Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
OBJECTIF GENERAL
Examen :
L’examen va tenir compte de la capacité de l’étudiant à savoir tous ces objectifs (citer
précédemment).
SOMMAIRE
BIBLIOGRAPHIE
1. Isabelle Calmé, Jordan Hamelin et al, Introduction à la gestion, DUNOD, Paris, 2007
2. Yves-Frédéric Livian, Organisation théories et pratiques, DUNOD, Paris, 2008
3. Fabrice BITTNER, François RADACAL, L’essentiel de l’économie d’entreprise,
ELLIPSES, 2005
4. Richard Soparnot, Organisation et gestion de l’entreprise, DUNOD, Paris, 2012
1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
INTRODUCTION
Une économie forte et saine ne peut exister sans les entreprises. En effet, l’entreprise
utilise des moyens (financiers, matériels, technologiques, …) et humains qui y travaillent
afin de produire des biens ou services pour la satisfaction des besoins des
consommateurs. Ainsi, arriver à satisfaire les besoins, exige une parfaite combinaison de
ces moyens par le biais d’un management adapté. La présentation de l’entreprise et ses
principales missions est l’objet de ce chapitre.
1. L’entreprise
1
Service : produits immatériels de l’activité économique
2
1.4. Les parties prenantes de l’entreprise
L’entreprise évoluent dans un environnement dans lequel les acteurs sont nombreux et
ceux-ci interagissent avec elle. Nous distinguons les acteurs internes et les acteurs
externes.
1.1.1. Les parties prenantes internes
➢ Les employés :
▪ Les cadres : ils se situent entre la direction et les salariés de base. Ils ont
pour taches essentielles de faire appel à la réflexion (qui nécessite des
connaissances particulières) afin de diriger les équipes sous leur
responsabilité.
▪ Les salariés de base : ceux-ci exécutent les tâches à leur confiées par les
cadres et la direction.
1.1.2. Les parties prenantes externes
➢ Les clients : ce sont les personnes physiques ou morales qui achètent les biens
ou services produits par l’entreprise.
➢ Les fournisseurs : ce sont des personnes physiques ou morales qui fournissent
des biens ou services nécessaires à l’activité de l’entreprise.
➢ Les banquiers : ils offrent un lieu de dépôt des fonds de l’entreprise et mettent à
la disposition des entreprises des moyens de financement des activés à travers les
emprunts.
➢ Les pouvoirs publics : ils ont en charge de faire respecter l’intérêt générale du
pays par des règles à travers la loi et les formalités administratives.
➢ Les syndicats : ils représentent les salariés (défendre les intérêts des salariés)
auprès de l’instance dirigeante de l’entreprise.
➢ Les groupements professionnels :
▪ les ordres (ex : ordre des médecins, ordre des avocats, ordre des experts
comptables, ordre des experts géomètres …), qui sont des organisations
spécifiques à certaines professions. Ils gèrent l’accès à la profession, veillent
3
au respect des règles déontologiques et défendent les intérêts de leurs
membres.
▪ les chambres de commerce et d’industrie et les chambres de métiers, qui
sont des organisations dont les membres sont élus par leurs pairs, dont le rôle
est d’assurer la formation professionnelle de leurs adhérents et de les aider
dans leurs démarches administratives et professionnelles.
❖ La valeur ajoutée est la différence entre la valeur des biens et services produits
et celle des consommations intermédiaires.
La richesse créée par l’entreprise (la valeur ajoutée : VA) est proportionnellement et
respectivement repartie entre les salariés qui perçoivent la généralisation du travail, l’Etat
et les collectivités territoriales qui reçoivent les taxes et impôts, les apporteurs de capitaux
(actionnaires) dont les prêteurs reçoivent leurs intérêts et les associes des dividendes.
Le supplément de richesse peut enfin être investi dans l’entreprise sous forme
d’autofinancement.
5
Agents Rémunérés Type de rémunération
Le Personnel Salaires
Elle est en relation avec son environnement. Elle puise des ressources, des
informations de cet environnement mais également elle tisse des relations d’échange
avec l’extérieure et elle évolue selon cet environnement. Elle peut subir des
contraintes de la part des clients, des fournisseurs, de l’Etat, mais aussi son activité
va dépendre de facteurs économiques, sociaux, technologiques. A son tour elle peut
agir aussi sur son environnement par ses produits, par son offre spécifique, par des
moyens de communications, par des manœuvres stratégiques…
L’entreprise est, avant tout, plus ou moins structurée autour d’un centre de commande
(le dirigeant, l’équipe dirigeante). Différentes unités (commerciales, de production,
administratives) à l’intérieur de l’entreprise participent à l’activité de l’entreprise. Ces
unités sont reliées entre elles par différents flux (ordres, consignes, informations,
financement…)
L’entreprise est aussi régulée par des variables de commandes (ordres, consignes
provenant de responsables hiérarchiques) dans la mesure où elle doit chercher à
s’adapter en permanence pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée.
6
• L’entreprise est un système finalisé
L’entreprise est créée en vue de réaliser des buts (recherche de profit, de croissance,
d’indépendance, de légitimé sociale…). Ces buts vont guider ses choix, son action ou
tout au moins fixer les contraintes dans lesquelles seront mises en œuvre les
décisions.
L’entreprise est une organisation autonome qui fixe ses objectifs et choisit les moyens à
mettre en œuvre pour les atteindre. C’est en cela qu’elle est un centre de décision.
La décision est un acte essentiel dans l’entreprise parce qu’elle lui permet de s’adapter
au mieux à son environnement en profitant des opportunités et en réduisant les menaces
qu’il génère.
Dès lors, elle a besoin de disposer de toutes les informations nécessaires à ses prises de
décision. Ces informations doivent être fiables, pertinentes et à jour afin de réduire
fortement l’incertitude du décideur. Pour ce faire, elle adopte une attitude de veille
informationnelle
L’entreprise est avant tout, une communauté humaine. Or partout où il y a des hommes,
il y a aussi des besoins à satisfaire. Il importe donc qu’elle assure la satisfaction d’un
certain nombre de besoins de ses membres afin de créer et de maintenir un bon climat
de travail en son sein. Ces besoins sont principalement :
7
➢ L’amélioration des conditions de travail (bonne rémunération, commodité du poste
de travail, règlement intérieur adapté, …),
➢ Le statut et la stabilité de l’emploi,
➢ Les prestations sociales (transport, hébergement, soins médicaux, assistance aux
obsèques, assistance à la scolarité des enfants, …)
Ainsi, l’entreprise remplit deux fonctions vis-à-vis de son personnel :
CONCLUSION
L’entreprise est un agent économique qui produit des biens ou des services destinés
à être vendus sur le marché. Elle se caractérise donc par la recherche du profit. Ainsi,
son rôle se résume à l’usage qu’elle fait de ce profit et toutes les analyses dont elle
fait l’objet retracent les moyens dont il est utilisé.
