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Expliquer les données qu’on v utiliser.

Calculs qu’ont va réaliser  tjrs exploiquer pourquoi ?


les motifs, comment l’E est arrivée à ses données.

Tableau de trésorerie = tableau de financement du PCG

Un bilan fonctionnel

Un solde intermédiaire de gestion

SIG = solde intermediaire de gestion  compte de résultat replace comptes résultat


exploitation, financier, et exceptionnelle va les replacer dans

Capacité d’autoFinanancement = CAF

Point mort = si il est supérieur à l’année dernière (pas bon)  moment où l’E commence à
faire des bénéfices sur l’année.

Bilan fonctionnel # bilan financier  replacer/reestructurer pour pouvoir mieux ressorir les
infos dont on a besoin.

V Document final d’une analyse financière

Analyse fondamental # analyse boursier

Valeur boursière = potentiel futur de l’entreprise.

Théorie du signal = dividendes distribués par une E mais qui ne possède pas l’argent pour
distribuer ceux-ci : donner une image de bonne santé financière.

Le besoin en fonds de roulement est à la fois liquide et


permanent?

Veuillez choisir une réponse :


a.
Vrai

b.
Faux
Feedback
Votre réponse est correcte.
Vrai. Si les éléments qui constituent le besoin en fonds de roulement sont à court
terme (généralement de quelques mois), ils sont renouvelés en permanence ; le
besoin en fonds de roulement est donc permanent.
La réponse correcte est : Vrai
BFR normatif = représente 60 jours du CA de l’E  partie permanente du BFR.

QUESTION 2 :
Le financement par endettement bancaire à court terme
d'une prise de participation de 10% dans une société a un
effet sur le besoin en fond de roulement.

Veuillez choisir une réponse :


a.
Faux

b.
Vrai
Qqn qui réalise découvert bancaire pour achet 10% des parts d’une entreprise.
Feedback
Votre réponse est incorrecte.
Faux. Cette opération est uniquement financière, elle n'influe pas sur l'exploitation
et en particulier ne touche ni les stocks, ni le compte client, ni le compte
fournisseurs et donc pas le BFR.
La réponse correcte est : Faux
Texte de la question
Le rapport des dettes financières sur les capitaux propres
ne mesure pas la liquidité d'une entreprise.

Veuillez choisir une réponse :


a.
Faux

b.
Vrai
Feedback
Votre réponse est correcte.
Vrai. Ce ratio ne mesure que l'importance relative des dettes par rapport aux
capitaux propres. Le ratio de liquidité générale est le rapport entre l'actif circulant et
l'exigible à court terme et vérifie que les actifs à moins d'un an sont plus importants
que les dettes à moins d'un an et permettent donc normalement de payer ces
dettes grace à la liquéfaction progressive des actifs circulants.
La réponse correcte est : Vrai
Texte de la question
Les éléments exceptionnels n'ont aucune importance pour
apprécier la rentabilité d'une entreprise.

Veuillez choisir une réponse :


a.
Vrai

b.
Faux
Feedback
Votre réponse est incorrecte.
Vrai. Pour pouvoir comparer les rentabilités d'année en année ou déterminer une
rentabilité normative il convient d'extourner les éléments non récurrents
La réponse correcte est : Vrai

Texte de la question
Un taux de rentabilité est égal à un résultat rapporté aux
capitaux investis qui ont permis la réalisation de ce
résultat.

Veuillez choisir une réponse :


a.
Vrai

b.
Faux
Feedback
Votre réponse est correcte.
Vrai. Ne pas confondre marge et rentabilité. Une marge est un résultat rapporté au
chiffre d'affaires ou à la production. Une rentabilité est un résultat rapporté au
montant des fonds investis pour obtenir ce résultat.
La réponse correcte est : Vrai
Marge = revenu - les couts
Taux de marge (ratio) = Marge/CA
Taux de VA (ratio) = VA/CA
Rentabilité = Taux (pourcentage) = Résultat/moyen utilisé
Texte de la question
Une augmentation de la valeur ajoutée n'a aucune
d'influence sur le besoin en fond de roulement?

