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A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
AU TERME DE CETTE ACTIVITÉ, LES PARTICIPANTS SERONT CAPABLES DE (D’) :
DÉFINIR LES CONCEPTS RELATIFS À L’ENTITÉ ET AU PATRIMOINE ;
EXPLIQUER LES FINALITÉS ET RÔLES DE L’ENTITÉ ;
DISTINGUER LES SORTES D’ENTITÉ.
2. SUPPORTS
OHADA, ACTE UNIFORME RELATIF AU DROIT COMPTABLE ET À L’INFORMATION
FINANCIÈRE ET SYSTÈME COMPTABLE OHADA, BRAZZAVILLE, JANVIER 2017.
DOBILL M., Comptabilité OHADA Tome 1, Comptabilité générale, Ed. AECC, Karthala,
Douala, Paris, 2013.
ISTA HAY RIAD et RAFI MOHAMED M., Approche globale et environnement de l’Entité
niveau technicien comptable, Ofppt, 2014.
Kinshasa, 2008 ;
KINZONZI MVUTUKIDI NGINDU K. et PEROCHON Claude, Comptabilité générale
élémentaire, éd. Co-Faucher, Paris, 1989.
B. FICHE TECHNIQUE
0. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
Entité : ensemble organisé d’une ou plusieurs personnes physiques ou morales et
d’éléments corporels ou incorporels permettant l’exercice d’une activité économique
qui poursuit un objectif propre ;
Activité économique : toute activité (civile ou commerciale) produisant des biens ou
des services marchands ou non marchands exercée dans un but lucratif ou non.
Patrimoine : ensemble des actifs que l’entité a sous son contrôle et des ressources
mises à sa dispositions par les associés ou les tiers en vue de réaliser son exploitation.
1.1.1.Finalités économiques
Produire et distribuer des biens et services ;
Assurer la survie (pérennité) de l’entité et sa croissance ;
Produire un profit et préserver le patrimoine
1.1.2.Finalités humaines
Bonnes conditions de travail, bien-être des salariés, participation au pouvoir de gestion
(comité de gestion).
1.1.3.Finalités sociétales
C’est la responsabilité sociétale de l’entité qui consiste à la prise de responsabilité de l’entité
3
vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes d’une part et d’autre part vis-à-vis de
l’environnement.
Les entités produisant des biens et des services marchands ou non marchands dans un
but lucratif peuvent être classifiées suivants plusieurs critères.
1.3.1.Classification selon la nature économique
Cette classification peut se faire selon trois aspects :
Classification par secteur.
Classification par type d’opérations accomplies.
Classification selon la branche d’activité.
a. Classification sectorielle
On distingue :
- Le secteur primaire: il regroupe toutes les entités utilisant à titre principal le facteur
naturel. Il englobe l’agriculture, l’élevage, la pêche, etc.
- Le secteur secondaire: regroupe toutes les entités ayant comme activité la
transformation de matières premières en produits finis. Il englobe dont toutes les
industries.
- Le secteur tertiaire: il regroupe toutes les entités prestataires de services. Sa
composition est très hétérogène car il regroupe tout ce qui n’appartient pas aux deux
autres secteurs, à savoir : les activités de distribution, de transport, de loisir, de crédit,
d’assurance,... ;
- Le secteur quaternaire : il regroupe les activités liées à l’information et à la
communication (presse, activité de recherche et de conseil….)
A la différence du secteur, qui rassemble des activités variées, la branche ne regroupe que
les entités fabriquant, à titre principal, la même catégorie de biens, entité de l’industrie
pharmaceutique, industrie brassicole,…
Les entités ont des tailles différentes. Selon sa dimension, l’entité va du simple jusqu’à la
grande entité. Ce critère de taille est extrêmement important car c’est sur lui que font
reposer un certain nombre d’obligations imposées à l’entité.
La définition de la notion de dimension d’une entité n’est pas une chose simple. Il existe
différents critères pour définir la dimension d’une entité. Ces critères sont :
On distingue :
Les entités du secteur public :
- Les entités publiques : ce sont des entités qui appartiennent en totalité à l’Etat ; ce
dernier détient l’intégralité du capital, le pouvoir de gestion et de décision ;
- Les entités semi-publiques : ce sont des entités contrôlées par les pouvoirs publics :
choix des investissements, niveau des prix, politique de l’emploi, …, mais où des
personnes privées participent au financement et/ou à la gestion.
Les entités privées :
Elles peuvent être une entité individuelle ou sociétaire.
- Entité individuelle : celle qui appartient en totalité à une seule personne (entité familiale)
qui assure la gestion et la direction.
- Entité sociétaire : la société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes
conviennent de mettre en commun leurs biens ou leur travail ou les deux à la fois en
vue de partager le bénéfice qui pourra être résulté. Il existe aussi les sociétés
unipersonnelles (SNEL, REGIDESO,..).
Le droit OHADA distingue deux grandes catégories de sociétés commerciales suivant le
critère « risque » : les sociétés à risque illimité et les sociétés à risques limité.
Les sociétés à risque illimité sont celles où les associés ne sont responsables des
engagements de la société et qui en répondent solidairement et définitivement aux
dettes de la société. Ce sont :
- les sociétés en nom collectif (SNC) ;
- les sociétés en commandite simple (SCS).
Les sociétés à risque limité sont celles où les associés ne sont responsables des
engagements de la société en concurrence de leurs apports. Ce sont :
- les sociétés à responsabilité limitée (SARL) ;
- les sociétés anonymes (SA) ;
- les sociétés par action simplifiée (SAS).
En droit OHADA, une société commerciale peut être unipersonnelle (formée par un associé)
ou pluripersonnelle (formée par plusieurs associés).
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
ISTA HAY RIAD et RAFI MOHAMED M., Approche globale et environnement de l’entité,
niveau technicien comptable, Ofppt, 2014.
KINZONZI MVUTUKIDI NGINDU K. et PEROCHON Claude, Comptabilité générale
élémentaire, éd. Co-Faucher, Paris, 1989.
Méthodes et
N° Tâches Durée
techniques
1 Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 min
Définition des concepts : comptabilité, principes
2 comptables, exercice comptable. Brainstorming 10 min
Constitution des sous-groupes pour répondre aux
questions suivantes :
3 Travail en groupe
Expliquer les objectifs de la comptabilité ; 60 min
Expliquer les principes comptables.
En plénière : le rapporteur de chaque sous–groupe
présente la production de son équipe suivie de la mise Discussion
4 20 min
en commun avec les membres des autres sous- dirigée
groupes et du facilitateur.
Questions de synthèse :
5
Citer et expliquer les principes de comptabilité ; 15 min
7
B. FICHE TECHNIQUE
1. OBJECTIF DE LA COMPTABILITE
La comptabilité a pour objectif de donner à la date de clôture une image fidèle du patrimoine,
de la situation financière et du résultat des opérations .En d’autres termes, la comptabilité a
pour objectif de présenter le bilan, le compte de résultat, le tableau de flux de trésorerie et les
notes annexes qui soient sincères et régulier et qu’ils donnent une image fidèle du
patrimoine de la situation financière et du résultat de l’entité.
2. TYPES DE COMPTABILITE
4. FINALITES DE LA COMPTABILITE
Elle a certes, un rôle de collecte et de traitement des informations mais aussi un rôle
d'analyse et de diffusion.
6. PRINCIPES COMPTABLES
Ce sont les postulats et les conventions comptables. Le Système Comptable OHADA retient
les postulats et conventions comptables suivantes :
6.1. Postulats
Les postulats permettent de définir le champ du modèle comptable. Ce sont des principes
acceptés sans démonstration mais cohérents avec les objectifs fixés.
Les postulats retenus pour définir le champ du modèle comptable du Système comptable
OHADA sont les suivants :
Postulat de l’entité : il s’agit d’une hypothèse fondamentale portant sur la relation entre
d’une part la personne morale ou le groupe et d’autre part son ou ses propriétaires ;
Postulat de la comptabilité de l’engagement ou d’exercice : ce postulat il établi que les
effets des transactions et autres événements sont pris en compte dès que ces
transactions ou événements se produisent et non pas au moment des encaissements
ou paiements ;
Postulat de la spécialisation des exercices : ce postulat spécifie que la vie de l’entité
est découpée en périodes appelées « exercices » à l’issue desquels sont publiés des
états financiers annuels, il faut rattacher à chaque exercice tous les produits et les
charges qui le concernent (nés de l’activité de cet exercice), et ceux-là seulement ;
Postulat de la permanence des méthodes : ce postulat exige que les mêmes méthodes
de prise en compte, de mesure et de présentation soient utilisées par l’entité d’une
période à l’autre ;
Postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique : selon
ce postulat pour que l’information représente d’une manière permanente les
transactions et autres événements qu’elle vise à représenter, il est nécessaire qu’ils
soient enregistrés et présenter en accord avec leur substance et la réalité
économique et non pas seulement selon leur forme juridique.
le Plan comptable général est un ensemble des règles et modalités permettant de remplir
correctement les fonctions comptables.
7.3. Les pièces justificatives
En d’autres termes, Les pièces justificatives sont les documents qui sont à l'origine d'un
enregistrement comptable.
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Nous distinguons :
Les Pièces justificatives d’origine externe : factures d'achat, factures de ventes
Les pièces justificatives d’origine interne : bulletin de paie, pièces de caisse, chèques
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :
définir et expliquer l’historique de l’OHADA ;
expliquer les missions de l’OHADA ;
citer et distinguer les institutions de l’OHADA ;
citer et expliquer les actes uniformes de l’OHADA ;
expliquer le plan de compte du système comptable OHADA ;
distinguer et expliquer les états financiers du système comptable OHADA
2. Supports
5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
techniques
12
B. FICHE TECHNIQUE
1.2. Historique
• Création :
Le traité portant création de l’OHADA a été signé à Port Louis le 17 octobre 1993 par les
dirigeants africains.
• But :
L’OHADA a été créée pour promouvoir le développement et l’intégration régionale ainsi
que la sécurité juridique et judiciaire dans l’espace OHADA.
1.3. Missions
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• Doter les Etats parties d’un même droit des affaires harmonisé ;
• Promouvoir l’arbitrage comme instrument de règlement des différends contractuels ;
Améliorer la formation et les compétences des magistrats et des auxiliaires de justice
dans le but de promouvoir l’activité économique et de garantir une sécurité juridique à
l’intérieur de communauté ainsi créée
1.4. Institutions
L’OHADA dispose de 6 principales institutions :
• la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements : cet organe est compétent sur
toutes les questions qui concernent les traités, les quorums, les décisions.
• le Conseil des Ministres de la Justice et des Finances (CMJF) des Etats parties. Cet
organe a pour rôle d’adopter les actes uniformes ; de veiller à l’interprétation et à
l’application commune du traité, d’approuver les budgets des institutions de l’OHADA
et d’en nommer les animateurs.
• la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), organe normatif supra-national
dont le siège est en Abidjan (Côte d’Ivoire). La C.C.J.A. a pour mission de viser sur les
projets d’actes ainsi que sur l’interprétation et l’application des actes uniformes ; de
juger pour tout contentieux relatif au droit uniforme en lieu et place des cours de
cassation nationales ; d’arbitrer par l’organisation et le contrôle du bon déroulement
des procédures d’arbitrage.
• le Secrétariat Permanent (SP). Organe administratif dont le siège se trouve à
Yaoundé au Cameroun. Il coordonne les activités des institutions de l’OHADA et
assiste le C.M.J.F. Il supervise et exerce la procédure d’adoption et de publication des
actes uniformes au Journal Officiel et exerce la tutelle sur l’Ecole Régionale
Supérieure de la Magistrature (ERSUMA).
