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COMP T
Tout l’entraînement
2022 DSCG 4 Comptabilité et audit
Crédits iconographiques
p. 43 : © intersection by Angelo Troiano from the Noun Project ; © Differentiate by Joy Thomas from the Noun Project ;
© executive euro woman by Marc Torrada from the Noun Project ; p. 173 : © Differentiate by Joy Thomas from the Noun Project ;
© contract by Giuditta Valentina Gentile from the Noun Project ; p. 237 : © Price Tag by Alex Podolsky from the Noun Project ;
© interest rate by Hada Arkanda from the Noun Project ; © progress evaluation by Naufal Hudallah from the Noun Project ;
© benefit by alvianwijaya from the Noun Project ; © Credit Card by José Campos from the Noun Project.
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© Dunod, 2022
11 rue Paul Bert, 92240 Malakoff
www.dunod.com
ISBN 978-2-10-084255-1
TABLE DES MATIÈRES
III
Table des matières
IV
TABLE DES MATIÈRES
V
AVANT-PROPOS
1 Un entraînement complet…
Pour chaque unité d’enseignement, les sujets inédits couvrent tous les savoirs et
compétences au programme. Outre les énoncés et les corrigés des sujets types
d’examen, des rappels de cours synthétiques et visuels sont systématiquement
proposés.
Bonne préparation !
VII
TABLEAU DE CORRESPONDANCE
PROGRAMME-SUJETS
VIII
TABLE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS
IX
Table des sigles et abréviations
X
Sujet type d’examen 1 dSCG4
dossiers
1 Consolidation et normes IFRS ………………………………………………… 11 points
2 Fusion …………………………………………………………………………………… 5 points
3 audit et commissariat aux comptes ………………………………………… 4 points
documents
1. Extrait du manuel de consolidation du groupe Capucines
2. Informations sur les sociétés Capucines IT et Clématite
dossier
1 3. Normes internationales Si le texte du sujet,
4. Information sur la société Tulipes de ses questions ou
du dossier
5. Stocks et plan de rémunération en actions documentaire vous
conduit à formuler
6. Article 16 du règlement ANC n° 2015-06 du 23 novembre 2015
une ou plusieurs
modifiant le règlement ANC n° 2014-03 relatif au PCG hypothèses, il vous
dossier
7. Renseignements concernant la fusion est demandé
2 de la (ou les)
8. Montant des capitaux propres retraités de la société Bégonias
mentionner
au 1er janvier N explicitement dans
votre copie. Il vous
9. Extrait de la NEP 600 « Principes spécifiques applicables à l’audit
est demandé d’apporter
des comptes consolidés » un soin particulier
dossier
10. Extrait de la note d’information de la CNCC de décembre 2011 à la présentation
3 de votre copie.
(NI XI) : le commissaire aux comptes et l’audit des comptes
Toute information
consolidés
calculée devra
être justifiée.
1
Sujet type d’examen 1
Groupe Capucines
Le groupe Capucines, dont le siège social est implanté à Courbevoie, est un
groupe coté sur Euronext depuis juin N–14. Il a été créé en N–16, au sein de la
branche Chimie du groupe Total, pour regrouper les activités de chimie indus-
trielle, de produits vinyliques et de produits de performance. Le groupe est un
acteur majeur de la chimie de spécialité et des matériaux avancés, doté d’une
présence industrielle et commerciale de premier plan, équilibré géographique-
ment avec des positions fortes en Europe, en Amérique du Nord et en Asie.
Doté d’une solide culture entrepreneuriale, le groupe Capucines s’est engagé
depuis son introduction en bourse dans un projet de transformation fort vers la
chimie de spécialités, grâce à une stratégie reposant sur trois principaux axes de
croissance : l’innovation au service du développement durable, les acquisitions
ciblées dans les activités à forte valeur ajoutée et les investissements industriels
dans les régions à forte croissance. Grâce à cette transformation, le groupe a multi-
plié son EBITDA (Earnings before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization,
ou résultat d’exploitation avant intérêts, impôts et amortissement) par quatre
et le cours de l’action a plus que triplé depuis N–14. Les activités du groupe se
répartissent dans trois secteurs distincts : matériaux haute performance (46 %),
spécialités industrielles (30 %) et résines de performance (24 %). Les atouts du
groupe reposent notamment sur des marques à forte notoriété, de grandes com-
pétences en recherche et développement, des partenariats clients forts et une
solide structure financière.
La stratégie du groupe est ciblée sur trois axes de croissance forts :
– l’innovation au service du développement durable ;
– les acquisitions ciblées dans les spécialités à forte valeur ajoutée ;
– les investissements industriels de premier plan pour accompagner les clients
et partenaires dans les régions à forte valeur ajoutée.
Titulaire d’un DSCG, vous travaillez dans le cabinet Lake and Palmer Audit
& Conseil, qui est structuré autour d’une équipe pluridisciplinaire animée par
des experts-comptables issus de grands cabinets d’audit et de conseil. Jugeant
votre expérience suffisante, le directeur du cabinet, Jean-Yves Mercier, vous a
promu(e) consultant(e) junior. Votre responsable hiérarchique vous confie une
partie du dossier de la société Capucines.
Dossier 2 Fusion
V Base documentaire : documents 6 à 8
Le 1er juillet N, la société Roses a absorbé, sur la base des valeurs comptables,
la société Bégonias, dont elle détient 60 % des actions, avec effet rétroactif
au 1er janvier N. Ces deux sociétés font partie du groupe Capucines. La logique
de ce rapprochement repose sur la recherche d’économies de coûts opération-
nels et l’optimisation des forces de ventes dans le secteur des peintures à haute
résistance pour l’industrie maritime.
Outre le document 6 répertoriant les numéros des comptes relatifs au mali de
fusion, le document 7 contient des renseignements concernant la fusion et le
document 8 présente l’actif net comptable retraité au 1er janvier N de la société
Bégonias.
travail à faire
2.1. Identifiez la différence entre une fusion-absorption et un apport de titres.
2.2. Expliquez pourquoi à l’occasion d’une opération de fusion, les capitaux
propres de l’absorbante et de l’absorbée s’ajoutent.
2.3. Calculez le mali de fusion généré par cette fusion et procédez à son
analyse.
2.4. En appliquant les dispositions du règlement CRC 2004-01, procédez à
l’affectation du mali technique en utilisant le tableau ci-après :
Affectation du mali
Plus-value
Valeur Plus-value Impôt au prorata des plus-
Valeur réelle latente nette
Actifs comptable latente latent le cas values latentes
fiable (2) d’impôt
sociale (1) (3) = (2) – (1) échéant (4) nettes d’impôt, dans
(3) – (4)
la limite de celles-ci
Actifs incorporels
Actifs corporels
Actifs financiers
Actif circulant
Total du mali de fusion sur actifs identifiables
Mali résiduel affecté au fonds commercial
Total du mali
2.5. Compte tenu de l’évolution des valeurs réelles des actifs apportés au
31 décembre N (brevet : 8 000, fonds de commerce : 30 000), calculez
en utilisant le tableau ci-après, la dépréciation du mali technique au
31 décembre N et passez les écritures nécessaires dans les comptes de Roses
(par hypothèse : dépréciation actif par actif, leurs flux futurs de trésorerie
étant indépendants).
4
Sujet type d’examen DSCG4
Dépréciation du mali
Affectation du mali
Amortissement
Valeur actuelle
au 31/12/N (7)
au 31/12/N (1)
Identification
technique (2)
au 31/12/N
au 31/12/N
du mali (3)
(6)
Brevet
Fonds
de commerce
Total
5
Sujet type d’examen 1
travail à faire
3.3. Transmettez à Guillaume Le Diraison des exemples de critères suscep-
tibles d’être retenus pour fixer le seuil de signification au niveau consolidé.
6
Sujet type d’examen 1 dSCG4
dOSSIeR dOCumentaIRe
7
Sujet type d’examen 1
Document 2
Acquisition des titres de la société Capucines IT
• Le capital de la société Capucines It est composé de 100 000 actions
ordinaires. La société Capucines SA en possède 40 000, acquises en
plusieurs fois : 20 000 en N–8, 15 000 en N–6 et 5 000 en N–3. Les
autres actions sont détenues par de nombreux actionnaires dont aucun
ne détient plus de 5 % du capital.
• En N–1, Capucines SA a souscrit une option d’achat immédiatement
exerçable portant sur 5 000 actions ordinaires Capucines It supplé-
Une option d’achat mentaires. À la fin N, l’option est « dans la monnaie ».
(call) est dans la • Courant N, un pacte d’actionnaire au profit de Capucines SA a été
monnaie lorsque le prix signé, lui donnant le droit de nommer, révoquer et de fixer les rémuné-
d’exercice est inférieur
rations des dirigeants de la société Capucines IT. Une majorité des deux
au cours du sous-jacent
(le titulaire de l’option tiers serait nécessaire pour modifier ce pacte.
peut acheter ce sous- • La société Capucines SA assure la gestion opérationnelle de la société
jacent moins cher Capucines IT.
en exerçant son call
que s’il l’acquerrait La société Capucines IT est rentable. Elle distribue chaque année à ses
sur le marché). actionnaires un dividende qui varie entre 10 et 50 € par action.
Situation de la société Clématite
Capucines SA détient 42 % du capital de Clématite, entièrement consti-
tué d’actions ordinaires. Le reste (58 %) était détenu par trois fonds
d’investissement, début N, une partie de ces actions sont vendues. Désor-
mais, ces 58 % sont détenus par huit actionnaires (personnes physiques
et fonds d’investissement) qui détiennent entre 1,6 % et 14,5 % chacun.
Capucines SA est représenté au conseil d’administration de Clématite
par cinq membres sur douze. Les statuts de Clématite requièrent la majo-
rité des deux tiers en assemblée générale ordinaire pour les décisions clés
(budget, investissements significatifs, acquisition), ce qui implique un
droit de veto pour Capucines SA.
Aucun pacte d’actionnaires ni accord contractuel ne lie les deux sociétés.
8
DOSSIER DOCUMENTAIRE DSCG4
Normes internationales
Document 3
9
Sujet type d’examen 1
10
DOSSIER DOCUMENTAIRE DSCG4
Les conditions :
– d’acquisition autres que des conditions de marché ne doivent pas être prises en consi-
dération lors de l’estimation de la juste valeur des actions ou des options sur action à
la date d’évaluation. En revanche, les conditions d’acquisition doivent être prises en
considération en ajustant le nombre d’instruments de capitaux propres compris dans
l’évaluation du montant de la transaction, de sorte que le montant finalement comp-
tabilisé pour les biens ou les services reçus en contrepartie des instruments de capitaux
propres attribués soit bien fondé sur le nombre d’instruments de capitaux propres fina-
lement acquis ;
– dès lors, sur une base cumulée, aucun montant n’est comptabilisé pour des biens ou des
services reçus si les instruments de capitaux propres attribués ne sont pas acquis parce
qu’une des conditions d’acquisition n’est pas satisfaite, par exemple si l’autre partie
n’achève pas la période de service spécifiée.
20. Pour appliquer les dispositions du paragraphe 19, l’entité doit comptabiliser, pour les
biens ou les services reçus pendant la période d’acquisition des droits, un montant fondé
sur la meilleure estimation disponible du nombre d’instruments de capitaux propres dont
l’acquisition est attendue ; elle doit réviser cette estimation, lorsque c’est nécessaire, si
des informations ultérieures indiquent que le nombre d’instruments de capitaux propres
dont l’acquisition est attendue diffère des estimations précédentes. À la date d’acquisition
des droits, l’entité doit réviser l’estimation de façon à la rendre égale au nombre d’instru-
ments de capitaux propres finalement acquis.
La société Capucines SA a finalisé, le 1er juin N–2, l’acquisition de 60 % des actions de
la société Tulipes SA, implantée à Sarcelles et spécialisée dans la fabrication d’adhésifs
industriels à haute performance, pour un prix d’acquisition de 25 000 000 €. La société
Tulipes est leader sur son marché, qui est en pleine expansion. Les coûts directs liés
à l’acquisition (honoraires de conseil, juridiques, comptables et de valorisation) se sont
élevés à 500 000 € HT.
La participation ne donnant pas le contrôle a été évaluée à la juste valeur, avec une
décote de 10 %, soit 15 000 000 €.
La société Tulipes est consolidée par intégration globale.
Rappel : taux d’impôt à utiliser : 25 %.
Capitaux propres de la société Tulipes SA :
En € Au 1/06/N–2 Au 31/12/N
Capital social 2 500 000 2 500 000
Réserves 3 750 000 4 800 000
Résultat 300 000 750 000
Total capitaux propres 6 550 000 8 050 000
11
Sujet type d’examen 1
Au 1er juin N+2, les évaluateurs de la société Tulipes ont tenu compte des informations
suivantes :
– plus-value latente sur un ensemble immobilier inscrit au bilan 1 600 000 € (dont
600 000 € pour le terrain). Au 1er juin N–2, la construction réestimée avait encore une
durée de vie probable de 10 ans ;
– évaluation de la provision pour retraite (non comptabilisée au bilan) : 1er juin N–2 :
950 000 €, 31 décembre N : 1 300 000 € ;
– la marque XL Top, développée en interne par la société Tulipes et qui a fait son succès,
a été évaluée sur la base des redevances à 8 500 000 € ;
– dans l’évaluation de la juste valeur des actifs et des passifs identifiables à la date
d’acquisition, il a été également tenu compte de relations clients pour 1 500 000 € (amor-
tissable sur 15 ans) et d’un accord de non-concurrence pour 680 000 € (amortissable sur
7 ans). Ces éléments n’ont pas été comptabilisés dans les comptes individuels de Tulipes,
car ils ne constituaient pas des immobilisations incorporelles au sens du PCG.
Stocks (valeur nette) 460 000 365 500 414 000 548 250
12
DOSSIER DOCUMENTAIRE DSCG4
À la date d’attribution, le cours de l’action était de 51 € pour un prix d’exercice fixé à 54 €.
Compte tenu de toutes les hypothèses relatives à la volatilité de l’action, au taux sans
risque et au taux de distribution des dividendes, le modèle de Black & Scholes valorise les
options à 5 €. Au 31 décembre N–3, il a été retenu comme hypothèse que 10 % des béné-
ficiaires quitteraient l’entreprise avant de pouvoir exercer leur option. Au 31 décembre N,
compte tenu des bonnes performances du groupe, les données transmises par la direction
indiquent que tous les bénéficiaires devraient être présents au 1er juillet N+1 ; ils devraient
donc être en mesure d’exercer leurs options.
13
Sujet type d’examen 1
14
DOSSIER DOCUMENTAIRE DSCG4
15
Sujet type d’examen 1 dSCG4
SavOIRS eSSentIelS
Absence de contrôle
Oui
Jugement
Oui
L’investisseur peut-il utiliser
Capacité à agir
ses droits pour influer sur le niveau
sur
de rendement des activités-clés Non
les rendements
de la cible ?
Oui
Contrôle
16
Savoirs essentiels DSCG4
Oui
Oui
2 Influence notable
Définition
Selon la norme IAS 28 révisée en 2011, l’influence notable est le pouvoir de
participer aux décisions liées aux politiques financières et opérationnelles de
l’entité détenue, sans toutefois exercer un contrôle exclusif ou conjoint sur ces
politiques.