Veuillez choisir une réponse :


a.
Vrai

b.
Faux
Feedback
Votre réponse est correcte.
Faux. Si la valeur ajoutée en % du chiffre d'affaires augmente, c'est que l'entreprise
transforme plus le produit, elle achète ses matières premières plus en amont de la
filière de production et vend son produit plus en aval d'où des stocks plus faibles,
un crédit fournisseurs plus faible (on leur achète moins) et un crédit client plus
important (on leur vend plus). Au total le BFR augmente.
La réponse correcte est : Faux
BFR normatif = nbre de jours de CA  EX : BFR = 45 jours CA

Les hypermarchés ont généralement des BFR négatifs

Veuillez choisir une réponse :


a.
Faux

b.
Vrai
Feedback
Votre réponse est correcte.
Les hypermarchés ont des créances d'exploitation faibles, les clients payant
généralement comptant, des stocks faibles car ils ont une importante rotation des
stocks (produits frais) et des dettes fournisseurs importantes car ils négocient les
délais fournisseurs.
La réponse correcte est : Vrai
BFR = Actifs circulants (stocks + créances) – Passifs circulants (fournisseurs + dettes fiscales et
sociales)
Ils ont une marge de trésorerie (paiement à ses fournisseurs sous 30j par ex donc marge de
paiement  BON
Texte de la question
La dotation aux amortissements a une contrepartie en
trésorerie.

Veuillez choisir une réponse :


a.
Faux

b.
Vrai
Feedback
Votre réponse est incorrecte.
Faux La dotation aux amortissements est la constatation comptable de la
dépréciation d'un actif liée à son utilisation ou au passage du temps. Il n'y a donc
pas de contrepartie en trésorerie qui correspond au cash de l'entreprise.
La réponse correcte est : Faux

Texte de la question
Mettre les bénéfices en réserve, c'est accroître la trésorerie
de l'entreprise

Veuillez choisir une réponse :


a.
Vrai

b.
Faux
Feedback
Votre réponse est incorrecte.
Le bénéfice est une notion comptable, au fur et à mesure qu'il a été sécrété, il a pu
être réinvesti et donc cela n'a pas d'influence sur la trésorerie, sur le cash de
l'entreprise.
La réponse correcte est : Faux

Texte de la question
 Le versement des dividendes impacte le résultat
Veuillez choisir une réponse :
a.
Faux

b.
Vrai
Feedback
Votre réponse est correcte.
FAUX. Le dividende est une répartition du bénéfice net et donne bien lieu à un
versement en cash, mais celui-ci n'affecte pas le résultat de l'exercice au titre
duquel le dividende est versé.
La réponse correcte est : Faux
Versement des dividendes qui impacte la trésorerie.

Le découvert bancaire ne doit pas être très élevé lors de l’analyse financière d’une entreprise

PARTIE I. INTRODUCTION AU MANAGEMENT FINANCIER


DÉMARCHES D’UNE ANALYSE FINANCIÈRE :

1. Comment l’entreprise génère ses richesses ?


2. Par quels moyens (investissements, gestion de BFR) ?
3. Comment sont financés ces investissements ? (par emprunt, capitaux propres,
autofinancement) 
4. Ces investissements sont suffisamment rentables ?

Rédiger en expliquant plutôt que décrire ET ni trop d’optimisme ni trop de pessimisme.


Utiliser des infos extra-comptables :

 Greffe du Tribunal de commerce (site payant):


o extrait « K bis » sur lequel on trouvera notamment la date de création et
la forme juridique de l’entreprise, l’identité de ses dirigeants, l’indication
selon laquelle elle est propriétaire ou locataire de son fonds de commerce, …
o le détail des garanties données par l’entreprise (biens nantis ou hypothéqués)
o le détail des contrats de crédit-bail immobiliers
o les éventuels incidents de paiements de la part de l’entreprise.
 La Banque de France : collecte et centralise les bilans de centaines de milliers
d’entreprises et publie des analyses sectorielles très utiles.
 Les annexes : les plaquettes de présentation de l’entreprise et de ses concurrents
(communication institutionnelle, financière ou commerciale)

Document final d’une analyse financière


1. Sur les activités de l’entreprise
1.1. Aperçu de l’entreprise (effectifs, histoire), son actualité.
1.2. Produits, marchés, marques, implantations, organisation (divisions) ?
1.3. Ses orientations stratégiques : identifier les principaux axes de dvpt, y-a-t-il une politik
d’investissement (ou de désinvestissement) ? Y a-t-il eu des chgts importants dans la
direction du groupe ?
1.4. Quel est son environnement concurrentiel ? (Possibilité d’analyse SWOT simple
1.5. Répartition sectorielle et géographique du chiffre d’affaire et du résultat
d’exploitation historique sur les 2-3 dernières années, ainsi que des prévisions.
1.6. Comptes synthétiques historiques sur 2-3 ans
 Bilan
 Compte de résultat
 Evolution des ratios clés (Marge, rentabilité)
 Prévisions de ceux-ci
1.7. Revue des principales acquisitions/cessions au cours des 5 dernières années.

