Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
--Rachida Mezzour
--Hind Bouziani
--Hanane Azirar
--Fatima zohra bouya EL Ghali
1
Plan
Introduction
Chapitre 1 : les fonctions et facteurs de production
Section 1 : les facteurs de production
1-1 Les facteurs de production fixe
1-2 Les facteurs de production variable
Conclusion
2
Introduction :
Par opposition la microéconomie s’intéresse aux acteurs individuels que sont les
consommateurs et les producteurs. En effet elle étudie le comportement des agents
économique individuelle elle tend a comprend comment les ménages et les entreprises
prennent les décisions et comment ces décisions s’influencent multiélément sur le marche.
Son hypothèse de base et l’optimisation : maximisation de la satisfaction sous contrainte
budgétaire. Les ménages maximisent l’utilité et les entreprises maximisent le profit.
La microéconomie est popularisé grâce aux travaux de Marshall, c’est à lui que l’on
doit une série d’outil d’analyse et surtout l’introduction de la présentation géométrique qui
facilite la compréhension à l’étude de marché isolés et à leur équilibre partiel .alors que les
physiocrates de la France rurale du milieu de 18 ème siècle ne voyaient de véritable production
que dans l’agriculture refusant au commerce et aux manufacture le statut d’activité
productive. Adam Smith définissait quant à lui la production comme l’activité qui concourait
à la réalisation d’un bien matériel destiné à être vendu sur un marché, les entreprises du
secteur tertiaire se trouvaient exclues de cette définition
3
Ainsi la théorie néoclassique du producteur est le pendant de la théorie du
consommateur. Il s’agit d’une modélisation économique du comportement d’un agent
économique en tant que producteur de bien et de service, l’objectif est de comprendre
d’expliquer le comportement de cet unique producteur en tant qu’agent parfa itement rationnel
et parfaitement informé. Suivant la corde néo-classique, on considère comme producteur un
agent qui transforme des inputs (facteurs de productions) en outputs (production finale) selon
la fonction de production.
4
Chapitre 1 : Les fonctions des facteurs de production :
La fonction de production résume l’ensemble des contraintes techniques qui
s’imposent a l’entreprise qui doit déterminer le nombre de chaque facteur a utilisé dans sa
production, avant d’entamer dans cette opération on va d’abord présenter les différents
facteurs de production.
Les biens dont le travail contribue à la transformation peuvent eux- mêmes avoir été
produit par d’autres entreprises ou au contraire être disponible à l’état brut dons la nature. Le
bien du premier type sont des consommations intermédiaire de l’entreprise qui les utilise, les
autres biens étant des facteurs primaires.
Dans d’autre situations, les facteurs de productions ne peuvent être combinés que dans
des reportions fixées et dans ce cas on dit qu’ils sont complémentaire, ainsi la production
d’acier nécessite des proportions bien déterminées de coke et de minerai de fer ; c’et deux
facteur sont donc complémentaires dans l’industrie sidérurgique.
Consommations
Intermédiaires
Facteurs primaires
(Dont le travail)
5
Une entreprise utilise en générale un grand nombre de facteurs pour produire un ou
plusieurs types de bien. Deux types de facteurs doivent être distingués :
Il importe toutefois de bien noter que la ligne de démarcation entre facteurs fixes et
facteurs variables dépend de la période de temps pendant laquelle on décrit le fonctionnement
de l’entreprise. Plus la période envisagée est long, plus grand est le nombre de facteurs qui
doivent être considérés comme des facteurs variables. Lorsqu'une entreprise se trouve dans
Cette situation on dit qu'elle adopte un mode de combinaison productive en longue période.
6
2-1 : l’analyse de la production a court et a long terme :
Nous verrons qu’à long terme les entreprises peuvent faire varier les quantités d’inputs
utilisées de façon à minimiser leur cout de production .Mais avant d’aborder ce cas, qui est le
plus général, nous allons commencer par l’analyse de court terme, dans laquelle un seul input
est susceptible d’être ajusté .Nous supposons que le capital est le facteur fixe alors que le
travail est le facteur variable.
7
La courbe de la productivité moyenne et de la productivité marginale sont étroitement
liées. Lorsque la productivité marginale est supérieur à la productivité moyenne , la
productivité moyenne est croissante.
La productivité moyenne du travail est égale à la production total de bien divisée par a
quantité de travail utilisée dans la production
La loi des rendements marginaux décroissants stipule que lorsque l’utilisation d’un
facteur de production augmente par accroissement successifs égaux, il arrive finalement un
moment ou les suppléments de production obtenus se réduisent.
La productivité de travail :
Dans le long terme, tous les inputs deviennent variables. Ainsi, la firme à une plus
grande marge de manœuvre en termes de possibilité de combinaison des facteurs. Si les deux
sont substituables, la firme peut réaliser un même niveau de production en se servant de
plusieurs combinaisons d’inputs. Le lieu géométrique de ces différentes combinaisons
d’inputs est appelé isoquant.
Dans la théorie néo-classique du producteur, un isoquant est une courbe qui relie
toutes les combinaisons de facteurs (capital et travail) permettant d'obtenir le même niveau de
production. Un isoquant est aussi appelée courbe de produit égale.
Lorsque plusieurs isoquants sont représentées dans une même figure, on parle de carte
d'isoquants, ils représentent chacun une quantité différente de la production. Alors que
les courbes d'indifférence aident à résoudre le problème de maximisation de l'utilité des
consommateurs, la carte d'isoquants traite du problème de minimisation des coûts des
8
producteurs. Des droites d'isocoûts sont généralement tracées le long des isoquants dans des
graphiques capital/travail, montrant le compromis technologique entre capital et travail dans
la fonction de production, et les rendements marginaux décroissants des deux facteurs. La
droite d'isocoût combinée avec la carte d'isoquants (point de tangence) donne la combinaison
des facteurs de production la moins coûteuse que peut produire le niveau de la production
associée à cet isoquant. Une droite joignant les points de tangence des isoquants et des
isocoûts (avec des prix de facteur de production maintenus constants) est appelée le sentier
d'expansion.
