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Quel broker

choisir
et comment passer
vos premiers
ordres de Bourse

PUBLICATIONS

1/ AGORA
FRANCE
Quel broker choisir
et comment passer
vos premiers ordres
de Bourse ?

Cher lecteur,

Quand vous souhaitez intervenir sur les marchés financiers, il est souhaitable de connaître votre
profil.

Êtes-vous plutôt investisseur moyen/long terme ? Souhaitez-vous investir sur le marché français ?
Plutôt sur des grosses capitalisations ou sur des petites valeurs ? Voulez-vous plutôt profiter des
marchés étrangers (États-Unis, marchés émergents…) ? Voulez-vous cibler les biotechs ? Ou
bien… êtes-vous plutôt joueur, spéculateur, adepte de l’adrénaline ?

Bref, vous devez savoir où vous voulez aller et ce que vous souhaitez faire pour choisir la bonne
plateforme, celle qui va vous permettre de mettre en pratique votre stratégie, avec le moins de
frais possible...

Donc une fois que vous aurez déterminé votre profil, vous aurez toutes les cartes en main pour
savoir quel type de compte de Bourse ouvrir. Les offres sont nombreuses et, bien souvent,
difficiles à comparer.

Nous avons réalisé ce guide pour vous aider à savoir quel type de compte ouvrir, en fonction de
vos besoins. Nous ne pouvons pas décider à votre place de la plateforme qui correspondra le
mieux à votre profil, et vous seul pourrez choisir celle qui est la mieux adaptée à votre situation
personnelle !

Mais après avoir lu ce dossier, vous y verrez plus clair et saurez comment ouvrir un compte, sur
quelle plateforme et comment suivre nos conseils.

2/
sommaire
Tout d’abord : PEA ou compte-titres ? 4
Le compte-titres procure diversité et flexibilité 4
Pas d’actions américaines, mais une fiscalité
plus avantageuse pour le PEA 4
LE PEA-PME : pour les pépites de la cote ! 5

Comment choisir votre courtier en ligne ? 6


Votre plateforme doit correspondre à votre profil d’investisseur 6
Connaissez-vous vous-même 6

Le nerf de la guerre : tarification, frais de transaction


et services en plus 8
… mais attention aux frais cachés ! 9
Choisir une plateforme : le prix est une chose,
mais quels sont les services proposés ? 9

Comment bien appréhender les turbos 10


Les turbos présentent de nombreux avantages 10

Ordres de Bourse : les trois bases à retenir 11


Avec ces trois ordres simples,
vous en saurez suffisamment dans 99% des cas ! 11

Concrètement, comment passer un ordre de Bourse ? 13


Les plateformes que nous recommandons en fonction de
la publication à laquelle vous êtes abonné 15

3/
Tout d’abord :
PEA ou compte-titres ?
Quand vous ouvrez un compte chez un intermédiaire financier, vous avez la possibilité d’opter
soit pour un compte-titres, soit pour un PEA (et/ou un PEA-PME).

Le compte-titres procure diversité et flexibilité


Le compte-titres permet d’investir un peu partout dans le monde via des actions bien sûr
(américaines, émergentes…), des trackers et autres ETF, mais aussi des produits dérivés type
warrants et turbos ou encore futures.
Le compte-titres va donc vous permettre de vous diversifier et de mettre en place différentes
stratégies d’investissement. Il offre également de la flexibilité en cas de besoin de liquidités. En
effet, vous pouvez transférer vos disponibilités directement d’un compte à l’autre, dans les deux
sens. L’alimenter bien sûr, mais aussi retirer des espèces.
Autres avantages du compte-titres : vous pouvez en détenir plusieurs (dans divers établissements
financiers) et, surtout, il n’y a aucun plafond.
Toute médaille ayant son revers, c’est la fiscalité qui pèche concernant le compte-titres. En effet,
les plus-values mobilières sont ici taxées à 30%. Les moins-values sont quant à elles imputables
sur les gains réalisés la même année et, éventuellement, pendant les dix années suivantes.

Pas d’actions américaines,


mais une fiscalité plus avantageuse pour le PEA
J’en viens maintenant au PEA (Plan d’épargne en actions), qui a un univers plus restreint : dans
un PEA, vous serez limité aux actions européennes, dont le siège social se situe dans l’UE. Il est
donc impossible d’y loger des actions américaines ou d’y acheter le moindre produit dérivé tel
qu’un turbo, un warrant, un CFD ou une option. En revanche, certains ETF sont éligibles au PEA.

