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L'efficience désigne le rapport entre les résultats obtenus et les ressources mises en oeuvre pour
atteindre ces résultats. ... En gestion, le seuil de rentabilité est l'outil d'évaluation privilégié pour
envisager l'efficience d'une organisation.
- La gestion.
- Les finances.
- Le marketing.
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- La fabrication.
- Le développement.
- Le juridique…
Le reporting est le fruit d’un contexte dans lequel il faut absolument être réactif. Il n’est plus
possible de planifier et attendre des résultats annuels. Ce délai peut être suffisant pour couler.
L’entreprise doit être dynamique pour répondre, au jour le jour, aux fluctuations du marché.
Le reporting permet, en permanence, de mesurer et agir. Le reporting est, en général, mensuel
ou bimensuel. Chaque équipe doit, en fait, tenir toutes les autres au courant de ses projets, de
ses actes et de ses résultats. Cela se passe au cours des réunions où la brièveté et l’efficacité
sont de mise. Plutôt qu’être récitées, les informations sont récapitulées dans des tableaux de
bord, illustrées par des schémas où des photos. Une fiche est distribuée (le plus souvent par
voie électronique) qui tient sur une page. Ce n’est pas parce que ces informations sont brèves
qu’elles doivent être superficielles, au contraire.
Les informations diffusées doivent être sélectionnées pour leur qualité informative :
L’outil informatique idéal est celui qui, après avoir été paramétré, exploite de lui-même les
données pour les présenter sous forme de document bref et compréhensible. Il existe :
Ce sont des logiciels open source (libres de droits) qui n’exigent pas de connaître le langage
Java. OpenReports sur Oreports.com est adapté au partage sur un intranet. Mais, on peut,
tout simplement, créer son outil de reporting avec Excel. Le site MicosoftOffice propose des
m Pour finir, comment utiliser ce tableau de bord « kit de démarrage », pour qui et à quelle
fréquence ?
Le suivi de vos performances par des données chiffrées est essentiel pour valider vos
hypothèses, comprendre vos réussites, analyser vos échecs et prendre les décisions et les
actions pertinentes.
• Pour vous avant tout, cela doit vous permettre de prendre du recul sur votre activité
quotidienne, analyser les performances historiques, prendre des décisions et anticiper.
• Pour votre équipe également, pour être transparent sur la performance de l’entreprise.
• Pour vos investisseurs et vos financeurs enfin, pour gagner leur confiance, valoriser
vos succès et anticiper vos difficultés.
Nous vous encourageons à suivre ces indicateurs dès le début de votre activité, sur un
rythme mensuel. Créez une action mensuelle dans votre gestionnaire de tâches ou
utilisez ce script pour vous envoyer un rappel tous les mois.
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intéressez-vous au taux d’occupation de la ligne, au taux de rebut, au taux de rotation
des stocks ainsi qu’à la marge brute.
Les indicateurs de performance sont la synthèse des données clés de l’entreprise. Avec ces
indicateurs, le dirigeant connaîtra rapidement si son entreprise se porte bien ou non. Puis il
pourra agir efficacement pour corriger les erreurs qui se sont révélées ou poursuivre et
accroître son développement. Ce sont donc des informations concrètes et opérationnelles. Le
panier moyen, une note moyenne donnée par les clients sur internet, un nombre de pages
vues, etc. sont des exemples d’indicateurs qui seront plus utiles et efficaces à un service
marketing qu’un bilan comptable.
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Les indicateurs de performance : une vision synthétique de
l’entreprise
Etablir une liste d’indicateurs de performance permet de donner au chef d’entreprise un
aperçu global de l’état de santé de son entreprise. C’est un véritable tableau de bord qui
parcourt tous les champs d’application de l’entreprise. On catégorise généralement ces
indicateurs de performance selon 4 axes :
1. L’axe financier
2. L’axe client
3. L’axe interne
Tous les process internes à l’entreprise peuvent être suivis par des indicateurs de performance
dans un objectif d’amélioration de la rentabilité et de l’efficacité du service ou de
l’organisation. Temps passé aux procédures administratives, taux d’absence et taux de
démission des employés, taux de formation, nombre de contacts émis par collaborateur font
partie des indicateurs de performance les plus utilisés.
