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THEME I : COMPTABILITE ET ENTITÉ

ACTIVITÉ 1 : ENTITÉ ET PATRIMOINE

A. FICHE PEDAGOGIQUE

1. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
AU TERME DE CETTE ACTIVITÉ, LES PARTICIPANTS SERONT CAPABLES DE (D’) :
 DÉFINIR LES CONCEPTS RELATIFS À L’ENTITÉ ET AU PATRIMOINE ;
 EXPLIQUER LES FINALITÉS ET RÔLES DE L’ENTITÉ ;
 DISTINGUER LES SORTES D’ENTITÉ.
2. SUPPORTS
 OHADA, ACTE UNIFORME RELATIF AU DROIT COMPTABLE ET À L’INFORMATION
FINANCIÈRE ET SYSTÈME COMPTABLE OHADA, BRAZZAVILLE, JANVIER 2017.

 DOBILL M., Comptabilité OHADA Tome 1, Comptabilité générale, Ed. AECC, Karthala,
Douala, Paris, 2013.

 ISTA HAY RIAD et RAFI MOHAMED M., Approche globale et environnement de l’Entité
niveau technicien comptable, Ofppt, 2014.
 Kinshasa, 2008 ;
 KINZONZI MVUTUKIDI NGINDU K. et PEROCHON Claude, Comptabilité générale
élémentaire, éd. Co-Faucher, Paris, 1989.

 MBANGALA M. et WANDA R., Comptabilité générale OHADA, éd. Droit Afrique.Com,


Paris, 2013.

 OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière et


Système comptable OHADA, Journal Officiel, Yaoundé, 15 février 2017.
 OHADA, Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et groupement
d’intérêt économique ;
 SERNAFOR TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL, Module de comptabilité OHADA, EPS-
INC, Kinshasa, 2014.

 SERNAFOR TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL, Module de comptabilité OHADA niveau


II, EPSP, Kinshasa, 2015.

3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de groupe.


4. Durée : 100 minutes
5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
techniques
1 Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 min.
2

Définition des concepts : entité, activité économique,


2 patrimoine. 15 min.
Brainstorming
Constitution des sous-groupes pour répondre aux
questions suivantes :
3 Travail en groupe
 Identifier les finalités des entités ; 40 min.
 Classer les entités selon des critères précis.
En plénière : le rapporteur de chaque sous-groupe
présente la production de son équipe suivie de la mise Discussion
4 30 min.
en commun avec les membres des autres sous- dirigée
groupes et du facilitateur.
Questions de synthèse :
 Citer et expliquer les finalités de l’entité ; Discussion
5 10 min.
 Donner la différence entre entité commerciale et dirigée
l’entité industrielle.

B. FICHE TECHNIQUE
0. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
 Entité : ensemble organisé d’une ou plusieurs personnes physiques ou morales et
d’éléments corporels ou incorporels permettant l’exercice d’une activité économique
qui poursuit un objectif propre ;
 Activité économique : toute activité (civile ou commerciale) produisant des biens ou
des services marchands ou non marchands exercée dans un but lucratif ou non.
 Patrimoine : ensemble des actifs que l’entité a sous son contrôle et des ressources
mises à sa dispositions par les associés ou les tiers en vue de réaliser son exploitation.

1. FINALITES, ROLES ET CLASSIFICATION DES ENTITTES

1.1. Finalités de l’entité


Les finalités, ou missions, de l’entité sont les raisons pour lesquelles elle est acceptée par
son environnement.
Il n’existe donc non pas une finalité mais les finalités justifiant l’existence d’une entité :
finalités économiques, finalités humaines (sociales) et des finalités sociétales.

1.1.1.Finalités économiques
 Produire et distribuer des biens et services ;
 Assurer la survie (pérennité) de l’entité et sa croissance ;
 Produire un profit et préserver le patrimoine

1.1.2.Finalités humaines
Bonnes conditions de travail, bien-être des salariés, participation au pouvoir de gestion
(comité de gestion).

1.1.3.Finalités sociétales
C’est la responsabilité sociétale de l’entité qui consiste à la prise de responsabilité de l’entité
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vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes d’une part et d’autre part vis-à-vis de
l’environnement.

1.2. Rôle social de l’entité


 Créer et maintenir des emplois ;
 Participer à la formation du personnel ;
 Respecter l’environnement écologique.

1.3. Classification des entités

Les entités produisant des biens et des services marchands ou non marchands dans un
but lucratif peuvent être classifiées suivants plusieurs critères.
1.3.1.Classification selon la nature économique
Cette classification peut se faire selon trois aspects :
 Classification par secteur.
 Classification par type d’opérations accomplies.
 Classification selon la branche d’activité.
a. Classification sectorielle
On distingue :
- Le secteur primaire: il regroupe toutes les entités utilisant à titre principal le facteur
naturel. Il englobe l’agriculture, l’élevage, la pêche, etc.
- Le secteur secondaire: regroupe toutes les entités ayant comme activité la
transformation de matières premières en produits finis. Il englobe dont toutes les
industries.
- Le secteur tertiaire: il regroupe toutes les entités prestataires de services. Sa
composition est très hétérogène car il regroupe tout ce qui n’appartient pas aux deux
autres secteurs, à savoir : les activités de distribution, de transport, de loisir, de crédit,
d’assurance,... ;
- Le secteur quaternaire : il regroupe les activités liées à l’information et à la
communication (presse, activité de recherche et de conseil….)

b. Classification selon le type d’opérations accomplies


Les opérations effectuées dans une entité peuvent être classées en cinq catégories :
- Les entités agricoles : effectuent les opérations dans lesquelles le facteur naturel est
prédominant. Les variations climatiques font de l’aléa le signe caractéristique de
l’activité agricole. Cet aléa porte notamment sur les quantités produites, le coût de
production, le prix de ventes. Le revenu agricole est ainsi variable selon les années. En
raison de leur caractère primaire, on parle surtout d’ « exploitation agricole ».
- Les entités industrielles : elles effectuent des opérations de transformation de la
matière en produits finis. Toutes les Entité ont un trait commun : le produit vendu ou
produit fini étant différent des produits et matières ayant servi à sa transformation.
- Les entités commerciales : ce sont celles qui réalisent les opérations de distribution
des biens, c’est-à-dire elles achètent les biens pour les revendre. Parmi elles, on
distingue :
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 Les entités commerciales assurant la fonction de grossiste : c’est-à-dire achat en


grande quantité directement chez le fabricant et vente en grande quantité au
revendeur ;
 Les entités commerciales assurant la fonction de semi-grossistes : stade
intermédiaire entre le grossiste et le détaillant.
 Les entités commerciales assurant la fonction de détaillant, qui vendent
directement au consommateur. Elles sont alimentées soit directement par le
producteur, le grossiste, ou le demi-grossiste, en fonction et au fur et à mesure de
leurs besoins.
- Les entités de prestations de service: celles qui fournissent deux types de services :
 Service de production vendue à d’autres entités : société d’étude, agences de
publicité... ;
 Service de consommation : entité rendant des services aux consommateurs :
transport, restaurants, locations (hôtel)...
- Les institutions financières: ce sont celles qui réalisent les opérations financières à
savoir : la création, la collecte, la transformation et la distribution des ressources
monétaires et des ressources d’épargne. Elles sont constituées par les banques et les
institutions de micro-finance qui font profession habituelle de recevoir des fonds
qu’elles emploient pour leur propre compteen opération d’escompte, en opérations de
crédit ou en opérations financières.

c. Classification selon la branche d’activité

A la différence du secteur, qui rassemble des activités variées, la branche ne regroupe que
les entités fabriquant, à titre principal, la même catégorie de biens, entité de l’industrie
pharmaceutique, industrie brassicole,…

1.3.2.Classification selon la dimension (la taille)

Les entités ont des tailles différentes. Selon sa dimension, l’entité va du simple jusqu’à la
grande entité. Ce critère de taille est extrêmement important car c’est sur lui que font
reposer un certain nombre d’obligations imposées à l’entité.
La définition de la notion de dimension d’une entité n’est pas une chose simple. Il existe
différents critères pour définir la dimension d’une entité. Ces critères sont :

 l’effectif du personnel employé


Selon ce critère, on distingue :
- Les petites entités ;
- Les moyennes entités ;
- Les grandes entités.
 les chiffres d’affaires réalisées
Le chiffre d’affaire permet d’avoir une idée sur le volume des transactions de l’entité avec ses
clients. L’importance d’une Entité peut se définir par le volume de ses transactions. La
classification demeure identique à celle relative à l’effectif du personnel employé (petites
entité, moyenne entité et grandes entités).
1.3.3.Classification juridique
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On distingue :
 Les entités du secteur public :
- Les entités publiques : ce sont des entités qui appartiennent en totalité à l’Etat ; ce
dernier détient l’intégralité du capital, le pouvoir de gestion et de décision ;
- Les entités semi-publiques : ce sont des entités contrôlées par les pouvoirs publics :
choix des investissements, niveau des prix, politique de l’emploi, …, mais où des
personnes privées participent au financement et/ou à la gestion.
 Les entités privées :
Elles peuvent être une entité individuelle ou sociétaire.
- Entité individuelle : celle qui appartient en totalité à une seule personne (entité familiale)
qui assure la gestion et la direction.
- Entité sociétaire : la société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes
conviennent de mettre en commun leurs biens ou leur travail ou les deux à la fois en
vue de partager le bénéfice qui pourra être résulté. Il existe aussi les sociétés
unipersonnelles (SNEL, REGIDESO,..).
Le droit OHADA distingue deux grandes catégories de sociétés commerciales suivant le
critère « risque » : les sociétés à risque illimité et les sociétés à risques limité.
 Les sociétés à risque illimité sont celles où les associés ne sont responsables des
engagements de la société et qui en répondent solidairement et définitivement aux
dettes de la société. Ce sont :
- les sociétés en nom collectif (SNC) ;
- les sociétés en commandite simple (SCS).
 Les sociétés à risque limité sont celles où les associés ne sont responsables des
engagements de la société en concurrence de leurs apports. Ce sont :
- les sociétés à responsabilité limitée (SARL) ;
- les sociétés anonymes (SA) ;
- les sociétés par action simplifiée (SAS).
En droit OHADA, une société commerciale peut être unipersonnelle (formée par un associé)
ou pluripersonnelle (formée par plusieurs associés).

ACTIVITÉ 2 : Notions de la comptabilité

A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques

Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :


 définir et expliquer les objectifs et la finalité de la comptabilité ;
 distinguer les types de comptabilités ;
 identifier le champ d’application de la comptabilité ;
 énoncer et expliquer les principes comptables.
2. Supports

 OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière et


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Système comptable OHADA, Brazzaville, janvier 2017.

 DIPROMAD, Programme de la section Technique option Hôtellerie et Restauration,


EPSP, Kinshasa, 2008 ;
 DOBILL M., Comptabilité OHADA Tome 1, Comptabilité générale, Ed. AECC, Karthala,
Douala, Paris, 2013.

 ISTA HAY RIAD et RAFI MOHAMED M., Approche globale et environnement de l’entité,
niveau technicien comptable, Ofppt, 2014.
 KINZONZI MVUTUKIDI NGINDU K. et PEROCHON Claude, Comptabilité générale
élémentaire, éd. Co-Faucher, Paris, 1989.

 LOKO TUZOLANA Betor& SAMBA ZAMAMBU, Comptabilité Générale, éd. Afrique


Kinshasa, 2000.

 MBANGALA M. et WANDA R., Comptabilité générale OHADA, éd. Droit Afrique.Com,


Paris, 2013.

 OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière et


Système comptable OHADA, Journal Officiel, Yaoundé, 15 février 2017.
 OHADA, Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et groupement
d’intérêt économique ;
 SAMBE Omar et Mamadou Ibra DIALLO, Le praticien comptable, système comptable
OHADA, éd. Comptables et Juridiques, Dakar 2003.

3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de groupe.

4. Durée : 110 minutes


5. Déroulement de l’activité :

Méthodes et
N° Tâches Durée
techniques
1 Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 min
Définition des concepts : comptabilité, principes
2 comptables, exercice comptable. Brainstorming 10 min
Constitution des sous-groupes pour répondre aux
questions suivantes :
3 Travail en groupe
 Expliquer les objectifs de la comptabilité ; 60 min
 Expliquer les principes comptables.
En plénière : le rapporteur de chaque sous–groupe
présente la production de son équipe suivie de la mise Discussion
4 20 min
en commun avec les membres des autres sous- dirigée
groupes et du facilitateur.
Questions de synthèse :
5
 Citer et expliquer les principes de comptabilité ; 15 min
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 Citer et expliquer les objectifs de la comptabilité. Discussion


dirigée

B. FICHE TECHNIQUE

0. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

 Comptabilité : c’est un système d’organisation de l’information financière qui


permet de :
- saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées ;
- fournir, après traitement approprié un ensemble d’informations conformes aux
besoins de divers utilisateurs intéressés.

 Principes comptables : ensemble de normes et règles de base utilisés en comptabilité


afin de garantir la qualité, la légalité et la fiabilité des informations comptables.
 Postulats comptables : sont des principes acceptés sans démonstration mais cohérent
avec les objectifs fixés.
 Conventions comptables : sont les fondements de l’analyse comptable et de la
préparation des états financiers.
 Exercice comptable : découpage de l'activité de l'entité en périodes de douze mois.

1. OBJECTIF DE LA COMPTABILITE

La comptabilité a pour objectif de donner à la date de clôture une image fidèle du patrimoine,
de la situation financière et du résultat des opérations .En d’autres termes, la comptabilité a
pour objectif de présenter le bilan, le compte de résultat, le tableau de flux de trésorerie et les
notes annexes qui soient sincères et régulier et qu’ils donnent une image fidèle du
patrimoine de la situation financière et du résultat de l’entité.

Pour garantir la qualité et la compréhension de l’information, toute comptabilité implique :


 le respect de principes ;
 une organisation répondant aux exigences de contrôle et de vérification ;
 la mise en uvre de méthodes et de procédures;
 l’utilisation d’une terminologie commune

2. TYPES DE COMPTABILITE

On distingue : la comptabilité publique, la comptabilité privée et la comptabilité nationale.


 La comptabilité publique est celle qui tenue par l’Etat et la collectivité publique ;
 La comptabilité privée est celle qui est tenue par les entités privées ;
 La comptabilité nationale est celle qui traite les agrégats macroéconomiques.

3. CHAMP D’APPLICATION DE LA COMPTABILITE

La comptabilité s’applique aux :


 entités individuelles, industrielles et commerciales ;
 établissements publics locaux ;
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 entité du secteur agricole ;


 banques et établissements de crédit ;
 entité d’assurances et de coassurances;
 professions libérales.

4. FINALITES DE LA COMPTABILITE

La comptabilité poursuit les finalités suivantes :


a. Fournir les Informations internes et externes
La finalité essentielle de la comptabilité est de fournir une information interne et externe à
l'entité. Ainsi, le système d'information comptable collecte, traite, conserve, diffuse des
informations destinées selon leur nature :
 A l'intérieur de l'entité :
- au chef d’entité ;
- aux dirigeants d’entité ;
- aux cadres et gestionnaires ;
- au personnel et à ses représentants.
 A l'extérieur de l'entité :
- à l'Etat et à l'administration fiscale ;
- aux banquiers et aux organismes de crédit ;
- aux associés et/ou aux actionnaires ;
- aux fournisseurs ;
- aux clients ;
- aux organismes professionnels ;
- aux collectivités territoriales.

b. Servir d’outil de gestion et de contrôle

C'est un outil de gestion indispensable à la prise de décision. Elle permet de (d’) :


 comparer les performances des entités ;
 effectuer des prévisions pour l’avenir.
C'est un instrument de contrôle de l'efficacité de la gestion.
c. Jouer le rôle d'analyse et de diffusion

Elle a certes, un rôle de collecte et de traitement des informations mais aussi un rôle
d'analyse et de diffusion.

5. TENUE REGULIERE DE LA COMPTABILITE


Tenir sa comptabilité au jour le jour permet une plus grande sérénité dans la gestion de son
entité. En effet, à tout moment il est possible d'évaluer son entité, par ailleurs, l'accessibilité à
l'information comptable y est accrue. D'autre part, la mise à jour de la comptabilité au jour le
jour permet de se libérer l'esprit.
Pour mettre à jour sa comptabilité il convient d'enregistrer de façon journalière toutes les
opérations comptables. La mise à jour de la comptabilité implique donc un classement des
documents comptables sans faille. En effet, la mise à jour de la comptabilité passe par
l'enregistrement des mouvements de banque, des factures de ventes, des factures d'achats,
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des déclarations fiscales et sociales.

6. PRINCIPES COMPTABLES

Ce sont les postulats et les conventions comptables. Le Système Comptable OHADA retient
les postulats et conventions comptables suivantes :
6.1. Postulats
Les postulats permettent de définir le champ du modèle comptable. Ce sont des principes
acceptés sans démonstration mais cohérents avec les objectifs fixés.
Les postulats retenus pour définir le champ du modèle comptable du Système comptable
OHADA sont les suivants :
 Postulat de l’entité : il s’agit d’une hypothèse fondamentale portant sur la relation entre
d’une part la personne morale ou le groupe et d’autre part son ou ses propriétaires ;
 Postulat de la comptabilité de l’engagement ou d’exercice : ce postulat il établi que les
effets des transactions et autres événements sont pris en compte dès que ces
transactions ou événements se produisent et non pas au moment des encaissements
ou paiements ;
 Postulat de la spécialisation des exercices : ce postulat spécifie que la vie de l’entité
est découpée en périodes appelées « exercices » à l’issue desquels sont publiés des
états financiers annuels, il faut rattacher à chaque exercice tous les produits et les
charges qui le concernent (nés de l’activité de cet exercice), et ceux-là seulement ;
 Postulat de la permanence des méthodes : ce postulat exige que les mêmes méthodes
de prise en compte, de mesure et de présentation soient utilisées par l’entité d’une
période à l’autre ;
 Postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique : selon
ce postulat pour que l’information représente d’une manière permanente les
transactions et autres événements qu’elle vise à représenter, il est nécessaire qu’ils
soient enregistrés et présenter en accord avec leur substance et la réalité
économique et non pas seulement selon leur forme juridique.

6.2. Conventions comptables


Les conventions comptables sont destinées à guider le préparateur des comptes dans
l’évaluation et la présentation des éléments devant figurer dans les états financiers. Les
conventions comptables retenues par le Système comptable OHADA sont :
 Convention du cout historique
La convention du coût historique consiste à comptabiliser les opérations sur la base de
la valeur nominale de la monnaie sans tenir compte des éventuelles variations de son
pouvoir d’achat.
 Convention de prudence
La comptabilité doit satisfaire, dans le respect de la convention de prudence, aux
obligations de régularité, de sincérité et de transparence inhérentes à la tenue, au
contrôle, à la présentation et à la communication des informations qu’elle a traitées.
 Convention de régularité et transparence
Il faut inclure dans ce concept :
- la conformité aux règles et procédures du Système Comptable OHADA, au plan
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comptable et à sa terminologie, à ses présentations d’états financiers (notion de


régularité)... ;
- la présentation et la communication claire et loyale de l’information, sans intention
de dissimuler la réalité derrière l’apparence (article 6) ;
- le respect de la règle de non-compensation, dont l’inobservation entraînerait des
confusions juridiques et économiques et fausserait l’image que doivent donner les
états financiers annuels. Sont uniquement autorisées les compensations
juridiquement fondées (article 34) en vertu de la loi ou du contrat... Convention de la
correspondance bilan de clôture-bilan d’ouverture.
 Convention de la correspondance bilan de clôture - bilan d’ouverture
Selon cette convention, le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de
clôture de l’exercice précédent »
 Convention de l’importance significative
Sont significatifs « tous les éléments susceptibles d’influencer le jugement que les
destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation
financière et le résultat de l’entité.

7. ORGANISATION COMPTABLE D’UNE ENTITE


7.1. Définition

L’organisation comptable est un ensemble de procédures administratives et comptables


mises en place dans l’entité pour satisfaire aux exigences de régularité, de sincérité des
écritures.

Pour ce faire, on doit assurer :


 un enregistrement au jour le jour et sans retard des informations de base ;
 le traitement en temps opportun des données enregistrées ;
 la mise à la disposition des utilisateurs des documents requis dans les délais légaux
fixés.
Ce faisant, la tenue d’un certain nombre de document est obligatoire, à savoir :
 le livre journal ;
 le grand livre ;
 la balance ;
 le livre d’inventaire.
7.2. Plan comptable

le Plan comptable général est un ensemble des règles et modalités permettant de remplir
correctement les fonctions comptables.
7.3. Les pièces justificatives

Documents servant de justification aux enregistrements comptables et de moyen de preuve


entre commerçants en cas de litige. Il s'agit des factures, des talons de chèques, bulletins de
paye, etc

En d’autres termes, Les pièces justificatives sont les documents qui sont à l'origine d'un
enregistrement comptable.
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Nous distinguons :
 Les Pièces justificatives d’origine externe : factures d'achat, factures de ventes
 Les pièces justificatives d’origine interne : bulletin de paie, pièces de caisse, chèques

ACTIVITE 3 : Notions sur l’OHADA

A. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques
Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :
 définir et expliquer l’historique de l’OHADA ;
 expliquer les missions de l’OHADA ;
 citer et distinguer les institutions de l’OHADA ;
 citer et expliquer les actes uniformes de l’OHADA ;
 expliquer le plan de compte du système comptable OHADA ;
 distinguer et expliquer les états financiers du système comptable OHADA
2. Supports

 OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière et


Système comptable OHADA, Brazzaville, janvier 2017.

 DIPROMAD, Programme de la section Technique option Hôtellerie et Restauration,


EPSP, Kinshasa, 2008 ;
 DOBILL M., Comptabilité OHADA Tome 1, Comptabilité générale, Ed. AECC, Karthala,
Douala, Paris, 2013.

 KINZONZI MVUTUKIDI NGINDU K. et PEROCHON Claude, Comptabilité générale


élémentaire, éd. Co-Faucher, Paris, 1989.

 LOKO TUZOLANA Betor& SAMBA ZAMAMBU, Comptabilité Générale, éd. Afrique


Kinshasa, 2000.

 MBANGALA M. et WANDA R., Comptabilité générale OHADA, éd. Droit Afrique.Com,


Paris, 2013.

 OHADA, Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et groupement


d’intérêt économique ;
 SAMBE Omar et Mamadou Ibra DIALLO, Le praticien comptable, système comptable
OHADA, éd. Comptables et Juridiques, Dakar 2003.

3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de groupe.

4. Durée : 110 minutes

5. Déroulement de l’activité :

Méthodes et
N° Tâches Durée
techniques
12

1 Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 min


Définition des concepts : OHADA, acte uniforme, états
2 financiers, Brainstorming 10 min
Constitution des sous-groupes pour répondre aux
questions suivantes :
 Expliquer l’historique de l’OHADA et l’adhésion de la
3 RD Congo à l’OHADA ; Travail en groupe
60 min
 Expliquer le plan de compte du système comptable
OHADA ;
 Expliquer les missions de l’OHADA ;
En plénière : le rapporteur de chaque sous–groupe
présente la production de son équipe suivie de la mise Discussion
4 20 min
en commun avec les membres des autres sous- dirigée
groupes et du facilitateur.
Questions de synthèse :
 Citer les états financiers retenus par l’OHADA ;
5
 Faites la différence entre les comptes de classe 1 à Discussion 15 min
5 et les comptes de classe 6 à 8. dirigée

B. FICHE TECHNIQUE

0. Définition des concepts de base


 OHADA : organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des Affaires ;
 Acte uniforme : texte de référence tendant à l’adoption des règles communes par les
Etats-parties. Appellation des textes de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du
Droit des Affaires ;
 Etats financiers : états périodiques établis pour rendre compte du patrimoine, de la
situation financière et du résultat de l'entité.

