ses obligations
convertibles, le porteur a le choix entre deux possibilités : accepter le
remboursement au prix fixé ou convertir ses obligations en actions nouvelles
en respectant la parité de conversion. Pour se décider, il convient donc de
comparer les deux propositions.
98
cours de l’OC
VC =
parité
350
VC =
VC = 175 euros
CHAPITRE 10
EXERCICE 10.1
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Les bons se caractérisent ainsi par leur prix d’exercice (le prix à payer pour
acquérir l’action nouvelle), leur parité de souscription (c’est-à-dire le
nombre d’actions auquel donne droit un bon : par exemple, un bon pour une
action, trois bons pour deux actions…) et leur durée de vie (après l’émission,
elle excède rarement quatre ou cinq ans). Les bons peuvent être attachés
également à des obligations classiques (OBSA), convertibles (OCBSA) ou
être distribués de façon autonome.
N=
250
N = 1 000 000
100
EXERCICE 10.2
ÉnonCÉ
Sachant que l’action cote 160 euros, le bon de souscription fait-il appa-
raître une prime ou une décote instantanée ?
CORRIGÉ
Dans le cas d’une parité simple, un bon pour une action, la prime (P), ou la
décote, se calcule de la manière suivante :
P=
x 100
cours de l’action
P=
x 100
160
20
P=
x 100
160
P = 12,5 %
EXERCICE 10.3
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
101
(n x cours action)
P=
x 100
(2 x 70)
147 – 140
P=
x 100
140
P=5%
EXERCICE 10.4
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
ou :
102
EXERCICE 10.5
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
PR = 500 + 7,50
PR = 507,50 euros
P=
x 100
350
507,50 – 350
P=
x 100
350
157,50
P=
x 100
350
P = 45 %
103
EXERCICE 10.6
ÉnonCÉ
Le groupe JoSSELIn a émis des bons permettant de souscrire à des actions
nouvelles à raison de quatre bons pour deux actions au prix de 86 euros.
L’action cote 54 euros et le bon 6 euros. Quel est l’effet de levier du bon
JoSSELIn ?
CORRIGÉ
L=
m x cours du bon
2 x 54
L=
4x6
108
L=
24
L = 4,5
EXERCICE 10.7
ÉnonCÉ
Après avoir analysé ses perspectives bénéficiaires, vous êtes persuadé que
les actions du groupe JULIAn sont sous-évaluées. Pour en profiter au
maximum, vous décidez d’acquérir des certificats de valeur garantie émis
par JULIAn, cotés dans la rubrique «Bons de souscription d’actions».
104
CORRIGÉ
n’aura plus aucune valeur. Si, à l’inverse, le cours reste en deçà du prix, le
porteur percevra la différence ou une partie de cette différence. Le CVG
constitue donc un parachute en cas de baisse des cours et non un instrument
pour jouer la hausse d’une action.
CHAPITRE 11
EXERCICE 11.1
ÉnonCÉ
Dans le cas présent, les dividendes reçus ne dépassant pas le plafond des 1
525 euros, il n’y aura pas d’impôt à payer. En revanche, il conviendra
d’acquitter les prélèvements sociaux (12,1 % au total, dont la CSG) et ce,
dès le premier euro.
I = 1 000 x 12,1 %
I = 121 euros
nota : depuis la loi de finances pour 2008, les particuliers peuvent opter pour
le prélèvement forfaitaire libératoire, fixé au taux de 30,1 % pour 2009.
Mais, dans ce cas, il n’est plus possible de bénéficier des abattements.
EXERCICE 11.2
ÉnonCÉ
Vous avez perçu, en tant que couple marié, 8 000 euros de dividendes
d’actions françaises, l’an dernier. Sachant que vous êtes imposé sur le
revenu au taux marginal de 40 %, quel sera le montant de l’impôt à payer au
titre de ces dividendes ?
106
CORRIGÉ
Avec le nouveau régime en vigueur depuis le 1er janvier 2005, les
dividendes restent soumis à l’impôt progressif sur le revenu, mais sur des
bases rénovées : avant application de l’abattement qui exis-tait déjà dans le
système antérieur, ils font désormais l’objet d’une réfaction – ou abattement
– de 40 %. Par ailleurs, ils ouvrent droit à un crédit d’impôt plafonné à 115
euros pour les personnes seules et 230 euros pour les personnes mariées.