17
Sujet type d’examen 1
Part revenant
à la société Valeur
absorbante d’acquisition
des titres annulés
Pour tout savoir Différence Mali de fusion
sur le commissariat Apport
aux apports de l’absorbée
ou à la fusion (valeur
(via la CNCC) : comptable
ou réelle)
Augmentation
Part revenant
de capital
aux autres
+
associés
http://dunod. Prime de fusion
link/4jk3087
18
Savoirs essentiels DSCG4
Mécanisme de la fusion-absorption
Apport d’actions Y
Société X Investisseur
Transfert d’actions X
de la société Y
5 Risque d’audit
Définition
Le risque d’audit consiste en l’émission d’une opinion erronée par l’auditeur en
raison des circonstances dans lesquelles sa mission intervient.
19
Corrigé du sujet
type d’examen 1 dSCG4
deS SavOIRS aux COmpétenCeS
Dossier 1 Consolidation et normes IFRS
Compétences visées
DÉCRYPTAGE
L’étudiant doit être en mesure de définir le périmètre de consolidation d’un
groupe, d’effectuer les retraitements nécessaires et d’enregistrer les écritures
comptables afférentes.
Capucines IT
Selon la norme IFRS 10, pour calculer le pourcentage de contrôle – c’est-à-dire le
pourcentage de droits de vote que peut détenir la société consolidante (la société
mère), soit directement, soit indirectement par l’intermédiaire d’entreprise sous
contrôle exclusif, sur une filiale ou une participation – il faut tenir compte des
droits de vote (DV) réels et potentiels, s’ils sont substantifs. Un droit est subs-
tantif, si son détenteur a la capacité pratique d’exercer ce droit et si ce droit peut
être exercé lorsque les décisions concernant la direction des activités pertinentes
doivent être prises. Ici, les DV attachés aux 5 000 actions Capucines IT, objet de
l’option d’achat, sont des DV potentiels substantifs pour Capucines SA, car aucun
obstacle ni opérationnel, ni financier (l’option est dans la monnaie) ne s’oppose
Les DV potentiels sont à l’exercice de l’option d’achat et l’option peut être exercée à tout moment.
les droits permettant
Calcul du pourcentage de contrôle de Capucines SA dans Capucines IT :
d’obtenir, dans un futur
plus ou moins proche, (40 000 DV + 5 000 DV potentiels) / (105 000 DV) = 42,86 % ;
des droits de vote Avec moins de 50 % des droits de vote, pour qualifier le contrôle de fait, il faut
dans une société.
analyser les faits et circonstances :
• La détention du pouvoir est démontrée : le pourcentage de contrôle est de
42,86 %, mais aucun autre actionnaire ne détient plus que 5 % du capital et
il existe un accord contractuel (pacte d’actionnaire) permettant à Capucines
SA de nommer les dirigeants de Capucines IT.
• L’existence de rendements variables est démontrée : la société Capucines
IT distribue, chaque année, un dividende dont le montant varie entre 10 et
50 € par action.
20
Des savoirs aux compétences DSCG4
Clématite
Deux cas sont à éliminer.
• Le contrôle conjoint : il n’y a pas de pacte d’actionnaires et plusieurs combi-
naisons d’actionnaires sont possibles pour atteindre la majorité requise des
deux tiers pour prendre les décisions opérationnelles en assemblée d’action-
naires ordinaires.
• Le contrôle exclusif : la société Capucines SA détient seulement un pouvoir
de blocage, elle ne peut prendre aucune décision seule.
Conclusion
Capucines SA exerce une influence notable sur la société Clématite.
21
Sujet type d’examen 1
22
Des savoirs aux compétences DSCG4
23
Sujet type d’examen 1
24
Des savoirs aux compétences DSCG4
(5) 200 000 × 75 %.
(6) 17 250 × 75 %.
25
Sujet type d’examen 1
(1) Diminution des réserves : 50 000 × 75 % (on corrige la variation des stocks N–1).
L’impôt différé passif (2) Augmentation du résultat : 50 000 × 75 % (on corrige la variation des stocks N).
sur le résultat et (3) 4 000 × 75 %.
l’impôt différé actif (4) 4 000 × 25 %.
sur les réserves
se neutralisent.
Résultat global 37 500
Charge d’impôt différé (5) 12 500
Variations des stocks de MP 50 000
Écritures de compte
de résultat Résultat global 3 000
Les écritures peuvent, Charge d’impôt différé 1 000
bien entendu, être Dotations pour dépréciations des stocks 4 000
regroupées.
(5) 50 000 × 25 %.
26
Des savoirs aux compétences DSCG4
Au 31 décembre N, compte tenu du fait que tous les bénéficiaires devraient être
présents au 1er juillet N+1, il y aura lieu de constater une charge supplémentaire
de 5 × 400 000 × 10 %, soit 200 000 €.
Pour comprendre les écritures de consolidation à passer, présentons un
extrait du bilan individuel de Capucines au 31 décembre N, selon les règles
du PCG, puis un extrait du bilan de Capucines retraité selon la norme IFRS 2.
En application du PCG, l’attribution des options ne génère aucune écriture
comptable, il n’y a donc pas d’impact dans le bilan individuel. En IFRS, on a
l’extrait de bilan suivant :
Actif Passif
(1)
Réserves (–) 1 800 000
Résultat (–) 200 000 (2)
Primes d’émission 2 000 000
(1) Impact en charge de personnel en N–3 de l’attribution des options, ce qui réduit le résultat N–3 qui est en réserves en N.
(2) Augmentation de la charge de personnel en N, ce qui réduit le résultat de l’exercice.
(1) Absence de fiscalité différée pour le groupe, car l’impôt sur les stock-options est dû normalement par les bénéficiaires.
31/12/N
Charges de personnel 200 000
Écriture de compte Résultat global 200 000
de résultat
Retraitement stock-options
Dossier 2 Fusion
Compétences visées
27
Sujet type d’examen 1
2.3 Calculez le mali de fusion généré par cette fusion et procédez à son
analyse.
Société Roses : société absorbante
Fusion à la valeur comptable : 50 000 k€
Quote-part de Roses dans la société absorbée Bégonias : 60 %
• Calcul du mali de fusion
– Valeur des actions Bégonias (60 %) figurant au bilan de Roses : 40 000 (A)
– Quote-part de la société Roses dans les capitaux propres de Bégonias
au 1er janvier N (actif net reçu par l’absorbante) : QP = 60 % × 50 000 =
30 000 (B)
D’où mali de fusion = B – A = (–) 10 000
• Analyse du mali
– Quote-part de la société Roses dans les capitaux propres de Bégonias
au 1er janvier N : QP = 60 % × 50 000 = 30 000 (A)
– Quote-part de la société Roses dans les capitaux propres retraités de
Bégonias au 1er janvier N : QP = 60 % × 54 500 = 32 700 (B)
D’où mali technique = B – A = (–) 2 700
• Conclusion
Mali de fusion = (–) 10 000 = mali technique (– 2 700) + vrai mali (– 7 300)
28
Des savoirs aux compétences DSCG4
2.5 Compte tenu de l’évolution des valeurs réelles des actifs apportés au
31/12/N (brevet : 8 000, fonds de commerce : 30 000), calculez en utilisant
le tableau ci-dessous, la dépréciation du mali technique au 31 décembre N
et passez les écritures nécessaires dans les comptes de Roses (par hypo-
thèse : dépréciation actif par actif, leurs flux futurs de trésorerie étant
indépendants).
29
Sujet type d’examen 1
31/12/N
6811 Dotations aux amortissements des 2 140
immobilisations
2805 Amortissements des brevets 1 600
28081 Amortissements du mali de fusion 540
sur actifs incorporels
DÉCRYPTAGE
L’étudiant doit être en mesure de définir les risques d’audit, le seuil de signifi-
cation et les modalités de l’émission, par le CAC, d’une opinion sur les comptes
consolidés.
Zoom sur
Partie A. Audit des comptes consolidés
le règlement
intérieur du H3C 3.1 Présentez, en quelques lignes, le rôle du H3C.
du 23 mai 2020 :
Le H3C, ou Haut Conseil du commissariat aux comptes, est une autorité
publique indépendante, dotée de la personnalité morale, instituée auprès du
garde des Sceaux, ayant pour mission d’assurer la surveillance de la profession
http://dunod.link/ avec le concours de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes
h9l4x28 (CNCC) et de veiller au respect de la déontologie et de l’indépendance des
commissaires aux comptes.
3.2 Dans l’extrait de la NEP 600 (document 9), il est question de seuil(s) de
signification. Communiquez-en une définition à Guillaume Le Diraison.
Le seuil de signification est le montant au-delà duquel le commissaire aux
comptes estime que les anomalies relevées sont susceptibles d’influencer les
décisions économiques ou le jugement de l’utilisateur fondé sur les comptes
consolidés.
Des seuils de signification spécifiques, inférieurs au seuil général, peuvent être
fixés pour certaines catégories d’opérations, certains soldes de comptes ou cer-
taines informations fournies dans l’annexe.
30
Des savoirs aux compétences DSCG4
3.5 Après avoir défini le risque d’audit, vous expliquerez ce que représente
chacune des composantes de ce risque.
On appelle « risque d’audit » la possibilité qu’un auditeur formule une opinion
erronée compte tenu des circonstances : il en est par exemple ainsi lorsqu’il
émet une opinion sans réserve alors que les comptes présentent une anomalie
significative.
Le risque d’audit comprend trois composantes :
• Le risque inhérent. Il s’agit du risque qu’une erreur significative se produise dans
les comptes en raison des particularités de l’entreprise auditée, de ses activités,
de son environnement, de la nature de ses comptes et de ses opérations.
31
Sujet type d’examen 1
3.6 Vous analyserez les liens existants entre l’appréciation du risque par le
CAC et l’étendue de ses travaux.
La planification de la mission, par le commissaire aux comptes, doit lui per-
mettre de maintenir le risque d’audit à un niveau acceptable.
Le plan d’audit doit tenir compte des risques analysés à ses différents niveaux.
Le commissaire aux comptes doit apprécier conjointement le seuil de signi-
fication et les différents risques lors de la préparation du programme d’audit
et de la détermination de la nature, du calendrier et de l’étendue des travaux
d’audit.
32
Sujet type d’examen 2 dScG4
dossiers
1 apport partiel d’actif ……………………………………………………………… 3 points
2 consolidation ………………………………………………………………………… 8 points
3 normes iFrS …………………………………………………………………………… 5 points
4 audit et commissariat aux comptes ………………………………………… 4 points
Si le texte du sujet,
documents de ses questions
ou du dossier
dossier 1. Informations relatives à la branche complète d’activité apportée documentaire
1 par la SA Réaumur au 1er juin N (en €) vous conduit à formuler
une ou plusieurs
hypothèses, il vous est
dossier 2. Informations générales sur les sociétés et les participations demandé de la (ou les)
2 3. Informations concernant certaines opérations mentionner
explicitement
4. Extrait de la norme IFRS 10 dans votre copie. Il vous
dossier
5. Programme de fidélité des clients est demandé d’apporter
3 un soin particulier
6. Extrait de la norme IFRS 15 à la présentation
de votre copie.
dossier 7. Inventaire physique des stocks de la société Solférino
Toute information
4 au 31 décembre N calculée devra être
justifiée.
33
Sujet type d’examen 2
Groupe Réaumur
Vous êtes chef de mission dans le cabinet d’expertise comptable et de commis‑
sariat aux comptes Nord‑Audit et Expertise, spécialisé en consolidation, fusion
et normes IFRS. On vous confie le dossier du groupe Réaumur, client historique
du cabinet.
Pour comprendre l’histoire du groupe Réaumur, il faut remonter 20 ans en
arrière, lorsqu’Alfred Réaumur crée, avec son épouse Évelyne, Les établisse‑
ments Réaumur, premier commerce de distribution de produits alimentaires
locaux dans le centre‑ville de Tourcoing (Nord). On y trouve notamment des
produits qui font la renommée de l’établissement : la tresse d’ail fumé d’Arleux,
la coquille de Noël au sucre, le welsh au Maroilles, le Genièvre de Wambrechies.
La stratégie du couple repose, dès le début, sur une sélection de produits
de qualité dont l’origine est parfaitement identifiable grâce à des accords
commerciaux passés avec des producteurs locaux. Le succès est immédiat.
En N–15, Alfred Réaumur voir plus grand : il décide de créer, avec des partenaires
financiers, la SA Réaumur et de se spécialiser dans les supérettes de centre‑
ville. Il devient donc, en quelques années, un acteur régional incontournable
dans le secteur de la distribution alimentaire, au prix d’un endettement élevé
qui se résorbe progressivement, à la faveur de la croissance du bénéfice. Depuis
5 ans, grâce à une trésorerie élevée, le groupe réalise des prises de participation
dans des commerces de produits issus de l’agriculture biologique.
La SA Réaumur, société tête de groupe, est une entreprise familiale non cotée.
Aujourd’hui, le groupe affiche une excellente rentabilité, un endettement
externe faible et un management stable. Toutes les sociétés du groupe soumises
à l’obligation de commissariat aux comptes partagent le même commissaire
aux comptes installé à Tourcoing, Grégory Lionel.
En N, le groupe Réaumur a réalisé un chiffre d’affaires hors taxes de 65 M€.
Il emploie 350 personnes.
34
Sujet type d’examen DSCG4
Travail à faire
1.1. Justifiez la présence de l’impôt différé passif dans l’évaluation de l’apport
réel de la SA Réaumur.
1.2. Dans quelle(s) situation(s) l’apport de la SA Réaumur aurait-il été valo-
risé à la valeur comptable ?
1.3. Quel est le montant du capital social de la SAS Châtelet ? La valeur nomi-
nale étant de 100 € au 1er juin N, combien d’actions de la SAS Châtelet la
SA Réaumur a-t-elle reçues ?
1.4. Comptabilisez l’opération d’apport partiel d’actif pour la SA Réaumur,
puis pour la SAS Châtelet.
Dossier 2 Consolidation
V Base documentaire : documents 2 et 3
Le groupe Réaumur établit ses comptes consolidés conformément au règle‑
ment CRC 99‑02. Au 31 décembre N, le groupe compte sept sociétés et son
taux d’imposition s’établit à 25 %.
Différents travaux de consolidation vous sont demandés par le Alfred Réaumur.
Travail à faire
Partie A. Périmètre de consolidation
2.1. À l’aide du document 2, présentez l’organigramme du groupe.
2.2. Délimitez le périmètre de consolidation et déterminez les méthodes de
consolidation applicables aux diverses sociétés. Calculez les pourcentages
d’intérêt. Vous répondrez à la question en utilisant le tableau ci-après.
Travail à faire
2.3. Pour chacune des opérations, dans le document 3, présentez, au 31 décembre N,
les écritures de préconsolidation (bilan et compte de résultat) qui vous
semblent nécessaires.
