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Introduction ......................................................................................................... 3
Cadre Conceptuel ................................................................................................ 4
1. Démarche du diagnostic financier ............................................................ 5
2. La maîtrise des risques financiers ............................................................ 8
3. L’analyse de la performance et les soldes intermédiaires de gestion .. 10
4. L’analyse de l’équilibre financier et le bilan fonctionnel ..................... 12
5. L'analyse de la trésorerie et la méthode de FCF .................................. 18
6. L’analyse de la rentabilité ....................................................................... 22
7. L’analyse des comptes consolidés ........................................................... 25
8. La planification financière ......................................................................... 34
9. L’évaluation des entreprises : Enjeux, perspectives et techniques ..... 36
Cadre Pratique .................................................................................................. 42
1. Prise de Connaissance générale de l’Agence Nationale des Ports : .......... 43
2. Evaluation de l’Agence Nationale des Ports : ........................................... 52
Conclusion :........................................................................................................ 60
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Introduction
L’évaluation d’une entreprise est une mission difficile et délicate. C'est une science non
exacte et complexe vue la multitude d’éléments à considérer. Le but de l'évaluation est
de déterminer la valeur de l'entreprise sans prêter attention à la structure de financement
choisie par le dirigeant.
Nous avons choisi d'évaluer l’Agence Nationale des Ports, un acteur à caractère
industriel et commercial, en utilisant la méthode de Discounted Cash-Flow DCF, la
méthode de Goodwill, et la méthode patrimoniale.
Pour réaliser ce travail, nous allons, dans le premier chapitre, jeter de la lumière sur ANP
MAROC. Ensuite, nous allons présenter une analyse financière de cette entreprise.
Enfin, dans le dernier chapitre, nous allons évaluer l'entreprise par les trois méthodes
précédemment mentionnées.
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Cadre Conceptuel
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Évaluer une entreprise est un acte très fréquent dans la vie économique
contemporaine. En effet, dans une société de plus en plus soumise aux lois du marché
aujourd’hui mondialisé, tout s'achète et se vend, à un rythme rapide.
a. L'étude de la croissance
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c. L'évaluation de la capacité d'autofinancement de l’exercice
✓ De maintien ou de renouvellement,
✓ D’expansion, de capacité ou de développement.
Elle tient compte des décalages existant entre les flux réels comme les achats et les
ventes et les flux financiers tels que les encaissements et les décaissements.
Elle doit être suffisante pour éviter de graves difficultés financières puisqu’elle est
utilisée aux paiements des échéances sur emprunts, de la participation, des impôts sur
les bénéfices, à l’amélioration de la trésorerie nette, à l’investissement.
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Le bilan financier ou patrimonial ou liquidité (fonds de roulement financier, fonds
de roulement propre, fonds de roulement étranger, endettement, liquidité, exigibilité,
solvabilité, appréciation du risque).
f. L'analyse dynamique
A l'issue des analyses menées, un diagnostic financier doit être formulé ainsi que
des propositions d'actions sur le financement, l'investissement, la rentabilité de
l'entreprise.
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▪ Marges,
▪ Seuil de rentabilité.
2) L’entreprise est-elle rentable ?
▪ Rentabilité des capitaux propres,
▪ Effet de levier financier,
▪ Rentabilité économique des investissements.
3) La structure financière est-elle adaptée ?
▪ Moyens de financement,
▪ Niveau d’endettement et autonomie financière,
▪ Capacité de remboursement des dettes,
▪ Solvabilité, liquidité, exigibilité.
4) L’entreprise génère-t-elle des flux positifs ?
▪ En trésorerie,
▪ Origine des flux nets de trésorerie : activité, financement, investissement.
i. La démarche prévisionnelle
Afin d’anticiper les prévisions d’activités, il est conseillé d’établir des documents
prévisionnels, dans le cadre de la gestion prévisionnelle et du contrôle de gestion tels
que :
Les principaux types de risques gérés en risk management revêtent plusieurs formes :
Les risques liés aux taux d’intérêt : C’est le risque qu’encourent les entreprises
qui investissent ou empruntent à des taux variables. Il est généralement assumé
par les établissements financiers. Dans le premier cas, une variation des taux
affecte le portefeuille d’actifs détenu par l’établissement financier, occasionnant
donc un gain ou une perte de valeur de ses actifs. On parle alors de risque de perte
en capital. Dans le cas d’une entreprise qui emprunte à un taux variable, la
variation du taux à la hausse augmentera mécaniquement les montants des
remboursements du prêt. Ce risque est communément appelé risque du prêt-
emprunt.
Le risque de change touche les entreprises qui effectuent des opérations dans
une devise différente de leur monnaie. La fluctuation de la valeur des devises
entre elles sur le marché de changes induit qu’une créance de l’entreprise peut
perdre de sa valeur et donc affecter négativement son chiffre d’affaires. Au
contraire, une dette libellée dans une devise étrangère peut prendre de la valeur
grâce à l’appréciation de la devise contre la monnaie nationale.
