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ANALYSE BOURSIERE
La BRVM en hausse de plus de 8%
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a terminé le mois de juillet en hausse de 8,18%,
à 301,2 points. Reflétant les bonnes performances du marché, l’indice BRVM 10 s’établit
à 310,51 points, soit un bon mensuel de 11,26%. Le marché a été principalement tiré par les hausses
mensuelles observées sur les valeurs ONATEL BF (+34,50%), TOTAL CI (+25,64%), AIR LIQUIDE CI
(18,78%), SONATEL SN (16,67%) et VIVO ENERGY CI (13,98%). La capitalisation boursière de
l’ensemble des titres cotés progresse ainsi de 8,18%, à 7 432 milliards de Fcfa et celle des valeurs
composant l’indice BRVM 10 évolue de 7,50%, à 5 321 milliards de Fcfa. Pour sa part,
la capitalisation boursière du marché obligataire avance de 0,06%, à 1 629 Fcfa.

Le marché des actions affiche, sur l’ensemble du mois de juillet, 22 250 940 titres échangés pour une
valeur totale de 30,76 milliards de Fcfa, soit une importante hausse de 67,75% par rapport à juin
2015 (18,34 milliards de Fcfa). Le secteur « Services Publics » affiche la plus forte contribution en
valeur à hauteur de 47,43% au montant total des échanges du marché actions.

Le secteur « Services Publics » affiche 771 080 titres négociés pour une valeur totale
de 14,59 milliards de Fcfa, soit 47,43% de la valeur des échanges mensuels du marché. ONATEL BF et
SONATEL SN se démarquent du lot et affichent des progressions mensuelles de 34,50%,
à 12 690 Fcfa (plus forte hausse mensuelle du marché) et de 16,67%, à 28 000 Fcfa, respectivement.
Ces performances des « télécoms » s’expliquent par les résultats semestriels satisfaisants publiés par ces
structures. En effet, le Groupe Sonatel a publié des résultats semestriels faisant état d’un résultat net de
112 milliards de Fcfa, en hausse de 15% par rapport à juin 2014. Le chiffre d’affaires du Groupe de
télécommunication sénégalais a atteint 430 milliards de Fcfa, en hausse de 7,8% par rapport à juin 2014.
De son côté, ONATEL BF a présenté des résultats semestriels faisant ressortir un résultat net de
11,113 milliards de Fcfa, en hausse de 51% par rapport à juin 2014 (7,353 milliards de Fcfa). Son chiffre
d’affaires, en amélioration continue, progresse de 9% (+5,8 milliards de Fcfa), à 72,202 milliards de
Fcfa contre 66,399 milliards de Fcfa en juin 2014.

Le secteur « Finances » enregistre 21 099 976 titres transigés pour une valeur totale de 4,71 milliards
de Fcfa, soit 15,32% de la valeur des transactions mensuelles du marché. Toutes les filiales du Groupe
BOA sont dans le vert avec une meilleure performance réalisée par BOA BN qui gagne 3,74%,
à 119 300 Fcfa, suivie de BOA SN en hausse de 2,83%, à 76 500 Fcfa.
La fermeture du registre pour l’’allocation des actions gratuites de ETIT (Groupe Ecobank) a été arrêtée
le 23 juillet, la quotité étant d’une (01) action nouvelle pour 15 actions anciennes. Pour rappel,
le Groupe Ecobank a réalisé, sur l’exercice 2014, un résultat net de 258 milliards de Fcfa, en forte
progression annuelle de 130%.