2. Analyse de la gouvernance de l’entreprise


2.1. Identifier les acteurs et leurs conflits d’intérêt potentiel
2.2. Séparation entre dirigeant/actionnaire ?
2.3. Actionnaires et détenteurs de la dette ?

3. Analyse de la rentabilité des investissements


3.1. Quel est l’investissement-type de l’entreprise ?
3.2. Quels sont les bénéfices et les cash-flows ?
3.3. Est-ce que la firme a réalisé de bons/mauvais investissements ? VAN
3.4. TRI > CMPC

4. Analyse des choix de financement


4.1. Quelles sont ces sources de financement (dettes, fonds propres ou titre hybrides) ?
4.2. Quels sont les avantages à utiliser l’endettement ?
4.3. Quelle est l’évolution de la trésorerie ?
5. La politique de dividendes
Comment la firme distribue-t-elle la richesse à ses actionnaires ?

A retenir :

1. La démarche d’analyse financière – 4 étapes :


o Analyse activité (SIG)
o Analyse politique d’investissement (Bilan fonctionnel)
o Analyse politique de financement (Bilan fonctionnel)
o Analyse la rentabilité (ratio rentabilité éco/rentabilité financière)
2. Documents à utiliser :
o SIG
o Bilan fonctionnel
o Tableau des flux (PCG/OEC)

PARTIE II. LA CONSTRUCTION & L’ANALYSE DU BILAN

3.L’entreprise pour leur part a sa propre politique de financement et d’investissement. Elle les
décide en fonction du coût de financement (taux d’intérêt proposé, et coût des capitaux
propres exigé MEDAF). Ces politiques de financements sont étroitement liés aux projets
d’investissement de l’entreprise: en termes d’investissement en moyens techniques ou
commerciaux, mais aussi pour financer le BFR – le fonctionnement à court terme.

Le bilan fonctionnel et le bilan financier constituent des outils d’analyse permettant


d’apprécier l’équilibre de la structure financière de l’entreprise, mais selon les optiques
différentes.
Le bilan fonctionnel permet : Le bilan financier permet :

 d’apprécier la structure financière dans  d’apprécier la structure financière de l’entreprise


une optique de continuité d’exploitation dans une optique de liquidation

 d’évaluer les besoins financiers stables et  D’évaluer le patrimoine réel


circulants et le type de ressources dont
dispose l’entreprise
 De déterminer l’équilibre financier, en comparant
 de déterminer l’équilibre financier en
les différentes masses du bilan classées selon leur
comparant les différentes masses du bilan
degré de liquidité ou d’exigibilité et en observant
classées par fonctions et en observant le
le degré de couverture du passif exigible par les
degré de couverture des emplois par les
actifs liquides
ressources
 D’étudier la solvabilité et la liquidité de
 De calculer la marge de sécurité
l’entreprise La solvabilité est la confrontation
financière de l’entreprise
entre la liquidité des actifs et l’exigibilité des
engagements

 De détecter les risques de défaillance  D’estimer les risques courus par les créanciers et
les associés.

Le bilan est un document comptable qui exprime à une date donnée (au moins une fois par an)
la situation patrimoniale de l’entreprise. Il se présente sous forme d’un tableau équilibré
divisé en deux parties :

* À gauche, l’actif réel qui recense les éléments du patrimoine * À droite, le passif réel qui recense les éléments du
ayant une valeur économique positive pour l’entreprise : patrimoine ayant une valeur économique négative
 * L’actif immobilisé = investissements de l’entreprise pour l’entreprise, à savoir les dettes auprès des
destinés à la production de biens ou services, banques ou auprès des fournisseurs.
subdivisé en immobilisations incorporelles, corporelles La différence entre l’actif réel et le passif réel est
et financières (classe 2 du PCG). constituée par les capitaux propres qui s’inscrivent
 * L’actif circulant qui comprend les stocks, les au passif bien qu’il ne s’agisse pas de dette. De fait,
créances clients et la trésorerie (classe 3, 4 et 5 du les capitaux propres mesurent à un instant donné la
PCG). Ces biens ont été acquis grâce à des ressources valeur nette du patrimoine de l’entreprise.
que l’on retrouve au passif du bilan.