Le risque de contrepartie est le risque lié au non-respect d’un contrat. Il revêt
autant de formes qu’il existe de contrats. On peut citer le risque pour une
entreprise de ne pas être payée à temps voire pas payée du tout ; pour une banque
qu’un emprunteur ne rembourse pas ses mensualités, etc.
Le risque de liquidité concerne principalement les établissements financiers
puisqu’il s’agit de la capacité à acheter ou à revendre plus ou moins facilement
un actif. Cet actif n’est pas forcément financier. Il peut concerner des
marchandises dont la revente ou l’achat est lié à la crédibilité du vendeur ou de
l’acheteur, voire à la nature même de la marchandise si le marché est trop petit
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pour écouler un stock donné. Dire qu’un marché est peu liquide signifie que peu
d’acheteurs ou de vendeurs sont actifs, ce qui augmente le risque de ne pas
pouvoir trouver d’acheteur ou de vendeur au moment opportun.
Les risques liés à l’environnement de l’entreprise : Ils sont divers et peuvent
être liés à la météo, au pays (risque de conflit ou lié à l’absence de structures,
etc.), à la faillite potentielle d’un établissement (risque de défaillance), à des
risques opérationnels internes à l’entreprise (non-respect des procédures, pannes,
etc.).
Pour minimiser les risques de liquidité encourus par une entreprise, il est important
que sa direction financière mette en place un plan prévisionnel de gestion et de suivi de
trésorerie sur au moins trois années. Cela permet aux experts d’évaluer et d’intégrer les
imprévus ou les risques financiers pouvant naître.
En cas de besoin, par exemple, il serait idéal d’anticiper sur des solutions d’appoint
telles que la préparation d’un découvert bancaire, d’un emprunt, etc.
Bref, pour contenir les aléas pouvant affecter les finances d’une entreprise, celle-ci
doit songer à effectuer un suivi permanent de la situation des marchés financiers et des
devises, ainsi que des facteurs sociopolitique et économique qui composent son
environnement. Il s’agira ensuite d’intégrer tous ces facteurs dans le plan de trésorerie
de l’entreprise et de recourir en cas de besoin, aux différentes techniques de couvertures
de change pour réduire les risques financiers en présence.
Pour être performante, l’entreprise doit être profitable. Elle doit, en effet, être
capable de générer un bénéfice. Pourtant, cette seule analyse est trop simpliste : le
résultat net d’un exercice, qui représente l’enrichissement ou l’appauvrissement de
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l’entreprise sur une période donnée, n’est pas un indicateur suffisant pour évaluer la
performance.
Rappelons que les décisions de l’entreprise (son positionnement stratégique sur tel
ou tel marché, le choix de ses fournisseurs ou sa politique de ressources humaines) ont
des incidences non négligeables sur le niveau des produits et des charges. Occulter ces
dimensions empêche de décrire la situation et limite la compréhension de sa
performance. Par exemple, après de lourds investissements matériels en vue de lancer
un nouveau produit, on s’attend à une augmentation du niveau d’activité de
l’organisation, et donc de son chiffre d’affaires, mais également à une augmentation de
ses charges. Il reste à vérifier si ces deux augmentations présentent un ordre de grandeur
comparable.
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Les ratios de mesure de la performance issus des soldes intermédiaires de gestion
12
notions de besoin en fonds de roulement et de fonds de roulement car ils permettent la
vérification du respect de certaines règles assurant l’équilibre financier.
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La politique d’investissement et les emplois stables
Pour produire, une entreprise industrielle doit disposer d’un appareil productif. Ces
immobilisations sont utilisées pendant plus d’un exercice. Elles doivent être renouvelées
régulièrement : en partie ou en totalité (si l’entreprise envisage une réorientation
stratégique de son activité). L’actif du bilan contribue à une meilleure compréhension
de la politique d’investissement et du choix stratégique de l’entreprise entre
l’investissement industriel (poids des immobilisations incorporelles et corporelles) et
l’investissement financier (poids des immobilisations financières). L’effort
d’investissement est constitué par le montant brut des acquisitions ; les emplois stables
comprennent ainsi les montants bruts des immobilisations (ce qui est cohérent avec le
fait que le cumul des amortissements et dépréciations appartient aux ressources stables).
Pour assurer la solvabilité de l’entreprise, il est nécessaire que les ressources stables
soient supérieures aux emplois stables. L’ensemble du financement des investissements
doit être garanti par des financements à plus d’un an. Le fonds de roulement doit, quant
à lui, être positif : il existe dans ce cas un excédent de financement, excédent utile pour
financer l’exploitation de l’entreprise.
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l’entreprise, amenés à se reproduire fréquemment. En d’autres termes, il s’agit de tous
les actes liés aux achats et aux ventes de produits et de prestations de services.
À l’inverse, les dettes des fournisseurs et les dettes sociales et fiscales permettent
à l’entreprise de ne pas régler ses créanciers immédiatement. Ces ressources –autrement
dit, cette non-utilisation de sa trésorerie– lui sont donc utiles pour engager d’autres
dépenses. Cet excédent de financement diminue mécaniquement le besoin de
financement issu des créances des clients et du stockage.
