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Economie et Gestion
Cours :
Economie Monétaire et Financière II
a) Les deux raisons ayant motivé de l’intervention de la BAM sur le marché monétaire :
▪ Le ralentissement de la croissance économique
▪ La baisse de la demande étrangère (en raison de la conjoncture morose sur le marché du principal partenaire du
Maroc) la crise financière de 2007
d) La phrase soulignée: A cause des aléas climatiques et des faibles rendements qu’ont connu les grands pays
exportateurs , la hausse du prix du pétrole et plus généralement les prix de l’énergie constituent un facteur décisif
contribuant à l’augmentation des couts de produit agricoles et alimentaires et au final des prix des biens sur le marché
international , les projections des prix qui renvoient à la hausse répercutent négativement sur la stabilité et la soutenabilité
des équilibres macroéconomiques avec l’aggravation des déficits
2 - a) Le courant : les classiques et les monétaristes sont pour une politique de rigueur (priorité à la lutte
contre l’inflation)
- b) Les banques vont donc sur le marché monétaire échanger des actifs financiers contre des billets, et ce
moyennant le paiement d’un taux d’intérêt
- c)
3- Pour les keynésiens, la monnaie n’est pas neutre et a des incidents sur la production et l’emploi. Des taux d’intérêt
faibles favorisent l’investissement et donc la production. Selon Keynes, la monnaie joue un rôle actif dans
l’économie, les crédits distribués par les banques permettent de financer la production et stimulent par conséquent
l’activité économique. La pensée keynésienne peut être résumée à travers la célèbre phrase : « tant qu’il existe du
chômage, l’emploi varie proportionnellement à la quantité de la monnaie, lorsque l’économie connaît le plein emploi,
les prix varient proportionnellement à la quantité de la monnaie »;
- Pour les classiques : Les économistes libéraux considèrent que la politique monétaire doit avoir la stabilité des prix
comme seul objectif. Pour eux, la monnaie est neutre à long terme sur la production et l’emploi.
3 (Suite) - Irving Fisher montre, avec la théorie quantitative de la monnaie, que le niveau général des prix
est déterminé par la masse monétaire et donc que l’inflation est due à une création monétaire excessive : une
augmentation de la quantité de la monnaie en circulation entraîne une augmentation des prix (avec le plein-
emploi et la stabilité de la vitesse de la circulation de la monnaie). Milton Friedman (chef de fil des
monétaristes), l’objectif de toute politique monétaire est la stabilité des prix (empêcher l’inflation). L’inflation
a pour cause l’accroissement anormal de la quantité de la monnaie en circulation
1- En 2016, le taux d’inflation sous-jacente serait plus faible par rapport au taux d’inflation : 0,6% contre 1,6%.
Cet écart s’explique par la hausse des prix des produits volatils qui sont exclus de l’inflation sous-jacente.
2- Cette opération de privatisation s’est effectuée sur le marché primaire car il s’agit d’une première mise en
vente par l’Etat des actions de MARSA MAROC sur le marché financier.
Document 3: Politique monétaire: Que peut faire Bank Al-Maghrib face à la crise
Document 3: Politique monétaire: Que peut faire Bank Al-Maghrib face à la crise
ANNEXE 1:
Politique monétaire expansive ou de relance
Document 3: Politique monétaire: Que peut faire Bank Al-Maghrib face à la crise
ANNEXE 2:
Le trésor lance un appel d'offre d'adjudication des bon du très, d'un montant de 2.000 millions de DH. trois
banque soumissionnent à cet appel avec des taux d'intérêt à cet appel avec des taux d'intérêt, selon le
tableau suivant (Montant en millions de DH)
N.B: La soumission exprimée en prix permet aux soumissionnaires de faire des offres au pair, au-dessous ou
au-dessous du pair selon que les taux du marché sont équivalents, inférieurs ou supérieurs au taux nominal dont
les bons du Trésor sont assortis.