CONTROLE DE CONNAISSANCES
1. Définissez
a) Entreprise
b) Valeur ajoutée
2. Quels sont les objectifs poursuivis par l’entreprise ?
3. Pourquoi dit-on que l’entreprise est un système finalisé ?
4. Quels sont les différentes approches d’analyse de l’entreprise ?
8
CHAPITRE 2 : CULTURE, IDENTITE ET PROJET
D’ENTREPRISE
INTRODCUTION
Le succès de l’entreprise n’est pas seulement lié à la qualité de ses produits, de ses
salariés ni à l’efficacité de ses dirigeants. Il relève aussi des concepts de culture,
identité et des projets d’entreprise. Dans ce chapitre, nous analyserons de plus près,
ces notions.
1. LA CULTURE D’ENTREPRISE
1.1. Définition
La culture d’entreprise est un ensemble de valeurs, de croyances et de pratiques
professionnelles partagées par l’ensemble des membres d’une entreprise.
1.2. Les éléments de la culture d’entreprise
La culture d’entreprise repose sur une mémoire collective dont les éléments sont les
suivants :
Les éléments de la culture d’entreprise
➢ Les héros : ce sont des modèles auxquels chacun peut se repérer ou s’identifier
au sein de l’entreprise.
Ex : les anciens pionniers de l’entreprise.
➢ Les mythes : ce sont des anecdotes et maximes qui circulent durablement dans
l’entreprise.
Ex : les circonstances de la création de l’entreprise, l’obtention du premier marché
de l’entreprise, etc.
➢ Les valeurs : ce sont des croyances partagées, déterminant un comportement
commun aux membres de l’entreprise
Ex : l’éthique, l’amour du prochain, etc.
9
➢ Les symboles : ce sont les rites (pratiques habituelles), les codes de conduites,
les us et les coutumes.
Ex : port de l’uniforme ou pas, fête de fin d’année, etc.
➢ Les interdits et tabous : ce sont les pratiques proscrites au sein de l’entreprise
pour éviter de perturber l’image interne ou externe de celle-ci :
Ex : tenue vestimentaire, façon de s’exprimer, etc.
2. L’IDENTITE DE L’ENTREPRISE
2.1. Définition
L’identité de l’entreprise est l’ensemble des caractères constitutifs de sa
spécificité.
10
Elle est véhiculée tant à l’intérieur de l’entreprise afin de lui permettre d’affirmer
ses capacités et son prestige. Ainsi, elle peut être motif de fierté et même de
motivation collective des membres de l’entreprise.
2.2. Les éléments de l’identité
Ce sont :
- Le logotype (logo)
- Les codes graphiques
- Les locaux
- Les équipements
- Les dirigeants
- Les produits
2.3. Les fonctions de l’identité
- La publicité
- Exprimer le prestige de l’entreprise
- La différenciation
3. LE PROJET D’ENTREPRISE
3.1. Définition
C’est un document exposant les ambitions économiques et sociales d’une entreprise
pour son avenir et les moyens à mettre en place pour y parvenir.
Il s’agit donc d’un acte volontariste commun qui n’est que le prolongement de la
culture d’entreprise.
3.2. Les composantes
Il comporte trois volets qui sont :
- La mission de l’entreprise qui précise le rôle que l’entreprise veut remplir,
- Les plans d’actions qui traduisent la mission de l’entreprise, par une liste
d’engagements.
- Les valeurs de l’entreprise
11
3.3. Les intérêts et limites du projet d’entreprise
Intérêts Limites
CONCLUSION
12
CHAPITRE 3 : LA CLASSIFICATION DES ENTREPRISES
INTRODUCTION
La taille peut être appréciée selon plusieurs indicateurs (l’effectif des employés, le chiffre
d’affaires, la valeur ajoutée, les capitaux mobilisés, …) mais celui de l’effectif est le plus
retenu. Ainsi on distingue :
Type d’entreprise Nombre de salariés Chiffre d’affaires
La micro entreprise 0 à 9 salariés, CA ≤ 30 Millions
Les petites entreprises 10 à 49 salariés 30 Millions < CA ≤150 Millions
Les moyennes entreprises 50 à 200 salariés 150 Millions < CA ≤ 1 Milliard
Dans le cas des PME, les salariés pris en compte doivent être engagées à temps plein,
être bénéficiaires d’un contrat de travail et déclarés à la caisse nationale de prévoyance
sociale. En Côte d'Ivoire, les PME représentent plus de 98% des entreprises recensées,
et contribuent à hauteur de 18 % au produit intérieur brut.
13
➢ Les entreprises de négoces (de gros et de détail : magasins, boutiques,
supermarchés, …)
➢ Les entreprises de service (transport, banque, assurance, hôtellerie, publicité,
spectacles, entreprise de commission, …)
Ce sont les entreprises qui sont dans l’agriculture et les mines ; c’est-à-dire celles qui
extraient de la terre leur production.
Ce sont celles qui transforment des produits de la terre (matières premières) en produits
finis. On les appelle également entreprises du secteur industriel.
Exemples : NESTLE, SOTACI, TOMACI,…..
Ce sont les entreprises qui sont chargées de mettre les produits qui proviennent du
secteur primaire et du secteur secondaire, à la portée des consommateurs.
Exemples : SOCOCE, CASH CENTER, …
Ce secteur regroupe également les entreprises prestation de service telles que : les
sociétés de transports, les sociétés d’assurance et de banque, les agences de voyage,
les agences immobilières.
Les critères retenus au plan juridique pour classer les entreprises sont les différents
secteurs définis par leurs formes ou statuts juridiques.
Ce sont des unités de production dont la propriété et la gestion relèvent d’une personne
physique ou morale exerçant à son propre compte. On en distingue deux catégories : les
entreprises individuelles et les entreprises sociétaires.
2.2.1. Les entreprises individuelles
Leur propriété et leur gestion relèvent d’une personne physique. Elles ont deux formes :
➢ La petite production autonome (PPA) dans laquelle l’entrepreneur assure à la
fois, la direction, l’apport de capital et le travail d’exécution (ex : le petit exploitant
agricole, le petit commerçant, le petit artisan, …).
15
➢ L’entreprise individuelle différenciée (EID) dans laquelle l’entrepreneur
n’assure que la fonction de directeur laissant le financement à des bailleurs de
fonds et l’exécution des tâches à des salariés (ex : boulangerie, fabrique,).
- Le nom de la société doit être suivi ou précédé des sigles SCS C’est un contrat
entre un ou plusieurs associés ayant une responsabilité illimité appelés associés
commandités entre et un ou plusieurs associés simples ou bailleurs de fonds
que l’on nomme associés commanditaires.
- Les commandités : sont commerçants, majeurs et ont les mêmes statuts que les
associés de la SNC.
- Les commanditaires ne sont pas les vrais propriétaires de la société et ont leur
responsabilité limitée à leurs apports en société. Ils ne sont pas commerçants.
16
- Le nom d’un commanditaire ne peut en aucun cas être incorporé à la raison
sociale de la société ; à défaut ce dernier répond indéfiniment et solidairement
des dettes de la société.
- Seuls les associés commandités peuvent gérer la SCS. Les associés
commanditaires ne le peuvent pas.