Il n’y a pas de durée spécifique (une année par exemple) qui distinguerait le court
terme du long terme.la différence doit être faite au cas par cas. Un jour où deux peuvent ainsi
être considérés comme du long terme pour dans le cadre d’une vente de particulier à
particulier lors d’un vide-greniers, alors que ce seront plutôt cinq ou dix ans pour la
production pétrochimique ou la construction d’automobiles.
Au lieu de regarder les multiples variations autour d’un point, il serait intéressant de
connaître comment la production est modifiée si l’on augmente tous les inputs dans les mêmes
proportions (si l’on change l’échelle de la production); si l’on double ou triple les quantités
d’inputs utilisées, par exemple: Si la production augme nte moins que proportionnellement
alors on parle des rendements d’échelle décroissants. Dans le cas d’un doublement du panier
d’input, l’existence des rendements d’échelle décroissants correspond à une production qui
augmente, par exemple, seulement de 50% pour atteindre 150% de son niveau initial au lieu
de 200%. Si la production augmente exactement proportionnellement à l’augmentation du
panier d’inputs alors on a des rendements d’échelle constants.
Si la production augmente plus que proportionnellement, alors on a des rendements
9
d’échelle croissants. De nouveau ce cas correspond à une augmentation de plus de 100% de la
production si le panier d’input est doublé (la production est multipliée par 3, par exemple).
Si l’on considère une fonction homogène, c’est-à-dire que:
si m<1, les rendements sont décroissants à l’échelle (si vous augmentez les facteurs
de production, la production diminue),
si m = 1, les rendements sont dits constants à l’échelle (si vous doublez les quantités
de facteurs employés, vous doublerez également la quantité produite).
si m > 1, les rendements sont croissants à l’échelle (la production est plus que
proportionnelle aux quantités des facteurs).
Les rendements d’échelle croissants correspondent aux ces de monopole naturel ; car
l’entreprise va alors essayer de remplir tout le marché pour augmenter encore plus vite sa
production. Ce n’est pas compatible avec une structure concurrentielle, dans laquelle les
rendements sont décroissants ou constants.
L’analyse économique retient le plus souvent les fonctions de production à rendements
constants à l’échelle. Tel est le cas, de la fonction Cobb-Douglass.
La nature des rendements d’échelle d’une technologie est très importante pour
déterminer les moyens qui seront adoptés si l’on veut accroître la production. Par exemple si
on veut doubler la production, en présence des rendements d’échelle décroissants, il faudra
plus que doubler les inputs si on utilise une seule unité de production. Dans ce cas ils seraient
plus intéressants d’effectuer cet accroissement en créant une deuxième unité de production (ce
qui revient à doubler les inputs). Si les rendements sont croissants, il sera plus intéressant
d’utiliser une seule unité de production. Si les rendements sont constants, les deux solutions
sont équivalentes.
Certaines caractéristiques de la technologie sont à l’origine des rendements croissants.
Une source importante correspond à l’existence des indivisibilités dans l’utilisation des
équipements : si la technologie est basée sur un équipement lourd et indivisible, son utilisation
n’est rentable que pour des niveaux relativement élevés de la production. Un haut fourneau,
par exemple, n’est pas adéquat si l’on veut faire chauffer une faible quantité de minerais étant
donné qu’il faudrait l’amener à une température élevée de toute manière et donc utiliser une
quantité élevée de charbon (de même, un boulanger ne fera pas chauffer son four juste pour
une baguette), donc elle devient intéressante seulement quand on l’utilise pour une
production de masse.
Ainsi certaine utilisation des facteurs de production ne doivent pas être développées ou
développées dans une mesure relativement faible en cas d'accroissement de la production.
10
C’est notamment le cas des frais généraux c'est-à-dire de l'ensemble des dépenses
d'administration et d'organisation de l'entreprise. Ainsi par exemple, si en augmente dans un
même pourcentage les quantités de facteurs, il y aura accroissement de la proportion de la
quantité de facteur travail affectée à des taches directement productives (ouvriers et
techniciens par exemple) par opposition à d'autres catégories de main-d’œuvre (services
comptable, commerciaux et financiers..) dont le volume n'augmentera que plus modérément.
D’autres caractéristiques justifient l’existence de rendements d’échelle décroissants.
En particulier, l’organisation de la firme peut devenir inefficace quand il faut gérer une
production d’une plus grande échelle. Tant que l’on ne change pas d’organisation (e t donc de
fonction de production), pour augmenter la production il faudra ajouter de plus en plus
d’inputs. Même s’il existe des rendements d’échelle croissants jusqu’à un certain niveau de
production, en général on observe qu’ils ne sont pas inépuisables et qu’à partir du niveau de
production efficace, les rendements décroissants apparaissent. Les phénomènes de second
type finissent donc par dominer les indivisibilités qui sont à l’origine des rendements
croissants.
Un phénomène de nature fondamentalement différente peut intervenir dans les
rapports entre les inputs et l’output : le progrès technique. Les rendements d’échelle croissants
forment une caractéristique d’une technologie donnée. Le progrès technique correspond à une
modification de la technologie elle-même. En effet il améliore la technologie de la firme de
sorte qu’il soit suffisant d’utiliser des quantités d’inputs plus faibles pour obtenir le même
niveau de production et/ou qu’il soit possible de produire plus avec le même panier d’input.
Remarquons pour conclure qu'il n'est pas facile de dis tinguer croissance des
rendements d'échelle et progrès technique mais que ces deux notions sont profondément
différentes. Contrairement bau phénomène de rendements d'échelle croissants, les progrés
techniques désigne une déformation de la fonction de prod uction dans le temps. On dira qu'il
ya progrès technique entre la date t0 et t1 si on peut obtenir avec les mêmes quantités de
facteurs une production plus importante à la date t1 qu'à la date t0.