Le 15 janvier 2014, le Trésor a émis des bons à 2 ans de 100 Dhs au taux nominal de 10% l'an et à échéance du
15 janvier 2016.
Les prix qui seront offerts par les soumissionnaires seront fonction du taux de rendement attendu (selon la
technique de valeur actuelle ou actualisation).
Trois cas de figure peuvent se présenter :
1- Soumission au pair :
Au cas ou les taux les taux du marché ne s'écartent pas de 10%, le soumissionnaire, qui
désire placer ses fonds à 10% par exemple, déterminera son prix comme suit:
10 100 + 10
+ = 9,09 + 90,91 = 100
1 + 0,10 1 + 0,10
10 100 + 10
+ = 9,26 + 94,31 = 103,57
1 + 0,08 (1 + 0,08)²
10 100 + 10
+ = 9,01 + 89,28 = 98,29
1 + 0,11 (1 + 0,11)²
Résultat:
Exercice 1 : Au 01/01/N, les opérations suivantes ont été conclues sur le marché interbancaire :
Questions :
1. Définir le taux d’intérêt : Opérations (Prêt à 1 Taux
Volume (UM)
jour) d’intérêt
a. Selon la conception classique
Prêt 1 3% 150
b. Selon la conception keynésienne Prêt 2 2,8% 200
2. Supposons que le système bancaire marocain est hors banque, proposer Prêt 3 2,9% 500
les actions nécessaires pour gérer la surliquidité du marché monétaire par BAM. Prêt 4 2,7% 2 000
Prêt 5 3,1% 5 000
3. Calculer le TMP au jour le jour (le taux interbancaire) Total : 7 850
4. Constituant l’objectif opérationnel de la politique monétaire,
expliquer comment ce TMP devrait-il fluctuer dans les deux situations suivantes :
a. Le système bancaire est en banque ;
b. Le système bancaire est hors banque.
5. Expliquer pourquoi le taux interbancaire ne peut dépasser la limite supérieure (Avances à 24 h) et la limite inférieure
(Facilités de dépôts à 24 h)
Exercice 1 :
1. Définir le taux d’intérêt :
• Selon la conception classique:
Le prix d’échange de biens futurs contre les biens présents
• Selon la conception keynésienne: C’est la rencontre entre l’offre et la demande
Ce Taux n’est pas la récompense de l’épargne, mais une prime pour le renoncement à la liquidité, à la
thésaurisation.
Exercice 1 :
2. Supposons que le système bancaire marocain est hors banque:
- Pas d’intervention de la banque central;
- Financement entre banque;
- Pas d’épargne // => Effondrement des systèmes pas des crédits bancaires
➢ Action directe sur la liquidité bancaire :
Augmentation du taux de la réserve de liquidité pour éponger(absorber) la surliquidité et rendre le marché
interbancaire en banque ;
➢ Action indirecte sur la liquidité bancaire : Ponction (Retrait) de la liquidité du marché monétaire à travers les
autres instruments de la PM, tels que :
- Reprises hebdomadaires de liquidité - Swaps de changes (achat de la monnaie nationale contre des devises) ;
- Facilités de dépôts - Open Market (vente de titres aux banques contre la monnaie nationale)
Exercice 1 :
3. Calculer le TMP au jour le jour (le taux interbancaire)
Exercice 1 :
4. Constituant l’objectif opérationnel de la politique monétaire, expliquer comment ce TMP devrait-il fluctuer dans
les deux situations suivantes :
A. Le système bancaire est en banque (à besoin de financement): Le TMP doit fluctuer entre le taux directeur et le taux
plafond des avances à 24h
NB : le taux des avances à 24 h = Taux directeur + 100 points de pourcentage
B. Le système bancaire est hors banque (à capacité de financement): Le TMP doit rester entre le taux directeur le taux
plancher des facilités de dépôts à 24h
NB : le taux des avances à 24 h = Taux directeur - 100 points de pourcentage
Exercice 1 :
5. Expliquer pourquoi le taux interbancaire ne peut dépasser la limite supérieure
(Avances à 24 h) et la limite inférieure (Facilités de dépôts à 24 h)
Exercice 2 :
Lors d’une séance d’appel d’offre au titre des avances à 7 jours, la banque centrale avait reçu les offres suivantes en Milliards
UM (les soumissions des banques) :
Exercice 2 :
1. Chaque Mercredi, les banques commerciales communiquent leurs demandes en monnaie centrale tout en précisant les
montants qu’elles désirent emprunter, ainsi que le taux auxquelles elles souhaitent emprunter
Ne sont retenues que les demandes effectuées à un taux supérieur ou égal aux taux fixés par la BAM
2. Les banques à besoin de liquidité recourent au refinancement de la banque centrale pour faire face aux besoins de
liquidité qui risquent de perturber leur activité.