• La SA (Société Anonyme)
- C’est une société dans laquelle les associés ne se connaissent pas. Cette société
peut être constituée par un ou plusieurs associés qui ne sont responsables des
dettes de la société que dans la limite de leurs apports.
- Les associés ne sont pas commerçants
- Le capital de la SA est divisé en titre appelé action de valeur nominale au moins
égale à 10 000 FCFA. Le capital doit être au moins supérieur ou égal à 10 millions.
- Les actions sont cessibles (c’est-à-dire qu’on peut vendre ou céder)
- si la SA est constituée d’une seul associé on l’appelle une SA unipersonnelle.
- La dénomination doit être suivie ou précédée de SA
- La gestion de la SA est confiée à :
▪ Un conseil d’administration s’il n’y a pas d’actionnaire majoritaire
▪ Un administrateur général appelé PDG s’il est actionnaire majoritaire.
• La SCA
Cette forme juridique n’existe pas en côte d’ivoire. C’est une société constituée
d’associés commandités qui sont commerçants et d’associés commanditaires
qui ne le sont pas. Le capital est divisé en titres appelés actions.
17
2.2.2.3. Les sociétés hybrides
La SARL (Société A Responsabilité Limitée) constitue la société hybride par excellence.
Elle est hybride parce qu’elle emprunte à la fois certains caractères des sociétés de
capitaux.
L’entreprise
19
CONCLUSION
Les typologies de l’entreprise se font selon des critères économiques et juridiques. Elles
sont établies afin de mieux apprécier la structure industrielle d’un pays, les secteurs
dominants, le degré de concentration des différentes branches, la forme de propriété de
facteurs de production, etc. en vue de mieux orienter les décisions d’investissement.
CONTROLE DE CONNAISSANCES
1. Définissez
a) entreprise privée
b) entreprise industrielle
c) société de personne
d) commandité
2. Expliquez pourquoi la SARL est caractérisée de société mixte.
3. Voici des entreprises : LONACI, CIE. Sur le plan juridique à quelle catégorie
d’entreprise appartiennent-elles ? Justifiez.
20
CHAPITRE 4 : L’ENTREPRISE ET SON ENVIRONNEMENT
INTRODUCTION
L’entreprise ne vit pas isolement, mais au sein d’un environnement qui fournit aussi bien
les moyens que les contraintes et les risques de son développement. Un certain nombre
de facteurs et d’éléments caractérisent et composent l’environnement.
1. Notion d’environnement
1.1. Définition
L’environnement de l’entreprise est constitué par un ensemble d’éléments externes qui
sont susceptibles d’affecter directement ou indirectement ses activités.
En d’autres termes ce sont tous les éléments qui sont en interaction avec l’entreprise.
1.2. Les facettes de l’environnement
Au même titre que l’entreprise, définir l’environnement n’est pas une tâche facile car il
comprend des relations nombreuses, concerne de nombreux facteurs rattachés à des
sphères différentes (la sphère économique, la sphère industrielle, la sphère
sociologique…). La typologie souvent proposée consiste à distinguer d’un côté
l’environnement macro-économique et de l’autre côté l’environnement que l’on pourrait
qualifier d’environnement proche ou immédiat pour l’entreprise.
2. Le macro-environnement
Le macro-environnement est composé des normes, des facteurs technologiques,
économiques, technologiques, sociologique, écologiques, etc. la survie d’une entreprise
est fortement dépendante de la perception et de la maitrise de son environnement. Ainsi,
le modèle PESTEL qui propose une liste des différentes variables de l’environnement de
l’entreprise est utilisé.
21
Catégories Type de facteurs
Stabilité gouvernementale, politique fiscale, régulation du
Politique
commerce extérieur, protection sociale
Cycles économiques, politique monétaire, évolution du
Economique
PNB, inflation, chômage, taux d’intérêt, revenu disponible
Démographie, distribution des revenus, attitude face au
Sociologique
travail, au loisir, niveau culturel, évolution du style de vie
Dépenses de R&D, nouvelles avancées technologiques,
Technologique
taux d’obsolescence
Lois sur la protection de l’environnement, retraitements
Ecologique
des déchets, consommation d’énergie
Légal Droit du travail, législation sur la santé, normes de sécurité
Source: Frery F., Johnson G., Scholes H., Stratégique, Pearson Education, 2005.
Dans bien des cas c’est souvent un ensemble de circonstances qui poussent
l’environnement à se modifier. Celui–ci peut devenir plus incertain, plus hostile du fait
d’une plus grande complexité et d’une plus grande turbulence.
Dans une approche prospective, le modèle PESTEL peut être utile à la construction de
scénarios futurs, permettant ainsi aux entreprises d’ajuster leur développement soit en
profitant des opportunités offertes soit en composant avec les contraintes imposées.
2.1. Politique
Cette catégorie de l’analyse PESTEL concerne les condition politique et légale offerte par
les pays aux entreprises. Il s’agit en effet de :
Politique fiscale. Afin de conserver ou d’attirer sur son territoire les entreprises, des
pays peuvent choisir d’adopter des conditions fiscales avantageuses.
2.2. Économie
Le climat économique qui traduit l’état de santé général du système économique dans
lequel l’entreprise évolue est non négligeable si l’on veut assurer la survie de l’entreprise.
22
Les indicateurs suivants doivent être pis en compte par les entreprises dans leurs
différentes stratégies. Il s’agit :
2.3. Socio-culturel
Les composantes des individus, leur style de vie, leurs besoins et leurs aspirations sont
liées au niveau culturel et aux valeurs morales de ces mêmes individus. L’entreprise est
également intéressée par le niveau de qualification de la main d’œuvre locale. La
composante socio-culturelle porte généralement sur :
▪ La démographie ;
▪ Rôle des hommes et des femmes dans la société,
▪ mobilité sociale ou géographique ;
▪ Temps et argent accordé au loisir et niveau d’éducation ;
2.4. Technologie
Dans ce domaine, les changements sont susceptibles d’affecter l’entreprise de diverses
manières et en particulier :
23
3. Le micro-environnement
Les relations et leurs influences sont différentes dans le microenvironnement.
ENTREPRISE
4. Le méso-environnement
Cet environnement est constitué d’acteurs qui exercent des pourvoir significatif sur l’entreprise.
Ces acteurs sont pour l’essentiels les concurrents, les institutions financières, le pouvoir syndical
et les pouvoirs publics.
24
4.2. Les institutions financières
Ces acteurs contribuent au financement des activités de l’entreprise. Il s’agit :
➢ Des banques ;
➢ Des places boursières qui constituent un marché où s’échangent les obligations et les
actions.
4.3. Le pouvoir syndical
Le pouvoir syndical joue un rôle de protection des intérêts des salariés, dans une entreprise ou
ces derniers jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement de l’organisation.
Elles constituent l’ensemble des effets indirects qu’une entreprise exerce sur son
environnement. Par sa stratégie, par son activité, par ses produits, l’entreprise modifie
son environnement, de façon positive ou négative.
