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Boumkiss Youssef
2022
La théorie des organisations offre des connaissances pour mieux
L’objet organisation soulève en effet de multiples interrogations : pourquoi existe-t-il des organisations, quels sont les
différents types d’organisation, quel est l’agencement organisationnel le plus efficace, qui détient le pouvoir dans
l’organisation, comment motiver les membres d’une organisation...
La théorie des organisations est influencée par de nombreuses disciplines. De nombreuses écoles de pensée se sont
succédé depuis le début du XXe siècle. Il est notable que l’apparition d’un nouveau courant n’annule pas l’intérêt du
précédent, ce qui est propre aux sciences sociales. Aucun paradigme n’est dominant en théorie des organisations.
L’organisation est une réponse au problème de l’action collective. A cet effet, les théories d’organisation cherchent les
structures et les méthodes générant la performance de cette action collective.
Ecole de pensée Auteurs Théories
École classique 1. Frederic Winslow Taylor 1. Organisation scientifique du
2. Henry Ford travail
3. Henri Fayol 2. Travail à la chaîne
4. Max Weber 3. Organisation administrative du
travail
4. Organisation bureaucratique
École des relations 1. Elton Mayo 1. Expérience de Hawthorne
humaines 2. Kurt Lewin 2. Les trois types de leadership
3. Rensis Likert 3. Les quatre styles de leadership
4. Abraham Maslow 4. La pyramide des besoins
5. Douglas McGregor 5. Théories X et Y
6. Frederick Herzberg 6. Enrichissement/Elargi* des
tâches
École Néo-classique 1. Alfred Sloan 1. Décentralisation coordonnée
2. Peter Drucker 2. Direction par objectifs (DPO)
3. Octave Gélinier 3. Direction participative par
objectifs (DPPO)
4. William Edwards Deming, 4. Théorie de la qualité totale et de
Joseph Moser Juran l’excellence
École systémique Norbert Wiener, Von Bertalanffy, Jay
Wright Forrester. 1. Fonctionnalisme systémique
1. Talcott Parsons 2. Les Caractéristiques des systèmes
2. Katz et Kahn ouverts.
3. Jacques Mélèze 3. Analyse Modulaire des Systèmes
L’approche Classique de
l’organisation
Context Le contexte historique est déterminant pour expliquer l’apparition de
cette pensée classique. Le début du XXe siècle voit en effet le
développement de grandes entreprises, achevant le mouvement
d’appariton d’industrialisation, débuté à la suite de la Révolution Industrielle. Cette
période est marquée par la volonté d’une gestion scientifique du travail
dans les usines, ainsi qu’une logique de rationalisation de la production en s’appuyant notamment sur de nouveaux
processus techniques. Avec l’émergence de la société industrielle marquée par l’exode rural, on quitte progressivement le
modèle fondé sur la tradition et la coutume, pour entrer dans un modèle rationaliste conforté par l’essor des sciences et des
techniques. On abandonne le modèle de l’atelier pour celui de l’usine, qui doit trouver un nouveau mode d’organisation de sa
production pour intégrer la mécanisation du travail, la gestion des effectifs, la concurrence et une demande croissante de
produits standardisés.
Ainsi, Taylor rationalise l’organisation du travail. Fayol propose une approche rationnelle de l’activité de management et
enfin Weber propose un modèle rationnel d’organisation, le modèle bureaucratique.
Nouvelle
Révolution Production de
forme de
industrielle masse
production
L’OST
L’organisation scientifique du travail
Vie et carrière
• Ingénieur américain et fondateur de l’organisation scientifique du travail (OST)
• Né à Germantown, en Pennsylvanie, dans une famille aisée.
• Il est admis à Harvard, mais abandonnera ses études à cause de sa faible vue.
• Après avoir été apprenti mécanicien, il débute comme ouvrier à la Midvale Steel
Company. Il devient ingénieur en suivant des cours du soir , puis entame une
carrière de consultant et théoricien.