11
établissent, soit au niveau de la firme, soit au plan global, une relation entre la production (p)
et apport en travail ( L) et en capital ( C) l’expression mathématique la plus générale de cette
fonction est : P= b. Lk . C j
Ou b, k et j sont des constantes .mais, les acteurs avaient imposé une condition
supplémentaire de linéarité et affirmé que la somme des exposantes (k+j) était égale a l’unité :
dans ce cas, l’expression mathématique de la relation est de type : P= b.LK .C 1−K
Cet exemple montre bien que la loi décroissance des productivités marginales et la
nature des rendements d’échelle sont des notions tout à fait distinctes.
Cependant, l’intérêt des travaux du professeur douglas réside autant dans les efforts
entrepris pour calculer les coefficients de la fonction pour une économie concrète que dans la
mise au point d’un type particulier de fonction, conforme aux théories économiques
généralement admises.
Pour une quantité de capital fixe, la relation entre z1 et y est représentée sur la figure
2-2. On peut interpréter z2/b comme une capacité maximale de production, si la production
12
est inferieure a cette capacité maximale, la production varie proportionnellement à la quantité
de travail.
𝑧1 𝑧2
Y=Min ,
𝑎 𝑏
𝑧2
𝑏
Z1
𝑎𝑧 2
𝑏
Il est également possible de vérifier que cette fonction correspond à une hypothèse de
rendements d’échelle constants. On a en effet :
𝛼𝑧1 𝛼𝑧2 𝑧1 𝑧2
Min , = 𝛼𝑀𝑖𝑛 , 𝑏 et donc : f (𝛼𝑧1, 𝛼𝑧2) = 𝛼𝑓(𝑧1, 𝑧2)
𝑎 𝑏 𝑎
1
Avec : Q= F. ( a. 𝐾 𝑟 + ( 1 − a) . 𝐿𝑟 ) 𝑟
13
Q = production
F = Productivité du facteur
a = paramètre de partage
K, L = facteurs de production primaires (capital et travail)
( 𝛿 −1)
r= avec 𝛿 = élasticité de substitution.
𝛿
Avec :
Q = production
F = Productivité du facteur
a = paramètre de partage
X = facteurs de production (i = 1,2...n)
s = élasticité de substitution.
Les fonctions CES imbriquées sont souvent à la base des modèles d’équilibre général.
Ces fonctions sont également utilisées dans la théorie du consommateur.
14
CHAPITRE 2 : les contraintes de la théorie de production
Les entreprises doivent tenir compte des prix du travail, capital et autres inputs.
Comme un consommateur limité par son budget, l’entreprise prend en compte son cout de
production .par exemple, l’entreprise qui produit 10000 televisions par mois cherchera à
minimiser son cout total de production, lequel dépend, pour partie, des prix des inputs qu’elle
utilise.
15
1-1 les types du cout :
Les couts comprennent bien sur les salaires qu’une entreprise verse à ses salariés, et le
loyer qu’elle paie pour ses bureaux.
Les couts comptables ceux qui sont mesurés par les comptables, peuvent donc inclure
des éléments qu’un économiste n’inclurait pas, et inversement
Les économistes s’intéressent donc aux couts économiques, les couts d’utilisation ds
ressources dans le processus de production.
Bien que les couts d’opportunité soient souvent cachés, ils doivent être pris en compte
lors de décisions économiques. L’inverse est vrai pour les couts irrécupérables, les
dépenses qui ont été effectuées et qui ne peuvent être récupérées.
-cout total est une fonction des quantités. C’est la somme des coûts ixes (CF) et des
couts variables (CV) : CT=f(q)=CF+CV.
-le cout moyen est aussi une fonction des quantités produites. Il décrit l’évolution du
𝐶𝑇
cout unitaire. Par définition il s’agit au rapport du coût total sur la quantité : CM=f(q)= 𝑄 .
Le cout moyen se décompose en deux types : le cout fixe moyen et le cout variable moyen :
16
𝐶𝑇 𝐶𝐹 𝐶𝑉
CM=f(Q)= 𝑄 = + = 𝐶𝐹𝑀 + 𝐶𝑉𝑀
𝑄 𝑄
-le cout marginal est une fonction des quantités produites. Il décrit l’évolution du cout
additionnel de production. Il est égal au rapport de la variation du cout total sur la variation de
∆𝐶𝑇
la quantité : Cm= ∆𝑄
A- le coût fixe :
Par définition le cout fixe est indépendant de la quantité produite. Une quantité
produite de plus en plus grande contribuera accrue des frais fixes (exemples : impôts, loyer,
assurance….) par conséquent les couts fixes unitaires ou couts fixes moyens(CFM) seront
toujours une fonction décroissante de la quantité produite.
17
Si les couts variables sont strictement proportionnels, la courbe de cout variable total
sera représentée par une droite croissante, la courbe de cout variable moyen sera
représentée par une droite horizontale.
C- Le cout moyen :
Le cout total moyen est la somme du cout fixz moyen et du cout variable moyen.
Comme le cout fixe moyen est décroissant à mesure que la quabtité augmante, l’écart
entre le cout variable moyen et le cout moyen s’amenuise.
𝐾.𝑃𝐾 𝑝𝑘 𝑃𝐾
Anisi : CFM= =𝑄 =𝑃𝑀𝐾
𝑄
𝐾
𝑃𝐿 𝑃𝐾
Par consequant CM=CVM+CFM= 𝑃𝑀𝐿 +𝑃𝑀𝐾
18
D- le cout marginal :
19
1-2Analyse des couts à long terme :
A court terme on a supposé que la taille de l’entreprise était donnée. A long terme au
contraire, la taille de l’entreprise peut varier. En effet en longue période tous les facteurs sont
variables, en particulier le capital. Laccroissement du capital de l’entreprise lui permet de
produire à meilleur cout. On dit que son échelle de production cha nge .