Par exemple, une entreprise par sa présence dans une zone géographique donnée a des
influences positives sur l’environnement : création d’emplois, formation des salariés,
diffusion de technologies…Lorsqu’elle innove, l’entreprise peut modifier ou créer des
25
habitudes nouvelles de consommation (téléphonie mobile, restauration rapide,
Internet…). Toutefois une entreprise peut avoir des influences plus négatives sur son
environnement : pollution, dégradation des paysages (conséquences négatives sur
l’environnement écologique), licenciements massifs (conséquences négatives sur
l’environnement économique et social) …
26
Le marché aval : c’est de loin le marché le plus important car c’est sur ce marché que
l’entreprise est en relation avec ses clients. De l’évolution de ce marché dépend la
survie de l’entreprise. L’analyse de la clientèle, de ses besoins et de leur évolution est
indispensable pour le développement et la survie de l’entreprise.
Ce sont des marchés sur lesquels les entreprises qui produisent les mêmes biens et
services ou des substituts très proches entrent directement en concurrence.
❖ La concession : c’est un contrat par lequel une entreprise ‘’le concédant’’ s’engage
à approvisionner une autre ‘’ le concessionnaire’’ en produit de sa marque et lui
apporter son assistance en contrepartie des obligations souscrites par le
concessionnaire. Ainsi, le concessionnaire pourra :
▪ Accepter la politique commerciale du concédant ;
▪ Respecter les quotas de vente ;
▪ Respecter les quotas de cahier de charge ;
▪ Assurer le service après-vente ;
❖ La cession de licence : c’est un contrat par lequel une entreprise ‘’cédante’’
autorise une autre ‘’ cessionnaire’’ à utiliser son brevet d’invention ou son savoir-
faire en échange d’une rémunération. L’entreprise cédante peut également
apporter son aide technique au cessionnaire.
27
❖ La franchise : c’est un contrat par lequel une entreprise dite ‘’ franchiseur’’ met
à la disposition d’autres entreprises ‘’ franchisées’’ une gamme de produit
originale, une assistance technique, commerciale (publicité, promotion) en
échange d’une redevance proportionnelle aux ventes.
❖ Le GIE : il permet à deux ou plusieurs entreprises de réunir des moyens dans une
nouvelle personne morale en vue d’action communes (service d’étude et de
recherche, service commerciaux, logistique). Il peut être constitué sans capital et
doit avoir un objet qui se rattache à l’activité économique de ses membres et en
être l’auxiliaire ou le complément. Il n’a pas vocation à faire des bénéfices.
Société A
Société C
Société B
Société A
Société B
Société B
28
NB :
Les opérations d’intégration aboutissent généralement à la constitution de groupe. Un
groupe est un ensemble de sociétés ayant des relations économiques et financières et
qui sont contrôlées par un centre de décision.
Ex : Congloméras, Trusts
Ce sont des entreprises très puissantes qui exercent leur influence sur certains secteurs
de l’économie.
29
CONCLUSION :
L’entreprise exerce ses activités dans un environnement. Il importe de mieux maitriser cet
environnement afin de mettre en place une véritable stratégie.
CONTROLE DE CONNAISSANCES
1. Définissez
a) Mécénat
b) Marché amont
c) Diversification
2. Quelles sont les stratégies qui permettent à l’entreprise de s’adapter avec
l’environnement ? Expliquez-les.
3. Quelles sont les composantes du marché amont ?
30
CHAPITRE 5 : LES STRUCTURES ET ORGANISATIONS DE L’ENTREPRISE
INTRODUCTON
Pour produire plus efficacement et pour assurer sa pérennité dans un environnement de
plus en plus hostile, l’entreprise va se structurer en s’adaptant à un type d’organisation
bien précis.
La structure correspond à la manière dont l’entreprise est organisée. Elle est un élément
clé de la mise en œuvre de la stratégie de l’entreprise. Inversement, la structure est
susceptible d’influencer la stratégie en conditionnant les perceptions du dirigeant et en
limitant les mouvements stratégiques. Il y a de ce fait une relation réciproque entre la
structure organisationnelle et la stratégie de l’entreprise. Ce chapitre va permettre
concrètement à l’étudiant de :
Dans ce chapitre, nous étudierons la notion de structure, puis nous identifierons les
facteurs déterminants le choix d’une structure au sein de l’entreprise.
32
1.1.5. Les directions de l’entreprise
La direction est un groupe de département.
2. La structure de l’entreprise
Lorsque le dirigeant est seul, il assure quasiment l’ensemble des missions. Mais dès que
l’entreprise se développe, il doit faire face à une charge de travail plus importante et peut
être confronté à de nouvelles activités (comme les relations avec les fournisseurs, la
gestion de nouveaux produits…). Recruter alors de nouveaux collaborateurs devient
nécessaire en définissant des organes au sein desquels ils travailleront. Cette division
du travail renvoie à la spécialisation et se réfère au découpage des activités.
Elle répond à la question : comment effectuer la division du travail dans l’entreprise ?
• Par fonction (production, ventes, achats, marketing, finance…)
• Par activités (APP, ventes, sport ...)
• Par marques (Lipton, Signal, DELL,)
• Par types de clients
• Par circuits de distribution (grandes distribution, spécialistes, ventes en ligne…)
• Par zones géographiques
• Par projets.
• Etc.
33
Exemple :
- L’aérospatiale adopte un découpage par produit : les missiles, les avions, les
avions, les hélicoptères et satellites.
- General Motors se spécialise en fonction des marques : Buick, Cadillac, Pontiac et
Oldsmobile.
1.5.2. La coordination
1.5.4. La centralisation
Avantages Inconvénients
35
Les quatre critères étudiés permettent de bâtir le design formel de l’organisation, son
architecture.
Direction générale
Avantages Inconvénients
36
- Une clarté des relations - Risques de cloisonnement entre
hiérarchiques ; services, un manque d’esprit d’initiative.
- Initiatives peu stimulées ;
Dir de la production
Ouvrier
Avantages Inconvénients
C’est une organisation structurée en fonction des marchés qui correspondent à des
produits ou à des zones. En général ce type d’entreprise fonctionne avec un système de
37
contrôle des performances décentralisé. Les divisions sont indépendantes les unes des
autres ; la Direction Générale se charge de la coordination de l’ensemble.
Direction générale
Experts
C’est une structure complexe dont le principe consiste à maintenir des départements
par fonctions et d’y proposer des groupes opérationnels. Les membres de
l’organisation sont donc rattachés à la fois à un département, en fonction de la
spécialité et à une cellule opérationnelle en fonction du produit, de la région ou du
projet sur lequel ils travaillent. Sa particularité repose alors sur un principe de dualité de
commandement.
38
permet ainsi la constitution de groupes de travail ad hoc et autonomes. Cela implique
aussi une prise de décision décentralisée.