L’objectif du besoin en fonds de roulement (BFR) est ainsi de comparer les besoins
de financement et les dégagements de ressources issus du cycle de l’exploitation. Le
BFR est un indicateur majeur pour anticiper les difficultés de trésorerie car il correspond
à une trésorerie déjà décaissée utile pour préparer les ventes futures (comme un
investissement d’exploitation) :
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c. Bilan fonctionnel :
Le fonds de roulement doit être positif. En d’autres termes, les ressources stables
doivent couvrir les emplois stables. Il assure le financement des besoins liés à
l’exploitation (BFR) et l’excédent permet ainsi de constituer une trésorerie. L’équilibre
financier est alors assuré :
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faible fait supporter à l’entreprise un risque de non-paiement des dettes exigibles (et
donc des financements à court terme très onéreux dans le cas de remises à escompte ou
de découverts bancaires). Il est pourtant difficile d’influencer le niveau du besoin en
fonds de roulement car l’entreprise n’a pas tout pouvoir pour le gérer : les habitudes de
paiement du secteur (délais de paiement des fournisseurs et des clients) et les rapports
de force avec les partenaires commerciaux peuvent s’imposer à l’entreprise.
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d. Bilan Financier :
a. Trésorerie
▪ Présentation du poste
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* 360 jours dans le cadre d ’une année complète, sinon remplacer 360 par la durée en
jours de la période
▪ Le BFR normatif :
Stocks
+ Créances d’exploitation
- Dettes d’exploitation
Le BFRE (BFR d’exploitation) fait partie des indicateurs les plus importants en
gestion financière et permet de vérifier l’équilibre financier de l’entreprise à un instant
T. Cet indicateur mesure le besoin en trésorerie qu’une entreprise peut avoir sur une
période donnée suite aux décalages existants entre les délais d’encaissements de ses
créances client, le délai de rotation de ses stocks et la date de décaissement de ses dettes
fournisseurs. Pour rappel, le calcul du BFRE se fait à partir du bilan comptable en fin
d’exercice par application de la formule :
Une autre méthode plus analytique connue sous le nom BFR normatif a été
introduite par les experts comptables et permet de mesurer l’impact de l’évolution de
chaque poste du BFRE sur le besoin en trésorerie d’exploitation. C’est un indicateur
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exprimé en jours de chiffre d’affaires et permet de se comparer avec les normes du
secteur dans lequel opère la société, mais également de faire des prévisions.
Pour calculer le BFR normatif, il est nécessaire de déterminer pour chaque poste
du BFRE son temps d’écoulement et son coefficient de structure.
- Pendant laquelle les marchandises, les matières premières, les en-cours et les
produits finis restent en stocks
- Du crédit accordé aux clients (le délai de disparition de la créance)
- Du crédit obtenu des fournisseurs (le délai d’extinction de la dette).
▪ Le budget de trésorerie :
Le budget de trésorerie est un tableau dans lequel l’entreprise présente tous ses
encaissements et ses décaissements prévus ventilés, semaine par semaine ou mois par
mois.
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Chaque entrée ou sortie de fonds (en TTC pour les opérations assujetties à la TVA)
est portée dans la colonne de la période où elle doit normalement se produire : par
exemple, un achat effectué en janvier et payable en mars, est imputé dans la colonne des
décaissements de mars.
On retrouve dans cette première partie tous les montants que l’entreprise est
supposée encaisser sur la période prévisionnelle :
Cette partie du plan de trésorerie comporte tous les montants que l’entreprise est
supposée décaisser sur la période prévisionnelle :
b. La méthode FCF
La méthode des flux de trésorerie disponibles (FTD) ou des free cash-flows (FCF)
est devenue depuis dix ou vingt ans la méthode standard d’évaluation d’une activité
économique dans un contexte de continuité d’exploitation.
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Cette méthode considère les flux que l’entreprise en tant que projet économique
complexe va générer dans l’avenir. Elle est dite actuarielle car elle pose que la valeur
économique de l’entreprise est égale à la somme des valeurs actuelles des flux de
trésorerie à venir.
Avec :
Et :
CMPC = coût des capitaux propres * [capitaux propres / (dettes financières + capitaux
propres)] + coût de la dette * (1 – taux d'IS) * [dettes financières / (dettes financières +
capitaux propres)]
6. L’analyse de la rentabilité
Une entreprise qui dégage une rentabilité au moins égale à celle demandée par ses
actionnaires et ses créanciers n’aura pas durablement de problèmes de financement, elle
remboursera ses dettes et créera de la valeur pour ses actionnaires.
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- La marge est le rapport d’un résultat à un volume d’activité (le CA)
- La rentabilité est le rapport d’un résultat aux capitaux investis nécessaires pour
dégager ce résultat
- La rentabilité économique
- La rentabilité financière
a. La rentabilité économique
D’autre part le capital investi dans l’exploitation : actif économique (Immo + BFR)
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b. La rentabilité financière
L’autonomie financière = AE / CP
c. L’effet de levier :
Tout est une histoire d’équilibre, car en s’endettant l’entreprise accroît sa rentabilité
financière (effet de levier de l’emprunt) mais se rend plus vulnérable aux variations de
sa rentabilité économique : c’est le risque du financement par emprunt.