Le secteur « Distribution » totalise 74 490 titres transigés pour une valeur globale de 4,41 milliards
de Fcfa, soit 14,33% de la valeur des transactions mensuelles du marché. Le secteur a continué de
bénéficier de l’effet d’annonce du fractionnement des actions de TOTAL CI selon le rapport 20 actions
nouvelles pour 1 action ancienne. TOTAL CI a ainsi ouvert, à la séance du 27 juillet, avec un cours
théorique de 21 000 Fcfa, et enregistre la plus forte progression mensuelle du secteur, soit 25,64%
pour clôturer le mois à 24 500 Fcfa. Pour leur part, VIVO Energy CI, CFAO CI et SERVAIR ABIDJAN CI
progressent, respectivement, de 13,98%, à 68 500 Fcfa, 7,43%, à 69 300Fcfa et de 6,67%,
à 80 000 Fcfa tandis que BERNABE CI et TRACTAFRIC CI glissent, respectivement, de 1,80%,
à 98 200 Fcfa et de 7,35%, à 215 000 Fcfa.

Le secteur « Industrie » présente 113 728 titres échangés pour une valeur totale de 3,84 milliards de
Fcfa, soit 12,51% de la valeur des transactions mensuelles du marché. AIR LIQUIDE CI engrange
18,78% de plus-value mensuelle à 22 575 Fcfa. Dans le même sillage, NESTLE CI et FILTISAC CI
progressent de 1,79%, à 57 000 Fcfa et de 1,69%, à 30 000 Fcfa, respectivement.

