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• Veiller sur le résultat de l’entreprise qui n’est plus un reste du compte de résultat,
mais un objectif vers lequel est tendue toute l’entreprise
• Veiller sur une politique cohérente de distribution des dividendes assurant une
rémunération normale et stable des actionnaires tout en laissant un
autofinancement suffisant à l’entreprise
• Veiller sur la croissance du Bénéfice Par Action (BPA) afin d’assurer la stabilité du
cours en bourse
Les variables de la gestion financière :
• Il n’est plus possible de définir la politique financière par un seul objectif général
qui est la maximisation de la valeur de l’entreprise ou de son profit
-Bilan fonctionnel
-Equilibre SIG
financier -Indicateurs : -Rentabilité d’exploitation Tableaux de
-FDR / BFR - d’activité -Rentabilité Économique Financement
-Ratios - de rentabilité -Rentabilité financière
L’analyse financière est une technique visant à évaluer la réalité économique et
comptables.
groupe. Il s’agit d’un regard extérieur car l’analyse est réalisée à partir de
documents publiés.
Cette démarche est menée par des analystes externes et internes à l’entreprise.
L’analyste interne est évidemment privilégié par rapport à l’analyste externe car il
globales de l’entreprise.
Toutefois, les groupes cotés doivent publier une information sectorielle
découpant des données clé telles que le chiffre d’affaires, le résultat
opérationnel, les immobilisations ou les investissements par secteurs d’activité
et zones géographiques.
Une analyse financière menée sur une période de 3 à 4 années permet de
dégager des tendances et le cas échéant d’isoler un exercice atypique.
L’analyse porte d’abord sur les éléments économiques : l’évolution du chiffre
d’affaires, des marges, des investissements.
Cette analyse économique de l’entreprise ne peut être menée que
comparativement à d’autres entreprises du même secteur.
L’analyse évalue ensuite les conséquences financières de ces facteurs
économiques :
dividendes, provisions…)
Les relations entre les entités d’un groupe sont marquées par des liens
financiers.
La société mère finance ses filiales sous forme de capital et également
capitaux propres.
Seul le bilan consolidé permet d’évaluer la structure financière d’ensemble du
éliminés.
consolidation.
Bilan consolidé SM
Matériel et 800 Capital 100
outillage Emprunt LMT 700
ses clients. Lorsqu’il vend à la filiale d’un groupe, il analyse tout d’abord la solvabilité de
L’importance des liens économiques (achats / ventes intra groupe) ou financiers (prêts /
emprunts intra groupe) risque de causer une défaillance en cascade des entités du groupe en
l’entité cliente a un statut juridique dans lequel les actionnaires ou associés sont
de négociation sur les prix (analyse des marges) ou évaluer leur pérennité. Il aura une
celles des autres entreprises de son secteur d’activité. Concernant les comptes consolidés,
cette analyse n’est évidemment pertinente que pour les groupes « mono activité »
ou pour les groupes faisant apparaître des informations sectorielles sur des activités
comparables.
L’analyste financier travaillant dans une banque ou une société de bourse s’intéresse à
l’analyse financière pour émettre des recommandations d’achat ou de vente des entreprises
cotées.
La préoccupation principale de l’investisseur est la valorisation de l’action qui dépend de
la structure financière et des perspectives de résultat.
L’évaluation des perspectives de résultat d’un groupe diversifié de style conglomérat ne
peut se faire globalement à partir de ses comptes consolidés.
L’analyste doit préalablement analyser les perspectives de résultat de chaque activité
prise individuellement. Il pondère ensuite les perspectives de résultat de chaque activité
en fonction du poids qu’elle représente dans l’ensemble du groupe.
Le banquier prêtant à LMT s’intéresse prioritairement à la capacité de
remboursement des emprunts. Nous avons expliqué ci-dessus pourquoi il est essentiel de
faire cette analyse à partir des comptes consolidés.
Pour les dirigeants du groupe, les comptes consolidés sont le seul outil qui leur
permet de mesurer la pertinence de leur stratégie et de rendre compte à leurs actionnaires.