Au titre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP), vous aurez
ainsi à déclarer la somme suivante (D) :
D = 8 000 euros
EXERCICE 11.3
ÉnonCÉ
107
CORRIGÉ
Dans le cas présent, le montant des cessions ne dépassant ce seuil, il n’y aura
aucun impôt à acquitter au titre de ces plus-values.
nota : Reporter une position via le service de règlement différé (SRD) peut
entraîner des conséquences fiscales qu’il ne faut pas négliger. En effet, en
reportant sa position, il est important de savoir que la cession, réalisée à
l’issue de la liquidation, est comptabilisée au même titre que les autres
cessions en Bourse. Dès lors, le « compteur » tourne et peut, le cas échéant,
faire franchir le seuil fatidique.
EXERCICE 11.4
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Vos ventes dépassent le seuil de cessions de 25 730 euros (fixé pour l’année
2009). Dès lors, la plus-value dégagée sera imposée au taux de 30,1 %.
Dans le cas présent, l’impôt (I) sur les plus-values s’élèvera à : I = 3 800 x
30,1 %
I = 1 143,80 euros
EXERCICE 11.5
ÉnonCÉ
Vous avez acquis, il y a trois ans, 100 actions de la société KEVIn au prix
unitaire de 120 euros, puis, un an après, 30 actions KEVIn au prix
108
de 140 euros. L’an dernier, vous avez de nouveau complété votre ligne en
achetant 50 actions KEVIn à 180 euros. Cette année, vous avez pris une
partie de vos bénéfices en vendant 150 actions KEVIn au prix de 200 euros.
Quel prix devrez-vous retenir pour calculer la plus-value ?
Sachant que vous ne procéderez à aucune autre cession cette année, quel
sera le montant de l’impôt à acquitter en euros ?
CORRIGÉ
Pour les titres de même nature, achetés à des dates et à des prix différents, le
prix d’acquisition à retenir est la valeur moyenne pondérée d’acquisition des
titres.
PMP =
100 + 30 + 50
12 000 + 4 200 + 9 000
PMP =
180
Les ventes (30 000 euros) étant supérieures au seuil de cessions, un impôt
sur les plus-values sera à acquitter. Pour le déterminer, il convient d’abord de
calculer le montant de la plus-value (PV).
PV = 30 000 – 21 000
PV = 9 000 euros
ou
PV = 60 x 150
PV = 9 000 euros
I = 9 000 x 30,1 %
I = 2 709 euros
109
EXERCICE 11.6
ÉnonCÉ
Grâce à une gestion dynamique de votre portefeuille, vous avez dégagé cette
année une plus-value de 3 650 euros sur un total de cessions de 36 000
euros. Sachant que vous avez franchi l’an dernier le seuil de cessions et
accusé à cette occasion une moins-value nette de 2 300 euros, quel sera
l’impôt à payer au titre des plus-values ?
CORRIGÉ
Les pertes subies au cours d’une année s’imputent sur les gains de même
nature réalisées au cours de la même année ou des dix années suivantes. À
condition que le seuil de cessions ait été franchi l’année où la moins-value a
été subie.
Dans le cas présent, les moins-values s’imputent donc sur les plus-values de
cette année. La plus-value nette (PVN) s’élèvera donc à : PVN = 3 650 – 2
300
I = 1 350 x 30,1 %
I = 406,35 euros
EXERCICE 11.7
ÉnonCÉ
Vous avez vendu pour 45 000 euros d’actions françaises au cours de l’année
dans le cadre d’un plan d’épargne en actions ouvert depuis plus de cinq ans.
Quel sera l’impôt à acquitter au titre de ces plus-values ?
CORRIGÉ
Seule contrainte : il faut conserver le PEA au moins cinq ans. En fait, il faut
distinguer quatre périodes. Avant deux ans, tout retrait, même partiel,
entraîne la clôture du plan. Les plus-values dégagées depuis l’origine sont
alors imposées au taux de 34,6 % (prélèvements sociaux compris) si le seuil
de cessions est franchi. Entre deux et cinq ans, tout retrait déclenche
également la fermeture du plan. Mais les plus-values, dans ce cas, sont
taxables au taux de droit commun, à savoir 30,1 % (prélèvements sociaux
compris), toujours si le seuil fatidique est dépassé. Entre cinq et huit ans,
tout retrait provoque la clôture du plan, mais l’exonération des plus-values,
dividendes et avoirs fiscaux est définitivement acquise. Après huit ans, les
retraits partiels n’entraînent plus la clôture du plan, mais tout versement
ultérieur est prohibé.