• l’Ecole Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA). Organe administratif dont
le siège est à Porto-Novo, Capitale du Bénin ; est sous la tutelle du Secrétariat
Permanant de l’OHADA. L’ERSUMA a pour rôle d’assurer la formation et le
perfectionnement des acteurs de la justice au droit OHADA, de s’occuper de la
recherche et de la documentation en vue d’améliorer la connaissance du droit OHADA.
• le Conseil de la Normalisation Comptable. Organe administratif qui joue le rôle de
régulateur de la Comptabilité OHADA (CNC). Le Conseil Permanent de la Comptabilité
au Congo joue le rôle de cet organe en République Démocratique du Congo. (voir
professeur MASSAMBA).
1.5. Actes uniformes
L’OHADA est régie par un certain nombre de textes appelés Actes Uniformes. L’Acte
Uniforme est un texte de référence tendant à l’adoption des règles communes par les
Etats-parties.
Les différents Actes Uniformes de l’OHADA sont :
• l’Acte Uniforme relatif au Droit Commercial Général, ratifié le 01/10/1997 à Cotonou
révisé le 15/12/2010 ;
• l’Acte Uniforme relatif aux Droits de Sociétés Commerciales et des Groupes d’Intérêt
Economiques (GIE), ratifié le 01/10/1997 à Cotonou ;
• l’Acte Uniforme portant organisation des sûretés, ratifié le 01/10/1997 à Cotonou,
révisé le 15/12/2010 ;
14
Ce système trouve son fondement dans l’Acte Uniforme relatif au droit comptable et à
l’information financière dans l’espace OHADA.
Cet Acte Uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière contient 113
articles regroupés en quatre titres :
Toutes ces entités vont continuer à tenir leur comptabilité sur base des guides
sectoriels spécifiques à leurs activités.
Le Système Comptable OHADA retient une codification décimale des comptes avec
neuf classes ayant les codes 1 à 9. Les huit premières classes sont réservées à la
comptabilité générale tandis que la comptabilité des engagements et la comptabilité
analytique de gestion (CAGE) se partagent la dernière classe.
Classe 1 : Comptes de ressources durables (capitaux propres et dettes financières) ;
Classe 2 : Comptes de l’actif immobilisé ;
Classe 3 : Comptes de stocks ;
Classe 4 : Comptes de tiers (créances de l’actif circulant et dettes du passif
circulant) ;
Classe 5 : Compte de trésorerie (titres de placement, valeurs à encaisser,
comptes bancaires et caisse) ;
Classe 6 : Comptes de charges des activités ordinaires (charges d’exploitation
et charges financières).
Classe 7 : Comptes de produits des activités ordinaires (produits d’exploitation
et produits financiers) ;
Classe 8 : Comptes des autres charges et des autres produits ;
Classe 9 : Comptes des engagements et de comptabilité analytique de gestion.
Notons que les classes 1 à 5 sont celles du bilan et leurs comptes sont dits
patrimoniaux, les classes 6 à 8 sont celles des comptes de résultat et leurs comptes
sont dits de gestion.
A. Fiche pédagogique
1. Objectifs spécifiques
définir les concepts suivants : bilan, actif, passif, stock, créances, emprunts, capital,
résultat, subvention ;
citer et expliquer les éléments constitutifs du bilan ;
présenter la structure du bilan selon le système comptable OHADA ;
calculer le résultat par la formule du bilan et de gestion.
2. Supports
DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 3, éd. Kartala, Paris, 2011 ;
EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques Commerciales, Commerciale
et Gestion, Kinshasa 2014 ;
KAMBEMBE Jean Marie, Pochette de matériel à l’usage des apprenants des options
commerciale et gestion, secrétariat, inédit 2015.
MAPAPA BANGALA, Comptabilité Générale, Syscohada, éd. De Boeck-Université,
Bruxelles ; 2011 ;
OHADA, Acte Uniforme relatif à l’Organisation et à l’Harmonisation des Comptabilités
des entités, ratifiées le 24 Septembre 2000 ;
OHADA, Acte Uniforme relatif au Droit commercial Général ratifié le 1er Octobre 1997
révisé le 15/12/2010 ;
OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière et
Système comptable OHADA, Yaoundé, 15 février 2017;
Omar SAMBE et Mamadou Ibra DIALLO, Le praticien comptable, système comptable
OHADA, éd. Comptables et Juridiques, Dakar 2003 ;
Roger MASAMBA MAKOLA (sous la direction), Manuel de Droit et comptabilité OHADA,
CNO, Kinshasa, Avril 2015 ;
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Méthodes et
N° Durée
Tâches Techniques
1 Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 min.
Définition des concepts : bilan, actif, passif, stock,
2 Brainstorming 15 min.
créances, emprunts, capital, résultat, subvention.
Constitution des sous-groupes pour répondre aux
questions suivante :
Elaborer un bilan ;
3 Présenter le tableau des modifications des Travail en 70 min.
groupe
postes du bilan ;
Calculer le résultat par la formule du bilan et de
gestion.
En plénière : le rapporteur de chaque sous–groupe
présente la production de son équipe suivie de la Discussion
4 mise en commun avec les membres des autres dirigée 20 min.
sous-groupes et du facilitateur.
Questions de synthèse :
Citer et expliquer les éléments constitutifs du
bilan ; Discussion
5 dirigée 10 min.
Présenter la structure du bilan selon OHADA.
Donner la formule du calcul de résultat par la
formule du bilan et de gestion
B. Fiche technique
Capital : montant des apports effectués par les (s) propriétaires (s) de l’entité
(l’exploitant pour une entité individuelle, associés pour une société).
Résultat : la différence entre actif et passif ou produits et charges.
Subvention : aide publique qui se caractérise par un transfert de ressources à une
entité en échange du fait qu’elle s’est conformée ou se conformera à certaines
conditions liées à des activités opérationnelles.
1. Notions du bilan
Le bilan est état financier de synthèse faisant partie des comptes annuels. Il décrit
séparément les éléments actifs et les éléments passifs et fait apparaître de façon
distincte les capitaux propres l'Entité. Le bilan permet d'apprécier le patrimoine
économique de l'Entité qu'il décrit, à une date donnée.
1.1. Description du bilan
Le bilan comprend deux parties :
La partie gauche, appelée actif, correspond à l’emploi qui a été fait des ressources de
l’entité. C’est la matérialisation ou la concrétisation des ressources.
Exemples : maison, voiture, marchandises, dépôt en banque, dépôt en caisse, …
La partie droite, appelée passif, exprime l’origine des moyens ou des ressources dont
dispose l’entité qui peuvent provenir du propriétaire (capital) ou du prêteur (emprunt
ou dette financière).
Cette présentation se fait sous forme d’une égalité entre les emplois et les ressources, ce
qui conduit au schéma ci-dessous qui illustre la signification économique du bilan.
Actif = Passif
Emplois = ressources
1.3. Application
Solution :
ACTIF BILAN DE L’ENTITÉ KIZITO PASSIF
Bâtiment 600.000 Capital 1.150.000
Véhicule 300.000 Emprunt 150.000
Banque 400.000
1.300.000 1.300.000
Le système comptable OHADA préconise un bilan avant répartition du résultat et opte pour
un classement fonctionnel des postes du bilan. Le bilan fonctionnel classe les éléments de
l’actif et du passif selon trois grandes « fonctions » permettant d’analyser la vie économique
de l’entité : la fonction investissement, la fonction financement et la fonction exploitation.
Ainsi, Le bilan est construit en 6 grandes masses :
- les capitaux propres et ressources assimilées (passif) ;
- le passif circulant (passif) versus l’actif circulant (actif) ;
- la trésorerie-passif (passif) versus la trésorerie-actif (actif).
Le bilan du Système comptable OHADA se présente comme suit :
L’actif immobilisé est une masse du bilan regroupant les éléments destinés à servir de
façon durable à l'activité de l'entité et ne se consommant pas par le premier usage.
Il est constitué d’ :
Immobilisations incorporelles : actif non monétaire sans substance physique. (logiciels,
des marques, du droit au bail, du fond commercial, etc.) ;
Immobilisations corporelles : actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la
production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit
à de fins de gestion interne et dont l’entité attend qu’il soit utilisé sur plus d’un exercice.
Les immobilisations financières, qui comprennent les titres de participation et les
autres immobilisations financières (prêts, dépôts et cautionnements versés…).
L’actif circulant est une masse du bilan regroupant des éléments d'actif qui, en raison de leur
destination ou de leur nature, ont vocation à se transformer au cours du cycle d'exploitation.
Il est constitué des :
- stocks (matières premières, marchandises, produits finis…) ;
- créances, clients et comptes rattachés.
a.3. Trésorerie-actif
Elle regroupe les disponibilités (banque, chèques postaux, caisse), les valeurs à encaisser et
les titres de placement.
b. Au passif
b.1. Capitaux propres et les ressources assimilées
Ce sont : le capital, les réserves, le report à nouveau, le résultat net de l’exercice, les
subventions reçues…
Ce sont des ressources stables provenant des emprunts ou des dettes contractés pour une
durée supérieure à un an : emprunts, dettes de location acquisition et dettes financières
diverses.
b.3. Passif circulant
Ensemble des ressources financières externes payables ou remboursables selon les
échéances ne dépassant pas un.
b.4. Trésorerie-passif
Elle comprend les banques, crédits d’escompte, établissements financiers et crédits de
trésorerie.
N.B. Ecarts de conversion : ce sont les différences de change non réalisées résultant de
l’actualisation au taux de change de fin d’exercice, des comptes de créances et dettes
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libellées en monnaie étrangère. Ils ne constituent pas en soi des masses du bilan. On
distingue :
l’écart de conversion actif (perte probable de change) : créances qui diminuent ou
dettes qui augmentent ;
l’écart de conversion passif (gain probable de change) : créances qui augmentent ou
dettes qui diminuent.
APPLICATION
L’entité STIVANO à travers son administrateur Gérant Mr STEAVE vous communique les
éléments composant le patrimoine à la date du 31/12/2016 :
- Stocks : 100.000 FC
- Fonds commercial : 600.000 FC
- Terrains bâtis. pour administ. et comm. : 500.000 FC
- Bâtiments commerciaux : 1.000.000
FC
- Dettes envers les fournisseurs :150.000 FC
- Créances sur clients : 350.000 FC
- Matériel informatique : 300.000 FC
- Disponibilité en banque : 400.000 FC
- Véhicule :300.000 FC
- Mobilier : 200.000 FC
- Disponibilité en caisse : 250.000 FC
- Emprunt : 80.000 FC
- Amortissement bâtiment : 150.000 FC
- Amortissement mobilier : 20.000 FC
- Amortissement matériel informatique : 40.000 FC
- Amortissement véhicule : 60.000 FC
Travail à faire : présenter le bilan de l’entité STIVANO au 31/12/2016
Solution
Bilan de l’entité STIVANO au 31/12/2016
ACTIF PASSIF
Amort. Montants
Postes Brut Postes Montants
/Dépr. Net
Actif immobilisé Ressources stables
Immob. incorp. Cap.Pro et ress. Ass.
215 Fonds commercial 600.000 - 600.000 103 Capital 3.000.000
Immobilisation corp. - 13Résul.netde l’exerc. 500.000
2232 Terr.batis 500.000 150.000 500.000 162 Emprunt et dettes 80.000
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A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
2. Supports :
DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 3, éd. Kartala, Paris, 2011 ;
EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques Commerciales,
Commerciale et Gestion, Kinshasa 2014 ;
Jean Marie KAMBEMBE, Pochette de matériel à l’usage des apprenants des options
commerciale et gestion, secrétariat, inédit 2015.