ACTIVITÉ
% d’évolution du chiffre d’affaires consolidé sur la période.
Sur quels secteurs d’activité, zones géographiques, catégories de produits et de clients
le chiffre d’affaires s’est il développé ? Si possible, comparer la croissance du chiffre
d’affaires de chaque secteur à celui de son marché.
PROFITABILITÉ
La notion d’endettement net est utilisée lorsque le groupe se finance directement sur les
marchés et que la distinction emprunts LMT et CT a disparu (voir infra, logique
d’interchangeabilité).
1. Gestion du besoin en fonds de roulement : Délais d’écoulement des postes du BFR :
clients, stocks, fournisseurs.
2. Financement des actifs d’exploitation :
– Ratio de liquidité : Actifs courants / Dettes à CT Une part suffisante des actifs
d’exploitation est elle financée par des ressources stables ?
RENTABILITÉ
Rentabilité économique
Concerne la rentabilité des capitaux investis par l’entreprise dans son activité.
1) Concerne la rentabilité des capitaux propres apportés par les actionnaires à l’entreprise.
Résultat net
Capitaux propres
2) Analyse des risques
3) Liste des points forts / points faibles
CHAPITRE 1:
L’UTILISATION DE L’INFORMATION SECTORIELLE
• La majeure partie des groupes intervient sur différents secteurs d’activité et zones
géographiques.
• Les seuls états financiers consolidés constituent alors une information bien insuffisante pour
connaître l’activité du groupe et évaluer sa performance.
• Pour avoir une bonne information, les norme IFRS, imposent de fournir en annexe des
informations détaillées par secteur.
• Cette information sectorielle est utile pour affiner l’analyse de l’activité, de la profitabilité et
de la rentabilité des capitaux engagés.
• Elle permet d’abord d’analyser les performances passées et d’identifier les secteurs d’activité
et zones géographiques qui ont généré la croissance et la profitabilité du groupe, les secteurs
sur lesquels le groupe a principalement investi, de mesurer les capitaux investis et leur
rentabilité par secteur…
• Elle permet ensuite d’anticiper sur les performances futures en fonction des perspectives de
croissance et de profitabilité spécifiques à chaque secteur en tenant compte de leur poids
respectif.
• La publication de l’information sectorielle n’est obligatoire que pour les groupes émettant des
actions ou des titres d’emprunt cotés.
• Elle n’est pas obligatoire pour les groupes non cotés utilisant les normes IFRS mais seulement
recommandée.
I. L’IDENTIFICATION DES SECTEURS OPÉRATIONNELS:
1. Nature de l’information
Les données sectorielles soient établies selon les mêmes méthodes comptables que
celles utilisées pour réaliser les comptes.
Les données sectorielles sont établies conformément aux méthodes comptables utilisées
pour le reporting interne.
En cas de différences de méthode comptable, le groupe devra expliquer ces différences
et réaliser une réconciliation chiffrée.
Dans la pratique toutefois, les groupes limitent les différences entre les chiffres
consolidés et ceux du reporting interne.
Le groupe doit fournir une évaluation du résultat et des actifs totaux pour chaque secteur
à présenter.
Il doit en outre présenter une évaluation des passifs de chaque secteur si un tel montant
est fourni au principal décideur opérationnel.
Les données suivantes doivent également être fournies si elles sont transmises au principal
décideur opérationnel pour l’analyse des résultats sectoriels ou lui sont fournies d’une autre
manière même sans être inclus dans cette évaluation du résultat opérationnel :
– les revenus provenant des clients externes et les revenus avec d’autres secteurs ;
– les produits et charges financières ;
– les amortissements et dépréciations ;
– les autres éléments significatifs du résultat ;
– la quote-part du résultat des sociétés en équivalence ;
– la charge ou le produit d’impôt sur le résultat ;
– les éléments significatifs sans effet sur la trésorerie, autres que l’amortissement.