35
Sujet type d’examen 2
consolidation
% d’intérêts
de Réaumur
de Réaumur
de contrôle
Périmètre
Méthode
Société
Type
O/N
de
travail à faire
3.3. À l’aide des documents 5 et 6, proposez les écritures en normes IFRS, au
journal de Biocadet, au 31 décembre N et à la fin février N+1. Il vous est
demandé de ne pas tenir compte de la TVA.
36
Sujet type d’examen DSCG4
37
Sujet type d’examen 2
4.7. Compte tenu des risques identifiés à la question précédente, quelle pourrait
être la conclusion du rapport de Louise Brun sur les comptes N de l’entre-
prise Solférino, dans l’hypothèse où son dirigeant ne suivrait pas les
recommandations d’amélioration de la procédure d’inventaire physique
des stocks ?
38
Sujet type d’examen 2 dScG4
doSSier documentaire
Actions
Nombre Actions
Actions à droit Sociétés
Forme Montant d’actions sans droit
Société ordinaires de vote détentrices
juridique du capital ou de parts de vote
(AO) double des titres
sociales (ASDV)
(ADVD)
Sébastopol (1) SA 3 000 000 30 000 30 000 – – Réaumur :
14 100 AO
Solférino SA 1 200 000 12 000 10 000 2 000 – Réaumur :
7 000 AO
200 ADVD
Biocadet (2) SA 800 000 80 000 80 000 – – • Réaumur :
24 000 AO
• Sébastopol :
16 000 AO
• Solférino :
14 400 AO
Biostock (3) SA 600 000 6 000 5 000 – 1 000 Solférino :
2 400 AO
Miromesnil SARL 250 000 25 000 – – – • Réaumur :
1 250 parts
• Biocadet :
15 000 parts
39
Sujet type d’examen 2
Actions
Nombre Actions
Actions à droit Sociétés
Forme Montant d’actions sans droit
Société ordinaires de vote détentrices
juridique du capital ou de parts de vote
(AO) double des titres
sociales (ASDV)
(ADVD)
Opéra (4) Société 100 000 10 000 – – – Voir
civile remarque(4)
immobilière
Châtelet (5) SAS Voir la Voir la Voir la – – • Réaumur
partie A partie A partie A • Trocadéro
(1) La société Sébastopol assure de façon préférentielle les approvisionnements du groupe. Son capital est réparti entre Réaumur
(47 %) et Sigma SA (53 %). Réaumur détient par ailleurs, depuis N–5, l’option d’acquérir la moitié des droits de vote de Sigma
dans Sébastopol. Cette option est au 31 décembre N, dans la monnaie.
(2) Depuis 3 ans, le directeur général de Réaumur assure la présidence du directoire Biocadet. Deux autres membres de ce directoire
(qui en comprend 3) appartiennent au conseil d’administration de Réaumur.
(3) La SA Biostock est détenue par la société Solférino et par 12 autres investisseurs « passifs » qui en détiennent chacun 5 %.
Une convention entre actionnaires confère à Solférino le droit de nommer et de révoquer les membres de la direction chargés
de diriger les activités pertinentes, et de déterminer leur rémunération. Pour modifier la convention, il faut les deux tiers des voix
des actionnaires.
(4) La SCI Opéra a été créée, il y a 5 ans, par Réaumur en collaboration avec le groupe Grenelle. Cette SCI a pour objet de gérer
un entrepôt de stockage de produits frais qu’elle a acheté à sa création. La participation de chaque groupe dans la SCI est proportionnelle
aux surfaces immobilières utilisées, soit 44 % pour Réaumur et 56 % pour Grenelle. Cependant, les statuts de la SCI prévoient des prises
de décision à l’unanimité.
(5) Les statuts de cette société prévoient des prises de décisions à l’unanimité.
40
Dossier documentaire DSCG4
Contrôle
[…] 5. Quelle que soit la nature de ses liens avec une entité (l’entité faisant l’objet d’un
investissement), l’investisseur doit déterminer s’il est une société mère en évaluant s’il
contrôle l’entité faisant l’objet d’un investissement.
6. Un investisseur contrôle une entité faisant l’objet d’un investissement lorsqu’il est
exposé ou qu’il a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité
faisant l’objet d’un investissement et qu’il a la capacité d’influer sur ces rendements du
fait du pouvoir qu’il détient sur celle-ci.
7. Par conséquent, l’investisseur contrôle l’entité faisant l’objet d’un investissement si et
seulement si tous les éléments ci-dessous sont réunis :
(a) il détient le pouvoir sur l’entité faisant l’objet d’un investissement ;
(b) il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité
faisant l’objet d’un investissement ;
(c) il a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité faisant l’objet d’un investissement de
manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient […].
8. Lorsqu’il évalue s’il contrôle une entité faisant l’objet d’un investissement, l’investisseur
doit tenir compte de tous les faits et circonstances […].
41
Sujet type d’examen 2
Le programme de fidélité du magasin Biocadet prévoit qu’un point de fidélité soit crédité
sur la carte du client, à chaque passage en caisse, pour 5 € d’achat. Ces points de fidélité
peuvent se transformer, avant la fin de l’année en cours, en carte-cadeau (1 000 points
fidélité équivalent à un chèque-cadeau de 10 €) ou en euroréaumur, venant en déduction
du montant des achats. Chaque euroréaumur ouvre droit à l’achat de produits d’une
valeur de 1 €.
B40. Si dans le cas d’un contrat, l’entité accorde au client l’option d’acquérir des biens
ou des services supplémentaires, cette option ne donne naissance à une obligation de
prestation afférente au contrat que si elle confère au client un droit exclusif que celui-ci
n’obtiendrait sans conclure le contrat…. Si l’option confère un droit significatif au client,
ce dernier paie en fait l’entité à l’avance pour des biens ou des services à venir, et l’entité
comptabilise les produits des activités ordinaires au moment où les biens ou les services
sont fournis ou lorsque l’option expire.
B42. Le paragraphe 74 impose à l’entité de répartir le prix de transaction entre les obli-
gations de prestation en proportion des prix de vente de chaque élément séparé. Si le prix
de vente séparé d’une option permettant au client d’acquérir des biens ou des services
supplémentaires ne peut être observé directement, l’entité doit l’estimer. L’estimation doit
refléter la remise qu’obtiendrait le client lors de l’exercice de l’option, ajustée pour tenir
des deux éléments suivants :
– toute réduction dont bénéficierait le client sans exercer l’option ;
– la probabilité que l’option soit exercée.
Au 31 décembre N, date de clôture de l’exercice, deux points significatifs ont attiré l’atten-
tion de l’expert-comptable chargé du dossier :
– la durée de l’inventaire physique, qui aura lieu le 27 décembre N, de 17 heures à
20 heures, pause de 15 minutes comprise ;
– les modalités de comptage qui seront mises en œuvre par trois équipes constituées de
deux magasiniers placés sous la responsabilité du chef magasinier.
Les stocks de Solférino sont constitués d’environ 500 références de produits et représentent,
en valeur, en moyenne 30 % du total de l’actif du bilan.
42
Sujet type d’examen 2 dScG4
SavoirS eSSentielS
Définition
Pour davantage
Un apport est dit : de détails
– à l’endroit, lorsqu’il est effectué à l’initiative de la société absorbante et que sur le contrôle
cette même société prend le contrôle ; commun ou distinct,
– à l’envers, lorsqu’il est effectué à l’initiative de la société absorbante mais voir également
que la société absorbée prend le contrôle. les sujets types
d’examen 4 et 7.
Entrent notamment dans les revenus les produits tirés de l’exploitation des
brevets, des programmes de fidélité…
43
Sujet type d’examen 2
44
Savoirs essentiels DSCG4
10. Procédure analytique : technique de contrôle qui consiste à apprécier des informations
financières à partir :
– de leurs corrélations avec d’autres informations, issues ou non des comptes, ou avec des
données antérieures, postérieures ou prévisionnelles de l’entité, ou d’entités similaires ;
– et de l’analyse des variations ou des tendances inattendues.
11. Test de détail : contrôle d’un élément individuel faisant partie d’une catégorie d’opéra‑
tions, d’un solde de compte ou d’une information fournie dans l’annexe.
45
corrigé du sujet
type d’examen 2 dScG4
deS SavoirS aux compétenceS
DÉCRYPTAGE
L’étudiant doit :
– maîtriser les modes de comptabilisation des apports (valeur comptable,
valeur réelle) ;
– savoir comptabiliser l’opération d’apport selon la méthode de valorisation
retenue.
NOTRE CONSEIL 1.1 Justifiez la présence de l’impôt différé passif dans l’évaluation de l’apport
Identifiez le cas
réel de la SA Réaumur.
de figure présenté Lorsque les apports sont valorisés à la valeur réelle et que l’opération est placée
(contrôle commun
ou distinct/apport sous le régime fiscal de faveur des fusions, l’imposition des plus‑values d’apport
à l’envers est réalisée de manière échelonnée chez la société bénéficiaire de l’apport.
ou à l’endroit) Cette charge d’impôt qui pèse sur la SAS Châtelet doit être mentionnée dans le
pour déterminer traité d’apport, conformément aux règles comptables.
à quelle valeur,
comptable ou réelle,
évaluer les apports. 1.2 Dans quelle(s) situation(s) l’apport de la SA Réaumur aurait-il été valorisé
à la valeur comptable ?
La valeur comptable doit être retenue pour les opérations réalisées :
– entre entités sous contrôle commun ;
– à l’envers, entre entités sous contrôle distinct.
1.3 Quel est le montant du capital social de la SAS Châtelet ? La valeur nomi-
nale étant de 100 € au 1er juin N, combien d’actions de la SAS Châtelet la
SA Réaumur a-t-elle reçues ?
Le capital de la SAS Châtelet est égal aux montants des apports, soit 1 000 000 ×
2 = 2 000 000 €
Réaumur recevra 1 000 000 € /100, soit 10 000 actions Châtelet.
46
Des savoirs aux compétences DSCG4
Dossier 2 Consolidation
Partie A. Périmètre de consolidation
Compétence visée
DÉCRYPTAGE
L’étudiant doit être capable :
–– de calculer les pourcentages de contrôle et d’intérêts ;
–– de déterminer la nature du contrôle, méthodes de consolidation ;
–– d’appliquer le manuel de consolidation du groupe et d’en déduire les retrai‑
tements de préconsolidation.
47
Sujet type d’examen 2
50 %
Châtelet
Réaumur 47 %(3)
44 %
30 %(4) Sébastopol
60 %(1)
SCI
Opéra 20 %(5)
Solférino
18 %(6)
Miromesnil
48
% de contrôle Type Périmètre Méthode % d’intérêts
Société Commentaires
de Réaumur de contrôle Oui/Non de consolidation de Réaumur
SCI Opéra 44 % Contrôle conjoint ANC 2020-01, art. 211-4 Oui Intégration 44 %
Les deux conditions sont remplies : proportionnelle
–– partage du contrôle par un nombre limité d’associés
–– nécessité d’un accord écrit (ici, les statuts)
Solférino Direct : 7 400 DV / 14 000 DV Contrôle ANC 2020-01, art. 211-3, car Réaumur détient plus Oui Intégration 60 %
= 53 % exclusif de droit de 50 % des droits de vote globale = 7 200 actions /
ou majoritaire 12 000
Biostock Indirect par Solférino Contrôle exclusif ANC 2020-01, art. 211-3 : Le contrôle de fait est Oui Intégration 60 % × 40 %
qui est contrôlée exclusivement : de fait présumé. En effet, Réaumur possède bien plus de 40 % globale = 24 %
2 400 DV / 5 000 DV = 48 % des DV, sans qu’un autre associé détienne une fraction
supérieure à la sienne.
Sébastopol Direct : 14 100 DV / 30 000 DV Influence notable La présomption de contrôle exclusif n’est pas vérifiée. Oui Mise en 47 % = 14 100 AO /
= 47 % En effet, Réaumur possède bien plus de 40 % des DV, équivalence 30 000
mais un autre associé (SA Sigma) détient une fraction
supérieure à la sienne.
Biocadet Direct = 24 000 DV / 80 000 DV Contrôle exclusif ANC 2020-01, art. 211-3 : Oui Intégration 30 % +
= 30 % de fait Contrôle exclusif démontré, car la société Réaumur globale (47 % × 20 %) +
Indirect par Sébastopol = néant, détient plus de 40 % des DV et elle a pendant deux (60 % × 18 %)
car cette société n’est pas contrôlée exercices successifs désigné la majorité des membres = 50,20 %
Indirect par Solférino = 18 % des organes de direction (ici, le directoire de Biocadet).
= 14 400 DV / 80 000
Total = 48 %
Miromesnil Direct = 1 250 DV / 25 000 DV = 5 % Contrôle Contrôle exclusif de droit, car Réaumur détient plus de Oui Intégration 5 % +
Indirect par Biocadet = 15 000 DV / exclusif de droit 50 % des droits de vote. globale (50,20 % ×
25 000 DV = 60 % ou majoritaire 60 %) = 35,12 %
Total = 65 %
Châtelet Direct : 50 % Contrôle conjoint ANC 2020-01, art. 211-4 Oui Intégration 50 %
Les deux conditions sont remplies : proportionnelle
d’intérêt. Vous répondrez à la question en utilisant le tableau proposé.
le tableau.
49
Vous pouvez
y conformer.
calcule sur la
de vote (DV) ;
de contrôle se
d’actions (AO,
ADVD, ASDV).
base des droits
vous est fourni,
le pourcentage
Le pourcentage
des notions afin
vous devez vous
une ou plusieurs
d’intérêts, sur la
base du nombre
notes explicitant
Lorsqu’un modèle
DSCG4
en revanche prévoir
NOTRE CONSEIL
compétence visée
Opération 1
Deux retraitements de préconsolidation sont à effectuer chez Biostock :
• Les amortissements dérogatoires, parce qu’ils représentent la fraction
d’amortissement ne correspondant pas à l’objet normal des amortissements
pour dépréciation, ils doivent être éliminés en consolidation (ANC 2020‑01,
art. 272‑1).
• Dans les comptes individuels, la subvention d’investissement ayant été reprise
selon le rythme des amortissements fiscaux (dégressif), un retraitement est
à effectuer pour revenir en consolidation au rythme des amortissements
pour dépréciation (linéaire) (ANC 2020‑01, art. 272‑1 et Bull. CNCC, n° 120
décembre 2000, EC 2000‑36, p. 566 et s.).
50
Des savoirs aux compétences DSCG4
Opération 2
Pour faciliter les écritures de retraitement, présentons un extrait du bilan et du
compte de résultat de Mirosmesnil au 31 décembre N avant et après retraitement
(hors fiscalité différée) :
Bilan non retraité Bilan retraité
Actif Passif Actif Passif
Stock d’en-cours Résultat (–) 350 000 (1) Clients-factures Résultat = (–) 350 000
de production de biens + 350 000 (2) = 0 à établir = 500 000 (3) + 500 000 (4) = 150 000
= 350 000
(1) Impact des charges de production N sur le résultat.
(2) Impacts de la variation de stock d’encours de production sur le résultat.
(3) Coefficient d’avancement du contrat = 350 000/700 000 = 50 %. Chiffre d’affaires à l’avancement = 1 000 000
× 50 % = 500 000.
(4) Résultat à l’avancement.