Dans le cas présent, il n’y a donc aucun impôt à acquitter au titre des plus-
values de cessions d’actions.
EXERCICE 11.8
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
La fiscalité applicable aux bons de souscription d’actions est celles des
valeurs mobilières. Les plus-values ne sont taxées que si le montant des
cessions réalisées au cours de l’année dépasse un certain seuil (fixé à 25 730
euros pour 2009). Dès lors, les plus-values sont imposées au taux de 30,1 %
(prélèvements sociaux compris). Quant
111
aux pertes, elles ne sont prises en considération qu’à la condition que les
bons, quel qu’en soit le cours, aient été revendus avant leur date limite
d’expiration. À défaut de cession, il en résulte une perte en capital ne
pouvant pas entrer en ligne de compte pour le calcul des plus-values
imposables.
EXERCICE 11.9
ÉnonCÉ
Vous avez reçu cette année 1 000 euros de coupons d’obligations françaises.
Sachant que vous êtes imposé sur le revenu au taux marginal de 40 %, quel
sera le montant de l’impôt à acquitter à ce titre ? L’option pour le
prélèvement libératoire est-elle plus intéressante ?
CORRIGÉ
I = 1 000 x 30,1 %
I = 301 euros
112
EXERCICE 11.10
ÉnonCÉ
CORRIGÉ
Dans le cas présent, le montant de l’impôt (I) sera donc de : I = 4 500 x 30,1
% = 1 354,50 euros
EXERCICE 11.11
ÉnonCÉ
Dans le cadre d’un club d’investissement dont vous êtes l’un des membres,
vous avez reçu cette année 300 euros de dividendes et dégagé 750 euros de
plus-values sans franchir toutefois le seuil de cessions. Quel sera le montant
de l’impôt à acquitter au titre de ces revenus et plus-values ?
CORRIGÉ
Au regard de l’impôt, la situation des clubistes est la même que s’ils géraient
directement leur portefeuille. Chaque membre doit ainsi déclarer sa quote-
part des produits imposables perçus par le
113
club et bénéficie des avantages fiscaux attachés aux actions (abattement sur
les dividendes dans la limite de 1 525 euros par personne et 3 050 euros pour
un couple).
inDex
A
Abattement
............................................................................................................... 38,
105, 106, 111, 113
Acompte
...........................................................................................................................
.................................................. 38, 40
Actif net
...........................................................................................................................
...................................................... 77-84
Amortissement
...........................................................................................................................
............................. 22, 34
Attribution
...........................................................................................................................
.................... 15, 65, 66, 67
Augmentation de capital .......... 10, 15, 20, 21, 22, 27, 28, 32, 61, 62, 63, 64,
67, 94, 99, 100, 101
Avoir fiscal
...........................................................................................................................
........................................ 38, 110
Bénéfice net
................................................................................................................. 18,
25-34, 37, 64, 72-74
Bénéfice net par action ..................................................................................
26-29, 31-34, 72-74
Capacité d’autofinancement
............................................................................................................ 35, 36
Certificat d’investissement
................................................................................................................... 15,
16
Chiffre d’affaires
.................................................................................................................. 17,
18, 25, 26, 30
Coefficient de capitalisation
.................................................................................................. 28, 29, 72
Coup d’accordéon
...........................................................................................................................
............................... 68
Coupon couru
...........................................................................................................................
.................... 88, 95, 96
Cours ..... 9, 10, 13, 14, 16, 20-23, 25, 28-36, 39-50, 52, 53, 55-57, 61, 63,
66-72, 74, 75, 77-84, 88-96, 98, 100, 101, 103, 104, 111, 119
116
Décote
...........................................................................................................................
...................... 9, 16, 77-84, 100
Dilution
...........................................................................................................................
................... 28, 43, 63-65, 72
Dividende brut
...........................................................................................................................
......................................... 38
Dividende majoré
...........................................................................................................................
................................ 42
Dividende net
...........................................................................................................................
................................ 38, 53
Droit d’attribution
...........................................................................................................................
.................... 65-67
Droit de souscription
...........................................................................................................................