1. Généralités sur l’OHADA


1.1. Définition
L’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires est un traité mise en
place par les dirigeants de certains Etats Africains membres, ayant pour finalité la
création d’un espace communautaire et juridique dans lequel s’applique les règles
uniformes en matières de droit des affaires.

1.2. Historique
• Création :
Le traité portant création de l’OHADA a été signé à Port Louis le 17 octobre 1993 par les
dirigeants africains.
• But :
L’OHADA a été créée pour promouvoir le développement et l’intégration régionale ainsi
que la sécurité juridique et judiciaire dans l’espace OHADA.

1.3. Missions
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• Doter les Etats parties d’un même droit des affaires harmonisé ;
• Promouvoir l’arbitrage comme instrument de règlement des différends contractuels ;
Améliorer la formation et les compétences des magistrats et des auxiliaires de justice
dans le but de promouvoir l’activité économique et de garantir une sécurité juridique à
l’intérieur de communauté ainsi créée
1.4. Institutions
L’OHADA dispose de 6 principales institutions :
• la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements : cet organe est compétent sur
toutes les questions qui concernent les traités, les quorums, les décisions.
• le Conseil des Ministres de la Justice et des Finances (CMJF) des Etats parties. Cet
organe a pour rôle d’adopter les actes uniformes ; de veiller à l’interprétation et à
l’application commune du traité, d’approuver les budgets des institutions de l’OHADA
et d’en nommer les animateurs.
• la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), organe normatif supra-national
dont le siège est en Abidjan (Côte d’Ivoire). La C.C.J.A. a pour mission de viser sur les
projets d’actes ainsi que sur l’interprétation et l’application des actes uniformes ; de
juger pour tout contentieux relatif au droit uniforme en lieu et place des cours de
cassation nationales ; d’arbitrer par l’organisation et le contrôle du bon déroulement
des procédures d’arbitrage.
• le Secrétariat Permanent (SP). Organe administratif dont le siège se trouve à
Yaoundé au Cameroun. Il coordonne les activités des institutions de l’OHADA et
assiste le C.M.J.F. Il supervise et exerce la procédure d’adoption et de publication des
actes uniformes au Journal Officiel et exerce la tutelle sur l’Ecole Régionale
Supérieure de la Magistrature (ERSUMA).
• l’Ecole Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA). Organe administratif dont
le siège est à Porto-Novo, Capitale du Bénin ; est sous la tutelle du Secrétariat
Permanant de l’OHADA. L’ERSUMA a pour rôle d’assurer la formation et le
perfectionnement des acteurs de la justice au droit OHADA, de s’occuper de la
recherche et de la documentation en vue d’améliorer la connaissance du droit OHADA.
• le Conseil de la Normalisation Comptable. Organe administratif qui joue le rôle de
régulateur de la Comptabilité OHADA (CNC). Le Conseil Permanent de la Comptabilité
au Congo joue le rôle de cet organe en République Démocratique du Congo. (voir
professeur MASSAMBA).
1.5. Actes uniformes

L’OHADA est régie par un certain nombre de textes appelés Actes Uniformes. L’Acte
Uniforme est un texte de référence tendant à l’adoption des règles communes par les
Etats-parties.
Les différents Actes Uniformes de l’OHADA sont :
• l’Acte Uniforme relatif au Droit Commercial Général, ratifié le 01/10/1997 à Cotonou
révisé le 15/12/2010 ;
• l’Acte Uniforme relatif aux Droits de Sociétés Commerciales et des Groupes d’Intérêt
Economiques (GIE), ratifié le 01/10/1997 à Cotonou ;
• l’Acte Uniforme portant organisation des sûretés, ratifié le 01/10/1997 à Cotonou,
révisé le 15/12/2010 ;
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• l’Acte Uniforme portant organisation des procédures collectives d’apurement du


passif, ratifié le 01/06/1998 à Libreville ;
• l’Acte Uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et
de voies d’exécution, ratifié le 01/06/1998 à Libreville ;
• l’Acte Uniforme portant sur le droit de l’arbitrage, ratifié le 15/05/1999 à
Ouagadougou ;
• l’Acte Uniforme relatif au Droit comptable et à l’information financière, ratifié le
26/01/2017 à Brazzaville;
• l’Acte Uniforme portant organisation des contrats de transports de marchandises par
route, ratifié le 31/07/2003 à Yaoundé ;
• l’Acte Uniforme relatif au droit de sociétés coopératives, adopté le 15/12/2010 à
Lomé.
De tous les Actes ci-dessus énumérés, seul le 7e nous intéresse le plus, dans ce
contexte. Et a pour but d’organiser et d’harmoniser les comptabilités des entreprises
sises dans les Etats parties du traité relatif à l’harmonisation du droit des affaires en
Afrique.

1.6. Adhésion de la RD Congo à l’OHADA

L’adhésion de la R.D. Congo a été concrétisée par la promulgation de la loi n°10/002


du 11 février 2010 autorisant l’adhésion de la RDC au traité du 17 octobre 1993 relatif
à l’organisation et à l’harmonisation relative à l’OHADA. Le 13 juillet 2012 a été
marqué par le dépôt des instructions d’adhésion à Dakar au Sénégal, Etat dépositaire
du traité de l’OHADA.

1.7. Etats parties

BENIN, BURKINA-FASO, CAMEROUN, CENTRAFRIQUE, COMORES, CONGO, COTE


D’IVOIRE, GABON, GUINEE, GUINEE BISSAU, GUINEE EQUATORIALE, MALI, NIGER,
SENEGAL, TCHAD, TOGO ET R.D. Congo.

1.8. Présentation du système comptable OHADA

Ce système trouve son fondement dans l’Acte Uniforme relatif au droit comptable et à
l’information financière dans l’espace OHADA.

Cet Acte Uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière contient 113
articles regroupés en quatre titres :

TITRE 1 : COMPTES PERSONNELS DES ENTREPRISES (personnes physiques


et morales)
Chapitre 1 : Dispositions générales (elles vont de l’article 1 à l’article 13) ;
Chapitre 2 : Organisation comptable (traite des dispositions des articles 14 à 24) ;
Chapitre 3 : Jeu complet d’états financiers annuels (articles 25 à 34) ;
Chapitre 4 : Règles d’évaluation et de détermination des résultats (elles sont
15

contenues dans les dispositions des articles 35 à 65) ;


Chapitre 5 : Valeur probante des documents, contrôle des comptes, collecte
et publicité des informations comptables (articles 66 à 73).

TITRE 2 : COMPTES CONSOLIDES ET COMPTES COMBINES (articles 74


à 110)
TITRE 3 : LES DISPOSITIONS PENALES ART 111
TITRE 4 : LES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES ART 111-1 à 113

Chapitre 1 : Les comptes consolidés.


Chapitre 2 : Les comptes combinés

1.9. Champ d’application du système comptable OHADA

Le Système Comptable OHADA s’applique :


• aux entreprises soumises aux dispositions du droit commercial ;
• aux entreprises publiques, parapubliques et d’économie mixte ;
• aux coopératives ;
• plus généralement, aux entités produisant des biens et des services marchands ou
non marchands, dans la mesure où elles exercent des activités économiques, dans
un but lucratif ou non, à titre principal ou accessoire.
Les entités qui ne sont pas habilitées à utiliser le Système comptable OHADA:
• Les institutions financières :
• les banques, les établissements de crédit et les institutions de micro finance et les
coopératives d’épargne et de crédit ;
• les entreprises d’assurance ;
• les institutions de sécurité sociale : elles utilisent le plan CIPRES « Conférence
Interafricaine de Prévoyance Sociale » ;
• les établissements soumis aux règles de la comptabilité publique.

Toutes ces entités vont continuer à tenir leur comptabilité sur base des guides
sectoriels spécifiques à leurs activités.

1.10. Contenu du système comptable OHADA

Le Système Comptable OHADA comprend un ensemble cohérent et indissociable


composé des éléments ci-après :
• dispositif juridique relatif au droit comptable ;
• états financiers ;
• terminologie ;
• plan des comptes ;
• tableaux de correspondance postes/comptes ;
• contenu et fonctionnement des comptes ;
• comptes et états financiers consolidés ;
• nomenclatures ;
• dispositions sur le Système Minimal de Trésorerie ;
16

• opérations et problèmes spécifiques (Approfondissements techniques).


Le système comptable OHADA est bâti sur une approche de gestion d’entreprise
contrairement au PCGC élaboré sur base d’une approche macro-économique. Toutefois,
au titre de la pertinence partagée, des éléments utiles à la Comptabilité nationale sont
exposés dans les notes annexes.

1.11. Plan des comptes dans le système comptable OHADA

Le Système Comptable OHADA retient une codification décimale des comptes avec
neuf classes ayant les codes 1 à 9. Les huit premières classes sont réservées à la
comptabilité générale tandis que la comptabilité des engagements et la comptabilité
analytique de gestion (CAGE) se partagent la dernière classe.
Classe 1 : Comptes de ressources durables (capitaux propres et dettes financières) ;
Classe 2 : Comptes de l’actif immobilisé ;
Classe 3 : Comptes de stocks ;
Classe 4 : Comptes de tiers (créances de l’actif circulant et dettes du passif
circulant) ;
Classe 5 : Compte de trésorerie (titres de placement, valeurs à encaisser,
comptes bancaires et caisse) ;
Classe 6 : Comptes de charges des activités ordinaires (charges d’exploitation
et charges financières).
Classe 7 : Comptes de produits des activités ordinaires (produits d’exploitation
et produits financiers) ;
Classe 8 : Comptes des autres charges et des autres produits ;
Classe 9 : Comptes des engagements et de comptabilité analytique de gestion.
Notons que les classes 1 à 5 sont celles du bilan et leurs comptes sont dits
patrimoniaux, les classes 6 à 8 sont celles des comptes de résultat et leurs comptes
sont dits de gestion.

1.12. Codification des comptes dans le plan des comptes du


SYSCOHADA
La codification des comptes du Système Comptable OHADA respecte certaines
logiques immuables qui fondent des constances et des parallélismes, objet des
développements suivants.
A. Constantes
Ces sont des traits de repères de reconnaissance des comptes communs qui sont
indépendants des classes de comptes. Le numéro d’un compte comprend au
maximum 4 chiffres dont la position a une signification.
Le premier chiffre du numéro d’un compte désigne la classe d’appartenance dudit
compte. Exemple : 57 veut dire que le compte appartient à la classe 5.
Ainsi :
• un numéro de compte qui comprend 2 chiffres correspond au compte principal.
Exemple : Compte 10. ;
• un numéro de compte à 3 chiffres renvoie à un compte divisionnaire. Exemple :
Compte « 101 Capital social » ;
17

• un numéro de compte à 4 chiffres renvoie à un sous compte. Exemple : « 1011


Capitaux souscrits non appelés ».

1.13. Etats financiers du système comptable OHADA

Conformément à l’Article 8 de l’Acte Uniforme relatif au droit comptable et à


l’information financière, le Système Comptable OHADA retient les états financiers
annuels ci-après :
- le Bilan ;
- le Compte de résultat ;
- le Tableau flux de trésorerie et
- les notes annexes.

THEME 2 : BILAN ET COMPTE

Activité 4 : Notions sur le bilan

A. Fiche pédagogique

1. Objectifs spécifiques

Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :

 définir les concepts suivants : bilan, actif, passif, stock, créances, emprunts, capital,
résultat, subvention ;
 citer et expliquer les éléments constitutifs du bilan ;
 présenter la structure du bilan selon le système comptable OHADA ;
 calculer le résultat par la formule du bilan et de gestion.
2. Supports
 DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 3, éd. Kartala, Paris, 2011 ;
 EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques Commerciales, Commerciale
et Gestion, Kinshasa 2014 ;
 KAMBEMBE Jean Marie, Pochette de matériel à l’usage des apprenants des options
commerciale et gestion, secrétariat, inédit 2015.
 MAPAPA BANGALA, Comptabilité Générale, Syscohada, éd. De Boeck-Université,
Bruxelles ; 2011 ;
 OHADA, Acte Uniforme relatif à l’Organisation et à l’Harmonisation des Comptabilités
des entités, ratifiées le 24 Septembre 2000 ;
 OHADA, Acte Uniforme relatif au Droit commercial Général ratifié le 1er Octobre 1997
révisé le 15/12/2010 ;
 OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière et
Système comptable OHADA, Yaoundé, 15 février 2017;
 Omar SAMBE et Mamadou Ibra DIALLO, Le praticien comptable, système comptable
OHADA, éd. Comptables et Juridiques, Dakar 2003 ;
 Roger MASAMBA MAKOLA (sous la direction), Manuel de Droit et comptabilité OHADA,
CNO, Kinshasa, Avril 2015 ;
18

 SERNAFOR TECHNIQUE, Module de formation sur le système comptable OHADA 3e


com., 2015.
3. Méthodes et techniques : exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de groupe.
4. Durée : 120 minutes.
5. Déroulement de l’activité :

Méthodes et
N° Durée
Tâches Techniques
1 Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 min.
Définition des concepts : bilan, actif, passif, stock,
2 Brainstorming 15 min.
créances, emprunts, capital, résultat, subvention.
Constitution des sous-groupes pour répondre aux
questions suivante :
 Elaborer un bilan ;
3  Présenter le tableau des modifications des Travail en 70 min.
groupe
postes du bilan ;
 Calculer le résultat par la formule du bilan et de
gestion.
En plénière : le rapporteur de chaque sous–groupe
présente la production de son équipe suivie de la Discussion
4 mise en commun avec les membres des autres dirigée 20 min.
sous-groupes et du facilitateur.

Questions de synthèse :
 Citer et expliquer les éléments constitutifs du
bilan ; Discussion
5 dirigée 10 min.
 Présenter la structure du bilan selon OHADA.
 Donner la formule du calcul de résultat par la
formule du bilan et de gestion

B. Fiche technique

0. Définition des concepts


 Bilan : tableau qui décrit la situation de patrimoine d’une entité à une date donnée.
 Actif : ensemble des biens que l’entité a sous son contrôle à la date d’établissement du
bilan.
 Passif : l’origine et le montant des diverses ressources mises à la disposition de l’entité.
 Immobilisation : ensemble de biens destinés à servir de façon durable à l’activité de
l’entité.
 Stock : ensemble des biens qui interviennent dans le cycle d’exploitation de l’entité ou
ensemble des biens ou des services qui interviennent dans le cycle d'exploitation de
l'entité pour être : soit vendus en l'état ou au terme d'un processus de production à
venir ou en cours ; soit consommés en général au premier usage.
 Créances : sommes dues par des tiers.
 Emprunts : ressources contractées auprès de tiers.
19

 Capital : montant des apports effectués par les (s) propriétaires (s) de l’entité
(l’exploitant pour une entité individuelle, associés pour une société).
 Résultat : la différence entre actif et passif ou produits et charges.
 Subvention : aide publique qui se caractérise par un transfert de ressources à une
entité en échange du fait qu’elle s’est conformée ou se conformera à certaines
conditions liées à des activités opérationnelles.

1. Notions du bilan
Le bilan est état financier de synthèse faisant partie des comptes annuels. Il décrit
séparément les éléments actifs et les éléments passifs et fait apparaître de façon
distincte les capitaux propres l'Entité. Le bilan permet d'apprécier le patrimoine
économique de l'Entité qu'il décrit, à une date donnée.
1.1. Description du bilan
Le bilan comprend deux parties :
 La partie gauche, appelée actif, correspond à l’emploi qui a été fait des ressources de
l’entité. C’est la matérialisation ou la concrétisation des ressources.
Exemples : maison, voiture, marchandises, dépôt en banque, dépôt en caisse, …
 La partie droite, appelée passif, exprime l’origine des moyens ou des ressources dont
dispose l’entité qui peuvent provenir du propriétaire (capital) ou du prêteur (emprunt
ou dette financière).

Cette présentation se fait sous forme d’une égalité entre les emplois et les ressources, ce
qui conduit au schéma ci-dessous qui illustre la signification économique du bilan.

Actif = Passif
Emplois = ressources

1.2. Tracé du bilan

De façon simplifiée, le bilan se présente comme suit :

ACTIF BILAN PASSIF


EMPLOIS RESSOURCES

1.3. Application

Monsieur KIZITO commence son commerce avec :


- un bâtiment valant 600.000 FC ;
20

- un véhicule valant 300.000 FC ;


- un dépôt en banque pour 400.000 FC ;
- un emprunt de 150.000 FC.
Présenter le bilan de l’entité KIZITO.

Solution :
ACTIF BILAN DE L’ENTITÉ KIZITO PASSIF
Bâtiment 600.000 Capital 1.150.000
Véhicule 300.000 Emprunt 150.000
Banque 400.000
1.300.000 1.300.000

Le système comptable OHADA préconise un bilan avant répartition du résultat et opte pour
un classement fonctionnel des postes du bilan. Le bilan fonctionnel classe les éléments de
l’actif et du passif selon trois grandes « fonctions » permettant d’analyser la vie économique
de l’entité : la fonction investissement, la fonction financement et la fonction exploitation.
Ainsi, Le bilan est construit en 6 grandes masses :
- les capitaux propres et ressources assimilées (passif) ;
- le passif circulant (passif) versus l’actif circulant (actif) ;
- la trésorerie-passif (passif) versus la trésorerie-actif (actif).
Le bilan du Système comptable OHADA se présente comme suit :

Actif ou emplois Passif ou ressources


Actif immobilisé (Emplois stables) Ressources stables
Immobilisations incorporelles Capitaux propres et ressources Assimilées
Immobilisations corporelles Dettes financières et ressources assimilées
Immobilisations financières
Actif circulant Passif circulant
Actif circulant HAO Passif circulant HAO
Actif circulant d’exploitation Passif circulant d’exploitation
Trésorerie actif Trésorerie passif
Ecart de conversion-actif Ecart de conversion-passif

Tenant compte de l’aspect fonctionnel, le bilan se présente comme suit :

Actif ou emplois Passif ou ressources


Actif immobilisé Ressources stables
(Emplois stables) Fonction
Fonction
Immobilisations Capitaux propres et Financement
investissement
incorporelles ressources Ass.
Immobilisations Dettes financières et
Actif circulant Passif circulant
Actif circulant HAO Passif circulant HAO
Fonction Actif circulant Passif circulant Fonction
Exploitation Exploitation
Trésorerie-actif Trésorerie-passif
Ecart de conversion-actif Ecart de conversion-passif
21

1.4. Masses du bilan


a. A l’actif
a.1. Actif immobilisé

L’actif immobilisé est une masse du bilan regroupant les éléments destinés à servir de
façon durable à l'activité de l'entité et ne se consommant pas par le premier usage.

Il est constitué d’ :
 Immobilisations incorporelles : actif non monétaire sans substance physique. (logiciels,
des marques, du droit au bail, du fond commercial, etc.) ;
 Immobilisations corporelles : actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la
production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit
à de fins de gestion interne et dont l’entité attend qu’il soit utilisé sur plus d’un exercice.
 Les immobilisations financières, qui comprennent les titres de participation et les
autres immobilisations financières (prêts, dépôts et cautionnements versés…).

a.2. Actif circulant

L’actif circulant est une masse du bilan regroupant des éléments d'actif qui, en raison de leur
destination ou de leur nature, ont vocation à se transformer au cours du cycle d'exploitation.
Il est constitué des :
- stocks (matières premières, marchandises, produits finis…) ;
- créances, clients et comptes rattachés.
a.3. Trésorerie-actif
Elle regroupe les disponibilités (banque, chèques postaux, caisse), les valeurs à encaisser et
les titres de placement.
b. Au passif
b.1. Capitaux propres et les ressources assimilées
Ce sont : le capital, les réserves, le report à nouveau, le résultat net de l’exercice, les
subventions reçues…

b.2. Dettes financières et les ressources assimilées

Ce sont des ressources stables provenant des emprunts ou des dettes contractés pour une
durée supérieure à un an : emprunts, dettes de location acquisition et dettes financières
diverses.
b.3. Passif circulant
Ensemble des ressources financières externes payables ou remboursables selon les
échéances ne dépassant pas un.
b.4. Trésorerie-passif
Elle comprend les banques, crédits d’escompte, établissements financiers et crédits de
trésorerie.
N.B. Ecarts de conversion : ce sont les différences de change non réalisées résultant de
l’actualisation au taux de change de fin d’exercice, des comptes de créances et dettes
22

libellées en monnaie étrangère. Ils ne constituent pas en soi des masses du bilan. On
distingue :
 l’écart de conversion actif (perte probable de change) : créances qui diminuent ou
dettes qui augmentent ;
 l’écart de conversion passif (gain probable de change) : créances qui augmentent ou
dettes qui diminuent.
APPLICATION
L’entité STIVANO à travers son administrateur Gérant Mr STEAVE vous communique les
éléments composant le patrimoine à la date du 31/12/2016 :
- Stocks : 100.000 FC
- Fonds commercial : 600.000 FC
- Terrains bâtis. pour administ. et comm. : 500.000 FC
- Bâtiments commerciaux : 1.000.000
FC
- Dettes envers les fournisseurs :150.000 FC
- Créances sur clients : 350.000 FC
- Matériel informatique : 300.000 FC
- Disponibilité en banque : 400.000 FC
- Véhicule :300.000 FC
- Mobilier : 200.000 FC
- Disponibilité en caisse : 250.000 FC
- Emprunt : 80.000 FC
- Amortissement bâtiment : 150.000 FC
- Amortissement mobilier : 20.000 FC
- Amortissement matériel informatique : 40.000 FC
- Amortissement véhicule : 60.000 FC
Travail à faire : présenter le bilan de l’entité STIVANO au 31/12/2016

Solution
Bilan de l’entité STIVANO au 31/12/2016
ACTIF PASSIF
Amort. Montants
Postes Brut Postes Montants
/Dépr. Net
Actif immobilisé Ressources stables
Immob. incorp. Cap.Pro et ress. Ass.
215 Fonds commercial 600.000 - 600.000 103 Capital 3.000.000
Immobilisation corp. - 13Résul.netde l’exerc. 500.000
2232 Terr.batis 500.000 150.000 500.000 162 Emprunt et dettes 80.000
23

2313 Bât. Adm et com. 1.000.000 40.000 850.000


2442 Mat. informatique 300.000 20.000 260.000
2444 Mob. de bureau 200.000 60.000 180.000 Passif circulant
2451Matériel automob. 300.000 240.000 401 Fournisseurs 150.000
Actif circulant : -
32 Mat. Prem. fourn.liées 100.000 - 100.000
41 Clients 350.000 350.000
Trésorerie – Actif -
52 Banque 400.000 - 400.000
57 Caisse 250.000 250.000
Total 4.000.000 270.000 3.730.000 Total 3.730.000

Activité 3 : Notions sur le compte

A. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques

Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :


 définir les concepts : compte, compte du bilan, compte de résultat, ouvrir un compte,
intitulé d’un compte, débiter un compte, créditer un compte, solde, arrêter un compte,
rouvrir un compte, débit, crédit, solde débiteur, solde créditeur ;
 situer et expliquer le cadre de comptes dans le système comptable OHADA ;
 décrire les différents formats de comptes ;
 identifier le rôle et son facteur net ;
 illustrer schématiquement la comptabilité en partie doublé sous forme de jeu de
compte.

2. Supports :
 DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 3, éd. Kartala, Paris, 2011 ;
 EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques Commerciales,
Commerciale et Gestion, Kinshasa 2014 ;
 Jean Marie KAMBEMBE, Pochette de matériel à l’usage des apprenants des options
commerciale et gestion, secrétariat, inédit 2015.
 MAPAPA BANGALA, Comptabilité Générale, Syscohada, éd. De Boeck-Université,
Bruxelles ; 2011 ;
 OHADA, Acte Uniforme relatif à l’Organisation et à l’Harmonisation des Comptabilités
des entités, ratifiées le 24 Septembre 2000 ;
 OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière et
Système comptable OHADA, Yaoundé, 15 février 2017.
 OHADA, site Uniforme relatif au Droit commercial Général ratifié le 1er Octobre 1997
révisé le 15/12/2010 ;
 Omar SAMBE et Mamadou Ibra DIALLO, Le praticien comptable, système comptable
OHADA, éd. Comptables et Juridiques, Dakar 2003 ;
 Roger MASAMBA MAKOLA (sous la direction), Manuel de Droit et comptabilité
24

OHADA, CNO, Kinshasa, Avril 2015 ;


e
 SERNAFOR TECHNIQUE, Module de formation sur le système comptable OHADA 3
com., 2015.