51
Sujet type d’examen 2
Opération 3
En application de l’article 272‑2 du règlement ANC 2020‑01, l’inscription des
contrats de crédit‑bail au bilan consolidé est obligatoire.
Pour faciliter les écritures de retraitement, présentons un extrait du bilan et du
compte de résultat de Réaumur au 31 décembre N, avant et après retraitement
(hors fiscalité différée) :
Bilan non retraité Bilan retraité
Actif Passif Actif Passif
(1)
Réserves (–) 138 200 Matériel = 250 000 Réserves (–) 62 500(4)
Résultat (–) 61 600 (2) Amortissements (–) 58 200 (5)
(–) 93 750 (3) = (–) 120 700
Résultat (–) 31 250
(–) 21 600(6) = ( –) 52 850
Emprunt (7) = 130 000
(1) Impact sur les résultats N–2 et N–1 des charges de redevance, soit 71 600 + 66 600 = 138 200.
(2) Impact sur le résultat de la redevance N : 61 600.
(3) 250 000 × 1/8 × 3 = 93 750.
(4) Impacts des dotations aux amortissements N–2 et N–1 sur les résultats N–2 et N–1 : 250 000 / 8 × 2 = 62 500.
(5) Impacts sur les résultats N–2 et N–1 des charges d’intérêt N–2 et N–1 : 31 600 + 26 600 = 58 200.
(6) Impacts sur le résultat N de la dotation aux amortissements N (31 250) et des charges d’intérêts N (21 600).
(7) Reste à rembourser au 31/12/N : 250 000 – (40 000 × 3) = 130 000.
(1) En comparant le bilan avant et après retraitement, Il faut augmenter les réserves de 17 500 (138 200 – 120 700) soit
en tenant compte de l’impôt 17 500 × 75 % = 13 125 (montant net d’impôt).
(2) En comparant le bilan avant et après retraitement, Il faut augmenter le résultat de (61 600 – 52 850) × 75 % = 6 562
(montant net d’impôt).
Compétence visée
DÉCRYPTAGE
L’étudiant doit connaître le contenu et le champ d’application de la norme
IFRS 10 « États financiers consolidés » et être capable de l’appliquer à une
entité donnée.
3.1 Indiquez si le groupe Réaumur peut appliquer les normes IFRS, au 31 décembre
N, pour ses comptes consolidés.
Le règlement CE n° 1606/2002 du 19 juillet, dit règlement « IFRS 2005 » a
imposé directement (donc sans nécessité de transposition en droit national)
aux sociétés cotées européennes sur un marché réglementé de préparer et de
publier des comptes consolidés conformes aux IFRS, à compter des exercices
ouverts à partir du 1er janvier 2005.
En France, en accord avec l’article 5 du règlement « IFRS 2005 », pour les
sociétés non cotées qui établissent des comptes consolidés, une option leur
est offerte par l’article L. 233‑24 du Code de commerce : soit l’application des
règles françaises de consolidation (règlement ANC 2020-01), soit l’application
des IFRS.
La société Réaumur établit des comptes consolidés et elle n’est pas cotée ;
elle peut donc, sur option, utiliser pour la présentation de ses comptes le réfé‑
rentiel IFRS.
53
% de contrôle Type Périmètre Méthode % d’intérêts
Société Commentaires
de Réaumur (1) de contrôle Oui/Non de consolidation de Réaumur (2)
54
SCI Opéra 44 % Contrôle Il s’agit ici d’un partenariat au sens Oui MEE (3) 44 % (idem règles
conjoint de la norme IFRS 11, c’est‑à‑dire du partage françaises)
Sujet type d’examen
Solférino Direct : 7 400 DV / 14 000 DV = 53 % Contrôle exclusif La norme IFRS 10 s’applique, Réaumur Oui Intégration 60 % = 7 200
(« contrôle », ayant le contrôle de Sébastopol. globale actions/12 000 (idem
en IFRS) règles françaises)
Biostock Indirect par Solférino : 2 400 DV / Contrôle La norme IFRS 10 s’applique. Il s’agit ici Oui Intégration 60 % × 40 %
5 000DV = 48 % d’un contrôle exclusif de fait. La société globale = 24 %
RÉAUMUR détient moins de 50 % des droits
de vote. Pour apprécier si Réaumur a le contrôle,
il faut analyser les faits et circonstances. Ici, il y
a un accord contractuel entre les associés qui
donne le pouvoir de décisions à Réaumur.
Sébastopol (14 100 + 7 950 DV potentiels)(4) / Contrôle La norme IFRS 10 s’applique, Réaumur a Oui Intégration 47 % (idem règles
30 000 DV = 73,50 % le contrôle de Sébastopol Car une société globale françaises)
qui détient plus de 50 % des DV a le pouvoir,
sauf indication contraire.
Biocadet • Direct = 24 000 DV / 80 000 DV = 30 % Contrôle La norme IFRS 10 s’applique. Réaumur Oui Intégration 30 % +
Indirect par Sébastopol : 20 %, contrôle Biocadet. En effet, Réaumur globale (47 % × 20 %)
car elle est contrôlée par Réaumur possède plus de 50 % des DV, et elle exerce + (60 % × 18 %)
• Indirect par Solférino (société contrôlée) le pouvoir de décision, car elle désigne = 50,20 %
= 18 % = 14 400 DV / 80 000 les dirigeants de Biocadet.
• Total = 68 %
Miromesnil • Direct = 1 250 DV / 25 000 DV = 5 % Contrôle La norme IFRS 10 s’applique, Réaumur Oui Intégration 5%+
• Indirect par Biocadet = 15 000 DV / ayant le contrôle de Sébastopol. globale (50,20 % × 60 %)
25 000 DV = 60 % = 35,12 %
• Total = 65 %
Châtelet Direct = 50 % Contrôle Il s’agit ici d’un partenariat au sens d’IFRS 11, Oui MEE (3) 50 % (idem règles
conjoint c’est‑à‑dire du partage contractuellement françaises)
convenu du contrôle d’une entité juridique
de type coentreprise.
(1) Rappel : En IFRS, il se calcule sur la base des droits de vote (DV) réels et potentiels.
(2) Il se calcule sur la base du nombre d’actions possédées (AO, ADVD, ASDV) comme en règles françaises mais, en ne retenant, en cas de détention indirecte, que les sociétés contrôlées de manière exclusive.
(3) En IFRS, il n’y a que deux méthodes de consolidation : IG si contrôle et MEE pour contrôle conjoint et influence notable.
(4) Sigma détient 53 % des DV de Sébastopol, soit 30 000 × 53 % = 15 900 DV, la moitié représentant 7 950 DV. L’option d’achat détenue par Réaumur est « dans la monnaie » ; les DV potentiels sont
effectifs, il faut donc en tenir compte dans le calcul du pourcentage de contrôle.
Des savoirs aux compétences DSCG4
Compétence visée
DÉCRYPTAGE
L’étudiant doit :
–– connaître la démarche d’analyse des contrats proposée par la norme IFRS 15
« Produits des activités ordinaires » et être capable de l’appliquer à un
contrat donné ;
–– appréhender la comptabilisation des programmes de fidélisation clients,
lesquels permettent aux clients de bénéficier de produits ou de services
futurs gratuits ou à prix réduits.
3.3 À l’aide des documents 5 et 6, proposez les écritures en normes IFRS, au NOTRE CONSEIL
journal de Biocadet, au 31 décembre N et à la fin février N+1. Il vous est
Vous devez
demandé de ne pas tenir compte de la TVA. identifier la norme
La norme IFRS 15 considère que les points de fidélité sont un avantage réel IFRS concernée
et l’appliquer
pour les clients et que la valeur de l’avantage accordé au client est incluse aux écritures
dans le prix de la transaction initiale. Le client a donc versé à l’avance la valeur à comptabiliser.
des biens ou services futurs qu’il pourra échanger contre ses points de fidélité.
L’entreprise Biocadet doit allouer le prix perçu (500 000 €) à la vente des pro‑
duits au cours du mois de décembre et aux points de fidélité accordés à ses
clients.
Biocadet s’attend à ce que 80 000 points soient utilisés, soit, en valeur,
80 000 €.
La répartition du montant total de la transaction s’effectue sur la base du prix
individuel de chaque obligation :
Montant alloué aux produits vendus et comptabilisé dans les ventes :
500 000 × (500 000 / 580 000) = 431 034 €.
Montant alloué aux points de fidélité et comptabilisé en dette au passif
500 000 × (80 000 / 580 000) = 68 966 €.
31/12/N
Clients 500 000
Ventes de marchandises 431 034
Dette résultant des programmes de fidélisation 68 966 En normes IFRS,
aucun numéro
de compte n’est
Fin 02/N+1
64 656 à mentionner
Dette résultant des programmes de fidélisation (voir les conseils
Ventes de marchandises 68 966 × (75 000 / 80 000) méthodologiques
64 656
en fin d’ouvrage).
55
Sujet type d’examen 2
DÉCRYPTAGE
L’étudiant doit être à même :
– de définir le contrôle interne, ses procédures et d’en évaluer la qualité ;
– d’identifier les risques dans l’hypothèse d’un contrôle interne défaillant.
4.1 Indiquez les conditions préalables que Louise Brun doit respecter avant
d’accepter sa mission de commissaire aux comptes dans l’entreprise.
Les conditions nécessaires à l’acceptation de la mission sont les suivantes :
• Prise de connaissance globale de l’entreprise pour connaître ses particularités
et ses risques.
• Appréciation de l’indépendance et de l’absence d’incompatibilités. Cette condi‑
tion est indispensable pour permettre à Mme Brun de formuler une opinion sur
les comptes annuels de la façon la plus objective possible, sans dépendre de
l’influence du client.
• Examen de la compétence disponible pour le type d’entreprise concernée,
conformément à l’article 7 du Code de déontologie de la profession de commis‑
saire aux comptes : « Le commissaire aux comptes doit posséder les connais‑
sances théoriques et pratiques nécessaires à la réalisation de ses missions et de
ses prestations. »
4.2 Après avoir défini la notion de contrôle interne, vous expliquerez pourquoi il
est important pour une entreprise de disposer d’un contrôle interne solide.
Le contrôle interne recouvre l’ensemble des politiques et procédures mises en
œuvre par la direction d’une entreprise ou d’une organisation en vue de s’assurer
dans la mesure du possible, de la gestion rigoureuse et efficace de ses activités.
Pour une entreprise, un bon contrôle interne est important pour :
– la fiabilité des informations financières ;
– la mise en place des instructions et des orientations fixées par le dirigeant ;
– la conformité aux lois et règles ;
– le fonctionnement correct des processus internes.
56
Des savoirs aux compétences DSCG4
57
Sujet type d’examen 2
4.7 Compte tenu des risques identifiés à la question précédente, quelle pour-
rait être la conclusion du rapport de Louise Brun sur les comptes N de
l’entreprise Solférino, dans l’hypothèse où son dirigeant ne suivrait pas les
recommandations d’amélioration de la procédure d’inventaire physique
des stocks ?
Compte tenu de l’importance de la valeur des stocks dans le total du bilan de
l’entreprise Solférino, Lise Brun peut soit :
• Certifier avec réserves pour désaccord. Il s’agit du cas où l’auditeur a identifié,
au cours de sa mission, des anomalies significatives clairement circonscrites
dans l’hypothèse où elles n’auraient pas été corrigées.
• Refuser de certifier. Il s’agit du cas où le commissaire aux comptes a détecté,
au cours de son audit, des anomalies significatives dont les incidences sur les
comptes ne peuvent être clairement circonscrites dans l’hypothèse où elles
n’auraient pas été corrigées.
58
Sujet type d’examen 3 dScG4
dossiers
1 confusion de patrimoine ………………………………………………………… 6 points
2 normes iFrS …………………………………………………………………………… 5 points
3 consolidation ………………………………………………………………………… 6 points
4 audit et commissariat aux comptes ………………………………………… 3 points
documents
1. Informations relatives à la société Saitoupropre
dossier 2. Informations relatives à la société Rocca
1 3. Extrait du tableau d’affectation du mali technique
4. Extrait du PCG
5. Extrait du manuel de consolidation du fonds Springfield Si le texte du sujet,
6. Rapport de l’expert immobilier de ses questions
dossier ou du dossier
7. Modèle de plan d’amortissement
2 documentaire vous
8. Extrait des comptes sociaux de la SCI Verdi conduit à formuler
9. Extrait de la norme IFRS 16 une ou plusieurs
hypothèses, il vous
10. Réglementation applicable aux SCCV est demandé
11. Extrait des statuts de la SCCV Aux portes de la mer de la (ou les)
mentionner
dossier 12. Partie financière du programme immobilier de la SCCV explicitement dans
3 Aux portes de la mer votre copie. Il vous est
13. Méthode à l’avancement demandé d’apporter
un soin particulier
14. Documentation comptable à la présentation
de votre copie.
dossier 15. Processus de production et de commercialisation d’un projet
Toute information
4 immobilier et risques d’audit associés calculée devra
être justifiée.
59
Sujet type d’examen 3
travail à faire
1.1. Qualifiez et définissez l’opération réalisée.
1.2. Existe-t-il une autre opération juridique applicable en cas d’absorption
d’une société détenue à 100 % par une autre ?
1.3. Comment appelle-t-on la société absorbante et la société absorbée dans
ce type d’opération ?
1.4. Cette opération peut-elle bénéficier du régime fiscal de faveur des fusions
au titre de l’article 210-A du Code général des impôts (CGI) ? Précisez si
ce régime est obligatoire.
60
Sujet type d’examen DSCG4
61
Sujet type d’examen 3
travail à faire
2.3. À l’aide des documents 5 et 6, déterminez la valeur réévaluée de
l’ensemble immobilier ainsi que les écritures comptables de réévalua-
tion. Analysez les différents composants de l’ensemble immobilier à
usage de bureau et indiquez-en le coût et la durée d’amortissement.
2.4. À l’aide des documents 7 à 9, établissez le tableau d’amortissement de
l’ensemble immobilier de N jusqu’à N+3. Présentez ensuite les écritures
relatives au retraitement de l’ensemble immobilier comptabilisées en
N+1 (y compris les amortissements).
Dossier 3 Consolidation
V Base documentaire : documents 10 à 14
Toujours dans le but d’étudier les conséquences du passage aux IFRS pour les
comptes consolidés, Fadi Kerouch vous demande d’étudier deux dossiers :
• Le dossier de la société civile de construction-vente (SCCV) Aux portes de la
mer, qui a été constituée en N–1 pour réaliser un programme de 100 logements
à usage d’habitation à La Rochelle (document 12). Ce programme doit être
livré en N+1. Cette société est détenue par trois associés : Verdi Immobilier
qui détient 49 % des parts sociales, la société La Rochelle Littoral qui détient
48 % des parts et un partenaire financier qui détient 3 % des parts. La SCCV
est administrée par Verdi Immobilier. La réalisation du programme néces-
site de respecter les étapes-clés suivantes influant, de manière significative,
sur la performance de la SCCV :
– la recherche et l’évaluation du terrain à acquérir ;
– le montage de l’opération de promotion immobilière, avec notamment
la recherche de financements ;
– la réalisation du plan architectural du projet ;
– le démarrage des travaux ;
– le suivi quotidien de l’opération ;
– la commercialisation de l’opération ;
– la livraison des biens.