Les capitaux propres et les passifs réels constituent des ressources. Les actifs réels constituent
les emplois de ces ressources (leur utilisation).

La notion de ressource et d’emploi n’est pas toujours aisée à comprendre : Ainsi si on détient
50 000 euros sur un compte en banque, il s’agit d’un emploi. En effet, ce sont des ressources
placées en trésorerie plutôt qu’en investissements ou en stocks.

FRNG =
Ressources stables –
emplois stables

BFR =
Actifs circulants –
dettes d’exploitation

Trésorerie nette =
Disponibilités –
Dettes fin à CT

Vérification :
Trésorerie nette = FRNG – BFR

L’actif immobilisé doit être financé par des ressources stables. Les besoins à financer du cycle
d’exploitation doivent alors être intégralement couverts par les ressources provenant du
cycle d’exploitation.
Dans ce cas, le FRNG est égal à zéro et le BFRE est égal à zéro (on suppose le BFRHE = 0). On
appelle cette situation dans laquelle la trésorerie est nulle l’équilibre financier optimum.

Le bilan fonctionnel a pour objet de mettre en évidence l’équilibre financier de l’entreprise. Il


s’analyse en vertu de la règle d’or de l’analyse financière : un équilibre minimum doit être
respecté entre la durée d’un emploi et la durée de la ressource qui le finance (EX  : un bien à
long terme est financé par une ressource stable).

Les flux de ressources et d’emplois sont organisés autour de trois cycles :

 Cycle investissement = emplois stables (immobilisations brutes).


 Cycle financement = ressources durables (capitaux et emprunt à plus d’un an).
 Cycle exploitation = actifs et dettes circulants.
Le fonds de roulement net global (FRNG) correspond au solde de la partie stable à long terme.
Le bilan étant par définition équilibré, on peut vérifier ce calcul par le solde de la partie à CT.

Lorsque le FRNG est positif, il constitue un surplus de ressources stables qui peut être utilisé
pour couvrir une partie des besoins de financement liés à l'exploitation.  L'entreprise a
besoin de financer son cycle d'exploitation du fait des décalages dans le temps entre le
moment où l'entreprise paie ce qu’elle achète et le moment où l'entreprise récupère l'argent
de ses ventes. EX  : Lorsque l'entreprise accorde des délais de paiement à ses clients, elle doit
avancer l'argent nécessaire pour produire afin de payer les matières premières, les salariés et
les autres charges.

Exigibilité = durée à
attendre jusqu’à
l’échéance

Liquidité = Capacité
de transformation de
l’actif en monnaie

Solvabilité = capacité
de l’E à faire face aux
engagements

ANALYSE D’UN BILAN FONCTIONNEL


1. L’équilibre des cycles financiers fondamentaux

Cycle
d’accumulation
du capital 
FR
BFR

Gestion de la trésorerie = assurer l’ajustement entre le cycle d’accumulation et cycle


d’exploitation

1.1 Cycle d’investissement

1.2 Cycle de financement

Il regroupe l’origine des fonds ayant servi à financer l’entreprise :

 Financement des actionnaires (capital social, comptes courants d’associés)


 Dettes à l’égard des banques
 Des fournisseurs, des organismes sociaux (Sécurité Sociale, retraites) et du fisc.
 Contexte actuel de financement des PME (accès au financement plus restreint dès la
crise financière 2008)

À une extrémité du spectre


risque/rendement, on trouve
des instruments de
financement qui répondent
aux besoins financiers à court, moyen et long termes des PME, mais qui font intervenir
des mécanismes différents du prêt classique.

Cas du financement par nantissement d’actif (prêt contre nantissement d’actif, affacturage,
crédit-bail), par lequel une entreprise obtient des liquidités non pas sur la base de sa
solvabilité, mais sur la valeur d’actifs particuliers, tels que les créances clients, les stocks, le
matériel, les équipements et les actifs immobiliers (= capacité à convertir actifs en Liquidité)

Le principal avantage = permet aux entreprises d’accéder à des liquidités plus rapidement et à
des conditions plus souples qu’avec une avance sur titres classique, quelles que soient la
situation de leur bilan et leurs perspectives de trésorerie futures.