Suite Analyse boursière en Page 3

 La lettre mensuelle
de
THEME DU MOIS
EVALUER L'ENTREPRISE DANS LAQUELLE NOUS AVONS INVESTI (PLACEMENT EN ACTIONS)
Compte de résultat, bilan, investissements... Une analyse plus ou
moins poussée des données comptables et des décisions d'une
entreprise permet d'établir un diagnostic sur sa santé économique
et financière. Sur cette base, elle fournit le moyen de savoir
si notre investissement a été un bon choix de placement et va
rester un bon outil de valorisation de nos économies. Ceci
s'applique pour toute entreprise, quelle que soit sa taille et qu'une
partie de son capital soit présente ou non sur les marchés
financiers. Quelques pistes pour réaliser notre évaluation.
I- LES OUTILS POUR PREPARER L'EVALUATION D'UNE ENTREPRISE
Les réfractaires à la lecture et aux chiffres doivent se faire violence
pour se lancer dans l'évaluation d'une entreprise. Si au départ ce
travail paraît titanesque, une fois lancé et après avoir adopté
quelques réflexes, l'évaluation s'avère finalement accessible. Mais
il faut du temps et de la rigueur. Du temps pour lire. Et pour
l’information, nous disposons de plusieurs sources. Les rapports
annuels, qu'ils soient financiers ou sociaux, la lettre aux
actionnaires, les communiqués de presse, les articles dans la
presse, la veille concurrentielle, le suivi macroéconomique...
Si nous avons un fort intérêt pour l'actualité, nous avons un
avantage. C'est un outil clé pour commencer à évaluer une
entreprise. Il faut le coupler avec une forte capacité de synthèse
pour ne retenir que l'essentiel : les éléments clés pour conforter
ou infirmer notre choix. Ce qui implique d'éviter de suivre les
emballements de marché et médiatiques. Ce qui revient à se
méfier des rumeurs, de ne tenir compte que de ce qui est avéré
ou vérifiable et de croiser les informations quand elles ne
proviennent pas d'une communication officielle de la direction
de l'entreprise.
Pour garder la tête froide, il faut s'en tenir au rapport financier :
le bilan et le compte de résultat. Là, nous avons tous les éléments
comptables détaillés, commentés et mis en perspective. Ainsi,
lorsqu'un événement survient, posons-nous une seule et unique
question : est-ce que cela impacte positivement ou négativement
l'activité ou la santé financière de l'entreprise ? Pour répondre,
il faut disposer d'un tableau de bord qui permette de faire ressortir
les ratios financiers qui mettent clairement en avant l'état de
l'entreprise et de les tenir à jour.
II- CONSTRUIRE UN TABLEAU DE BORD POUR EVALUER UNE
ENTREPRISE
L'évaluation de l'entreprise repose sur un bon tableau de bord.
Ce ne sont ni sa longueur ni sa complexité qui vont en faire sa
pertinence. Au contraire, la clarté et la simplicité peuvent éviter de
se retrouver vite dans des impasses. Une feuille de calcul sur
l'ordinateur peut largement suffire. Dessus, nous pouvons
reporter les chiffres clés trouvés dans le bilan et le compte de
résultat : évaluation des actifs de l'entreprise, les dettes, l'état de
la trésorerie et les flux au cours de l'année, le niveau des
commandes, le chiffre d'affaires, le résultat d'exploitation et le
résultat net avant et après impôts. Et d'année en année, de mois
en mois, nous suivons les évolutions de ces différents postes.
Grâce à ces données, nous allons pouvoir aussi établir toute une
série de ratios. Certains vont porter sur l'activité de l'entreprise,
d'autres sur la rentabilité ou en encore sur la profitabilité.
N° 185 - Août 2 01 5 - P a g e 02
Ainsi, selon le type d'annonce, nous allons pouvoir évaluer si c'est
impactant pour l'entreprise ou non. On peut aussi s'intéresser au
niveau des stocks, aux délais de livraison, etc.
III- SURVEILLER L'EVOLUTION DES FINANCES
Pour la partie purement financière, c'est-à-dire la rentabilité et la
solvabilité, on peut observer le lien entre l'activité et les bénéfices.
Dans ce cas, on va rapporter le chiffre d'affaires au résultat
d'exploitation ou au résultat net. Si l'on cherche à mesure
l'efficacité d'un investissement, il faut diviser le montant de
l'investissement par le résultat d'exploitation pour l'activité en
question. Pour la solvabilité, on peut établir le quotient issu du
rapport entre le montant des dettes et le montant des fonds