3. Méthodes et techniques : exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de groupe.

4. Durée : 120 minutes.

5. Déroulement de l’activité :

Méthodes et
N° Durée
Tâches Techniques
1 Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 min.
Définition des concepts : compte, compte du bilan,
compte résultat, ouvrir un compte, intitulé d’un
2 compte, débiter un compte, créditer un compte, Brainstorming 15 min.
solde, arrêter un compte, rouvrir un compte, débit,
crédit, solde débiteur, solde créditeur.
Constitution des sous - groupes pour répondre aux
questions suivantes :
 Comparer les différentes classes des comptes.
Travail en
3  Dresser un compte conformément à l’énoncé. 70 min.
groupe
 Expliquer le rôle d’un compte.
 Présenter le jeu de compte des opérations
En énumérées
plénière : le rapporteur de chaque sous–groupe
présente la production de son équipe suivie de la Discussion
4 20 min.
mise en commun avec les membres des autres dirigée
sous-groupes et du facilitateur.
Questions de synthèse :
 Eclater le bilan en plusieurs comptes. Discussion
5  Dresser le compte 57 Caisse en trois formats. dirigée 10 min.
 Schématiser le jeu des comptes des opérations
proposées.

B. FICHE TECHNIQUE
0. Définition des concepts de base

 Compte : tableau divisé en deux parties dans lequel sont enregistrées les variations
subies par un poste du bilan
 Ouvrir un compte : c’est créer un compte.
 Intitulé du compte : le nom du compte.
 Débiter un compte : inscrire une somme à son débit.
 Créditer un compte : inscrire une somme à son crédit.
 Solde : c’est la valeur réelle d’un compte, il est obtenu par la différence entre le total
25

des sommes de débit et le total des sommes de crédit.


 Arrêter un compte : déterminer le solde et l’inscrire du coté le plus faible.
 Rouvrir un compte : c’est créer un compte en y inscrivant le solde de clôture.
 Débit : la partie gauche du compte qui signifie « doit ».
 Crédit : la partie droite du compte qui signifie « avoir ».
 Solde débiteur : c’est l’écart supérieur de total du débit par rapport au total du crédit.
 Solde créditeur : c’est l’écart supérieur de total du crédit par rapport au débit.

1. Plan des comptes dans le système comptable OHADA

Le SYSCOHADA a une codification décimale des comptes avec neuf classes ayant les codes
de 1 à 9.
Les huit premières classes concernent la comptabilité générale. Il s’agit de :
 Classe 1 : Comptes des ressources durables ;
 Classe 2 : Compte d’actif immobilisé ;
 Classe 3 : Comptes de stocks ;
 Classe 4 : Comptes de tiers;
 Classe 5 : Comptes de trésorerie;
 Classe 6 : Comptes de charges des activités ordinaires;
 Classe 7 : Comptes de produits des activités ordinaires ;
 Classe 8 : Comptes des autres charges et des autres produits.

N.B : De la classe 1 à 5, ce sont les comptes du bilan ; de la classe 6 à 8, ce sont les


comptes de gestion. === classe ; compte principale sous compte cp de division

2. Codification des comptes dans le système comptable OHADA


 Le numéro d’un compte comprend au maximum 4 chiffres dont la position a une
signification.
 Le premier chiffre du compte désigne la classe.
 Le compte à deux chiffres c’est un compte principal. Exemple 10 capital ;
 Le compte à trois chiffres c’est un sous compte. Exemple : 101 capital social ;
 Le compte à quatre chiffres c’est un compte divisionnaire. Exemple : 1012 capital
souscrit appelé non versé.
3. Présentation du compte
Le compte est constitué de deux parties ; la partie gauche est appelée débit et la partie
droite est appelée crédit.

4. Tracé du compte
On distingue 3 formes de tracés de compte :
 compte à la forme d’un T ;
 compte à livre ouvert ;
 compte à colonnes mariées.
a) Compte à la forme d’un T

DEBIT N°& INTITULE DE COMPTE


26

CREDIT

b) Compte à livre ouvert

DEBIT N° & INTITULE DE COMPTE


CREDIT
DATE LIBELLE SOMMES DATE LIBELLE SOMMES

c) Compte à colonnes mariées

N° & nom du compte du compte


Montant Solde
Date Libellé
Débit Crédit Débiteur Créditeur

5. Rôle du compte
Le compte enregistre les variations (augmentations ou diminution) des différents éléments
de l’entité. L’information comptable est :
 saisie à partir des documents commerciaux (les pièces justificatives) ;
 analysée, c'est-à-dire traduite en langage comptable appelé «imputation».
L’imputation consiste à :
 définir les comptes concernés par une opération.
 affecter les sommes au débit ou au crédit de chaque compte.
 enregistrer dans les comptes
Pour chaque opération, on a donc l’égalité.

DEBIT =
- si DEBIT = CREDIT on dit que le solde est nul ou le compte est soldé ;
- si le DEBIT > CREDIT, le solde est débiteur ;
- Si le DEBIT < CREDIT, le solde est créditeur.

6. Fonctionnement général des comptes

L’enregistrement des opérations dans les comptes implique une parfaite connaissance des
règles de fonctionnement général des comptes.
27

6.1. Fonctionnement des comptes de bilan

6.1.1. Comptes d’actif de bilan

Les comptes d’actifs sont débités de leurs valeurs initiales, des augmentations et crédités de
diminutions. Il s’agit des comptes de la classe 2, 3, 4 et 5 :

6.1.2. Comptes de passif

Les comptes de passif sont crédités de leurs valeurs initiales, des augmentations et débités
des diminutions.
Il s’agit des comptes de la classe 1, 4 et 5 :

Schéma relatif au fonctionnement des comptes d’actif et de passif :

Actif Bilan
Passif
D compte actifs C D compte passif C
+ - - +
   

Solde débiteur Solde créditeur

Légende :
 ou + : augmentation
 ou - : diminution

6.2. Fonctionnement des comptes de gestion

Les comptes de la classe 6 ,7 et 8 que l’on retrouve dans le compte de résultat sont aussi
appelés comptes de gestion. De manière globale de la classe 6 et certains de la classe 8
sont débités des augmentations et crédités des diminutions.
Les comptes de la classe 7 et certains de la classe 8 sont crédités des augmentations et
débités des diminutions.
Schéma relatif au fonctionnement des comptes de charges et de produit :

Compte de résultat
Charges (classe 6 et 8) Produits (classe 7
et 8)
D Charge C D Produits C
+ - - +
   

Légende :
 ou + : augmentation
 ou - : diminution
28

Les comptes de produits fonctionnent exactement comme les comptes de passif et les
comptes de charges fonctionnement comme les comptes d’actif.

LE COMPTE DE RESULTAT

Etat financier de synthèse récapitulant les charges et les produits intervenus dans la
formation du résultat net de l'exercice et mettant en évidence des soldes significatifs
de gestion.

CHARGES COMPTE DE RESULTAT PRODUITS

D Charges d’exploitation D Produits d’exploitation

X X

D Charges financières D Produits financiers

X X

DCharges HAO D Produits HAO

X X

Applications :
1. Cas du compte caisse « 57 ».
Soit en caisse au 1er mai : 600.000 FC.
 3 mai, vente de marchandises au comptant 7.000.000 FC (CA : 3.000.000 FC).
 10 mai, achat en espèces de matériel de transport 500.000 FC.
 15 mai, payé la facture Regideso en espèces 57.000 FC.
 20 mai, paiement d’un acompte sur une commande par caisse : 250.000 FC.
 25 mai, Notre règlement de la facture SNEL en espèces 60.000 FC
 30 mai, Retrait d’espèces pour remise à la banque 1.200.000 FC.
Travail demandé :
a) Clôturer le compte caisse au 31 mai.
b) Présenter le compte caisse au 01 juin.

Résolution
a) Le compte caisse au 31 mai

DEBIT 57 Caisse CREDIT


Date Libelle Somme Date Libellé Somme
29

1/05 à nouveau 600.000 10/05 Achat en espèces 500.000


3/05 vente au 7.000.000 15/05 Payé facture Regideso 57.000
comptant 20/05 Paiement acompte 250.000
25/05 n/Règlement 60.000
30/05 Retrait d’espèces 1.200.000
31/05 Solde débiteur 5.563.000
31/05 TOTAL 7.600.000 31/05 TOTAL 7.600.000
b) Le compte caisse au 01 juin.
DEBIT 57 Caisse CREDIT
Date Libellé Somme Date Libellé Somme
1/06 à nouveau 5.563.000

N.B. Nous avons rouvert le compte 57 /caisse au 01 juin.

7. jeu des comptes


C’est l’illustration schématique du principe (technique) de comptabilité en partie double qui
stipule que toute opération économique (commerciale) entraine au moins deux
conséquences comptables simultanées d’un même montant. Il illustre en d’autres termes
l’imputation des comptes, en faisant voir le compte à débiter et les comptes à créditer dans
cette opération.
7.1. Définition
On appelle jeu des comptes la relation ou le lien entre comptes
7.2. Principes
Tout jeu des comptes s’appuie sur les deux principes ci-après :
 Le principe de la comptabilité à partie double qui stipule ce qui suit :
toute opération économique entraîne au moins deux conséquences comptables
simultanées pour le même montant. En d’autres termes, devant toute opération
comptable au moins deux comptes seront mouvementés.
 Le principe de fonctionnement des comptes qui stipule ce qui suit :
- les comptes d’ACTIF sont débités des Augmentations et crédités des diminutions.
- les comptes de PASSIF sont crédités des Augmentations et débités des diminutions.
- les comptes de CHARGES sont débités des Augmentations et crédités des
diminutions.
- les comptes de PRODUITS sont crédités des Augmentations et débités des
diminutions.
7.3. Démarche
Pour réussir le jeu des comptes, il convient de répondre aux questions suivantes :
Quels sont les comptes concernés ?
Quelle est l’appartenance de chaque compte concerné ? (A ? P ? CH ? PR ?)
Parmi les comptes concernés, qui a connu une augmentation ou une diminution ?
Parmi les comptes concernés, qui est débité ou crédité ?

Remarque importante
30

La compréhension de la suite de l’apprentissage de la comptabilité passe par la maîtrise du


jeu des comptes.
Exemples :

1. Achat des marchandises au comptant (caisse) à 8.000 FC

Travail demandé : présenter le jeu de compte chez l’acheteur.

Solution

Lors de l’achat

D 601achat des March. C D 401 Fourn C


8.000 8.000

Mise en stocks

D 31 Mses C D 6031 variation de stock Mses C


8.000 8.000

Règlement
D 401Fourn. C D 57 caisse C

8.00 8.00

2. Vente au comptant des marchandises 12.000 FC dont coût d’achat 8.000 FC

Travail demandé : présenter le jeu des comptes chez le vendeur.

Sortie de stocks

D 6031 C D 31 Mses C
8.000 8.000

Vente proprement dite

D 70 ventes C D 411(Client) C
12.000 12.000

Règlement
D 57 caisse C D 411 clients C
31

12.000 12.000

THEME III : LIVRES COMPTABLES

Activité 1 : Livre-journal et Grand-livre


A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :
 définir les concepts : journal, grand-livre;
 expliquer la nécessité de livre journal ;
 tenir le livre-journal ;
 présenter le grand-livre.

2. Supports
 DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 3, éd. Kartala, Paris, 2011 ;
 EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques Commerciales,
Commerciale et Gestion, Kinshasa 2014 ;
 KAMBEMBE Jean Marie, Pochette de matériel à l’usage des apprenants des options
commerciale et gestion, secrétariat, inédit 2015.
 MAPAPA BANGALA, Comptabilité Générale, Syscohada, éd. De Boeck-Université,
Bruxelles ; 2011 ;
 OHADA, Acte Uniforme relatif à l’Organisation et à l’Harmonisation des Comptabilités
des entités, ratifiées le 24 Septembre 2000 ;
 OHADA, Acte Uniforme relatif au Droit commercial Général ratifié le 1er Octobre 1997
révisé le 15/12/2010 ;
 OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière et
Système comptable OHADA, Yaoundé, 15 février 2017.
 Omar SAMBE et Mamadou Ibra DIALLO, Le praticien comptable, système comptable
OHADA, éd. Comptables et Juridiques, Dakar 2003 ;
 Roger MASAMBA MAKOLA (sous la direction), Manuel de Droit et comptabilité
OHADA, CNO, Kinshasa, Avril 2015 ;
 SERNAFOR TECHNIQUE, Module de formation sur le système comptable OHADA 3e
com., 2015.
3. Méthodes et techniques : exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de groupe.
4. Durée : 120 minutes.
5. Déroulement de l’activité :

Méthodes et
N° Tâches Durée
Techniques
32

1 Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 min.


2 Définition des concepts : journal, grand-livre. Brainstorming 10 min.
Constitution des sous-groupes pour répondre aux
questions suivantes : Travail en
3  enregistrer les opérations comptables dans le 60 min.
groupe
journal ;
Ené plénière
bli l : dchaque
li rapporteur présente la
Discussion
4 production de son équipe suivie des commentaires 35 min.
dirigée
des participants et du facilitateur.
Questions de synthèse :
Discussion
5  citez les livres comptables obligatoires ; dirigée 10 min.
 faites la différence entre journal et grand-livre.

B. FICHE TECHNIQUE
0. Définition des concepts de base
 Livre-journal : registre sur lequel sont enregistrés, de manière chronologique, tous les
mouvements affectant le patrimoine de l’entité ;
 Grand-livre : ensemble des comptes tenus par une entité.

1. Généralités sur les livres comptables


Les livres-comptables sont des supports dont la tenue est obligatoire d’après l’article 19 de
l’acte uniforme. Il s’agit du (de la) :
 livre-journal ;
 grand-livre ;
 balance générale des comptes ;
 livre d’inventaire.
a. Livre-journal
 Nécessité du journal
La loi impose au commerçant l’obligation d’enregistrer les opérations comptables effectuées,
au jour le jour, de là vient le nom de journal. Le journal donne les renseignements ci-après :
- la date de l’opération ;
- les numéros de comptes mouvementés ;
- l’intitulé du (des) compte (s) débité (s) ;
- l’intitulé du (des) compte (s) crédité (s) ;
- les sommes débitées et créditées ;
- le libellé.

 Tracé du livre-journal

COMPTE DATE, LIBELLE SOMME


N° D C D C
33

Remarque :
 Si l’espace au bas d’une page est insuffisant pour passer un article, on barre cet
espace afin d’éviter toute fraude.
 Au bas de chaque page on totalise les colonnes des sommes, on écrit « à reporter ». En
haut de la page suivante on réinscrit les totaux en les faisant précéder du mot
« report ».
 Aucune écriture ne peut être passée sans un document justificatif.
 Le libellé doit être clair et concis, c’est pourquoi une simple référence à la pièce
justificative, numérotée et classée.
 Les montants des totaux « Débit » et « Crédit » sont égaux.
 Pour enregistrer une opération, on dit : journaliser, passer les écritures, passer les
articles.
Application
En date du 17/12/2004, Monsieur MAKENGO a créé une entité dénommée « Véritable-
Top » avec :
 emprunt 5.000.000 FC
 banque 7.400.000 FC
 fond commercial 5.000.000 FC
 logiciel 500.000 FC
 bâtiment 2.000.000 FC
Les opérations suivantes ont été réalisées au courant du mois :
 le 18/12/2004 : achat à crédit des marchandises 800.000 FC hors taxe, facture n°A-27 ,
fournisseur TSHOMBELA ;
 le 19/12/2004 : retrait de banque pour l’approvisionnement de caisse n/Chèque n°
00120 : 300.000 FC ;
 le 20/12/2004 : extrait de banque reçu pour l’intérêt bancaire à notre faveur 20.000 FC ;
 le 21/12/2004 : achat à crédit d’un bus pour le transport de personnel à 200.000 FC HT,
facture n° 0033, fournisseur MUKENDI ;
 le 22/12/2004 : l’entité accorde un don de 100 000 FC à l’équipe nationale de football ;
 le 23/12/2004 : vente des marchandises à 500.000 FC HT (coût d’achat 250.000 FC),
facture n° V-41, client Joël NZEZA ;
 le 24/12/2004 : achat à crédit des marchandises de 1.160.000 FC TTC. Les frais liés à
cet achat s’élèvent à 174.000 FC TTC, facture n°A-28, fournisseur Bellemine
TOMBUELE ;
 le 25/12/2004 : Reçu les factures ci-après :
- SNEL 25.000 FC HT ;
- Loyer du bâtiment : 120.000 FC HT.
 le 26/12/2004 : perdu un billet de 20.000 FC ;
 le 27/12/2004 : reçu un lot de matériel informatique de 600.000 FC provenant d’un
organisme international suivant le contrat n° MM2 ;
34

 le 28/12/2004 : encaissement d’une somme de 3.000.000 FC provenant d’un député


national comme une libéralité, bon d’entrée caisse n° 50.
 Le 29/12/2004 : remboursement d’un emprunt de 500.000 FC avec un intérêt de 10%
par banque.
Travail demandé :
 Dresser le bilan initial ;
 Journaliser.
Solution

a) BILAN INITIAL

BILAN INITIAL
ACTIF PASSIF
ACTIF IMMOBILISE RESSOURCES DURABLES
Immobilisation incorporelles Capitaux propres
213 Logiciels 500.000 10 Capital 9.900.000
215 Fonds commercial 5.000.000 Dettes financières
Immobilisation corporelles 16 Emprunt 5.000.000
23 bâtiments 2.000.000

ACTIF CIRCULANT

TRESORERIE ACTIF
52 Banque 7.400.000

TOTAL 14.900.000 TOTAL 14.900.000

b) JOURNAL

N° COMPTES DATE, LIBELLE SOMMES


D C D C
17/12
1 213 Logiciels 500.000
215 Fonds commercial 5.000.000
23 Bâtiments 2.000.000
52 Banque 7.400.000
10 à Capital 9.900.000
16 Emprunt et dettes assimilées 5.000.000
(Avoir initial)
18/12
2 601 Achat des marchandises 800.000
4452 Etat, TVA récupérables S/achat 128.000
35

401 à Fournisseurs 928.000


(Fournisseur, S/Facture n°…)
Dito
31 Marchandises 800.000
6031 à Variations de stocks des marchandises 800.000
(Fiche de stock n°….)
19/12
3 57 Caisse 300.000
52 à Banque 300.000
(n/chèque n° …)

4 20/12
52 Banques 20.000
771 à Revenus financiers 20.000
(extrait bancaire n° ….)
5 21/12
245 Matériel de transport 200.000
4451 Etat, TVA récupérable S/ Immob. 32.000
481 à Fournisseur d’investissement 232.000
(Facture n° …)
6 22/12
835 Dons et libéralités accordés 100.000
57 à Caisse 100.000
(Bon de sortie caisse n° …)
7 23/12
6031 Variation de stocks des marchandises 250.000
31 à Marchandises 250.000
(Bon de sortie caisse n° …)
Dito
411 Clients 580.000
4431 à Etat, TVA facturée sur vente 80.000
701 Vente de marchandises 500.000
(N/facture n° …)
8 24/12
601 Achat des marchandises 1.000.000
6015 Frais sur achats 150.000
4452 Etat, TVA récupérables S/achat 160.000
4453 Etat, TVA récupérables S/transport 24.000
401 à Fournisseurs 1334.000
Dito
31 Marchandises 1.150.000
6031 à Variations de stocks de marchandises 1.150.000
Mise en stock
9
25/12
6052 25.000
Fournitures non stockables-électricité
622 120.000
Location et charges locatives
4454 23.200
TVA, récupérables sur services ext.
4011 29.000
à Fournisseur SNEL
4012 139.200
Fournisseur KIBUKI
(N/ Chèque n°…)
36

10 26/12
65 Autres charges 20.000
à Caisse 20.000
57 (Perte d’un billet)
11 27/12
Matériel informatique 600.000
241 à subvention d’investissement 600.000
14 Subvention reçue
12 28/12
57 Caisse 3.000.000
845 à Dons et libéralités obtenus 3.000.000
(Bon d’entrée caisse)
13 29/12
16 Emprunts 500.000
671 Intérêts des emprunts 50.000
52 à Banque
(chèque n°….) 550.000

CORRECTIONS DES ERREURS

Les erreurs comptables sont des omissions matérielles, pouvant survenir dans les cas
suivants :
 erreurs de calcul,
 erreurs dans l’application des méthodes comptables,
 négligences, mauvaises interprétations des faits,
 adoption d'une méthode comptable non admise,
 fraudes
. Toute correction d’erreur s’effectue exclusivement par inscription en négatif des éléments
erronés ; l’enregistrement exact est ensuite opéré. (Article 8)
Le 03/03/2017 : achat des marchandises à crédit 100.000 HT. Fournisseur BENIMMA.
Facture n°22
Comptabiliser cette opération.

D C LIBELLE D C
03/03/N
1a 602 Achats marchandises 100 000
4452 Etat, TVA récupérable sur achats 16 000
401 à Fournisseurs BENIMMA 106 000
Fourn. BENIMMA S/Facture N°12
Dito
1b
31 Marchandises 116 000
6031 variations des stocks de Mses 116 000
Mise en stocks
Constats sur les écritures :
 le montant du compte 401 doit être 116 000 et non 106 000 ;
37

 l’écriture de la mise en stock doit être passée avec le montant


de 100 000 et non 116 000 car les marchandises entrent en magasin au coût d’achat.
D’où la correction va se faire de manière suivante :
a) correction des erreurs

D C LIBELLE D C
03/03/N
1a 602 Achats marchandises -100 000
4452 Etat, TVA récupérable sur achats -16 000
401 à Fournisseurs BENIMMA -106 000
Fourn. BENIMMA S/Facture N°12
Dito
1b
31 Marchandises -116 000
6031 variations des stocks de Mses -116 000
Mise en stocks
b) enregistrement exact
D C LIBELLE D C
03/03/N
1a 602 Achats marchandises 100 000
4452 Etat, TVA récupérable sur achats 16 000
401 à Fournisseurs BENIMMA 116 000
Fourn. BENIMMA S/Facture N°12
Dito
1b
31 Marchandises 100 000
6031 variations des stocks de Mses 100 000
Mise en stocks

b. Grand-livre

 Nécessité
Afin de suivre l’évolution particulière de chaque élément de l’actif et du passif du bilan, un
autre registre obligatoire doit être dressé. Celui-ci regroupe l’ensemble des comptes du bilan
d’ouverture ainsi que ceux des opérations de la période contenues dans le livre-journal.
Dans la pratique, l’inscription au journal est donc antérieure à celle du grand-livre.
Bref, le grand-livre est l’ensemble des comptes tenus dans l’entité.

 Tracé du Grand-livre
Le bilan est divisé en autant de tableaux différents qu’il existe des postes différents à l’actif
et au passif. Ces tableaux sont appelés « comptes ».Ainsi, on ne notera plus les variations
dans le bilan même, mais dans les comptes. Ce principe offre l’avantage de suivre les
fluctuations que les opérations commerciales font subir à chaque poste du bilan.
Le grand-livre est donc un registre normalisé dans lequel sont regroupés tous les
comptes.La démarche consiste à :
- imploser le bilan d’ouverture en autant de comptes dès le début de l’exercice ;
- noter les mouvements, pendant l’exercice, non dans le bilan, mais dans le compte du
grand-livre ;
38

- recomposer le nouveau bilan avec de nouvelles valeurs, à la fin de l’exercice.