4. L’axe marché
Les indicateurs de performance vont produire des informations sur la plus-value apportée par
le produit ou service, l’innovation de l’entreprise, la notoriété de la marque ; On mettra en
avant des taux de transformation d’un devis en facture, un indicateur de notoriété sur les
réseaux sociaux (nombre de « like », de « retweets », etc.), le chiffre d'affaires dégagé par les
nouveaux produits ou services, le taux d’investissement, etc.
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indicateurs, quelles règles de calcul, comment collecter les informations.
Une fois ces éléments choisis, il faudra utiliser une mise en forme qui permettra, d’une part,
une analyse efficace et une prise de décision rapide, et d’autre part, une actualisation facile de
ces données, pour pérenniser cet outil. Il conviendra également de fixer une fréquence
pertinente de production de ces indicateurs de performance qui permettent de suivre les
effets des décisions prises et des actions menées.
Nous disposons d'un réseau de consultants compétents et engagés dans une démarche qualité,
qui sont là pour aider les TPE et PME à faire face à l'avenir.
Indicateur clé de la performance d’une entreprise, l’excédent brut d’exploitation (ou EBE) est
souvent rapproché d’un autre indicateur anglo-saxon, l’EBITDA. Fondé sur le résultat d’exploitation,
sans tenir compte du mode de financement, de sa politique d’amortissement ou d’évènements
exceptionnels, l’EBE est le seul indicateur qui permet de rendre compte de la manière la plus juste
possible de la capacité d’une entreprise à générer du bénéfice. Intérêt, méthodes de calcul
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Nombre de nouveaux clients
C’est tout simple mais également révélateur : le nombre d’acquisition de nouveaux clients sur
une période donnée.
Cet indicateur de performance permet de juger de l’adéquation du produit et de son prix avec
le marché, de l’efficacité de l’équipe marketing et commerciale et permet de juger de l’avenir
financier de la société.
Par exemple, il est plus adéquat de juger une société nouvellement créée sur le nombre
d’acquisition de nouveaux clients que sur sa rentabilité ou encore sur son taux de résiliation.
Pour les entreprises existantes depuis déjà plusieurs années, cet indicateur de performance
permet de juger de sa capacité à renouveler ses gammes de produits pour séduire de nouvelles
parts de marché.
Exemples d’indicateurs de
performance
Mesurer le nombre de nouveaux prospects sur une période donnée permet de juger de la
capacité de l’équipe commerciale et l’équipe marketing à acquérir de nouvelles pistes.
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Le taux de transformation, un
excellent indicateur de performance
Le taux de transformation est le rapport entre le nombre de prospects convertis en clients sur
le nombre de prospects total.
Un mauvais taux de transformation dénote essentiellement des lacunes dans la force de vente,
la négociation commerciale ou un produit (ou un prix) mal adapté au marché.
Il s’agit du temps moyen entre le moment où le prospect a été abordé pour la première fois et
celui où il devient client.
On peut influer sur le cycle de vente, le but bien sûr étant de le raccourcir. On peut par
exemple :
Néanmoins, le cycle de vente dépend également beaucoup du type de produit / service que
vous vendez. Il est évident que le délai de transformation pour la vente d’une cafetière est
nécessairement plus court que celui de la vente d’une maison, d’une assurance moto, d’une
assurance auto jeune conducteur ou d’un crédit en ligne…
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Taux de fidélité
Le taux de fidélité peut revêtir plusieurs formes comme par exemple un nouvel achat d’un
client existant ou une nouvelle visite d’un même internaute sur un site web.
Le taux de fidélité se calcule comme étant le rapport d’une action (achat ou visite par
exemple) d’un individu déjà client sur le nombre total d’action de tous les clients (nouveaux
et existants), étant donnée une période définie.