L’intérêt principal du PEA réside dans sa fiscalité. Le PEA est en effet exonéré d’impôts sur le
revenu en cas de retrait après huit ans. Passé ce délai, les plus-values ne sont pas imposées sur
le revenu.

Cette notion de durée de détention est clé ; c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à ouvrir un PEA
pour « prendre date », quitte à n’y déposer qu’un euro symbolique au début (et à l’alimenter
ensuite progressivement selon vos rentrées). Personnellement, quand j’avais 18 ans, c’est mon
père qui m’a « forcé » à en ouvrir un et je l’en remercie…

4/
Avant ce délai de huit ans, la fiscalité est progressive. Concrètement, si vous clôturez votre PEA
moins de deux ans après son ouverture, les plus-values sont taxées à hauteur de 22,5% (hors
prélèvements sociaux). Pour une clôture entre deux et cinq ans, elles sont taxées à hauteur de
19%, et après cinq ans, seuls les prélèvements sociaux sont dûs. Si vous voulez avoir tous les
détails relatifs aux subtilités de la fiscalité mobilière, n’hésitez pas à consulter ce dossier.

Vous avez donc tout intérêt à atteindre ce fameux cap des huit ans, d’autant que tout retrait
antérieur entraîne une clôture automatique du plan...

Un bémol de taille toutefois : le plafond est ici limité à 150 000 € par personne physique, soit
300 000 € par foyer fiscal. C’est ici que le PEA-PME entre en jeu.

LE PEA-PME : pour les pépites de la cote !


Lancé le 1er janvier 2014, le PEA-PME permet en effet d’atténuer partiellement le plafond du
montant. Cumulable avec le PEA, il vous offre la possibilité d’investir jusqu’à 75 000 € (soit
150 000 € pour le foyer fiscal) en petites et moyennes entreprises, avec la fiscalité avantageuse
du PEA.

Sont ici concernées les sociétés dont le siège social est dans l’UE et qui emploient moins de
5 000 salariés ou réalisent moins de 1,5 Md€ de chiffre d’affaires.

L’intérêt est donc de « jongler » entre le PEA et le PEA-PME. De loger dans le premier des big caps
comme Total ou Air Liquide, et d’intégrer des mid et small caps au PEA-PME. De manière très
concrète, vous pouvez assez simplement retrouver quel titre est éligible à quoi sur n’importe
quelle plateforme, comme dans les deux encadrés ci-dessous :

5/
Comment choisir
votre courtier en ligne ?
Il est capital de choisir un bon courtier en ligne, mais il est bien difficile de comparer les offres !
Elles ressemblent à celles des opérateurs téléphoniques  : aucun ne propose une base de
comparaison similaire.

Alors après vous avoir expliqué la nécessité de connaître les deux grands types d’enveloppes
dans lesquels vous allez loger vos actions, « compte-titres » ou « PEA » (le mieux étant d’avoir les
deux), voici quelques éléments de réflexion avant l’ouverture concrète de votre compte.

Votre plateforme doit correspondre à votre profil d’investisseur


Un courtier international comme Interactive Brokers (IB) peut sembler onéreux de prime abord
pour les « petits » comptes, surtout si vous voulez vous concentrer sur le marché français. En fait,
c’est juste qu’il n’est pas adapté à vos besoins. IB est par exemple imbattable en ce qui concerne
la couverture des marchés : il couvre un large panel de sous-jacents et pratiquement toutes
les places de marché internationales (pays émergents, options sur les marchés américains…).
Évidemment, cela a un coût, mais pour des comptes un peu conséquents, les tarifs de IB (ou de
son interface francophone ProRealTime*) restent très abordables. Mais il faut comparer ce qui
est comparable !

A contrario, un acteur comme Degiro* va être beaucoup plus compétitif pour des petits
comptes.

Les outils et services mis à disposition par votre plateforme sont aussi à prendre en compte, si
vous voulez pouvoir évoluer.

Enfin, et c’est à mon sens un point essentiel, privilégiez un établissement financier fiable et à
forte réputation. En gros, je ne suis pas friand de tous ces établissements immatriculés à Chypre
et dans d’autres pays moins bien réglementés. Comme sur les marchés : keep it simple ! (rester
simple).

Connaissez-vous vous-même
Voici quelques questions auxquelles répondre afin de déterminer votre profil d’investisseur
avec précision (cela vous aidera dans la comparaison des tarifs).