Exemple

Présenter le grand-livre conformément au livre journal de l’activité 1.


Résolution

D 10 D 14 D 16 D 213

9900.000 600.000 (1) 500.000


(13) 5.000.000 SD
( )( )
9.900.000 Sc 500.00
Sc

9.900.000 9.900.000 600.000 600.000 5.000.00 5.000.000 500.000 500.000


0

D 215 D 23 D 241 D 245

(2) 5.000.0 (1) 20 (11)600.0 (5)


SD

2.000.0

5.000.000 5.000.000 2.000.00 2.000.00 600.00 600.000 200.00 200.000


0 0 0 0

D 31 D 401 D 411

(2) 8 250.000 928.000


( ) (2)
(8) 1.1 (7) 580
1.334.000 SD
1700.00 2.430.20 168.200

1.950.00 1.950.00 2.430.200 2.430.200 580.000 580.000


0 0

D 4431 D 4451 D 4452 D 4453

80.000 (5) 32.000 (2) (8) 24.


( ) (8)
Sc.80.0
00 32.000 32.000 S
288..00
288..00 SD.

80.000 80.000 288.0000 288.000 24.000 24.000


39

D 4454 D 481 D 52 D 57

(9) (1) 300.000 (3) 300.000 100.000


00 000 (3)
232.000 550.000 20.000
SD (12)3.000.0
( ) (10)
SD
SD 3.180.000
SD 3.180.000
3.180.000
2323
23.20 Sc (4) 20.000 SD 00
232 000
23.200 23.200 232.000 232.000 7.420.0 7.420.000 3.300.00 3.300.00
00 0

D 601 D 6031 D 6052 D 611


(2) (7) 800.000 (2) (9) 25.000 (8) 150.000
(8) 1.150.000
SD
SD 25.000 150.000
1.800.0
1.800.0 Sc SD
1.800.0 1.800.00 1.950.00 1.950.00 25.000 25.00 150.000 150.000

D 622 D 65 D 671 D 701

(9) (10) (13) 500.000

SD SD. SD Sc

120.000 120.000 20.000 20.000 50.000 50.000 500.000 500.000

D 771 D 835 D 845

20.000 (6) 3000.000

Sc SD
SC3.000.

20.00 20.000 100.000 100.000 3.000.00 3000.00


40

Activité 2 : Balance

A. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques

Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :


 définir les concepts : la balance de comptes;
 expliquer la nécessité de la balance de comptes ;
 dresser la balance de comptes.
2. Supports
 DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 3, éd. Kartala, Paris, 2011 ;
 EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques Commerciales,
Commerciale et Gestion, Kinshasa 2014 ;
 KAMBEMBE Jean Marie, Pochette de matériel à l’usage des apprenants des options
commerciale et gestion, secrétariat, inédit 2015.
 MAPAPA BANGALA, Comptabilité Générale, Syscohada, éd. De Boeck-Université,
Bruxelles ; 2011 ;
 OHADA, Acte Uniforme relatif à l’Organisation et à l’Harmonisation des Comptabilités
des entités, ratifiées le 24 Septembre 2000 ;
 OHADA, Acte Uniforme relatif au Droit commercial Général ratifié le 1er Octobre 1997
révisé le 15/12/2010 ;
 OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière et
Système comptable OHADA, Yaoundé, 15 février 2017.
 Omar SAMBE et Mamadou Ibra DIALLO, Le praticien comptable, système comptable
OHADA, éd. Comptables et Juridiques, Dakar 2003 ;
 Roger MASAMBA MAKOLA (sous la direction), Manuel de Droit et comptabilité
OHADA, CNO, Kinshasa, Avril 2015 ;
 SERNAFOR TECHNIQUE, Module de formation sur le système comptable OHADA 3e
com., 2015.
3. Méthodes et techniques : exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de groupe.

4. Durée : 150 minutes.


41

5. Déroulement de l’activité :

Méthodes et
N° Durée
Tâches Techniques
1 Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 min.
2 Définition des concepts : balance de comptes Brainstorming 10 min.
Constitution des sous-groupes pour répondre aux
questions suivantes : présenter le grand – livre et la Travail en
3 balance de comptes sur base des données fournies 90 min.
groupe
par le facilitateur

En plénière : le rapporteur de chaque sous–groupe


présente la production de son équipe suivie de la Discussion
4 30 min.
mise en commun avec les membres des autres dirigée
sous-groupes et du facilitateur.
Questions de synthèse :
 Expliquer la nécessité de la balance de
comptes ;
 Enumérer les comptes du grand-livre ; Discussion
5 dirigée 15 min.
 Vérifier l’égalité de total de sommes de débit et
de crédit ;
 vérifier l’égalité de total de soldes de débit et de
crédit

B. FICHE TECHNIQUE

0. Définition des concepts de base

 Balance de comptes : états récapitulatif de tous les comptes établis à une date donnée
y compris ses différents soldes ;
 Balance générale des comptes avant inventaire : tableau qui enregistre tous les
mouvements et les soldes de l’exercice avant les opérations d’inventaire.
1. Utilité de la balance
Etant un état récapitulatif de tous les comptes du grand livre, la balance générale des
comptes sert d’instrument de contrôle et de gestion. Elle renseigne sur l’exactitude des
écritures passées mensuellement dans un livre-journal, ainsi qu’à leur transcription fidèle
dans le grand livre. D’où l’appellation de balance de vérification des sommes et des soldes
(comptes de situation et comptes de gestion).
Elle fait apparaître à la clôture de l’exercice, pour chaque compte, le solde débiteur ou le
solde créditeur à l’ouverture de l’exercice, le cumul depuis l’ouverture de l’exercice des
mouvements créditeurs ou débiteurs, le solde débiteur ou le solde créditeur, à la date
considérée.

2. Sortes de balance
Considérant l’horizon temporaire à partir duquel une balance peut être élaborée, on peut
différencier quatre sortes de balance, à savoir :
 la balance générale provisoire des comptes ;
 la balance générale des comptes avant inventaire ;
42

 la balance générale des comptes après inventaire ;


 la balance de clôture ou définitive.
a. Balance générale provisoire des comptes : est celle qui est établie mensuellement afin de
vérifier la fidélité de la transcription des mouvements des comptes intervenus au cours
d’un mois. Balance générale des comptes avant inventaire : celle-ci enregistre tous les
mouvements et les soldes de l’exercice avant les opérations d’inventaire (travaux de fin
d’exercice). En fait, c’est la dernière balance avant l’inventaire.
b. Balance générale des comptes après inventaire : c’est une balance élaborée après avoir
intégré toutes les opérations comptables relatives aux travaux de fin d’exercice.
c. Balance de clôture ou balance définitive : est celle qui retrace les soldes débiteurs et
créditeurs de tous les comptes du bilan sachant que tous les comptes de gestion ont été
soldés.
3. Tracé de la balance
Selon le niveau de détails exigé, une balance générale doit avoir 6 colonnes qui se présente
comme suit :
 deux colonnes enregistrent le solde d’ouverture ;
 deux colonnes enregistrent les mouvements de l’exercice ;
 deux colonnes enregistrent les soldes finaux.

Le tracé de la balance est alors le suivant :


Balance à six colonnes
SOLDES MOUVEMENT
N°COMPT SOLDES
INTITULE DES COMPTES D’OUVERTURE S
E
Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit

TOTAUX

Exemple : partant du grand-livre dressé à l’activité 2, dresser la balance.


43

Résolution

N° SOLDES
MOUVEMENTS SOLDES
CMP INTITULE DES COMPTES D’OUVERTURE
T Débit Crédit DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT
44

10 Capital _ _ - 9.900.000 - 9.900.000


14 Subvent° d’invest. _ _ - 600.000 - 600.000
16 Emprunt _ _ 500.000 5.000.000 - 4.500.000
213 Logiciel _ _ 500.000 - 500.000 -
215 Fond commercial _ _ 5000.000 - 5.000.000 -
23 Bâtiment _ _ 2000.000 - 2.000.000 -
241 Matériel informatique _ _ 600.000 - 600.000 -
241 Matériel de transport. _ _ 200.000 - 200.000 -
31 Marchandises _ _ 1800.000 250.000 1.550.000 -
401 Fournisseurs _ _ - 2.262.000 - 2.262.000
411 Clients _ _ 580.000 - 580.000 -
443 Etat, TVA facture _ _ - 80.000 - 80.000
4451 Etat, TVA récup. S/imm. _ _ 32.000 - 32.000 -
4452 Etat,TVA récup. S/achat _ _ 288.000 - 288.000 -
4453 Etat, TVA récup S/transp. _ _ 24.000 - 24.000 -
4454 Etat, TVA récup _ _ 23.200 - 23.200 -
481 S/services _ _ - 232.000 - 232.000
52 Fourn. d’investissement _ _ 7.420.0000 1.018.200 6.401.800 -
57 Banque _ _ 3.300.000 120.000 3.180.000 -
601 Caisse _ _ 1.800.000 - 1.800.000 -
6031 Achat des marchandises _ _ 250.000 1.800.000 - 1.550.000
6052 Variation des stocks mses _ _ 25.000 - 25.000 -
615 Fourn. non stock- Elect _ _ 150.000 150.000
622 Transport sur achat _ _ 120.000 - 120.000 -
65 Locat° et charges _ _ 20.000 - 20.000 -
671 locatives _ _ 50.000 - 50.000 -
701 Autres charges _ _ - 500.000 - 500.000
771 Intérêts des emprunts _ _ - 20.000 20.000
835 Vente de mses _ _ 100.000 - 100.000 -
845 Intérêts de prêts _ _ - 3.000.000 - 3000.000
Don et libéralité obtenu
TOTAUX _ _ 24.782.200 24.782.20 22.644.00 22.644.000
0 0

THEME IV : ETUDE ET FONCTIONNEMENT DES COMPTES

Activité 1 : Comptes du patrimoine


45

A. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques

Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :


 expliquer le schéma de comptabilisation des comptes de patrimoine ;
 enregistrer les opérations dans les comptes de patrimoine.
2. Supports

 DIPROMAD, Programme de la section Technique option hôtellerie et restauration,


EPSP, Kinshasa, 2008 ;
 DOBILL M., Comptabilité OHADA Tome 1, Comptabilité générale, Ed. AECC, Karthala,
Douala, Paris, 2013.

 ISTA HAY RIAD et Rafi Mohamed M., Approche globale et environnement de l’entité,
niveau technicien comptable, Ofppt, 2014.
 OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière et
Système comptable OHADA, Yaoundé, 15 février 2017.
 OHADA, Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et groupement
d’intérêt économique ;
 OMAR SAMBE et MAMADOU IBRA DIALLO, Le praticien comptable, système
comptable OHADA, éd. Comptables et Juridiques, Dakar 2003.

 SERNAFOR TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL, Module de comptabilité OHADA, EPS-


INC, Kinshasa, 2014.

 SERNAFOR TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL, Module de comptabilité OHADA


niveau II, EPSP, Kinshasa, 2015.

3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de groupe.

4. Durée : 120 minutes

5. Déroulement de l’activité

Méthodes et
N° Tâches Durée
techniques
1 Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 min
Définition des concepts : immobilisations, avance,
2 amortissement, stocks, fournisseur d’exploitation. Brainstorming 10 min

Constitution des sous-groupes pour répondre aux


questions suivantes : expliquer le traitement comptable
3 des comptes de la classe 1, de la classe 2, de la classe Travail en groupe
70 min
3, de la classe 4 et classe 5 et donner un exemple à
chacun des cas.
46

En plénière : le rapporteur de chaque sous–groupe


4 présente la production de son équipe suivie de la mise Discussion 20 min
en commun avec les membres des autres sous- dirigée
Questionstde
d synthèse
f ilit t :
Faites la différence entre :
 Fournisseur d’exploitation et fournisseur
5
d’investissement ; Discussion 10 min
 Immobilisation corporelle, incorporelle et financière. dirigée

B. FICHE TECHNIQUE
0. Définition des concepts de base

 Ressources durables: moyens mis à la disposition de l’entité ;


 Immobilisations : biens acquis ou crées par l’entité en vue d’être utilisés de manière durable
comme instrument de travail ;
 Stocks : biens intervenant dans le cycle d’exploitation d’une entité ;
 Tiers : personnes physiques ou morales qui est en relation d’affaires avec l’entité.

1. COMPTES DE RESSOURCES DURABLES CLASSE 1

Les comptes de la classe 1 enregistrent les ressources de financement mises à la


disposition de l'entité de façon durable et permanente par les associés et les tiers. Ces
comptes se regroupent en deux:
 Les capitaux propres correspondant à la somme algébrique des rubriques suivantes :
capital, réserves, report à nouveau (débiteur ou créditeur), résultat net de l'exercice,
subventions d'investissement, provisions réglementées et fonds assimilés ;
 Les dettes financières :
- Les emprunts et dettes assimilées ;
- les dettes de location acquisition ;
- les dettes liées à des participations et les comptes de liaison des établissements et
sociétés en participation ;
- les provisions pour risques et charges.
Les montants inscrits dans ces comptes sont caractérisés par leur aspect financier dont la
durée est supérieure à un an à leur origine, ce qui leur confère un caractère relativement
stable.

A. COMPTE 10 CAPITAL

A.1. COMPTE 101 CAPITAL SOCIAL

Le capital social traduit le montant des valeurs apportées par les associés. Dans les sociétés,
le capital initial correspond à la valeur des apports (nature ou espèces) effectués par les
associés à la création de l'entité tels qu'ils figurent dans les statuts. Il est divisé en actions
ou parts sociale d'une même valeur nominale.
Traitement comptable (matières de la comptabilité niveau 3)
47

A.2. COMPTE 103 CAPITAL PERSONNEL

Ce compte enregistre le montant des apports en nature ou en espèces effectués par


l'entrepreneur à titre définitif et des dettes qu'il décide d'inscrire au bilan. Ce capital initial est
modifié ultérieurement par les apports et les retraits de capital ainsi que par l'affectation des
résultats.
N.B. : Ce compte ne doit pas être confondu avec le compte de l'exploitant. Lorsque le solde
de ce compte est débiteur, il reste au passif, mais précédé du signe moins.

1. Traitement comptable

 Apports effectués par l’exploitant

D C LIBELLE D C
Cl 2 Immobilisations X
Cl 3 Stocks X
Cl 5 Comptes de trésorerie X
103 à Capital personnel X

A.3. COMPTE 104 COMPTE DE L’EXPLOITANT


Ce compte sert à établir la situation de l'entrepreneur en ce qui concerne :
 les apports et compléments d'apports financiers et/ou de biens et services effectués à
titre temporaire en cours d'exercice.
 les retraits effectués au cours de l'exercice pour son usage personnel ou celui de sa
famille et dans le cadre de l'exploitation.
Le compte 104 Compte de l'exploitant est en fait un démembrement du compte 103 Capital
personnel. A ce titre, il est systématiquement soldé à la clôture de l'exercice par le débit ou le
crédit du compte 103Capital personnel et par conséquent, il n’apparait jamais au bilan.

Traitement comptable
 Apports et compléments d'apports financiers et/ou de biens et services effectués
par l'exploitant

D C LIBELLE D C
Cl 2 Immobilisations X
Cl 3 Stocks X
Cl 5 Comptes de trésorerie X
104 à compte de l’exploitant X

 Retraits de fonds ou des prélèvements de biens et services effectués par


l'exploitant

D C LIBELLE D C
104 Compte de l’exploitant X
Cl 2, 3,5 à comptes d’actifs concernés X
48

 A la clôture de l'exercice : du montant de son solde créditeur

D C LIBELLE D C
104 Compte de l’exploitant X
103 à capital personnel X

 A la clôture de l'exercice : montant débiteur de son solde

D C LIBELLE D C
103 Capital personnel X
104 à compte de l’exploitant X

C. COMPTE 14 SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENT

Les subventions d'investissement sont des aides financières non remboursables accordées
aux entités (publiques ou privées), pour différentes raisons : acquisition, création de valeurs
immobilisées (subventions d'équipement comme une minoterie) ou financement d'activités à
long terme, afin de pourvoir au remplacement ou à la remise en état des immobilisations.
Elles peuvent également consister en l'octroi de biens et services.
Les subventions d'investissement sont accordées par l'Etat, les collectivités publiques, les
organismes internationaux ou les tiers, éventuellement, en vue d'acquérir ou de créer des
immobilisations et de financer des activités à long terme. Dans certains cas, l'entité reçoit
ladite subvention d'investissement sous la forme d'un transfert direct d'immobilisations, à
titre gratuit.

1. Traitement comptable

1) Notification de la promesse de subvention d’investissement

D C LIBELLE D C
4494 Etat, subvention d’équipement à recevoir X
14 à Subvention d’investissement X
4582 Organisation International, subvention à recevoir X
14 à Subvention d’investissement X

2) Réalisation de la promesse

D C LIBELLE D C
Cl 2 Immobilisé concerné X
52 Banque X
4494 à Etat, subvention d’équipement à recevoir X
4582 Organisation Internationale, subvention à recevoir X
681 Dotation aux amortissements d’exploitation X
28 à amortissement
49

2. Application (Cf. exercices)

C. COMPTE 16 EMPRUNTS ET DETTES ASSIMILEES

Les emprunts et les dettes assimilées sont des ressources financières externes, contractées
auprès d'établissements de crédit et/ou de tiers divers, affectées de façon durable au
financement des moyens d'exploitation ou de production. Remboursables à terme, ils
participent concurremment avec les capitaux propres à la couverture des besoins durables
de l'entité.
Ces emprunts doivent avoir une échéance supérieure à une année. Il existe 2 sortes
d’emprunts :
 Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit ;
 Emprunts obligataires : emprunt à long terme émis par les sociétés anonymes auprès
du public représentés par les titres appelés obligations.

1. Traitement comptable
a) Lors de l’engagement pris pour le réinvestissement

D C LIBELLE D C
52 Banque X
162 à Emprunts X

b) Lors de la régularisation des intérêts courus non échus (31/12/N)

D C LIBELLE D C
671 Intérêts des emprunts X
166 à Intérêts courus X

c) Lors de l’annulation de l’écriture au 01/01/N

D C LIBELLE D C
166 Intérêts courus X
671 à Intérêts des emprunts X

d) Lors de remboursement de l’emprunt et paiement des intérêts


D C LIBELLE D C
162 Emprunts & dettes auprès des établissements de X
671 crédit X
52 Intérêts des emprunts X
à Banque

2. Application (Cf. exercices)

D. COMPTE 17 DETTES DE LOCATION ACQUISITION


50

Ce compte enregistre le montant correspondant à la valeur d'entrée du bien acquis par


contrats de crédit-bail et assimilés. Cette valeur est celle figurant dans le contrat ou la
somme actualisée des redevances de crédit-bail.
Traitement comptable
a) Chez le preneur

D C LIBELLE D C
24 Matériel X
17 à dettes de location acquisition X

b) Chez le bailleur

D C LIBELLE D C
2714 Créances de location financement X
70 à ventes X

1. APPLICATION CLASSE 1

1. Madame JUSTINE MUHAMED apporte lors de la création de son entité :


 5 ordinateurs portables valant 2.000 000 FC ;
 2 véhicules marques TOYOTA Land Cruiser valant 80 000 000 FC ;
 Un bâtiment à trois niveaux de 150 000 000 FC ;
 En espèce 500 000 FC ;
 En banque 300 000 FC.
Travail demandé : passer les écritures au journal.

2. Monsieur KAMBEMBE et MWEMEDI créent une entité de café:


 Le 05/06/2016 MWEMEDI apporte une maison pour 5.600.000 FC et KAMBEMBE
souscrit et libère pour 4.500.000 FC un véhicule et dix tables de 30.000 FC chacun.
 Le 08/05/2016 les frais de constitution s’élèvent à 1.200.000 FC taxes et 1.500.000 FC
honoraires.
Travail demandé : journaliser ces opérations.

3. Monsieur FIDELE OKOTO de MANIEMA, réalise les opérations suivantes :


 Le 06/01/2016 : constitution de l’entitéavec 1.400.000 FC en espèce et 600.000 FC en
marchandises.
 Le 10/02/2016 : retrait des marchandises pour 100.000 FC et 200.000 FC en espèce.
 Le 12 /10/2016 : Achats de deux groupes électrogènes pour 1.800.000 FC à raison de
900.000 FC la pièce.
 Le 30/12/2016 : retrait d’un groupe électrogène par l’exploitant.
Travail demandé : journaliser ces opérations.

4. Le 02/01/2016, l’entité SITUZOLA de MATADI signe un contrat pour la subvention


d’équipement d’un véhicule pour 2.900.000 FC à recevoir du gouvernement provincial et
3.500.000 FC avec FAO pour une subvention d’investissement. Le 03/01/2016 : les deux
subventions sont libérées.
51

Durée de vie : 5 ans


Travail demandé : enregistrer ces opérations.

5. RAW BANK accord un crédit de 7.000.000 FC à l’entrepreneur DIANGIENDA-SAMUNKINA


J de SHABUNDA.
 Le 02/01/2016, remboursable dans deux ans au taux d’intérêt annuel de 8%.
Travail demandé : comptabiliser ce crédit.
Solution

1. CLASSE 1
1)
N° D C LIBELLE D C
10/05/2017
1 231 Bâtiment 150.000.00
2442 Matériel informatique 0
245 Matériel de transport 2.000.000
52 Banques 80.000.000
57 Caisse 300.000
10 à Capital personnel 500.000 232.800.00
3 P.V. apport à la constitution 0

2)
N° D C LIBELLE D C
05/06/2017
1 46110 Apporteur Mwemedi, apporten nature 8.600.000
46111 Apporteur Kambembe,app. en nature 4.500.000
101 à Capital social 13.100.000
P.V. apport à la constitution
Dito
2312 Bâtiments agricoles 5.600.000
2411 matériel industriel 3.000.000
2 57 Caisse 4.500.000
4611 à ApporteurMwemedi, app en nature 8.600.000
4612 ApporteurKambembe,app.en nature 4.500.000
P.V. de Libération
08/05/2017
3 6324 Honoraires 1.500.000
64 Impôts et taxes 1.200.000
57 à caisse 2.700.000
Bordereau de versement N° 15 & 21
3)

N° D C LIBELLE D C
06/01/2016
1 31 Marchandises 600.000
57 Caisses 1.400.000
52

103 à Capital personnel 2.000.000


Constitution de l’entité

10/02/2016
2 104 Compte de l’exploitation 300.000
31 à Marchandises 100.000
57 Caisse 200.000
Bon de sortie stock n°12 et caisse N° 54
retrait par l’exploitant
17/10/2016
3 2411 Matériel industriel 1.800.000
481 à Fournisseurs d’investissement 1.800.000
Fourn. facture n°173
30/10/2016
4 104 Comptes de l’exploitant 900.000
2411 à matériel industriel 900.000
Retrait par l’exploitant, Bon de sortie n°12
31/12/2016
103 Capital personnel 1.200.000
5 104 à Comptes de l’exploitant
Pour solde du compte débité 1.200.000

4)
N° D C LIBELLE D C
02/01/2016
1 4494 Etat, Subventions d’invest. à recevoir 2.900.000
14 à Subvention d’investissement 2.900.000
Contrat n°73
(Dito)
2 4582 Organismes internationaux subvention à 3.500.000
14 recevoir 3.500.000
à Subvention d’investissement
Contrat n°128
03/01/2016
3 242 Matériels et outillages 2.900.000
445 Etat, TVA récupérables 464.000
52 Banques 3.500.000
481 à Fournisseurs d’investissement 464.000
4494 Etat, subvention d’équipement à recevoir 2.900.000
4582 Organisme international subvention à recevoir 3.500.000
Réception facture four. et avis de crédit
31/12/2016
4 681 Dotations aux amort. d’exploitation 580.000
28 à Amortissement 580.000
Fiche d’amortissement
53

5)Intérêts 2016 et 2017= capital x taux x temps


100
= 7.000.000 x 8 x 2 = 1.120.000 FC
100
Montant à rembourser fin 2017= 7.000.000 FC
Paiement des intérêts à termes échus = 1.120.000 FC.