Il est clair qu'avec des volumes de production importants, il existe une grande
subdivision du procédé de production et une spécialisation dans l'utilisation des intrants tels
que les matières premières, le travail et la surveillance.
Une conséquence directe de ceci est une augmentation de l'efficacité et une réduction
des coûts. Les usines importantes, en raison de leur volume d'affaires, obtiennent également
des rabais importants sur les prix des matières premières et offrent ainsi à leurs clients de
meilleures conditions de vente, pénétrant ainsi le marché.
20
Le choix de la taille de production dépend de la quantité du bien que l’entreprise souhaite
produire .
On peut ainsi construire une succession de courbe de couts moyen de coutre période CM1
CM2 CM3….. la courbe de cout moyen de longue période est formée d’une seccession de
points optima. En joignant ces points, on obtient la courbe enveloppe (CMLP) formée des
couts unitaires les plus faibles quand la taille varie.
-cette courbe a la forme d’un U, mais elle est beaucoup plus aolatie, car la possibilité
de faire varier tous les facteurs réduit l’apmleur des rendements décroissants. La courbe
enveloppe est d’abord décroissante, passe par un minimum, puis devient croissante.
-chaque courbe de cout moyen à court terme a un point en commun avec la courbe de
cout moyen à long terme. En ce point, les pentes sont identiques sur les deux courbes
-la courbe de cout moyen à court terme n’est pas tangentes, en son minimum, à la
courbe de cout moyen à long terme.
Le niveau optimal de cet objectif donnera la fonction de coût : C (q; p1, p2)
Nous savons que la combinaison qui minimise les coûts, E = (𝑥 1∗ , 𝑥 2∗ ), doit vérifier les deux
conditions suivantes :
2) E permet de produire q :
f (𝑥 1∗ , 𝑥 2∗ ) = q
21
p2), 𝑥 2∗ 2 (q; p1, p2)). Ces demandes sont conditionnées par le niveau de
production visée (q).
Le coût de ce panier optimal est le coût le plus faible que la firme doit
payer si elle veut réaliser le niveau de production q :
p1 × 𝑥 1∗ (q; p1, p2) + p2 × 𝑥 2∗ (q; p1, p2) = C (q; p1, p2) = C (q)
C (q) est la fonction de coût total de la firme. Remarquons que cette
fonction dé- pend de la technologie (la fonction de production) de la firme et
des prix des facteurs de production.
La droite d’iso-cout :
CT=rk + 𝜔𝐿
22
Section 2: la maximisation du profit et l’offre
concurrentielle :
23
Le coût marginal et du revenu, selon que l'approche de calcul est prise ou non, sont
définis comme étant soit le changement de coût ou de revenu que chaque unité
supplémentaire est produite, ou la dérivée de coût ou de revenu par rapport à la production de
quantité. Il peut aussi être défini comme l'addition du coût total ou le reve nu que d'accroître la
production par une seule unité.
A: La maximisation du profit - L'approche Totaux
Pour obtenir la maximisation du profit grandeur de sortie, nous commençons par
reconnaître que le profit est égal au total des revenus (TR) moins le coût total (CT). Étant
donné un tableau des coûts et des revenus à chaque quantité, nous pouvons soit calculer les
équations ou tracer les données directement sur un graphique.
B : La maximisation du profit en utilisant l'approche marginale
Un autre argument dit que pour chaque unité vendue, le bénéfice marginal (π) est égal
au revenu marginal (Rm) moins le coût marginal (Cm).
𝜋 = 𝑅𝑚 − 𝐶𝑚
Ensuite, si le revenu marginal est supérieur au coût marginal, le bénéfice marginal est
positif, et si le revenu marginal est inférieur au coût marginal, le bénéfice marginal est négatif.
Lorsque le revenu marginal est égal au coût marginal, le bénéfice marginal est nul. Puisque
les augmentations de profit total lorsque le profit marginal est positif et le profit total diminue
lorsque le profit marginal est négatif, il doit atteindre un maximum où le profit marginal est de
zéro - ou lorsque le coût marginal est égal revenu marginal. S'il y a deux endroits où cela se
produit, le profit maximum est atteint lorsque le producteur a collecté profit positif jusqu'à
l'intersection de la Rm et Cm (zéro but lucratif sont recueillis), mais ne continueraient pas à
après, par opposition aux vice-versa, ce qui représente un minimum but lucratif.
La règle indiquant que le profit est maximal lorsque le cout marginal est égal à la
recette marginale est valable pour toutes les entreprises, qu’elles soient concurrentielles ou
non. Cette règle importante peut également être obtenue analytiquement.
24
Le profit 𝜋 = 𝑅 − 𝐶 est maximisé au point ou une augmentation marginale de la
∆𝜋
production laisse le profit inchangé (c’est-à-dire ∆𝑞 = 0) soit q le niveau de production.
∆𝜋 ∆𝑅 ∆𝐶
= − =0
∆𝑞 ∆𝑞 ∆𝑞
∆𝑅 ∆𝐶
Correspond à la recette marginale Rm, et au cout marginal Cm. Nous concluons
∆𝑞 ∆𝑞
donc le profit est maximisé lorsque Rm-Cm=0, c’est-à-dire :
Rm(q)=Cm(q)
Les courbes de recette moyenne et marginale sont des droites horizontales à 40 euros.
Dans cette figure, nous avons tracé la courbe de cout moyen CM, la courbe de cout variable
25
moyen CVM, et la courbe de cout marginal CM de façon a faire apparaitre le profit plus
facilement.