MAPAPA BANGALA, Comptabilité Générale, Syscohada, éd. De Boeck-Université,
Bruxelles ; 2011 ;
OHADA, Acte Uniforme relatif à l’Organisation et à l’Harmonisation des Comptabilités
des entités, ratifiées le 24 Septembre 2000 ;
OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière et
Système comptable OHADA, Yaoundé, 15 février 2017.
OHADA, site Uniforme relatif au Droit commercial Général ratifié le 1er Octobre 1997
révisé le 15/12/2010 ;
Omar SAMBE et Mamadou Ibra DIALLO, Le praticien comptable, système comptable
OHADA, éd. Comptables et Juridiques, Dakar 2003 ;
Roger MASAMBA MAKOLA (sous la direction), Manuel de Droit et comptabilité
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5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Durée
Tâches Techniques
1 Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 min.
Définition des concepts : compte, compte du bilan,
compte résultat, ouvrir un compte, intitulé d’un
2 compte, débiter un compte, créditer un compte, Brainstorming 15 min.
solde, arrêter un compte, rouvrir un compte, débit,
crédit, solde débiteur, solde créditeur.
Constitution des sous - groupes pour répondre aux
questions suivantes :
Comparer les différentes classes des comptes.
Travail en
3 Dresser un compte conformément à l’énoncé. 70 min.
groupe
Expliquer le rôle d’un compte.
Présenter le jeu de compte des opérations
En énumérées
plénière : le rapporteur de chaque sous–groupe
présente la production de son équipe suivie de la Discussion
4 20 min.
mise en commun avec les membres des autres dirigée
sous-groupes et du facilitateur.
Questions de synthèse :
Eclater le bilan en plusieurs comptes. Discussion
5 Dresser le compte 57 Caisse en trois formats. dirigée 10 min.
Schématiser le jeu des comptes des opérations
proposées.
B. FICHE TECHNIQUE
0. Définition des concepts de base
Compte : tableau divisé en deux parties dans lequel sont enregistrées les variations
subies par un poste du bilan
Ouvrir un compte : c’est créer un compte.
Intitulé du compte : le nom du compte.
Débiter un compte : inscrire une somme à son débit.
Créditer un compte : inscrire une somme à son crédit.
Solde : c’est la valeur réelle d’un compte, il est obtenu par la différence entre le total
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Le SYSCOHADA a une codification décimale des comptes avec neuf classes ayant les codes
de 1 à 9.
Les huit premières classes concernent la comptabilité générale. Il s’agit de :
Classe 1 : Comptes des ressources durables ;
Classe 2 : Compte d’actif immobilisé ;
Classe 3 : Comptes de stocks ;
Classe 4 : Comptes de tiers;
Classe 5 : Comptes de trésorerie;
Classe 6 : Comptes de charges des activités ordinaires;
Classe 7 : Comptes de produits des activités ordinaires ;
Classe 8 : Comptes des autres charges et des autres produits.
4. Tracé du compte
On distingue 3 formes de tracés de compte :
compte à la forme d’un T ;
compte à livre ouvert ;
compte à colonnes mariées.
a) Compte à la forme d’un T
CREDIT
5. Rôle du compte
Le compte enregistre les variations (augmentations ou diminution) des différents éléments
de l’entité. L’information comptable est :
saisie à partir des documents commerciaux (les pièces justificatives) ;
analysée, c'est-à-dire traduite en langage comptable appelé «imputation».
L’imputation consiste à :
définir les comptes concernés par une opération.
affecter les sommes au débit ou au crédit de chaque compte.
enregistrer dans les comptes
Pour chaque opération, on a donc l’égalité.
DEBIT =
- si DEBIT = CREDIT on dit que le solde est nul ou le compte est soldé ;
- si le DEBIT > CREDIT, le solde est débiteur ;
- Si le DEBIT < CREDIT, le solde est créditeur.
L’enregistrement des opérations dans les comptes implique une parfaite connaissance des
règles de fonctionnement général des comptes.
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Les comptes d’actifs sont débités de leurs valeurs initiales, des augmentations et crédités de
diminutions. Il s’agit des comptes de la classe 2, 3, 4 et 5 :
Les comptes de passif sont crédités de leurs valeurs initiales, des augmentations et débités
des diminutions.
Il s’agit des comptes de la classe 1, 4 et 5 :
Actif Bilan
Passif
D compte actifs C D compte passif C
+ - - +
Légende :
ou + : augmentation
ou - : diminution
Les comptes de la classe 6 ,7 et 8 que l’on retrouve dans le compte de résultat sont aussi
appelés comptes de gestion. De manière globale de la classe 6 et certains de la classe 8
sont débités des augmentations et crédités des diminutions.
Les comptes de la classe 7 et certains de la classe 8 sont crédités des augmentations et
débités des diminutions.
Schéma relatif au fonctionnement des comptes de charges et de produit :
Compte de résultat
Charges (classe 6 et 8) Produits (classe 7
et 8)
D Charge C D Produits C
+ - - +
Légende :
ou + : augmentation
ou - : diminution
28
Les comptes de produits fonctionnent exactement comme les comptes de passif et les
comptes de charges fonctionnement comme les comptes d’actif.
LE COMPTE DE RESULTAT
Etat financier de synthèse récapitulant les charges et les produits intervenus dans la
formation du résultat net de l'exercice et mettant en évidence des soldes significatifs
de gestion.
X X
X X
X X
Applications :
1. Cas du compte caisse « 57 ».
Soit en caisse au 1er mai : 600.000 FC.
3 mai, vente de marchandises au comptant 7.000.000 FC (CA : 3.000.000 FC).
10 mai, achat en espèces de matériel de transport 500.000 FC.
15 mai, payé la facture Regideso en espèces 57.000 FC.
20 mai, paiement d’un acompte sur une commande par caisse : 250.000 FC.
25 mai, Notre règlement de la facture SNEL en espèces 60.000 FC
30 mai, Retrait d’espèces pour remise à la banque 1.200.000 FC.
Travail demandé :
a) Clôturer le compte caisse au 31 mai.
b) Présenter le compte caisse au 01 juin.
Résolution
a) Le compte caisse au 31 mai
Remarque importante
30
Solution
Lors de l’achat
Mise en stocks
Règlement
D 401Fourn. C D 57 caisse C
8.00 8.00
Sortie de stocks
D 6031 C D 31 Mses C
8.000 8.000
D 70 ventes C D 411(Client) C
12.000 12.000
Règlement
D 57 caisse C D 411 clients C
31
12.000 12.000
2. Supports
DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 3, éd. Kartala, Paris, 2011 ;
EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques Commerciales,
Commerciale et Gestion, Kinshasa 2014 ;
KAMBEMBE Jean Marie, Pochette de matériel à l’usage des apprenants des options
commerciale et gestion, secrétariat, inédit 2015.
MAPAPA BANGALA, Comptabilité Générale, Syscohada, éd. De Boeck-Université,
Bruxelles ; 2011 ;
OHADA, Acte Uniforme relatif à l’Organisation et à l’Harmonisation des Comptabilités
des entités, ratifiées le 24 Septembre 2000 ;
OHADA, Acte Uniforme relatif au Droit commercial Général ratifié le 1er Octobre 1997
révisé le 15/12/2010 ;
OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière et
Système comptable OHADA, Yaoundé, 15 février 2017.
Omar SAMBE et Mamadou Ibra DIALLO, Le praticien comptable, système comptable
OHADA, éd. Comptables et Juridiques, Dakar 2003 ;
Roger MASAMBA MAKOLA (sous la direction), Manuel de Droit et comptabilité
OHADA, CNO, Kinshasa, Avril 2015 ;
SERNAFOR TECHNIQUE, Module de formation sur le système comptable OHADA 3e
com., 2015.
3. Méthodes et techniques : exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de groupe.
4. Durée : 120 minutes.
5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
Techniques
32
B. FICHE TECHNIQUE
0. Définition des concepts de base
Livre-journal : registre sur lequel sont enregistrés, de manière chronologique, tous les
mouvements affectant le patrimoine de l’entité ;
Grand-livre : ensemble des comptes tenus par une entité.
Tracé du livre-journal
Remarque :
Si l’espace au bas d’une page est insuffisant pour passer un article, on barre cet
espace afin d’éviter toute fraude.
Au bas de chaque page on totalise les colonnes des sommes, on écrit « à reporter ». En
haut de la page suivante on réinscrit les totaux en les faisant précéder du mot
« report ».
Aucune écriture ne peut être passée sans un document justificatif.
Le libellé doit être clair et concis, c’est pourquoi une simple référence à la pièce
justificative, numérotée et classée.
Les montants des totaux « Débit » et « Crédit » sont égaux.
Pour enregistrer une opération, on dit : journaliser, passer les écritures, passer les
articles.
Application
En date du 17/12/2004, Monsieur MAKENGO a créé une entité dénommée « Véritable-
Top » avec :
emprunt 5.000.000 FC
banque 7.400.000 FC
fond commercial 5.000.000 FC
logiciel 500.000 FC
bâtiment 2.000.000 FC
Les opérations suivantes ont été réalisées au courant du mois :
le 18/12/2004 : achat à crédit des marchandises 800.000 FC hors taxe, facture n°A-27 ,
fournisseur TSHOMBELA ;
le 19/12/2004 : retrait de banque pour l’approvisionnement de caisse n/Chèque n°
00120 : 300.000 FC ;
le 20/12/2004 : extrait de banque reçu pour l’intérêt bancaire à notre faveur 20.000 FC ;
le 21/12/2004 : achat à crédit d’un bus pour le transport de personnel à 200.000 FC HT,
facture n° 0033, fournisseur MUKENDI ;
le 22/12/2004 : l’entité accorde un don de 100 000 FC à l’équipe nationale de football ;
le 23/12/2004 : vente des marchandises à 500.000 FC HT (coût d’achat 250.000 FC),
facture n° V-41, client Joël NZEZA ;
le 24/12/2004 : achat à crédit des marchandises de 1.160.000 FC TTC. Les frais liés à
cet achat s’élèvent à 174.000 FC TTC, facture n°A-28, fournisseur Bellemine
TOMBUELE ;
le 25/12/2004 : Reçu les factures ci-après :
- SNEL 25.000 FC HT ;
- Loyer du bâtiment : 120.000 FC HT.
le 26/12/2004 : perdu un billet de 20.000 FC ;
le 27/12/2004 : reçu un lot de matériel informatique de 600.000 FC provenant d’un
organisme international suivant le contrat n° MM2 ;
34
a) BILAN INITIAL
BILAN INITIAL
ACTIF PASSIF
ACTIF IMMOBILISE RESSOURCES DURABLES
Immobilisation incorporelles Capitaux propres
213 Logiciels 500.000 10 Capital 9.900.000
215 Fonds commercial 5.000.000 Dettes financières
Immobilisation corporelles 16 Emprunt 5.000.000
23 bâtiments 2.000.000
ACTIF CIRCULANT
TRESORERIE ACTIF
52 Banque 7.400.000
b) JOURNAL
4 20/12
52 Banques 20.000
771 à Revenus financiers 20.000
(extrait bancaire n° ….)