N° D C LIBELLE D C
02/01/2016
1 52 Banques 7.000.00
16 à emprunts et dettes des entités 0 7.000.00
2 Avis de crédit n°78 0
31/12/2016
2 67 Intérêts des emprunts 560.000
1 16 à Intérêts courus 560.000
6 Intérêts annuels
01/01/2017
16 Intérêts courus 560.000
3 6 à
67 Intérêts des emprunts 560.000
1 Régularisation des intérêts
31/12/2017
16 Emprunts et dettes des entités 7.000.00
4 2 Intérêts des emprunts 0
67 52 à Banques 1.120.00 8.200.00
1 N/ versement bordereau de versement n°49 0 0

2. COMPTES D'ACTIF IMMOBILISÉ CLASSE 2

Les immobilisations sont des éléments corporels et incorporels destinés à servir de façon
durable à l’activité de l’entité. Le système comptable OHADA définit les immobilisations
comme les biens ou valeurs destinés à rester durablement dans l’entité et dont la durée de
vie est supérieure à une année.
En système comptable OHADA, l'actif immobilisé comprend :
les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles et les immobilisations
financières.

1. LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES


Les immobilisations incorporelles sont constituées par les éléments autres que les corporels
devant servir de façon durable à l’activité de l’entreprise et susceptible de générer des
avantages futurs.

Les immobilisations incorporelles sont des immobilisations immatérielles et tous les autres
éléments susceptibles de générer des avantages futurs. Elles ont la nature de biens acquis
ou créés par l'entreprise, non pour être vendus ou transformés, mais pour être utilisés de
manière durable, directement ou indirectement, pour la réalisation des opérations
professionnelles ou non.
54

Traitement comptable
c) Lors de l’apport en capital des immobilisations incorporelles

D C LIBELLES D C
21 Immobilisations incorporelles X
10 Capital X

d) Enregistrement des immobilisations incorporelles acquis à titre onéreux

C LIBELLES D C
D
21 Immobilisations incorporelles X
4451 ETAT, TVA récupérable s/immobilisation. X
4811 Fournisseurs d’inv. immobilisations. Incorporelles X
ou
5 Comptes de trésorerie (Banque CCP, caisse…..) X

e) Enregistrement des immobilisations en cours

D C LIBELLES D C
219 Immobilisations incorporelles en cours X
4451 ETAT, TVA récupérables/immob. X
721 Production immob. Incorp. X
4434 ETAT, TVA s/production livrée à soi-même X

2. LES IMMOBILISATION CORPORELLES


Traitement comptable

A. COMPTE 22 TERRAINS
Ce compte enregistre la valeur des terrains dont l'entité est propriétaire et de ceux qui sont
mis à sa disposition par des tiers. Le système comptable OHADA distingue plusieurs types
de terrains : terrains agricoles et forestiers, terrains nus, terrains bâtis, terrains de
gisements…
Les travaux de mise en valeur des terrains, dont la valeur peut être enregistrée par le compte
224, sont essentiellement des travaux de défrichage, drainage, irrigation, nivellement,
défonçage, plantation d'arbres et d'arbustes, à l'exclusion de tout travail de construction et de
fondation qui feraient partie intégrante du coût des bâtiments.

B. COMPTE 23 BATIMENTS, INSTALLATIONS TECHNIQUES ET AGENCEMENTS


Le bâtiment est un ensemble indissociable, formé d’une fondation et de ses appuis, des
murs, d’un plancher, d’une toiture ainsi que des aménagements faisant corps avec le
bâtiment à l’exclusion de ceux qui peuvent être facilement détachés ou qui, en raison de leur
nature et leur importance, justifient une inscription distincte en comptabilité, notamment
pour des raisons de différence du rythme d’amortissement avec le bâtiment. (Cas de la
climatisation)
N.B : la valeur des terrains n’est pas comprise dans celle des bâtiments.
55

C. COMPTE 24 MATERIEL, MOBILIER ET MATERIEL ACTIFS BIOLOGIQUES


Le matériel est constitué par l’ensemble des équipements, des machines et des mobiliers
utilisés par l’entité de façon durable dans le cadre de son exploitation. Le matériel (machines,
mobiliers, serrage, scierie, groupe électrogène, etc.) est constitué par l'ensemble des objets
et instruments qui permettent l’extraction, la transformation des matières ou fournitures, ou
pour fournir les services qui sont l'objet même de l’exploitation de l’entité.

1. Traitement comptable (comptes 22, 23 et 24)

a) Lors de l’acquisition par achat

D C LIBELLE D C
22/23/24 Immobilisations corporelles X
4451 ETAT, TVA récupérable s/immobilisation. X
4811 à Fournisseurs d’immobilisations. corporelles., X
(Banque, CCP, caisse…..)

b) Immobilisations crées par l’entité pour elle-même

1ère étape : constatation des charges par nature

D C LIBELLE D C
602 Achats des matières & fournitures. X
6025 Frais sur achats X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
4452 Etat, TVA récup. sur achats X
4453 Etat, TVA récup. sur transport. X
4455 Etat, TVA récup. sur service extérieur. X
401 à Fournisseurs

2ème étape : enregistrement des immobilisations produites

Durant la période de production d’immobilisation, les charges engagées sont


constatées, à la hauteur du coût de production correspondant par"722 Production
Immobilisée"».

D C LIBELLE D C
56

22/23/24 Immobilisations corporelles X


4451 ETAT, TVA récupérable s/immobilisation. X
722 Production Immobilisation corporelle X
4434 Etat, TVA facturée s/production Livrée à soi-même. X

Enregistrement des amortissements d’immobilisations corporelles


D C LIBELLE D C
6813 Dotations aux amort. des immob. corp. X
28… à Amort. des immob. corp. X

D. COMPTE 28 AMMORTISSEMENTS
L'amortissement est une technique qui consiste à répartir le montant amortissable de bien
sur la durée d’utilité selon un plan prédéfini. Les amortissements sont inscrits distinctement
à l'actif en diminution de la valeur brute des biens correspondants pour donner leur valeur
comptable nette.

Traitement comptable
Lors de l’amortissement d’un immobilisé incorporel ou corporel
D C LIBELLE D C
681 Dotations aux amortissements d’exploitation X
28 Amortissements immobilisé incorporel et corporel X

Lors de la reprise des amortissements


D C LIBELLE D C
28 Amortissements X
798 Reprises d’amortissements X
862 Reprises d’amortissement HAO X

E. COMPTE 25 AVANCES ET ACOMPTES VERSES SUR IMMOBILISATIONS

Traitement comptable
Lors du versement des avances et acomptes

D C LIBELLES D C
251 Avances et acomptes versés s/immobi. incorporelles. X
252 Avances et acomptes versés s/immobi. corporelles. X
Cl 5 à Comptes de trésorerie X

APPLICATION CLASSE 2

1) La Société MPASSA ET MUMBYA de KONGO CENTRAL réalise les opérations suivantes :


Le 14/07/2016 : Engagement des charges pour entretiens et aménagement de la société
4.500.000 FC HT, fournisseur « RIZIKI RIZO ».
57

Le 09/10/2016 : L’entité paye le fournisseur par ECOBANK.


Travail demandé : journaliser ces opérations.

2) L’Etablissement PETER LOH de KIKWIT réalise les opérations suivantes :


Le 02/01/2016 : apport à la constitution :
un terrain pour la construction du bureau 1.000.000 FC ;
une concession de 4 ha pour l’exploitation 24.000.000 FC ;
4 ordinateurs de 400.000 FC chacun ;
Un groupe électrogène pour 1.500.000 FC
une maison de 12.000.000 FC.
Le 11/04/2016 : construction de la salle de réunion : achats de ciment 600.000 FC HT à
crédit et rémunérations maçons et aide-maçons extérieurs 470.000 FC (sans contrat avec
une entité de travail temporaire).
Le 09/11/2016 : Mise en rebut d’un ordinateur dont la durée de vie est de 2 ans (voir
opération du 02/01/2016).
Travail demandé : comptabiliser ces opérations dans le livre-journal.

1)
N° D C LIBELLE D C
14/07/2016
6241 Entretien et réparations biens immob. 4.500.000
1 445 Etat, TVA récupérables 720.000
481 à Fournisseurs d’investissement
S/Facture 5.220.000
09/10/2016
481 Fournisseurs d’investissement 5.220.000
2
52 à Banques 5.220.000
N/chèque n°93, paiement fournisseur

2)
N° D C LIBELLE D C
02/01/2016
222 Terrains nus 1.000.000
2211 Terrains d’exploitation agricole 24.000.000
23 Bâtiments, installations techniques 12.000.000
1
2441 Matériels et outillage industriel 1.500.000
2442 Matériels informatiques 1.600.000
103 à Capital personnel
Apport, PV d’apport 40.100.000
11/04/2016
602 Achats matières premières 600.000
6327 Rémunérations des autres prestataires 470.000
2
445 Etat, TVA récupérables 96.000
401 à Fournisseurs 696.000
57 Caisses 470.000
58

11/04/2016
239 Bâtiments et installations en cours 1.070.000
3
722 A Production immobilisée corporelles 1.070.000
Travaux en cours
20/10/2016
23 Bâtiments, installations techniques et 1.070.000
4 agence
239 à Bâtiments et installations en cours 1.070.000
Fin de travaux de construction

3. COMPTES DES STOCKS (CLASSE 3)


Notions
Stocks : ensemble des biens ou des services qui interviennent dans le cycle d'exploitation de
l'entité pour être :
 soit vendus en l'état ou au terme d'un processus de production à venir ou en cours ;
 soit consommés en général au premier usage.
On distingue les stocks proprement dits des en-cours.
Les stocks proprement dits comprennent :
 les approvisionnements : matières premières et fournitures, matières consommables et
fournitures;
 les produits: produits intermédiaires, produits finis, produits résiduels;
 les marchandises.

Les en-cours sont des biens ou des services en cours de formation au travers du processus
de production.
La nature du stock est fonction de l’activité économique de l’entreprise. Ainsi, dans une
entreprise commerciale on parle de stocks de marchandises, dans une entreprise industrielle
on parle de stocks de matières premières, les encours de fabrication, stocks de produits fins
etc.
Méthodes d’inventaire ou d’enregistrement des stocks
On distingue deux méthodes d’inventaire ou d’enregistrement de stocks à savoir :
 la méthode d’inventaire permanent
 la méthode d’inventaire intermittent.
Dans ce module, nous allons utiliser la méthode d’inventaire permanent.
En inventaire permanent, pour tout achat en stock, on comptabilise d’abord l’achat dans les
comptes de charge, ensuite en enregistre l’entrée en stock dans le patrimoine et lors de la
vente, on enregistre d’abord la sortie de stock vendu à son cout d’achat et ensuite la vente
proprement dite.

TRAITEMENT COMPTABLE
A. CAS DES STOCKS DE MARCHANDISES (compte 31)

a. Lors de l’achat

D C Date et libellés D C
59

601 Achat de marchandises X PA net


401 à Fournisseurs X
Fourn. X S/facture n°…
401 Fournisseurs X
Cl 5 à compte de trésorerie concerné X
Bon de sortie caisse, chèque, O.V.

Si on tient compte de la TVA sur achat de marchandises, l’écriture devient :

D C Date et libellés D C
601 Achat de marchandises X net Ccial
4452 Etat, TVA récupérable sur achats TVA
401 à Fournisseurs TTC

401 Fournisseurs X
Cl 5 à comptes de trésorerie concerné X

La TVA se calcule sur le net commercial. Taux 16 %

Au cas où l’acheteur bénéficie d’un escompte, l’article comptable sera :

D C Date et libellés D C
601 Achat de marchandises X net financier
673 Escompte accordé X
4452 Etat, TVA récupérable sur achats
401 à Fournisseurs X
Fourn. S/fact. n°
401 Fournisseurs X
Cl 5 à compte de trésorerie concerné X
Bon de sortie caisse/Ordre de
virement, chèque

Dans ce cas, la TVA se calcule sur le net financier.


Les frais d’achat et autres frais accessoires sur achat sont enregistrés dans le compte 6015
frais sur achat.

b. A chaque entrée en stocks

D C Date et libellés D C
31 Stocks de marchandises Ct Ach
6031 à Variations de stocks de marchandises X
Bon d’entrée fiche de stock n°

c. A chaque sortie de stocks

D C Date et libellés D C
60

6031 Variations de stocks de marchandises X


31 à marchandises X
Bon de sortie Fiche de stock

d. En fin de période (différences d’inventaires constatées)

A la clôture de l’exercice, le comptable opère des régularisations d’inventaire constatées en


plus ou moins sur les stocks de marchandises.

 Différences d’inventaire constatées en plus (cas où la valeur du stock physique est


supérieure à celle du stock comptable)
Dans ce cas, Le compte « 31 Marchandises » est débité en fin d’exercice, après inventaire
physique, pour régularisation du stock des marchandises, des différences constatées en plus,
par rapport à l’inventaire permanent, par le crédit du compte « 6031 Variations des stocks de
marchandises »

D C Date et libellés D C
31 Stocks de marchandises X
6031 à Variations de stocks de marchandises (différenc X
(Différences d’inventaires constatées en plus) e
constatée
en plus)

 Différences d’inventaire constatées en moins (cas où la valeur du stock physique


est inférieure à celle du stock comptable)

Le compte « 31 Marchandises » est crédité à la clôture de l’exercice, après inventaire


physique, pour régularisation du stock des marchandises, des différences constatées en
moins, par rapport à l’inventaire permanent, par le débit du compte « 6031 Variations des
stocks de marchandises ».

D C Date et libellés D C
6031 Variations de stocks de marchandises X
31 à marchandises (différenc X
(Différences d’inventaires constatées en moins) e
constatée
en moins)

B. CAS DES STOCKS DE MATIERES PREMIERES ET FOURNITURES LIEES (COMPTE 32)

Les matières premières et fournitures sont par essence, des objets plus ou moins élaborés
destinés à entrer dans la composition des produits traités ou fabriqués. Les matières et
fournitures sont plus précisément des objets, matières et fournitures acquis par l’entreprise
et destinés à être incorporés aux produits fabriqués.

Les matières premières et fournitures ne doivent pas être confondues avec des matières
dites consommables, ces dernières étant classées dans le compte « 33 autres
approvisionnement », tandis que les matières et fournitures premières relèvent du compte
« 32 Matières premières et fournitures liées » du système comptable OHADA.
61

a. lors de l’achat des matières premières et fournitures liées

D C Date et libellés D C
602 Achat de matières et fournitures liées X PA net
401 à Fournisseurs X
Fourn. X S/facture n°…
401 Fournisseurs X
Cl 5 à compte de trésorerie concerné X
Bon de sortie caisse, chèque, O.V.

b. A chaque entrée en stocks

D C Date et libellés D C
32 Stocks de matières premières et fournitures Ct ach mat. Achetées)
6032 à Variations de stocks de MP et fournitures X
Fiche de stock

Les frais d’achat de matières et fourniture sont enregistrés dans le compte 6025 frais sur
achat
c. A chaque sortie de stocks

D C Date et libellés D C
6032 Variations des stocks de matières et fournitures Ct Ach mat. Util.
32 à Stocks de matières premières et fournitures
(Pour déstockage des matières et fournitures X

d. En fin de période
 En cas de différences d’inventaire constatées en plus (cas où la valeur du stock
physique est supérieure à celle du stock comptable)

D C Libellé D C
32 Stocks de matières premières et fournitures X (différence
6032 à Variations des stocks de matiè et fournitures en plus) X
Différence constatée en plus

 Différences d’inventaire constatées en moins (cas où la valeur du stock physique


est inférieure à celle du stock comptable)

D C Libellé D C
6032 Variations des stocks de matières et fournitures X (différence
32 à Stocks de matières premières et fournitures en moins) X
(Différence d’inventaire constatée en moins)

C. CAS DES AUTRES APPROVISIONNEMENTS


Les autres approvisionnements sont des matières, des fournitures acquises par l’entreprise
et qui concourent à la fabrication ou à l’exploitation, sans entrer dans la composition des
produits fabriqués ou traités. Nous distinguons :
331 Matières consommables
332 Fournitures d’atelier et d’usine
333 Fournitures de magasin
62

334 Fournitures de bureau


335 Emballages
3351 Emballages perdus
3352 Emballages récupérables non identifiables
3353 Emballages à usage mixte
3358 Autres emballages
338 Autres matières

Le système comptable OHADA commente que le compte « 33 Approvisionnement » peut


comprendre des pièces de rechange, du petit outillage et, le cas échéant, du matériel mobile,
dont la destination définitive (immobilisation ou entretien) n’est pas exactement connue.
a. Lors de l’achat

D C Date et libellés D C
604 Achats stockés de matières et fournitures X PA net
consommables
401 à Fournisseurs x

401 Fournisseurs X
Cl 5 à compte de trésorerie concerné X

Si on tient compte de la TVA sur achat de marchandises, l’écriture devient :


D C Date et libellés D C
604 Achats stockés de mat. et fournit. Cons. X net Ccial
4452 Etat, TVA récupérable sur achats TVA
401 Fournisseurs x

401 Fournisseurs X
Cl 5 à compte de trésorerie concerné X

Au cas où l’acheteur bénéficie d’un escompte, l’article comptable sera :

D C Date et libellés D C
604 Achats stockés de mat. et fourn. Cons. X net financier
673 Escompte accordé X
4452 Etat, TVA récupérable sur achats X
401 Fournisseurs x

401 Fournisseurs X
Cl 5 à compte de trésorerie concerné X

Dans ce cas, la TVA se calcule sur le net financier.


Les frais d’achat et autres frais accessoires sur achat sont enregistrés dans le compte 6045
frais sur achat.

b. A chaque entrée en stocks

D C Date et libellés D C
63

33 Autres approvisionnement X (Ct Achat)


6033 à Variations stocks autres approvisionnements X
(Pour entrée en stocks des autres approvision.)
c. A chaque sortie de stock

D C Date et libellés D C
603 Variations stocks autres approvisionnements X (Ct appro
3 33 Autres approvisionnement utilisés X
(Pour sortie en stocks des autres approvision.)

d. En fin de période

 Différences d’inventaire constatées en plus

D C Date et libellés D C
33 Stocks des autres approvisionnements X
6033 à Variations stocks autres approvisionnements (différence x
(Différences d’inventaire constatées en plus.) constatée
en plus)

 Différences d’inventaire constatées en moins

D C Date et libellés D C
6033 Variations des stocks des autres approv. X
33 à Autres approvisionnements (différence X
(Différences d’inventaire constatées en moins.) constatée
en moins)

NB : Les marchandises, matières premières fournitures et emballages achetés entrent en


stocks au prix d’achat majoré éventuellement des frais accessoires d’achat (coût direct
d’achat) ; sous déduction des ristournes, rabais et remises obtenus des fournisseurs lorsque
leur affectation aux stocks est possible.

D. CAS DES STOCKS DE PRODUITS EN COURS

Les produits en cours sont des biens et services en voie de formation ou de la


transformation à la clôture de l’exercice.
Le Système Comptable OHADA explique que les produits en cours ne sont pas inscrits à un
compte de magasin. Les travaux en cours concernent des biens d’équipement lourd,
immeuble, construction dont les délais de fabrication sont relativement longs et dont la
propriété n’est pas encore transférée à l’acheteur.

a. A chaque incorporation des frais dans les « en-cours »

D C Date et libellés D C
34 Produits en cours X
734 à Variations des stocks de produits en cours X
(Pour incorporation des frais des « en-cours.)
64

b. A chaque sortie des « en-cours »

Le compte « 34 Produits en cours » est crédité, à chaque sortie des « en-cours » achevés et
transformés en produits finis ou intermédiaires au coût de production, par le crédit du
compte « 734 Variations des stocks de produits en cours »

D C Date et libellés D C
734 Variations des stocks de produits en cours X
34 à Produits en cours (différence X
(Pour sortie des « en-cours ») constatée
en moins)

E. CAS DES SERVICES EN COURS

Les services en cours sont des études et prestations en cours d’exécutions, dont la remise
définitive à l’acheteur ou au passeur d’ordre n’est pas encore intervenue.

a. A chaque incorporation des frais dans les « en-cours »

D C Date et libellés D C
35 Services en cours X
735 à Variations des en-cours de services X
(Pour incorporation des frais des « en-cours »

b. A chaque sortie des « en-cours »

Le compte « 35 Services en cours » est crédité, à chaque sortie de production des « en-
cours » achevés et vendus, par le débit du compte « 735 Variations des en-cours de
services »

D C Date et libellés D C
735 Variations des en-cours de services X (CP des
35 à Services en cours encours) X
(Pour sortie des « en-cours »

F. CAS DE STOCKS DE PRODUITS FINIS

Les produits finis sont les produits fabriqués par l’entreprise qui ont atteint le stade final de
production. Ils sont destinés à être vendus, loués ou fournis.
a. A chaque entrée en stocks

D C Date et libellés D C
36 Produits finis Coût de
736 à Variations des stocks de produits finis production X
(Pour entrée en stocks de produits finis)
b. A chaque sortie de stocks

D C Date et libellés D C
65

736 Variations des stocks de produits finis X (Coût de


36 à Produits finis Production) x
(Pour sortie de stocks de produits finis)

c. En fin de période (différences d’inventaire constatées)

A la clôture de l’exercice, le comptable opère des régularisations d’inventaire constatées en


plus ou moins sur les stocks de produits finis.

 Différences d’inventaire constatées en plus

Le compte « 36 produits finis » est débité en fin d’exercice, après inventaire physique, pour
régularisation du stock des produits finis, des différences constatées en plus, par rapport à
l’inventaire permanent, par le crédit du compte « 736 Variations des stocks de produits finis ».

D C Date et libellés D C
36 Produits finis X (différence
736 à Variations des stocks de produits finis constatée en X
(Différences d’inventaire constatées en plus) plus)

 Différences d’inventaire constatées en moins

Le compte « «36 Produits finis » est crédité à la clôture de l’exercice, après inventaire
physique, pour régularisation du stock des produits finis, des différences constatées en
moins, par rapport à l’inventaire permanent, par le débit du compte « 736 Variations des
stocks de produits »

D C Date et libellés D C
736 Variations des stocks de produits finis X (différence
36 à Produits finis constatée en x
(Différences d’inventaire constatées en moins) moins)

G. CAS DES STOCKS DE PRODUITS INTERMEDIAIRES ET RESIDUELS

Les produits intermédiaires sont des produits ayant atteint un stade déterminé de fabrication
et disponibles pour des fabrications ultérieures.

Les produits résiduels sont constitués par :


 Les déchets et rebuts ; résidus de toutes natures (produits ouvrés ou semi-ouvrés)
impropres à une utilisation ou à un écoulement normal.
 Les produits de la récupération : matières récupérées à la suite de la mise hors service de
certaines immobilisations.

a. A chaque entrée en stocks


66

D C Date et libellés D C
37 Produits intermédiaires et résiduels X (CP des
737 à Variations des stocks de produits produits X
intermédiaires et résiduels intermédiaires)
(pour entrée en stocks de produits
intermédiaires et résiduels)

b. A chaque sortie de stocks

D C Date et libellés D C
737 Variations des stocks de produits intermédiaires X (coût réel de
et résiduels production)
37 à Produits intermédiaires et résiduels X
(Pour sortie en stocks de produits
intermédiaires et résiduels)

c. En fin de période (différences d’inventaire constatées)

 Différences d’inventaire constatées en plus

D C Date et libellés D C
37 Produits intermédiaires et résiduels X (différence
à Variations des stocks de produits constatée en X
intermédiaires et résiduels plus)
737 (Différences d’inventaire constatées en plus)

 Différences d’inventaires constatées en moins

D C Date et libellés D C
737 Variations des stocks de produits intermédiaires X
et résiduels
à Produits intermédiaires et résiduels X
37 (Différences d’inventaire constatées en moins)

H. CAS DES STOCKS EN COURS DE ROUTE, EN CONSIGNATION OU EN DEPOT

Les stocks en cours de route, en consignation ou en dépôt sont des marchandises, matières,
fournitures ou produits fabriqués, expédiés par le fournisseur et non encore réceptionnés par
l’entreprise ou obtenus chez des tiers mais dont l’entreprise est propriétaire.