En outre, avec le financement par nantissement d’actif, les entreprises qui n’ont pas
d’antécédents d’emprunt, sont confrontées à des déficits ou des pertes temporaires ou
doivent accélérer leurs flux de trésorerie pour saisir des opportunités de croissance. Les
accords fondés sur des actifs prévoient souvent le renouvellement des fonds ; une fois les
avances remboursées, l’emprunteur peut obtenir des fonds supplémentaires garantis par
d’autres actifs. Les bailleurs de fonds n’exigent généralement pas de fonds propres ou de
garantie personnelle de l’emprunteur.
En revanche, les coûts induits et/ou la complexité des procédures peuvent être sensiblement
plus élevés que ceux associés aux prêts bancaires classiques, et les limites de financement sont
souvent plus basses qu’avec un prêt traditionnel.

1.3 Cycle d’exploitation = financement et gestion du BFR

BFR = Actifs circulants (Stocks, Marchandises, Avances et acomptes versés, Créances clients,
VMP, Disponibilités, caisse) – Dettes d’exploitation.

2. La relation fondamentale de trésorerie

Trésorerie = FR – BFR

L’équilibre financier est respecté lorsque l’E peut financer sa croissance sans dégrader sa
trésorerie nette  le FRNG doit couvrir la partie structurelle du BFR.

Analyse en 3 étapes :

1) FRNG
o FRNG > 0 : ressources stables couvrent les emplois stables
o FRNG < 0 : ressources stables sont insuffisantes pour couvrir les emplois
stables
2) BFR
 Si BFR +
o Trésorerie + et FR + : Tout va bien MAIS ATTENTION si trésorerie + trop forte =
pas suffisamment rentable ou activité saisonnière
o Trésorerie – et FR + : FR < BFR : si trésorerie faible  OK, sinon ATTENTION
o Trésorerie – et FR - : situation rare  faut restructurer le financement : passer
de dette CT à dette LT, augmenter les cap propres.
 Si BFR –
o Trésorerie + et FR + : Grande distribution
o Trésorerie + et FR - : on peut arriver à cette situation si on arrête de payer les
factures
o Tréso – et FR - : Pas bonne situation. Dépend si fort Trésorerie – et si BFR – est
structurel ou non.
3) Analyse des ratios
 Ratio de couverture des capitaux investis : Ressources stables/(Emplois stables +
BFRE) est proche de 1
 Et si ce ratio < 1? : recours aux concours bancaires
 Les ratios de gestion  gestion du BFR
 Poids du BFRE : BFRE/CA
 Les ratios d’endettement et d’indépendance financière : total dettes/CP, les banques
refusent d’accorder des crédits aux entreprises ayant le taux d’endettement > 100%

3. Les principaux ratios de l’analyse fonctionnel


RECAP :
Le bilan permet de mesurer la situation nette de l'entreprise (différence entre l'actif et les
dettes) et donner ainsi une première mesure de la valeur de l'entreprise.

Toutefois, cette valorisation, utile lors de la liquidation des entreprises, ne rend pas compte du
potentiel futur de l'entreprise et néglige de nombreux éléments (pour les banques, nombre
d'opérations sont inscrites hors bilan, la stratégie, le potentiel humain…).

C'est la raison pour laquelle de nouveaux outils vont être construits intégrant l'information
fournie par le Bilan (logique de stock) et par le compte de résultat (logique de flux).

PARTIE III. LES SOLDES INTERMÉDIARIES DE GESTION (SIG)


1. Intérêt des SIG
… de comprendre
l’enrichissement ou
l’appauvrissement

… de se comparer aux
stats du secteur voir
directement à des
concurrents

2. Mode de calcul des différents SIG

Indicateurs d’activité

1) Chiffre d’affaires hors taxes CAHT


= Ventes de marchandises + Production vendue
2) Marge commerciale MC
= CA marchand – Coût achat marchandises – Var stock marchandises

 montre efficacité de politik commericlae et politik d’approvisionnement

3) Production de l’exercice PE
= Production vendue +/- production stockée + production immobilisé

4) Valeur ajoutée VA
= Production de l’exercice + marge commerciale – consommations venant des tiers

richesse créée par l’entreprise qui sera partagée entre personnel, banques, Etat,
actionnaires…

Taux VA = VA/CA

Le taux de VA mesure la performance de l’outil de production (intégration économique de l’E +


sensibilisation du positionnement stratégique + degré de l’innovation) :

 30% pour entreprises du CAC40


 50% pour industrie du luxe
 40% pour pharmacie
 10% pour commerce

Indicateurs de résultat

1) Excédent Brut d’Exploitation EBE


= VA + Subventions – Impôts et taxes (hors IS) – Charges de personnel

C’est la rentabilité de l’exploitation de son activité courante

taux de
profitabilité =
EBE/CAHT

EX  : 33%
Télécom

9% automobile

Rentabilité écon
brute =
EBE/Capitaux
investis

Lors du bilan annuel de l’E : le calcul de l’EBE permet de répondre à la question : Ou va l’E ?
 comparaisons sur plusieurs années