3. Pour répartir ses avances entre les banques soumissionnaires, la banque centrale calcule les proratas à chaque opération
d’injection.
Offres Montant demandé Proratas (Parts %)
Banque A 10 20%
Banque B 5 10%
Banque C 15 30%
Banque D 8 16%
Banque E 12 24%
Total : 50 100%
Exercice 2 :
4- La banque centrale répartit ses avances au prorata pour satisfaire les banques soumissionnaires selon le niveau du besoin
de financement manifesté par chacune d’elles.
Exercice 4:
Exercice 4:
NB : BCP, CDM, ATW - sont éliminés, les demandes effectuées sont en dessous du taux fixés par la BAM
(2,5 2,75 2, 25)
CITIBANK : 250 × ( 𝟏𝟓𝟎𝟎 / 𝟐𝟕𝟓𝟎 ) = 136, 36
Exercice 5:
Exercice 5:
Exercice 5:
• J.M.Keynes : « la monnaie active est celle qui permet la circulation industrielle et la monnaie oisive est celle qui permet
la circulation financière.»
• J.B.Say : « Semblable à l’huile qui adoucit les mouvements d’une machine compliquée, les monnaies répandues dans
tous les rouages de l’industrie humaine facilitent des mouvements qui ne sont plus productifs dès que l’industrie cesse
de les employer… la monnaie est donc un simple voile des échanges.»
• L’approche passive, économie classique néoclassique, la monnaie est neutre, la demande de monnaie n’a
pas d’impact sur les variables réelles de l’économie
• L’approche active, économie keynésienne, la demande monnaie est influencée par des variables réelles
(le revenu)
• La demande de monnaie pour motif de transaction dépend essentiellement du revenu, mais pas des taux
d’intérêt. (Le volume des transactions dépend du revenu) ;
• La demande de monnaie pour motif de précaution dépend essentiellement du revenu, mais pas des taux
d’intérêt.
• La demande de monnaie pour motif de spéculation ne dépend pas du revenu mais dépend négativement
du taux d’intérêt.
- Le cours des obligations dépend négativement du taux d’intérêt. Plus le taux d’intérêt est haut, plus les
cours des obligations sont bas, plus les agents anticipent un retournement des cours à la hausse. Les
agents sont motivés dans ce cas pour acheter des obligations
• Equation de Fisher: examine le lien entre la quantité total de monnaie (offre de monnaie) et le
montant total de dépenses de B/S produits dans l’économie (P . Y).
• L’équation des échanges M V=P Y: est une identité, pour la transformer en théorie, il faut
appréhender les déterminants de V.
• Selon JB Say: La dichotomie entre le sphère réelle et le sphère monétaire ( la monnaie n’a pas
d’impact sur les grandeurs économique tel que la consommation / investissement / revenu … ) /
La neutralité de la monnaie (même si la quantité de monnaie en circulation impacte le niveau des
prix.