Par ailleurs, les données suivantes seront également communiquées si elles servent à la
détermination des actifs sectoriels :
– montant des titres des sociétés mises en équivalence ;
–investissements.
2. Rapprochement avec les chiffres consolidés
Une réconciliation entre les chiffres consolidés et les chiffres cumulés des secteurs reportés
doit être fournie.
Cette réconciliation porte sur les indicateurs suivants :
– les revenus sectoriels ;
– le résultat avant impôt ;
– les actifs sectoriels ;
– les passifs sectoriels ;
– les autres indicateurs s’ils sont significatifs.
3. LES AUTRES INFORMATIONS À REPORTER
Outre des données par secteur opérationnel, le groupe doit également fournir les données
géographiques suivantes (à moins que l’information ne soit pas disponible ou son coût
d’obtention trop élevé) :
– les revenus externes ;
– les actifs non courants.
Des informations qualitatives sont également requises :
– le mode d’organisation du groupe ;
– la nature des produits et services vendus par chaque secteur ;
– le niveau de dépendance par rapport aux principaux clients. Si un client représente plus de
10 % du chiffre d’affaires total, il doit en être fait mention, sans que le nom du client doive
être révélé.
4. LES IMPLICATIONS POUR L’ANALYSE FINANCIÈRE
Les données sectorielles nous permettent d’évaluer la performance par segment tout au
long de la démarche d’analyse, notamment sur les questions suivantes :
– l’évolution du chiffre d’affaires ;
– la profitabilité des ventes ;
– les investissements et les capitaux investis ;
– la rentabilité économique
CHAPITRE 2:
ANALYSER LE PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION ET
SES VARIATIONS
Le périmètre de consolidation est défini à partir de la notion de contrôle.
Le groupe est défini comme une unité de contrôle.
Les comptes consolidés traduisent cette unité de contrôle en présentant les entités du
groupe comme si elles n’en formaient qu’une seule.
Les notes annexes contiennent la liste des principales entités consolidées et des principales
variations de périmètre.
Après la prise de connaissance des activités et zones d’implantation du groupe, l’analyse
du périmètre de consolidation constitue une suite logique.
Elle permet de comprendre la stratégie de croissance externe du groupe.
I. Analyse statique du périmètre de consolidation
Au contraire, un pourcentage faible indique que le groupe s’appuie sur des minoritaires
périmètre. Cette présentation montre graphiquement les liens entre les différentes entités,
Le groupe est une réalité vivante, des entités peuvent entrer ou sortir chaque année du
périmètre de consolidation.
La nature du contrôle et le pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées peuvent
également varier.
Ces mouvements reflètent une partie de la stratégie actuelle du groupe.
Il n’en reflète qu’une partie car le périmètre d’un groupe qui a une stratégie de croissance
interne varie peu.
Les variations de périmètre concernent :
Le groupe crée une entité Le groupe acquiert le contrôle d’une Le groupe crée une nouvelle entité
exerçant une nouvelle activité entité existante. Cette prise de contrôle par filialisation d’une activité
ou prolongeant une activité peut se réaliser selon différentes existante. Il transfère l’ensemble
existante sur une nouvelle zone modalités. Le plus souvent, elle se des actifs, dettes et contrats relatifs
géographique. Il crée par réalise par l’acquisition d’actions, à cette activité à une nouvelle
exemple une filiale de auprès de tiers ou par souscription à entité. Cette opération est souvent
distribution dans un pays une augmentation de capital de l’entité. le préalable à une cession de
étranger. Le prix peut être payé en espèces ou par l’activité ou à l’entrée d’un nouvel
échange d’actions. Cette prise de actionnaire. Il est en effet plus
contrôle peut se réaliser selon des facile de céder des actions qu’une
calendriers différents. Le groupe a pu partie des actifs, dettes et contrats
acquérir la totalité des titres en une d’une entité
seule opération ou de façon échelonnée
jusqu’à l’obtention du contrôle.
