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Thème 3 :
La concurrence pure
Et parfaite
ABABOU Imad
El-ASERY Fadoua MR. M. ELHASSANI
ELASRI Driss
EL JAIDI Ibrahim
Année universitaire :
2016/2017
Plan du rapport :
Introduction générale
Chapitre I : Généralité sur le marché de la CPP
Section 1 : définition et fonctionnement d’un marché.
1) Contenu de la CPP.
2) Les hypothèses de la CPP.
Conclusion
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Introduction générale:
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Le premier chapitre sera consacré à une présentation générale du marché ainsi
que les hypothèses fondamentaux de la concurrence pure et parfaite avec un cas
pratique pour analyser et comparer ces critère (Cas de eBay).
Dans le second nous allons voir les conditions d’équilibre du marché de la CPP
et la variation du profit en courte période et en longue période, enfin la dernière
section de ce chapitre sera consacré aux limites et défaillances du modèle
néoclassique notamment la concurrence pure et parfaite.
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Chapitre I : Généralité sur le marché de la CPP :
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divergent de l’économie pure. Pour Walras, il n’y a aucune supériorité du
concept d’équilibre général sur les deux autres dimensions de l’économie. Il
explique que « leurs critères respectifs sont le vrai pour l’économie pure, l’utile
ou l’intérêt pour l’économie appliquée, le bien ou la justice pour l’économie
sociale ». Au final, cet auteur dont l’équilibre général tente de démontrer
scientifiquement la supériorité du libéralisme économique est paradoxalement
classé dans les économistes hétérodoxes du fait des propositions que ses
réflexions l’ont amené à avancer : nationalisation de terres et des chemins de fer
par exemple (idées tout à fait révolutionnaires à son époque et très mal vues de
la société bourgeoise).
1) Contenu de la CPP.
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2) Les hypothèses de la CPP :
Pour que la régulation par les prix soit optimale et donc pour que l’équilibre
de marché soit assuré il faut que les conditions de concurrence pure et parfaite
soient respectées. La concurrence sera qualifiée de pure et parfaite quand les 5
conditions suivantes seront respectées :
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grande partie de leur capital au flottant à donner régulièrement des informations
sur l'état de leurs finances et de leurs activités. L'offre et la demande d'actions
pour chaque entreprise (tout du moins pour celles qui connaissent des volumes
de transaction important) sont constamment comparées pour donner le cours de
l'action par le mécanisme du commissaire priseur (aujourd'hui fait de façon
automatiques par les systèmes informatiques des bourses modernes). Le nombre
d'acheteurs et vendeurs d'action est immense, la spéculation augmentant d'autant
plus, et le nombre de transactions est considérable. Ainsi, les marchés boursiers
respectent la concurrence pure et parfaite, et lorsque l'on voit que les grandes
bourses se félicitent de la liquidité qui règne sur les marches qu'elles organisent,
on se rend compte que cette concurrence pure et parfaite est tout à fait
consciente et organisée.
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Chapitre II : équilibre et limites du marché de concurrence pure et parfaite
En CPP chaque agent choisit librement la quantité qu’il achète au vend de façon
a maximisé sa fonction objectif.
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1.1 La demande globale:
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1.2 l’offre globale :
De point de vue représentation graphique l'offre globale est donnée par une
sommation horizontale des quantités individuelles représentées par la partie
ascendante de la courbe du coût marginal :
La solution est unique, il y a un seul prix et une seule quantité. Elle satisfait de
la meilleure façon possible à la fois les désirs des acheteurs et ceux des
vendeurs.
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Mathématiquement :
Exemple :
QO = 2.P+5 et QD = -3.P+35
2. P+5 = -3.P+35
Point (E) : P = 6 et Q = 17
Le prix d'équilibre est-il stable ? On dira que l'équilibre est stable si une
perturbation qui provoque un déplacement de la courbe d'offre ou de demande
est suivie d'un retour à l'équilibre (différent de l'équilibre initial évidemment).
Lorsque l'offre et la demande sont « normales » la modalité d'ajustement retenue
importe peu : l'équilibre est stable aussi bien au sens de Walras (ajustement par
les prix : ex : l'excès de demande => hausse des prix) qu'au sens
de Marshall (ajustement par les quantités : ex : excès de demande =>hausse de
la production).
Lorsque l'une des deux courbes est anormale, l'équilibre n'est plus
nécessairement stable ; tout dépend du mode d'ajustement et de la pente
respective des deux courbes.
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L.walras décrit un processus théorique d’ajustement qui conduit au prix
d’équilibre en recourant à la fiction d’un « commissaire-prix » (« secrétaire du
marché ») semblable à celui qui opère dans la bourse des marchandises ou des
valeurs.
Cet agent est extérieur au modèle. Il est impartial car il ne pas aux échanges. Il
assure la coordination des choix individuels en ajustant le prix de façon à
égaliser l’offre et la demande sur chaque marché. Il collecte l’information et la
diffuse à tous les opérateurs. Il est la « personnification » de l’hypothèse de
transparence du marché (l’information est parfaite).
2ème cas : Si le prix annoncé n’est pas le prix d’équilibre, alors se déclenche
à l’initiative des agents rationnels « insatisfaits » un processus d’enchères à la
hausse ou à la baisse qui ne prendra fin que lorsque le prix d’équilibre aura été
trouvé.