• Son ouvrage le plus connu qui popularise ses idées et sert de manifeste sort en 1911
sous le titre Principles of scientific management
Philosophie du Taylorisme
• L’objectif des Hommes, c’est la prospérité matérielle.
• Le fondement de la prospérité matérielle c’est la maximisation de la productivité
cette dernière dépend du rendement des ouvriers .
• L’homme est naturellement paresseux, la motivation financière est le meilleur
moyen pour combattre la paresse .
• Pour concilier entre l’intérêt de l’employeur et celle de l’employé la direction de
Frédéric Taylor l’entreprise soit établie sur des bases scientifiques.
• Le «one best way».
1856-1915
Taylor propose une méthode pour améliorer l’organisation du travail
Principes et méthodes qu’il présente comme scientifique, car reposant sur l’expérimentation.
Taylor croit en la possibilité de rendre le management scientifique et
Tayloriens d’imposer sa méthode de par sa rationalité indiscutable. Son nouveau
système a pour objectif d’améliorer la gestion de production
(les méthodes de travail sont inefficaces, car chacun travaille à sa manière, l’encadrement n’est pas assez formé et ne
maîtrise pas le travail à accomplir) et d’éviter « la flânerie » des ouvriers. Grâce à sa méthode scientifique, il souhaite
déterminer et obtenir une juste journée de travail (a fair day’s work) de la part des ouvriers.
Principes hiérarchiques ( la division verticale du travail)
Séparation entre ceux qui pensent (cadres supérieurs) et ceux qui exécutent (les ouvriers) le travail, Mettre la bonne
personne à la bonne place (the right man in the right place). La séparation entre le travail d’exécution et le travail de
conception implique aussi une division sociale entre les ouvriers (les « cols bleus ») et les ingénieurs du « bureau des
méthodes » (les « cols blancs »).
Taylor, dans sa visée réformatrice, a cherché les conditions de compatibilité entre les intérêts des dirigeants et exécutants
pour une plus grande paix sociale, et son but est de dépasser le conflit sur le partage de la valeur ajoutée,
Henry Ford (1863-1947), disciple de Taylor, est le continuateur de
Le travail à la chaîne
La division horizontale du travail de Taylor, la parcellisation des tâches, se traduit chez Ford
par le travail à la chaîne continue. Des Convoyeurs déplacent automatiquement les produits,
à flux continu, devant des ouvriers qui sont fixés à leur poste de travail, répétant
inlassablement les mêmes gestes.
La standardisation
Elle permet une baisse du coût de production unitaire rendue possible grâce au concept
d’interchangeabilité et de standardisation des pièces. La standardisation a favorisé le
développement de la production en grandes séries, engendrer la production de masse et
une consommation de masse qui sera à l’origine du mode de croissance économique
fordiste des pays occidentaux entre 1945 et 1975 (les Trente Glorieuses).
La rémunération journalière de cinq dollars par jour, Cette nouvelle rémunération, qui représente un salaire important par
rapport aux moyennes pratiquées dans l’industrie de l’époque, permet d’atteindre un double objectif : d’une part, de
fidéliser les ouvriers et, d’autre part, de redistribuer des gains de productivité sous forme de pouvoir d’achat.
Les principales L’introduction de l’OST s’est heurtée dès son origine à une forte
contestation et demeure critiquée. Les principales critiques du
La déshumanisation du travail
La division poussée du travail conduit à une forme de travail déshumanisant avec des tâches
répétitives et sans intérêt. La non prise en considération des besoins et limites des
travailleurs. L’image de Charlie Chaplin dans Les temps modernes renvoie à cette critique du
taylorisme.
Le taylorisme s’appuie sur une vision réductrice de l’être humain, uniquement motivé par
l’argent, L’intérêt matériel n’est pas le seul élément qui gouverne le comportement des
salariés. L’école des relations humaines (chapitre suivant) montrera à quel point de nombreux
facteurs de motivation ont été négligés par Ford et Taylor.