Ainsi, si on dit que le taux de fidélité d’une boutique est de 30%, cela signifie que sur les
dernières ventes de la période, 30% ont été faites par des clients existants.
De plus, tout le monde sait qu’il coûte bien plus cher d’acquérir un nouveau client que de
conserver un client existant.
Cet indicateur clé de performance est à rapprocher du taux de renouvellement (ou du taux de
résiliation) dans le cas des abonnements récurrents.
Il n’est jamais agréable de recevoir une demande d’annulation de commande et cela peut être
symptomatique d’une méthode de vente trop agressive ou de commerciaux malhonnêtes.
On peut aussi considérer le ratio nombre de vente annulées sur le nombre total des
commandes sur une période donnée.
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Le taux de résiliation est
un KPI à suivre de près
> A noter que les bons logiciels de gestion commerciale proposent des tableaux de bord
complets.
Le taux de résiliation est un excellent exemple d’indicateur clé de performance pour toute
société basant son business model sur des abonnements, comme par exemple :
• La télésurveillance
• L’hébergement web
• La télécommunication
• Les chaînes câblées et satellites
• Les services de maintenance
• La géolocalisation
• etc.
Le taux de résiliation est le rapport du nombre de contrat annulé sur le nombre total moyen de
contrats en cours sur une période donnée.
Par exemple, si durant un mois, 2 contrats ont été annulés et qu’il y avait 10 contrats en cours,
alors le taux de résiliation de ce mois est de 20%.
C’est un indicateur très intéressant car il permet d’avoir une information sur de nombreux
paramètres :
• la compétitivité de l’entreprise
• la satisfaction client
• la perte de part de marché
• la qualité du service
• l’efficacité du service client
Le but étant bien sûr d’avoir le taux de résiliation le plus bas possible.
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Taux de renouvellement
Son calcul est donc similaire : ratio du nombre de contrats reconduits sur le nombre total
moyen de contrats en cours sur une période donnée.
Néanmoins cet indicateur de performance peut poser problème pour les entreprises proposant
des abonnements avec des fréquences de renouvellement différents en fonction des clients.
Par exemple, avoir à la fois des contrats à renouvellement mensuel et annuel pourra fausser
les calculs et sur-évaluer ou sous-évaluer le taux de renouvellement. C’est pour cela qu’on lui
préférera le taux de résiliation.
C’est un exemple d’indicateur de performance auquel on ne pense pas toujours. Pourtant son
calcul est d’une simplicité déconcertante et il permet de juger de la fidélité des clients acquis.
Néanmoins, cet indicateur clé de performance ne peut à lui seul indiquer une tendance
positive ou négative de l’évolution d’une entreprise.
Par exemple, si l’âge moyen des contrats diminue, cela peut être dû à la perte d’une clientèle
ancienne ou à l’acquisition de nouveaux clients.
Le taux d’utilisation effective d’une machine ou d’un ensemble de machine est le ratio entre
le temps réel de son utilisation sur le temps total disponible.
Prenons le cas d’une flotte automobile d’une société de sécurité. Ces véhicules sont
disponibles en moyenne 600 heures par mois (le reste étant utilisé pour les réparations et les
entretiens divers). Si l’utilisation moyenne de cette flotte est de 500 heures (car par exemple,
certains véhicules restent au parking par manque de conducteur ou par manque
d’interventions), alors le taux d’utilisation effective est de 83,3 %.
Autre exemple : prenons le cas d’une société de services web. Cette société possède 10
ordinateurs dont la disponibilité est de 8h par jour, du lundi au vendredi. Or 5 de ces machines
ne sont utilisées que par des employés en mi-temps, soit 4 heures par jour, du lundi au
vendredi. Alors le taux d’utilisation effective de ces ordinateurs est de 75%.