Le commentaire que l’on peut retenir ici c’est que dans le cadre du système d’inventaire
permanent, le compte 38 constitue un compte de passage destiné à enregistrer les stocks
dont l’entreprise est déjà propriétaire, mais qui sont en voie d’acheminement et non encore
réceptionnés. Il peut également être utilisé pour constater l’envoi de stocks (marchandises,
matières et fournitures, produits fabriqués) en dépôt ou en consignation, jusqu’à réception
par le dépositaire ou le consignataire.

Dès réception, les stocks comptabilisés au compte 38 sont ventilés dans les comptes de
stocks appropriés et classés, conformément à la nomenclature des biens et services en
usage dans l’entreprise.
67

a. Non réception des stocks


Le compte « 38 Stocks en cours de route, en consignation ou en dépôt » est débité du
montant des marchandises, matières premières et fournitures, produits fabriqués, en cours
de route et non encore réceptionnés (coût approché ou coût standard) ; par le crédit des
sous comptes 603 concernés.

Ecriture :
D C Date et libellés D C
38 Stocks en cours de routes, en consign. ou en dépôt X
603 Variations des stocks ……… X
… (Pour stocks en cours de route, en consignation ou en dépôt)

b. A la réception des stocks

D C Date et libellés D C
Classe Compte de la classe 3 concerné X (montant stocks
3 38 Stocks en cours de route, en réceptionnés) X
consignation ou en d.
(Pour réception stocks)

I. CAS DES DEPRECIATIONS DES STOCKS

Il s’agit des dépréciations subies par des stocks de marchandises, de matières, et autres
approvisionnements résultant de causes diverses dont les effets ne sont pas jugés
irréversibles.

A propos de ces dépréciations, le SYSCOHADA explique que les provisions pour dépréciation
des stocks obéissent aux mêmes règles de comptabilisation que les provisions pour
dépréciation constatée sur les autres éléments de l’actif circulant (classe 4).
La dépréciation doit être certaine quant à sa nature et l’élément d’actif en cause doit être
individualisé.
La provision est à constituer même si la dépréciation est d’un montant incertain.
La dépréciation traduit une baisse non définitive et non irréversible de l’évaluation des
éléments d’actifs par rapport à leur valeur comptable.

Les événements générateurs de dépréciations provisionnées survenus après la clôture de


l’exercice ne sont pas pris en compte dans cet exercice ; les provisions pour dépréciation ne
doivent être constituées que des dépréciations subies au cours de l’exercice, et à la clôture
de l’exercice.

La provision pour dépréciation doit être constituée même en l’absence ou en cas


d’insuffisance de bénéfices, conformément au principe de prudence.

Lorsqu’au jour de l’inventaire, la valeur économique réelle des stocks est inférieure à leur
valeur comptable déterminée conformément aux dispositions exposées dans l’Acte uniforme,
les entreprises doivent constituer des provisions pour dépréciations qui expriment les moins
values constatées sur ces stocks.

Les éléments en stock détériores, défraîchis, démodés doivent faire l’objet d’une provision
pour dépréciation.
68

Les provisions pour dépréciations sont portées à l’actif du bilan, en déduction de la valeur
des postes qu’elles concernent, sous la forme prévue par le modèle de bilan.

a. Constatation de la dépréciation

En fin de période, le compte « 39 Dépréciations des stocks » est crédité des dépréciations
constatée sur les stocks à la fin de l’exercice, par le débit du compte « 6593 Charges
provisionnées d’exploitation sur stocks » ; ou par le débit du compte « 839 Charges
provisionnées H.A.O.

D C Date et libellés D C
6593 Charges pour dépréciations et provisions pour X (montant
risques a court terme d'exploitation sur stock dépréciations X
à dépréciations des stocks et encours de constatées)
production
(Pour dépréciations constatées sur stocks)
39

D C Date et libellés D C
839 Charges pour dépréciations et provisions pour x
risques a court terme H.A.O. x
à dépréciations des stocks et encours de
production
39 (Pour dépréciations constatées sur stocks)

b. Reprises de charges provisionnées

D C D C
39 Dépréciations des stocks et encours de production x
Reprises de charges pour dépréciations et provisions x
pour risques a court terme d'exploitation sur stocks
7593 (Pour reprise de charges provisionnées)

Il sied de signifier que les produits intermédiaires, les produits et les emballages fabriqués
par l’entreprise sont entrés en stocks au coût de production.
Les produits et services en cours sont valorisés au coût de production à l’inventaire.
Le coût de production comprend tous les frais engagés jusqu’à leur mise en stock au
magasin ou jusqu’au jour de l’inventaire. Il est égal au coût d’achat des matières premières
consommées augmenté des frais de fabrication.
La valeur des sorties est déterminée par une méthode de valorisation.

EXERCICES D’APPLICATION

1. Le 25 septembre 2013, l’entreprise KAMBEMBE achète des marchandises à crédit pour


200.000 FC, facture n°25 Fournisseur DELY. Dix jours après, elle vend 40% de ces
69

marchandises à crédit à 120.000 FC. SI : 30.000 FC.

Travail demandé : comptabiliser l’achat, l’entrée en stock et la sortie de marchandises.


La TVA n’est pas prise en compte.
Solution
Ecriture:
D C 25/09/2014 D C
601 Achat marchandises 200.000
401 à fournisseurs 200.000
Fourn. DELY S/facture n°25
31 Marchandises 200.000
603 à variations de stocks marchandises. 200.000
1 Mise en stock (fiche de stock n°…)

D C 5/10/2014 D C
6031 Variations de stocks de marchandises 80.000
31 à Marchandises 80.000

2. Mêmes données que l’exemple précédent ; à l’inventaire 2014, on constate que la valeur
réelle des marchandises est de 170. 000 FC. Alors que les livres comptables dégagent une
valeur de 150. 000 FC
Travail demandé : comptabiliser cette opération.
Solution
Il se dégage un surplus de 20.000 FC , car le stock réel est supérieur au stock comptable.
Ecriture:
D C 31/12/2014 D C
31 Marchandises 20.000
6031 à Variations de stocks marchandises 20.000
(Différences d’inventaires constatées en plus)

3. Mêmes données que l’exemple précédent ; à l’inventaire 2014, on constate que la valeur
réelle des marchandises est de 140. 000 FC. Alors que les livres comptables dégagent une
valeur de 150. 000 FC

Solution
Il se dégage un manquant de 10.000 FC , car le stock réel est inférieur au stock comptable.

Ecriture :
D C Date et libellés D C
6031 Variations de stocks de marchandises 10.000
31 à marchandises 10.00
(Différences d’inventaires constatées en 0
moins)

4. Le 20 septembre 2014, l’entreprise KAMBEMBE achète les fournitures de bureau à crédit


pour 220.000 FC, fournisseur MAKOLA, facture n°44 et les met en stock le même jour.
Trois jours après on sort la moitie pour être utilisées dans les différents services de
l’entreprise.
Travail demandé : passer les écritures d’achat, entrée et sortie.

Solution
70

Ecriture:
D C 20/09/2014 D C
604 Achats stockés des mat. et fournitures cons. 220.000
401 à Fournisseurs 220.000
MAKOLA S/Facture n°44
D C 20/09/2014 D C
33 Autres approvisionnements 220.000
6033 à Variation des stocks des autres appro . 220.000
Mise en stock fiche de stock
D C 20/09/2014 D C
6033 Variation des stocks des autres appro. 110.000
33 à Autres approvisionnements 110.000
Sortie en stock (fiche de stock)

5. COMPTES DE TIERS CLASSE 4

Les comptes de tiers retracent les relations de l’entreprise avec les tiers. ils servent donc à
comptabiliser les créances et les dettes de l’entreprise, à l’exclusion de celles inscrites
respectivement dans les comptes d’actif immobilisé et les comptes de ressources stables.

Les créances et les dettes sont des transactions non exclusivement financières, non payées,
nées à l’occasion des opérations de l’entreprise.

Figure également dans les comptes de tiers, les comptes rattachés aux tiers et destinés à
enregistrer soit des modes de financement liés aux tiers (effets à payer, effets à recevoir)
soit des dettes et des créances à venir qui sont des régularisations de charges et produits se
rattachant à un exercice déterminé (charges à payer, produits à recevoir).

Il ne doit pas être procédé à la compensation entre les dettes et les créances concernant un
même tiers sauf lorsqu’une telle compensation résulte d’une convention expresse ou tacite.

Les créances liées à la vente de biens et de services rattachés au cycle d’exploitation de


l’entreprise sont des créances d’exploitation dans le compte clients et comptes rattachés.

Les dettes liées à l’achat de biens et services rattachés au cycle d’exploitation sont des
dettes d’exploitation dans le compte fournisseurs et comptes rattachés.
Les créances liées à la cession d’immobilisations et les dettes liées à l’acquisition
d’immobilisations sont portées au compte créances et dettes hors activités ordinaires.

5.1. COMPTE 40 FOURNISSEUR ET COMPTES RATTACHES


Le système comptable OHADA distingue deux grandes catégories des fournisseurs, à savoir :
les fournisseurs d’exploitation et les fournisseurs d’investissement.

Les Fournisseurs d’exploitation sont des tiers auxquels l’entreprise recourt pour ses achats
de fournitures de toutes natures et de services. Sont rattachés au compte Fournisseurs, les
opérations concernant les effets de commerce, les factures à recevoir et les intérêts courus
à la clôture de l’exercice, les avances et acomptes versés, les retenus de garantie.

Le compte 40 Fournisseurs et Comptes rattachés ne doit pas servir à enregistrer les


fournisseurs d’immobilisations, lesquels sont enregistrés dans le compte 481-
71

Fournisseurs d’Investissement..

En Système comptable OHADA, ce compte est sommairement subdivisé de la manière


suivante :
 401- Fournisseurs, dettes en comptes ;
 402- Fournisseurs, effets à payer ;
 408- Fournisseurs, factures non parvenues ;
 409- Fournisseurs débiteurs.

a) Enregistrement d’un achat des marchandises à Crédit

 Lors de la réception de la facture relative à l’achat des marchandises à crédit :


D C Libellé D C
601 Achat de marchandises X
6015 Frais sur achat X
4452 Etat, TVA récupérable sur achats X
40 à Fournisseurs, dettes en comptes X
1

 Lors du règlement de la Facture :


D C Libellé D C
401 Fournisseurs, dettes en comptes X
Cl 5 à compte de trésorerie concerné X

b) Enregistrement de retour des marchandises

Si le retour concerne l’intégralité de l’achat, il s’agit d’annuler purement et simplement


l’opération initialement comptabilisée. En revanche, si le retour n’est que partiel, c’est-à-dire
ne porte que sur une partie de l’achat, la facture d’avoir ne fera mention que de la seule partie
concernée et le montant à déduire tiendra compte des réductions accordées et de la TVA.

 A la réception de la facture d’avoir, l’écriture ci-après est passée :


D C Libellé D C
401 Fournisseurs, dettes en comptes X
601 à Achats de marchandises X
6015 Frais sur achat X
4452 Etat, TVA récupérable sur achat X
4453 Etat, TVA récupérable sur transport X
NB : Sur le plan professionnel, lors de la réception de la facture d’avoir, on parle de
la TVA à reverser dont le numéro de compte est crée par l’entreprise.

c) Enregistrement d’avances et acomptes sur commandes


 En cas d’avances et acomptes sur commande

D C Libellé D C
409 Fournisseurs, avances et acomptes versés X
1 Cl 5 à compte de trésorerie concerné X

 Lors du règlement définitif :


72

D C Libellé D C
401 Fournisseurs, dettes en comptes X
409 à Fournisseurs, avances et acomptes versés X
1 compte de trésorerie concerné X
Cl 5

d) Enregistrement de factures comportant des réductions et ou de majoration

 Cas de réductions obtenues :


Les réductions commerciales (RRR) obtenues sur factures ne sont pas enregistrées. Seules
les réductions financières (escompte de règlement) sont enregistrées.

D C Libellé D C
601 Achats de Marchandises X net com.
445 Etat, TVA récupérable sur achat X
2 401 Fournisseurs, dettes en comptes X
773 Escomptes obtenus X
 Cas de majoration :
D C Libellé D C
601 Achats de Marchandises X
601 Frais sur achats X
5 Etat, TVA récupérable sur achat X
445 Etat, TVA récupérable sur transport X
2 401 à Fournisseurs, dettes en comptes X
445
3

e) Enregistrement de la retenue de Garantie


Lorsque le fournisseur exige et retient une garantie, l’enregistrement est effectué
comme suit :
D C Libellé D C
601 Achats de marchandises X
401 à Fournisseurs, dettes en comptes X
4017 Fournisseurs, retenues de garantie X

 En cas d’exécution effective du contrat on passe l’écriture :


D C Libellé D C
401 Fournisseurs, retenues de garantie X
7 401 à Fournisseurs, dettes en compte X

5.2. COMPTE 41 : CLIENTS ET COMPTES RATTACHES


Les clients d’exploitation sont des tiers auxquels l’entreprise vend les biens ou services, objet
de son activité.
En Système Comptable OHADA, ce compte est sommairement subdivisé voir liste de
73

compte.

a) Enregistrement d’une vente des marchandises à Crédit


 En cas de vente des Marchandises à crédit :
D C Libellé D C
411 Clients X
1 443 à Etat, TVA facturée sur ventes X
1 Ventes de marchandises X
701 N/Facture n°….

 En cas de prestations de services à crédit :

D C Libellé D C
411 Clients X
1 4432 à Etat, TVA facturée sur prestations de service X
706 Services vendus X

 Lors du règlement de la facture :

D C Libellé D C
Cl 5 Compte de trésorerie concerné X
411 à Clients X
1

b) Enregistrement de retour des marchandises

Si le retour concerne l’intégralité de l’achat, il s’agit d’annuler purement et simplement


l’opération initialement comptabilisée. En revanche, si le retour n’est que partiel, c’est-à-dire
ne porte que sur une partie de l’achat, la facture d’avoir ne fera mention que de la seule partie
concernée et le montant à déduire tiendra compte des réductions accordées et de la TVA.

 A la réception de la facture d’avoir

D C Libellé D C
443 Etat, TVA facturée sur ventes x
1 Ventes de marchandises x
701 411 à Clients x
1

c) Enregistrement d’avances et acomptes sur commandes

 En cas d’avances et acomptes sur commande :

D C Libellé D C
74

52 Banques X
57 Caisse x
419 à Clients, avances et acomptes reçus x
1

 En cas du règlement définitif :

D C D C
419 Clients, avances et acomptes reçus x
1 Compte de trésorerie concerné x
Cl 5 411 à Clients X
1

d) Enregistrement de factures comportant des réductions et majorations

 Cas de réductions accordées sur ventes de marchandises:

D C Libellé D C
411 Clients x
1 Escomptes accordés x
673 443 à Etat, TVA facturée sur ventes x
1 Ventes de marchandises x
701

 Cas de majoration sur ventes de marchandises :

D C Libellé D C
411 Clients x
1 Transports sur ventes x
612 443 à Etat, TVA facturée sur ventes x
1 Ventes de marchandises x
701

e) Enregistrement de la retenue de Garantie

 Cas de retenue de Garantie

D C Libellé D C
411 Clients x
1 Clients, retenues de garantie x
411 701 à Ventes de marchandises x
7

 Lorsque l’exécution du contrat devient effective

D C Libellé D C
411 Clients x
1 411 à Clients, retenues de garantie x
75

Note: Le Compte 41- CLIENTS ET COMPTES RATTACHES ne doit pas servir à enregistrer les
créances sur des tiers nés des opérations autres que la vente des marchandises, biens ou
services. Il convient dans ce cas d’espèce d’utiliser le compte 485- Créances sur cessions
d’immobilisations.

5.3. COMPTE 42 PERSONNEL


Le compte personnel enregistre l’ensemble des opérations qui interviennent entre
l’entreprise et les personnes qui lui sont liés par un contrat de travail.

a) Versement des avances

D C Libellé D C
421 Personnel, avances et acomptes x
Cl5 à compte de trésorerie concerné x

b) Règlement des salaires nets ou paiement du salaire net

D C Libellé D C
422 Personnel, rémunérations dues X
Cl 5 à compte de trésorerie concerné x

Les autres détails seront abordés en 4ème commercial et gestion

5.4. COMPTE 43 ORGANISMES SOCIAUX


Ce compte enregistre, d’une part, le montant des cotisations sociales salariales et patronales
dues aux organismes sociaux et d’autre part, les règlements de cotisations effectués à leurs
profits.
a) Lors de l’enregistrement des charges patronales

D C Libellé D C
664 Charges Sociales x
431 à Sécurités sociales, Autres cotisations sociales (INSS/QPP) x
8 Autres organismes sociaux x
433

b) Lors du règlement des cotisations

D C Libellé D C
4318 Autres cotisations sociales (INSS/QPP) x
433 Autres organismes sociaux x
Cl 5 à compte de trésorerie concerné x

5.5. COMPTE 44 ETAT ET COLLECTIVITES PUBLIQUES


Les opérations à inscrire à ce compte concernent d’une manière générale les opérations qui
76

sont faites avec l’Etat et avec les diverses collectivités publiques en tant que pouvoirs
publics.
Subdivision du compte voir liste de compte
a) Lors de l’enregistrement de subventions d’exploitation et subventions d’équilibre
D C Libellé D C
4495 Etat, subventions d’exploitation à recevoir x
7181 à Subventions d’exploitation versées par l’Etat et les collectivités x
publiques
445 Etat, TVA récupérable x
52 Banque x
57 Caisse x
4495 à Etat, subventions d’exploitation à recevoir x

b) Lors de l’enregistrement des impôts et taxes directs autres que l’impôt sur le
résultat

D C Libellé D C
641 Impôts et taxes directs x
442 à Etat, autres impôts et taxes x

c) Lors de l’enregistrement de l’impôt sur le résultat

D C Libellé D C
891 Impôts sur les bénéfices de l’exercice x
441 à Etat, impôts sur les bénéfices x

d) Lors de l’enregistrement des subventions d’investissement


D C Libellé D C
4494 Etat, subventions d’équipement à recevoir x
1416 à Subvention d’équipements A, Entreprises et organismes privés x

52 Banque x
57 Caisse x
4494 à Etat, subventions d’équipement à recevoir x

5.6. COMPTE 45 ORGANISMES INTERNATIONAUX


Les opérations à inscrire à ce compte concernent les dettes et créances autres que celles
liées à l’activité de l’entreprise.
Elles concernent exclusivement le montant des dépenses dont l’entreprise doit assumer les
charges, les dettes des organismes internationaux vis-à-vis de l’entreprise et, d’autre part, les
dettes de l’entreprise vis-à-vis des organismes internationaux et le règlement par ces
derniers des sommes dues à l’entreprise.

a) Lors de l’enregistrement d’un prêt par un organisme international


77

D C Libellé D C
52 Banque x
57 Caisse x
452 à Opérations avec les autres organismes internationaux x

b) Lors de l’enregistrement d’une subvention à recevoir

D C Libellé D C
4582 Organismes internationaux, subventions à recevoir x
14 à Subventions d’investissement x

5.7. COMPTE 46 ASSOCIES ET GROUPE


Ce compte enregistre d’une part les créances/dettes envers les associés résultant des divers
mouvements du capital social et d’autre part les créances/dettes temporaires en « comptes
courants »
NB cette matière sera développée en 5ème commerciale et gestion.

5.8. COMPTE 47 DEBITEURS ET CREDITEURS DIVERS


Ce compte enregistre les opérations en instance de régularisation et relatives aux créances
et dettes liées à l’acquisition de titres, des charges non consommées, produits constatés
d’avance, des écarts sur opérations libellées en monnaies étrangères, et des créances sur
travaux non encore fracturable.

Ce compte sera développé en 4ème et 5ème commerciale et gestion

5.9. COMPTE 48 : CREANCES ET DETTES HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O)


Ce compte des créances et des dettes consécutives à des opérations effectuées par
l’entreprise mais n’ayant pas de lien direct avec l’activité ordinaire de l’entreprise.
a) Enregistrement d’un matériel acheter à crédit
D C Libellé D C
24 Matériel x
4451 TVA récupérable sur immobilisation x
481 à Fournisseurs d’investissement x
b) Enregistrement d’une cession d’immobilisation
D C Libellé D C
485 Créances sur cession d’immobilisation x
82 à Produits des cessions d’immobilisations x
4431 Etat, TVA facturée sur vente x
Nota : Les dettes ou créances ayant pour origine les activités ordinaires de l’entreprise ne
doivent pas être enregistré dans ce compte. Il convient sans le cas d’espèce de
recourir au compte 40 – fournisseurs et comptes rattachés et au compte 41- Clients
et comptes rattachés.
6. COMPTES DE TRESORERIE CLASSE 5
Les comptes de la classe 5 enregistrent les opérations relatives aux valeurs en
espèces, aux chèques, aux effets de commerce, aux titres de placement, aux coupons
ainsi qu'aux opérations faites avec les établissements de crédit.
78

6.1. COMPTE 50 TITRES DE PLACEMENT


Ce sont des titres cessibles, acquis en vue d'en retirer un revenu direct ou une plus-
value à brève échéance.
Le titre de placement est comptabilisé à sa valeur d’achat. Les frais d’achat sont
enregistrés dans le compte de charge « frais sur titre ».
 Lors de l’acquisition des titres avec paiement total
D C Libellé D C
50 Titres de placement X
5016 Frais sur titre X
4452 Etat, TVA récupérable X
Cl 5 à compte de trésorerie concerné X

 Lors de la cession
D C Libellé D C
486 Créances sur cession de titre de placement X
Cl 5 Compte de trésorerie X
4452 Etat, TVA récupérable X
677 Pertes sur cession des titres X
777 à Gains sur cession des titres X
50 Titres de placement

 Lors de l’encaissement des revenues de titre de placement


D C Libellé D C
52 Banques X
774 à Revenus de titres de placement X

 Lors de l’acquisition des titres avec paiement partiel


D C Libellé D C
50 Titres de placement X
Cl 5 à Comptes de trésorerie X
483 Dettes sur acquisition des titres de placement X

 Cas de dépréciation de titres de placement


D C Libellé D C
679 Charges provisionnées, financières X
590 à Dépréciation de titres de placement. X

 Lors de l’acquisition des titres partiellement libérés


D C Libellé D C
50 Titres de placement X
52/57… à Comptes de trésorerie X
4728 Versement restant à effectuer sur titre non libérés X

6.2. COMPTE 51 VALEURS A ENCAISSER


Les valeurs à encaisser sont les effets, chèques et autres valeurs transmis à la banque et
dont l'entreprise attend l'encaissement à l'échéance.
COMPTE 515 CARTES DE CREDIT A ENCAISSER
Les particuliers et les entreprises qui sont titulaires d’un compte bancaire ou postal peuvent
être détenteurs d’une carte bancaire. Plusieurs réseaux de cartes bancaires existent : VISA,
79

American Express, Dinner…

Ces cartes sont utilisées comme instruments de paiement chez les commerçants qui sont
affilés aux réseaux cartes bancaires.
Comptabilisation : Attente de l’avis de crédit
Au moment de la vente
Débit : cpte 515 à crédit : cpte 70
Débit : cpte 521 banques locales, 631 frais bancaires à crédit : 515 carte credit à encaisser
 Lors de la réception des chèques et effets
D C Libellé D C
511 Effets à encaisser X
513 Chèques à encaisser X
Cl 4 à comptes de tiers X
 Lors de la remise à l’encaissement chèques et effets
D C Libellé D C
512 Effets à l’encaissement X
514 Chèques à l’encaissement X
511 à Effets à encaisser X
513 Chèques à encaisser X
 Lors de la vente des marchandises sous carte de crédit
D C Libellé D C
515 Cartes de crédit encaissées X
701 Vente marchandises X
 Lors de réception du coupon
D C Libellé D C
5186 Coupons échus X
774 à Revenus de titre de placement X
 Lors de l’encaissement coupons
D C Libellé D C
52 Banque X
5186 à Coupons échus X

6.3. COMPTE 52 BANQUES


Ce compte enregistre les opérations financières effectuées entre l'entreprise, les banques
agréées dans un Etat-partie et les autres banques. La liste des banques agréées est tenue
par l’organisme chargé de la surveillance bancaire
 Lors de la sortie de fonds
D C Libellé D C
Cl 2, 3, 4, 5 X
52 à Banques X
 Lors de l’entrée des fonds (cas de la vente)
D C Libellé D C
52 Banques X
701 à 706 à Vente marchandises et produits X

6.4. COMPTE 53 ETABLISSEMENTS FINANCIERS ET ASSIMILES


Ce compte enregistre les opérations entre l'entreprise et les Chèques postaux et le Trésor
dans un Etat de la Région et les autres établissements financiers.
80

 Lors de la sortie de fonds (cas d’achat)


D C Libellé D C
601 Achat marchandises X
4452 Etat, TVA récupérable X
53 à Etablissements financiers et assimilés X
 Lors de l’entrée de fonds (cas de vente)
D C Libellé D C
53 Etablissements financiers et assimilés X
701 à 706 à Vente marchandises et produits X
443 Etat, TVA facturée X

6.5. COMPTE 55 INSTRUMENT DE MONNAIE ELECTRONIQUE


L’instrument de monnaie électronique est constitué d’une valeur monétaire stockée sous une
forme électronique, y compris magnétique, représentant une créance sur l’émetteur, qui est
émise contre la remise de fonds aux fins d’opérations de paiement et qui est acceptée par
une personne physique ou morale autre que l’émetteur de monnaie électronique.
Les frais relatifs aux dépôts, retraits et paiements par instruments de monnaie électronique
sont enregistrés au compte 6317 Frais sur instruments monétaires électroniques. Le solde
du compte instruments monétaire électronique ne doit être que débiteur ou nul. La nature
du solde de ce comte se justifie par l’antériorité des chargements par rapport aux retraits.
 Exemple : Airtel Money, Orange Money, M-PESA

D C LIBELLE D C
55… Instruments de monnaie Electronique X
631 Frais sur instruments monétaires électroniques X
7 52/53/5 à Banque/Etablissements financiers et assimilés/Caisse X
7 Prise en compte du chargement de la monnaie
électronique
Cl Comptes de tiers concernés X
55 à Instruments de monnaie Electronique X
Prise en compte du règlement par la monnaie
électronique

Exemple
 L’entité DIANGENDA réalise les opérations suivantes :
 Le 10/03/2017 : retrait de 2.000.000 FC de RAW BANK pour alimenter sa carte
électronique M-PESA dont les frais bancaires s’élèvent à 15.000 FC ;
 Le 20/03/2017 : paiement des factures SNEL du mois de février 2017 pour 250.000
FC ;
 Le 22/04/2017 : achat carte prépayée vodacom 100.000 FC par M - PESA.
Travail demandé : journaliser ces opérations.

