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Objectif général : à la fin de ce chapitre les étudiants de BTS 1 tronc commun STT doivent
être capables de définir une organisation et présenter les grandes théories des organisations
Introduction
De fait, le chef d'entreprise a été reconnu comme quelqu'un capable d'organiser et de mettre en
œuvre une combinaison efficace de facteurs de production. De " la main invisible " des
économistes qui prétendent que le marché est le seul élément régulateur, on passe à " la main
visible des entrepreneurs " pour paraphraser le célèbre ouvrage de Chandler (the visible hand :
the managerial revolution in american business.)
Le mot organisation « désigne tout groupement autonome réalisé de façon volontaire pour
coordonner le plus efficacement possible des moyens en vue d’atteindre des objectifs
déterminées. Une organisation peut se définir comme la réponse au problème de l’action
collective. »
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On peut noter un double sens du concept d’organisation. Le premiers sens est que l’on entend
par organisation un groupement humain qui va coordonner ses activités pour atteindre au moins
un but qu’il s’est fixé. Sans but il n’y a pas lieu de s’organiser ou même se regrouper. Il peut
exister plusieurs formes d’organisations.
Le second sens que l’on peut attribuer à cette notion d’organisation c’est les différentes façons
dont elles vont structurer les ressources dont elles disposent pour atteindre leurs objectifs. On
va parler de mode organisationnel. Les modes organisationnels sont des instruments qui vont
permettre d’utiliser les ressources de façon optimal, de divise les taches aux seins de cet
organisation, et les règles de pouvoir.
En résumer le terme d’organisation va désigner à la fois le processus par lequel les individus
agissent collectivement et enfin le cadre dans lequel ils vont agir.
Elles sont bien précises car il effectivement possible mettre en évidence des caractéristiques
essentielles. Elles permettent d’écrite l’organisation. Quel que soit le degré de la structure d’une
organisation il y a tout de même une idée centrale qui persiste.
L’idée centrale qui persiste est que les individus qui sont engagés dans une action collective
vont devoir à la fois se distinguer par leurs intérêts différents, ne pas occuper la même fonction
dans l’organisation, et devoir composer avec cette différence. Mais en même temps ils devront
collaborer pour atteindre un but qu’ils se sont fixé.
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La première caractéristiques que l’on reconnait et qui permet de décrire une organisation est
qu’il faut qu’elle ait un ou plusieurs but. Elle a toujours une raison d’être qui peut être partagé
par l’intégralité des membres ou juste une partie d’entre eux. C’est donc une entité finalisé qui
va poursuivre un objectif.
La deuxième caractéristique est l’existence de membre, elle rassemble des personnes, que ses
personnes soit à l’origine de la création e cette organisation ou que ses personnes aient rejoint
cette organisation par la suite pour pouvoir en assurer le fonctionnement. On parlera alors de
participant.
Cela va impliquer deux types d’objectifs qui vont devoir être satisfait : les objectifs des
fondateurs de l’organisation et les objectifs des participants. Il est possible que les participants
partages les objectifs des participants.
La troisième caractéristique que l’on reconnait à toutes organisations est l’existence de division
des taches. Pour qu’une organisation puisse fonctionner il faut que les rôles soit reparties entre
les différents membres de l’organisation.
La quatrième caractéristique est l’existence d’une coordination des tâches. En effet pour que
l’action collective puisse se réaliser, il faut que les efforts de chacun des membres de
l’organisation permettent avec cohérence d’atteindre les objectifs. Pour cela des procédures
formelles vont permettre d’ordonner les contributions respectives de chacun des membres. Tout
d’abord un système d’autorité qui veille à l’adéquation du fonctionnement, un système de
communication va permettre de mettre en relation les membres de l’organisation, et un système
de contribution rétribution qui précise la participation de chacun et en fonction la récompense
à attendre de cette participation.
Enfin la dernière caractéristique est la stabilité. L’organisation que l’on considère doit avoir une
permanence, c’est-à-dire une volonté de perdurer dans le temps. Tout mettre en œuvre pour
appliquer les caractéristiques cité au-dessus et surtout la première pour pouvoir atteindre ses
objectifs.
Cette notion est une notion très ancienne, elle va progressivement se préciser avec l’évolution
de son environnement, qu’il s’agisse d’environnement économique, social, juridique, etc. Au
début du 20ème siècle que l’on s’est penché sur le fonctionnement des organisations. Leurs
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modes d’évolution vont alors se transformer, on va passer d’un mode de direction patron
propriétaire à un mode d’évolution administrative. Les 1ere théorie d’organisation vont
apparaitre. D’une manière plus générale on va prendre conscience que les organisations ont un
rôle plus déterminent dans la vie des individus et surtout dans les sociétés industrialisés.
C’est cette importance qui va permettre une grande diversité des approches, ou l’intérêt
important de cette notion.