Le «one best way» n’existe pas, on peut organiser le travail selon plusieurs méthodes en
fonction de la situation.
L’OAT
L’organisation administrative du travail
Carrière du Fayol
Henri Fayol
(1841-1925)
Les fonctions de l’entreprise
L’activité administrative
Fayol s’intéresse tout particulièrement à l’activité administrative, cette dernière mérite une attention
particulière dont l’exercice exige des qualités et compétences spécifiques :
Physiques, Mentales, Morales, Education, Techniques, Expériences.
La fonction administrative comporte cinq composantes. Il s’agit des fonctions clés du management
applicables à toute organisation et en ce sens, il s’agit de principes universels de management
1. Prévoir : «c’est-à-dire scruter l’avenir et dresser le programme d’action ».
2. Organiser : «c’est-à-dire constituer le double organisme, matériel et social, de l’entreprise ».
3. Commander : «c’est-à-dire faire fonctionner le personnel ».
4. Coordonner : «c’est-à-dire relier, unir, harmoniser tous les actes et tous les efforts ».
5. Contrôler : «c’est-à-dire veiller à ce que tout se passe conformément aux règles établies et aux ordres
donnés ».
Les principes de l’administration
1-La division du travail 2-L’autorité et la responsabilité 3-La discipline 4-Unité de commandement
9-Clarté de la hiérarchie
Max Weber
1864-1920
Weber décrit les logiques qui guident les actions des individus. Elles sont
Les formes d’autorité ou d’après lui de trois ordres, ce qui donne trois fondements différents à
l’autorité : la logique affective dans le modèle charismatique, la logique des
valeurs dans le modèle traditionnel et la logique instrumentale dans le
les modèles d’organisation modèle rationnel-légal. Dans la réalité, cependant, ces logiques sont
souvent mêlées.
❑ L’autorité charismatique : Dans ce cas, l’autorité du leader repose sur une combinaison de qualités personnelles
L’autorité repose sur les qualités extraordinaires et d’un pouvoir de séduction hors du commun qui émane de sa
personnalité et qui provoque un attachement des foules. Cette organisation, qui
personnelles d’un individu, son aura ou fonctionne sur la soumission et le dévouement à un individu, ne peut pas se
charisme. transmettre et rend cette organisation « instable » car elle repose sur une personne.
Le leader exerce son autorité grâce à une légitimité rationnelle reposant sur des règles
❑ L’autorité bureaucratique : juridiques formalisées par écrit (statuts, règlements...). L’autorité découle alors de la
L’autorité dépend de la fonction, et non de la légalité des ordres et de la légitimité de ceux qui les donnent. L’autorité sert à mettre à
personne qui l’occupe. Son caractère est exécution les règles et procédures afin de faire fonctionner l’organisation de façon
impersonnel. rationnelle et efficace. Cette organisation est fondée sur la compétence et la rigueur.
Les Caractéristiques du modèle
d’organisation bureaucratique
Pour Max Weber, l’administration bureaucratique idéale doit répondre aux critères suivants :
❑ Personnellement libres, les agents n’obéissent qu’aux devoirs objectifs de leur fonction et sont soumis à une autorité qui
est en rapport avec leurs obligations officielles.
❑ Une bureaucratie est organisée selon une hiérarchie clairement définie.
❑ Chaque emploi a une sphère de compétence légale qui repose sur des tâches qui seront explicites et clairement définies,
en fonction de la division du travail prévue.
❑ L’emploi est occupé sur la base d’une libre relation contractuelle.
❑ Les candidats sont sélectionnés sur la base de leur qualification professionnelle, nommés et (non élus) selon une
qualification professionnelle attestée par un diplôme.
❑ Les agents sont payés suivant le principe de la « conformité au rang » par des appointements fixes, donnant droit à
retraite, évalués selon le rang hiérarchique et les responsabilités assumées.