Circonstances conduisant à la sortie d’une filiale du périmètre
Le groupe perd le contrôle d’une L’entité consolidée fait l’objet Le groupe procède à des
filiale. Cette perte de contrôle peut d’une procédure de liquidation réorganisations juridiques, le plus
résulter de la cession totale ou amiable ou judiciaire. L’activité souvent pour des raisons de
partielle des titres détenus par le s’arrête et l’entité cesse d’exister. simplification de son organigramme.
groupe. Ces réorganisations conduisent à des
Elle peut également résulter d’une fusions internes au groupe. Ce type
augmentation de capital de l’entité d’opérations se rencontre dans les
souscrite majoritairement par groupes qui ont connu des périodes de
d’autres actionnaires. croissance externe importantes par le
Cette opération entraîne une passé.
dilution, c’est-à-dire une baisse du
pourcentage de contrôle du groupe
Circonstances conduisant à une variation du pourcentage d’intérêt
Ces variations peuvent évidemment être à la hausse ou à la baisse et entraîner ou non un
changement de méthode de consolidation.
La hausse du pourcentage d’intérêt traduit une démarche de renforcement du groupe dans
une entreprise.
Exemple:
Un groupe prend le contrôle d’une entité en ne rachetant dans un premier temps que 60 % de
ses titres. Pendant une période de trois ans, l’équipe dirigeante demeure en place pour assurer
une transition progressive. Au terme de cette période, le groupe acquiert auprès des
minoritaires les 40 % de titres restants à un prix tenant compte des résultats de l’entité
réalisés au cours de la période de transition.
Lorsqu’un groupe a une stratégie de croissance ambitieuse, externe ou interne, il n’a pas
toujours les moyens financiers de détenir 100 % du capital de ses filiales. Il doit donc
dans un premier temps s’appuyer sur des minoritaires. Fréquemment, il rachète dans un
second temps ces minoritaires.
Exemple:
Dans un premier temps, le groupe Bouygues a créé sa filiale de téléphonie mobile,
Bouygues Télécom, avec plusieurs investisseurs. À partir de 2002, ce groupe a
progressivement racheté une partie des intérêts minoritaires.
À l’inverse, une diminution du pourcentage d’intérêt peut traduire un désengagement
progressif.
Exemple:
Le groupe Vivendi Universal a baissé sa participation dans Veolia (à l’époque, Vivendi
Environnement) d’environ 60 à 40 %, perdant ainsi le contrôle de ce groupe.
Il peut également résulter d’une stratégie d’alliance financière afin de développer et de
financer une entité existante.
Identification de la stratégie du groupe
La stratégie de développement interne financée par le groupe n’apparaît évidemment pas
apparaissent.
Il est possible d’identifier quelques grands axes stratégiques à partir de ces mouvements.
Exemples de stratégies économiques
– Internationalisation sur son métier de base par création ou rachat de filiales exerçant la
– Rachat des minoritaires des filiales les plus rentables pour améliorer le résultat consolidé
CHAPITRE 3:
ANALYSER L’ACTIVITÉ
La norme IAS 18 prévoit que les ventes ne sont comptabilisées que lorsque l’entreprise a
transféré à l’acheteur les risques et avantages importants inhérents à la propriété du bien.
Cette règle amène l’entreprise à différer la reconnaissance du chiffre d’affaires par rapport à
la livraison effective des biens lorsque :
o les biens sont livrés sous réserve de leur installation et que l’installation représente une
part importante du contrat qui n’est pas encore achevée par l’entreprise ;
o l’acheteur a le droit d’annuler l’achat pour une raison précisée dans le contrat de vente,
c’est notamment le cas des clauses de retour produit. Par cette clause, l’acheteur peut dans
un délai contractuel retourner le produit au vendeur s’il ne parvient pas à le revendre. Ces
clauses se trouvent notamment dans les contrats entre éditeurs et libraires, entre fabricants
de téléphones portables et distributeurs, entre les constructeurs automobiles et les
loueurs…
Exemple 1
Les conditions de vente d’un fabricant de téléphones portables permettent au distributeur de
retourner les appareils invendus dans un certain délai contractuel en cas d’invendu.