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- D’une part de savoir si les moyens mis à la disposition de l’entreprise sont
utilisés de manière efficace
- D’autre part de connaître la marge de progression de la rentabilité de
l’entreprise au regard de l’effet de levier
Pourquoi consolider ?
Un groupe a recours aux comptes consolidés lorsqu’il est composé d’une société
mère détenant plusieurs filiales. La consolidation permet de regrouper l’ensemble des
comptes d’une entreprise, afin de donner un bilan plus objectif de l’état financier d’une
entreprise. D’une part, les comptes consolidés ne tiennent pas compte des transactions
internes à l’entreprise, et d’autre part, les capitaux propres, dettes, sont réintégrés dans
les comptes de la société mère.
Les comptes sont consolidés non seulement pour la publication, mais également
pour une utilisation interne. Ils constituent en effet un outil précieux de gestion et de
reporting.
L’obligation de consolidation :
Les comptes consolidés sont obligatoires pour les groupes dont les résultats
dépassent, sur les deux derniers exercices, deux des trois seuils suivants :
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- Bilan supérieur à 15 millions d’euros
- Chiffre d’affaires supérieur à 30 millions d’euros
- Effectif supérieur à 250 personnes
✓ L’intégration globale :
En cas de contrôle exclusif (la société mère contrôle plus de 50% des droits de vote
de la filiale) : tous les comptes sont consolidés à 100%. L’intégration est alors dite «
globale ». Le contrôle exclusif est défini comme le pouvoir de diriger les politiques
financières et opérationnelles d’une société afin de retirer des avantages. En effet, il
existe deux types de contrôle exclusif : le contrôle exclusif de droit et le contrôle exclusif
de fait.
Le contrôle exclusif de droit : il est exercé de plein droit lorsque la société mère
détient directement ou indirectement plus de 50% des droits de vote de sa filiale. Il doit
donc notamment être tenu compte des titres conférant plus de droits de vote que de droits
aux bénéfices (action de préférence à droits de vote double par exemple)
*Démontré : le contrôle exclusif de fait peut également être caractérisé lorsque la société
mère désigne pendant deux exercices consécutifs, la majorité des membres des organes
de direction, administration ou surveillance.
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- Calculer la part revenant à la société consolidante.
- Constater les intérêts minoritaires
- Dresser les comptes consolidés.
Mise en équivalence :
Processus de consolidation :
Sur cette base, il va devoir harmoniser les pratiques comptables de toutes ses
filiales et participations, par exemple, en fixant des durées d’amortissement homogènes
par catégories d’immobilisations corporelles et par métiers.
✓ Une revue des pratiques comptables dans les comptes individuels de chaque
entité comprise dans le périmètre de consolidation,
✓ Une identification des divergences éventuelles avec les règles du groupe,
effectuée grâce au manuel des normes groupe,
✓ Un chiffrage des retraitements nécessaires pour mise en conformité des comptes
sociaux avec les règles groupe.
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Identification des retraitements d’homogénéisation
La liste des retraitements est impossible à définir de manière théorique. Tous les
principes comptables d’évaluation et de présentation sont en jeu, dès lors qu’existent
des divergences au sein du groupe.
Manuel des normes groupes, véhicule pour la bonne définition des retraitements
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- Un guide des principes comptables et des retraitements de consolidation, relatif
aux méthodes d’évaluation et de présentation des comptes entrant dans la
consolidation.
Par ailleurs, la consolidation visant à donner image plus économique que juridique
et fiscale des opérations, il est obligatoire « d’éliminer l’incidence des écritures passées
pour la seule application des législations fiscales » et d’appliquer de nombreuses autres
RETRAITEMENTS OBLIGATOIRES Difficulté d’application
Homogénéisation des comptes Elevée
Elimination des écritures fiscales Faible
3) Retraitements optionnels
Ces options sont ouvertes tant dans les comptes individuels que dans les comptes
individuels :
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Difficulté d’application
LISTE DES RETRAITEMENTS
OPTIONNELS
• contrats partiellement achevés en Elevée
clôture : option de méthode à
l’avancement ou à l’achèvement
• intérêts intercalaires d’emprunt : option
de capitalisation Moyenne
ou non dans le coût des stocks ou des
immobilisations
produites par l’entreprise
• subventions d’investissement : option
Moyenne
d’étalement au rythme des
amortissements ou en produit
immédiat (NB : les subventions
d’investissement devraient être
reclassées hors des capitaux propres en
consolidation PCA comme
auparavant … mais ce n’est
pas explicite dans ANC 2020.01)
• frais d’augmentation de capital et Faible
opérations
de haut de bilan : option d’imputation en
moins des primes
nette d’impôt, ou en charges de
l’exercice
Evaluation des stocks en méthode LIFO (« Last In – First out »): options possible en
consolidation, mais interdite dans les comptes individuels.