❑ Les agents ne sont pas propriétaires des moyens de l’administration et ne peuvent s’approprier leur emploi.
L’organisation repose sur un corps de règles abstraites établies intentionnellement par accord mutuel
avec les membres de l’organisation ou par application de rationalité. Autrement dit, les employés
remplissent leur fonction de manière impersonnelle, ce n’est pas à celui qui applique une procédure
qu’il faut personnellement obéir, mais à un ordre, un règlement ou une consigne que justifie telle ou
telle règle légitime.
Apports du modèle
Limites du modèle
La simple
La liberté
connaissance par
Les individus ont psychologique ou la
un individu qu’il
naturellement marge de manœuvre
est sujet
besoin d’appartenir que détiennent les
d’observation
à un groupe individus contribue à
modifie son
leur motivation
comportement
• Psychologue et sociologue australien
• Fondateur du mouvement des relations humaines et l’un des pères
de la sociologie du travail.
• Inventeur de l’expression «Ressource Humaine»
G2 : Groupe témoin
L’interprétation des expériences d’Hawthorne constitue le
Les conclusions des fondement de la théorie des relations humaines. Les conclusions
des expériences d’Hawthorne sont regroupées sous le terme
expériences d’Hawthorne « effets Hawthorne » effet thérapeutique :
❑ Le fait pour un individu d’être un sujet d’observation le conduit à modifier son comportement. L’intérêt que la direction
porte aux ouvrières (premières expériences) explique l’augmentation de leur productivité. En effet, l’évolution des
conditions matérielles de travail ne permet pas de rendre compte des variations de productivité.
❑ Les relations informelles dans un groupe sont importantes. Les groupes de travail constituent un système social, dans
lequel des règles informelles se développent et sont maintenues par les leaders informels (notamment, il convient de
ne pas briser les cadences de production du groupe, de ne pas « rapporter » au supérieur sur un autre membre du
groupe).
❑ Les relations interpersonnelles au sein d’un groupe de travail ont un effet important sur le comportement des salariés.
Un système de supervision souple améliore le moral et la cohésion du groupe, ce qui a un impact positif sur la
productivité.
❑ Selon Mayo, le travailleur est un être social, de ce fait, le travail réalisé par un individu dépend tout d’abord de sa
capacité sociale. Il faut donc intégrer chacun dans son groupe.
Principales critiques de ces expériences
❑ Les recherches n’ont pas été guidées par des hypothèses suffisantes pour que les faits sociaux puissent être saisis
dans leur intégralité.
❑ Isolation du comportement des travailleurs du contexte général: social, institutionnel et économique.
❑ Ignorance du rôle du syndicalisme
❑ Les études ne s’intéressent qu’aux niveaux hiérarchiques inférieurs.
Kurt Lewin 1890-1947, professeur à l’université de Berlin
La Dynamique Du Groupe et (Allemagne), puis à Stanford (États-Unis), effectue des
recherches en psychologie. Inventeur de la notion de dynamique
le Leadership des groupes (1944)
L’influence du groupe
• La normalisation se définit comme la pression qui s’exerce sur les membres d’un groupe en vue d’adopter
une position acceptable pour tous. Les individus du groupe peuvent modifier leur opinion pour adopter
celle de la majorité. Le désir de s’intégrer à un groupe ou de ne pas en être exclu invite à la normalisation.
• L’affiliation incite les individus conformistes a coopérer.
Le style autoritaire a montré que le groupe des enfants était agressif, la quantité de la production est élevée mais la qualité
est médiocre. De plus, en l’absence de leader, les enfants n’arrivent pas à travailler.
Sous le style laisser-faire
Le style laisser-faire a montré l’existence d’une certaine dépendance des membres avec le leader et la production
est faible quantitativement et qualitativement.