• Les dossiers des sociétés J.D. Newman, laquelle emploie 200 personnes et qui
produit des palans et des grues à commande pneumatique et hydraulique,
et Charles BTP dont la société mère, Verdi Immobilier, détient directement
80 % des actions. Charles BTP a acquis, le 1er janvier N, pour 3 000 000 €,
35 % de la société J.D. Newman.
62
Sujet type d’examen DSCG4
64
Sujet type d’examen 3 dScG4
doSSier documentaire
L’opération est réalisée le 1er janvier N+1 entre la société Rocca et la société Saitoutpropre
sur la base des bilans de clôture de ces deux entités. Le taux d’impôt sur les sociétés est fixé
à 25 % par mesure de simplification.
Bilan de la société Saitoupropre au 31 décembre N (en euros)
Nombre de titres détenus sur Saitoupropre : 2 000 avec une valeur nominale de 50 €
Valeur comptable des titres de la société Saitoupropre figurant dans le bilan de Rocca au
31 décembre N :
• Prix d’achat brut des titres : 100 000 €
• Dépréciation des titres : 40 000 €
• Valeur nette des titres : 60 000 €
• Valeur réelle de la société Rocca au 31 décembre N : 1 800 000 €
65
Sujet type d’examen 3
Plus-
Impôt
Plus-value value Affectation du mali
Valeur Valeur latent
latente latente au prorata des PV
Actifs comptable réelle le cas
(3) = nette latentes nettes d’impôt
sociale (1) fiable (2) échéant
(2) – (1) d’impôt dans la limite de celles-ci
(4)
(3) – (4)
Actifs
incorporels
Actifs corporels
Actifs financiers
Actif circulant
Total du mali de fusion sur actifs identifiables
Mali résiduel affecté au fonds commercial
Total du mali
Extrait du PCG
Document 4
66
Dossier documentaire DSCG4
Afin de donner une meilleure image de la valeur patrimoniale des ensembles immobi-
liers, terrains et constructions, détenus et exploités par le groupe, il a été décidé d’opter
pour la méthode de réévaluation à la juste valeur de ces ensembles immobiliers prévue
par la norme IAS 16.
La valeur réévaluée des ensembles immobiliers fait l’objet d’un examen par des évalua-
teurs professionnels qualifiés externes.
Les ensembles immobiliers sont amortis selon le mode linéaire sur des périodes qui
correspondent à leur durée d’utilité prévue. Le terrain n’est pas amorti. Les durées
d’amortissement retenues par le groupe sont les suivantes (en années) :
Locaux Centres
Composant Logements Bureaux
d’activité commerciaux
Gros œuvre 35 50 50 30
Façades, étanchéité 25 30 30 25
Installations générales et techniques 15 20 20 20
Agencements 7 10 10 10
67
Sujet type d’examen 3
VNC de début
Composant 4
Composant 3
Composant 2
Composant 1
de la période
des comptes
Amort. cum.
Total VNC
Total de la
de période
de période
du terrain
d’origine
dotation
+ Valeur
de fin
VNC
31/12/N
31/12/N+1
31/12/N+2
Coûts ultérieurs
13. Des parties de certaines immobilisations corporelles peuvent exiger un remplacement
à intervalles réguliers. Par exemple, après un certain nombre d’heures d’utilisation, il
peut être nécessaire de renouveler plusieurs fois le revêtement intérieur d’un four, ou
bien de renouveler plusieurs fois les intérieurs d’avions tels que les sièges et les cuisines
au cours de la vie de l’appareil. Des immobilisations corporelles peuvent également être
acquises pour effectuer un remplacement se reproduisant moins fréquemment, comme
le remplacement des murs intérieurs d’un immeuble ou pour effectuer un remplacement
non récurrent. Selon le principe de comptabilisation énoncé au paragraphe 7, une entité
comptabilise dans la valeur comptable d’une immobilisation corporelle le coût d’un rem-
placement partiel au moment où ce coût est encouru, si les critères de comptabilisation
sont satisfaits. La valeur comptable des pièces remplacées est décomptabilisée selon les
dispositions de décomptabilisation énoncées dans la présente norme […].
Évaluation après comptabilisation
29. Une entité doit choisir pour méthode comptable soit le modèle du coût décrit au para-
graphe 30, soit le modèle de la réévaluation décrit au paragraphe 31 ; elle doit appliquer
cette méthode à l’ensemble d’une catégorie d’immobilisations corporelles.
68
Dossier documentaire DSCG4
Modèle du coût
30. Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle doit être
comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes
de valeur.
Modèle de la réévaluation
31. Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle dont la juste
valeur peut être évaluée de manière fiable doit être comptabilisée à son montant rééva-
lué, à savoir sa juste valeur à la date de la réévaluation, diminuée du cumul des amortis-
sements ultérieurs et du cumul de pertes de valeur ultérieures. Les réévaluations doivent
être effectuées avec une régularité suffisante pour que la valeur comptable ne diffère pas
de façon significative de celle qui aurait été déterminée en utilisant la juste valeur à la fin
de la période de reporting. […]
Amortissement
43. Chaque partie d’une immobilisation corporelle ayant un coût significatif par rapport
au coût total de l’élément doit être amortie séparément.
44. Une entité ventile le montant initialement comptabilisé pour une immobilisation
corporelle en ses parties significatives et amortit séparément chacune de ces parties.
Par exemple, il peut être approprié d’amortir séparément la cellule et les réacteurs d’un
avion. De même, si une entité acquiert des immobilisations corporelles faisant l’objet
d’un contrat de location simple dans laquelle elle apparaît en tant que bailleur, il peut
être indiqué d’amortir séparément les montants reflétés dans le coût de ce poste qui sont
attribuables au caractère favorable ou défavorable des termes du contrat de location par
rapport aux conditions du marché. […]
Montant amortissable et durée d’amortissement
50. Le montant amortissable d’un actif doit être réparti systématiquement sur sa durée
d’utilité.
69
Sujet type d’examen 3
Article 2. Objet
La société a pour objet :
– l’acquisition de terrains situés dans la commune de La Rochelle ;
– la construction, sur ces terrains, d’un ou de plusieurs immeubles de logements et/ou de
bureaux ;
– la vente, par lots ou en totalité du terrain et des constructions, avec leurs dépen-
dances, soit achevées, soit à terme, soit en l’état futur d’achèvement et, éventuellement,
la location des lots invendus ;
– la constitution de toute association syndicale, syndicats de copropriété ou indivision
réglementée, en vue d’organiser la propriété ou la gestion future des immeubles ;
– l’obtention de toute ouverture de crédit, facilité de caisse et emprunt avec ou sans
garantie, ayant pour but de permettre la réalisation de l’objet social ;
Article 20. Gérance
La société est administrée par un ou plusieurs gérants choisis parmi les associés ou en dehors
d’eux, par une décision collective des associés représentant plus de la moitié des parts sociales.
Article 21. Durée des exercices des fonctions de gérant
Les gérants sont nommés pour une durée illimitée.
Les fonctions de gérants cessent par le décès, l’interdiction, la déconfiture, la faillite,
la faillite ou la démission.
Le décès ou la cessation des fonctions d’un gérant, pour quelque motif que ce soit, n’entraîne
ni dissolution de la société ni ouverture d’un droit de retrait pour l’associé gérant.
70
Dossier documentaire DSCG4
Les gérants sont révocables par décision ordinaire des associés même lorsque leur nom
figure dans les statuts ; si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut donner lieu
à dommages-intérêts.
Les gérants sont également révocables par les tribunaux pour cause légitime, à la
demande de tout associé.
En rémunération de leurs fonctions, les gérants peuvent recevoir un salaire annuel dont
le montant et les modalités sont fixés par les associés.
Article 22. Pouvoirs du gérant
Dans les rapports entre associés, le gérant peut accomplit tous les actes de gestion que
demande l’intérêt de la société.
Dans les rapports avec les tiers, il engage la société par les actes entrant dans l’objet social.
S’il y a plusieurs gérants, ils exercent séparément ces pouvoirs, sauf le droit qui appartient
à chacun d’eux de s’opposer à une opération avant qu’elle ne soit conclue.
Article 30. Décisions ordinaires
Les décisions ordinaires sont essentiellement des décisions de gestion. Elles concernent, d’une
manière générale, toutes les décisions qui n’emportent pas modification des statuts ainsi
que la nomination des gérants ou leur révocation même si leur nom figure dans les statuts.
Ces décisions sont valablement prises par un ou plusieurs associés représentant plus de la
moitié du capital social.
Article 31. Décisions extraordinaires
Les décisions extraordinaires ont pour objet la modification des statuts dans toutes leurs dispo-
sitions et la vente forcée des parts d’un associé en application de l’article 11 des p
résents statuts.
Ces décisions ne sont valablement prises qu’autant qu’elles ont été adoptées par les
associés représentant les deux tiers au moins du capital social.
N–1 N N+1
Prix de vente ferme – – 25 000 000
(1)
Coût total estimé des travaux – – 21 250 000
5 100 000 10 200 000 Non encore
Coûts annuels des travaux exécutés
déterminés
(1) Achat du terrain + frais de notaire + coût des études de sol + coût des voiries et réseaux divers + coût des constructions + frais
annexes (honoraires de gestion, frais de commercialisation, assurances et frais financiers).
71
Sujet type d’examen 3
les contrats de vente par lots doivent être comptabilisés selon la méthode à l’avancement.
En prévision du prochain passage aux normes IFRS pour les comptes consolidés, les ser-
vices techniques de Verdi Immobilier ont déterminé, suivant la méthodologie propre au
secteur immobilier décrite dans le document 10 les pourcentages d’avancement suivants :
• 35 % au 31/12/N–1,
• 85 % au 31/12/N.
Il n’est pas tenu compte de la TVA.
Méthode à l’avancement
Document 13
Documentation comptable
Document 14
Selon la norme IAS 28 § 32, le goodwill lié à l’entreprise associée ou à la coentreprise est
inclus dans la valeur d’équivalence de la participation.
L’écart d’acquisition positif relatif à une participation mise en équivalence est présenté
selon les mêmes modalités que celles définies pour les écarts d’acquisition relatifs à des
entreprises intégrées globalement, c’est-à-dire dans un poste spécifique du bilan consolidé,
et est donc présenté distinctement des titres mis en équivalence
Extrait du Mémento Expert Comptes consolidés,
Règles Françaises 2020, Éditions Francis Lefebvre
72
Dossier documentaire DSCG4
0 12 24 36
Découverte du terrain
Acquisition du terrain
Remembrement du terrain
Aménagement du terrain
Conception du projet
Montage de l’opération
Réalisation des travaux
Contrôle/pilotage technique
Commercialiastion
et recherche d’investisseurs
Permis Déclaration d’achèvement
de construire des travaux
Déclaration d’ouverture Livraison
de chantier
73
Sujet type d’examen 3 dScG4
SavoirS eSSentielS
Définition
Le cadre conceptuel définit les concepts à la base de la préparation et de la
présentation des états financiers à l’usage des utilisateurs externes.
74
Savoirs essentiels DSCG4
A La dissolution-confusion ou TUP
Définition
Aux termes de l’article 1844‑5 du Code civil, « la réunion de toutes les parts
sociales en une seule main n’entraîne pas la dissolution de plein droit de la
société. […] En cas de dissolution, celle-ci entraîne la transmission universelle
du patrimoine de la société à l’associé unique, sans qu’il y ait lieu à l iquidation. »
75
Sujet type d’examen 3
traitement juridique
traitement fiscal
traitement comptable
76
Savoirs essentiels DSCG4
5 Norme IAS 1
Selon cette norme internationale, un jeu complet d’états financiers comprend :
–– un état de la situation financière à la fin de la période ;
–– un état du résultat global de la période ;
–– un état des variations des capitaux propres de la période ;
–– un tableau des flux de trésorerie de la période ;
–– des notes et commentaires ;
–– un état de la situation financière au début de la première période de référence
lorsque l’entité applique une méthode comptable à titre rétroactif ou effec-
tue un retraitement rétroactif des éléments de ses états financiers, ou lors-
qu’elle procède à un reclassement des éléments dans ses états financiers.
77
corrigé du sujet
type d’examen 3 dScG4
deS SavoirS aux compÉtenceS
Dossier 1 Confusion de patrimoine
compétences visées
1.4 Cette opération peut-elle bénéficier du régime fiscal de faveur des fusions
au titre de l’article 210-A du Code général des impôts (CGI) ? Précisez si
ce régime est obligatoire.
Les opérations de fusion, les fusions simplifiées et les TUP peuvent bénéficier
du régime fiscal de faveur de l’article 210-A du CGI. Ce régime est facultatif.
Il s’agit d’une simple décision de gestion pour les dirigeants.
78
Des savoirs aux compétences DSCG4
1.6 Calculez le mali de fusion dans un tableau spécifique en prenant soin, le cas
échéant, de le décomposer.
• Mali technique :
(Valeur réelle – Valeur comptable) × % de détention
[50 000 – ( – 367 572)] × 100 % = 417 572 €
• Il doit être plafonné à hauteur du mali de fusion s’il dépasse ce dernier.
Mali de fusion (427 572 €) • À comptabiliser avec les numéros de comptes indiqués.
• Vrai mali : Mali de fusion – Mali technique
427 572 – 417 572 = 10 000 €
• À comptabiliser en charges financières (668)
• La dépréciation doit faire l’objet d’un complément de 10 000 €.
79
Sujet type d’examen 3
Affectation du mali
Plus-value
Valeur Plus-value Impôt au prorata des plus-
Valeur réelle latente nette
Actifs comptable latente latent le cas values latentes nettes
fiable (2) d’impôt
sociale (1) (3) = (2) – (1) échéant (4) d’impôt dans la limite
(3) – (4)
de celles-ci
Actifs
incorporels
Actifs 20 000 80 000 60 000 15 000 45 000 43 197
corporels
Construction
Actifs
financiers
Actif circulant 196 962,99 586 962,99 390 000 0 390 000 374 375
Clients
Total du mali de fusion sur actifs identifiables
Mali résiduel affecté au fonds commercial 0
Total du mali 417 572
80
Des savoirs aux compétences DSCG4
DÉCRYPTAGE
Le candidat doit connaître, en substance, les normes IFRS et IAS concernées
et être capable de proposer des schémas d’écriture et des intitulés d’après
l’énoncé et le dossier documentaire.
81
Sujet type d’examen 3
2.1 Identifiez, parmi les documents ci-après, ceux qui constituent les états
financiers au sens des IFRS :
– le tableau de la situation financière Oui
– l’état du résultat global Oui
– le tableau des flux de trésorerie Oui
– les notes annexes Oui
– le compte de résultat Oui
– le tableau de variation des capitaux propres Oui
– le tableau de mouvement de l’actif immobilisé et des provisions Non
Selon le paragraphe 10 de la norme IAS 1 « Présentation des états financiers »,
les états financiers constituent un jeu complet d’états financiers qui comprend :
– un état de situation financière (bilan) ;
– un état du résultat global ;
– un état des variations de capitaux propres ;
– un tableau de flux de trésorerie ;
– des notes annexes, contenant un résumé des principales méthodes comp-
tables et d’autres informations explicatives ;
– des informations comparatives.