2) Résultat d’Exploitation REX = EBIT anglais


= EBE + autres produits – autres charges + Reprises AP et Transfert de charges - DAP

faire attention à la valeur réelle des actifs

Ratio ROI = (REX – Impôts) / (Capitaux propres + Dettes)

Ratio peu performant lorsque dirigeant pratique un politik d’endettement non optimale en
privilégiant le CT par ex.

3) Résultat Courant avant impôt RCAI


4) Résultat Exceptionnel
5) Résultat de l’exercice

Indicateurs financiers

Capacité d’Autofinancement CAF  représente le surplus financier, le revenu potentiel généré


par l’activité d’une période.
Ratios pour comparer avec le secteur :

 Profitabilité commerciale = REX/CA 


 Rentabilité économique = REX/Capitaux investis
 Rentabilité financière = résultat net/capitaux propres
 Effet de levier = augmente la rentabilité des capitaux propres tant que le coût de
l’endettement est inférieur à l’augmentation des bénéfices obtenus grâce à
l’endettement. Dans le cas inverse, il devient négatif.

Liquidité générale ? Taux de solvabilité ?


3. Application

PARTIE IV. SYNTHÈSE DE LA DÉMARCHE D’ANALYSE


Sur le fond :

 Eviter l’optimisme béat ou pessimisme excessif


 Il n’existe rerement une seule explication
 Expliquer plutôt que décrire

Sur la forme :

 Structurer
 Faire preuve de bon sens

1. Analyse de l’activité
 Le chiffre d’affaires CA
o Evolution (croissance, stagnation, dégradation)
o Origine de celle-ci : prix, volume, acquisitions/cessions
 Le résultat d’exploitation : son évolution pr au CA indique si les coûts sont
maitrisés.
o Effet ciseau :
o Effet point mort : niveau d’activité de l’E en dessous duquel elle enregistre
des pertes et au-dessus duquel elle réalise des profits.
 Le ratio dettes financières/CAF : capacité de l’E à rembourser les emprunts (plus
faible possible mieux c’est) (limite = 3 à 5 ans). Ce ratio mesure aussi potentiel
d’endettement à MLT.
 CAF mesure l’indépendance financière : elle permet de dégager l’autofinancement
nécessaire au renouvellement des investissements et dettes.

Risque opérationnel / d’exploitation

Il mesure les fluctuations du résultat d’exploitation suite aux variations du niveau d’activité

Outils pour mesurer le risque d’exploitation:

 Seuil de rentabilité

o Le point mort n’est jamais fixe, les coûts fixes ne l’étant que sur une plage
d’activité définie.

o Si l’activité évolue beaucoup, les coûts fixes vont eux aussi beaucoup changer,
et donc le point mort aussi.

 Marge de sécurité = CA réalisé – Seuil de rentabilité

 Levier operationnel

expliquer le rapport entre l'évolution du chiffre d'affaires et de ses résultats en fonction de


l'importance de ses coûts fixes.

Un levier tend à décupler une action. En entreprise, un levier opérationnel, c’est pareil. Pour
être plus précis, le levier opérationnel permet de déterminer la sensibilité des résultats d’une
entreprise à des variations de chiffres d’affaires. Si le chiffre d’affaire augmente de 1%, qu’en
est-il du résultat opérationnel ? 1% aussi ? 2%, 10% ? Et si le chiffre d’affaire diminue de 1%, le
résultat baisse-t-il d’autant ?

Facteurs d’influence :

Dans une entreprise, le levier opérationnel dépend directement de la structure des charges:
quelle part est variable, quelle part est fixe. La différence est simple mais fondamentale.
Les charges variables dépendent de l’activité de l’entreprise. Cela signifie qu’elles augmentent
et diminuent avec le chiffre d’affaires. Les charges fixes sont par définition indépendantes du
chiffre d’affaires.

Vaut-il mieux une structure de coûts avec des charges fixes ou variables ? Il n’y a pas de vérité
absolue. Les deux ont leurs avantages et inconvénients. Par exemple, une jeune structure
privilégiera peut-être des charges variables pour ne pas creuser ses pertes. D’un autre côté,
cela peut limiter sa profitabilité en cas de succès.