Cet indicateur clé de performance est intéressant car il permet de détecter une sous-utilisation
du matériel. Les actions à prendre sont multiples :
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• vente d’une partie des machines
• embauche de nouveaux employés
• création de nouvelles activités venant combler les « temps morts »
• mise en place d’une exploitation en « 3×8 »
Taux de disponibilité
Le taux de disponibilité d’une machine est le ratio entre le temps où elle peut être
fonctionnelle sur le temps total où elle doit être utilisée (appelé aussi temps requis).
Prenons l’exemple d’une usine de textile : une de leur machine à tisser doit normalement
fonctionner 24h/24 pendant 28 jours par mois (le reste étant pour son entretien). Or, suite à
des imprévus (coupures d’électricité, incidents, manque de matières premières), la
disponibilité effective de cette machine n’a été que de 12h / jour pendant 28 jours. Alors le
taux de disponibilité de cette machine n’a été que de 50%.
Taux d’indisponibilité
Le taux d’indisponibilité d’un service en général est le temps pendant lequel un client ne peut
utiliser le service sur les 30 derniers jours.
1. le taux de disponibilité
2. le taux de performance
3. le taux de qualité
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Soit Pt la quantité de pièces qui devrait être théoriquement produite par la machine
Soit Pr la quantité de pièces en bon état réellement produite
Alors le taux de rendement synthétique de la machine M sur la période T est défini par la
formule :
TRS = Pr / Pt
Comme son nom l’indique, il s’agit d’un bon indicateur synthétique vous économisant le suivi
de 3 autres indicateurs. Cependant, en cas d’anomalie de ce KPI, il faudra faire une analyse
approfondie avant de savoir d’où vient le problème.
Par exemple, le taux de retard des décollages est un indicateur clé très important dans le
domaine du transport aérien. Je vous renvoie à cet article pour une étude de cas sur cet
indicateur clé dans le cadre d’une compagnie aérienne.
Son calcul est très simple : rapport entre les retards de service sur le nombre total de départ ou
d’arrivée sur une période donnée.
C’est le temps que doit attendre un client dans une file d’attente avant que sa demande ne soit
traitée.
Par exemple, dans le cas d’un supermarché, c’est le temps qu’un client passe dans la queue
d’une caisse.
Autrement il s’agit d’un excellent exemple de KPI permettant à la fois de juger la satisfaction
client et l’efficacité du personnel traitant les demandes. De plus, cet indicateur de
performance peut permettre de prévoir automatiquement le nombre de personnel (caissiers par
exemple) en fonction des jours et des heures.
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• d’équipes en sous effectif
• de matières premières de mauvaise qualité
• de problèmes au niveau des machines de production
L’utilisation d’heures supplémentaires doit être vu comme la carte joker d’un jeu de carte. Il
faut y recourir intelligemment et avec parcimonie.
Une heure supplémentaire coûte plus cher à une entreprise qu’une heure régulière. De plus,
cela a un impact sur le bien-être des employés et leur fatigue général. N’oubliez pas que la
productivité d’un employé n’est pas proportionnelle à ses heures de travail !
Rotation de stock
Par exemple, une rotation de stock sur 1 mois égale à 2 signifie que le stock se renouvelle
deux fois par mois.
C’est le temps entre le moment où un client fait une réclamation ou pose une question et
l’instant où un employé du service client lui répond.
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C’est un très bon indicateur de performance et la plupart des helpdesk modernes permettent
d’obtenir ce chiffre facilement.
Dans le jargon du SAV, un ticket représente une question ou une réclamation client. Donc sur
une période donnée, cet exemple d’indicateurs clé de performance peut indiquer :
On peut diminuer le nombre de nouveaux tickets en résolvant les points précédents, mais
également en mettant en place un helpdesk proactif. Par exemple, un logiciel de service après-
vente qui suggère des réponses d’une base de connaissance avant que le client n’ouvre le
ticket.
Cet exemple d’indicateur de performance rentre dans le cadre d’une gestion de projet par la
méthode AGILE, surtout utilisée dans le développement de logiciel.
Pour bien maîtriser cet exemple d’indicateur de performance, il faut connaître le concept de
« story point » lié aux « sprints » de la méthode AGILE. Si ce n’est pas encore le cas, je vous
invite vivement à lire mes articles traitant de ces sujets.