* Si il est essentiel de bien choisir sa plateforme, il faut cependant noter qu’investir comporte un risque de perte.

6/
• Combien d’argent disponible avez-vous ? Par « argent disponible », on entend
l’argent que vous voulez consacrer à la Bourse et dont vous n’avez pas besoin pendant
ce temps. Idéalement même, vous devez pouvoir vous permettre de perdre cet argent
sans que cela ne change votre niveau de vie.

• Dans combien de temps avez-vous besoin de récupérer ou d’utiliser cet


argent ? Par exemple, vous savez que dans 5 ans votre petit dernier entrera à la faculté :
aurez-vous des liquidités disponibles pour l’aider ou bien devrez-vous utiliser cet argent
placé en Bourse ?

• Combien de temps par jour/par semaine/par mois, avez-vous à consacrer à


la Bourse ? C’est une question très importante car elle va déterminer votre horizon
d’investissement et donc, dans un sens, le niveau de risque de vos placements. Si vous
savez que vous n’avez qu’une heure par mois à consacrer à la Bourse ou si vous n’avez
tout simplement pas envie d’y consacrer trop de temps, alors vous devrez évidemment
vous orienter sur des placements « de long terme ». C’est-à-dire à horizon 2 voire 5 ans !
Si au contraire vous pouvez vérifier votre portefeuille régulièrement et avez du temps
pour gérer vos placements tous les jours, alors vous pourrez vous amuser sur des paris
plus « spéculatifs », faire des trades intraday.
Cela dit, à mon avis, l’idéal se situe entre les deux. Je dirais qu’il faut avoir un portefeuille
principal de « long terme » et le « booster » en y consacrant une partie à des paris plus
spéculatifs.
Au niveau de la tarification des plateformes, vous n’aurez cependant pas les mêmes
tarifs si vous passez un ordre de Bourse par jour… ou un ordre de Bourse par mois.

• Quels investissements vous attirent ? Si vous voulez profiter des opportunités


proposées sur les marchés américains (ou les autres marchés), il est souvent plus
avantageux de pouvoir ouvrir un compte en devises étrangères pour éviter les frais de
change à chaque aller-retour. Sachez que vous aurez plus de choix d’investissement
en biotechs ou en high-tech sur les marchés US. De même, l’or, le pétrole et de
nombreuses matières premières sont cotées sur les marchés américains, en dollar.
Si ce genre d’investissements vous intéresse, orientez-vous vers une plateforme très
international comme ProRealTime*.

Si vous souhaitez ouvrir un compte sur la plateforme ProRealTime, nous vous invitons
à vous rendre sur ce lien.

* Investir comporte un risque de perte.

7/
• Enfin, très important : êtes-vous plutôt d’un naturel « joueur », ou au contraire,
vous détestez prendre des risques ? Préférez-vous « gagner peu mais sûrement » ou
« tenter des coups et gagner beaucoup, mais rarement » ? Si vous souhaitez aussi vous
amuser sur les marchés, optez pour une plateforme qui vous donnera accès à des options,
aux turbos et aux warrants » à des frais réduits !

Certains produits ayant une structure compliquée ne sont accessibles qu’à ceux qui comprennent
les risques potentiels. D’éventuels questionnaires seront à passer. Cependant, grâce à nos guides
vous pourrez les réaliser sans problème.

Voilà : ce sont toutes ces questions qui vont vous aider à trouver l’offre tarifaire qui va le mieux
vous correspondre.

Le nerf de la guerre :
tarification, frais de transaction
et services en plus
Une fois ces questions liées à votre « profil d’investisseur » réglées, vous devez vous poser la
question, concrètement, du montant moyen que vous voulez allouer à vos positions.

Schématiquement, si vos positions sont inférieures à 1 000 €, alors mieux vaut vous orienter vers
une plateforme comme Degiro*. Ce courtier propose des tarifs agressifs sur l’entrée de gamme.

Degiro* est l’une des plateformes les moins chères d’Europe, en étant l’une des plus larges,
et est facile d’utilisation. Il est simple d’y déposer de l’argent et elle propose un service clients
multilingues, ainsi qu’une large gamme de produits d’investissement, avec un accès à 50 marchés
et des ETF gratuits.

À l’inverse, si votre investissement moyen par position est supérieur à 5 000 ou à 10 000 €, vous
devrez vous orienter vers des plateformes plus compétitives pour les « gros » portefeuilles.