Dernier thèmes dans lequel on peut regrouper différentes approches que l’on abordera
l’organisation comme un centre de décision : le fonctionnement de l’organisation va
dépendre de la répartition et des modalités d’exercice du pouvoir. A travers ses différentes
approches l’analyse des structures va permette de comprendre le fonctionnement réel des
organisations. La structure va définir à la fois la façon dont les décisions vont être prises et le
cadre dans lequel elles vont être mises en œuvre.
2.1.L’école classique
Elle concerne les 1ers auteurs qui, au début du siècle, ont posé les bases de la science des
organisations. Ceci correspond en fait aux exigences nouvelles engendrées par l'émergence de
la société industrielle. En effet la gestion d'une entreprise de production requiert une
qualification très différente de la conduite d'un simple atelier.
qualifiée mais prête à accepter des conditions de travail difficiles en échange d'un salaire
de subsistance et de l'espoir de grimper à l'échelle sociale.
le contexte intellectuel est favorable au développement des sciences exactes (elles vont
sauver le monde) et à la croyance dans l'efficacité absolue des modèles rationalistes et
du progrès technique.
Les fondements de la pensée classique sont basés sur les 3 notions suivantes :
Recommandations,
Principes,
Commandements
Il devient alors indispensable de trouver un sens plus humain au travail. De nouvelles approches
fondées sur la sociologie et la psychologie vont alors voir le jour.
Ce mouvement va se développer principalement à la fin des années 30. Partant d'une critique
radicale du système Taylorien qui réduit l'homme au niveau de la machine, l'idée émerge que,
bien au contraire, c'est en privilégiant l'homme que la productivité du travail sera augmentée.
L'initiateur de ce mouvement est Elton Mayo 4 (1880-1949) qui a travaillé essentiellement sur
des thèmes tels que les relations entre la productivité et le moral des employés, les rapports
humains à l'intérieur de groupes, et entre les groupes eux-mêmes.
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Parti d'une hypothèse taylorienne sur le lien entre les conditions matérielles du travail et la
productivité, Mayo a, découvert l'importance du climat psychologique et des modalités du
commandement sur le comportement au travail.
Il a mis l'accent sur les relations de groupes qui se constituent entre les travailleurs. Après avoir
observé qu'entre différents groupes se forment des clivages qui ne sont imposés ni par la
direction ni par les contraintes du travail, mais qui sont dus aux agents de l'entreprise eux-
mêmes, il a compris qu'il existe des normes propres aux groupes, normes qui sont relatives au
niveau de production et aux relations avec les supérieurs.
Les enquêteurs se sont aperçus qu'une fois située dans l'organisation sociale de l'ensemble de
l'usine, le groupe apparaît comme le moyen spontanément élaboré par les ouvriers pour résister
aux ingérences de l'extérieur, celles des techniciens ou des supérieurs. Mayo en a conclu qu'il
faut comprendre l'organisation comme étant un « système social » ; les sentiments des
travailleurs, leurs motivations ne peuvent se comprendre qu'à partir de l'ensemble des relations
qu'ils entretiennent avec les divers groupes, et notamment les techniciens et les chefs.
Les ouvriers, redoutent les changements fondés sur des logiques spécialisées (coût, efficacité)
que directeurs ou spécialistes en organisation du travail peuvent introduire. Pour y échapper,
les ouvriers créent des groupes informels afin d’élaborer des normes et faire établir des codes
particuliers ; ce qui explique certains freins mis à la production.
Mayo terminait son enquête sur la nécessité de tenir compte, à l'avenir, de l'existence de ces
groupes informels. Il lui semblait urgent de prendre en considération le désir des travailleurs,
qui n'est pas seulement d'améliorer leurs conditions matérielles d'existence, mais d'être
socialement reconnus, d'exercer un travail valorisé, d'avoir de bonnes relations avec leurs
supérieurs hiérarchiques. C'est sur tous ces points que théoriciens et praticiens des relations
humaines se sont penchés.
La somme de travail accompli par un ouvrier n'est pas déterminée par sa capacité physique mais
par sa capacité sociale :
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Malgré cela l'école des 'relations humaines ne remet pas fondamentalement en cause la
prééminence de la Direction Générale (donc la division verticale du travail) et n'est pas, en ce
sens, une véritable contradiction du système taylorien.
2.3.L'école néo-classique
Cette école s'est développée grâce à l'apport de grands praticiens (Chef d'entreprises et grands
cabinets de conseil type Mac kinsey, Boston Consulting Group). C'est un courant orienté vers
le pragmatisme, dont la base théorique demeure très largement inspirée de l'école classique
(d'où son nom), mais qui a su incorporer ce qui parait bénéfique dans les courants postérieurs.
Les principes généraux, sous-jacents à cette école, sont ainsi les suivants :
Synthèse