D C LIBELLE D C
10/03/2017
55 Instruments de monnaie Electronique 2 000 000
631 Frais sur instruments monétaires électroniques 15 000
7 Etat, TVA récupérable 2 400
445 52 à Banque 2 017 400
81

Prise en compte du chargement de la monnaie


électronique

20/03/2017
401 Fournisseur SNEL 250 000
à Instruments de monnaie Electronique 250 000
55 Prise en compte du règlement par la monnaie
électronique
22/04/2017
628 Frais de télécommunications 100 000
401 à Fournisseurs 100 000
401 fournisseurs
55 à Instruments de monnaie Electronique 100 000
100 000

6.6. COMPTE 56 BANQUES, CREDIT DE TRESORERIE ET D’ESCOMPTE


Ce compte enregistre, d'une part, le montant de crédits de trésorerie inscrit au compte
courant de l'établissement dispensateur de ces concours avec lequel l'entreprise est en
relation d'affaires et, d'autre part, le montant nominal des effets escomptés.
 Lors de la remise d’effet à l’escompte
D C Libellé D C
41.5 Clients effets escompte non échus X
412 à Clients effet à recevoir X
 Lors de la réception de l’avis de crédit
D C Libellé D C
52 Banques X
675 Escompte d’effet commercial X
445 Etat, TVA récupérable X
56.5 à Banques crédit de Trésorerie X
6.7. COMPTE 57 CAISSE
Le compte Caisse retrace les opérations d'encaissement et de paiement effectuées en
espèces pour les besoins de l'entreprise.
 Lors d’entrée de fonds en espèces
D C Libellé D C
57 Caisse X
41 à Client X
ou
5 Compte de trésorerie X

 Lors de sortie de fonds en espèces


D C Libellé D C
601 ou 602 Achat marchandises et Achat matières premières X
57 à Caisse X

NB. Cas exceptionnel compte 57 caisse

 Solde du compte caisse supérieur aux existants réels en caisse. La différence s’enregistre :
D C Libellé D C
82

65 Autres charges X
57 à Caisse X

 Solde du compte caisse inférieur aux existants réels en caisse la différence s’enregistre :

D C Libellé D C
57 Caisse X
75 à Autres produits X

6.8. COMPTE 58 REGIES D’AVANCES, ACCREDITIFS ET VIREMENTS INTERNES

Ce compte enregistre le montant des avances aux régisseurs, le montant des accréditifs
ainsi que la régularisation desdites avances et le règlement des accréditifs.
 Montant de fonds remis aux régisseurs

D C Libellé D C
58 Régies d’avances et accréditif X
52 à Banques X

 Virement interne du compte banque vers le compte caisse


D C Libellé D C
58 Virement interne X
52 à Banques X
57 Caisse X
58 à Virement interne X

APPLICATION
1. La société LUMBAYI acquiert le 02 janvier 2013, 30 titres de placement temporaire
par banque à 50.000 FC le titre avec possibilité de cession en cas de besoin. Les frais
d’achat s’élèvent à 600 par titre. Au cours de l’exercice 2013, les intérêts encaissés se
sont chiffrés à 160.000 FC (20/11/2013). Au 31/12/2013, la valeur actuelle du titre est de
40.000 FC/titre.
Passez les écritures relatives au titre de placement.
Solution
Journal
 Lors de l’acquisition
D C 02/01/2013 D C
50 Titres de placement 1.500.000
5016 Frais sur titre 18.000
52 à Banques 1.518.000
 Lors de l’encaissement des revenus de titres
D C 20/11/2013 D C
52 Banques 1160.000
774 à Revenus des titres du déplacement 160.000
 Lors de la construction de la dépréciation
D C 31/12/2013 D C
679 Charges provisionnées 300.000
83

590 à Dépréciation du titre de placement 300.000


(50.000 – 40.000) x 30=

2. Le 03/06 la société TAMBA réceptionne le chèque du client KIMFUTA en règlement de


la facture n° 010, 800.000 FC. Le 04/06 remise chèque n° 10 à la banque pour être porté
en compte. Le 08/06 : le chèque est porté en compte net de frais bancaires pour
760.000 FC.
Comptabilisez.
Solution
Journal
 Lors de la réception du chèque
D C 03/06 D C
513 Chèque à encaisser 800.000
4111 à Clients 800.000

 Lors de la remise du chèque à l’encaissement


D C 04/06/ D C
514 Chèques à l’encaissement 800.000
513 à Chèques à encaisser 800.000
 Lors de la réception de l’avis de crédit
D C 08/06 D C
52 Banque 760.000
631 Frais bancaires 40.000
514 à Chèques à l’encaissement 800.000

3. Voici les opérations effectuées par le commerçant KIMFUTA :


 Le 01/01/2014, le récapitulatif des ventes par carte de crédit de la journée s’élève à
13.920.000 FC dont TVA de 16% incluse.
 Le 15/04/2014, FIBANK envoie à l’entreprise un avis de crédit se rapportant au crédit
du 01/01/2014.

FIBANK
Avis de crédit n°5681/14
Montant encaissés 13.920.000
Commission 0,6% - 83.520
Net à votre crédit 13.836.480

Journalisez les opérations.


Solution
Journal
 Lors de la vente par cartes de crédit
D C 01/01/2014 D C
515 Cartes de crédit à encaisser 13.920.000
701 à Ventes de marchandise 12.000.000
443 Etat, TVA facturée sur vente 1.920.000
 Lors de la réception de l’avis de crédit
D C 15/04/2014 D C
52 Banque 13.836.480
6315 Commission/cartes de crédit 83.520
515 à Cartes de crédit à encaisser 13.920.000
84

4. La société ILUNGA alimente par le truchement de PRO CREDIT/KANANGA, son régisseur


se trouvant à Kinshasa, afin de couvrir les besoins d’exploitation de cette succursale au
mois de septembre 2014 : 20.000.000 FC. Le régisseur a payé les charges ci-après :
facture d’eau, électricité, transport du personnel, entretiens et réparations, frais de
télécommunication, charges du personnel : respectivement : 700.000FC, 1.300.00FC,
2.000.000 FC, 1.500.000 FC, 400.000 FC, 8.000.000 FC.
Passez les écritures.
Solution
Journal
 Lors de la remise des fonds au régisseur
D C Libellé D C
581 Régie d’avance 20.000.000
52 à Banques 20.000.000
 Lors du paiement du personnel
D C 08/06 D C
422 Personnel, rémunération dues 8.000.000
514 à Chèques à l’encaissement 8.000.000

 Lors des règlements de charges et établissement de l’état de paie du personnel


D C Libellé D C
6051 Fournitures non stockables eau 700.000
6052 Fournitures non stockables électricité 1.300.000
614 Transport du personnel 2.000.000
624 Entretien et réparation 1.600.000
628 Frais de télécommunication 400.000
66 Charges du personnel 8.000.000
422 à Personnel, rémunération dues 8.000.000
581 Régies d’avance 6.000.000
5. Le 01/01/2013, LUMBAY acquiert des titres de placement de 600.000 FC par banque, frais
d’acquisition 50.000 FC. Le 24/03/2014 cession des titres du 01/01/2013 à crédit pour
500.000 FC
Passez les écritures.
Solution
Journal
 Lors de l’acquisition des titres
D C 01/01/2013 D C
50 Titre de placement 600.000
631 Frais sur titre 50.000
52 à Banque 650.000
 Lors de la cession avec perte
D C 24/03/2014 D C
486 Créances sur cession, de titre de placement 500.000
677 Pertes sur cession 100.000
50 à Titre de placement 600.000

6. Le 01/01/2011 la société KAMBEMBE achète par caisse pour 800.000 FC des titres de
placement, frais d’acquisition 10% des titres. Le 05/06/2012, revente des titres par
85

banque à 920.000 FC.


Passez les écritures.

Solution
Journal
 Lors de l’acquisition
D C 01/01/2011 D C
50 Titre de placement 800.000
631 Frais sur titre 80.000
57 à Caisse 880.000
 Lors de la cession avec gain
D C 24/03/2014 D C
52 Banques 920.000
50 à Titre de placement 800.000
777 Revenus de titre de placement 120.000

7. Le 01/01/2014 MUKENDI achète 50 titres de placement par banque à raison de 10.000


FC par titre, mais la société TSHIODI souscriptrice de ces titres ne les avait libérés que
de ¾.
Passez les écritures.
Solution
Journal
 Lors de l’acquisition des titres partiellement libérés
D C 01/01/2014 D C
50 Titre de placement 500.000
52 à Banques 375.000
4728 Versements restant à effectuer sur titres non libérés 125.000

8. Le 05/03/2014, la société TSHODI libère le reste des titres


Passez les écritures.
Solution
Journal
 Lors de la libération des titres restant
D C 01/01/2011 D C
4728 Versements restant à effectuer sur titres 50.000
non libérés Frais sur titre
52 à Banques 50.000

7. COMPTE DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES CLASSE 6


La classe 6 est destinée à enregistrer les charges liées à l'activité ordinaire de l'entreprise
(charges d’exploitation et charges financières). Ces charges entrent dans la composition
des coûts des produits de l'entreprise. Les charges doivent être comptabilisées dans
l'exercice au cours duquel elles ont pris naissance sur la base d’une pièce justificative
pour le montant hors TVA si la TVA est récupérable.

Elles donnent éventuellement lieu à abonnement ou à régularisation (corrections) à la


86

clôture de l'exercice pour rattacher à chaque exercice les seules charges qui le concernent
et toutes celles-ci.

Les charges sont des emplois définitifs ou des consommations de valeurs décaissées ou
à décaisser par l’entreprise : soit en contre partie des marchandises, approvisionnements,
travaux et services consommés par l’entreprise, ainsi que des avantages qui leur ont été
consentis ; soit en vertu d’une obligation légale que l’entreprise doit remplir ou encore, soit
exceptionnellement, sans contre partie directe.

Subdivision des comptes voir liste des comptes

En plus des charges des activités ordinaires, d’autres appelées charges hors activités
ordinaires sont enregistrées dans la classe 8 par les comptes à deux chiffres à
terminaison impaire. Il s’agit de :
COMPTE 81 valeurs comptables des cessions ;
COMPTE 83 charges hors activités ordinaires ;
COMPTE 85 dotations hors activités ordinaires.

A retenir : Les comptes 87 « participation des travailleurs » et 89 « impôts sur le


résultat » sont des prélèvements effectués sur le résultat avant impôt sur base des
dispositions fiscales et des clauses contenues dans les conventions collectives. Ils ne
sont donc pas des comptes de charges.

Les comptes 87 et 89 interviennent entre le résultat net et le résultat à affecter.

7.1. COMPTE 60 (SAUF 60.3) « ACHATS »

Ce compte enregistre, le montant des factures d'achat et la valeur des retours de matières,
fournitures et marchandises aux fournisseurs ainsi que les rabais, remises et ristournes hors
factures obtenus des fournisseurs de biens.
Les Frais accessoires d’achat sont enregistrés dans les comptes 6015/6025/6045/6085
frais sur achat
 Cas de facture d’achat local
D C Libellé D C
60 Achats X
445 Etat, TVA récupérable X
401 à Fournisseurs X

Cl 5 Compte de trésorerie concerné X


401 à Fournisseurs X

 Cas d’enregistrement frais d’achat


D C Libellé D C
6015 Frais sur achat (cas des marchandises) X
6025 Frais sur achat (cas des matières premières) X
6045 Frais sur achat (cas des matières et fournitures X
445 consom.) X
Etat, TVA récupérable
401 X
à Fournisseurs
87

Cl 5 Compte de trésorerie concerné X


X
401 à Fournisseurs

 A la clôture de l’exercice
D C Libellé D C
132/133 Marge commerciale /Valeur ajoutée X
60… à Achats X
Pour solde du débité

 En cours d’exercice:
 des retours de matières, fournitures et marchandises aux fournisseurs ;
 des rabais, remises, ristournes obtenus par facture d’avoir (après première facturation).
D C LIBELLE DU COMPTE D C
401 Fournisseurs X
60…. à Achats X
445 Etat, TVA récupérable X

NB : Sur le plan pratique, en cas de retour des marchandises et RRR obtenus hors facture,
l’entreprise reverse la TVA

7.2. COMPTE 60.3 VARIATIONS DES STOCKS DE BIENS ACHETES


Ce compte enregistre les variations de stocks de biens et de marchandises achetés en
retraçant les opérations relatives aux entrées en stocks, aux sorties de stocks, et aux
différences constatées entre l'inventaire comptable permanent et l'inventaire physique. Les
variations de stocks sont évaluées différemment selon le système d'inventaire utilisé.

En cas d’inventaire intermittent, à la clôture de l’exercice


 A la clôture de l’exercice : pour annulation des stocks initiaux
D C Libellé D C
603 Variations des stocks de biens achetés X
Cl 3 à Comptes des stocks concernés X

 A la clôture de l’exercice : pour constatation des stocks finals


D C Libellé D C
Cl 3 Compte des stocks concernés X
603 à Variations des stocks de biens achetés X

 A la clôture de l’exercice : pour solde du compte 603 (SD)


D C Libellé D C
132 Marge commerciale X
6031 à Variations des stocks des marchandises X

 A la clôture de l’exercice : pour solde du compte 603 (SC)


D C Libellé D C
6031 Variations des stocks des marchandises X
1321 à Marge commerciale X

En cas d’inventaire permanent : en cours d’exercice et à la clôture de l’exercice


88

 En cours d’exercice
 Lors des entrées en stocks
D C Libellé D C
Cl 3 Compte des stocks concernés X
603… à Variations des stocks de biens achetés X

 Lors des sorties en stocks


D C Libellé D C
603….. Variations des stocks ….. X
Cl 3 à Comptes des stocks concernés X

 A la clôture de l’exercice
 En cas de différence d’inventaire (positive)
D C Libellé D C
Cl 3 Compte des stocks concernés X
X
603….. à Variations des stocks ……

 En cas de différence d’inventaire (négative)


D C Libellé D C
603…. Variations des stocks …….. X
Cl 3 à Comptes des stocks concernés X

A LA CLOTURE DE L’EXERCICE
A la clôture de l’exercice, le compte 6031 et 6032 sont virés pour solde dans les comptes
133 montant débiteur ou créditeur selon le cas.
D C Libellé D C
132 Marge commerciale X
133 Valeur ajoutée X
6031 à Variations des stocks des marchandises X
6032 Variations des stocks des matières et X
fournitures
Pour solde du crédité
6031 Variations des stocks des marchandises X
6032 Variations des stocks des matières et fournitures X
132 à Marge commerciale
X
133 Valeur ajoutée
X
Pour solde du débité
A la clôture de l’exercice, le compte 6033 est viré pour solde dans les comptes 133 valeur
ajoutée du montant débiteur ou créditeur selon le cas.
D C Libellé D C
133 Valeur ajoutée X
6033 à Variations des stocks d’autres approvisionnements X
Pour solde du crédité
6033 Variations des stocks d’autres approvisionnements X
133 à Valeur ajoutée X
Pour solde du débité
89

7.3. COMPTE 61 TRANSPORTS


Les frais de transport comprennent le montant des charges de port ou transports engagés
par l'entreprise, à l'occasion des ventes, des déplacements de son personnel ou de
l'expédition de plis.
Lors de la réception ou paiement de la facture de transport
D C Libellé D C
61 Transports X
445 Etat, TVA récupérable X
Cl 4 à Comptes de tiers X

Cl 4 Compte de tiers concerné X


Cl 5 à compte de trésorerie X

Lors de l’enregistrement des réductions à caractère commercial obtenues hors facture ou


des annulations de factures de transport
D C Libellé D C
40 Fournisseurs X
61 à Transports X
445 Etats, TVA récupérable X
NB : Sur le plan pratique, la TVA dont il est question ici est appelée TVA à reverser.
A la clôture de l’exercice: régularisations des charges payées d’avance.
D C Libellé D C
476 Charges constatées d’avance X
61 à Transports X

Lors de l’enregistrement des charges à payer


D C Libellé D C
61 Transports X
4445 Etat, TVA récupérable sur factures non parvenues X
X
4081 à Fournisseurs factures non parvenues
A la clôture de l’exercice : détermination de la valeur ajoutée pour solde du compte 61
D C Libellé D C
133 Valeurs ajoutée X
61 à Transports
X
Pour solde du crédité

7.4. COMPTE 62 SERVICES EXTERIEURS


COMPTE 63 AUTRES SERVICES EXTERIEURS
Ces deux comptes enregistrent le montant des factures, paiements et rémunérations versés
90

aux prestataires extérieurs à l'entreprise et les éventuels rabais, remises et ristournes


obtenus hors factures sur les services extérieurs consommés.
Lors de la réception ou paiement de la facture de prestataires
D C Libellé D C
62/63 Services extérieurs/Autres services extérieurs X
445 Etat, TVA récupérable X
Cl 4 à Comptes de tiers concerné X

Cl 4 Comptes de tiers concerné X


Cl 5 à comptes de trésorerie concerné X

 Lors de l’enregistrement des réductions à caractère commercial obtenues hors facture


D C Libellé D C
Cl 4 Compte de tiers concerné x
62/63 à Services extérieurs x
445 Etat, TVA récupérable x
 A la clôture de l’exercice : Régularisations des charges constatées d’avance (au 31/12/N)
D C Libellé D C
476 Charges constatées d’avance X
62/63 à Services extérieurs/autres services extérieurs X

 A la clôture de l’exercice : Détermination de la valeur ajoutée pour solde du compte 62/63


D C Libellé D C
133 Valeurs ajoutée X
62/63 à Services extérieurs/ autres services extérieurs X
Pour solde du crédité

7.5. COMPTE 64 IMPOTS ET TAXES


Ce compte enregistre le montant des charges correspondant à des versements obligatoires
à l'Etat et aux collectivités publiques pour subvenir à des dépenses publiques, ou encore des
versements institués par les autorités pour le financement d'actions d'intérêt général.
 Enregistrement du montant de l’impôt dû ou paiement de l’impôt
D C Libellé D C
64 Impôts et taxes X
44 à Etat et collectivités publiques X
X
Cl 4 Compte de tiers concerné X
Cl 5 Comptes de trésorerie X

 A la clôture de l’exercice : Détermination de la valeur ajoutée et solde du compte 64


D C Libellé D C
133 Valeur ajoutée X
à Impôts et taxe X
64
Pour solde du crédité

7.6. COMPTE 65 AUTRES CHARGES

Ce compte enregistre le montant des charges, de caractère souvent accessoire, qui entrent
91

dans les consommations de l'exercice en provenance de tiers pour le calcul de la valeur


ajoutée de gestion, dans le cadre des choix opérés par le Système Comptable OHADA.
 Enregistrement du montant de charges au vu de pièces justificatives ou paiement des
charges

D C Libellé D C
65 Autres charges X
445 Etat, TVA récupérable X
Cl 2 à Comptes d’immobilisations X
Cl 4 Compte de tiers X
Cl 5 Compte de trésorerie X

 Détermination de la valeur ajoutée et solde du compte 65 au 31/12/N

D C Libellé D C
133 Valeur ajoutée X
65 à Autres charges X

7.7. COMPTE 659 CHARGES PROVISIONNEES D’EXPLOITATION

Ce compte enregistre les dotations pour dépréciation des éléments de l'actif circulant ainsi
que les dotations aux provisions pour risques à court terme.