5 21/12
245 Matériel de transport 200.000
4451 Etat, TVA récupérable S/ Immob. 32.000
481 à Fournisseur d’investissement 232.000
(Facture n° …)
6 22/12
835 Dons et libéralités accordés 100.000
57 à Caisse 100.000
(Bon de sortie caisse n° …)
7 23/12
6031 Variation de stocks des marchandises 250.000
31 à Marchandises 250.000
(Bon de sortie caisse n° …)
Dito
411 Clients 580.000
4431 à Etat, TVA facturée sur vente 80.000
701 Vente de marchandises 500.000
(N/facture n° …)
8 24/12
601 Achat des marchandises 1.000.000
6015 Frais sur achats 150.000
4452 Etat, TVA récupérables S/achat 160.000
4453 Etat, TVA récupérables S/transport 24.000
401 à Fournisseurs 1334.000
Dito
31 Marchandises 1.150.000
6031 à Variations de stocks de marchandises 1.150.000
Mise en stock
9
25/12
6052 25.000
Fournitures non stockables-électricité
622 120.000
Location et charges locatives
4454 23.200
TVA, récupérables sur services ext.
4011 29.000
à Fournisseur SNEL
4012 139.200
Fournisseur KIBUKI
(N/ Chèque n°…)
36
10 26/12
65 Autres charges 20.000
à Caisse 20.000
57 (Perte d’un billet)
11 27/12
Matériel informatique 600.000
241 à subvention d’investissement 600.000
14 Subvention reçue
12 28/12
57 Caisse 3.000.000
845 à Dons et libéralités obtenus 3.000.000
(Bon d’entrée caisse)
13 29/12
16 Emprunts 500.000
671 Intérêts des emprunts 50.000
52 à Banque
(chèque n°….) 550.000
Les erreurs comptables sont des omissions matérielles, pouvant survenir dans les cas
suivants :
erreurs de calcul,
erreurs dans l’application des méthodes comptables,
négligences, mauvaises interprétations des faits,
adoption d'une méthode comptable non admise,
fraudes
. Toute correction d’erreur s’effectue exclusivement par inscription en négatif des éléments
erronés ; l’enregistrement exact est ensuite opéré. (Article 8)
Le 03/03/2017 : achat des marchandises à crédit 100.000 HT. Fournisseur BENIMMA.
Facture n°22
Comptabiliser cette opération.
D C LIBELLE D C
03/03/N
1a 602 Achats marchandises 100 000
4452 Etat, TVA récupérable sur achats 16 000
401 à Fournisseurs BENIMMA 106 000
Fourn. BENIMMA S/Facture N°12
Dito
1b
31 Marchandises 116 000
6031 variations des stocks de Mses 116 000
Mise en stocks
Constats sur les écritures :
le montant du compte 401 doit être 116 000 et non 106 000 ;
37
D C LIBELLE D C
03/03/N
1a 602 Achats marchandises -100 000
4452 Etat, TVA récupérable sur achats -16 000
401 à Fournisseurs BENIMMA -106 000
Fourn. BENIMMA S/Facture N°12
Dito
1b
31 Marchandises -116 000
6031 variations des stocks de Mses -116 000
Mise en stocks
b) enregistrement exact
D C LIBELLE D C
03/03/N
1a 602 Achats marchandises 100 000
4452 Etat, TVA récupérable sur achats 16 000
401 à Fournisseurs BENIMMA 116 000
Fourn. BENIMMA S/Facture N°12
Dito
1b
31 Marchandises 100 000
6031 variations des stocks de Mses 100 000
Mise en stocks
b. Grand-livre
Nécessité
Afin de suivre l’évolution particulière de chaque élément de l’actif et du passif du bilan, un
autre registre obligatoire doit être dressé. Celui-ci regroupe l’ensemble des comptes du bilan
d’ouverture ainsi que ceux des opérations de la période contenues dans le livre-journal.
Dans la pratique, l’inscription au journal est donc antérieure à celle du grand-livre.
Bref, le grand-livre est l’ensemble des comptes tenus dans l’entité.
Tracé du Grand-livre
Le bilan est divisé en autant de tableaux différents qu’il existe des postes différents à l’actif
et au passif. Ces tableaux sont appelés « comptes ».Ainsi, on ne notera plus les variations
dans le bilan même, mais dans les comptes. Ce principe offre l’avantage de suivre les
fluctuations que les opérations commerciales font subir à chaque poste du bilan.
Le grand-livre est donc un registre normalisé dans lequel sont regroupés tous les
comptes.La démarche consiste à :
- imploser le bilan d’ouverture en autant de comptes dès le début de l’exercice ;
- noter les mouvements, pendant l’exercice, non dans le bilan, mais dans le compte du
grand-livre ;
38
Exemple
D 10 D 14 D 16 D 213
2.000.0
D 31 D 401 D 411
D 4454 D 481 D 52 D 57
SD SD. SD Sc
Sc SD
SC3.000.
Activité 2 : Balance
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Durée
Tâches Techniques
1 Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 min.
2 Définition des concepts : balance de comptes Brainstorming 10 min.
Constitution des sous-groupes pour répondre aux
questions suivantes : présenter le grand – livre et la Travail en
3 balance de comptes sur base des données fournies 90 min.
groupe
par le facilitateur
B. FICHE TECHNIQUE
Balance de comptes : états récapitulatif de tous les comptes établis à une date donnée
y compris ses différents soldes ;
Balance générale des comptes avant inventaire : tableau qui enregistre tous les
mouvements et les soldes de l’exercice avant les opérations d’inventaire.
1. Utilité de la balance
Etant un état récapitulatif de tous les comptes du grand livre, la balance générale des
comptes sert d’instrument de contrôle et de gestion. Elle renseigne sur l’exactitude des
écritures passées mensuellement dans un livre-journal, ainsi qu’à leur transcription fidèle
dans le grand livre. D’où l’appellation de balance de vérification des sommes et des soldes
(comptes de situation et comptes de gestion).
Elle fait apparaître à la clôture de l’exercice, pour chaque compte, le solde débiteur ou le
solde créditeur à l’ouverture de l’exercice, le cumul depuis l’ouverture de l’exercice des
mouvements créditeurs ou débiteurs, le solde débiteur ou le solde créditeur, à la date
considérée.
2. Sortes de balance
Considérant l’horizon temporaire à partir duquel une balance peut être élaborée, on peut
différencier quatre sortes de balance, à savoir :
la balance générale provisoire des comptes ;
la balance générale des comptes avant inventaire ;
42
TOTAUX
Résolution
N° SOLDES
MOUVEMENTS SOLDES
CMP INTITULE DES COMPTES D’OUVERTURE
T Débit Crédit DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT
44
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
ISTA HAY RIAD et Rafi Mohamed M., Approche globale et environnement de l’entité,
niveau technicien comptable, Ofppt, 2014.
OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière et
Système comptable OHADA, Yaoundé, 15 février 2017.
OHADA, Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et groupement
d’intérêt économique ;
OMAR SAMBE et MAMADOU IBRA DIALLO, Le praticien comptable, système
comptable OHADA, éd. Comptables et Juridiques, Dakar 2003.
5. Déroulement de l’activité
Méthodes et
N° Tâches Durée
techniques
1 Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 min
Définition des concepts : immobilisations, avance,
2 amortissement, stocks, fournisseur d’exploitation. Brainstorming 10 min
B. FICHE TECHNIQUE
0. Définition des concepts de base
A. COMPTE 10 CAPITAL
Le capital social traduit le montant des valeurs apportées par les associés. Dans les sociétés,
le capital initial correspond à la valeur des apports (nature ou espèces) effectués par les
associés à la création de l'entité tels qu'ils figurent dans les statuts. Il est divisé en actions
ou parts sociale d'une même valeur nominale.
Traitement comptable (matières de la comptabilité niveau 3)
47
1. Traitement comptable
D C LIBELLE D C
Cl 2 Immobilisations X
Cl 3 Stocks X
Cl 5 Comptes de trésorerie X
103 à Capital personnel X
Traitement comptable
Apports et compléments d'apports financiers et/ou de biens et services effectués
par l'exploitant
D C LIBELLE D C
Cl 2 Immobilisations X
Cl 3 Stocks X
Cl 5 Comptes de trésorerie X
104 à compte de l’exploitant X
D C LIBELLE D C
104 Compte de l’exploitant X
Cl 2, 3,5 à comptes d’actifs concernés X
48
D C LIBELLE D C
104 Compte de l’exploitant X
103 à capital personnel X
D C LIBELLE D C
103 Capital personnel X
104 à compte de l’exploitant X
Les subventions d'investissement sont des aides financières non remboursables accordées
aux entités (publiques ou privées), pour différentes raisons : acquisition, création de valeurs
immobilisées (subventions d'équipement comme une minoterie) ou financement d'activités à
long terme, afin de pourvoir au remplacement ou à la remise en état des immobilisations.
Elles peuvent également consister en l'octroi de biens et services.
Les subventions d'investissement sont accordées par l'Etat, les collectivités publiques, les
organismes internationaux ou les tiers, éventuellement, en vue d'acquérir ou de créer des
immobilisations et de financer des activités à long terme. Dans certains cas, l'entité reçoit
ladite subvention d'investissement sous la forme d'un transfert direct d'immobilisations, à
titre gratuit.
1. Traitement comptable
D C LIBELLE D C
4494 Etat, subvention d’équipement à recevoir X
14 à Subvention d’investissement X
4582 Organisation International, subvention à recevoir X
14 à Subvention d’investissement X
2) Réalisation de la promesse
D C LIBELLE D C
Cl 2 Immobilisé concerné X
52 Banque X
4494 à Etat, subvention d’équipement à recevoir X
4582 Organisation Internationale, subvention à recevoir X
681 Dotation aux amortissements d’exploitation X
28 à amortissement
49
Les emprunts et les dettes assimilées sont des ressources financières externes, contractées
auprès d'établissements de crédit et/ou de tiers divers, affectées de façon durable au
financement des moyens d'exploitation ou de production. Remboursables à terme, ils
participent concurremment avec les capitaux propres à la couverture des besoins durables
de l'entité.
Ces emprunts doivent avoir une échéance supérieure à une année. Il existe 2 sortes
d’emprunts :
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit ;
Emprunts obligataires : emprunt à long terme émis par les sociétés anonymes auprès
du public représentés par les titres appelés obligations.