Le levier opérationnel est d’autant plus élevé que la part des coûts fixes est grande. De même,
le levier opérationnel est d’autant plus faible que la part des coûts fixes est réduite. Pour
comprendre, imaginons deux entreprises  :

 L’entreprise Fix n’a que des charges fixes : 500€.


 L’entreprise Varia n’a que des charges variables : 50% du chiffre d’affaires.
Les deux entreprises ont généré 1000€ de chiffre d’affaires, ce qui nous donne :

 Pour Fix : 1000€ – 500€ = 500€ de bénéfices.


 Pour Varia : 1000€ – 50%*1000€ = 500€ de bénéfices.

Coïncidence, on tombe sur la même chose ! Maintenant, imaginons que l’activité soit
florissante, les deux entreprises génèrent 2000€ de chiffre d’affaires :

 Pour Fix : 2000€ – 500€ = 1500€ de bénéfices. Les bénéfices sont multipliés par 3 alors
que le chiffre d’affaire n’a été multiplié que par 2 ! Fix profite plus d’une croissance de
l’activité que Varia.
 Pour Varia : 2000€ – 50%*2000€ = 1000€ de bénéfices. Les bénéfices ont été multipliés
par 2, comme le chiffre d’affaires.

Ce qui fonctionne dans un sens… fonctionne dans l’autre. Si l’activité décline et que les chiffres
d’affaires sont divisés par deux :

 Pour Fix : 500€ – 500€ = 0€ de bénéfices. Fix est tout juste à l’équilibre, elle sera en
perte au moindre recul du chiffre d’affaires.
 Pour Varia : 500€ – 50%*500€ = 250€ de bénéfices. Les bénéfices ont été divisés par
deux, mais cela reste des bénéfices. Varia est plus résiliente que Fix.

2. Analyse des investissements


Les investissements permettent à l’entreprise de générer des richesses. Ils sont de deux types :

 Les actifs immobilisés: machines, usines, filiales, brevets…

On compare la dotation aux amortissements et le montant des invess¡tissement annuel :

> Dotation aux = Dotation aux < Dotation aux


amortissements amortissements amortissements

Investissements Augmentation de Maintien/ Désinvestissement


capacité Remplacement

On compare également l’actif immobilisé brut (prix d’achat historique des actifs) et l’actif
immobilisé net (l’actif immobilisé brut – amortissements).

Ceci informe sur l’âge et la compétitivité de l’outil industriel, donc sur sa pertinence.

 Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR)

C’est le décalage entre le moment où je paie mes fournisseurs et celui où mes clients me
paient.
Calcul BFR :

= Actifs circulants (Stocks + Clients) –


Dettes exploitation (Fournisseurs)

3. Analyse des financements


Analyse statique du financement

But : prévoir avec les données d’aujourd’hui si l’entreprise peut rembourser ses dettes. On
utilise pour une approche grossière le rapport :

Dette/EBE

L’EBE servant d’approximation de cash-flow pour rembourser la dette. Valeurs repères : < 2,5
(tout va bien), entre 2,5 et 3,5 (gênant), 4-5 (difficile), ≥ 6 (critique).
*Le rapport Dette / EBE n’est approprié que si les variations du BFR sont négligeables par rapport à l’EBE.

4. Analyse des rentabilités


Rentabilité = Résultat / Capitaux investis pour réaliser ce résultat

2 types de rentabilité :

 Celle de l’outil industriel


 Celle attendue par les actionnaires.

Rentabilité de l’Actif Economique (RAE) = « Return on Capital Employed» :

Résultat d' exploitation


: RAEou ℜ= x (1 – Taux d’impôt)
Actif économique
*Actif Economique (AE) = Immobilisations + BFR

Rentabilité des capitaux propres = « Return On Equity » (ROE) :

Résultat Net
Rentabilité Capitaux propres ou Rf =
Capitaux propres
Rentabilité des CP =

Rentabilité de l’actif économique+


¿
(Rentabilité de l’AE - Coût de la dette après IS en%) x Dette< Capitaux propres ¿

Effet de levier

PARTIE V. TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE OEC


Dates clés :

 1969 : 1ère recommandation d’OEC en France


 1997 : OEC préconise 3 fonctions : d’activité, d’investissement et de financement.
 2000 : Obligatoire dans les Annexes des comptes consolidés
 2005 : Obligatoire dans les comptes annuels des groupes côtés.