Champ d'application
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IAS 27 ne traite pas des méthodes de comptabilisation des regroupements
d'entreprises et de leurs effets sur la consolidation, y compris du goodwill résultant d'un
regroupement d'entreprises (voir IFRS 3 "Regroupements d'entreprises" ).
Une société mère, autre qu'une société mère décrite au paragraphe suivant, doit
présenter des états financiers consolidés dans lesquels elle consolide ses participations
dans des filiales selon IAS 27.
Une société mère n’est pas tenue de présenter des états financiers consolidés si, et
seulement si :
- La société mère est elle-même une filiale détenue totalement ou partiellement par
une autre entité et ses autres propriétaires, y compris ceux qui, par ailleurs, n'ont
pas le droit de vote, ont été informés de la non-préparation d’états financiers
consolidés par la société mère et ne s’y opposent pas ;
- Les instruments de dettes ou de capitaux propres de la société mère ne sont pas
négociés sur un marché public ;
- La société mère n’a pas déposé, et n’est pas sur le point de déposer ses états
financiers auprès d’un comité des valeurs mobilières ou de tout autre organisme
de réglementation, aux fins d’émettre une catégorie d’instruments sur un marché
public ;
- La société mère ultime ou une société mère intermédiaire présente des états
financiers consolidés, disponibles en vue d’un usage public, qui sont conformes
aux IFRS.
Les états financiers consolidés doivent inclure toutes les filiales de la société mère.
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Le contrôle est présumé exister lorsque la société mère détient, directement ou
indirectement par l'intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote d’une
entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré
que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle existe également lorsque la
société mère détenant la moitié ou moins des droits de vote d’une entité, dispose :
- Du pouvoir sur plus de la moitié des droits de vote en vertu d’un accord avec
d’autres investisseurs ;
- Du pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle de l’entité en
vertu d’un texte réglementaire ou d’un contrat ;
- Du pouvoir de nommer ou de révoquer la majorité des membres du conseil
d’administration ou de l’organe de direction équivalent, si le contrôle de l'entité
est exercé par ce conseil ou cet organe ;
- Du pouvoir de réunir la majorité des droits de vote dans les réunions du conseil
d’administration ou de l’organe de direction équivalent, si le contrôle de l'entité
est exercé par ce conseil ou cet organe.
Une filiale n'est pas exclue du périmètre de consolidation parce que ses activités
sont dissemblables de celles des autres entités du groupe.
Procédures de consolidation
Pour établir des états financiers consolidés, les états financiers individuels de la
société mère et de ses filiales sont combinés, ligne par ligne, en additionnant les postes
semblables d'actifs, de passifs, de capitaux propres, de produits et de charges.
Lorsque des droits de vote potentiels existent, les quotes-parts du résultat et les
variations des capitaux propres attribuées à la société mère et aux participations ne
donnant pas le contrôle sont déterminées sur la base des pourcentages de participation
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actuels et ne reflètent pas l'exercice ou la conversion possibles des droits de vote
potentiels.
Les soldes, les transactions, les produits et les charges intra-groupe doivent être
intégralement éliminés.
Les états financiers de la société mère et de ses filiales, utilisés dans la préparation
des états financiers consolidés, doivent être établis à la même date. Lorsque la fin de la
période de reporting de la société mère et celle d’une filiale sont différentes, la filiale
prépare, pour les besoins de la consolidation, des états financiers supplémentaires à la
même date que les états financiers de la société mère, à moins que cela ne soit
impraticable.
Quand, selon le paragraphe précédent, les états financiers d’une filiale utilisés pour
la préparation des états financiers consolidés sont établis à une date différente de celle
des états financiers de la société mère, des ajustements doivent être effectués pour
prendre en compte l’effet des événements ou transactions significatifs qui se sont
produits entre cette date et la date des états financiers de la société mère. En aucun cas
l’écart entre la fin de la période de reporting de la filiale et celle de la société mère ne
doit être supérieur à trois mois. La durée des périodes de reporting et toute différence
entre la fin des périodes de reporting doivent être identiques d’une période à l’autre.
Les états financiers consolidés doivent être préparés en utilisant des méthodes
comptables uniformes pour des transactions et autres événements semblables dans des
circonstances similaires.
Dans l'état consolidé de situation financière dans les capitaux propres, les
participations ne donnant pas le contrôle doivent être présentées séparément de la
participation des propriétaires de la société mère.
Des modifications de la part d'intérêt d'une société mère dans une filiale qui
n'aboutissent pas à une perte de contrôle sont comptabilisées comme des transactions
portant sur des capitaux propres (c'est-à-dire, par exemple, des transactions effectuées
avec des propriétaires agissant en cette qualité).
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8. La planification financière
La planification financière est une analyse globale de tous les flux de trésorerie et
processus de votre entreprise. Elle se compose de six éléments.
Le plan de besoin de capital détermine à quel moment et dans quel volume des
investissements doivent être effectués dans l’entreprise. Il chiffre donc le besoin de
trésorerie. On distingue le besoin de capital à long terme comme les véhicules ou les
machines et le besoin à court terme comme les charges de matériel et les frais courants.