Le vélocité est la quantité de story points qu’un développeur ou une équipe de développeurs
est capable de traiter durant un sprint.
Attention cependant, le vélocité est intimement lié à l’étape de quantification des tâches à
traiter. Dans l’absolu, le responsable qui va attribuer les story points à chaque tâche peut
volontairement les « gonfler » et ainsi améliorer artificiellement cet indicateur. Il est donc
primordial d’avoir un responsable de confiance et d’établir un tableau de normes strict et
précis.
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Age moyen des tâches
Si cet indicateur prend de l’ampleur, il faudra alors rentrer dans les détails pour déterminer les
goulots d’étranglement.
Cet exemple d’indicateur de performance est simplement représenté par un binôme d’entiers,
comme par exemple 27/34.
On en comprend facilement l’idée : si le nombre de tâches créées dépasse celui des tâches
résolues alors on peut présager que l’équipe gérant le projet va se retrouver déborder, et
inversement.
Indicateur encore une fois facile à comprendre et à mettre en oeuvre avec un logiciel adapté.
Le « sprints required » est un indicateur de performance 100% home made. Il est facilement
calculé comme étant le rapport du total des story points du backlog sur la vélocité moyenne de
l’équipe.
Il donne le nombre de sprints nécessaires (sprints required), et donc le temps nécessaire, pour
que toutes les tâches du backlog à l’instant du calcul soient traitées par l’équipe.
Réduire le délai moyen de paiement client permet aussi d’optimiser la trésorerie et de faire de
meilleures prévisions budgétaires. Bref un indicateur INCONTOURNABLE selon moi,
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d’autant plus important que la société est jeune et fragile notamment en phase de création
d’entreprise.
Réciproquement, on peut aussi mesurer le délai moyen entre la réception d’une facture
fournisseur et son paiement.
Pour certains, l’intérêt d’un tel indicateur de performance peut se révéler limité. Par contre
pour d’autres, il peut être crucial.
Prenons l’exemple d’une société de distribution. Son activité consiste à acheter en gros à des
fabricants pour revendre au détail à des particuliers. Le but de cette société est de repousser au
maximum l’échéance de paiement fournisseur pour diminuer la trésorerie bloquée dans ses
stocks, voire même encaisser d’abord le paiement des clients, puis après décaisser pour le
règlement des fournisseurs. Les entreprises de la GMS (Grande et Moyenne Surfaces comme
Auchan, Leclerc, Casino, les Magasins U, etc.) réussissent à obtenir des délais de paiement
jusqu’à 3 mois !
Un blocage de paiement est par exemple le retour d’un chèque (sans provision, erreur sur
signature, etc.), le rejet d’un prélèvement bancaire ou d’une traite, etc.
Le taux de blocage de paiement est donc le ratio entre les paiements bloqués sur le total des
paiements sur une période donnée.
Dans certains pays, ce taux de blocage de paiement peut être très élevé (40% par exemple).
Un client à risque est un client qui présente un potentiel non négligeable de défaut de
paiement ou de refus de paiement, qu’on peut aussi appeler « mauvais client ».
Le taux de clients à risque est donc le rapport du nombre de ces clients sur le nombre total de
clients.
Un haut taux de clients à risque démontre une fragilité du cash flow de l’entreprise.
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Créances clients
Les créances clients figurent dans le bilan d’une entreprise en tant qu’actif. Peut-on parler
d’un indicateur de performance ? Cela dépend des points de vue.
En attendant il est fort utile et également complémentaire au délai moyen de paiement client.
De plus, si un jour vous avez besoin de liquidité, jetez un œil à cet indicateur car il pourrait
vous éviter d’avoir recours à des prêts bancaires ou autres financements. En effet, un petit
« coup de boost » auprès des clients vous devant de l’argent pourra répondre facilement et
sans coût financier à votre besoin de trésorerie.