Interactive Broker, par exemple, demande un dépôt minimum de 10 000 $ et si vous voulez
ne pas être limité dans le nombre d’ordres que vous passez par semaine, vous devez passer
au niveau supérieur et déposer 25 000 $. C’est certes un depôt initial important, mais avec ce
compte, vous pouvez trader tout ce que vous voulez, sur n’importe quelle place de marché.

* Investir comporte un risque de perte.

8/
Entre les deux, vous disposez d’un grand nombre d’alternatives au rapport prix/service qui ne
sont pas exorbitantes comme ProRealTime* qui a l’avantage de proposer une très bonne gamme
de services.

… mais attention aux frais cachés !


Toutefois, il faut aussi bien vérifier s’il n’y a pas de « frais cachés ». En effet, certains courtiers
sont certes attractifs de prime abord, mais ils se gardent bien de préciser que pour bénéficier de
tarifs avantageux vous devez par exemple passer un certain nombre d’ordres par mois.

Si vous avez un profil actif cela ne pose pas de problème. En revanche, et j’en reviens à la
question du temps que vous pensez consacrer à la Bourse, si vous ne passez qu’un ordre par
mois vous devrez veiller à ce que le tarif proposé convienne à votre rythme.

Choisir une plateforme : le prix est une chose,


mais quels sont les services proposés ?
Le prix est une chose, mais il faut aussi comparer ce qui est comparable. En d’autres termes,
vous devez savoir en amont vers quels produits et surtout vers quels marchés vous allez vous
orienter  : juste des actions du marché français  ? Des valeurs internationales, cotées sur les
marchés américains, ou à Londres… ou même à Tokyo  ? Allez-vous trader les options, les
futures ?

Vous devez en plus faire attention aux « services » que les plateformes vous proposent. Plus
spécifiquement, trois éléments sont à prendre en considération :
• si vous investissez via votre PEA, vérifiez les éventuels droits de garde que peut vous
facturer votre intermédiaire financier (qui peuvent être calculés de manière forfaitaire
ou au pourcentage) ;
• renseignez-vous pour savoir si un dépôt minimum est requis pour ouvrir un compte.

Par exemple, Degiro ne demande pas de dépôt, et les frais de commissions sont peu élevés.

9/
Comment bien appréhender
les turbos
Les turbos présentent de nombreux avantages
Si vous voulez de l’effet de levier, vous disposez d’une solution, les turbos (ou, dans la même
famille, les warrants). Ce sont des formes d’options qui s’achètent sur la Bourse parisienne
très simplement, comme une action. Ici, pas d’histoire de marge, de coût journalier de tenue
de position ou de question calendaire : avec les turbos, le levier est intégré au produit. Vous
achetez le produit cash, comme une action, tout simplement.

Il existe deux types de turbos : les calls, pour jouer la hausse d’un actif, et les puts, pour jouer
la baisse d’un actif. Dans les deux cas, vous n’avez qu’à acheter le turbos et l’effet de levier fait
le reste !

Les turbos ont également le mérite d’offrir un risque connu d’avance et modéré (la perte de la
prime dans le pire des cas) et d’offrir une certaine diversification en matière de sous-jacents. En
effet, ils ne se cantonnent pas forcément aux seules actions et permettent d’aller sur les indices,
les taux ou encore les matières premières.

Vous l’aurez compris les turbos sont adaptés à des investisseurs qui savent bien gérer leur
risque, qui ont l’habitude de la volatilité boursière ou qui, aguerris ou suivant des experts,
veulent augmenter leurs gains (en étant conscients que le risque augmente lui aussi).

Enfin, terminons par le côté extrêmement concret de l’investissement en Bourse. Vous avez
choisi votre plateforme, choisi les « services » et les places de marché qui vous convenaient, vous
avez ouvert votre compte-titres et votre PEA… à présent, vous êtes fin prêt à en découdre !

Oui mais concrètement, comment faire pour acheter une action ?

C’est ce que nous allons voir à présent...

10 /
Ordres de Bourse :
les trois bases à retenir
Aux Publications Agora, tous nos experts vous donnent des conseils très concrets : quel type
d’ordre passer, à quel cours, éventuellement combien de titres acheter en fonction d’un
portefeuille théorique, comment sécuriser votre capital, à quel cours revendre vos actions et en
utilisant quel type d’ordre.

Cependant, lorsqu’un investisseur débute, il est parfois impressionné par le passage d’ordre –
ça y est, il achète une action pour de vrai ! Il a donc peur de se tromper et de faire une erreur.

Alors, rassurez-vous et détendez-vous : ce n’est vraiment pas sorcier.