Le profit est maximisé au point A, lorsque la production est q=8 est effectivement le
niveau de production qui maximise le profit, remarquez que pour une production inférieur, par
exemple q1 = 7 , la recette marginale est supérieur au cout marginal ; le profit pourrait donc
être augmenté en augmentant la production. La surface grisée entre q1 et q indique la perte de
profit associée à une production deq1 . Pour une production supérieur, par exemple q2 , le cout
marginal est supérieur à la recette marginale ; une réduction de la production réduit les couts
plus fortement que la recette. La surface grisée entre q et q2 =9 indique la perte de profit
associée à une production de𝑞2 .
Les courbes Rm et Cm se croisent pour les niveaux de production 𝑞0 et q. en𝑞0 , le
profit n’est clairement pas maximal. Une augmentation de la production au delà de 𝑞0
augmente le profit car la recette marginale est bien supérieure au cout marginal. Nous
pouvons donc énoncer la condition de maximisation du profit : la recette marginale doit être
égale au cout marginal en un point ou le cout margina l est croissant. Cette conclusion est très
importante car elle s’applique aux décisions de production des entreprises.
Remarque : pourquoi une entreprise qui subit des pertes ne quitte t elle pas tout simplement
le marché ? Une entreprise peut accepter des pertes sur le court terme car elle s’attend a faire
des produits ultérieurement, quand le prix du bien produit augmentera, ou que les couts de
production diminueront, et parce que fermer une entreprise pour la rouvrir plus tard est
couteux. L’entreprise a deux choix dans le court terme : elle peut produire une certaine
quantité, ou bien elle peut fermer temporairement. Elle va comparer la profitabilité des deux
éventualités, et choisira la meilleur. Si le prix du bien produit est supérieur au cout
économique moyen, l’entreprise fait un profit en produisant, elle va donc choisir de produire.
26
la portion de la courbe de cout marginal pour laquelle le cout marginal est supérieur au cout
économique moyen.
La courbe d’offre de court terme dans le cas ou tous les couts fixes sont des couts
irrécupérables. Dans ce cas, pour tout P supérieur au minimum du CVM, le niveau de
production qui maximise le profit peut être lu directement sur le graphique. Pour un prix p1,
par exemple la quantité offerte sera de q&, et pour un prix p2 elle sera de q2. Pour P inférieur
ou égal au minimum du CVM, la production optimale sera de zéro. Sur la figure la courbe
d’offre de court terme correspond à la partie hachurée de l’axe vertical, plus la partie de la
courbe de cout marginal au dessus du minimum du cout variable moyen.
Les courbes d’offre de court terme des entreprises concurrentielles sont croissantes
pour les mêmes raisons que le cout marginal est croissant_ la présence de productivité
marginale décroissante pour un ou plusieurs facteurs de production. Un accroissement du prix
de marché va donc inciter les entreprises à augmenter la production. Un prix plus élevé
n’augmente pas seulement le profit lié à la production mais également le profit total de
l’entreprise, car ce prix est celui de toutes les unités produites par l’entreprise.
27
entreprises de la branche augmentent leur production. Cette augmentation de la production
accroit la demande de facteurs, et peut entrainer une hausse de leurs prix. L’élasticité prix de
l’offre de la branche mesure la sensibilité de la production de la branche aux prix du marché.
L’élasticité de l’offre Es correspond au pourcentage de variation de la quantité produite Q en
réaction à une variation de 1% du prix P : Es= (∆𝑄/𝑄)/(∆𝑃/𝑃)
Puisque les courbes de cout marginal sont toujours croissantes, l’élasticité prix de
l’offre de court terme est toujours positive. Lorsque le cout marginal augmente rapidement à
la suite d’une augmentation de la production, l’élasticité-prix est faible. A court terme, les
entreprises sont contraintes par leur capacités, et il est couteux pour elle d’augmenter leur
production. Mais lorsque le cout marginal augmente lentement à la suite d’une hausse de la
production, l’offre est relativement élastique ; dans ce cas une petite augmentation du prix du
bien produit conduit les entreprises à produire beaucoup plus.
Le surplus du producteur est la somme sur toutes les unités produites de la différence
entre le prix de vente et le cout marginal de production de cette unité. De même si le cout
marginal est croissant, le prix du bien est supérieur au cout marginal pour chaque unité
produite, sauf la dernière. L’entreprise bénéficie donc d’un surplus pour chaque unité produite
sauf la dernière, le surplus du producteur correspond à l’aire comprise entre le prix de marché
et le cout marginal de production.
Le surplus producteur est étroitement lié à son profit, mais ne le recouvre pas. A court
terme, le surplus du producteur est égal à la recette moins les couts variables, c’est-à-dire au
profit variable. Le profit total, quant a lui, est égal à la recette moins l’ensemble des couts,
fixes comme variables :
Profit= 𝜋 = R-CV-CF
Il s’ensuit qu’a court terme, lorsque les couts fixes sont positifs, le surplus du
producteur est supérieur à son profit.
28
reflète la présence d’échelle jusqu’au point, et des déséconomies d’échelle pour des niveaux
de production supérieur. La courbe de cout marginal de long terme, CmLT ? Coupe la courbe
de cout moyen de long terme en , au minimum de la courbe de cout moyen de long terme .
Si l’entreprise pense que le prix de marché restera à 40 euros, elle voudra augmenter
la taille de son usine afin de produire en , où son coût marginal de long terme est de 40
euros. Après cette extension, la marge de profit augmentera de AB à EF, le profit total passera
de ABCD à EFGD. La quantité q 3 est celle qui maximise le profit puisque pour toute
production inférieur (par exemple q2), la recette marginale est supérieur au coût
marginal .L’augmentation de la taille de l’usine est souhaitable. Mais pour toute production
supérieur à , le coût marginal est supérieur à la recette marginale ; toute production
supplémentaire réduirait donc le profit. En résume la production optimale de long terme pour
une entreprise qui maximise son profit se trouve au point où son coût marginal de long terme
est égal au prix de marché.
29
Remarquez que plus le prix est élevé, plus le profit que peut faire l’entreprise est élevé.