Par conséquent, le chiffre d’affaires n’est reconnu qu’à partir de l’activation de la carte SIM
prouvant que la revente a bien eu lieu.
Auparavant, le chiffre d’affaires était reconnu dès la livraison des appareils, le risque de
retour faisant l’objet d’une provision.
Exemple 2
Un constructeur automobile vend des véhicules aux loueurs avec une clause par laquelle il
s’engage à racheter ces véhicules à l’issue d’un délai contractuel.
La vente n’est reconnue qu’à l’issue de la période pendant laquelle le retour des véhicules est
possible.
Au cours de cette période, un revenu de loyer est reconnu pour un montant égal à la
différence entre les prix de vente et de rachat.
2. Les échanges de produits
De nombreuses entreprises procèdent à des opérations d’échange produit. La norme IAS 18
prévoit le mode de comptabilisation suivant pour ces échanges :
o lorsqu’ils portent sur des produits de nature dissemblable, par exemple publicité contre
vente d’un bien, ils sont valorisés à leur juste valeur, en produits et charges sans être
compensés ;
o lorsqu’ils portent sur des biens ou services semblables, ils font l’objet d’une
compensation.
Exemple
L’application des normes IFRS a causé une diminution du chiffre d’affaires du groupe
Fromageries Bel de 12 % due à différentes compensations entre produits et charges.
L’une d’elles concerne les échanges de lait : « Les facturations établies dans le cadre
d’échanges de lait constituent des échanges de biens similaires et font désormais l’objet d’une
compensation.
3. La notion de chiffre d’affaires net
Les normes IFRS privilégient l’information économique.
Les entreprises présentent un chiffre d’affaires net égal au chiffre d’affaires brut (réellement
facturé) diminué de certains éléments de charge. Peuvent notamment être déduits du chiffre
d’affaires net :
– les frais de transport sur vente ;
– les escomptes pour paiement anticipé, traités comme une remise commerciale ;
– les montants facturés par les entreprises de distribution dans le cadre de participations
commerciales (surnommées « marge arrière ») ;
– les commissions versées à des apporteurs d’affaires…
Exemple
Une autre raison de la diminution du chiffre d’affaires de Bel en normes IFRS concerne les
participations publicitaires facturées par les entreprises de distribution clientes. Elles sont
dorénavant déduites des ventes alors qu’elles étaient auparavant classées en autres achats.
Une telle présentation rend les comparaisons entre entreprises plus difficiles car ces
reclassements ne sont pas nécessairement homogènes d’une entreprise à l’autre.
4. Exclusion des montants collectés pour le compte de tiers du chiffre d’affaires
Dans certaines activités, l’entreprise collecte des fonds de tiers, par exemple le courtier en
assurances rétrocède à la compagnie le montant des primes collectées.
En normes IFRS, son chiffre d’affaires est uniquement composé des commissions lui
revenant.
5. Les contrats à long terme
La norme IAS 11 impose la méthode à l’avancement à condition que les coûts engagés ou
l’avancement physique puissent être évalués de façon fiable à la clôture (ce qui est
quasiment toujours le cas). Selon cette méthode :
– le chiffre d’affaires et la marge (si elle est bénéficiaire) sont reconnus tout au long de
l’exécution du contrat au prorata des coûts engagés ou de l’avancement physique. La
reconnaissance du chiffre d’affaires est donc déconnectée de l’émission des factures client.
– la marge se détermine par la différence entre le prorata de chiffre d’affaire reconnu et les
charges de l’exercice. Il n’est pas constaté d’encours de production. À l’inverse, dans la
méthode à l’achèvement, la marge n’est reconnue qu’à la facturation.
II. MÉTHODE D’ANALYSE DE L’ACTIVITÉ
Cette analyse permet de déterminer si l’entreprise croit davantage que le marché et que ses
principaux concurrents.
III. LA NOTION DE COMPTES PRO FORMA
Les comptes pro forma portent sur la totalité des états financiers et dépassent bien
évidemment la seule analyse du chiffre d’affaires.