propres ou le résultat net. De même, on peut déterminer le lien
entre les dettes de court terme et les dettes de long terme en
divisant les unes par les autres.
La dernière partie du tableau de bord doit porter sur l'évaluation
des marchés financiers. Autrement dit, il s'agit de mesurer l'écart
de perception des investissements et la réalité de la valeur de
l'entreprise. Le grand classique est de calculer le rapport entre le
cours de l'action et le bénéfice net par action (Price Earning
Ration – PER) ou le montant de la capitalisation et le bénéfice
net. Il y a aussi le ratio entre la capitalisation et les actifs nets
réactualisés. On peut entrer dans plus de finesse en divisant la
capitalisation par le montant de la trésorerie disponible ou encore
les dettes par le montant de capitalisation.
IV- INTERPRETER L'EVALUATION D'UNE ENTREPRISE
Un tableau de bord ne suffit pas pour évaluer une entreprise.
Il faut arriver à tirer les bonnes interprétations et en déduire les
bons enseignements. Par exemple, l'entreprise a un carnet de
commandes qui représente quatre années d'activités. L'annonce
de la perte d'un petit contrat est sans conséquence. En revanche,
si l'entreprise décide d'allonger ses délais de livraison, cela
implique un retard des paiements et un manque à gagner,
du moins un décalage des recettes. L'entreprise va devoir faire
des avances de trésorerie et donc éventuellement emprunter.
V- SURVEILLER LES TYPES DE DETTES
Considérons deux hypothèses : les dettes restent stables en
volume mais la répartition change. En revanche, les dettes de
court terme augmentent fortement et celles à long terme baissent.
Cela indique que l'entreprise finance sa trésorerie par le crédit.
Le risque est que si les rentrées d'argent ont du retard, l'entreprise
pourra difficilement faire face à ses engagements et va se
retrouver en situation difficile (trésorerie tendue), voire même en
cessation de paiement. Prenons l'évolution inverse. Les dettes à
long terme augmentent au détriment de la dette à court terme.
C'est une bonne nouvelle. Le risque de cessation de paiement
devient plus faible et les échéances mieux réparties dans le
temps.
Il existe aussi plusieurs niveaux d'interprétation. Imaginons que le
ratio chiffre d'affaires/résultat net s'améliore. Cela laisse à penser
que l'activité augmente sa profitabilité. Mais dans le même temps,
le ratio chiffre d'affaires/résultat d'exploitation baisse.
La lettre mensuelle
de
Ce qui veut dire ici que c'est le résultat financier, une réduction de
la dette par exemple, qui compense en réalité une activité qui
rapporte moins. Il peut se passer l'inverse. Là, la rentabilité de
l'activité est consommée, en partie, par le règlement de
l'endettement ou d'autres opérations financières. Si l'entreprise
ne fait rien pour revoir l'ampleur de sa dette et son coût, une
réduction de son activité aura un effet amplifié sur la santé
économique de l'entreprise.
VI- CHIFFRE D'AFFAIRES ET RESULTAT NET
Il y a des interprétations génériques. Prenons le cas d'un chiffre
d'affaires qui progresse de 10% et le résultat d'exploitation ou net
de 20%, en considérant le résultat financier neutre. C'est plutôt
bon signe. La croissance accentue la rentabilité de l'entreprise.
Dans une situation inverse, soit les bénéfices progressent mais
moins vite que l'activité. La situation n'est pas alarmante. C'est
plutôt aussi bon signe. Soit la croissance se traduit par des pertes.
Il faut alors être vigilant au sujet des explications données sur les
raisons de la chute de rentabilité et de la hausse de la croissance.
C'est un signe que l'emballement sur l'activité n'est pas
totalement sous contrôle.
VII- LE ROLE DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Les données financières publiées par une entreprise font l'objet
de plusieurs contrôles. D'un côté, il y a les experts-comptables qui
s'assurent que les opérations comptables sont fiables et les
chiffres honnêtes. De l'autre, il y a les commissaires aux comptes.
Eux s'assurent qu'aucune irrégularité n'a été constatée. Et si une
écriture comptable est soumise à interprétation, ils peuvent
signaler dans leurs commentaires l'intérêt ou non d'avoir effectué
telle ou telle écriture. En cas de désaccord, ils peuvent refuser