De même, lorsque le prix passe de 40 à 30 euros, le profit diminue. Pour un prix de 30 euros,
la production optimale est de , au point minimal du cout moyen de long terme. Dans ce cas,
puisque P=CMT, l’entreprise fait un profit économique nul.
A- L’équilibre concurre ntiel de long terme
Le profit économique prend également en comp te les couts d'opportunité. L’un de ces
cout d'opportunité est le rendement que le propriétaire de l'entreprise obtiendrait s'il
investissait son capital ailleurs. le profit comptable sera égal aux recettes R moins le cout du
travail WL. Le profit économique sera quant à lui égal aux recettes R moins le cout du travail,
WL, moins le cout du capital rK:
=R-WL-rK
Le profit économique nul
Un profit économique nul indique que l'entreprise perçoit un retour normal c’est-à-dire
concurrentiel_ sur cet investissement. Ce rendement normal, qui fait partie du cout d'usage du
capital, est le cout d'opportunité de l'utilisation des fonds de l'entreprise pour acquérir du
capital physique plutôt que de les investir ailleurs.
Les profits économiques deviennent nuls à long terme sur des marchés concurrentiels.
Des profits économiques nuls ne signifient pas que les entreprises sont inefficaces, mais plutôt
que la branche est concurrentielle.
30
L'entrée et la sortie
Pour résumer:
Dans une branche avec libre entrée et sortie, une entreprise entre si elle peut obtenir un
profit de long terme positif, et sort si elle subit des pertes à long terme. Lorsqu’une
entreprise fait des profits économiques nuls, elle n'a pas intérêt à quitter la branche. De
même, les autres entreprises n'ont pas intérêt à y entrer. Un équilibre concurre ntiel de long
terme s'établit lorsque les trois conditions suivantes so nt satisfaites:
2. Aucune entreprise n'est incitée à entrer dans la branche ou à la quitter car elles font
toutes un profit économique nul.
3. Le prix du bien est tel que la quantité offerte par les entreprises est égale à celle qui est
demandée par les consommateurs.
Pour comprendre pourquoi toutes les conditions d'équilibre concurrentiel doivent être
remplies, supposons que toutes les entreprises aient des coûts identiques. Imaginions ce qui
passerait si trop d'entreprises entraient dans la branche suite à une opportunité de profit. Le
prix va baisser et par conséquence les entreprises perdent de l'argent. Elle vont donc quitter le
marché. Elles continueront à le faire jusqu’à ce que le prix rend à sa situation normale, ce
n'est qu'en l'absence d'incitation à entrer dans la branche ou à en sortir qu'il peut y avoir un
équilibre de long terme.
31
Des entreprises avec des coûts différents
Supposons que les entreprises présentes dans la branche n'aient pas des coûts
identiques. Une des entreprises peut avoir un brevet qui lui permet de produire à un coût
inférieur aux autres. Dans ce cas, le fait que cette entreprise fasse un profit comptable, et
bénéfice d'un surplus plus élevé que les autres, est compatible avec l'équilibre de long terme.
Aussi longtemps que les autres entreprises ne pourront pas obtenir le brevet qui leur
permettrait de produire à moindre coût, elles n'ont pas intérêt à entrer dans la branche. De
même, l’entreprise qui dispose du brevet n'a pas intérêt à quitter la branche.
Le coût d'opportunité du terrain
Il y a d'autre cas ou une entreprise avec un profit comptable positif fait un profit
économique nul. Imaginons qu'un magasin de vêtements soit situé à proximité d'un grand
centre commercial. le flux supplémentaire de client peut augmenter le profit comptable du
magasin car le prix du terrain se base sur son prix passé. Cependant, en ce qui concerne le
profit économique, le coût du terrain devrait refléter son coût d'opportunité du terrain est pris
en compte, le profit du magasin de vêtement n'est pas plus élevé que celui de ses concurrents.
La condition de profit économique nul est donc fondamentale pour qu'un marché soit
en équilibre de long terme. un profit économique positif représente une incitation à entrer
dans la branche et un profit comptable positif indique que les entreprises présentes dans la
branche possèdent un savoir- faire particulier, ou des idées lucratives , ce qui ne va pas
nécessairement inciter les autres à entrer dans la branche.
B- La rente économique:
Nous avons vu que certaines entreprises font des profits comptables plus élevés que
d'autres, car elles ont accès à des facteurs de production dont l'offre est limitée; ces derniers
peuvent inclure des terrains, un savoir- faire, des ressources naturelles, etc. Ce qui rend le
profit économique nul à long terme est le fait que les autres entreprises souhaitent également
utiliser ces facteurs de production limités. Le profit comptable se transformer alors en rente
économique due à ces ressources rares. La rente économique correspond à la différence entre
le prix que les entreprises seraient prêtes à payer pour ces ressources, et la somme minimale
32
nécessaire à leur achat. Sur un marché concurrentiel, à court et à long termes, la rente
économique est souvent positive, même si le profit est nul.
Supposons qu'une entreprise fasse des profits comptable positifs, mais qu'il n'y ait pas
d'incitations pour les autres entreprises à entrer dans la branche ou à en sortir. Ce profit doit
refléter une rente économique. De quelles façon la rente est-elle liée au surplus économique?
pour commencer, remarquons que la rente économique s'applique à la production. Notons
également que le surplus correspond à la différence entre le prix de marché et le coût marginal
de production. A long terme, sur un marché concurrentiel, le surplus du producteur qu'une
entreprise perçoit sur la production qu'elle vend correspond à la rente économique dont elle
bénéficie sur ses facteurs de production rares.