1. Traitement comptable
a) Lors de l’engagement pris pour le réinvestissement
D C LIBELLE D C
52 Banque X
162 à Emprunts X
D C LIBELLE D C
671 Intérêts des emprunts X
166 à Intérêts courus X
D C LIBELLE D C
166 Intérêts courus X
671 à Intérêts des emprunts X
D C LIBELLE D C
24 Matériel X
17 à dettes de location acquisition X
b) Chez le bailleur
D C LIBELLE D C
2714 Créances de location financement X
70 à ventes X
1. APPLICATION CLASSE 1
1. CLASSE 1
1)
N° D C LIBELLE D C
10/05/2017
1 231 Bâtiment 150.000.00
2442 Matériel informatique 0
245 Matériel de transport 2.000.000
52 Banques 80.000.000
57 Caisse 300.000
10 à Capital personnel 500.000 232.800.00
3 P.V. apport à la constitution 0
2)
N° D C LIBELLE D C
05/06/2017
1 46110 Apporteur Mwemedi, apporten nature 8.600.000
46111 Apporteur Kambembe,app. en nature 4.500.000
101 à Capital social 13.100.000
P.V. apport à la constitution
Dito
2312 Bâtiments agricoles 5.600.000
2411 matériel industriel 3.000.000
2 57 Caisse 4.500.000
4611 à ApporteurMwemedi, app en nature 8.600.000
4612 ApporteurKambembe,app.en nature 4.500.000
P.V. de Libération
08/05/2017
3 6324 Honoraires 1.500.000
64 Impôts et taxes 1.200.000
57 à caisse 2.700.000
Bordereau de versement N° 15 & 21
3)
N° D C LIBELLE D C
06/01/2016
1 31 Marchandises 600.000
57 Caisses 1.400.000
52
10/02/2016
2 104 Compte de l’exploitation 300.000
31 à Marchandises 100.000
57 Caisse 200.000
Bon de sortie stock n°12 et caisse N° 54
retrait par l’exploitant
17/10/2016
3 2411 Matériel industriel 1.800.000
481 à Fournisseurs d’investissement 1.800.000
Fourn. facture n°173
30/10/2016
4 104 Comptes de l’exploitant 900.000
2411 à matériel industriel 900.000
Retrait par l’exploitant, Bon de sortie n°12
31/12/2016
103 Capital personnel 1.200.000
5 104 à Comptes de l’exploitant
Pour solde du compte débité 1.200.000
4)
N° D C LIBELLE D C
02/01/2016
1 4494 Etat, Subventions d’invest. à recevoir 2.900.000
14 à Subvention d’investissement 2.900.000
Contrat n°73
(Dito)
2 4582 Organismes internationaux subvention à 3.500.000
14 recevoir 3.500.000
à Subvention d’investissement
Contrat n°128
03/01/2016
3 242 Matériels et outillages 2.900.000
445 Etat, TVA récupérables 464.000
52 Banques 3.500.000
481 à Fournisseurs d’investissement 464.000
4494 Etat, subvention d’équipement à recevoir 2.900.000
4582 Organisme international subvention à recevoir 3.500.000
Réception facture four. et avis de crédit
31/12/2016
4 681 Dotations aux amort. d’exploitation 580.000
28 à Amortissement 580.000
Fiche d’amortissement
53
N° D C LIBELLE D C
02/01/2016
1 52 Banques 7.000.00
16 à emprunts et dettes des entités 0 7.000.00
2 Avis de crédit n°78 0
31/12/2016
2 67 Intérêts des emprunts 560.000
1 16 à Intérêts courus 560.000
6 Intérêts annuels
01/01/2017
16 Intérêts courus 560.000
3 6 à
67 Intérêts des emprunts 560.000
1 Régularisation des intérêts
31/12/2017
16 Emprunts et dettes des entités 7.000.00
4 2 Intérêts des emprunts 0
67 52 à Banques 1.120.00 8.200.00
1 N/ versement bordereau de versement n°49 0 0
Les immobilisations sont des éléments corporels et incorporels destinés à servir de façon
durable à l’activité de l’entité. Le système comptable OHADA définit les immobilisations
comme les biens ou valeurs destinés à rester durablement dans l’entité et dont la durée de
vie est supérieure à une année.
En système comptable OHADA, l'actif immobilisé comprend :
les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles et les immobilisations
financières.
Les immobilisations incorporelles sont des immobilisations immatérielles et tous les autres
éléments susceptibles de générer des avantages futurs. Elles ont la nature de biens acquis
ou créés par l'entreprise, non pour être vendus ou transformés, mais pour être utilisés de
manière durable, directement ou indirectement, pour la réalisation des opérations
professionnelles ou non.
54
Traitement comptable
c) Lors de l’apport en capital des immobilisations incorporelles
D C LIBELLES D C
21 Immobilisations incorporelles X
10 Capital X
C LIBELLES D C
D
21 Immobilisations incorporelles X
4451 ETAT, TVA récupérable s/immobilisation. X
4811 Fournisseurs d’inv. immobilisations. Incorporelles X
ou
5 Comptes de trésorerie (Banque CCP, caisse…..) X
D C LIBELLES D C
219 Immobilisations incorporelles en cours X
4451 ETAT, TVA récupérables/immob. X
721 Production immob. Incorp. X
4434 ETAT, TVA s/production livrée à soi-même X
A. COMPTE 22 TERRAINS
Ce compte enregistre la valeur des terrains dont l'entité est propriétaire et de ceux qui sont
mis à sa disposition par des tiers. Le système comptable OHADA distingue plusieurs types
de terrains : terrains agricoles et forestiers, terrains nus, terrains bâtis, terrains de
gisements…
Les travaux de mise en valeur des terrains, dont la valeur peut être enregistrée par le compte
224, sont essentiellement des travaux de défrichage, drainage, irrigation, nivellement,
défonçage, plantation d'arbres et d'arbustes, à l'exclusion de tout travail de construction et de
fondation qui feraient partie intégrante du coût des bâtiments.
D C LIBELLE D C
22/23/24 Immobilisations corporelles X
4451 ETAT, TVA récupérable s/immobilisation. X
4811 à Fournisseurs d’immobilisations. corporelles., X
(Banque, CCP, caisse…..)
D C LIBELLE D C
602 Achats des matières & fournitures. X
6025 Frais sur achats X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
4452 Etat, TVA récup. sur achats X
4453 Etat, TVA récup. sur transport. X
4455 Etat, TVA récup. sur service extérieur. X
401 à Fournisseurs
D C LIBELLE D C
56
D. COMPTE 28 AMMORTISSEMENTS
L'amortissement est une technique qui consiste à répartir le montant amortissable de bien
sur la durée d’utilité selon un plan prédéfini. Les amortissements sont inscrits distinctement
à l'actif en diminution de la valeur brute des biens correspondants pour donner leur valeur
comptable nette.
Traitement comptable
Lors de l’amortissement d’un immobilisé incorporel ou corporel
D C LIBELLE D C
681 Dotations aux amortissements d’exploitation X
28 Amortissements immobilisé incorporel et corporel X
Traitement comptable
Lors du versement des avances et acomptes
D C LIBELLES D C
251 Avances et acomptes versés s/immobi. incorporelles. X
252 Avances et acomptes versés s/immobi. corporelles. X
Cl 5 à Comptes de trésorerie X
APPLICATION CLASSE 2
1)
N° D C LIBELLE D C
14/07/2016
6241 Entretien et réparations biens immob. 4.500.000
1 445 Etat, TVA récupérables 720.000
481 à Fournisseurs d’investissement
S/Facture 5.220.000
09/10/2016
481 Fournisseurs d’investissement 5.220.000
2
52 à Banques 5.220.000
N/chèque n°93, paiement fournisseur
2)
N° D C LIBELLE D C
02/01/2016
222 Terrains nus 1.000.000
2211 Terrains d’exploitation agricole 24.000.000
23 Bâtiments, installations techniques 12.000.000
1
2441 Matériels et outillage industriel 1.500.000
2442 Matériels informatiques 1.600.000
103 à Capital personnel
Apport, PV d’apport 40.100.000
11/04/2016
602 Achats matières premières 600.000
6327 Rémunérations des autres prestataires 470.000
2
445 Etat, TVA récupérables 96.000
401 à Fournisseurs 696.000
57 Caisses 470.000
58
11/04/2016
239 Bâtiments et installations en cours 1.070.000
3
722 A Production immobilisée corporelles 1.070.000
Travaux en cours
20/10/2016
23 Bâtiments, installations techniques et 1.070.000
4 agence
239 à Bâtiments et installations en cours 1.070.000
Fin de travaux de construction
Les en-cours sont des biens ou des services en cours de formation au travers du processus
de production.
La nature du stock est fonction de l’activité économique de l’entreprise. Ainsi, dans une
entreprise commerciale on parle de stocks de marchandises, dans une entreprise industrielle
on parle de stocks de matières premières, les encours de fabrication, stocks de produits fins
etc.
Méthodes d’inventaire ou d’enregistrement des stocks
On distingue deux méthodes d’inventaire ou d’enregistrement de stocks à savoir :
la méthode d’inventaire permanent
la méthode d’inventaire intermittent.
Dans ce module, nous allons utiliser la méthode d’inventaire permanent.
En inventaire permanent, pour tout achat en stock, on comptabilise d’abord l’achat dans les
comptes de charge, ensuite en enregistre l’entrée en stock dans le patrimoine et lors de la
vente, on enregistre d’abord la sortie de stock vendu à son cout d’achat et ensuite la vente
proprement dite.
TRAITEMENT COMPTABLE
A. CAS DES STOCKS DE MARCHANDISES (compte 31)
a. Lors de l’achat
D C Date et libellés D C
59
D C Date et libellés D C
601 Achat de marchandises X net Ccial
4452 Etat, TVA récupérable sur achats TVA
401 à Fournisseurs TTC
401 Fournisseurs X
Cl 5 à comptes de trésorerie concerné X
D C Date et libellés D C
601 Achat de marchandises X net financier
673 Escompte accordé X
4452 Etat, TVA récupérable sur achats
401 à Fournisseurs X
Fourn. S/fact. n°
401 Fournisseurs X
Cl 5 à compte de trésorerie concerné X
Bon de sortie caisse/Ordre de
virement, chèque
D C Date et libellés D C
31 Stocks de marchandises Ct Ach
6031 à Variations de stocks de marchandises X
Bon d’entrée fiche de stock n°
D C Date et libellés D C
60
D C Date et libellés D C
31 Stocks de marchandises X
6031 à Variations de stocks de marchandises (différenc X
(Différences d’inventaires constatées en plus) e
constatée
en plus)
D C Date et libellés D C
6031 Variations de stocks de marchandises X
31 à marchandises (différenc X
(Différences d’inventaires constatées en moins) e
constatée
en moins)
Les matières premières et fournitures sont par essence, des objets plus ou moins élaborés
destinés à entrer dans la composition des produits traités ou fabriqués. Les matières et
fournitures sont plus précisément des objets, matières et fournitures acquis par l’entreprise
et destinés à être incorporés aux produits fabriqués.
Les matières premières et fournitures ne doivent pas être confondues avec des matières
dites consommables, ces dernières étant classées dans le compte « 33 autres
approvisionnement », tandis que les matières et fournitures premières relèvent du compte
« 32 Matières premières et fournitures liées » du système comptable OHADA.
61
D C Date et libellés D C
602 Achat de matières et fournitures liées X PA net
401 à Fournisseurs X
Fourn. X S/facture n°…
401 Fournisseurs X
Cl 5 à compte de trésorerie concerné X
Bon de sortie caisse, chèque, O.V.
D C Date et libellés D C
32 Stocks de matières premières et fournitures Ct ach mat. Achetées)
6032 à Variations de stocks de MP et fournitures X
Fiche de stock
Les frais d’achat de matières et fourniture sont enregistrés dans le compte 6025 frais sur
achat
c. A chaque sortie de stocks
D C Date et libellés D C
6032 Variations des stocks de matières et fournitures Ct Ach mat. Util.
32 à Stocks de matières premières et fournitures
(Pour déstockage des matières et fournitures X
d. En fin de période
En cas de différences d’inventaire constatées en plus (cas où la valeur du stock
physique est supérieure à celle du stock comptable)
D C Libellé D C
32 Stocks de matières premières et fournitures X (différence
6032 à Variations des stocks de matiè et fournitures en plus) X
Différence constatée en plus
D C Libellé D C
6032 Variations des stocks de matières et fournitures X (différence
32 à Stocks de matières premières et fournitures en moins) X
(Différence d’inventaire constatée en moins)
D C Date et libellés D C
604 Achats stockés de matières et fournitures X PA net
consommables
401 à Fournisseurs x
401 Fournisseurs X
Cl 5 à compte de trésorerie concerné X
401 Fournisseurs X
Cl 5 à compte de trésorerie concerné X
D C Date et libellés D C
604 Achats stockés de mat. et fourn. Cons. X net financier
673 Escompte accordé X
4452 Etat, TVA récupérable sur achats X
401 Fournisseurs x
401 Fournisseurs X
Cl 5 à compte de trésorerie concerné X
D C Date et libellés D C
63
D C Date et libellés D C
603 Variations stocks autres approvisionnements X (Ct appro
3 33 Autres approvisionnement utilisés X
(Pour sortie en stocks des autres approvision.)
d. En fin de période
D C Date et libellés D C
33 Stocks des autres approvisionnements X
6033 à Variations stocks autres approvisionnements (différence x
(Différences d’inventaire constatées en plus.) constatée
en plus)
D C Date et libellés D C
6033 Variations des stocks des autres approv. X
33 à Autres approvisionnements (différence X
(Différences d’inventaire constatées en moins.) constatée
en moins)
D C Date et libellés D C
34 Produits en cours X
734 à Variations des stocks de produits en cours X
(Pour incorporation des frais des « en-cours.)