Je n’aime pas particulièrement cet indicateur de performance car il n’est pas forcément
évident de le calculer. De plus, juger de l’efficacité d’un investissement seulement en
regardant ce qu’il a rapporté en numéraire pourrait être simpliste et contre-productif.
Le retour sur investissement (ou ROI pour Return On Investment) est le rapport entre le
chiffre d’affaire récolté et l’investissement effectué pour le générer.
Diriger une entreprise en se focalisant sur le ROI n’est pas une stratégie pérenne et va pousser à
minimiser les dépenses en recherche et développement, réduire les innovations et faire des
économies de bouts de chandelle.
Le turnover RH correspond au ratio des abandons de poste sur le nombre total d’employés de
la société ou d’un département donné.
Sans compter que le départ imprévu d’employé peut nuire au moral global de l’équipe…
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• des salaires inadaptés
• une image d’entreprise mal travaillée
• des charges de travail trop importantes
• un mauvais management
Nombre de candidats
Si vous êtes à la recherche permanente de nouveaux candidats pour un poste donné. Par
exemple, vous recrutez continuellement des commerciaux terrain pour faire face au turnover
ou des développeurs dans le but de rassembler les meilleurs talents de votre secteur.
Alors il y a un KPI que vous pouvez mettre en place : le nombre de nouveaux candidats sur
une période donnée.
Cet exemple d’indicateur clé de performance permet d’indiquer la qualité de vos annonces de
recrutement, l’intérêt que portent les candidats à votre entreprise, l’état du marché de l’emploi
dans votre secteur d’activité, etc.
Le taux de survie à l’essai est défini par le rapport entre le nombre d’employés qui ont réussi à
passer la période d’essai sur le nombre total d’employés embauchés. C’est un bon exemple
d’indicateur de performance simple à calculer et à comprendre, et pourtant très pertinent pour
juger de l’efficacité de votre département RH.
Par exemple, si au cours des 6 derniers mois, vous avez embauché un total de 100 employés,
mais que seuls 87 d’entres eux ont passé avec succès la période d’essai, alors le taux de survie
à l’essai sur ces 6 mois est de 87%.
Alors bien sûr le but est que ce taux soit aussi proche que possible de 100%. Personnellement
j’aime bien cet indicateur de performance car il est symptomatique des problèmes suivants :
Avoir un taux de survie à l’essai bas implique des dépenses supplémentaires : plus de frais de
recrutement, des employés formés pour rien, etc. Mais les départs d’employés ont également
un impact sur la motivation de ceux qui restent.
• Taux d’absentéisme
• Taux d’accidents du travail
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Indicateurs de performance pour le e-commerce
Taux de rebond
Cet indicateur donne une idée sur l’intérêt qu’a porté l’internaute sur le site web. Plus le taux
de rebond est bas, plus les visiteurs visitent en profondeur le site web, donc plus on peut
supposer que celui-ci est intéressant.
Cependant, cet indicateur (plébiscité par Google…) est à prendre avec des pincettes. Certains
sites web auront naturellement un taux de rebond élevé, comme par exemple un site affichant
des horaires de train.
Il faut absolument considérer le taux de rebond avec l’indicateur de performance qui suit, le
temps passé sur le site.
Le temps passé sur un site est un bon indicateur de qualité de ce dernier. En effet, même si
l’internaute ne consulte qu’une seule page, mais qu’il reste dessus 5 minutes, alors on peut
considérer que la page est de qualité et qu’elle a retenu l’attention du visiteur.
Le RPM donne le montant d’argent gagné pour chaque tranche de mille pages vues.
• Nombre de visites
• Nombre de visiteurs uniques
• Nombre de pages vues
• Nombre de pages vues par visite
• Pourcentage de nouvelles visites
• Temps de chargement moyen des pages
• Nombre de backlinks
• Panier moyen d’achat
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Indicateurs de performance pour les sites éditoriaux
• Nombre moyen d’articles publiés
• Nombre moyen de mots par article
• Nombre moyen de mots publiés
• Variation du nombre de visites
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