Imaginons qu'une équipe de football ait une franchise l'autorisant à exercer dans une
ville particulière. Supposons que la seule autre localisation possible de cette équipe se situe
dans une autre ville ou elle percevra une recette sensiblement moindre. L'équipe bénéficiera
donc d'une rente associée à sa localisation actuelle. Cette rente reflétera la différence entre ce
que l'équipe serait prête à payer pour sa localisation actuelle, et le montant minimal nécessaire
pour se déplacer dans l'autre ville. Elle percevra également un surplus du producteur associé à
la vente de tickets dans sa localisation actuelle. Ce surplus reflétera toutes les rentes
économiques, y compris celles qui sont associées aux autres facteurs de production, comme le
stade ou les joueurs.
La forme de la courbe d'offre de long terme dépend de la façon dont les variations de
la quantité produite par la branche affecte les prix que doivent payer les entreprises pour les
facteurs de production. Dans le cas ou il y a des économies d'échelles, ou des économies
d'échelle, ou des économies liées à l'achat de grandes quantités de facteurs, le prix des
facteurs diminuera lorsque la production augmentera. S’il y a des déséconomies d'échelle, les
prix des facteurs peuvent augmenter avec la production. La troisième possibilité est que les
prix des facteurs ne varient pas avec le niveau de production. dans tous les cas, et afin de
déterminer l'offre de long terme, nous supposons que toutes les entreprises ont accès aux
techniques de production disponible. la production augmente lorsqu'on utilise plus de
facteurs, et non parce que l'on applique une innovation. Nous supposons également que les
33
conditions des marchés des facteurs ne changent ppas lorsque la branche varie en taille.
Dans notre analyse de l'offre de long terme, nous distinguons trois types de branches: à coût
constant, à coût croissant, à coût décroissant.
Dans une branche à coût constant, les facteurs supplémentaires nécessaires à une
augmentation de la production peuvent être achetés sans augmentation de prix, C’est le cas si
le travail peu qualifié est un facteur de production important, et si le prix de marché du travail
peu qualifié n'est pas affecté par la hausse de la demande de travail.
La courbe d'offre de long terme d'une branche à coût constant est donc une droite horizontale
à un prix égal au coût minimale de la production à long terme. Pour tout prix supérieur, il y
aura des profits positifs, des entrées dans la branche, une hausse de l'offre de court terme, et
donc pression à la baisse sur les prix. Ainsi dans une branche à coût constant, le prix des
facteurs ne change pas lorsque les conditions sur le marché du bien évoluent. Les branches à
coût constant peuvent avoir des courbes de coût moyen de long terme horizontales.
Dans une branche à coût croissant, les prix de certains ou de tous les facteurs
augmentent lorsque la branche s'agrandit, et que la demande pour les facteurs de production
s'accroit. Desdéséconomies d'échelle dans la production de certains facteurs de production
peuvent constituer une explication. Supposons par exemple que la branche utilise du travail
qualifié, dont l'offre devient insuffisante lorsque sa demande augmente.si une entreprise
utilise des ressources naturelles issues de terrains particuliers, le coût de ces terrains en tant
que facteur de production augmente avec la production.
Dans une branche à coût croissant, la courbe d'offre de long terme de la branche est
croissante. La branche produit en plus grande quantité, mais uniquement au prix plus élevé
nécessaire pour compenser l'augmentation du orix des facteurs. Le terme "à coût croissant"
correspond au déplacement vers le haut de la courbe de coût moyen de long terme de
l'entreprise, pas à la croissance de la courbe de coût elle- même.
la courbe d'offre de la branche peut également être décroissante. Dans ce cas, la hausse
inattendue de la demande provoque comme précédemment une hausse de la production. Mais
34
au fur et à mesure que la branche s'agrandit, elle peut profiter de sa taille pour obtenir des prix
plus faible pour ses facteurs de production.par exemple, une plus grande branche peut
permettre un système de transport plus performant, ou un meilleur réseau financier. Dans ce
cas, la courbe de coût moyen des entreprises se déplace vers le bas(mêmes si elle ne
bénéficient pas d'économies d'échelle), et le prix de marchés du bien diminue. Un prix de
marché plus faible ainsi qu'un coût moyen moins élevé induisent un nouvel équilibre de long
terme avec un nombre plus important d'entreprises, une plus forte production et un prix moins
élevé. Dans une branche à coût décroissant, la courbe d'offre de long terme de la branche est
donc décroissante
Une entreprise produit en utilisant deux facteurs de production, de la main d’œuvre (T) et du
capital technique (K). Ses performances sont résumées au tableau suivant :
35
1- Quelle est la technique de production la moins couteuse, donc la plus efficiente, pour
obtenir respectivement 4, 8 et 12 unités de production ?
2- Préciser la nature des rendements d’échelle entre ces volumes de production.
3- Pour chaque volume de production, indiquer la technique de production dont
l’intensité capitalistique est plus fort.
4- La firme adopte t’elle des techniques de production plus augmente ?
5- Le loyer du capital augmente et passe à 30 dh toute chose égale par ailleurs. Préciser si
l’entreprise change sa technique de production pour l’un ou l’autre des volumes de
production.
6- Comment varient les couts de production, total et moyen, quand le loyer du capital
augmente ?
Corrigé
1-Détermination de la technique de production la moins couteuse
La technique de production la plus efficiente est celle dont le cout total de production
est minimum. Le cout de production est constitué des couts que supporte l’entreprise
en utilisant des utilisant des unités des facteurs. CT= KPx+TPt ;(Pk=20 et Pt=50).
Le tableau suivant donne les valeurs du cout total pour chaque volume de production.
36
2- Nature des rendements d’échelle
La nature des rendements d’échelle exprimés par une fonction de production est
traduite par son degré d’homogène. Il s’agit de faire varier simultanément les intrants
et de voir comment varie en conséquence le volume de l’extrant.
Entre les volumes de production Q=4 et Q=8, on remarque que la production est
multipliée par 2 lorsque les facteurs sont multipliés par 2. L’accroissement de l’output
est proportionnel à l’accroissement des inputs, par conséquent les rendements
d’échelle sont constants.