Exercice 1 :
Exercice 1 : (Suite)
Exercice 1 : - Corrigé
Exercice 1 : - Corrigé
2-
Exercice 1 : - Corrigé
3-
Exercice 1 : - Corrigé
4-
Exercice 2 :
Exercice 2 : - Corrigé
Exercice 2 : - Corrigé
Exercice 2 : - Corrigé
Citation 1 :
« Say est un précurseur des théories de l'offre, opposées aux idées que Keynes exprimera un siècle plus tard. »
Explication du Citation 1 :
Cette citation fait référence à Jean-Baptiste Say, un économiste français du 18e et du 19e siècle. Say est connu pour
avoir développé la théorie de l'offre, également connue sous le nom de loi des débouchés, qui stipule que la production
d'une économie crée sa propre demande. Selon Say, les individus produisent des biens et des services afin de les
échanger contre d'autres biens et services sur le marché. Il croyait en l'efficacité des mécanismes de marché et soutenait
que l'économie atteindrait naturellement un équilibre grâce à l'interaction de l'offre et de la demande.
a citation souligne que Say était un précurseur des théories de l'offre, qui mettent l'accent sur le rôle de la production et
de l'offre dans l'économie, alors que Keynes exprimera des idées différentes un siècle plus tard, mettant en avant
l'importance de l'intervention gouvernementale pour stimuler l'économie.
Citation 2 :
« Par sa fonction de véhicule d'épargne ou d'emprunt (qui est de l'épargne négative), la monnaie donne une valeur
relative au temps. »
Explication du Citation 2 :
Cette citation aborde le rôle de la monnaie en tant que moyen de stockage de valeur et d'instrument d'échange. Elle
souligne que la monnaie peut être utilisée à la fois comme une forme d'épargne et comme un moyen de s'endetter.
Citation 3:
Explication de la Citation 3:
L'expression "La monnaie entre passivité et activité dans la politique monétaire" semble suggérer que la monnaie occupe
une position intermédiaire entre une fonction passive et une fonction active dans le contexte de la politique monétaire.
Explorons cette idée plus en détail :
- Passivité de la monnaie dans la politique monétaire : La monnaie a souvent été considérée comme un instrument passif
dans la politique monétaire. Dans ce contexte, la politique monétaire consiste principalement à ajuster la quantité de
monnaie en circulation pour maintenir la stabilité des prix et favoriser une croissance économique stable. La banque centrale
peut influencer la quantité de monnaie en modifiant les taux d'intérêt, en achetant ou vendant des titres sur les marchés
financiers, ou en ajustant les réserves obligatoires des banques commerciales. Dans cette approche, la monnaie est
considérée comme un instrument neutre qui s'adapte aux conditions économiques plutôt que d'agir de manière proactive.
Citation 3:
- Activité de la monnaie dans la politique monétaire : Il existe également des perspectives qui considèrent la monnaie
comme un acteur actif dans la politique monétaire. Selon cette vision, la monnaie peut influencer activement l'économie et
jouer un rôle central dans la stimulation ou la régulation de l'activité économique. Par exemple, certaines théories
économiques mettent l'accent sur le rôle de la monnaie dans la création de crédit et dans la transmission des politiques
monétaires aux agents économiques, notamment les ménages et les entreprises. Dans cette optique, la monnaie est un
catalyseur qui peut stimuler ou freiner l'activité économique en fonction de la manière dont elle est utilisée et distribuée.
Ainsi, l'expression "La monnaie entre passivité et activité dans la politique monétaire" suggère que la monnaie peut avoir un
rôle à la fois passif et actif dans la politique monétaire, en fonction des perspectives et des approches adoptées. Cela
souligne également la complexité de la relation entre la monnaie et la politique monétaire, car celle-ci peut être influencée
par des facteurs économiques, institutionnels et politiques.
Citation 4 :
« [...] il devrait également sauter aux yeux que la quantité d'or ou d'argent est, par tous pays, limitée à l'usage qu'on fait
de ces métaux et au besoin qu'on en a; que leur usage consiste à faire, comme monnaie, circuler des marchandises, et à
fournir, comme vaisselle, une espèce de meuble de ménage.»