de certifier les comptes. Ce qui est un risque réel chaque année
au moment de la clôture des comptes de l’entreprise.
Globalement, le choix d'investissement en finance de marché
consiste à évaluer des actifs pour décider de l'allocation optimale
des ressources. La pertinence des méthodes d’évaluation utilisées
dépend largement des caractéristiques de l’entreprise (secteur
d’activité notamment, management, stratégie, évolution…) et du
contexte d’évaluation (conflit entre actionnaires, cession,
changement profond…).
Suite Analyse boursière (Page 1)
A contrario, NEI-CEDA CI, spécialisée dans l’édition, affiche la plus
forte baisse mensuelle du marché avec une chute de 16,6%,
à 5 000 Fcfa, suivie de près par CROWN SIEM CI qui accuse une
baisse de 15,58%, à 27 005 Fcfa. UNILEVER CI continue de
dégringoler et perd 9,89%, à 25 000 Fcfa contre 18,4% le mois
précédent, à 27 745 Fcfa.
Le secteur « Agriculture » enregistre 188 915 titres négociés pour une
valeur totale de 2,81 milliards de Fcfa, soit 9,15% de la valeur des
échanges mensuels du marché action. Toutes les sociétés composant le
secteur ont enregistré des baisses de leurs cours. L’indice sectoriel
recule, en juillet, de 8,70%, à 196,69 points. Cette contre-performance
est à mettre au compte de la dépréciation des titres PALM CI, SICOR CI,
SAPH CI et SOGB CI qui perdent, respectivement, 12,12%,
à 14 500 Fcfa, 7,82%, à 8 015 Fcfa, 7,69%, à 12 000 Fcfa et 2,90%,
LU POUR VOUS
La crise des marchés financiers en Chine
aura des conséquences sur les économies
africaines
La bourse de Shanghaï, une
des places financières les plus
importantes en Asie et dans le
monde, a chuté de près de
8,4% lundi 27 juillet 2015.
Pour les observateurs de ce
marché, c'est le plongeon
le plus important qu'elle ait
connu sur les 8 dernières
années.
L'une des conséquences de cette situation aura été un nouveau recul du
prix du baril de pétrole sur les marchés asiatiques. Les analystes et
traders ont en effet anticipé sur des mesures de sauvegarde en Chine qui
devraient rendre l'offre actuelle de cette matière première, surabondante.
« Lorsque les marchés chinois plongent de la sorte, cela provoque des
inquiétudes chez les investisseurs, et la chute des prix du pétrole
participent de cette peur. Nous devons vraiment suivre les évolutions de
cette situation », a fait savoir un analyste des marchés asiatiques cités
par l'AFP.
Le déclin des marchés financiers chinois n'est pas véritablement abordé
par plusieurs médias en Afrique subsaharienne, alors même que la
Chine est devenue depuis peu le premier partenaire économique de la
région. Globalement, un nouveau retour du prix du baril de pétrole en
dessous des 45 dollars risque de porter un coup aux économies
africaines qui dépendent fortement du pétrole, comme le Nigéria,
l'Angola, l’Algérie, la Guinée Équatoriale, le Congo, le Tchad et, dans une
moindre mesure, le Cameroun ou encore le Ghana.
Les inquiétudes sont d'autant plus fortes que les raisons de la
survenance de cette crise financière n'ont pas encore été identifiées. Les
autorités chinoises, dès le début, ont utilisé la bonne vieille méthode de
l'appui financier en prêtant de l'argent aux gens pour acheter des actifs
boursiers et faire remonter les cours. Mais cela ne semble pas
fonctionner. L'Afrique n'est pas seule à trembler car la Chine importe du
monde entier l'équivalent de 1,3 trillions de biens et services par an.
Source : Agence Ecofin
à 28 160 Fcfa. La chute des cours mondiaux du caoutchouc ainsi que
de l’huile de palme influe négativement sur les résultats de SAPH CI
et de SOGB CI, toutes deux spécialisées dans la plantation et
l’exploitation de l’hévéa (matière première pour la fabrication du
caoutchouc).
Le secteur « Transport », peu dynamique en juillet, totalise seulement
2 613 titres échangés pour une valeur globale de 381,15 millions de
Fcfa, soit 1,24% de la valeur des transactions mensuelles du marché.
Pourtant, MOVIS CI et BAL CI progressent de 9,77%, à 4 500 Fcfa et
de 0,64%, à 185 005 Fcfa, respectivement.
Le compartiment obligataire a enregistré des transactions portant sur
21 lignes pour un volume global de 75 875 obligations échangées,
soit une valeur totale de 760,63 millions de Fcfa.
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La lettre mensuelle
de