1. Principe d’´élaboration

Variation nette de la trésorerie =

Flux nets générées par les activités + flux nets de trésorerie des activités d’investissement +
flux nets des activités de financement

Tréso nette à la clôture – tréso nette à l’ouverture


1.1 Flux provenant de l’activité

1ère partie du tableau indique si l'exploitation est génératrice de liquidités. En règle générale, la
trésorerie d'exploitation est positive, exception faite dans les périodes de diminution brutale et
importante des ventes  où l'accumulation des stocks, le paiement des charges d'exploitation
fixes, la diminution du crédit fournisseurs entraînent des décaissements liés aux ventes.

Cette approche est très intéressante parce qu'elle montre que la trésorerie d'exploitation est
une capacité d'autofinancement (CAF) corrigé.

Le flux de trésorerie d'exploitation dépend du montant de financement interne dégagé par


l'entreprise (EBE puis CAF). La trésorerie d'exploitation ne correspondrait à la CAF que dans le
cas très particulier où tous les paiements auraient lieu comptant : Généralement, les flux
financiers sont décalés par rapport aux flux réels. Il faut donc corriger la CAF de tous les
décalages de trésorerie liés aux opérations d'exploitation.

Si les décalages de trésorerie sont finalement favorables à l'entreprise, la trésorerie


d'exploitation est supérieure à la CAF. En revanche la trésorerie d'exploitation peut être
inférieur à la CAF si les décalages se soldent par une sortie nette de liquidités.

Ratios :

• Taux de couverture des dettes à CT= Flux d’Activité/ Dettes CT

• Taux de couverture d’investissement= Flux d’Activité /Flux d’investissement

1.2 Les flux d’investissement

 Flux affectés au renouvellement et au développement de l'activité


 Le flux de trésorerie relatif aux opérations d'investissement est généralement < 0

1.3 Flux de financement

 Augmentation/réduction Capital
 Augmentation/Remboursement Dette

2. Son utilisation

a) Outil d’analyse pour les analystes financiers


1) Comparaison
2) Information sur la solvabilité et risque de faillite
3) Appréciation des choix stratégiques: Investissement & Financement.
4) Etude de la rentabilité d’exploitation, du BFR, du niveau d’endettement, de la
liquidité.
5) Adapté à une analyse rétrospective et prospective - plan de financement

b) Un outil d’aide pour les dirigeants


1) le découpage par fonction
2) La contribution à la démarche budgétaire
3) l’évaluation des performances financières
4) "pilotage par le cash" : pour les entreprises très endettées ou en risque de faillite

3. Limites

 La volatilité des flux de trésorerie


 Liée au cycle de vie des activités et produits
 Difficulté dans l’appréciation de la situation financière globale (exclure les
engagements hors bilan comme les retraites, garanties…)

PARTIE VI. TABLEAU DE FINANCEMENT DU PCG


1. Principe d’élaboration et signification du tableau PCG

TABLEAU 1

Var ressources stables – Var emplois stables = Var FRNG


Objectif du Tableau I : Evaluation de la variation du Fonds de Roulement Net Global

 Soit d’un emploi net (les emplois > aux ressources de la période)
 Soit d’une
ressource nette (les
ressources >aux
emplois)

TABLEAU 2
Objectif du Tableau II : Evaluation de la variation du BFR

 Si, à la clôture de l’exercice, l’actif a augmenté ou si le passif a diminué, il se constitue


un besoin à financer.
 Si le passif augmente ou si l’actif diminue, il se crée une ressource dénommée
dégagement.
 La différence entre les besoins et les dégagements sont vérifiés par la variation du
fonds de roulement net global.

2. Analyse du tableau du PCG

a) L’équilibre financier

Les variations des ressources stables doivent permettre financer les variations des emplois
stables et les variations BFR

b) Origine des variations


Les variations peuvent être structurelles (des capitaux propres ou d’emprunt) ou raisons
conjoncturelles (effet sur l’activité de l’entreprise)

c) La mise en évidence des opérations écon significatives


 Investissements industriels, commerciaux et financiers
 Désinvestissement (cessions)
 Augmentation de capital
 Emprunts ou crédits supplémentaires
 Remboursement d’emprunt

3. Limites du tableau des emplois et des ressources du PCG

 N’explique pas la variation de la trésorerie


 La présentation ne favorise pas compréhension équilibre fonctionnel car 2 parties
semblent indépendantes
 CAF critiquée  Agrégation de toutes opération= perte information & difficulté
d’analyse
 Distinction entre le caractère stable et non stable > non pertinents

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