Nous allons vous présenter d’abord les trois principaux types d’ordres qui sont utilisés sur les
marchés (ils représentent peut-être 99% des ordres passés, le 1% restant étant des « variantes »).

Avec ces trois ordres simples,


vous en saurez suffisamment dans 99% des cas !
• L’ordre limite
• L’ordre ASD (ou « à seuil de déclenchement »), plus communément appelé « ordre stop ».
• L’ordre au marché

 es ordres limite/meilleure limite


L
Ils correspondent au prix au-delà duquel vous ne souhaitez plus acheter Total, par exemple. Si
le titre cote 52,64 € et que vous ne souhaitez l’acheter qu’à 52 €, vous allez indiquer « 52,00 €
limite ». Votre ordre ne sera donc exécuté qu’en cas de repli du titre à ce prix (ou en dessous).

L’avantage de ce premier type


d’ordre est que vous maîtrisez
parfaitement votre niveau
d’entrée, qui est fixé par avance.
Le revers de la médaille est que
vous n’êtes pas certain que le
cours reflue suffisamment (dans
notre cas que Total retombe de
52,64 à 52 €) pour venir exécuter
votre ordre.

11 /
 es ordres à seuil/plage de déclenchement.
L
Ce sont aussi des ordres dits «  stop  ». Instinctivement, on parle souvent de «  vente
stop  », afin de sécuriser une position haussière d’un repli du titre. Imaginez  : vous avez
acheté Total à 52,64 € et vous ne souhaitez pas conserver le titre s’il tombe sous les 52 €.
Vous allez programmer un ordre
stop à 52,00 €  : votre position
sera vendue si Total passe sous
ce prix (cf. le graphique ci-
contre).

Il existe cependant une variante :


l’ordre d’achat stop, ou ASD.
L’idée est alors d’acheter si et
seulement si le titre dépasse
un certain prix (car c’est la
condition, par exemple, pour
que les voyants techniques
passent au vert).

Par exemple, vous voulez


acheter TOTAL à condition
qu’il dépasse les 53 €. Dans
le cas de cette stratégie, vous
programmez un ordre d’achat à
seuil de déclenchement (achat
stop ou ASD) à 53,00 €. Ce cas
de figure est illustré ci-contre,
avec un achat stop sur Total à
partir de ou au-delà de 53 €.

L’avantage des ordres ASD est que vous rentrez en position dans le sens du marché, quand celui-
ci pousse à la hausse ou franchit une résistance que vous avez ciblée au préalable. L’inconvénient
est que vous rentrez à un cours plus élevé que le cours spot, ce qui réduit un peu la performance !

 ’ordre « au marché »


L
C’est le plus simple. Ici, l’idée est d’acheter au cours spot/instantané au moment où vous passez
votre ordre, par exemple à 52,64 € sur Total. La contrepartie est que ne maîtrisez pas exactement
votre niveau d’exécution. Cela peut ici être aussi bien 52,62 € que 52,67 € dans les quelques
secondes qui suivent la transmission de votre ordre sur le marché.

12 /
 ans le cas d’une big cap comme Total, et dans un marché calme, cela n’a rien de
D
dramatique car sur les blue chips, les variations sont infimes en quelques secondes.
Attention toutefois quand vous investissez sur des small caps et autres penny stocks :
leur liquidité étant plus réduites, prenez alors bien le temps de consulter le carnet
d’ordres pour être certain de pas rentrer n’importe comment si les choses s’accélèrent.
Dans le cas de small caps, le mieux est de passer des ordres limites.

» À noter : Degiro ne propose pas de penny stock. Si vous souhaitez accéder à des instruments financiers complexes
comme des turbos, warrants ou CFD, vous devrez répondre à un questionnaire afin que Degiro s’assure que vous
comprenez bien le fonctionnement de ces produits.

Concrètement, comment passer


un ordre de Bourse ?
Nous allons vous montrer comment passer un ordre de Bourse. Vous pourrez également
consulter cette première vidéo que j’ai réalisée sur le passage d’ordre, très simple.

Et si vous voulez aller plus loin dans les subtilités du carnet d’ordres et des stratégies à mettre
en place, vous pourrez voir cette deuxième vidéo, réalisée par notre autre expert en trading,
Gilles Leclerc.

Mais pour l’instant, prenons le cas simple d’un achat sur Total (FR0000120271-TTE).