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✓ Planification des liquidités
La planification des liquidités met en regard l’ensemble des recettes et des dépenses
attendues pour une période définie (généralement pas plus de 12 mois). Elle donne des
renseignements précis sur le moment auquel des ressources financières doivent être
disponibles pour couvrir les coûts occasionnés. Cette panification est essentielle pour
éviter les situations financières précaires et garantir la pérennité de l’entreprise.
✓ Bilan prévisionnel
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9. L’évaluation des entreprises : Enjeux, perspectives et
techniques
Il est fondamental, à ce stade, d’établir une distinction entre les notions de valeur
et de prix :
- La valeur présente une réalité subjective : elle est influencée par les intérêts de
l’évaluateur et la technique utilisée. Il existe ainsi plusieurs valeurs pour une
même entreprise.
- Le prix est une réalité objective : il signale l’aboutissement d’une négociation
entre les parties prenantes dans une opération spécifique. Dans le cas d’une
société cotée, le prix correspond au cours boursier de l’action. Le prix est unique
pour les actions lors d’une transaction et peut ne pas correspondre aux diverses
valeurs mises en évidence par les techniques d’évaluation.
L’évaluation des entreprises, étant un art difficile, est une opération visant à déterminer
le prix le plus probable auquel une transaction pourrait se conclure. Son intérêt principal
est de proposer une fourchette de valeurs pour la négociation. On peut ainsi évaluer le
surplus que l’acquéreur est prêt à payer compte tenu de son attrait pour l’entreprise en
question. Comme les opérations d’achats peuvent avoir lieu dans des contextes
d’urgence, dans des situations plus ou moins concurrentielles, le prix est toujours
l’aboutissement d’une négociation.
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a. Les enjeux et perspectives de l’évaluation des entreprises :
✓ Les parties prenantes de l’évaluation :
▪ Les experts-comptables : ils sont les conseillers privilégiés, notamment pour les
entreprises de petite taille, lors des opérations d’évaluation. En effet, outre leur
connaissance de la structure, ils maîtrisent les mécanismes comptables, financiers
et fiscaux ;
▪ Les banques commerciales : elles présentent l’avantage, à l’instar des experts-
comptables, de bien connaître les dirigeants des sociétés. De plus, elles sont
capables de parfaitement mettre en œuvre les techniques de montage financier et
de conseils fiscaux et patrimoniaux ;
▪ Les banques d’affaires : elles sont un interlocuteur privilégié pour les grandes
entreprises à évaluer en raison de leur connaissance pointue de l’économie
française, voire étrangère dans le cas de rapprochements de sociétés étrangères ;
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▪ Les cabinets indépendants spécialisés en conseils en fusions-acquisitions : ils
contribuent à l’évaluation des sociétés en question et jouent un rôle majeur,
notamment dans la phase de négociation, c’est-à-dire lors du passage des
fourchettes de valeurs au prix de vente final.
Pour les groupes cotés en bourse, on peut déterminer une valeur en se fondant sur
le cours de Bourse. Il représente le prix obtenu du fait de la rencontre d’une offre et
d’une demande de titres sur un marché financier. La capitalisation boursière (le cours
d’une action multiplié par le nombre d’actions) permet d’estimer assez rapidement une
valeur du groupe coté. Toutefois, elle n’est pas pertinente pour valoriser toutes les
entreprises (celles dotées de titres peu liquides, celles qui ne sont pas cotées, voire celles
qui sont cotées, mais dans le cadre d’une opération de restructuration ou de fusion).
La valeur nette comptable des actifs, c’est-à-dire leur coût d’acquisition diminué
du cumul des amortissements, ne correspond pas nécessairement au prix que les
actionnaires en retireraient lors de leur revente. En effet, il peut il y avoir des plus-values
: un matériel spécifique, bien réglé et de bonne qualité, peut être valorisé par des
partenaires pour une valeur supérieure à sa valeur nette comptable.
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amortissable de l’actif sur sa durée d’utilité. Par contre, les dépréciations (ou
pertes de valeur) sont le montant pour lequel la valeur comptable excède sa valeur
recouvrable (c’est-à-dire la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée
des coûts de revente et sa valeur d’utilité) ;
➢ La valeur d’utilité d’un actif est calculée à partir de la valeur actualisée des cash-
flows futurs susceptibles de découler de cet actif. Cette valeur de l’actif
correspond à la vision de la théorie financière ;
➢ La juste valeur est le « montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou un
passif éteint entre des parties bien informées et consentantes dans le cadre d’une
transaction effectuée dans des conditions de concurrence normale » (IFRS 13).
Elle peut correspondre à la valeur de marché d’un actif (un prix de vente),
lorsqu’il existe un marché organisé, mais elle peut aussi être obtenue à partir
d’autres techniques (telles que des approches actuarielles).
Chaque élément du patrimoine est ici évalué séparément pour obtenir la valeur de
l’entreprise : le total de l’actif diminué des dettes et provisions donne l’actif net.