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Il s’ensuit alors une renégociation de tous les contrats initiaux. Les
demandeurs qui s’étaient engagé au prix (P2) vont négocier leur contrat au
nouveau prix, plus intéressant pour eux, et pour des quantités plus importants
(éventuellement, apparition de nouveaux demandeurs).
L’ensemble des offreurs s’aligne sur le nouveau prix en proposant des quantités
moindres qu’initialement. La baisse du prix réduit l’écart ex ante entre offre et
demande.
A ce prix, les demandeurs qui ne parviennent pas à passer contrat pour les
quantités qui maximiserait leur satisfaction proposent un prix supérieur et
demandent une quantité moindre (éventuellement, retrait du marché de certains
demandeurs).
Les hypothèses :
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Si P = P1>PE QO>QD : Mévente
Si P = P1<PE QO <QD : Rationnement (et apparition du marché noir).
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terme
Réponses:
1). La fonction d'offre de la firme est l'équation qui, pour chaque niveau du prix
du bien, nous indique quelle est la quantité offerte par la firme de façon à
maximiser son profit. Or, nous savons que le profit est maximum lorsque la
firme produit la quantité pour laquelle le coût marginal (Cm) est égal au prix du
bien (P):
le coût marginal: Cm'(X) = dCT(X)/dX = 2X
le profit est maximum lorsque Cm(X) = P soit 2X = P. On exprime alors
X en fonction de P: X = P/2
L’offre de la firme individuelle est donc Xi = p/2
L’offre de marché n’est que la somme de ses offres individuelles soit:
Xo = p/2 x 100 = 50p
3). Le profit individuel: chaque firme offre, à court terme: p/2 = 6,66.
Le profit est donc: Pro = 6,66.13, 33 - 40 - 6,66² = 4,42
Le profit individuel, à court terme, est de 4,42.
Le profit collectif est la somme des profits individuels soit: 442
4). A long terme, les firmes extérieures au marché ont connaissance du profit
réalisé par les firmes présentes sur le marché (hypothèse d'information
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parfaite). Elles vont donc entrer sur ce marché pour offrir des biens
(hypothèse de libre entrée) de façon à capter une part des profits réalisés.
Cette entrée de nouvelles firmes provoque une hausse de l'offre globale et donc
une baisse du prix (lorsque l'offre est supérieure à la demande, le prix baisse de
façon à équilibrer le marché). Cette entrée de nouvelles firmes va continuer tant
que les firmes présentes sur le marché réalisent un profit. Le nouveau point
d'équilibre, c'est-à-dire celui où il n'y aura plus d'entrée de nouvelles firmes, est
celui qui assure un profit nul. Or, le profit est nul lorsque le prix du marché est
égal au minimum du coût moyen (seuil de rentabilité). Donc le prix va baisser
jusqu'à ce qu'il atteigne la valeur du minimum du coût moyen.
Pour connaître l'équilibre de la firme de long terme, on va donc rechercher
quelle est la quantité pour laquelle le coût moyen est minimum. Pour la trouver
on peut utiliser deux méthodes: soit on dérive et on annule la fonction de coût
moyen, soit on égalise le Cm et le CM puisque les deux fonctions se croisent au
minimum du CM. Nous allons utiliser la deuxième méthode:
CMi = 40/Xi + XiCmi = 2.Xi
On obtient donc: 40/Xi + Xi = 2.Xi soit 40 + Xi² - 2.Xi² = 0 soit Xi² = 40 ce qui
nous donne Xi = 6,32:
A long terme, chaque firme offre 6,32 unités du bien, la quantité pour laquelle
il n'y a ni profit ni perte.
6). Si à long terme chaque entreprise offre 6,32 unités du bien et que la
demande totale est de 736, alors le nombre d’entreprise présente sur le marché
est donc de: 116,45 (le nombre oscille entre 116 et 117).
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l'existence de biens collectifs autres externalités qui ne sont pas pris en compte
par le marché.
En outre, comme nous l'avons vu dans l'optique libérale, l'ajustement par les
prix permettait à un marché de concurrence imparfaite d'atteindre son équilibre.
Or dans la réalité il en est tout autrement : les marchés sont en effet caractérisés
par une flexibilité des prix trop importants et trop variables.
Du point de vue des structures des marchés, celles-ci dans la réalité sont
caractérisées par trois structures différentes :
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rentrant en contradiction avec le fonctionnement des marchés réels :
2) Autres limites :
Une des autres limites majeures du marché s'inscrit dans le fait que de lui-
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même le marché ne prend pas en compte voire néglige certains aspects
économiques et sociaux des relations économiques. L'existence de biens
collectifs, d'externalité, la pérennité de monopoles naturels, de biens tutélaires
peut s'identifier à un grave dysfonctionnement du marché. En effet la non-prise
en compte de ces externalités et autres biens publics empêche la réalisation
d'une allocation optimale des ressources, allant ainsi contre la théorie de
l'optimum Parétien.
Conclusion :
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Le modèle de concurrence pure et parfaite constitue l'un des
fondements de la théorie néoclassique, ce modèle élaboré par Debreu
et Arow n'existe pas en réalité, il correspond toutefois à un marché
idéal et théorique, ce dernier nécessite les vérifications de 5
hypothèses de base comme on a vu dans le premier chapitre.
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