Direction générale
Chef
projet 1
1t 1
Chef
projet 2
- Chaque membre des divisions bénéficie des - Des difficultés de coordination entre chefs
compétences de deux responsables, un chef de projet et fonctionnels
de projet et un fonctionnel. - L’absence d’unité de commandement ;
- La prise de décision est décentralisée - Lenteurs dans la prise de décision
laissant plus d’initiative aux équipes de constituent souvent des freins dans ce
projet. genre de structure ;
- Elle favorise l’innovation et l’esprit d’initiative. - L’ambiguïté des rôles ;
- Une structure coûteuse en personnel ;
- Elle est bien adaptée à un environnement
turbulent et complexe.
Le principe de ce type de structure est celui de la double ligne, une ligne dispose d’une
autorité générale (pouvoir de commandement), une autre d’une autorité dans la spécialité
(pouvoir de conseil).
La structure staff and line tente de pallier les problèmes rencontrés dans les deux formes
précédentes (hiérarchique et fonctionnelle) en regroupant les avantages de l’une et de
l’autre.
Ainsi, elle se compose de grandes fonctions opérationnelles (line) qui peuvent être des
divisions produits ou marchés et qui sont sous l’autorité directe de la direction générale.
39
Au côté de ces divisions, se trouve un état-major (staff) composés de spécialistes ou
d’analystes (appelés aussi fonctionnels) dont la mission est de conseiller, d’aider les
responsables de divisions à prendre les meilleures décisions et de contrôler les actions
menées.
Direction générale
Contrôle de gestion,
conseil en
marketing, …
Avantages Inconvénients
40
➢ Les délais ;
➢ Les coûts de son projet ;
Direction Générale
Contrôle de gestion,
et finance
Recherche et
Développement (R & D)
Commerciale
Avantages Inconvénients
- Cette structure permet au chef de projet : - L’acquisition d’expérience est plus délicate
✓ d’organiser la mobilisation des moyens dans une structure par projet que dans une
nécessaires à la réalisation du projet, activité répétitive, car les possibilités de
✓ de contrôler le déroulement du projet et standardisation sont faibles. Seuls les chefs
de résoudre les conflits inhérents de projets peuvent capitaliser leur
- Elle est bien adaptée à un environnement expérience ;
turbulent et complexe ;
Le choix d’une structure efficace dépend d’un certain nombre de facteurs. Les plus
importants sont : la taille et l’âge, l’environnement, la stratégie et la technologie. On les
appelle les facteurs de contingence.
3.1. La stratégie2
Chaque changement de stratégie s'accompagne de changement de structure.
2
CHANDLER (STRATEGIES ET STRUCTURES DE L’ENTREPRISE – 1972)
41
Il est possible de dire qu'un changement de structure va induire ou favoriser un
changement de stratégie.
Ainsi par exemple, une entreprise qui cherche à se diversifier aura tendance à choisir une
structure divisionnelle par produit, alors que la structure fonctionnelle sera associée à une
stratégie de spécialisation.
3.3. L'âge
Plus une entreprise vieillit et plus elle s'organise et se formalise. C'est la conséquence
des expériences qu’elle a vécues.
De même, lorsqu’une entreprise est dans un secteur d’activité ancien, il semble qu’elle se
plie aux habitudes en vigueur.
3.4. La technologie
La technologie est l’ensemble du processus de transformation réalisé par l’entreprise.
Plus le processus technologique est lourd et complexe (production de masse) et plus la
structure est complexe.
Ainsi, dans les firmes de production à l'unité, la hiérarchie est courte : le travail de
production ne peut y être standardisé ou formalisé ; la structure est organique et la
coordination se fait par ajustement mutuel ou par supervision directe de l'encadrement de
premier niveau.
Aussi, l’intrusion des TIC dans les entreprises, oblige les directions à revoir le
l’organigramme déjà en place du fait de la mutation dans certains process (influence sur
les effectifs, sur les lignes hiérarchiques, etc.).
3.5. L'environnement
La structure de l'entreprise varie en fonction du degré d'incertitude et de d'instabilité de
son environnement. Plus l'environnement est stable et plus la structure peut être
formalisée ; plus l'environnement est instable et plus la structure doit être souple et
réactive.
42
Environnement Structure
Stable Formalisée
Dynamique Organique
Complexe Décentralisée
Hostile Centralisée
CONCLUSION :
La structure d’une entreprise permet d’apprécier son organisation. Il est donc nécessaire
de mettre en place une structure conforme aux réalités de l’entreprise.
CONTROLE DE CONNAISSANCES
1. Définissez,
a) structure
b) stratégie
c) environnement
2. Quelles sont les conséquences de la structure fonctionnelle ?
3. Expliquez la structure matricielle.
4. Quels sont les principaux facteurs indispensables aux choix d’une structure ?
43
CHAPITRE 6 : LA DIRECTION DE L’ENTREPRISE
INTRODUCTON
Toute organisation a un organe de direction. Même dans les entreprises autogérées il y
a une direction. La fonction de direction a une place très importante dans l'entreprise.
C'est la seule fonction que l'on ne peut pas externaliser. Cette fonction est délicate à
définir.
Cependant, l’on pourrait l’approcher selon les actions qu’elle mène. Ainsi, la direction
consiste alors à inciter et à motiver les membres d’un groupe à travailler ensemble pour
accomplir des tâches liées les unes aux autres. Elle implique nécessairement l’interaction
entre les dirigeants et les membres du groupe afin d’atteindre les objectifs fixés.
Il s’agira dans ce cours d’Identifier les tâches de la direction, d’expliquer les différents
styles de direction, d’expliquer la notion de motivation, de distinguer entre les différents
types de contrôle.
1. La direction
1.6. Définition :
Le mot direction peut signifier à la fois une fonction, un lieu, un ensemble
d’administrations. En sciences de gestion on définira la direction comme étant l’exercice
du pouvoir. La direction peut être exercé par une personne physique (PDG, DG, cadres,).
La direction est la seule fonction qui ne peut pas être externalisée.
Le pouvoir est la capacité d’un individu à influencer ou faire faire des actions à d’autres
individus. Le pouvoir tire sa légitimité de l’autorité détenue par l’individu.
L’autorité est la supériorité grâce à laquelle un individu se fait obéir en inspirant croyance,
crainte ou respect et s’imposant à leur jugement. L’autorité repose sur :
• L'autorité charismatique (ses qualités personnelles) ;
• L’autorité professionnelle (ses compétences professionnelles) ;
• L'autorité traditionnelle ;(elle repose sur une norme)
• L'autorité rationnelle-légale (sa position officielle dans l’organisation);
• Sa possibilité de dispenser des gratifications ou des punitions
44
1.7. Les missions de la fonction de direction
En générale la direction est responsable de trois missions essentielles :
• Définition des choix stratégiques : tracer la voie à suivre, fixer les objectifs à
court, moyen et long terme, des objectifs à atteindre en tenant compte des
ressources de l’organisation et des contraintes et opportunités de l’environnement.
• Organisation : mobiliser les moyens nécessaires pour entreprendre les actions,
repartir les activités au sein de l’entreprise.
• Animation et motivation : créer les conditions et les raisons qui poussent les
collaborateurs à agir dans la direction souhaitée, coordonner entre les ressources
disponibles et les objectifs souhaités.