(𝐾2 = 4 , 𝑇2 = 12 Donne 𝑄2 = 8 ;
37
6-Evolution des couts de production suite à l’augmentation du prix du capital
Lorsque le loyer du capital augmente, toute chose égale par ailleurs, le cout total et
le cout moyen de l’entreprise augmente
1 1
Q=f(K,T)=6(𝐾 3 . 𝑇 3 ); Q étant la production totale.
38
3- En augmentant sa dimension et donc sa production, l’entreprise est-elle devenue plus
compétitive ?
4- Calculer alors les économies ou les deséconomies réalisés par cette entreprise.
Corrigé :
1 1
Fonction de production : Q=f(K,T)= 6.𝐾 3 . 𝑇 3
1 1
Maximiser Q=f(K,T)= 6.𝐾 3 .𝑇 3
𝑃𝑚 𝑇 𝑃𝑇
Sous contrainte, 𝑇𝑀𝑆𝑇 = =
𝐾 𝑃𝑚 𝑘 𝑃𝐾
1 1 1
−1
𝑃𝑚 𝑇 6.3 .𝐾 3.𝑇 3.𝑇 𝑇 −1 𝐾 20
= = = = =2 K= 2.T
𝑃𝑚 𝐾 6.1.𝐾 13 .𝐾−1.𝑇 13 𝑘 −1 𝑇 10
3
Dimension 1 :
39
𝐶𝑇2 =2,5 𝐶𝑇1 = 2,5 1000 = 2500
Dans la mesure ou les prix des facteurs sont maintenus constants, les quantités utilisées des facteurs
seront également multiplies par 2,5 (𝛾 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝑖𝑐𝑖 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 2,5)
Ainsi :
La fonction de production étant une fonction puissance, son degré d’homogénéité est
r=𝛼+𝛽 =1/3+1/3= 2/3 : le degré d’homogénéité étant inférieur à 1,les rendements sont décroissants.
Dimension 2 :
3 -compétitivité de l’entreprise :
40
(fonction de production homogène de degré 2/ 3 inférieur à 1). La compétitivité de l’entreprise s’est
donc dégradée.
Les couts de production sont l’expression monétaire des rendements. Les couts sont inversement
proportionnels au rendement. En effet :
𝑃𝑇 𝑃𝐾 20 10 20 10
CM1= + = 64,47 + 64,47 = +
𝑃𝑀𝑇 𝑃𝑀𝐾 2,57 1,28
25 50
𝑃𝑡 𝑃𝑘 20 10 20 10
CM2 = + = 118,62 + 118?62 = +
𝑃𝑀𝑡 𝑃𝑀𝑘 1,89 0,94
62?5 125
Les productivités moyennes des facteurs travail et capital ont diminué. Inversement le cout moyen de
production a augmenté.
Deséconomies = 702,23
41
Conclusion :
Pour conclure, la fonction de production fait correspondre à chaque combinaison
d’inputs possible la quantité maximale de bien que peut produire une entreprise utilisant cette
combinaison d’inputs, cette dernière s’appelle isoquant, la pente de l’isoquant qui correspond
au taux marginale de substitution est toujours décroissante puisque la productivité marginale
de chacun des facteurs est positive.
A court terme, un ou plusieurs facteurs de production sont fixes. À long terme, tous les
facteurs sont en principe variables.
Il est intéressant d’analyser la production avec un seul facteur variable, le travail, à
partir des notions de productivité moyenne du travail, et de productivité marginale du travail
et conformément à la loi des rendements marginaux décroissants, avec un ou plusieurs
facteurs fixes, le facteur du travail aura vraisemblablement une productivité marginale
décroissante lorsque le niveau d’input de travail augmente.
La possibilité de substitution entre les facteurs de production se situe entre deux cas
extrêmes : d’un coté des inputs qui sont parfaitement substituables, de l’autre des inputs
parfaitement complémentaires qui doivent êtres utilisés dans la proportion fixes.
Dans l’analyse de long terme, nous nous intéressons au choix que fait une entreprise
de sa taille opérationnelle.les rendements d’échelle sont constants lorsque la production
augmente dans les mêmes proportions que les quantités d’inputs.
Les gestionnaires d’une entreprise, les investisseurs et les économistes doivent prendre
en compte le cout d’opportunité associé à l’utilisation des ressources de l’entreprise.
A court terme, quand tous les facteurs ne se sont pas variables, la présence des
productivités marginales décroissantes détermine la forme des courbes de cout. Plus
précisément, il existe une relation inverse entre la productivité marginale d’un facteur variable
et le cout marginal de production.
A long terme, tous les facteurs de production sont variables. le choix des facteurs
dépend donc des couts relatifs de ces facteurs, et des possibilités de substitution entre ces
facteurs. Le choix des quantités de facteurs qui minimisent le cout se fait en trouvant le point
de tangence entre l’isoquant du niveau de production souhaité et une droite d’isocout.
La courbe de cout moyen de long terme est l’enveloppe des courbes de cout moyen de
court terme, et reflète la présence ou l’absence de rendement d’échelle.
Les dirigeants d’entreprises agissent avec de nombreuses contraintes, et poursuivent
des objectifs variés, mais nous pouvons faire l’hypothèse que les entreprises se comportent
comme si elles maximisaient leur profit.
A court terme, une entreprise concurrentielle maximise son profit en produisant à un
niveau pour lequel le prix du bien est égal au cout marginal.la courbe d’offre de courte terme
de la branche correspond à la somme horizontale des courbes des entreprises de la branche.
A long terme, les entreprises concurrentielles maximisant leur profit choisissent le
niveau de production pour lequel le prix est égal au cout marginal de long ter me.
La courbe d’offre de long terme d’une entreprise est horizontale lorsque l’entreprise
est dans une branche à cout constant, dans laquelle une hausse de la demande des facteurs de
production n’a pas d’effet sur le prix de marché de ces facteurs.
42