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En revanche, il faut être vigilant sur la manière de mesurer ce patrimoine. En effet,
deux conceptions s’opposent :
Cette approche s’appuie sur l’hypothèse que la valeur d’une entreprise dépend de
sa capacité à générer des flux. C’est la traduction de l’expression « un actif vaut ce qu’il
rapporte ». Il convient alors de tenir compte non du patrimoine de l’entreprise, mais de
l’utilisation de ce patrimoine. Autrement dit, il s’agit de la performance de son activité,
performance mesurée soit par les résultats, soit de préférence par la trésorerie générée.
Cette hypothèse rejoint l’idée que la valeur économique d’un actif correspond à la
valeur actuelle de ses cash-flows futurs. L’actualisation prend alors tout son sens pour
comparer tous les flux en date initiale.
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Deux principales approches sont envisageables :
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Cadre Pratique
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1. Prise de Connaissance générale de l’Agence Nationale des Ports
:
a. Présentation de l’Office d’Exploitation des Ports (ODEP)
➢ Historique de l’ODEP :
Créé conformément à la l’article 4 du décret n°22.8.884 du 1er Avril 1985 pris pour
l’application de la loi n°6.84 promulguée par le dahir 1.84.194 du Rabia 1405 adopté le
28 décembre 1984, l’ODEP a été créé dans le but de doter les ports du Royaume des
moyens permettant de garantir la maintenance des infrastructures et des équipements
portuaires. Il a pris la relève de la Régie d’Aconage du port de Casablanca (RAPC) créée
en 1963 qui n’arrivait plus à répondre aux besoins croissants de l’activité portuaire.
L’office intervenait dans dix-huit ports, 11 ports ont été ouverts au commerce
international et la pêche et 2 ports (Asilah et Sables d’or) réservés à la plaisance.
➢ Missions de l’ODEP :
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- La maintenance des infrastructures portuaires autre que les ouvrages extérieurs
et les chenaux d’accès ;
- La gestion du domaine public ;
- La gestion des gares maritimes ;
- La gestion des cales de halage, des formes de radoub et des cales sèches ;
- La gestion des halles aux poissons de Mohammedia, Casablanca, Safi et Agadir.
Par ailleurs, l’ODEP assurait pour le compte de l’Etat et sous son contrôle, les
missions de police portuaires.
Dans les 9 ports où elle est présente, Marsa Maroc, le leader national de
l'exploitation de terminaux portuaires, offre des services de manutention, de stockage et
de logistique portuaire ainsi que des services aux navires.
Selon la loi 15-02 portant sur sa création, Marsa Maroc est chargée d’assurer pour
le compte de l’Etat les opérations essentielles suivantes :
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- Débardage, gerbage, chargement et déchargement des wagons et camions, etc.
- Services d'information en temps réel : e-service Marsa Conteneur.
Selon la loi 15-02 entrée en vigueur le 05 Décembre 2006, l’Agence Nationale des
Ports est un établissement public doté de l’autonomie financière et placé sous la tutelle
du ministère de l’Equipement et du Transport qui permet de mettre en œuvre la réforme
et d’actionner tous les leviers de développement potentiels ou opportuns. Elle est
appelée à garantir la concurrence loyale entre la SODEP et les autres intervenants.
➢ Missions :
Ces missions peuvent être déclinées selon les axes stratégiques suivants :
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➢ Organisation de l’Agence Nationale des Ports :
Direction Générale :
Directions Régionales
Engagement de respect des règles communes édictées par les fonctions centrales
au niveau des ressources humaines, des achats et approvisionnements, des systèmes
d’information, du juridique, de la sécurité, de l’environnement… etc.
Les ports
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l. Diagnostic stratégique de l’ANP :
➢ Analyse de l’environnement interne :
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Sécurité, Sûreté et ⤇ L'ensemble des activités de la ⤇ L'absence d'un plan
Protection de capitainerie du port de Casa sont portuaire d'urgence de lutte
l’Environnement certifiées ISO 9001 version 2015. contre les sinistres.
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⤇ Disponibilité des données du
trafic surtout à l'import sur le
système d'information de l'ANP,
après entrée en vigueur de la
décision de dématérialisation des
manifestes à l'import et l'export
L’analyse de l’environnement interne nous a permis de cerner les points forts et les
zones de vigilance propres à l’entreprise. Nous nous sommes focalisés sur les principaux
axes, notamment la régulation des opérateurs, la protection de l’environnement,
l’infrastructure et les processus internes. Ces forces et ses faiblisses résultent bien
évidemment de décisions stratégiques et managériales prises sous le contrôle de la
direction générale de l’agence nationale des ports.
Identifier et évaluer les points forts et les points faibles de l’entreprise est
généralement plus facile et plus rapide que d'identifier les opportunités et les menaces
auxquelles elle est confrontée. L'étude des facteurs externes peut nécessiter plus d'efforts
et peut nécessiter plus de recherche d'informations, car les ils échappent généralement à
son influence directe.
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projets de Casablanca et son
d’infrastructures. environnement.