45
2. Management et manager
Le management est une façon de diriger et de gérer rationnellement les ressources d’une
organisation, d’organiser les activités qui s’y déroulent, de fixer les buts et les objectifs et
de bâtir des stratégies. Il s’agit concrètement de Planifier, Organiser, Diriger, Contrôler
les actions au sein de l’organisation.
Un manager est un cadre qui a pour rôle principale de conduire une équipe, de définir des
méthodes de travail et les priorités afin de permettre à l’entreprise d’atteindre ses objectifs.
46
➢ Porte-parole : Le manager transmet l'information sur le plan de l'organisation
à l'extérieur, au conseil d'administration et autre.
3. Le style de direction
Plusieurs travaux sociologiques ont contribué à fonder les bases d’un nouveau mode de
direction des organisations car c’est un travail qui relève de la sociologie du travail. C’est
dans ce sens que beaucoup de sociologues ont contribués à développer de nouveaux
styles de directions suite en réaction aux excès du taylorisme qui dans sa recherche
frénétique de la productivité, a engendré des comportements contraires à son objectif :
absentéisme élevé, rotation du personnel, accidents du travail, etc.
3.1. Définition
Un style de direction se définit comme étant le type d’actions que met en œuvre un
responsable pour animer et conduire son équipe pour atteindre les objectifs fixés. Le style
de direction détermine le succès ou l’échec d’une organisation.
3
Kurt Lewin (1908-1947), psychologue allemand, va introduire dans l’analyse des
organisations un phénomène qu’il qualifie de dynamique du groupe
47
✓ Le leadership autoritaire :
Direction du groupe par des ordres. Le leader se tient à distance du groupe et use des
ordres pour diriger les activités de ce dernier. Le rendement d’un groupe dirigé de cette
manière est élevé mais la pression portée fait que les relations entre les différents
membres et leur leader manquent de confiance et on peut noter des fois des actes de
rébellion ou de défiance ;
✓ Le leadership démocratique :
Direction du groupe avec prise en compte de ses remarques et des suggestions. Le leader
s’appuie sur des méthodes semi-directives et encourage les membres du groupe à faire
des suggestions, à participer aux discussions et à faire preuve de créativité. Ce groupe
manifeste des relations plus amicales et plus chaleureuses et le départ du leader n’affecte
en rien la continuité du travail ;
48
✓ Le manager autoritaire paternaliste
Le commandement paternaliste se distingue du précédent par des relations de proximité
entre le dirigeant et ses subordonnées. Le contact et les relations hiérarchiques sont
directs, souvent francs et le système de motivation et de récompense, particulièrement
arbitraire. Pour autant, le dirigeant peut, dans certains cas et du fait de contacts directs,
consulter ses collaborateurs, prendre parfois en considération leurs suggestions et leurs
critiques. Dans une telle organisation, le niveau de performance de l’organisation est
singulièrement variable et dépend, pour l’essentiel, de la personnalité et de la culture du
propriétaire-dirigeant de l’entreprise. Finalement, l’influence du système de valeurs
s’avère souvent décisif sur le style de commandement adopté.
✓ Le manager consultatif
Ce type de manager entretient des relations étroites avec ses collaborateurs. Il cherche
à créer un climat fondé sur la confiance et l’échange même si le système de délégation
du pouvoir à certaines limites. Ce style de commandement se singularise par la recherche
d’une large consultation auprès des collaborateurs et vise à susciter une adhésion autour
des principaux objectifs de l’entreprise. Les différentes expériences réalisées et visant à
introduire un mode de management participatif s’inscrivent pleinement dans cette logique.
✓ Le manager participatif
Il introduit un mode de commandement non directif. Il cherche à développer des relations
de confiance fortes avec ses collaborateurs. Le système de motivation et de rémunération
est particulièrement sophistiqué et vise à introduire de la participation et de
l’intéressement aux résultats de l’organisation. L’esprit d’équipe et les dynamiques de
groupe constituent de véritables objectifs stratégiques internes à la structure et le mode
de management cherche à expliciter les buts à atteindre, le projet de l’entreprise.
49
Le manager autoritaire Le manager Le manager Le manager
exploiteur autoritaire consultatif participatif
paternaliste
La Vision du chef Le chef est Le chef consulte ses Le chef fait participer
ressemble beaucoup à conscient de subordonnés les subordonnés à la
celle de Taylor l’importance prise de décision, il
des relations délègue une partie
humaines de son pouvoir.
Ce style de direction est Ce style est La décision est prise Les décisions sont
fondé surtout sur la crainte fondé sur une après avoir écouté l’avis prises de manière
et le respect des ordres autorité des salariés. Le consensuelle. Il y’a
reçus. Donc il y’a absence bienveillante, responsable encourage une grande
totale de la consultation et la le travail d’équipe coopération entre les
des subordonnés centralisation différents
du pouvoir. intervenants à
l’intérieur de
l’entreprise,
l’information circule
librement.
4
Robert R. Blake (1918-2004) et Jane S Mouton (1930-1987) ont travaillé au département de la psychologie de
l’université de Texas pendant les années 1950-1960
50
1.9 9.9
Degré d’intérêt porté aux collaborateurs
5.5
1.1 9.1
51
❖ Le style (9,9) (intégrateur) qui recherche l'intégration optimale des deux types d'exigences.
Souvent décrit comme le style du « catalyseur ». C'est celui du meneur d'hommes qui
s'investit à fond aussi bien du côté de l'organisation que du côté des relations humaines.
C'est aussi le style qui exige le plus du leader. Le travail est accompli par des hommes
responsables selon des exigences élevées. Les rapports sont fondés sur la confiance et le
respect mutuel.
NB :
Le style pratiqué est en général un mélange de plusieurs styles, mais l'un d'entre eux est
dominant. Les tendances d'évolution à long terme favorisent le développement du style
9,9.
3.1.4. La théorie X et Y (Douglas McGregor5)
D. McGregor étudie également les formes de direction des entreprises en opposant deux
attitudes implicites fondant le comportement des dirigeants :
➢ L’homme n’aime pas le travail et refuse les responsabilités, il doit être contrôlé et
dirigé : le style de direction est autoritaire, c’est la théorie X (vision de l’approche
taylorienne) ;
➢ L’homme peut être motivé par le travail ; il accepte, voire recherche, les
responsabilités et la direction n’a pas besoin d’être autoritaire, c’est la théorie Y,
jugée préférable par McGregor.
La théorie X est le fondement des méthodes de direction coercitives où le contrôle doit
porter sur les hommes eux-mêmes pour s’assurer que le travail est fait. La théorie Y est
le fondement des méthodes de direction, comme la direction par objectifs, où le contrôle
porte sur le résultat de l’action pour laquelle le subordonné à une large marge de
manœuvre.
La théorie X
5
D. McGregor (1906-1964)
52
La théorie Y
L’individu moyen n’a pas d’aversion inné pour le travail : le travail n’est ni agréable ni
déplaisant.