64
Le compte « 34 Produits en cours » est crédité, à chaque sortie des « en-cours » achevés et
transformés en produits finis ou intermédiaires au coût de production, par le crédit du
compte « 734 Variations des stocks de produits en cours »
D C Date et libellés D C
734 Variations des stocks de produits en cours X
34 à Produits en cours (différence X
(Pour sortie des « en-cours ») constatée
en moins)
Les services en cours sont des études et prestations en cours d’exécutions, dont la remise
définitive à l’acheteur ou au passeur d’ordre n’est pas encore intervenue.
D C Date et libellés D C
35 Services en cours X
735 à Variations des en-cours de services X
(Pour incorporation des frais des « en-cours »
Le compte « 35 Services en cours » est crédité, à chaque sortie de production des « en-
cours » achevés et vendus, par le débit du compte « 735 Variations des en-cours de
services »
D C Date et libellés D C
735 Variations des en-cours de services X (CP des
35 à Services en cours encours) X
(Pour sortie des « en-cours »
Les produits finis sont les produits fabriqués par l’entreprise qui ont atteint le stade final de
production. Ils sont destinés à être vendus, loués ou fournis.
a. A chaque entrée en stocks
D C Date et libellés D C
36 Produits finis Coût de
736 à Variations des stocks de produits finis production X
(Pour entrée en stocks de produits finis)
b. A chaque sortie de stocks
D C Date et libellés D C
65
Le compte « 36 produits finis » est débité en fin d’exercice, après inventaire physique, pour
régularisation du stock des produits finis, des différences constatées en plus, par rapport à
l’inventaire permanent, par le crédit du compte « 736 Variations des stocks de produits finis ».
D C Date et libellés D C
36 Produits finis X (différence
736 à Variations des stocks de produits finis constatée en X
(Différences d’inventaire constatées en plus) plus)
Le compte « «36 Produits finis » est crédité à la clôture de l’exercice, après inventaire
physique, pour régularisation du stock des produits finis, des différences constatées en
moins, par rapport à l’inventaire permanent, par le débit du compte « 736 Variations des
stocks de produits »
D C Date et libellés D C
736 Variations des stocks de produits finis X (différence
36 à Produits finis constatée en x
(Différences d’inventaire constatées en moins) moins)
Les produits intermédiaires sont des produits ayant atteint un stade déterminé de fabrication
et disponibles pour des fabrications ultérieures.
D C Date et libellés D C
37 Produits intermédiaires et résiduels X (CP des
737 à Variations des stocks de produits produits X
intermédiaires et résiduels intermédiaires)
(pour entrée en stocks de produits
intermédiaires et résiduels)
D C Date et libellés D C
737 Variations des stocks de produits intermédiaires X (coût réel de
et résiduels production)
37 à Produits intermédiaires et résiduels X
(Pour sortie en stocks de produits
intermédiaires et résiduels)
D C Date et libellés D C
37 Produits intermédiaires et résiduels X (différence
à Variations des stocks de produits constatée en X
intermédiaires et résiduels plus)
737 (Différences d’inventaire constatées en plus)
D C Date et libellés D C
737 Variations des stocks de produits intermédiaires X
et résiduels
à Produits intermédiaires et résiduels X
37 (Différences d’inventaire constatées en moins)
Les stocks en cours de route, en consignation ou en dépôt sont des marchandises, matières,
fournitures ou produits fabriqués, expédiés par le fournisseur et non encore réceptionnés par
l’entreprise ou obtenus chez des tiers mais dont l’entreprise est propriétaire.
Le commentaire que l’on peut retenir ici c’est que dans le cadre du système d’inventaire
permanent, le compte 38 constitue un compte de passage destiné à enregistrer les stocks
dont l’entreprise est déjà propriétaire, mais qui sont en voie d’acheminement et non encore
réceptionnés. Il peut également être utilisé pour constater l’envoi de stocks (marchandises,
matières et fournitures, produits fabriqués) en dépôt ou en consignation, jusqu’à réception
par le dépositaire ou le consignataire.
Dès réception, les stocks comptabilisés au compte 38 sont ventilés dans les comptes de
stocks appropriés et classés, conformément à la nomenclature des biens et services en
usage dans l’entreprise.
67
Ecriture :
D C Date et libellés D C
38 Stocks en cours de routes, en consign. ou en dépôt X
603 Variations des stocks ……… X
… (Pour stocks en cours de route, en consignation ou en dépôt)
D C Date et libellés D C
Classe Compte de la classe 3 concerné X (montant stocks
3 38 Stocks en cours de route, en réceptionnés) X
consignation ou en d.
(Pour réception stocks)
Il s’agit des dépréciations subies par des stocks de marchandises, de matières, et autres
approvisionnements résultant de causes diverses dont les effets ne sont pas jugés
irréversibles.
A propos de ces dépréciations, le SYSCOHADA explique que les provisions pour dépréciation
des stocks obéissent aux mêmes règles de comptabilisation que les provisions pour
dépréciation constatée sur les autres éléments de l’actif circulant (classe 4).
La dépréciation doit être certaine quant à sa nature et l’élément d’actif en cause doit être
individualisé.
La provision est à constituer même si la dépréciation est d’un montant incertain.
La dépréciation traduit une baisse non définitive et non irréversible de l’évaluation des
éléments d’actifs par rapport à leur valeur comptable.
Lorsqu’au jour de l’inventaire, la valeur économique réelle des stocks est inférieure à leur
valeur comptable déterminée conformément aux dispositions exposées dans l’Acte uniforme,
les entreprises doivent constituer des provisions pour dépréciations qui expriment les moins
values constatées sur ces stocks.
Les éléments en stock détériores, défraîchis, démodés doivent faire l’objet d’une provision
pour dépréciation.
68
Les provisions pour dépréciations sont portées à l’actif du bilan, en déduction de la valeur
des postes qu’elles concernent, sous la forme prévue par le modèle de bilan.
a. Constatation de la dépréciation
En fin de période, le compte « 39 Dépréciations des stocks » est crédité des dépréciations
constatée sur les stocks à la fin de l’exercice, par le débit du compte « 6593 Charges
provisionnées d’exploitation sur stocks » ; ou par le débit du compte « 839 Charges
provisionnées H.A.O.
D C Date et libellés D C
6593 Charges pour dépréciations et provisions pour X (montant
risques a court terme d'exploitation sur stock dépréciations X
à dépréciations des stocks et encours de constatées)
production
(Pour dépréciations constatées sur stocks)
39
D C Date et libellés D C
839 Charges pour dépréciations et provisions pour x
risques a court terme H.A.O. x
à dépréciations des stocks et encours de
production
39 (Pour dépréciations constatées sur stocks)
D C D C
39 Dépréciations des stocks et encours de production x
Reprises de charges pour dépréciations et provisions x
pour risques a court terme d'exploitation sur stocks
7593 (Pour reprise de charges provisionnées)
Il sied de signifier que les produits intermédiaires, les produits et les emballages fabriqués
par l’entreprise sont entrés en stocks au coût de production.
Les produits et services en cours sont valorisés au coût de production à l’inventaire.
Le coût de production comprend tous les frais engagés jusqu’à leur mise en stock au
magasin ou jusqu’au jour de l’inventaire. Il est égal au coût d’achat des matières premières
consommées augmenté des frais de fabrication.
La valeur des sorties est déterminée par une méthode de valorisation.
EXERCICES D’APPLICATION
D C 5/10/2014 D C
6031 Variations de stocks de marchandises 80.000
31 à Marchandises 80.000
2. Mêmes données que l’exemple précédent ; à l’inventaire 2014, on constate que la valeur
réelle des marchandises est de 170. 000 FC. Alors que les livres comptables dégagent une
valeur de 150. 000 FC
Travail demandé : comptabiliser cette opération.
Solution
Il se dégage un surplus de 20.000 FC , car le stock réel est supérieur au stock comptable.
Ecriture:
D C 31/12/2014 D C
31 Marchandises 20.000
6031 à Variations de stocks marchandises 20.000
(Différences d’inventaires constatées en plus)
3. Mêmes données que l’exemple précédent ; à l’inventaire 2014, on constate que la valeur
réelle des marchandises est de 140. 000 FC. Alors que les livres comptables dégagent une
valeur de 150. 000 FC
Solution
Il se dégage un manquant de 10.000 FC , car le stock réel est inférieur au stock comptable.
Ecriture :
D C Date et libellés D C
6031 Variations de stocks de marchandises 10.000
31 à marchandises 10.00
(Différences d’inventaires constatées en 0
moins)
Solution
70
Ecriture:
D C 20/09/2014 D C
604 Achats stockés des mat. et fournitures cons. 220.000
401 à Fournisseurs 220.000
MAKOLA S/Facture n°44
D C 20/09/2014 D C
33 Autres approvisionnements 220.000
6033 à Variation des stocks des autres appro . 220.000
Mise en stock fiche de stock
D C 20/09/2014 D C
6033 Variation des stocks des autres appro. 110.000
33 à Autres approvisionnements 110.000
Sortie en stock (fiche de stock)
Les comptes de tiers retracent les relations de l’entreprise avec les tiers. ils servent donc à
comptabiliser les créances et les dettes de l’entreprise, à l’exclusion de celles inscrites
respectivement dans les comptes d’actif immobilisé et les comptes de ressources stables.
Les créances et les dettes sont des transactions non exclusivement financières, non payées,
nées à l’occasion des opérations de l’entreprise.
Figure également dans les comptes de tiers, les comptes rattachés aux tiers et destinés à
enregistrer soit des modes de financement liés aux tiers (effets à payer, effets à recevoir)
soit des dettes et des créances à venir qui sont des régularisations de charges et produits se
rattachant à un exercice déterminé (charges à payer, produits à recevoir).
Il ne doit pas être procédé à la compensation entre les dettes et les créances concernant un
même tiers sauf lorsqu’une telle compensation résulte d’une convention expresse ou tacite.
Les dettes liées à l’achat de biens et services rattachés au cycle d’exploitation sont des
dettes d’exploitation dans le compte fournisseurs et comptes rattachés.
Les créances liées à la cession d’immobilisations et les dettes liées à l’acquisition
d’immobilisations sont portées au compte créances et dettes hors activités ordinaires.
Les Fournisseurs d’exploitation sont des tiers auxquels l’entreprise recourt pour ses achats
de fournitures de toutes natures et de services. Sont rattachés au compte Fournisseurs, les
opérations concernant les effets de commerce, les factures à recevoir et les intérêts courus
à la clôture de l’exercice, les avances et acomptes versés, les retenus de garantie.
Fournisseurs d’Investissement..