Environnement
réglementaire et
politique : les ⤇ L’amélioration de ⤇ Cette stratégie a
orientations la gouvernance des permis d’améliorer la
gouvernementales services publics. disponibilité et la
fiabilité et l’accès à
l’information, la
simplification des
démarches et des
procédures et le recours
de plus en plus
important à la
dématérialisation : Ce
saut qualitatif ne peut
que toucher tous les
acteurs en interaction
avec le secteur
portuaire dans le cadre
du commerce extérieur.
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l’activité de
O impact sur les divers
conteneur.
trafics ;
O extension de la
capacité de traitement
des conteneurs avec le
lancement de l’activité
de transbordement.
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Le FRNG est positif pour les 2 années 2019 et 2020, donc l’ANP est solvable.
Cependant, le FRNG a connu une baisse dans l’année 2020 de 734950698Dh. Par
contre, l’ANP est plus liquide et moins endettée dans 2020 par rapport à 2019.
Le délai de règlement des dettes fournisseurs très long dans les deux années 2019-
2020 ce qui s’explique par une difficulté de trésorerie.
Posant l’hypothèse qu’on est en 2017. On va calculer les CFA de 2017 à 2020
Les flux de trésorerie consolidés futurs pour ANP sur la période 2017-2020 ont été
déterminés comme suit :
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Où :
Le coût de la dette est estimé sur la base du coût de financement de la société. Le coût
des fonds propres est calculé de la manière suivante :
Cfp = Rf + βe × (Rm-Rf)
iii. Valorisation
= -660312289,1/ (9.4%-0.18%)
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La méthode de goodwill est souvent utilisée en complément de la méthode patrimoniale
dans le but de corriger cette dernière. Elle consiste à calculer un superbénéfice annuel
(ou rente de goodwill ou survaleur), à actualiser sur une durée à fixer, et à rajouter le
résultat obtenu à la valeur patrimoniale
i. Calcul de l’ANCR
ANC = (Total actif net – actifs fictifs) – (Total dettes + provisions pour risques &
charges + dividendes – Ecart de conversion passif)
= 20 340 968 990, 97 – 0 - 7 515 164 129,39 - 304 854 079, 54 - 0 + 4 315 850
ANCR= Actif net comptable (ANC) + plus-values (ou - moins-values) sur éléments
d'actif + réserves occultes (provisions non justifiées) + fiscalité différée actif -
fiscalité différée passif.
= (14340576022,52 - 423 605 029,04)* [(106 949 835,69/ 14 842 456 490,78)-
9,4%*)]
GW= -4592915782
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*la prime de risque Masi : 7,9%, taux directeur de la BAM 1,5%
d. La méthode patrimoniale :
La méthode patrimoniale, ou évaluation par les stocks, est simple dans son
principe. La valeur de l’entreprise est la somme de ses éléments d’actifs inscrits au
bilan, diminué de ses passifs et corrigée pour tenir compte du contexte de l’évaluation.
Les valeurs de chacun de ses éléments sont des valeurs réelles corrigées et non les
valeurs comptables historiques.
La valeur d’actif nette corrigé (ANC) procède d’une évaluation des éléments de
l’entreprise dans une optique de continuité. Chaque élément est apprécié à sa valeur
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d’usage dans le cadre global d’une entreprise en continuité d’exploitation. On ne se
situe pas a priori dans le contexte d’une interruption de l’activité. La valeur d’usage, ou
valeur de remplacement, reconnaît que l’utilité d’un ensemble d’actifs dans une optique
de continuation n’est pas égale à la valeur liquidative de chaque élément. La valeur de
remplacement se situe dans le cadre d’une reconstitution des actifs de l’entreprise à
l’identique.
ANC = Total actif – les Frais d’établissement – les Charges à répartir sur plusieurs
exercices – les dettes – la provision pour risques et charges + l’écart de conversion
actif
Il est souvent nécessaire d’en corriger la valorisation pour la mettre en conformité avec
la réalité.
ANCC = Actif net comptable (ANC) ± plus ou moins-values sur éléments d’actif +
provisions non justifiées + fiscalité différée actif – fiscalité différée passif
ANC = (Total actif net – actifs fictifs) – (Total dettes + provisions pour risques &
charges + dividendes – Ecart de conversion passif)
= 20 340 968 990, 97 – 0 - 7 515 164 129,39 - 304 854 079, 54 - 0 + 4 315 850
ANCR= Actif net comptable (ANC) + plus-values (ou - moins-values) sur éléments
d'actif + réserves occultes (provisions non justifiées) + fiscalité différée actif -
fiscalité différée passif.
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=12 524 519 348 + 109 632,9 + 0 + 0 - 0
Cette méthode est particulièrement utilisée dans des secteurs d’activité où la valeur
patrimoniale est essentielle (sociétés foncière immobiliers, holdings industrielles).
En revanche elle trouve dans la pratique, certaines limites à son utilisation, il s’agit
d’une approche statique s’appuyant sur les expertises notamment pour l’immobilier. De
plus, elle n’est pas adaptée aux entreprises connaissant une évolution rapide (Start-up,
haute technologie) pour lesquelles les derniers comptes publiés ne donnent pas une
image réelle de son potentiel.
v. Les formules de calcul des éléments des SIG sont les suivantes :
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59
Conclusion :
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