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La théorie des organisations est née au début du XXe siècle, durant la seconde
révolution industrielle.
C’est à ce moment où s’est imposée l’obligation de changer les modes
d’organisation des entreprises.
Les entreprises étant désormais obligées de réaliser plusieurs tâches
simultanément et doivent par conséquent organiser le travail.
La théorie des organisations regroupe les techniques et les concepts résultant des
observations faites en entreprise.
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II- Classement des grandes écoles de pensée
Pendant des décennies(3o9od) ces deux écoles ont constitué le noyau dur de la
théorie des organisations.
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Chapitre(masc)1 : Deux approches historiques
de l’analyse des organisations.
Datant du début du 20ème siècle, ces deux approches représentent les fondements
du management moderne.
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Taylor estimant les propriétaires des moyens de production inactifs, il va rejeter
les méthodes empiriques de gestion d’entreprises du 19 ème siècle et va rechercher
une approche scientifique de gestion du travail.
- L’étude systématique des postes de travail pour mieux les concevoir et montrer
à l’ouvrier les gestes nécessaires. L’empirisme traditionnel est remplacé par la
connaissance scientifique des divers aspects du travail de chaque individu ;
- L’harmonie sociale ralliant les patrons aux ouvriers grâce à l’utilisation d’une
objectivité scientifique. Le travail et les responsabilités doivent être répartis de
manière égale entre la direction et les ouvriers. La direction se chargera de
toutes les tâches pour lesquelles elle se montrera plus compétente que les
ouvriers. ;
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II- L’organisation administrative de Max Weber et
d’Henri Fayol
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révélées par leur formation, leur cursus scolaire ou les résultats d’une évaluation
formelle.
- Les règles et normes formelles. Afin de réglementer uniformément
l’activité des employés, les managers doivent s’appuyer autant que possible sur
un ensemble de règles formelles.
- L’impersonnalité. Règlements et contrôles sont appliqués uniformément,
de manière à éviter toute implication personnelle et toute tentation de satisfaire
les préférences personnelles des employés.
- L’évolution professionnelle. Les managers sont des agents
professionnels, plutôt que les propriétaires des unités qu’ils dirigent. Ils
reçoivent un salaire fixe et évoluent au sein de l’organisation.
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- Subordination des intérêts individuels à l’intérêt général. Les intérêts d’un
employé ou d’un groupe d’employés donné ne doivent jamais prendre le pas sur
l’intérêt général de l’entreprise.
- Rémunération : les employés doivent recevoir un juste salaire en
contrepartie de leurs services.
- Centralisation : c’est le degré d’implication des subordonnés dans
le processus décisionnel.
- Hiérarchie : c’est la chaîne de commandement qui s’étend de
l’autorité supérieure aux agents inférieurs. Elle facilite la
communication.
- Ordre : chaque chose et chaque personne doivent toujours se
trouver à la bonne place et au bon moment.
- Equité : les managers doivent se montrer bons et justes envers leurs
subordonnés.
- Stabilité du personnel : une rotation élevée du personnel est cause
d’inefficacité.
Les dirigeants doivent assurer une gestion méthodique de la main d’œuvre et
disposer d’un nombre suffisant de remplaçants pour pallier d’éventuels
départs.
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Chapitre 2 : Le mouvement des Relations
humaines
L’école classique n’avait pas apporté des réponses à des questions telles que :
Comment amener les employés à être plus productifs autrement que par
des salaires ?
Comment arriver à créer un attachement des employés à l’entreprise et à
ses buts ?
Quel comportement doit adopter un chef ?
Quelle influence le groupe peut-il avoir sur le comportement au travail ?
L’Ecole des Relations humains réintroduit les facteurs oubliés par Taylor sur les
spécificités individuelles et relationnelles des personnes laissant l’entreprise
s’organiser selon les principes tayloriens.
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II- Les actions recommandées
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- L’importance des conditions matérielles de travail (éclairage,
chauffage, bruits etc …) sur la productivité.
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2- Douglas Mc Gregor (1906-1964)
3- Maslow (1908-1970) :
Il proposa une pyramide des besoins qui distingue les besoins primaires des
besoins secondaires.
5- Besoins d'accomplissement
4- Besoins de reconnaissance
3- Besoins sociaux
2- Besoins de sécurité
1- Besoins physiologiques
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Les besoins physiologiques sont ceux de nourriture, de vêtement, d’habitation.
Les besoins de sécurité concernent tout ce qui a trait à la protection des biens et
des personnes et les régimes de prévoyance contre la maladie et la perte
d’emploi.
Les deux premiers niveaux correspondent à des besoins primaires. Les trois
autres sont dits secondaires.
Pour lui, tant qu’un niveau de besoin n’est pas correctement satisfait, l’individu
ne visera pas la satisfaction du besoin placé immédiatement au dessus.
