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L’homme a compris très tôt qu’il lui est nécessaire de s’organiser et de produire des biens et services
pour satisfaire certains besoins vitaux. Cet effort est à l’origine de l’apparition de l’entreprise qui
évolue dans un environnement en mutation permanente.
L’essor économique favorisé par l’esprit d’entreprise a nécessité le besoin de coordination des
efforts individuels pour la réalisation des objectifs communs. Ce besoin de coordination et
d’animation nécessite une certaine forme de gestion indispensable dans la vie des organisations. On
parle de gestion des entreprises mais aussi on gère :
Les familles ;
L’argent ;
le temps ;
Les administrations ;
Autres.
L’importance de la gestion dans la bonne marche des entités n’est plus à démonter. L’apport des
capitaux et de technologie n’assure pas, à lui seul, le développement. Celui-ci reste tributaire des
principes de gestion (planification, organisation, direction et contrôle), de pilotage des fonctions
(approvisionnement, production commerciale, financière, humaines…) et des compétences et rôles
des gestionnaires.
a) finalité lucrative
Les Eses partagent toutes la même finalité, c’est-à-dire la même raison d’être : lucrative. Elle
consiste en la réalisation d’un profit. Ce dernier permet aux entreprises d’embaucher,
d’investir dans la recherche, la formation…ou encore d’acquérir de nouveaux équipements
afin d’assurer leur développement futur. C’est donc la pérennité des Eses qui est garantie
grâce au profit.
Si toutes les Eses ont une finalité lucrative, elles poursuivent également une finalité sociale et
sociétale à travers des actions qui visent à prendre en compte les attentes de leurs salariés
mais aussi de leurs autres partenaires (fournisseurs, actionnaires, préteurs, états….). Ces finalités
s’inscrivent dans une optique de développement durable suivie par les Eses qui recherche le
profit tout en préservant l’homme et son environnement.
Les Eses produisent des biens et services à partir de différents ressources. La vente de ces biens et
services sur un marché permet aux Eses de réaliser un chiffre d’affaires et confère à leur activité une
dimension géographique.
Il est difficile de trouver une classification englobant à la fois les aspects juridiques, économiques et
organisationnels des Eses. Nous retenons 3 catégories de critères de classifications.
2.1 : Selon le secteur d’activité
Un secteur d’activité regroupe des Eses de fabrication, de commerces ou de services ayant la même
activité principale, on distingue ainsi :
- Le secteur primaire : Il regroupe les Eses dont l’activité principale repose sur l’exploitation des
ressources naturelles (agriculture, pêche, foret, mines, gisement et leur extraction) ;
- Le secteur secondaire : Il comprend les Eses dont l’activité principale consiste à transformer
les matières premières en produits finis (construction) ;
- Le secteur tertiaire : il se constitue des Eses dont l’activité principale est une activité de service
(banque, hôtel, coiffure) ;
- Le secteur quaternaire : Ce sont les Eses qui fournissent des services en relation avec
l’information, l’informatique, la presse, la radio, la télévision et les loisirs.
Evaluée à partir de l’effectif de l’Ese, mais aussi à partir du chiffre d’affaires ou encore de bilan. Il est
d’usage de distinguer :
o Les micro-entreprises : moins de 10 salariés dont le Chiffre d’affaires annuel est inferieur à
2 000 000 d’Euro ;
o Les PME : entre 10 et 249 salariés, dont le CA annuel est inferieur à 50 000 000 d’Euro ;
o ETI : entre 250 et 5 000 salariés dont le CA annuel est inferieur à 1,5 milliard d’Euro ;
o Les grandes E (GE) : celles qui ne sont pas classées dans les catégories précédentes.
Sur le plan juridique les Eses peuvent être des Eses individuelles ou des sociétés.
Dans toute organisation il y’a des individus qui se regroupent autour d’objectifs communs,
détiennent des ressources, pour les exploiter de la meilleur façon possible, ils agissent comme des
catalyseurs auprès de personnes qui effectuent ces taches. Ces individus sont les gestionnaires
(managers), dont l’analyse de leurs rôles et leurs compétences font l’objet de ce chapitre, mais ceci
ne peut être fait qu’après avoir définit la gestion.
1.1 définition
Gérer, c’est savoir au jour le jour détecter les problèmes, repérer les occasions, prendre des
décisions judicieuses et déterminer les mesures qui s’imposent.
La gestion peut être définie (définition plus rationnelle) comme le processus de planification,
d’organisation, de direction et de contrôle concernant toutes les activités d’utilisation des
ressources menées en vue de réaliser les objectifs prédéfinis.
Dans une optique d’analyse contemporaine, il est nécessaire d’associer 2 axes pour définir
la gestion :
Pour s’efforcer de décrire en quoi consiste le travail de gestion. Mintzberg a énuméré les 10 rôles
joués par les gestionnaires.
a) Rôles interpersonnels
- Symbole, le cadre a le devoir de représenter son organisation dans toutes les occasions
formelles (cérémonies, RDV…) ;
- Leader, concerne les relations du cadre avec ses collaborateurs, motivation, gestion du
personnel ;
- Agent de liaison, le cadre développe avec des personnes extérieures à son organisation un
réseau de contacts pour obtenir faveurs et informations.
b) Rôles informationnels
- Evaluateur, c’est un observateur actif, il reçoit, recherche et traite des informations en
permanence pour mieux comprendre son organisation et son environnement ;
- Diffuseur, il transmet des informations à ses collaborateurs ;
- Porte-parole, il communique à l’extérieur des informations sur son organisation.
c) Roles décisionnels
- Entrepreneur, il prend l’initiative de changement et d’innovation ;
- Régulateur, il arbitre les conflits ;
- Répartiteur de ressources, il a en charge l’allocation de toutes les formes ressources ;
- Négociateur, il intervient lorsque son organisation doit s’engager dans une activité
importante de négociation avec une tiers organisation.
L’environnement agité d’aujourd’hui met au défi les gestionnaires mauritaniens et les entités. Ils
sont confrontés à des difficultés majeures et complexes.
De nos jours, les gestionnaires mauritaniens doivent s’engager à faire des apprentissages
constants et à viser le perfectionnement à vie.