Adam SMITH, Recherches sur la nature et les causes de la
richesse des nations, livre IV, ch. I, p.17
Explication de la Citation 4 :
Le passage cité semble souligner deux points principaux concernant l'utilisation de l'or et de l'argent : leur quantité est
limitée par l'usage qu'on en fait et par les besoins de la société, et leur utilisation est double, à la fois comme monnaie
pour faciliter les échanges et comme matériau pour la fabrication d'objets domestiques.
- Limitation de la quantité d'or et d'argent : L'auteur met en évidence le fait que la quantité d'or et d'argent
disponibles dans tous les pays est limitée. Cette limitation découle de deux facteurs : l'usage qui est fait de ces métaux et
les besoins de la société. En d'autres termes, la quantité d'or et d'argent en circulation dépend de la demande pour ces
métaux précieux et de leur utilisation dans différents domaines de la vie économique.
Citation 4 :
« [...] il devrait également sauter aux yeux que la quantité d'or ou d'argent est, par tous pays, limitée à l'usage qu'on fait
de ces métaux et au besoin qu'on en a; que leur usage consiste à faire, comme monnaie, circuler des marchandises, et à
fournir, comme vaisselle, une espèce de meuble de ménage.»
Adam SMITH, Recherches sur la nature et les causes de la
richesse des nations, livre IV, ch. I, p.17
Explication de la Citation 4 : (Suite)
- Double usage des métaux précieux : Adam Smith mentionne que l'utilisation de l'or et de l'argent se fait à la fois
comme monnaie pour faciliter les échanges commerciaux et comme vaisselle, c'est-à-dire comme objets de valeur
utilisés dans le contexte domestique. En tant que monnaie, l'or et l'argent servent de moyen d'échange accepté par la
société pour acheter des biens et des services. En tant que vaisselle, ces métaux précieux sont utilisés pour la fabrication
d'objets ménagers de luxe ou décoratifs.
Citation 5 :
« L’équation générale des transactions n’est autre chose que la somme des équations contenues dans chacun des
échanges effectués pendant une année. Dans chaque vente ou achat, la monnaie et les biens échangés sont, ipso
facto, équivalents ; par exemple, la monnaie qui a payé le sucre est équivalente au sucre acheté. Et, dans le total de
l’ensemble des échanges d’une année, le total de la monnaie payée a une valeur égale à la valeur totale des biens
achetés. Les deux membres de notre équation sont donc relatifs l’un à la monnaie, l’autre aux biens. »
Explication de la Citation 5 :
Le passage cité traite de l'équation générale des transactions et de la relation entre la monnaie et les biens échangés.
Voici une discussion sur les points clés abordés :
- L'équation générale des transactions : L'auteur affirme que l'équation générale des transactions représente la
somme des équations individuelles présentes dans chaque échange effectué pendant une année. En d'autres termes,
cette équation englobe l'ensemble des échanges économiques qui se produisent sur une période donnée.
Citation 5 :
« L’équation générale des transactions n’est autre chose que la somme des équations contenues dans chacun des
échanges effectués pendant une année. Dans chaque vente ou achat, la monnaie et les biens échangés sont, ipso
facto, équivalents ; par exemple, la monnaie qui a payé le sucre est équivalente au sucre acheté. Et, dans le total de
l’ensemble des échanges d’une année, le total de la monnaie payée a une valeur égale à la valeur totale des biens
achetés. Les deux membres de notre équation sont donc relatifs l’un à la monnaie, l’autre aux biens. »
Citation 6 :
« En gonflant le stock de monnaie, le développement des excédents commerciaux, faisait grimper les prix. Ce qui
obérait la compétitivité extérieure, contribuant à diminuer les excédents tant recherchés ».