La supériorité du style démocratique sur le style autocratique ou laisser-faire a été démontrée par la
qualité des travaux réalisés, de l’ambiance et de la satisfaction des enfants. En effet les expériences
menées par Fiedler ont montré que le style démocratique est le meilleur si :
• Les rapports entre le groupe et le leader sont bons.
• Les taches à réaliser ne sont pas très structurées.
• Le pouvoir formel attribué au leader par l’organisation est faible.
Abraham Maslow (1908-1970), Ce psychologue s’ interroge
La pyramide des sur la motivation de l’homme au travail. Elle repose sur
l’idée que c’est la nécessité de satisfaire des besoins
besoins de Maslow fondamentaux qui pousse les individus à agir.
• Le principe de la succession d’un niveau de besoin à un autre est discutable (ainsi, un individu peut être motivé par la
reconnaissance, sans pour autant être assuré de tous les besoins inférieurs), Un individu peut sauter directement du
niveau 2 au niveau 4 ou 5.
• Il est très difficile d’identifier les besoins de tous ses employés si on est dans une grande entreprise.
Frederick Herzberg (1923-2000), considéré comme le père de
l’enrichissement des tâches, complétera par ses recherches la théorie
La théorie des deux facteurs de Maslow. Psychologue du travail, il est professeur de psychologie
industrielle à l’Université d’Utah (États-Unis) et praticien. Il cherchera
ou théorie « bifactorielle » à déterminer les facteurs qui sont sources de satisfaction au travail et
ceux qui sont sources d’insatisfaction.
D’après cette théorie, seuls les facteurs de satisfaction sont des facteurs de motivation qui incitent les individus à agir pour
satisfaire leurs besoins ; ils correspondent à des motivations profondes. Les autres facteurs dits d’hygiène ne sont pas une
source de motivation. En revanche, ils peuvent être cause d’insatisfaction.
La théorie des deux facteurs
ou théorie « bifactorielle »
❑ En faisant un rapprochement entre la théorie de la hiérarchie des besoins d'A. Maslow et la théorie
de F.Herzberg.Nous dirons que les facteurs d'insatisfaction (d'hygiène) correspondent aux besoins
physiologique, de sécurité et d’appartenance. Les facteurs de motivation correspondent aux
besoins supérieurs d'estime et l'accomplissement de soi.
❑ Il en conclut que l’élimination des facteurs d’insatisfaction n’est pas suffisante et qu’il faut enrichir et
élargir le travail, tout en améliorant les conditions environnementales des individus.
❑ F. Herzberg recommande d’instaurer une nouvelle organisation du travail basée sur l’élargissement
(Ajouter un travail supplémentaire d’exécution ou rendre le travail plus complexe), et l’enrichissement
(Augmenter le degré de responsabilité, de participation et de liberté accordé au travailleur) des tâches.
Douglas McGregor (1906-1964), professeur de psychologie
industrielle, puis de management au MIT, est à l’origine d’une
La théorie X et Y théorie du management qui oppose deux conceptions de
l’homme au travail, à partir d’un ensemble de postulats qu’il
désigne sous le nom de la théorie X et Y
Pour Douglas Mac Gregor , les dirigeants peuvent adopter deux conceptions de l’homme au travail.
Cette dualité aboutit à deux styles de management distincts :
Conclusion
On retiendra de l’École des relations humaines des auteurs qui, sans remettre en cause les principaux postulats de l’École
classique, ont situé l’homme au centre de l’organisation. Ils ont su démontrer que la compréhension des motivations et des
sentiments humains dans les processus d’organisation, ignorée de l’École classique, avait des effets sur la productivité sans
commune mesure avec un modèle fondé sur « l’incitation-sanction ».
Bibliographie
Sophie Landrieux-Kartochian, Théorie des organisations
Roger Aïm, L’essentiel de la théorie des organisations
Samuel Josien, Management des organisations.
Mohammed Kadous, Théorie des organisation s6
Boumkiss Youssef
2022