82
Des savoirs aux compétences DSCG4
Écritures comptables
Terrain 1 164 000
Construction 2 617 000
Bilan
Réserves consolidées 3 781 000
Réévaluation de l’ensemble immobilier La fiscalité différée
est ici négligée.
83
Sujet type d’examen 3
Durée Durée
Composant Quote-part (%) Montant (€) d’amortissement d’amortissement
résiduelle (1) (valeurs à neuf)
Terrain 20 2 500 000(2) – –
Construction, dont : 80 10 000 000
Gros œuvre 35 4 375 000(3) 21 30
Façades, étanchéité 20 2 500 000 16 25
Installations 20 2 500 000 11 20
générales et
techniques
Agencements 5 625 000 1 10
Total 100 12 500 000 – –
(1) La durée d’amortissement résiduelle est égale à la durée d’utilité déterminée par le groupe (valeurs à neuf)
diminuée de nombre d’années de service de l’actif (l’immeuble a été mis en service en N–9).
(2) 12 500 000 × 20 %
(3) 12 500 000 × 35 %
tableau d’amortissement
VNC de début
Agencements
de la période
des comptes
Installations
Amort. cum.
générales et
Gros œuvre
Total VNC
techniques
étanchéité
Total de la
de période
de période
du terrain
d’origine
dotation
Façades,
+ Valeur
de fin
VNC
31/12/N+1 10 000 000 208 333 156 250 227 273 625 000 1 216 856 1 216 856 8 783 144 2 500 000 11 283 144
31/12/N+2 8 783 144 208 333 156 250 227 273 – 591 856 1 808 712 6 974 432 2 500 000 9 474 432
84
Des savoirs aux compétences DSCG4
Écritures de retraitement
VNC dans les comptes
31/12/N+1 Juste valeur Différence
sociaux
Terrain 1 336 000 2 500 000 1 164 000
Construction 7 075 000 8 783 144 1 708 144 L’amortissement
complémentaire
Total 8 411 000 11 283 144 2 872 144
à comptabiliser dans
les comptes consolidés
du groupe est égal
Terrain 1 164 000
à la différence entre
Construction 2 617 000 les amortissements
Bilan Réserves consolidées 3 781 000 comptabilisés dans
Réévaluation de l’ensemble immobilier les comptes sociaux
– Report à nouveau et le nouveau plan
d’amortissement
Dotation aux amortissements par composants établi
des immobilisations corporelles 908 856 dans les comptes
Compte de résultat Amortissement construction 908 856 consolidés.
Amortissement complémentaire
de l’ensemble immobilier
Dossier 3 Consolidation
Compétences visées
DÉCRYPTAGE
L’étudiant doit notamment maîtriser le traitement des écarts d’évaluation et
d’acquisition (détermination à l’entrée et postérieurement à l’entrée) et le par-
tage des capitaux propres de filiales directes et indirectes selon les méthodes de
consolidation.
3.2 Fadi Kerouch affirme que, dans le référentiel IFRS, le groupe Verdi
Immobilier exerce un contrôle conjoint sur la SCCV Aux portes de la mer
et que cette dernière constitue une coentreprise. Justifiez la position du
DAF en vous appuyant sur les documents 10 et 11.
86
Des savoirs aux compétences DSCG4
(1) Pour solde
(2) Résultat à l’avancement N-1 net d’impôt = 3 650 × 75 % = 2 738
(3) Résultat à l’avancement N net d’impôt = 2 300 × 75 % = 1 725
(4) (3 650 + 2 300) × 25 % = 1 487
(5) 2 300 × 75 %
(6) 2 300 × 25 %
87
Sujet type d’examen 3
Calcul du goodwill
(1) Méthode « préférentielle » : la mise en équivalence se fait sur la base du pourcentage de participation de la société
Charles BTP dans J.D. Newman (35 %), ce qui aura pour conséquence de faire apparaître des intérêts minoritaires
indirects, car le pourcentage d’intérêts de la société Verdi Immobilier dans Charles BTP (80 %) est inférieur à 100 %.
L’autre solution consiste à mettre les titres J.D. Newman en équivalence sur la base du pourcentage d’intérêts
de la société mère (80 % x 35 % = 28 %). Dans ce cas, il n’y aura pas d’intérêts minoritaires.
(2) En IFRS, le GW est inclus dans la valeur d’équivalence (voir le dossier documentaire, norme IAS 28 § 32).
88
Des savoirs aux compétences DSCG4
3.7 Répondez aux questions que 5 et 6 en appliquant, cette fois-ci, les règles
françaises de consolidation. Dans ce cas, le groupe Verdi Immobilier
amortirait ses écarts d’acquisition positifs sur 8 ans.
L’écart d’acquisition se monte à 795 000 € (même montant qu’en normes IFRS).
Mais, en règles françaises de consolidation, l’écart d’acquisition sera compta
bilisé distinctement, amorti sur 8 ans et n’entrera pas dans le calcul de la valeur
d’équivalence (voir le dossier documentaire).
31/12/N
Écart d’acquisition 795 000
Titres de participation J.D. Newman 795 000
Enregistrement de l’écart d’acquisition
Écritures de bilan d°
Résultat Verdi Immobilier (1) (2) 99 375
Écart d’acquisition 99 375
Amortissement sur 8 ans
d°
Dotation aux amortissements 99 375
Compte de résultat Résultat global 99 375
89
Sujet type d’examen 3
d°
Résultat global 269 500
Compte QP dans les résultats des entreprises 269 500
de résultat
MEE
DÉCRYPTAGE
Le candidat doit maîtriser les techniques de contrôle des comptes ainsi que les
différents services autres que la certification des comptes (SACC).
90
Des savoirs aux compétences DSCG4
4.2 Citez les techniques de contrôle pertinentes pour l’examen des comptes
de la SCCV.
L’auditeur applique les principes définis par la NEP 2410 relative à l’examen
limité de comptes intermédiaires.
Il s’agit essentiellement de s’entretenir avec la direction et de mettre en œuvre
des procédures analytiques. Il doit notamment (NEP 2410, § 13 à 16) :
–– acquérir une connaissance suffisante de l’entité et de son environnement,
notamment de son contrôle interne, afin d’identifier et d’évaluer le risque
d’anomalies significatives dans les comptes intermédiaires et afin de
concevoir et mettre en œuvre des procédures lui permettant de fonder sa
conclusion sur ces comptes ;
–– suivre les facteurs de risque identifiés lors de l’audit ou de l’examen limité de
l’exercice précédent (ou prendre connaissance de l’entité à partir de la revue
des dossiers de son prédécesseur), notamment les faiblesses significatives
du contrôle interne, les risques inhérents élevés, les anomalies significatives
corrigées ou non, les changements survenus depuis la période précédente.
4.3 En vous fondant sur l’analyse des risques réalisée par votre responsable
de mission (document 15), déterminez des exemples de procédures d’au-
dit à mettre en œuvre pour chaque risque identifié.
• Risques propres à l’environnement économique de l’entité :
–– évolutions économiques et réglementaires du secteur ;
–– évolutions des taux d’intérêt ;
–– durcissement des conditions d’octroi des prêts immobiliers ;
–– augmentation des coûts de la construction.
• Risques propres à l’entité :
–– risque de s’engager dans un projet non rentable ;
–– risque de dégradation de la marge finale budgétée ;
–– risque d’engagement de coûts sans certitude de lancement de l’opération ;
–– risque de non-obtention ou d’annulation des autorisations administratives
(permis de construire) ;
–– risque de mauvaise évaluation du résultat au stade d’avancement du
programme ;
–– nombreuses sources de distorsion entre résultat comptable et fiscal.
91
Sujet type d’examen 3
92
Sujet type d’examen 4 dScG4
dossiers
1 normes iFrS et consolidation ………………………………………………… 9 points
2 Fusion-absorption …………………………………………………………………… 6 points
3 audit et commissariat aux comptes ………………………………………… 5 points
documents
1. Extrait du manuel de consolidation du groupe Gentech :
travaux de recherche et de développement réalisés en interne
2. Rapport d’activité du groupe Gentech
dossier 3. Extrait de la norme IAS 38
1 4. Relevé des dépenses de Gentech Lab
5. Modèle de tableau du coût amorti de l’emprunt
6. Informations financières concernant les prises de participation
de Gentech dans la société Nathan Therapeutics (sommes en k€) Si le texte du sujet,
de ses questions
7. Extrait de la norme IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » ou du dossier
8. Extrait du projet de fusion documentaire
dossier vous conduit à formuler
9. Bilan de la SA Biopharma au 31 décembre N (en k€)
2 une ou plusieurs
10. Bilan de la SA Artec au 31 décembre N (en k€) hypothèses, il vous
11. Article 741-2 du règlement 2014-03 (PCG) est demandé de
la (ou les) mentionner
12. Extrait du Code de commerce – Code de déontologie explicitement dans
de la profession de CAC votre copie. Il vous est
demandé d’apporter
dossier 13. Article L. 823-3 du Code de commerce un soin particulier
3 14. Typologie des risques chez Médica Tech à la présentation
de votre copie.
15. Extrait de l’article L. 232-2 du Code de commerce
Toute information
16. Données financières relatives aux filiales de Médica Tech calculée devra être
justifiée.
93
Sujet type d’examen 4
Groupe Gentech
Gentech est une société biopharmaceutique conduisant des essais cliniques
de stade avancé dont la vocation est la découverte et le développement de
candidats‑médicaments et de solutions diagnostiques innovants visant à
combattre les maladies métaboliques et les pathologies hépatiques qui leur
sont associées, pathologies pour lesquelles des besoins médicaux considé‑
rables demeurent aujourd’hui insatisfaits.
Riche de deux décennies de recherche, Gentech a su s’imposer en tant que
leader dans le domaine de la découverte de médicaments basés sur les récep‑
teurs nucléaires (classe de protéines situées au cœur des cellules humaines
véhiculant des réponses adaptées).
Les produits du groupe sont destinés aux industriels de l’agroalimentaire, de
la nutrition médicale, et de l’industrie pharmaceutique. Gentech intervient
notamment dans la prévention du diabète de type 2, de la NASH (stéato‑
hépatite non alcoolique), de l’obésité et des pathologies cardio‑vasculaires.
La société a noué de nombreux partenariats avec des centres académiques
d’excellence, en France et à l’étranger, notamment l’université de Marseille, le
CNRS et l’université de Montpellier, ville dans laquelle elle a ouvert un établis‑
sement secondaire. Ces accords lui permettent de bénéficier, depuis sa créa‑
tion, d’un effet de levier conséquent s’appuyant sur les experts et partenaires
techniques impliqués dans ses projets.
L’entreprise compte environ 200 collaborateurs. Gentech est une société cotée
sur le Nasdaq Global Select Market et sur le marché Euronext Growth.
Gentech Holding
Vtech Gentech Corp. Gentech SA Gentech Lab Gentech Immo Médica Tech
(France) (États-Unis) (France) (France) (France) (France)
94
Sujet type d’examen DSCG4
Travail à faire
1.1. À l’aide des documents 1 à 3, déterminez le mode de comptabilisation
pour chacun des projets en cours. Justifiez votre réponse.
95
Sujet type d’examen 4
travail à faire
1.2. Parmi les dépenses listées dans le document 4, identifiez les frais qui
constituent un élément du coût d’entrée d’une immobilisation incorpo-
relle générée en interne.
96
Sujet type d’examen DSCG4
Travail à faire
1.6. En vous appuyant sur le document 6, vérifiez la valeur du goodwill sur
le premier lot, puis procédez à la mise en équivalence (MEE) des actions
Nathan Therapeutics au 31 décembre N–1 (vous vous limiterez au calcul
de la valeur d’équivalence et à l’écriture de bilan).
1.7. À partir des documents 6 et 7, calculez, au 1er janvier N, la juste valeur
des actifs identifiables et des passifs repris et le nouveau goodwill, puis
procédez à la réévaluation du lot 1.
1.8. Passez les écritures de consolidation au 31 décembre N, concernant les
écarts d’évaluation et d’acquisition.
1.9. Indiquez, en quelques lignes, comment l’opération du 1er janvier N aurait
été traitée en normes françaises de consolidation (aucun calcul n’est
demandé).
Dossier 2 Fusion-absorption
V Base documentaire : documents 7 à 11
La société Biopharma envisage d’absorber la société Artec. Les actionnaires
principaux de ces deux sociétés, respectivement, Gentech SA et Médica SAS,
ont conclu un pacte d’actionnaires qui prévoit l’exploitation en commun de
l’activité économique des sociétés Biopharma et Artec.
Travail à faire
2.1. Analysez la situation de contrôle au moment de l’opération.
2.2. Déterminez la parité d’échange, la soulte à payer et le nombre de titres
à créer dans le cadre de la fusion. Vérifiez la validité de la soulte dans le
cadre de cette fusion.
2.3. Qualifiez et évaluez la valeur d’apport.
2.4. Présentez, dans un tableau, l’analyse de la fusion qui permet de détermi-
ner l’augmentation de capital et la prime de fusion.
2.5. Enregistrez l’opération de fusion chez l’absorbante, puis chez l’absorbée.
2.6. Enregistrez l’échange de titres dans la comptabilité de la société Gentech
SA, sachant que les 50 % d’Artec ont été acquis au prix de 20 000 k€.
2.7. Répondez aux questions 3 et 4 en considérant, cette fois-ci que, à la suite
de la fusion, le pacte d’actionnaires entre Gentech SA et Médica SAS n’a
plus cours.
97
Sujet type d’examen 4
98
Sujet type d’examen DSCG4
99
Sujet type d’examen 4 dScG4
doSSier documentaire
100
Dossier documentaire DSCG4
Portefeuille de projets
Le tableau ci-dessous présente notre portefeuille de développement de candidats-
médicaments et d’outils de diagnostic.
Stade de développement
Programme Indication Calendrier
thérapeutique Préclinique Phase 1 Phase 2 Phase 3
Publication des résultats
Thanos NASH
Phase 3 fin N
Recrutement
Ultron Fibrose des patients attendu en N
Nous détenons les droits rattachés à l’ensemble de nos programmes à l’échelle mondiale.
Principaux atouts
Notre candidat-médicament phare – Thanos – est actuellement en phase 3 de développe-
ment pour le traitement de la NASH, pathologie pour laquelle il n’existe aujourd’hui aucun
traitement homologué, mais qui présente des opportunités de marché significatives.
En avril N–1, nous avons annoncé que nous avions atteint notre objectif de recrutement
des 1 000 patients constituant la cohorte d’analyse intermédiaire de notre essai clinique
international de phase 3 actuellement réalisé dans 25 pays.
Nous comptons publier les résultats d’évaluation de Thanos dans cette cohorte d’analyse
intermédiaire d’ici à la fin N, lesquels, s’ils se révèlent positifs, pourraient légitimer une
procédure accélérée d’autorisation de mise sur le marché.
S’il obtient l’approbation des autorités réglementaires, nous pensons que Thanos a le
potentiel pour devenir le premier médicament homologué permettant la résolution de la
NASH sans aggravation des facteurs de risques cardiovasculaires.