...................... 63
Échéance ........................... 19, 21, 22, 55, 57, 62, 85, 87, 90, 102, 104, 110,
111
Effet de levier
...........................................................................................................................
.......................................... 103
Emprunt
.................................................................................................................... 19,
21, 22, 85-90, 93, 94
Fiscalité
...........................................................................................................................
................................................. 78, 110
Frais de courtage
...........................................................................................................................
. 47-52, 54-57
Holding
...........................................................................................................................
....................... 9, 39, 78-80, 83
Impôt
...........................................................................................................................
................. 10, 38, 45, 105-113
Introduction
...........................................................................................................................
................... 9, 50, 83, 84
L
Liquidités
...........................................................................................................................
........................................................... 48
Marge nette
...........................................................................................................................
........................... 18, 25, 26
Moins-values
...........................................................................................................................
............................................ 109
Index
117
Nominal ................... 19, 31, 41, 61, 62, 68, 86, 87, 88, 89, 90, 94, 96, 97,
101
Obligation ........... 9, 19, 20, 21, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96,
97, 99
Parité
...........................................................................................................................
................... 21, 71, 94-101, 103
Pay out
...........................................................................................................................
................................................................... 39
PER
...........................................................................................................................
............................................. 25, 28-36, 73
PER relatif
...........................................................................................................................
.......................................................... 35
Prime ................ 9, 42, 62, 69, 70, 71, 74-76, 78, 81, 86-88, 93-96, 100, 101,
102
Prime de conversion
...........................................................................................................................
............ 94, 95
Prime d’émission
............................................................................................................... 62, 86,
87, 93, 94
Prime de remboursement
..................................................................................................................... 87,
88
Prix de remboursement
................................................................................................................. 87-
89, 98
Prix d’exercice
...........................................................................................................................
.................. 21, 99-102
Rapport ...... 9, 15, 25, 28, 29, 31, 33, 34, 35, 36, 39, 50-52, 61, 68-70, 72,
75, 78, 84, 89, 90, 95, 103
Rendement brut
...........................................................................................................................
......................... 45, 96
118
Rendement net
...........................................................................................................................
........................................ 45
Rentabilité ....................................................................................... 10, 25,
40, 47, 49, 51-55, 57, 89
Report
...........................................................................................................................
......................................................... 55, 57
Retrait obligatoire
...........................................................................................................................
................... 75, 76
Société de portefeuille
........................................................................................................ 75, 77, 79,
81
Taux actuariel
...........................................................................................................................
.............................................. 89
Taux d’intérêt
............................................................................................................... 19, 51,
85, 87, 89-92
Trésorerie
................................................................................................................. 48,
59, 74, 75, 78-80, 82
Valeur de conversion
.........................................................................................................................
94, 95, 98
Valeur nominale ............................................ 13, 18, 31, 32, 41, 61, 62, 68,
85-89, 96
LES PÉDAGOGIQUES
Guide pratique des obligations, 2e éd., 2007, E. Pichet Guide pratique des
options et du MonEP, 6e éd., 2005, E. Pichet Guide pratique des Warrants,
2000, J.A. Lepas, R. Prunier G uide pratique des matières premières et de
l’énergie, 2005, C-A. Houillon Guide pratique du MATIF, 2e éd., E. Pichet
LES DICTIONNAIRES
lespédagogiques
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LA BOURSE
- le rapport cours/bénéfice estimé d’une valeur ;
EN 110
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EXERCICES
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dispositions fiscales, donne les clés pour investir en toute connaissance de
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ll ee ss
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lespédagogiques
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EN 11
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33
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Document Outline
La Bourse en 110 exercices - 3e édition
Préface de la première édition
Avant-propos
Sommaire
Chapitre 1 - La capitalisation boursière
Chapitre 2 - Le PER ou rapport cours/bénéfice
Chapitre 3 - Dividende et rendement
Chapitre 4 - La rentabilité d'un portefeuille
Chapitre 5 - Les augmentations de capital
Chapitre 6 - Les offres publiques : OPA, OPE et OPR
Chapitre 7 - Holdings et sociétés de portefeuille
Chapitre 8 - Les obligations
Chapitre 9 - Les obligations convertibles
Chapitre 10 - Les bons de souscription d'actions
Chapitre 11 - Fiscalité des valeurs mobilières
Index