D C Libellé D C
409 Fournisseurs, avances et acomptes versés X
1 Cl 5 à compte de trésorerie concerné X
D C Libellé D C
401 Fournisseurs, dettes en comptes X
409 à Fournisseurs, avances et acomptes versés X
1 compte de trésorerie concerné X
Cl 5
D C Libellé D C
601 Achats de Marchandises X net com.
445 Etat, TVA récupérable sur achat X
2 401 Fournisseurs, dettes en comptes X
773 Escomptes obtenus X
Cas de majoration :
D C Libellé D C
601 Achats de Marchandises X
601 Frais sur achats X
5 Etat, TVA récupérable sur achat X
445 Etat, TVA récupérable sur transport X
2 401 à Fournisseurs, dettes en comptes X
445
3
Lorsque le fournisseur exige et retient une garantie, l’enregistrement est effectué
comme suit :
D C Libellé D C
601 Achats de marchandises X
401 à Fournisseurs, dettes en comptes X
4017 Fournisseurs, retenues de garantie X
compte.
D C Libellé D C
411 Clients X
1 4432 à Etat, TVA facturée sur prestations de service X
706 Services vendus X
D C Libellé D C
Cl 5 Compte de trésorerie concerné X
411 à Clients X
1
D C Libellé D C
443 Etat, TVA facturée sur ventes x
1 Ventes de marchandises x
701 411 à Clients x
1
D C Libellé D C
74
52 Banques X
57 Caisse x
419 à Clients, avances et acomptes reçus x
1
D C D C
419 Clients, avances et acomptes reçus x
1 Compte de trésorerie concerné x
Cl 5 411 à Clients X
1
D C Libellé D C
411 Clients x
1 Escomptes accordés x
673 443 à Etat, TVA facturée sur ventes x
1 Ventes de marchandises x
701
D C Libellé D C
411 Clients x
1 Transports sur ventes x
612 443 à Etat, TVA facturée sur ventes x
1 Ventes de marchandises x
701
D C Libellé D C
411 Clients x
1 Clients, retenues de garantie x
411 701 à Ventes de marchandises x
7
D C Libellé D C
411 Clients x
1 411 à Clients, retenues de garantie x
75
Note: Le Compte 41- CLIENTS ET COMPTES RATTACHES ne doit pas servir à enregistrer les
créances sur des tiers nés des opérations autres que la vente des marchandises, biens ou
services. Il convient dans ce cas d’espèce d’utiliser le compte 485- Créances sur cessions
d’immobilisations.
D C Libellé D C
421 Personnel, avances et acomptes x
Cl5 à compte de trésorerie concerné x
D C Libellé D C
422 Personnel, rémunérations dues X
Cl 5 à compte de trésorerie concerné x
D C Libellé D C
664 Charges Sociales x
431 à Sécurités sociales, Autres cotisations sociales (INSS/QPP) x
8 Autres organismes sociaux x
433
D C Libellé D C
4318 Autres cotisations sociales (INSS/QPP) x
433 Autres organismes sociaux x
Cl 5 à compte de trésorerie concerné x
sont faites avec l’Etat et avec les diverses collectivités publiques en tant que pouvoirs
publics.
Subdivision du compte voir liste de compte
a) Lors de l’enregistrement de subventions d’exploitation et subventions d’équilibre
D C Libellé D C
4495 Etat, subventions d’exploitation à recevoir x
7181 à Subventions d’exploitation versées par l’Etat et les collectivités x
publiques
445 Etat, TVA récupérable x
52 Banque x
57 Caisse x
4495 à Etat, subventions d’exploitation à recevoir x
b) Lors de l’enregistrement des impôts et taxes directs autres que l’impôt sur le
résultat
D C Libellé D C
641 Impôts et taxes directs x
442 à Etat, autres impôts et taxes x
D C Libellé D C
891 Impôts sur les bénéfices de l’exercice x
441 à Etat, impôts sur les bénéfices x
52 Banque x
57 Caisse x
4494 à Etat, subventions d’équipement à recevoir x
D C Libellé D C
52 Banque x
57 Caisse x
452 à Opérations avec les autres organismes internationaux x
D C Libellé D C
4582 Organismes internationaux, subventions à recevoir x
14 à Subventions d’investissement x
Lors de la cession
D C Libellé D C
486 Créances sur cession de titre de placement X
Cl 5 Compte de trésorerie X
4452 Etat, TVA récupérable X
677 Pertes sur cession des titres X
777 à Gains sur cession des titres X
50 Titres de placement
Ces cartes sont utilisées comme instruments de paiement chez les commerçants qui sont
affilés aux réseaux cartes bancaires.
Comptabilisation : Attente de l’avis de crédit
Au moment de la vente
Débit : cpte 515 à crédit : cpte 70
Débit : cpte 521 banques locales, 631 frais bancaires à crédit : 515 carte credit à encaisser
Lors de la réception des chèques et effets
D C Libellé D C
511 Effets à encaisser X
513 Chèques à encaisser X
Cl 4 à comptes de tiers X
Lors de la remise à l’encaissement chèques et effets
D C Libellé D C
512 Effets à l’encaissement X
514 Chèques à l’encaissement X
511 à Effets à encaisser X
513 Chèques à encaisser X
Lors de la vente des marchandises sous carte de crédit
D C Libellé D C
515 Cartes de crédit encaissées X
701 Vente marchandises X
Lors de réception du coupon
D C Libellé D C
5186 Coupons échus X
774 à Revenus de titre de placement X
Lors de l’encaissement coupons
D C Libellé D C
52 Banque X
5186 à Coupons échus X
D C LIBELLE D C
55… Instruments de monnaie Electronique X
631 Frais sur instruments monétaires électroniques X
7 52/53/5 à Banque/Etablissements financiers et assimilés/Caisse X
7 Prise en compte du chargement de la monnaie
électronique
Cl Comptes de tiers concernés X
55 à Instruments de monnaie Electronique X
Prise en compte du règlement par la monnaie
électronique
Exemple
L’entité DIANGENDA réalise les opérations suivantes :
Le 10/03/2017 : retrait de 2.000.000 FC de RAW BANK pour alimenter sa carte
électronique M-PESA dont les frais bancaires s’élèvent à 15.000 FC ;
Le 20/03/2017 : paiement des factures SNEL du mois de février 2017 pour 250.000
FC ;
Le 22/04/2017 : achat carte prépayée vodacom 100.000 FC par M - PESA.
Travail demandé : journaliser ces opérations.
D C LIBELLE D C
10/03/2017
55 Instruments de monnaie Electronique 2 000 000
631 Frais sur instruments monétaires électroniques 15 000
7 Etat, TVA récupérable 2 400
445 52 à Banque 2 017 400
81
20/03/2017
401 Fournisseur SNEL 250 000
à Instruments de monnaie Electronique 250 000
55 Prise en compte du règlement par la monnaie
électronique
22/04/2017
628 Frais de télécommunications 100 000
401 à Fournisseurs 100 000
401 fournisseurs
55 à Instruments de monnaie Electronique 100 000
100 000
Solde du compte caisse supérieur aux existants réels en caisse. La différence s’enregistre :
D C Libellé D C
82
65 Autres charges X
57 à Caisse X
Solde du compte caisse inférieur aux existants réels en caisse la différence s’enregistre :
D C Libellé D C
57 Caisse X
75 à Autres produits X
Ce compte enregistre le montant des avances aux régisseurs, le montant des accréditifs
ainsi que la régularisation desdites avances et le règlement des accréditifs.
Montant de fonds remis aux régisseurs
D C Libellé D C
58 Régies d’avances et accréditif X
52 à Banques X
APPLICATION
1. La société LUMBAYI acquiert le 02 janvier 2013, 30 titres de placement temporaire
par banque à 50.000 FC le titre avec possibilité de cession en cas de besoin. Les frais
d’achat s’élèvent à 600 par titre. Au cours de l’exercice 2013, les intérêts encaissés se
sont chiffrés à 160.000 FC (20/11/2013). Au 31/12/2013, la valeur actuelle du titre est de
40.000 FC/titre.
Passez les écritures relatives au titre de placement.
Solution
Journal
Lors de l’acquisition
D C 02/01/2013 D C
50 Titres de placement 1.500.000
5016 Frais sur titre 18.000
52 à Banques 1.518.000
Lors de l’encaissement des revenus de titres
D C 20/11/2013 D C
52 Banques 1160.000
774 à Revenus des titres du déplacement 160.000
Lors de la construction de la dépréciation
D C 31/12/2013 D C
679 Charges provisionnées 300.000
83
FIBANK
Avis de crédit n°5681/14
Montant encaissés 13.920.000
Commission 0,6% - 83.520
Net à votre crédit 13.836.480
6. Le 01/01/2011 la société KAMBEMBE achète par caisse pour 800.000 FC des titres de
placement, frais d’acquisition 10% des titres. Le 05/06/2012, revente des titres par
85
Solution
Journal
Lors de l’acquisition
D C 01/01/2011 D C
50 Titre de placement 800.000
631 Frais sur titre 80.000
57 à Caisse 880.000
Lors de la cession avec gain
D C 24/03/2014 D C
52 Banques 920.000
50 à Titre de placement 800.000
777 Revenus de titre de placement 120.000
clôture de l'exercice pour rattacher à chaque exercice les seules charges qui le concernent
et toutes celles-ci.
Les charges sont des emplois définitifs ou des consommations de valeurs décaissées ou
à décaisser par l’entreprise : soit en contre partie des marchandises, approvisionnements,
travaux et services consommés par l’entreprise, ainsi que des avantages qui leur ont été
consentis ; soit en vertu d’une obligation légale que l’entreprise doit remplir ou encore, soit
exceptionnellement, sans contre partie directe.
En plus des charges des activités ordinaires, d’autres appelées charges hors activités
ordinaires sont enregistrées dans la classe 8 par les comptes à deux chiffres à
terminaison impaire. Il s’agit de :
COMPTE 81 valeurs comptables des cessions ;
COMPTE 83 charges hors activités ordinaires ;
COMPTE 85 dotations hors activités ordinaires.
Ce compte enregistre, le montant des factures d'achat et la valeur des retours de matières,
fournitures et marchandises aux fournisseurs ainsi que les rabais, remises et ristournes hors
factures obtenus des fournisseurs de biens.
Les Frais accessoires d’achat sont enregistrés dans les comptes 6015/6025/6045/6085
frais sur achat
Cas de facture d’achat local
D C Libellé D C
60 Achats X
445 Etat, TVA récupérable X
401 à Fournisseurs X
A la clôture de l’exercice
D C Libellé D C
132/133 Marge commerciale /Valeur ajoutée X
60… à Achats X
Pour solde du débité
En cours d’exercice:
des retours de matières, fournitures et marchandises aux fournisseurs ;
des rabais, remises, ristournes obtenus par facture d’avoir (après première facturation).
D C LIBELLE DU COMPTE D C
401 Fournisseurs X
60…. à Achats X
445 Etat, TVA récupérable X
NB : Sur le plan pratique, en cas de retour des marchandises et RRR obtenus hors facture,
l’entreprise reverse la TVA
En cours d’exercice
Lors des entrées en stocks
D C Libellé D C
Cl 3 Compte des stocks concernés X
603… à Variations des stocks de biens achetés X
A la clôture de l’exercice
En cas de différence d’inventaire (positive)
D C Libellé D C
Cl 3 Compte des stocks concernés X
X
603….. à Variations des stocks ……
A LA CLOTURE DE L’EXERCICE
A la clôture de l’exercice, le compte 6031 et 6032 sont virés pour solde dans les comptes
133 montant débiteur ou créditeur selon le cas.
D C Libellé D C
132 Marge commerciale X
133 Valeur ajoutée X
6031 à Variations des stocks des marchandises X
6032 Variations des stocks des matières et X
fournitures
Pour solde du crédité
6031 Variations des stocks des marchandises X
6032 Variations des stocks des matières et fournitures X
132 à Marge commerciale
X
133 Valeur ajoutée
X
Pour solde du débité
A la clôture de l’exercice, le compte 6033 est viré pour solde dans les comptes 133 valeur
ajoutée du montant débiteur ou créditeur selon le cas.