Les essais cliniques sont d’ordinaire réalisés en trois phases séquentielles avant autorisa-
tion, mais les phases peuvent se chevaucher ou être regroupées.
En général, ces phases sont les suivantes :
• Phase 1 : les essais cliniques portent sur la première administration d’un candidat-
médicament aux sujets humains, qui sont souvent des volontaires sains. En phase 1, le
candidat-médicament est habituellement testé pour évaluer plusieurs aspects : sécuri-
té d’emploi, effets indésirables, tolérance du dosage, absorption, distribution, métabo-
lisme, excrétion et propriétés pharmacodynamiques ;
• Phase 2 : les essais cliniques portent généralement sur une population de patients res-
treinte et visent à (1) évaluer l’efficacité du candidat-médicament au regard d’indications
spécifiques, (2) déterminer la tolérance du dosage et le dosage optimal, et (3) identifier les
éventuels effets indésirables et risques sanitaires ;
• Phase 3 : Si, à l’issue des essais cliniques de phase 2, il est constaté qu’un candidat-
médicament a une efficacité potentielle et qu’il présente un profil acceptable en matière
de sécurité d’emploi, le programme d’essais cliniques sera étendu aux essais cliniques
de phase 3 dans le but de démontrer plus amplement l’efficacité clinique et la sécurité
d’emploi parmi une large population de patients, répartie sur de multiples sites d’essais.
101
Sujet type d’examen 4
Phase de recherche
54. Aucune immobilisation incorporelle résultant de la recherche (ou de la phase de
recherche d’un projet interne) ne doit être comptabilisée. Les dépenses pour la recherche
(ou pour la phase de recherche d’un projet interne) doivent être comptabilisées en charges
lorsqu’elles sont encourues.
55. Lors de la phase de recherche d’un projet interne, une entité ne peut démontrer l’exis-
tence d’une immobilisation incorporelle qui générera des avantages économiques futurs
probables. Ces dépenses sont donc comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues.
56. Exemples d’activités de recherche :
(a) les activités visant à obtenir de nouvelles connaissances ;
(b) la recherche d’applications de résultats de la recherche ou d’autres connaissances ainsi
que leur évaluation et le choix retenu in fine ;
(c) la recherche d’autres matériaux, dispositifs, produits, procédés, systèmes ou services ; et
(d) la formulation, la conception, l’évaluation et le choix final retenu d’autres possibilités
de matériaux, dispositifs, produits, procédés, systèmes ou services nouveaux ou améliorés.
Coût d’une immobilisation incorporelle générée en interne
65. Pour l’application du paragraphe 24, le coût d’une immobilisation incorporelle
générée en interne est égal à la somme des dépenses encourues à partir de la date à
laquelle cette immobilisation incorporelle a satisfait pour la première fois aux critères de
comptabilisation des paragraphes 21, 22 et 57. Le paragraphe 71 interdit de réincorporer
des dépenses antérieurement comptabilisées en charges.
66. Le coût d’une immobilisation incorporelle générée en interne comprend tous les coûts
directement attribuables nécessaires pour créer, produire et préparer l’immobilisation
pour qu’elle puisse être exploitée de la manière prévue par la direction. Exemples de coûts
directement attribuables :
(a) les coûts des matériaux et services utilisés ou consommés pour générer l’immobilisa-
tion incorporelle ;
(b) les coûts des avantages du personnel (tels que définis dans IAS 19) résultant de la créa-
tion de l’immobilisation incorporelle ;
(c) les honoraires d’enregistrement d’un droit légal ;
(d) et l’amortissement des brevets et licences qui sont utilisés pour générer l’immobilisa-
tion incorporelle.
IAS 23 spécifie les critères pour la comptabilisation des intérêts comme élément du coût
d’une immobilisation incorporelle générée en interne.
67. Ne constituent pas des composantes du coût d’une immobilisation incorporelle
générée en interne :
(a) les coûts de la vente, les coûts administratifs et autres frais généraux à moins que ces
dépenses puissent être directement attribuées à la préparation de l’actif en vue de sa mise
en service ;
(b) les inefficacités clairement identifiées et les pertes opérationnelles initiales encourues
avant qu’un actif n’atteigne le niveau de performance prévu ;
(c) et les dépenses au titre de la formation du personnel pour utiliser l’actif.
102
Dossier documentaire DSCG4
Coûts d’emprunt
La norme IAS 23, Coûts d’emprunt exige d’incorporer dans le coût de l’actif les coûts
d’emprunt directement attribuables à l’acquisition, la construction ou la production d’un
« actif qualifié » (un actif qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir
être utilisé ou vendu). Les autres coûts d’emprunt sont comptabilisés en charges.
Les coûts d’emprunt sont les intérêts et autres coûts qu’une entité engage dans le cadre d’un
emprunt de fonds. Les coûts d’emprunt qui sont directement attribuables à l’acquisition,
la construction ou la production d’un actif qualifié correspondent aux coûts d’emprunt
qui auraient pu être évités si la dépense relative à l’actif qualifié n’avait pas été faite.
103
Sujet type d’examen 4
Au 1er janvier N–1, lors de l’allocation du prix d’acquisition du lot 1, l’évaluation des actifs
identifiables de la société Nathan Therapeutics a permis de constater l’existence d’une
plus-value latente de 600 sur un brevet portant sur un système de diagnostic assisté par
ordinateur (durée restant à amortir 10 ans).
L’écart d’acquisition (goodwill) constaté à cette date s’est élevé à 2 595. Il représente
principalement, selon le groupe Gentech, le portefeuille de produits futurs en phase de
développement amont non identifiés individuellement à la date d’acquisition, la capacité
à renouveler le portefeuille de produits existants en s’appuyant sur une structure spé-
cialisée, les compétences du personnel de Nathan Therapeutics, les avantages tirés de la
création de nouvelles plateformes de croissance et des synergies futures attendues.
Au 1er janvier N, l’écart d’évaluation sur le brevet a été réévalué à 400, car la concurrence
dans le secteur s’est intensifiée, compte tenu des enjeux économiques. La durée restant à
amortir du brevet a été revue à la baisse, elle est désormais de 5 ans.
Au 1er janvier N, la juste valeur des minoritaires (« participation ne donnant pas le
contrôle ») a été estimée à 3 000, compte tenu d’une décote de minorité de 10 %. Il n’y a
pas eu de dépréciation du goodwill au 31 décembre N–1.
En cas de prise de contrôle, l’entreprise Gentech applique la méthode du goodwill complet.
Rappel : le taux d’IS groupe est de 34 %.
104
Dossier documentaire DSCG4
105
Sujet type d’examen 4
Amort.
ACTIF Brut Net PASSIF Montant
dépréc.
Frais d’établissement 100 60 40 Capital 10 000
Immobilisations incorporelles 600 – 600 Prime d’émission 5 800
Immobilisations corporelles 22 800 2 400 20 400 Autres réserves 8 240
Immobilisations financières 1 000 – 1 000
Stocks 750 50 700
Clients (et autres créances Provisions pour risques et charges 200
d’exploitation) 2 360 60 2 300 Dettes financières 1 800
Disponibilités 1 400 – 1 400 Dettes d’exploitation 400
Total général 29 010 2 570 26 440 Total général 26 440
Amort.
ACTIF Brut Net PASSIF Montant
dépréc.
Frais d’établissement 160 128 32 Capital 9 000
Immobilisations incorporelles 10 032 – 10 032 Prime d’émission 3 128
Immobilisations corporelles 27 740 3 200 24 340 Autres réserves 12 668
Immobilisations financières 740 – 740 Subventions d’investissement 320
Stocks 456 112 544 Provisions réglementées 256
Clients (et autres créances
d’exploitation) 2 816 160 2 656 Provisions pour risques et charges 160
Disponibilités 500 – 500 Dettes financières 5 988
Dettes d’exploitation 7 324
Total général 42 444 3 600 38 844 Total général 38 844
[…] En cas d’opération de fusion ou assimilée entre deux sociétés sous contrôle conjoint,
il convient de faire une distinction entre la situation de contrôle avant et après la fusion :
• S’il y a modification du contrôle, c’est-à-dire passage d’une situation de contrôle conjoint
à une situation de contrôle exclusif, avec prise de contrôle exclusif par l’une des sociétés,
les apports doivent être évalués à la valeur réelle en raison de la prise de contrôle ;
• Si le contrôle reste conjoint, c’est-à-dire qu’après l’opération la société issue de la fusion
ou les sociétés en cas d’apports partiels d’actifs sont dans la même situation de contrôle
conjoint qu’avant l’opération, les apports doivent être évalués à la valeur comptable
car cette opération correspond à une simple restructuration interne.
106
Dossier documentaire DSCG4
Le commissaire aux comptes est nommé pour un mandat de six exercices. Ses fonctions
expirent après la délibération de l’assemblée générale ou de l’organe compétent qui s tatue
sur les comptes du sixième exercice.
Le commissaire aux comptes nommé en remplacement d’un autre ne demeure en fonc-
tion que jusqu’à l’expiration du mandat de son prédécesseur.
Le commissaire aux comptes dont le mandat est expiré, qui a été révoqué, relevé de ses
fonctions, suspendu, interdit temporairement d’exercer, radié, omis ou a donné sa démis-
sion permet au commissaire aux comptes lui succédant d’accéder à toutes les informations
et à tous les documents pertinents concernant la personne ou l’entité dont les comptes
sont certifiés, notamment ceux relatifs à la certification des comptes la plus récente.
Lorsque cette personne ou cette entité est une entité d’intérêt public, les dispositions de
l’article 18 du règlement (UE) n° 537/2014 du Parlement européen et du Conseil sont en
outre applicables.
107
Sujet type d’examen 4
Dans les sociétés commerciales qui répondent à l’un des critères définis par décret en
Conseil d’État et tirés du […], compte tenu éventuellement de la nature de l’activité,
le conseil d’administration, le directoire ou les gérants sont tenus d’établir […] ; Le décret
en Conseil d’État ci-dessus mentionné précise la périodicité, les délais et les modalités
d’établissement de ces documents.
Pour la détermination du nombre des salariés, sont assimilés aux salariés de la société,
ceux des sociétés, quelle que soit leur forme, dont elle détient directement ou indirecte-
ment plus de la moitié du capital.
Nombre
Année CA (k€) Total bilan (k€) Résultat (k€)
de salariés
N 20 000 35 000 200 2 000
Médica Tech
Prévisionnel N+1 18 000 34 000 190 – 300
108
Sujet type d’examen 4 dScG4
SavoirS eSSentieLS
1 Prise de contrôle par achats successifs de titres en IFRS
(« acquisition par étapes »)
A Principe
A Principe
Seuls les frais directement affectés aux phases de recherche et de dévelop‑
pement et les charges de financement du projet sont inclus dans les coûts
d’entrée d’une immobilisation incorporelle générée en interne. Les frais géné‑
raux ou liés aux processus de production et les opérations de formation ne sont
pas imputables dans ce coût d’entrée.
En cas d’abandon du projet, une dotation aux charges exceptionnelles serait
nécessaire.
109
Sujet type d’examen 4
Dans les filiales significatives de petits groupes, les sociétés contrôlées (directe‑
ment ou indirectement – par des personnes et entités contrôlantes), appartenant
au petit groupe doivent désigner au moins un commissaire aux comptes, en cas
de franchissement de deux des trois seuils ci‑après : 2 millions d’euros au total du
bilan, 4 millions d’euros de chiffre d’affaires et 25 salariés pour l’effectif.
2 minutes Définition
pour comprendre
Une entité d’intérêt public (EIP) est une société dont les titres financiers sont
la réforme des seuils
d’audit légal depuis admis aux négociations sur un marché réglementé, une société de crédit ou
la loi Pacte : d’assurances.
110
corrigé du sujet
type d’examen 4 dScG4
deS SavoirS aux compétenceS
Dossier 1 IFRS et consolidation
compétences visées
DÉCRYPTAGE
L’étudiant doit être capable et de déterminer le mode de comptabilisation
approprié, puis d’enregistrer les différentes opérations. Il doit maîtriser l’impu‑
tation des frais de recherche et de développement selon le stade du projet et,
le cas échant, l’issue qui lui est réservée (ex. : abandon d’un projet).
Stade
Programme Comptabilisation Justification
de développement
Thanos Phase 3 Charges • En raison des risques
et incertitudes liés
Ultron Phase 2 Charges
aux autorisations réglementaires
Groot Préclinique Charges et au processus de recherche
et de développement,
les six critères d’immobilisation
ne sont pas réputés remplis
avant l’obtention de l’autorisation
de mise sur le marché
des médicaments (AMM) en règle
générale.
• Par conséquent,
les trois programmes sont
comptabilisés en charges.
1.2 Parmi les dépenses listées dans le document 4, identifiez les frais qui
constituent un élément du coût d’entrée d’une immobilisation incor-
porelle générée en interne.
La phase de développement de ces molécules est intervenue du 1er janvier N au
31 octobre N, date à laquelle le projet s’est terminé.
À partir du 31 octobre N, la production des nouveaux médicaments peut être
lancée.
Le projet de développement du nouveau médicament a satisfait toutes les
conditions d’immobilisation requises par la norme IAS 38 à partir du 30 juin N.
111
Sujet type d’examen 4
Pour activer l’immobilisation, l’écriture suivante pourrait être passée (en k€) :
31/12/N
– Frais de développement 410
– Production immobilisée
– immobilisations incorporelles 410
N 178 200 – – – 178 200
N+1 – – 6 300 – 6 634 178 534
(5)
N+2 – – 6 300 – 6 647 178 881
N+3 – – 6 300 – 6 660 179 240
N+4 – – 6 300 – 6 673 179 613
N+5 – – 6 300 – 180 000 6 687 0
(1) Capital initial net de frais : 180 000 – 1 800
(2) 180 000 × 3,5 %
(3) Remboursement de l’emprunt in fine
(4) Intérêt au TIE de la période : Coût amorti (Période – 1) × TIE (ex. : 6 634 = 178 200 × 3,7229 %)
(5) 178 534 × 3,7229 %, etc.
En N
113
Sujet type d’examen 4
En N+1
31/12/N
Écriture de bilan Résultat Gentec 334
Emprunt obligataire 334
114
Des savoirs aux compétences DSCG4
115
Sujet type d’examen 4
Brevet 400
Réserves Nathan Therapeutics 264
(400 × 66 %)
IDP (400 × 34 %) 136
Enregistrement de l’écart d’évaluation
sur le brevet
1.9 Indiquez, en quelques lignes, comment l’opération du 1er janvier N aurait été
traitée en normes françaises de consolidation (aucun calcul n’est demandé).
La normes IFRS 3 traite de la prise de contrôle de NT par Gentech, en date du
1er janvier N, en deux opérations distinctes, sur la base du principe de l’entité unique :
• Cession des titres précédemment mis en équivalence (lot 1) avec consta‑
tation d’un résultat.
• Acquisition de la totalité des titres détenus (lots 1 et 2) après la prise de
contrôle.