 Constatation de dépréciation de l’actif circulant en fin d’exercice


D C Libellé D C
659 Charges pour dépréciations et provisions pour risques a X
court terme d'exploitation
X
39 à dépréciations des stocks et encours de production
X
49 dépréciations et provisions pour risques a court terme
 Détermination de la valeur ajoutée et solde du compte 65 au 31/12/N
D C Libellé D C
133 Valeur ajoutée X
659 à Charges provisionnées d’exploitation X

7.8. COMPTE 66 CHARGES DE PERSONNEL


Ce compte enregistre l'ensemble des rémunérations du personnel de l'entreprise, qu'il
s'agisse d'appointements et salaires, de commissions, de congés payés, de primes, de
gratifications, d'indemnités de logement ou d'indemnités diverses, et, le cas échéant, les
rémunérations de l'exploitant individuel, en contrepartie du travail fourni.
Il enregistre aussi les charges sociales payées par l'entreprise au titre des salaires, ainsi que
les avantages en nature.
Par ailleurs il est débité en fin d'exercice des montants facturés à l'entreprise au titre du
"Personnel" extérieur, intérimaire, détaché ou prêté.
 Enregistrement des rémunérations (sur base des bulletins de salaires)
D C Libellé D C
92

66…. Charges de personnel X


422 à Personnel rémunérations dues X
 Enregistrement de la charge sociale
D C Libellé D C
661 Rémunérations directes versées au personnel national X
662 Rémunérations directes versées au non personnel national X
664 Charges sociales X
43
à Organismes sociaux X
44
Etat et collectivités publiques X
 Enregistrement des charges supportées par l’entreprise pour le compte du personnel (à
récupérer)
D C Libellé D C
60 Achat X
61 Transport X
62 Services extérieurs X
64 Impôts et Taxes X
4 à Comptes des Tiers X
5 Compte de Trésorerie X

 En fin d’exercice : transfert des avantages en nature dans les frais de personnel
D C Libellé D C
6638 Autres indemnités et avantages divers X
781 à Transfert de charges d’exploitation X

 En fin d’exercice : transfert des charges de personnel extérieur


D C Libellé D C
66 Charges de pers. (rémunération transférée du pers extérieur) X
6371 à Personnel intérimaire X
6372 Personnel détaché ou prêté à l’entreprise X
 Détermination de l’excédent brut d’exploitation et solde du compte 66 au 31/12/N
D C Libellé D C
134 L’excédent brut d’exploitation X
à Charges de personnel
66
Pour solde du crédité X

7.9. COMPTE 67 FRAIS FINANCIERS ET CHARGES ASSIMILEES

Ce compte enregistre l'ensemble des charges financières dues à différents tiers


intervenant dans le financement de l'entreprise (à l'exclusion de la rémunération des capitaux
propres et à celle des services bancaires).
Montant des frais dus et des pertes financières constatées
D C Libellé D C
67 Frais financiers et charges assimilées X
445 Etat, TVA récupérable X
Cl 4 à Compte de tiers X
Cl 5 Compte de trésorerie X
Dépréciation à court terme des titres de placement
D C Libellé D C
93

679 Charges pour dépréciations et provisions pour risques a court X


terme financières
à dépréciations et provisions pour risques a court terme X
59
(trésorerie)
Détermination du résultat financier et solde du compte 67 au 31/12/N
D C Libellé D C
136 Résultat financier X
67 à Frais financiers et charges assimilées
679 Charges pour dépréciations et provisions pour risques a court X
terme financières

7.10. COMPTE 68 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS


Ce compte enregistre, au titre de l'exercice, les dotations aux amortissements, d'exploitation
et à caractère financier, dans leur conception économique et comptable (et non pas fiscale).

Montant des dotations de la période


D C Libellé D C
68 Dotations aux amortissements X
28
à Amortissements X

Détermination du résultat d’exploitation et solde du compte 68 au 31/12/N


D C Libellé D C
135 Résultat d’exploitation X
68 à Dotations aux amortissements X

APPLICATION
1. L’entreprise « Full business » achète à crédit des marchandises et des matières premières
et fournitures liées respectivement pour 100.000 FC et 300.000 FC. La note de frais de
transport payée par banque s’élève à 10.000 FC, moitié pour marchandises et le reste pour
Matières et fournitures liées l. (Tous les montants sont hors taxe).
Journalisez les achats.
Solution
Journal
D C Libellé D C
601 Achat des marchandises 100.000
602 Achats de matières premières et fournitures liées 300.000
6015 Transport s/achat 10.000
4452 Etat, TVA récupérable s/achat 64.000
4453 Etat, TVA récupérable s/transport 1.600
401 à Fournisseurs 464.000
52 Banques 11.600

2. Même données que l’exemple n°1, l’entreprise Full business retourne le 1/5 de ces achats
suite à un défaut de qualité.
Solution
Journal
D C Libellé D C
401 Fournisseurs 92.800
94

601 à Achat des marchandises 20.000


602 Achats de matières premières et fournitures liées 60.000
4452 Etat, TVA récupérable s/achat 12.800

3. Les créances s/client SIZIKI de 1.200.000 FC dans les livres de l’entreprise « Full
Business » sont déclarés irrécouvrable sur base des informations fondées.
Comptabilisez cette situation.
Solution
Journal
D C Libellé D C
651 Pertes sur créances clients 1.200.000
443 Etat, TVA facturée 192.000
41 à Clients 1.392.000

4. L’entreprise Beta reçoit à la fin du mois de mai 2014 les factures SNEL et REGIDESO
respectivement de 58.000 FC et 23.200 FC. TVA 16%.
Enregistrez cette opération chez BETA.

Solution
Journal
D C Libellé D C
6051 Fournitures non stockable – Eau 23.200
4454 Etat, TVA récupérable sur services extérieurs 3.712
4011 à Fournisseurs REGIDESO 26.912

D C Libellé D C
6052 Fournitures non stockable –Electricité 58.000
4454 Etat, TVA récupérable sur services extérieurs 9.280
4012 à Fournisseurs SNEL 67.280

5. Même données que l’exemple n°4, l’entreprise paye les deux factures par banques.
Solution
Journal
D C Libellé D C
4011 Fournisseurs REGIDESO 26.912
4012 Fournisseurs SNEL 67.280
52 à Banques 94.192

6. L’Entreprise « Véritas » reçoit la facture d’une agence de publicité dont le montant s’élève à
1.500.000 FC (HT).

Journalisez cette situation.


Solution
Journal
D C Libellé D C
627 Publicités 1.500.000
4454 Etat, TVA récupérable sur services extérieurs 240.000
40 à Fournisseurs 1.740.000

7. L’Entreprise « Ok Business » présente les informations de la paie du mois de septembre de


l’année en cours :
95

1. Avance versée au personnel 40.000 FC


2. Salaire de base 2.080.000 FC
3. Heures supplémentaires 225.000 FC
4. Indemnités de logement 465.000 FC
5. Prime 230.000 FC
6. Sécurité sociale 10.800 FC
7. Impôt s/Rémunération 55.000 FC
Journalisez cette situation.
a) Lors de l’enregistrement de l’état de paie
b) Lors du règlement
Solution
Calcul préliminaires
- Salaire brut = 2.080.000 + 225.000 + 465.000 + 230.000 = 3.000.000 FC
- Retenues = 10.800. + 55.000 + 40.000 = 105.800 FC

Journal
Lors de l’enregistrement de l’état de paie
D C Libellé D C
6611 Appointements, salaires 2.080.000
6612 Primes 230.000
6618 Autres rémunérations directes (HS) 225.000
6631 Indemnités de logement 465.000
4211 à Personnel avances 40.000
4472 Impôt sur salaire (IPR) 55.000
4318 Autres cotisations sociales 10.800
422 Personnel rémunérations dues 2.894.200
Lors du règlement des rémunérations nettes
D C Libellé D C
422 Personnel rémunérations dues 2.894.200
52 à Banque 2.894.200

8. Un matériel agricole acquis le 02/01/2013 à 120.000.000 FC est amorti au taux de 25%


l’an.
- Comptabilisez l’amortissement annuel et
- Soldez le compte 68
Solution
Journal
Comptabilisation de l’amortissement
D C Libellé D C
6813 Dotations aux amortissements des 30.000.000
immobilisations corporelles
2821 à Amortissement 30.000.000
6813 Amort.= 120.000.000 x 25
100
= 30.000.0000 FC
Lors du solde pour virement au 31/12/N
96

D C Libellé D C
135 Résultat d’exploitation ( 30.000.000
6813 à Dotations aux amortissements 30.000.000
Pour solde du crédité

8. COMPTES DE PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES (CLASSE 7)

Les comptes de la classe 7 enregistrent les produits d’exploitation et les produits financiers
liés à l'activité ordinaire de l'entreprise. Ils résultent en principe de la vente de biens ou de
services, de la production de biens ou de services non encore vendus ou livrés à soi-même.
Doivent être rattachés à l'exercice, tous les produits le concernant effectivement et ceux-là
seulement. A la clôture de l'exercice, ces produits donnent éventuellement lieu à
régularisation.
Les produits sont les sommes ou valeurs reçues ou recevoir :
soit en contrepartie de la fourniture par l’entreprise de biens, travaux, services, ainsi que des
avantages qu’elle a consentis ;
soit en vertu d’une obligation légale existant à la charge d’un tiers ;
soit exceptionnellement sans contrepartie ;
Les produits comprennent également pour la détermination du résultat de l’exercice.
la production stockée au cours de l’exercice ;
la production immobilisée ;
les reprises sur amortissements et provisions ;
le prix de cession d’éléments d’actifs cédés, détruits ou disparus ;
le transfert de charges.

Les produits découlent d’opérations qui accroissent l’actif net de l’entreprise. Un produit est
considéré comme acquis dès que l’opération qui l’a engendré est définitive, même si son
montant n’est pas encore perçu. Les produits sont comptabilisés hors taxes collectées. La
TVA sur les ventes est à enregistrer dans les subdivisions appropriées du compte 44 « Etats
et collectivités publiques ».
Subdivision voir liste des comptes.
8.1. COMPTE 70 VENTES
Ce compte enregistre les ressources de l'entreprise provenant de la vente des
marchandises, des produits, des travaux effectués et des services rendus à des tiers.
a) Lors de l’émission d’une facture
D C Libellé D C
41 Clients x
1 70 à Ventes x
443 Etat, TVA facturée

b) Lors de paiement de la facture


D C Libellé D C
521/5 Banque/Caisse x
7 41 à Clients x
1

c) Lors de la régularisation des produits constatés d’avance


D C Libellé D C
97

70 Ventes x
47 à Produits constatés d’avances x
7

d)Lors de réductions commerciales accordées hors factures et retours des biens et


services
D C Libellé D C
7019 Rabais, remises, ristournes accordes (non ventilés) x
443 Etat, TVA facturée x
41 à clients x
1
f) Lors du virement pour solde à la clôture de l’exercice.
D C Libellé D C
701 Ventes marchandises x
1321 à marge commerciale x
702 ventes de produits finis x
703 ventes de produits intermédiaires x
704 ventes de produits résiduels x
705 travaux facturés x
706 services vendus x
133 à valeur ajoutée x

8.2. COMPTE 71 SUBVENTIONS D’EXPLOITATION

Ce sont des aides financières accordées par l'Etat, des collectivités publiques ou des
tiers, qui ne sont ni des fonds de dotation, ni des subventions d'investissement. Elles
sont destinées à compenser l'insuffisance du prix de vente administré, ou à faire face à
des charges d'exploitation.
 Lors de l’obtention de la subvention
D C Libellé D C
449 Etat, subventions d’exploitation à recevoir x
5 Organismes internationaux, subvention à recevoir x
458 71 à Subventions d’exploitation x
2 445 Etat, TVA facturée x
 Lors de la clôture à la fin de l’exercice
D C Libellé D C
71 Subventions d’exploitation x
13 à Valeur ajoutée x
3

8.3. . COMPTE 72 PRODUCTION IMMOBILISEE


Ce compte enregistre le coût de production des travaux faits par l'entreprise pour
elle même.
 Lors de la production de l’immobilisée
D C Libellé D C
98

Cl 2 Immobilisée (21, 23, 24) x


4451 Etat, TVA récupérable sur immobilisations x
72 à Production immobilisée X
4434 Etat, TVA facturée sur production livrée à soi-même x
 Lors du solde compte 72 à la clôture de l’exercice
D C Libellé D C
72 Production immobilisée x
132 à valeur ajoutée x
2

8.4. COMPTE 73 VARIATIONS DES STOCKS DE BIENS ET SERVICES PRODUITS


Ce compte enregistre les variations de stocks de biens et de services produits :
en inventaire permanent, il retrace les entrées en stocks, les sorties de stocks et les
différences constatées à la clôture de l'exercice entre l'inventaire comptable
permanent et l'inventaire physique ;
dans le cas de l’inventaire intermittent, il n’enregistre que le stock initial et le stock
final, ou leur différence.
EN INVENTAIRE PERMANENT
 Lors de l’entrée en stocks des produits finis en cours d’exercice
D C Libellé D C
36 Produits finis x
73 à variations de stocks de biens et service x
6
 Lors de la sortie en stocks des produits finis en cours d’exercice
D C Libellé D C
73 variations de stocks de biens et de service x
6 36 à Produits finis x

A la clôture de l’exercice (31/12/N)


 En cas de différence d’inventaire constatée en plus
D C Libellé D C
36 Produits finis x
73 à variations de stocks de biens et service x
6
 En cas de différence d’inventaire constatée en moins
D C Libellé D C
73 variations de stocks de biens et de service x
6 36 à Produits finis x

. EN INVENTAIRE INTERMITANT
Aucune écriture n’est passée en cours d’exercice, les enregistrements suivants ne sont
opérés qu’à la clôture de l’exercice.
 Constatation du stock final
D C Libellé D C
34 à 37 Comptes de stocks x
73 à variations de stocks de biens et services x
99

 Sortie du stock initial


D C Libellé D C
73 Variations de stocks de biens et services x
34 à 37 à Comptes de stocks x

8.5. COMPTE 75 AUTRES PRODUITS (SAUF LE COMPTE 759)

Ce sont tous les produits divers qui ne proviennent pas directement de l'activité productrice
ou commerciale de l'entreprise, ni de son activité financière ou de ses relations avec l'Etat
(subventions) mais qui relèvent néanmoins de ses activités ordinaires.
 Lors de l’enregistrement de produits
D C Libellé D C
Cl 4 Comptes de tiers x
521 Banques x
75 à Autres produits x
 En fin d’exercice : reprise de charges provisionnées et solde du compte 75
D C Libellé D C
39 Dépréciations des stocks et encours de production X
49 Dépréciations et provisions pour risques a court terme x
75 (tiers) x
9 A Reprises de charges pour dépréciations et provisions
pour risques a court terme d'exploitation
Reprise de charges provisionnées d’exploitation
75 Autres produits x
13 à valeur ajoutée x
3

8.6. COMPTE 77 REVENUS FINANCIERS ET PRODUITS ASSIMILES


Ce sont les ressources que tire l'entreprise de ses activités financières.
 Lors de la mise à disposition des revenus de participations
D C Libellé D C
Cl 4 Comptes de tiers x
77 à Revenus financiers et produits assimilés x
 Lors du paiement des revenus de participations
D C Libellé D C
52 Banque x
Cl 4 à Comptes de tiers x
 Lors de rattachement des produits à l’exercice des produits à recevoir
D C Libellé D C
276 Intérêts courus x
Cl 4 Comptes de tiers x
4411 Etat, impôt sur les bénéfices x
77 à Revenus financiers x
100

 A la fin d’exercice
D C Libellé D C
77 Revenus financiers et produits assimilés x
13 à Résultat financiers x
6

 Lors de la régularisation des produits constatés d’avances


D C Libellé D C
77 Revenus financiers et produits assimilés x
47 à Produits constatés d’avances x
7

8.7. COMPTE 78 TRANSFERTS DE CHARGES


Les transferts de charges sont des comptes qui servent à corriger les opérations qui, en
raison de leur nature, auraient dû être affectées à un compte de bilan ou à un autre compte
de charges. Le transfert peut concerner les charges immobilisées, les stocks, les comptes de
tiers. Il sert aussi, exceptionnellement, à des transferts de charges à charges (exemple :
avantages en nature). Les transferts de charges sont à mentionner dans l’Etat annexé en fin
d’exercice.

 Lors de l’enregistrement des transferts de charges


D C Libellé D C
661 Avantages en nature au Personnel national x
7 Avantages en nature au Personnel non national x
662 78 à transfert de charges x
7

 Lors du solde du compte en fin d’exercice


D C Libellé D C
78 Transfert de charges d’exploitation x
1 13 à valeur ajoutée x
3
78 Transfert de charges financières x
7 13 à résultat financier x
6

APPLICATION
1. Voici les éléments de la facture n° 19 établie le 20/01/2014 par l’entreprise FILS MUWUKU
à REDA : marchandise 900.000 FC HT, remise 2%, transport effectué par FILS 28.000 FC.
Cette facture sera payée à la fin du mois soit le 31/01/2014. Le 27 janvier REDA paye en
espèce et reçoit une facture d’avoir portant n° 5 pour l’escompte de 1%.
Journalisez la comptabilité de FILS MUWUKU.
Solution
Marchandises brut 900.000
Remise (2 % de 900.000) - 18.000
Net commercial 882.000
101

+ frais de transport + 28.000


Net financier 910.000
TVA 16% + 145.600
Net à payer TTC 10.055.600
Journal
Lors de la vente
D C 20/01/2014 D C
411 Clients 1.055.600
701 à ventes de marchandises 882.000
707 Produits accessoires 28.000
4431 Etat, TVA facture sur vente n° 99 du 145.600
20/01/2014

Lors du règlement
D C 27/01/2014 D C
57 Caisse 1.043.355
673 Escomptes accordés 10.556
443 Etat, TVA facturée 1.689
411 à Clients 1.055.600

2. Voici la facture d’avoir établie par l’entreprise KAMBEMBE pour son client TSHODI.

Entreprise KAMBEMBE N° 025


125, Bld Lumumba
Client TSHODI
Facture d’avoir du 31 septembre 2014

Qté Désignation PU PT
10 Retour marchandises (sacs Riz) 300.00 3.000.00
0 0
Total HT 3.000.00
TVA 16% 0
Net à déduire 480.000
3.480.00
0
Solution
Journal
D C 31/09/2014 D C
701 Vente des marchandises 3.000.000
443 Etat, TVA facturée 480.000
411 à Clients 3.480.000
facture d’avoir n° 025
N.B. Sur le plan pratique la TVA dont il est question s’appelle TVA complémentaire à déduire
3. L’entreprise BENIMMA vend des marchandises à crédit pour 200.000 FC payable dans
un mois. Le client retient momentanément 6% du prix convenu à titre de garantie
remboursable dans deux mois pour la bonne exécution du contrat.
Solution
Journal
D C Libellé D C
411 Clients 220.000
102

4117 Clients, retenues de garanties 12.000


701 à ventes marchandises 200.000
4431 Etat, TVA facturée sur vente (ventes 32.000
marchandises avec retenues garanties)

4. La balance après inventaire établie le 31/12/2013 fait apparaitre le compte ventes de


marchandises avec un solde créditeur de 620.000 FC.

Journaliser cette opération pour transfert pour solde.


Solution
Journal
D C 31/12/2013 D C
701 Ventes marchandises 620.000
131 à Marge brute sur marchandises pour solde 620.000
compte débité

5. Le 10 février, la société MARIA KAMBEMBE accorde à la société KING REDA un escompte


de 2% pour règlement anticipé par la facture d’avoir suivante :

Société MARIA KAMBEMBE Kin, le 30


septembre 2013
Fact n° 75
Avoir : société KING
Escompte 2% sur 180.000
TVA 16 % 28.800
Montant TTC 208.800

Comptabilisez la facture chez MARIA


Solution
Journal
Lors de l’envoi de la facture d’avoir
D C 31/12/2014 D C
673 Escomptes accordés 180.000
443 Etat, TVA facturée 28.800
411 à clients 208.800
facture d’avoir n° 75

6. Le 11/08/2014 l’imprimerie pilote de l’EPSP a adressé à son client CS KAKI une


facture s’élevant à 1.500.000 FC pour divers travaux d’impression des journaux de classe,
cahier de communication et de fardes pour dossier d’élèves. Le 31/10/2014 le CS KAKI règle
par chèque la totalité.
Comptabilisez chez l’imprimerie PILOTE.

Solution
Journal
Lors de la vente
103

D C 31/12/2014 D C
411 Clients (CS KAKI) 1.740.000
706 à Services vendus 1.500.000
4431 Etat, TVA facturée sur vente 240.000

Lors du règlement
D C 31/12/2014 D C
52 Banque 1.740.000
411 à client (CS KAKI) 1.740.000

7. Le 01/08/2014, le représentant de l’UNICEF signe un protocole d’accord avec


« l’imprimerie les belles lettres » concernant le versement de 40.000.000 FC pour
l’impression et la distribution des manuels destinés aux élèves du niveau primaire. Le
15/08/2014 cette imprimerie reçoit le chèque correspondant au montant de l’aide.
Passez les écritures nécessaires
Solution
Journal
Lors de la signature du protocole d’accord
D C 01/08/2014 D C
4582 Organismes internationaux subventions à recevoir 40.000.000
71 à subventions d’exploitation
Promesse de subvention 40.000.000

Lors de la remise du chèque


D C 15/08/2014 D C
513 Chèque à encaisser 40.000.000
4582 à organismes internationaux 40.000.000

8. L’agence de voyage MAKOSI a fabriqué pour elle-même 50 chaises en bois pour répondre
au besoin d’accueil de ses clients. Cette production a entrainé les frais ci-après payés par
caisse le 01/08/2014 :
Achats des matières premières : 800.000 FC TTC
Main d’ uvre payée (salaire) : 150.000 FC

Comptabilisez chez MAKOSI sachant que les 50 chaises ont été fabriquées pendant un mois
soit du 02/08/2014 au 31/08/2014.

Solution
Journal
Lors de l’engagement des dépenses
D C 01/08/2014 D C
602 Achats matières premières 689.655
445 Etat, TVA récupérable 110.345
661 Rémunération 150.000
57 à caisse 950.000

Lors de la production de l’immobilisé par l’entreprise pour elle-même


104

D C 15/08/2014 D C
244 Mobiliers 839.656
4451 Etat, TVA récupérable sur immobilisation 134.345
72 à Productions immobilisées 839.65
4454 Etat, TVA facturée sur production livrée à soi- 6
même 134.34
5

9. Enregistrer chez le fournisseur Patrik MUNIA les opérations contenues dans le tableau ci-
dessous :

Récapitulatif des ventes magasin


Journée du 06/12/2013
Ventes TTC Espèces Chèques Cartes bancaires
Marchandises A 116.000 -
Marchandises B 262.000 -
Marchandises C - 348.000
Marchandises D - 116.000
Marchandises E - - 58.000
Journal
D C Libellé D C
515 Carte de crédit 58.000
52 Banque 464.000
57 Caisse 378.000
701 Ventes de marchandises - 775.862
4453 Etat, TVA facturée - 124.138

10. L’entreprise commerciale GABY NDATAN reçoit de son fournisseur DODO MASALU 40
ordinateurs portables marque DELL à 300.000 FC la pièce et 10 imprimantes marque HP
Laserjet 1102 à 100.000 FC la pièce avec une remise de 6%, un escompte de règlement de
2% et TVA 16%. Il constate que 10 ordinateurs ont de défauts de fabrication et décide de les
retourner à son fournisseur. Ce dernier lui adresse une facture d’avoir.

Travail demandé :
 Etablir la facture de doit ;
 Etablir la facture d’avoir ;
 Journaliser la facture d’avoir.

Solution
Facture « Doit »
DODO MASALU Kinshasa, le
15/04/2013
Facture n°V25
105

Mr GABY NDATAN Doit pour ce qui suit :

QTE DESIGNATION P.U. P.T.


40 Ordinateur marque DELL 300.000 12.000.000
10 Imprimante marque HP 100.000 1.000.000
Montant brut 13.000.000
Remise 6% -780.000
Net commercial 12.220.000
Escompte 2% -244.400
Net financier 11.975.600
TVA 16% +1.916.096
Net à payer TTC 13.891.696
Facture « d’avoir »
DODO MASALU Kinshasa, le
19/04/2013
Facture d’avoir n°70

QTE DESIGNATION P.U. P.T.


10 Ordinateur marque DELL 300.000 3.000.000
Montant brut 3000.000
Remise 6% -180.000
Net commercial 2.820.000
Escompte 2% -56.400
Net financier 2.763.600
TVA 16% +442.176
Net à déduire 3.205.776
Journal
Chez DODO MASALU (Fournisseur)
D C Libellé D C
701 Vente de marchandises 2.820.000
443 Etat, TVA facturées 442.176
411 à Clients 3.205.776
673 Escompte accordé 56.400
Facture d’avoir n°70
Chez GABY NDATAM (Clients)
D C Libellé D C
401 Fournisseur 3.205.776
773 Escomptes obtenus 56.400
601 à Achat de marchandises 2.820.000
445 Etat, TVA récupérable 442.176
Facture d’avoir

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