ANNONCES
● Remboursement de capital et paiement d’intérêts

Date Ligne obligataire Intérêts net à payer Remboursement de capital Annuité totale

28 août 2015 SHELTER AFRIQUE 6,60% 2014-2021 327 287 671 0 327 287 671

15 septembre 2015 TPCI 6,50% 2011-2016 6 943 545 700 53 411 890 000 60 355 435 700

19 septembre 2015 TPCI 6,50% 2012-2017 6 089 384 600 31 227 610 000 37 316 994 600

28 septembre 2015 BIDC-EBID 6,50% 2014-2021 1 300 000 000 3 333 333 333 4 633 333 333

● Paiements de dividendes au titre de l'exercice 2014 (versés ou annoncés)

Société Montant dividende net par action (Fcfa) Date de paiement
PALM CI 647 07 juillet 2015
TOTAL SN 880 07 juillet 2015
SITAB CI 6 758 08 juillet 2015
BERNABE CI 5 400 13 juillet 2015
SGB CI 5 403 13 juillet 2015
FILTISAC CI 1 025 15 juillet 2015
SERVAIR ABIDJAN CI 900 16 juillet 2015
TOTAL CI 9 250 23 juillet 2015
SOLIBRA CI 2 734 23 juillet 2015
SOGB CI 1 710 27 juillet 2015

impression La Rochette
VIVO ENERGY CI 1 178,57 27 juillet 2015
BICI CI 3 305,02 29 juillet 2015
AIR LIQUIDE CI 630 18 août 2015
CROWN SIEM CI 1 215 28 août 2015
SICABLE CI 1 000 31 août 2015

● Groupe Ecobank : Un résultat net semestriel de 144

milliards de Fcfa, en hausse de 26%.
Le Groupe Ecobank continue d’enregistrer une croissance de ses
revenus avec un PNB qui progresse de 23%, à 633 milliards de Fcfa
sur le premier semestre 2015. Celle-ci est essentiellement tirée par la
marge bancaire et des revenus du trading. Le coût du risque évolue
de 4%, à 53 milliards de Fcfa, permettant une amélioration
considérable du résultat d’exploitation qui s’établit à 184 milliards de
Fcfa, soit +22% comparé sur un glissement annuel. Le résultat avant
impôt s’est chiffré à 184 milliards de Fcfa. Le coefficient d’exploitation
s’est amélioré sur le premier semestre 2015 à 62,5% contre 68,1%
en juin 2014.
● Approbation PROPARCO en qualité de garant.
La Société de Promotion et de Participation pour la Coopération
Economique (PROPARCO) est approuvée en qualité de garant dans le
cadre des opérations financières sur le marché financier régional de
l'UMOA par décision du Conseil Régional de l'Epargne Publique et
des Marchés Financiers (CREPMF) N° PCR/DA/2015/03, en date
du 13 juillet 2015.
● Notations financières
✓ Notation Financière de SHELTER AFRIQUE par Bloomfield
Investment Corporation
- Sur le long terme : note A, perspective stable. Qualité de crédit
élevée. Les facteurs de protection sont bons. Cependant, les
facteurs de risques sont plus variables et plus importants en
période de pression économique.
- Sur le court terme : note A1, perspective stable. Certitude de
remboursement en temps opportun élevée.
Les facteurs de liquidité sont forts et soutenus par de bons
facteurs de protection des éléments essentiels. Les facteurs de
risque sont très faibles.
✓ Notation financière de CFAO Motors CI par WARA
West Africa Rating Agency (WARA) a annoncé, le 22 juillet dernier,
la publication de la troisième notation de CFAO Motors
Côte d’Ivoire (CI). Sur l’échelle régionale de WARA, la notation de long
terme de CFAO Motors CI reste « BBB+ », en grade d’investissement,
et sa notation de court terme est de « w-3 ». Cette note reflète
l’expertise de la société sur son marché domestique ainsi que sa
situation financière saine. La perspective attachée à ces notations
devient positive, prenant en compte le potentiel de croissance du
marché des véhicules neufs dans le pays.
✓ WARA affirme à nouveau la note d’ONATEL à BBB-
West Africa Rating Agency (WARA) a annoncé, le 06 août dernier, la
publication de la quatrième notation d’ONATEL. Sur l’échelle régionale
de WARA, la notation de long terme d’ONATEL demeure «BBB-»,
en grade d’investissement, et sa notation de court terme reste de
« w-4 ». Cette note reflète essentiellement l’expertise de la société sur
son marché domestique, sa position de leader historique au Burkina
Faso, ainsi que sa situation financière très saine. La perspective
attachée à ces notations est toujours stable.
Simultanément, sur son échelle internationale, WARA affirme la
notation d’ONATEL à iB/Stable/iw-6.

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