4. La motivation
53
o Le salaire o Relations interpersonnelles (besoins d’affiliation)
o Sécurité de l’emploi o Le statut du salarié
o Conditions de travail o Politique organisationnelle
o Le style de management
Les normes sont des outils indispensables pour vérifier si les activités entreprises
permettent d’atteindre les objectifs fixés.
La mesure des résultats réalisés peut prendre plusieurs formes allant de la simple
observation jusqu'à une analyse très poussée. Pour comparer entre ce qui a été réalisé
et les normes déjà fixées, il est conseillé d’utiliser les mêmes unités de mesure.
Bien que dans plusieurs cas, après avoir déterminé les écarts on peut connaître
facilement les causes, il existe des situations où dans la recherche de la cause des écarts,
les hypothèses de causalité sont souvent les seules explications disponibles.
CONCLUSION
Conduire une entreprise à atteindre sa finalité, exige d’elle autant une organisation dans
la direction de ces activités que d’un intérêt porté à la motivation des ses travailleurs. Ces
différentes actions ne peuvent être garantie que lorsque le contrôle des décisions ou des
activités de l’entreprise est effectué.
CONTROLE DE CONNAISSANCES
INTRODUCTION
L’homme est devenu la ressource de LA FONCTION PERSONNEL de l’entreprise la plus
difficile à gérer ; et pourtant sans l’homme, l’activité de l’entreprise serait difficilement
réalisable. Pour toutes ces raisons, la fonction chargée du personnel a pris une
importance déterminante, sa direction fait désormais partie des grandes directions de
l’entreprise au même titre que la direction de la production, la direction des finances…
En même temps que son niveau hiérarchique s’élève, son contenu évolue
considérablement. C’est pourquoi on parle aujourd’hui de Ressources Humaines. Dans
les sections qui suivent, quelques pratiques de gestion des ressources humaines
présentées.
1. LE RECRUTEMENT
1.1. Définition
C’est l’ensemble des actions destinées à doter l’entreprise d’une main d’œuvre en qualité
et en quantité nécessaire à ses activités.
1.2. Les types de recrutement
Il existe deux types de recrutement : le recrutement interne et le recrutement externe.
56
1.2.2. Le recrutement externe
Le recrutement externe consiste à amener du « sang neuf » dans l’entreprise. C’est la
forme de recrutement où l’entreprise adresse l’offre d’emploi aux personnes étrangères à
l’entreprise.
Conséquences
AVANTAGES INCONVENIENTS
• Recours à de nouvelles • Difficulté d’intégration des nouveaux
compétences car il y a une employés occasionnant des pertes de
dynamique nouvelle. temps (méconnaissance de l’entreprise,
• Rééquilibre les besoins et les sentiment de rivalité.)
départs. • Coût du recrutement plus élevé.
NB :
L’entreprise à priori est favorable au recrutement interne à causes des avantages qu’il
occasionne ; mais, certaines contraintes peuvent lui imposer le recrutement externe :
• L’inexistence de candidats interne valables
• La nécessité de rééquilibrer la pyramide des âges
• La nécessité d’élargir l’éventaille des compétences.
Demande de recrutement
Décision de recruter
Etape 1 Préparation du recrutement
Définition du poste
Définition du profil
La prospection interne
Etape 2 Recherche des candidatures Le choix de la méthode de recherche
La recherche des candidats externes
Le premier tri
Les entretiens
Etape 3 La sélection des candidats
Tests d’évaluation
Choix définitif du ou des candidats
Expression de la demande
Etape 4 Accueil et intégration
Analyse de la demande
57
Définition du poste et du profil
Intégration et confirmation
2. LA REMUNERATION
2.1. Définition
La rémunération est le salaire minimum catégoriel et ses accessoires ainsi que tous les autres
avantages, payés directement ou indirectement, en espèce ou eu nature, par l'employeur au
travailleur en raison de l'emploi de ce dernier.
2.2. Les différents aspects du salaire
Le salaire présente trois aspects :
• Sur le plan économique, il représente la principale source de revenu du travailleur.
• Sur le plan juridique, il correspond à la contrepartie du travail fourni par l’employé.
• Sur le plan social, il traduit les moyens financiers disponibles pour subvenir aux besoins
des travailleurs.
2.3. Détermination de la rémunération
La détermination du salaire dépend de trois (3) éléments fondamentaux :
• L’exigence du poste : ce sont les degrés de difficultés et de compétence exigé par la
fonction.
• La qualité de prestation : ancienneté, expérience professionnelle, diplômes…
• L’environnement : contexte dans lequel évolue l’entreprise. En effet, le niveau des salaires
de l’entreprise doit tenir compte des salaires versés par les autres entreprises du pays pour
les mêmes tâches donc être fixé par rapport au marché.
58
• Garanti un climat apaisé indispensable
à la production.
Cette forme de rémunération a le mérite de stimuler la productivité, la flexibilité des salaires mais
elle entraine des surmenages chez les travailleurs, une faible qualité de travail, des conflits sociaux
et des accidents de travail.
Le salaire au rendement est le plus souvent utilisé pour le travail à domicile, pour les représentants
de commerce.
2.5.3. Le salaire à la prime
On l’appelle aussi salaire mixte. C’est la combinaison du salaire au temps et du salaire au
rendement.
S = So × t + p p = prime variable
Le salaire au temps est le salaire de base, le salaire garanti. C’est sur ce salaire que s’ajoute le
salaire au rendement qui représente ici une prime liée à la productivité. Cette forme de
rémunération amène les employés à améliorer leur rendement afin de bénéficier des primes mais
elle présente toutefois des inconvénients tels que la complication du calcul des primes, les conflits
sur les primes…
59
Elle intervient généralement dans les postes de travail ou le rendement dépend de l’exécutant donc
il faut le motiver.
NB :
Aujourd’hui, on prend de plus en plus en compte les moyens de transport, de logement, d’assurance
dans le calcul des salaires afin d’attirer et de retenir les meilleurs employés.
3. LA FORMATION
3.1. Définition
C’est l’ensemble des mesures prise par l’entreprise dont l’objet principal est d’adapter ou
d’accroître les qualifications ou les compétences des travailleurs.
La formation est donc l’acquisition d’un ensemble de savoir, de savoir être et de savoir-faire.
La formation est un aspect important de la gestion des ressources humaines parce qu’elle est à la
fois utile pour le salarié nouvellement recruté que pour le personnel en place.
60
Résumé des objectifs de la formation, selon les agents en présence.
Objectifs économiques pour Objectifs personnels pour le travailleur
l’entreprise
• Elève la productivité • Outil de promotion
• S’adapter aux évolutions techniques • Moyen de reconversion
• Promouvoir les emplois vacants • Source d’enrichissement personnel
• Réaliser un plan de carrière • Moyen de réalisation d’une carrière
• Assurer la mobilité de la main réussie.
d’œuvre.
CONCLUSION :
La fonction personnelle est capitale dans une entreprise. Elle permet de procurer à l’entreprise, les
effectifs et les qualifications dont elle a besoin, de trouver les moyens de motivation afin
d’améliorer la productivité.