D C Libellé D C
133 Valeur ajoutée X
6033 à Variations des stocks d’autres approvisionnements X
Pour solde du crédité
6033 Variations des stocks d’autres approvisionnements X
133 à Valeur ajoutée X
Pour solde du débité
89
Ce compte enregistre le montant des charges, de caractère souvent accessoire, qui entrent
91
D C Libellé D C
65 Autres charges X
445 Etat, TVA récupérable X
Cl 2 à Comptes d’immobilisations X
Cl 4 Compte de tiers X
Cl 5 Compte de trésorerie X
D C Libellé D C
133 Valeur ajoutée X
65 à Autres charges X
Ce compte enregistre les dotations pour dépréciation des éléments de l'actif circulant ainsi
que les dotations aux provisions pour risques à court terme.
En fin d’exercice : transfert des avantages en nature dans les frais de personnel
D C Libellé D C
6638 Autres indemnités et avantages divers X
781 à Transfert de charges d’exploitation X
APPLICATION
1. L’entreprise « Full business » achète à crédit des marchandises et des matières premières
et fournitures liées respectivement pour 100.000 FC et 300.000 FC. La note de frais de
transport payée par banque s’élève à 10.000 FC, moitié pour marchandises et le reste pour
Matières et fournitures liées l. (Tous les montants sont hors taxe).
Journalisez les achats.
Solution
Journal
D C Libellé D C
601 Achat des marchandises 100.000
602 Achats de matières premières et fournitures liées 300.000
6015 Transport s/achat 10.000
4452 Etat, TVA récupérable s/achat 64.000
4453 Etat, TVA récupérable s/transport 1.600
401 à Fournisseurs 464.000
52 Banques 11.600
2. Même données que l’exemple n°1, l’entreprise Full business retourne le 1/5 de ces achats
suite à un défaut de qualité.
Solution
Journal
D C Libellé D C
401 Fournisseurs 92.800
94
3. Les créances s/client SIZIKI de 1.200.000 FC dans les livres de l’entreprise « Full
Business » sont déclarés irrécouvrable sur base des informations fondées.
Comptabilisez cette situation.
Solution
Journal
D C Libellé D C
651 Pertes sur créances clients 1.200.000
443 Etat, TVA facturée 192.000
41 à Clients 1.392.000
4. L’entreprise Beta reçoit à la fin du mois de mai 2014 les factures SNEL et REGIDESO
respectivement de 58.000 FC et 23.200 FC. TVA 16%.
Enregistrez cette opération chez BETA.
Solution
Journal
D C Libellé D C
6051 Fournitures non stockable – Eau 23.200
4454 Etat, TVA récupérable sur services extérieurs 3.712
4011 à Fournisseurs REGIDESO 26.912
D C Libellé D C
6052 Fournitures non stockable –Electricité 58.000
4454 Etat, TVA récupérable sur services extérieurs 9.280
4012 à Fournisseurs SNEL 67.280
5. Même données que l’exemple n°4, l’entreprise paye les deux factures par banques.
Solution
Journal
D C Libellé D C
4011 Fournisseurs REGIDESO 26.912
4012 Fournisseurs SNEL 67.280
52 à Banques 94.192
6. L’Entreprise « Véritas » reçoit la facture d’une agence de publicité dont le montant s’élève à
1.500.000 FC (HT).
Journal
Lors de l’enregistrement de l’état de paie
D C Libellé D C
6611 Appointements, salaires 2.080.000
6612 Primes 230.000
6618 Autres rémunérations directes (HS) 225.000
6631 Indemnités de logement 465.000
4211 à Personnel avances 40.000
4472 Impôt sur salaire (IPR) 55.000
4318 Autres cotisations sociales 10.800
422 Personnel rémunérations dues 2.894.200
Lors du règlement des rémunérations nettes
D C Libellé D C
422 Personnel rémunérations dues 2.894.200
52 à Banque 2.894.200
D C Libellé D C
135 Résultat d’exploitation ( 30.000.000
6813 à Dotations aux amortissements 30.000.000
Pour solde du crédité
Les comptes de la classe 7 enregistrent les produits d’exploitation et les produits financiers
liés à l'activité ordinaire de l'entreprise. Ils résultent en principe de la vente de biens ou de
services, de la production de biens ou de services non encore vendus ou livrés à soi-même.
Doivent être rattachés à l'exercice, tous les produits le concernant effectivement et ceux-là
seulement. A la clôture de l'exercice, ces produits donnent éventuellement lieu à
régularisation.
Les produits sont les sommes ou valeurs reçues ou recevoir :
soit en contrepartie de la fourniture par l’entreprise de biens, travaux, services, ainsi que des
avantages qu’elle a consentis ;
soit en vertu d’une obligation légale existant à la charge d’un tiers ;
soit exceptionnellement sans contrepartie ;
Les produits comprennent également pour la détermination du résultat de l’exercice.
la production stockée au cours de l’exercice ;
la production immobilisée ;
les reprises sur amortissements et provisions ;
le prix de cession d’éléments d’actifs cédés, détruits ou disparus ;
le transfert de charges.
Les produits découlent d’opérations qui accroissent l’actif net de l’entreprise. Un produit est
considéré comme acquis dès que l’opération qui l’a engendré est définitive, même si son
montant n’est pas encore perçu. Les produits sont comptabilisés hors taxes collectées. La
TVA sur les ventes est à enregistrer dans les subdivisions appropriées du compte 44 « Etats
et collectivités publiques ».
Subdivision voir liste des comptes.
8.1. COMPTE 70 VENTES
Ce compte enregistre les ressources de l'entreprise provenant de la vente des
marchandises, des produits, des travaux effectués et des services rendus à des tiers.
a) Lors de l’émission d’une facture
D C Libellé D C
41 Clients x
1 70 à Ventes x
443 Etat, TVA facturée
70 Ventes x
47 à Produits constatés d’avances x
7
Ce sont des aides financières accordées par l'Etat, des collectivités publiques ou des
tiers, qui ne sont ni des fonds de dotation, ni des subventions d'investissement. Elles
sont destinées à compenser l'insuffisance du prix de vente administré, ou à faire face à
des charges d'exploitation.
Lors de l’obtention de la subvention
D C Libellé D C
449 Etat, subventions d’exploitation à recevoir x
5 Organismes internationaux, subvention à recevoir x
458 71 à Subventions d’exploitation x
2 445 Etat, TVA facturée x
Lors de la clôture à la fin de l’exercice
D C Libellé D C
71 Subventions d’exploitation x
13 à Valeur ajoutée x
3
. EN INVENTAIRE INTERMITANT
Aucune écriture n’est passée en cours d’exercice, les enregistrements suivants ne sont
opérés qu’à la clôture de l’exercice.
Constatation du stock final
D C Libellé D C
34 à 37 Comptes de stocks x
73 à variations de stocks de biens et services x
99
Ce sont tous les produits divers qui ne proviennent pas directement de l'activité productrice
ou commerciale de l'entreprise, ni de son activité financière ou de ses relations avec l'Etat
(subventions) mais qui relèvent néanmoins de ses activités ordinaires.
Lors de l’enregistrement de produits
D C Libellé D C
Cl 4 Comptes de tiers x
521 Banques x
75 à Autres produits x
En fin d’exercice : reprise de charges provisionnées et solde du compte 75
D C Libellé D C
39 Dépréciations des stocks et encours de production X
49 Dépréciations et provisions pour risques a court terme x
75 (tiers) x
9 A Reprises de charges pour dépréciations et provisions
pour risques a court terme d'exploitation
Reprise de charges provisionnées d’exploitation
75 Autres produits x
13 à valeur ajoutée x
3
A la fin d’exercice
D C Libellé D C
77 Revenus financiers et produits assimilés x
13 à Résultat financiers x
6
APPLICATION
1. Voici les éléments de la facture n° 19 établie le 20/01/2014 par l’entreprise FILS MUWUKU
à REDA : marchandise 900.000 FC HT, remise 2%, transport effectué par FILS 28.000 FC.
Cette facture sera payée à la fin du mois soit le 31/01/2014. Le 27 janvier REDA paye en
espèce et reçoit une facture d’avoir portant n° 5 pour l’escompte de 1%.
Journalisez la comptabilité de FILS MUWUKU.
Solution
Marchandises brut 900.000
Remise (2 % de 900.000) - 18.000
Net commercial 882.000
101
Lors du règlement
D C 27/01/2014 D C
57 Caisse 1.043.355
673 Escomptes accordés 10.556
443 Etat, TVA facturée 1.689
411 à Clients 1.055.600
2. Voici la facture d’avoir établie par l’entreprise KAMBEMBE pour son client TSHODI.
Qté Désignation PU PT
10 Retour marchandises (sacs Riz) 300.00 3.000.00
0 0
Total HT 3.000.00
TVA 16% 0
Net à déduire 480.000
3.480.00
0
Solution
Journal
D C 31/09/2014 D C
701 Vente des marchandises 3.000.000
443 Etat, TVA facturée 480.000
411 à Clients 3.480.000
facture d’avoir n° 025
N.B. Sur le plan pratique la TVA dont il est question s’appelle TVA complémentaire à déduire
3. L’entreprise BENIMMA vend des marchandises à crédit pour 200.000 FC payable dans
un mois. Le client retient momentanément 6% du prix convenu à titre de garantie
remboursable dans deux mois pour la bonne exécution du contrat.
Solution
Journal
D C Libellé D C
411 Clients 220.000
102
Solution
Journal
Lors de la vente
103
D C 31/12/2014 D C
411 Clients (CS KAKI) 1.740.000
706 à Services vendus 1.500.000
4431 Etat, TVA facturée sur vente 240.000
Lors du règlement
D C 31/12/2014 D C
52 Banque 1.740.000
411 à client (CS KAKI) 1.740.000
8. L’agence de voyage MAKOSI a fabriqué pour elle-même 50 chaises en bois pour répondre
au besoin d’accueil de ses clients. Cette production a entrainé les frais ci-après payés par
caisse le 01/08/2014 :
Achats des matières premières : 800.000 FC TTC
Main d’ uvre payée (salaire) : 150.000 FC
Comptabilisez chez MAKOSI sachant que les 50 chaises ont été fabriquées pendant un mois
soit du 02/08/2014 au 31/08/2014.
Solution
Journal
Lors de l’engagement des dépenses
D C 01/08/2014 D C
602 Achats matières premières 689.655
445 Etat, TVA récupérable 110.345
661 Rémunération 150.000
57 à caisse 950.000
D C 15/08/2014 D C
244 Mobiliers 839.656
4451 Etat, TVA récupérable sur immobilisation 134.345
72 à Productions immobilisées 839.65
4454 Etat, TVA facturée sur production livrée à soi- 6
même 134.34
5
9. Enregistrer chez le fournisseur Patrik MUNIA les opérations contenues dans le tableau ci-
dessous :
10. L’entreprise commerciale GABY NDATAN reçoit de son fournisseur DODO MASALU 40
ordinateurs portables marque DELL à 300.000 FC la pièce et 10 imprimantes marque HP
Laserjet 1102 à 100.000 FC la pièce avec une remise de 6%, un escompte de règlement de
2% et TVA 16%. Il constate que 10 ordinateurs ont de défauts de fabrication et décide de les
retourner à son fournisseur. Ce dernier lui adresse une facture d’avoir.
Travail demandé :
Etablir la facture de doit ;
Etablir la facture d’avoir ;
Journaliser la facture d’avoir.
Solution
Facture « Doit »
DODO MASALU Kinshasa, le
15/04/2013
Facture n°V25
105