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4- Frederick Herzberg (1923-2000) :
Selon lui, ces deux groupes de facteurs ne sont pas de même nature.
Avec Lipitt et White, Lewin conduisent une étude qui mesure l’influence du
type de leadership sur le travail des jeunes élèves.
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- le style permissif ou laisser faire où le leader apporte ses
connaissances mais n’intervient pas. C’est le groupe livré à lui-même
qui a l’initiative.
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Chapitre 3 : Les structures
organisationnelles en théories des
organisations.
Une structure :
- décrit les rapports des différents services entre eux et les
liaisons hiérarchiques entre les chefs à différents niveaux.
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A-La typologie classique des structures.
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B-La typologie des configurations : H. Minzberg
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Ces modes de coordination s’opèrent selon 5 procédés :
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- l’organisation missionnaire centrée sur l’idéologie de l’entreprise.
Son mécanisme de coordination est la standardisation des normes.
Pour eux, il existe des formes provisoires de rapports entre les membres de
l’organisation :
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Section II : L’Ecole de contingence et les facteurs qui agissent sur les
organisations.
C’est l’école de contingence qui a étudié les facteurs qui exercent une influence
sur les organisations.
Ces chercheurs vont remettre en question la prescription تعليمات
d’ « one best way » et de l’analyse normative.
Pour eux, il n’y a pas de structures optimales mais des configurations qui
s’adaptent en fonction des influences de leurs différents environnements
Il s’agit par conséquent, de mesurer les dimensions des organisations qui
changent selon les variables de l’environnement.
Les travaux de Lawrence et Lorsh qui concluent que l’entreprise n’est pas un
système global et homogène.
Elle adapte ses modes structurelles selon le degré de turbulence de son
environnement.
C’est ce qu’ils appellent la dynamique organisationnelle.
Cette dynamique s’explique :
- plus le degré d’instabilité est grand et plus l’entreprise différencie ses modes
de fonctionnement.
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2- Les interactions technologie et structure.
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3. Les interactions stratégie et structure
Dans ses travaux, Ouchi décrit les cercles de contrôle de qualité, et une culture
particulière, appelée Z est longuement exposée. Une typologie des cultures
d'entreprise est dressée. Ces diverses investigations, avaient pour objectif de
préciser les raisons organisationnelles pour lesquelles, les entreprises japonaises
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se sont montrées depuis les années cinquante, ère de l'économie managériale,
plus performantes que les entreprises américaines.
Geert Hofstede constate que les pratiques et les styles de management sont
influencés par des variables culturelles.
Pour lui, la culture nationale est une « programmation de la
mentalité collective ».
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L’individualisme qui est le degré d’indépendance et de liberté que peuvent
revendiquer les membres d’une société.
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Chapitre 4 : La prise de décision
en Théories des Organisations.
-Sfez 1976 et 1984, Boisvert et Déry 1980 ont étudié comment, depuis
les temps plus anciens, les décisions ont été prises ;
-Argyris, Simon et March ont étudié les façons dont on interprète sur le
plan comportemental différents modes décisionnels ;
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I- Le modèle classique de la prise de
décision
-Choix
-Mise en œuvre
-il étudie toutes les alternatives possibles et détient des critères de choix
lui permettant de choisir entre elles,
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On reproche au modèle qu’il ne corresponde pas à la réalité.
Pour lui, il faut partir des limites inhérenes aux capacités humaines :
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La seconde est adaptée aux situations où l’information est incomplète, et
où le raisonnement doit surtout reposer sur la recherche d’astuces et de
raccourcis.
A cet égard, il distingue les décisions programmées (répétitives) des
non programmées (mal structurées, nécessitant de l’innovation).
Elles doivent être prises par des hommes, à condition qu’ils soient
entraînés pour les prendre (par transmission de savoir-faire).
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III-Au delà de la rationalité limitée
Ce sont là toutes les approches hétérogènes récentes de la décision :
On peut certes recueillir le récit de ceux qui y ont participé mais ils ont
tendance à rationaliser a posteriori.
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Chapitre 5 : La critique du modèle
« universel » en TO et la fin du
managérisme.
Les fondements théoriques des organisations tels qu’évoqués dans ce
cours suppose une certaine universalité dans la pratique du
management. Le taylorisme, le fayolisme ou les lectures
configûrationnistes des structures ne sont pas standards. Les crises
économiques de la fin du 20 ème siècle et du début du 21 ainsi que la
montée en puissance des économies émergentes ont montré qu’il y a
d’autres alternatives aux percepts de Taylor ou Fayol.
Il est devenu nécessaire de comprendre l’ascension de l’économie
coréenne ou japonaise au rang de leaders sans appliquer totalement les
principes de management nés et articulés aux Etats-Unis et en Europe.
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