L’entreprise n’est donc plus uniquement une unité économique de production mais de plus en plus
un organisme social où l’homme reste la source centrale, le capital le plus rare et précieux.
62
CHAPITRE 8 : LE FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE
INTRODUCTION
1. DEFINITIONS ET OBJECTIFS
1.1. Notion de fonction financière
Unité organique de l’entreprise chargée de la gestion de l’ensemble des flux monétaires et
financiers afin que les services de l’entreprise atteignent leurs objectifs.
63
2. LES OPERATIONS DES SERVICES FINANCIERS
Les services financiers qui exécutent les objectifs de la fonction financière effectuent quatre
grandes opérations :
✓ Les opérations en capital (investissement)
✓ Les opérations d’exploitation (paiement des fournisseurs, achat de biens et services,
paiement des salaires)
✓ Les opérations de répartition (paiement des impôts des cotisations sociales)
✓ Les opérations financières (remboursement d’emprunt, apport en capital)
Pour réaliser ces opérations et atteindre les objectifs assignés, la fonction financière doit :
-d’une part identifier les besoins de financement de l’entreprise ;
-d’autre part, trouver et mettre en œuvre les moyens de financement (capitaux) nécessaires à la
satisfaction des besoins identifiés.
Ces moyens servent à financer les investissements (ce sont les dépenses permettant le maintien ou
l’accroissement des capacités de production de l’entreprise)
64
✓ les emprunts à moyens et long terme contractés auprès des banques et établissements
financiers ; ou l’émission d’emprunts obligatoires auprès du public ;
✓ l’appel à l’épargne pour les sociétés de capitaux par l’augmentation de capital ouvertes au
public ;
✓ le crédit-bail ou leasing : c’est l’opération par laquelle une entreprise acquiert un bien par
location avec une option d’achat en fin de contrat
✓ les subventions d’équipement : ce sont des capitaux accordés par l’Etat, les collectivités
publiques ou des tiers en vue d’acquérir des immobilisations ;
CONCLUSION :
La fonction financière est l’ensemble des tâches concourant à la mobilisation et la gestion des flux
monétaires et financiers afin que les services de l’entreprise atteignent leurs objectifs.
65
TABLE DES MATIERES
67
CONCLUSION : ........................................................................................................................... 43
INTRODUCTON ........................................................................................................................... 44
CHAPITRE 5 : LA DIRECTION DE L’ENTREPRISE ......................................................... 44
1. La direction ..................................................................................................................... 44
1.6. Définition : ............................................................................................................................... 44
1.7. Les missions de la fonction de direction ................................................................................. 45
1.8. Les tâches de la direction ........................................................................................................ 45
2. Management et manager ................................................................................................ 46
2.1. Définition du management ..................................................................................................... 46
2.2. Qu’est-ce qu’un manager ? ..................................................................................................... 46
2.3. Quel est le rôle d’un manager ? .............................................................................................. 46
2.3.1. Rôles interpersonnels ...................................................................................................... 46
2.3.2. Rôles informationnels...................................................................................................... 46
2.3.3. Rôles décisionnels ........................................................................................................... 47
3. Le style de direction ........................................................................................................ 47
3.1. Les différents styles de direction.................................................................................................. 47
3.1.1. La dynamique du groupe et style de commandement. .................................................. 47
3.1.2. Les quatre systèmes de management selon Rensis Likert .............................................. 48
3.1.3. La grille managériale de Robert R Blake et Jane Mouton .............................................. 50
3.1.4. La théorie X et Y (Douglas McGregor) ............................................................................. 52
4. La motivation .................................................................................................................. 53
4.1. Définition de la motivation...................................................................................................... 53
4.2. Les facteurs de motivation des salaries .................................................................................. 53
5. Le contrôle en entreprise ................................................................................................ 54
5.1. Le processus de contrôle ......................................................................................................... 54
5.1.1. La détermination des normes ......................................................................................... 54
5.1.2. La mesure des résultats ................................................................................................... 54
5.1.3. La mesure des écarts et leurs analyses ........................................................................... 54
5.1.4. Les mesures correctives .................................................................................................. 54
5.2. Les différents types de contrôles ............................................................................................ 55
5.2.1. Le contrôle proactif ......................................................................................................... 55
5.2.2. Le contrôle concomitant ................................................................................................. 55
5.2.3. Le contrôle rétroactif....................................................................................................... 55
CONCLUSION ............................................................................................................................. 55
CHAPITRE 6 : LA FONCTION PERSONNEL ............................... Erreur ! Signet non défini.
INTRODUCTION : ....................................................................................................................... 56
1. LE RECRUTEMENT ....................................................................................................... 56
1.1. Définition................................................................................................................................. 56
1.2. Les types de recrutement .................................................................................................... 56
1.2.1. Le recrutement interne ................................................................................................ 56
1.2.2. Le recrutement externe ............................................................................................... 57
3.6. Les étapes ou processus de recrutement. ........................................................................ 57
2. LA REMUNERATION ..................................................................................................... 58
2.1. Définition ................................................................................................................................. 58
2.2. Les différents aspects du salaire ............................................................................................... 58
2.3. Détermination de la rémunération............................................................................................ 58
2.4. Les fonctions de la politique de rémunération ......................................................................... 58
2.5. Les formes de rémunération..................................................................................................... 59
2.5.1. Le salaire au temps .......................................................................................................... 59
2.5.2. Le salaire au rendement .................................................................................................. 59
2.5.3. Le salaire à la prime ........................................................................................................ 59
68
3. LA FORMATION ............................................................................................................. 60
3.1. Définition ................................................................................................................................. 60
3.2. Importance de la formation ...................................................................................................... 60
3.3. Les objectifs de la formation .................................................................................................... 60
3.4. Les types de formation ............................................................................................................. 61
3.4.1. La formation selon le contenu ......................................................................................... 61
3.4.2. La formation selon la méthode ....................................................................................... 61
3.5. Le plan de formation ................................................................................................................ 61
CONCLUSION : ............................................................................................................................ 62
CHAPITRE 7 : LE FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE ........... Erreur ! Signet non défini.
INTRODUCTION ......................................................................................................................... 63
1. DEFINITIONS ET OBJECTIFS ......................................................................................... 63
1.1. Notion de fonction financière .................................................................................................. 63
1.2. Les objectifs de la fonction financière ..................................................................................... 63
1.3. Les règles essentielles de la fonction financière....................................................................... 63
2. LES OPERATIONS DES SERVICES FINANCIERES ......................................................... 64
3. LES BESOINS DE FINANCEMENT .................................................................................. 64
3.1. Les moyens de financement ..................................................................................................... 64
3.1.1. Les moyens de financement à long et moyen terme ....................................................... 64
3.1.1.1. Les moyens de financement interne ............................................................................ 64
3.1.1.2. Les moyens de financement externe ............................................................................ 64
3.1.2. Les moyens de financement à court terme ...................................................................... 65
3.1.2.1. Le financement de la trésorerie ................................................................................... 65
3.1.2.2. Le financement de l’exportation .................................................................................. 65
CONCLUSION : ............................................................................................................................ 65
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................. 66
69