Explication de la Citation 6 :
Le passage cité semble aborder le lien entre l'augmentation de la masse monétaire, le développement des excédents
commerciaux et ses effets sur les prix et la compétitivité extérieure. Voici une discussion sur les points clés abordés :
- Gonfler le stock de monnaie et augmentation des prix : L'auteur suggère que l'augmentation du stock de monnaie,
c'est-à-dire une augmentation de la quantité de monnaie en circulation, peut conduire à une hausse des prix. Lorsque la
masse monétaire augmente de manière significative, il y a potentiellement plus d'argent disponible pour les dépenses. Cela
peut stimuler la demande et exercer une pression à la hausse sur les prix des biens et des services. Une augmentation des
prix peut avoir des répercussions économiques, y compris sur la compétitivité extérieure.
- Développement des excédents commerciaux : Le passage mentionne que le développement des excédents commerciaux
est recherché. Les excédents commerciaux font référence à une situation où la valeur des exportations d'un pays dépasse
celle de ses importations. Ces excédents peuvent contribuer à la croissance économique d'un pays en augmentant ses
revenus provenant du commerce international.
Citation 6 :
« En gonflant le stock de monnaie, le développement des excédents commerciaux, faisait grimper les prix. Ce qui
obérait la compétitivité extérieure, contribuant à diminuer les excédents tant recherchés ».
Citation 7 :
« Qu’il nous soit permis à ce stade du raisonnement de revenir en arrière et d’examiner pourquoi il existe une chose telle
que «la préférence pour la liquidité. [...] [La] condition nécessaire [pour qu’il puisse exister une préférence pour l’argent
liquide en tant que moyen de détenir la richesse] est l’existence d’incertitudes quant à l’avenir du taux de l’intérêt. »
Ce passage est issu de l'ouvrage "Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie" de John Maynard Keynes. Il
examine la notion de "préférence pour la liquidité" et son lien avec l'incertitude concernant les taux d'intérêt futurs. Voici une
discussion sur les points clés abordés :
- Préférence pour la liquidité : Keynes introduit le concept de "préférence pour la liquidité" pour expliquer pourquoi les
individus peuvent préférer détenir de l'argent liquide plutôt que d'investir ou de le prêter. La préférence pour la liquidité
représente le désir de conserver une réserve de liquidités pour faire face à d'éventuels besoins futurs ou pour se prémunir contre
l'incertitude.
Citation 7 :
« Qu’il nous soit permis à ce stade du raisonnement de revenir en arrière et d’examiner pourquoi il existe une chose telle
que «la préférence pour la liquidité. [...] [La] condition nécessaire [pour qu’il puisse exister une préférence pour l’argent
liquide en tant que moyen de détenir la richesse] est l’existence d’incertitudes quant à l’avenir du taux de l’intérêt. »
- Incertitude quant à l'avenir du taux d'intérêt : Selon Keynes, la condition nécessaire pour que la préférence pour la
liquidité existe est l'existence d'incertitudes concernant les taux d'intérêt futurs. L'incertitude sur les futurs taux d'intérêt rend les
individus plus réticents à s'engager dans des investissements à long terme ou à prêter leur argent, car les taux d'intérêt
influencent les rendements potentiels. Ainsi, la préférence pour la liquidité est renforcée par l'incertitude quant aux conditions
futures du marché financier.
Citation 8 :
« Il devrait être évident que le taux de l’intérêt ne peut être une récompense pour l’épargne ou l’abstinence en tant que
telle. Lorsqu’un homme accumule ses épargnes sous forme d’argent liquide, il ne gagne aucun intérêt bien qu’il épargne
tout autant qu’un autre. Au contraire, la simple définition du taux de l’intérêt nous dit en aussi peu de mots qu’il est la
récompense pour la renonciation à la liquidité durant une période déterminée. Car le taux de l’intérêt n’est en soi rien de
plus que l’inverse du rapport existant entre une somme de monnaie et ce qu’on peut obtenir en abandonnant pour une
période déterminée, la libre disposition de cette somme en échange d’une créance. »
Ce passage provient de l'ouvrage "Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie" de John Maynard Keynes. Il
aborde la nature du taux d'intérêt en tant que récompense de renonciation à la liquidité sur une période donnée. Voici une
discussion sur les points clés abordés :
- Le taux d'intérêt et l'épargne : Keynes remet en question l'idée selon laquelle le taux d'intérêt est une récompense directe
pour l'épargne en tant que telle. Il souligne qu'un individu qui accumule de l'argent liquide n'obtient aucun intérêt, même s'il
épargne autant qu'un autre individu. Ainsi, le simple fait d'épargner ne garantit pas de recevoir une récompense sous forme
d'intérêt.