Avant toute chose, vous recherchez la valeur, en l’occurrence Total, en renseignant soit le code
ISIN (FR0000120271), soit le code Mnémonique (ici TTE) dans la fenêtre « recherche » de votre
courtier. Parfois, le simple nom de l’action suffit.

Cela étant fait, vous arrivez sur une page de ce type. Cliquez alors sur le bouton « achat » (visible
en rectangle noir dans la capture d’écran). Une nouvelle page s’ouvre : celle du passage d’ordres.

13 /
Ce n’est pas le plus important, mais sachez que l’une des caractéristiques des ordres réside dans
leur durée de validité. Comme vous pouvez le constater dans le menu déroulant (cf. encadré
noir ci-dessus), vous disposez de trois options :

• l a validité « jour ». C’est-à-dire que votre ordre est valide uniquement lors de la séance.
En d’autres termes, une fois la clôture, votre ordre deviendra caduque ;

• « à révocation » signifie que l’ordre est valide jusqu’à la fin du mois civil pour les
opérations au comptant ou jusqu’au jour de liquidation pour les ordres au SRD (service
à règlement différé) ;

• l a ligne « autre » signifie que vous pouvez paramétrer vous-même une date souhaitée.

J’en viens maintenant aux différents types d’ordres, visibles dans la partie en rectangle noir
ci-dessous.

14 /
Comme nous vous le disions plus haut, il y a trois type d’ordres principaux chez la majorité des
plateformes :
• limite/meilleure limite ;
• seuil de déclenchement/plage de déclenchement ;
• au marché.

Aux Publications Agora, nos experts vous indiquent toujours quel type d’ordre passer. Vous
n’avez donc qu’à choisir le type d’ordre adéquat sur votre plateforme, à renseigner quelques
« paramètres » (comme les quantités traitées, en fonction évidemment de vos disponibilités) à
confirmer votre achat... et vous êtes actionnaire !

Les plateformes que nous recommandons


en fonction de la publication
à laquelle vous êtes abonné
Vous trouverez ci-dessous un tableau indicatif des plateformes que nous recommandons
en fonction de la publication à laquelle vous êtes abonné. Cela afin que vous puissiez vous
positionner sur toutes nos recommandations.

Degiro ou ProRealTime pour un compte-titres


La lettre PEA  Bigs & Midcaps
Bourse Direct pour un PEA
NewTech Insider ProRealtime
La Lettre des Affranchis ProRealTime
Les Investissements d'Altucher ProRealTime
NewTech Insider Europe ProRealTime/Degiro/Bourse Direct pour un PEA
Jackpot Trader Degiro
Degiro ou ProRealTime pour un compte-titres
La Bourse au quotidien-PRO
Bourse Direct pour un PEA
MicroCaps Fortune ProRealTime/Degiro
Top 1% Altucher ProRealTime
SMS Cash Alert Degiro
Cryptos Trading Binance/Coinbase Pro/Kraken/Bittrex
Agora Trading Lab ProRealTime
Altucher Revenus Secrets ProRealTime
Penny Stock Winners ProRealTime/Degiro/Bourse Direct pour un PEA
Alerte AlphraBrain ProRealTime
Elite Rendements ProRealTime

15 /
Alerte Innovations ProRealTime
Zéro Carbone Millionnaire ProRealTime/Degiro/Bourse Direct pour un PEA
The Oxford Communiqué ProRealTime
Elephant Investing Club ProRealTime
Alerte Insider ProRealTime

Si vous souhaitez prendre des renseignements ou procéder à l’ouverture d’un compte chez un
ou plusieurs de ces courtiers, vous trouverez ci-dessous leur site internet :
Pour ouvrir un compte chez *, nous vous invitons à  CLIQUER ICI
Pour ouvrir un compte chez *, nous vous invitons à  CLIQUER ICI

Voilà. Il n’y a globalement rien de plus à savoir pour prendre position sur les marchés. Je ne vais
pas dire que c’est « bête comme chou », mais presque !

Bons investissements,

Mathieu Lebrun,
Rédacteur en chef du pôle analyse technique

* À noter : les plateformes sont des intermédiaires entre les clients et les différents services, ils ne sont pas responsables
des possibles pertes. Investir comporte un risque de pertes.

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Les investissements recommandés dans nos publications peuvent être sujets à variations et porter sur des investissements spéculatifs. La valeur de chaque investissement et les performances qui
en découlent peuvent descendre comme monter, et, de façon générale, vous ne devriez jamais investir plus que ce que vous ne pouvez pas vous permettre de perdre.
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