- La renonciation à la liquidité et le taux d'intérêt : Keynes avance que le taux d'intérêt est en réalité la récompense pour la
renonciation à la liquidité pendant une période donnée. Lorsque quelqu'un choisit de ne pas utiliser sa somme d'argent liquide et
accepte de la bloquer pour un certain temps, il peut obtenir en échange une créance générant un intérêt. Ainsi, le taux d'intérêt
est le rapport entre la somme d'argent immobilisée et ce qu'il est possible d'obtenir en renonçant à son usage temporairement.
Citation 9 :
« Ainsi, le taux de l’intérêt, à tout moment, étant la récompense pour renoncer à la liquidité, mesure la répugnance des
personnes qui possèdent la monnaie à renoncer à leur pouvoir inconditionnel d’en disposer. Le taux de l‘intérêt n’est pas le
« prix » qui amène à s’équilibrer la demande de ressources à investir et le consentement à s’abstenir de consommations
immédiates. Il est le prix qui équilibre le désir de détenir la richesse sous forme de monnaie et la quantité de monnaie
disponible ; ce qui implique que, si le taux de l’intérêt était moins élevé, si en d’autres termes la récompense pour se
dessaisir de la monnaie était réduite, le montant global de monnaie que le public désirerait conserver serait supérieur à la
quantité offerte et que, si le taux de l’intérêt était majoré, il y aurait un excédent de monnaie que personne ne voudrait
conserver. »
J.M. Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt, et de la monnaie, trad. Fr. J.
de Largentaye, Payot, 1696, rééd. Payot & Rivages, 2005, p.172-295
Citation 10 :
« C’est vrai : la monnaie n’est qu’une machine, mais une machine extraordinairement efficace. Sans elle, nous
n’aurions pas atteint la croissance stupéfiante de la production et du niveau de vie que nous avons connue au cours des
deux derniers siècles --pas plus que nous n’aurions pu le faire sans toutes ces autres merveilleuses machines que l’on
aperçoit un peu partout dans nos campagnes et qui nous permettent essentiellement de faire plus efficacement ce que
l’on pourrait faire sans elles mais au prix d’un travail beaucoup plus important. La monnaie a cependant une
caractéristique que ces autres machines n’ont pas. Comme elle est tout à fait universelle, quand elle se dérègle, elle
jette du sable dans les rouages de toutes les autres machines. »
Milton Friedman
Ce passage est attribué à Milton Friedman, un économiste américain connu pour ses contributions à la théorie monétaire et à
l'école de pensée économique néo-libérale. Dans ce passage, Friedman souligne le rôle crucial de la monnaie dans le
développement économique et la croissance. Voici une discussion sur les points clés abordés :
- La monnaie comme une machine efficace : Friedman compare la monnaie à une machine extraordinairement efficace. Il
soutient que la monnaie a joué un rôle essentiel dans la croissance spectaculaire de la production et du niveau de vie au cours
des deux derniers siècles. Il la compare également à d'autres machines qui augmentent l'efficacité et la productivité dans
différents domaines.
- Les conséquences des dysfonctionnements monétaires : Friedman met en garde contre les conséquences néfastes lorsque
la monnaie se dérègle. Comme la monnaie est universellement acceptée comme moyen d'échange, les perturbations ou les
dysfonctionnements monétaires peuvent avoir un impact négatif sur l'ensemble de l'économie. Ces dysfonctionnements
peuvent perturber les échanges, affecter les prix, créer de l'incertitude et nuire à la stabilité économique.