Les normes françaises de consolidation considèrent les opérations des 1er jan‑
vier N–1 et N comme liées. La société Nathan Therapeutics, qui était précé‑
demment mise en équivalence, est désormais intégrée globalement.
Le traitement est le suivant au 1er janvier N :
• Calcul d’un écart d’acquisition complémentaire sur la quote‑part de titres
complémentaires achetée (lot 2).
• Réévaluation de la quote‑part de titres antérieurement détenue (lot 1) avec
contrepartie dans les réserves consolidées.
On en conclut, en normes françaises, à l’absence d’impact des écarts sur le
résultat, à la différence des normes IFRS.
116
Des savoirs aux compétences DSCG4
Dossier 2 Fusion
Compétences visées
117
Sujet type d’examen 4
118
Des savoirs aux compétences DSCG4
Augmentation de capital :
900 000 × 20 = 18 000 000
Valeur d’apport :
valeur comptable = 25 372 000 € Soulte à payer : 1 200 000
Prime de fusion : 6 172 000
Chez l’absorbante
119
Sujet type d’examen 4
120
Des savoirs aux compétences DSCG4
Augmentation de capital :
900 000 × 20 = 18 000 000 €
Valeur d’apport : valeur réelle
54 000 000 € Soulte à payer : 1 200 000 €
Prime de fusion : 34 800 000 €
121
Sujet type d’examen 4
compétences visées
Pour plus de détails La mission d’audit légal du commissaire aux comptes correspond à la mission
sur les seuils d’audit de certification des comptes annuels dont le contenu est défini et encadré par
légal réformés le Code de commerce. Le commissaire aux comptes réalise sa mission pour une
par la loi Pacte,
durée de six exercices. Avec l’entrée en vigueur de la loi Pacte, les seuils de dési‑
voir également
le sujet type gnation du commissaire aux comptes ont été rehaussés (deux des trois seuils
d’examen 5. suivants doivent être franchis : 4 millions d’euros HT au total du bilan, 8 mil‑
lions d’euros de CAHT, effectif moyen de 50 salariés sur l’exercice).
Ce rehaussement a eu pour effet la proposition de missions de certifications
pour les petites entreprises (mission d’audit légal des petites entreprises dite
« Alpe »). Dans ce cas de figure, sa nomination doit se faire de façon volontaire.
122
Des savoirs aux compétences DSCG4
La mission SACC (services autres que la certification des comptes) peut être
déterminée par les textes ou faire l’objet d’une autorisation préalable par le
comité d’audit, ainsi qu’une vérification de l’indépendance du commissaire aux
comptes.
3.2 Existe-t-il une NEP spécifique sur les SACC ? Que signifie le sigle ?
Les services autres que le commissariat aux comptes (SACC) ont remplacé
les diligences directement liées (DDL) en mars 2016, au terme d’une réforme
européenne de l’audit. Depuis cette réforme, il est précisé que toute mission
qui n’est pas explicitement interdite est donc autorisée.
Il existait avant les SACC, des normes d’exercice professionnel (NEP) appli‑
cables aux DDL (NEP 9010 à 9090). À présent, les SACC sont encadrés
majoritairement par des avis techniques, lesquels sont établis en conformité
avec la doctrine professionnelle de la CNCC. L’objectif de ces avis est de faciliter
l’exercice de la mission pour le commissaire aux comptes. Cet avis informe sur
les conditions d’acceptation et de réalisation de la mission, les travaux en tant
que tel, la forme et le contenu du rapport, l’opinion à émettre…
Il n’existe donc pas de NEP spécifique applicable aux SACC, même si certaines
NEP peuvent être appropriées.
3.3 En vous appuyant sur le document 12, indiquez si Karine Braud peut accepter
la mission proposée par la société Gentech.
Nous sommes en présence de deux professionnels (un expert-comptable et un
commissaire aux comptes) qui sont membres d’un même réseau.
Le fait pour ces deux professionnels d’être membre du même réseau n’a pas
automatiquement pour conséquence un refus de la mission proposée. Karine
Braud devra se référer à l’article 5 du Code de déontologie de la profession de
commissaire aux comptes (24 mars 2020) sur l’indépendance et la prévention
des conflits d’intérêts.
Ainsi KarineBraud devra exercer sa mission en toute impartialité et de façon
indépendante. À cet effet, l’article précise que : « L’indépendance garantit qu’il
émet des conclusions exemptes de tout parti pris, conflit d’intérêt, influence
liée à des liens personnels, financiers ou professionnels directs ou indirects,
y compris entre ses associés, salariés, les membres de son réseau et la per‑
sonne ou l’entité à laquelle il fournit la mission ou la prestation. Elle garantit
également l’absence de risque d’autorévision conduisant le commissaire aux
comptes à se prononcer ou à porter une appréciation sur des éléments résul‑
tant de missions ou de prestations fournies par lui-même, la société à laquelle
il appartient, un membre de son réseau ou toute autre personne qui serait en
mesure d’influer sur le résultat de la mission ou de la prestation. ».
Face à cette situation, du fait de l’existence de réseau, Karine Braud devra
prendre des mesures de sauvegardes pour éliminer le risque existant auquel
elle peut être exposée ou pour le réduire. Si ces mesures sont insuffisantes,
elle devra refuser cette mission.
123
Sujet type d’examen 4
3.5 À l’aide du document 14, qualifiez le type de risque encouru par Médica Tech.
Type de risque Classement dans le risque d’audit
Risque lié à la protection de la propriété intellectuelle Risque inhérent
Risque lié à l’audit des frais de recherche et développement Risque inhérent
Risque lié au fait que le contrôle interne ne parvienne pas à détecter Risque lié au contrôle
une anomalie significative dans la reconnaissance du revenu.
Risque lié au crédit d’impôt recherche Risque inhérent
Risque lié à l’évaluation des actifs incorporels Risque inhérent
Risque lié à l’existence d’erreurs significatives dans les états Risque de non‑détection
financiers au niveau des frais de recherche du fait de l’incapacité
du commissaire aux comptes.
3.6 Xavier Tuc peut-il réussir obtenir le départ du commissaire aux comptes
avant la fin de son mandat ? Comment doit-il procéder ?
Xavier Tuc peut demander le relèvement judiciaire du commissaire aux comptes
en cas de faute ou d’empêchement. Dans notre cas, le relèvement judiciaire
sera demandé pour faute. En effet, le commissaire aux comptes fait état,
de façon récurrente, d’un manquement délibéré aux obligations tant légales
que déontologiques. C’est un juste motif pour demander son remplacement.
Pour obtenir le départ du commissaire aux comptes, Xavier Tuc devra en faire la
demande auprès du tribunal de commerce. Xavier Tuc devra détenir au moins
5 % pour émettre une telle demande.
3.7 Identifiez les entités qui pourraient obtenir le départ de Cédric Hervé.
Les entités compétentes pour demander le relèvement judiciaire du commis‑
saire aux comptes sont précisées à l’article L. 823‑7 du Code de commerce :
– le ministère public ;
– l’AMF ou les associations d’actionnaires ;
124
Des savoirs aux compétences DSCG4
3.8 La société Médica Tech, si elle est concernée, a-t-elle des documents à
élaborer et à présenter ?
Lorsque les sociétés commerciales atteignent l’un des deux critères ci-après,
elles sont tenues d’élaborer un certain nombre de documents :
–– au moins 18 millions de CAHT ;
–– un effectif d’au moins 30 salariés.
Les documents à établir sont les suivants :
–– une situation de l’actif réalisable et disponible, valeurs d’exploitation exclues,
et du passif exigible ;
–– un compte de résultat prévisionnel ;
–– un tableau de financement en même temps que le bilan annuel ;
–– et un plan de financement prévisionnel.
L’analyse des données financières permet de constater que la société dépasse le
seuil de chiffre d’affaires en N. Elle est donc concernée par la loi et devra établir
l’ensemble de ces documents, en complément des comptes annuels.
125
Sujet type d’examen 5 dScG4
dossiers
1 comptes de groupe ………………………………………………………………… 9 points
2 Fusion …………………………………………………………………………………… 6 points
3 normes internationales …………………………………………………………… 2 points
4 audit et commissariat aux comptes ………………………………………… 3 points
documents
1. Extrait de la norme IAS 32 « Instruments financiers : présentation »
dossier
2. Extrait du manuel de consolidation du groupe Castellani SA
1 3. Capitaux propres des SA Castellani, Fedem et Modène avant
retraitements et éliminations internes au 31 décembre N
Si le texte du sujet,
4. Opérations intragroupe réalisées en N de ses questions
ou du dossier
5. Bilan de la SA Castellani Logistique au 31 décembre N (en k€)
documentaire vous
dossier 6. Bilan de la SA Déco-Création au 31 décembre N (en k€) conduit à formuler
2 7. Informations relatives à la société Déco-Création une ou plusieurs
hypothèses, il vous est
8. Informations relatives à la société Castellani Logistique
demandé
9. Valorisation des magasins de la région Côte-d’Azur (en k€) de la (ou les)
mentionner
dossier 10. Extrait du rapport d’activité de l’usine de Fréjus explicitement dans
3 11. Extrait du manuel et règles comptables du groupe votre copie. Il vous
est demandé d’apporter
12. Informations issues de la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs »
un soin particulier à la
13. Extrait de quelques données concernant Castellani SA présentation
dossier de votre copie.
14. Répartition de l’actionnariat au sein de Castellani SA Toute information
4
15. Extraits du Code de commerce calculée devra
être justifiée.
127
Sujet type d’examen 5
Groupe Castellani
Créée il y a 50 ans, par Edgar Castellani et son frère, la société Castellani-Production
implantée à Nice (Alpes-Maritimes), s’est spécialisée dans la fabrication de
meubles en bois massif selon des règles séculaires. Progressivement, la société
s’est mécanisée ; elle produit désormais en série des tables, des buffets, des
vaisseliers, des commodes, des lits, des armoires, etc. Il y a 30 ans, l’entreprise
familiale a décidé d’investir de nouveaux marchés et de se diversifier en ajoutant,
à ses activités traditionnelles, la fabrication en série de présentoirs publicitaires
haut de gamme et en acquérant 80 % de l’entreprise cannoise Fedem.
À partir de N–15, cette tendance s’est accentuée et l’entreprise a décidé de se
diversifier encore davantage, toujours par croissance externe et au moyen
de deux fonds d’investissement, dans la production industrielle d’ensembles,
de sous-ensembles ou de composants qui constituent désormais une part impor-
tante de son activité. Elle s’est donc lancée à partir de cette date, en s’appuyant
sur ses partenaires financiers, dans une politique d’acquisition de sociétés.
Depuis l’origine de la société Castellani-Production, trois générations se sont suc-
cédé à la tête de l’entreprise familiale, renommée Castellani SA. Cette société
est la société mère du groupe Castellani et elle est actuellement dirigée par Jules
Castellani. Ce dernier envisage prochainement de se retirer des affaires tout en
conservant la direction technique de Castellani SA. Aucun membre de la famille
Castellani ne souhaite à terme reprendre la direction de l’entreprise. Les techniques
ont évolué mais le savoir-faire et la maîtrise du métier sont inchangés. Le partena-
riat du groupe avec la société Déco-Création a conduit, il y a 5 ans, à une prise de
participation de 15 % dans le capital par la société Castellani Logistique.
La société Déco-Création est une société régionale dont l’activité consiste
en des prestations de services d’architecture intérieure. Son siège social est à
Antibes (Alpes-Maritimes). Cette société intervient aussi bien en rénovation
de maisons individuelles qu’en agencement de magasins ou de restaurants.
Elle prend en charge le design, la décoration et l’ameublement complet d’un
lieu ou d’une pièce, par la fabrication de mobilier sur mesure ou l’achat de
marchandises du commerce. Elle dispose d’un personnel hautement qualifié
lui procurant la maîtrise des dernières techniques de production, mais aussi
une innovation certaine comme en témoignent les créations originales
commercialisées.
128
Sujet type d’examen DSCG4
Dossier 2 Fusion
V Base documentaire : documents 5 à 8
Afin de renforcer son pouvoir de contrôle sur le marché prometteur de
l’architecture d’intérieur dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le groupe
Castellani envisage aujourd’hui une opération de croissance externe. La société
Castellani Logistique va absorber, au cours du premier trimestre N+1, la société
Déco-Création dans le cadre d’une fusion-renonciation. Le 15 mars N+1,
les assemblées générales extraordinaires des deux sociétés se sont réunies pour
décider de la fusion, avec effet rétroactif au 1er janvier N+1.
Jules Castellani vous interroge sur les modalités pratiques de la fusion. À cette
fin, il vous remet les documents 5 à 8.
Travail à faire
2.1. Déterminez les valeurs d’échange et précisez la parité d’échange, sachant
que la valeur d’échange est égale à la moyenne pondérée entre la valeur
financière affectée du coefficient 3 et la valeur de l’ANCC affectée du
coefficient 2.
129
Sujet type d’examen 5
130
Sujet type d’examen DSCG4
aura toujours besoin de ses services lors du prochain exercice. Jules Castellani sou-
haiterait se débarrasser de Frédéric Lemonnier car selon lui sa prestation est oné-
reuse et la qualité pas toujours au rendez-vous. Il a d’ailleurs certifié les comptes
avec réserves l’an dernier suite à une provision jugée trop importante concernant
un litige avec un fournisseur. Jules Castellani ne le gardera donc pas pour certifier
les comptes d’autant plus qu’il souhaite solliciter un prêt b ancaire qui risquerait
d’être refusé en cas de comptes de nouveau certifiés avec réserves.
Face à ce constat, Louise Castellani et son frère Lucas, en désaccord avec
leur père sur ce point, lui indiquent qu’ils utiliseront tous les moyens dont ils
disposent pour nommer un commissaire aux comptes.
Après des explications franches et sincères entre Jules Castellani, ses enfants et
Frédéric Lemonnier, il a été décidé de maintenir son intervention, évitant ainsi
un fiasco préjudiciable à la famille et à la pérennité du groupe.
En raison d’une charge de travail ingérable depuis le départ de trois collabo-
rateurs, Frédéric Lemonnier a recruté en urgence deux étudiants dénués de
connaissances comptables pour réaliser l’audit des comptes sous sa super
vision. Alain Brice, expert-comptable de la société, souhaite alerter la famille
Castellani sur cette pratique qui n’est pas autorisée selon lui. D’ailleurs, en
signe de protestation, ce dernier refuse de transmettre les éléments techniques
de son dossier de travail au commissaire aux comptes relatif aux procédures de
contrôle interne qu’il a mis en œuvre au sein de la société.
Ulcéré par l’absence totale de professionnalisme d’Alain Brice, Frédéric
Lemonnier, lui précise que la loi lui permet de recruter des étudiants. Il affirme
que cela est tout à fait possible dans la mesure où ces derniers ne vont mettre
en œuvre que quelques procédures analytiques sur la base des états financiers
disponibles. Frédéric Lemonnier ajoute, pour conclure, que la non-transmission,
au cours des deux dernières années, des éléments techniques du dossier de
travail par l’expert-comptable est une faute professionnelle qualifiée de « délit
d’entrave » dont ce dernier devra assumer la responsabilité.
En vous appuyant sur les documents 13 à 16 transmis par Frédéric Lemonnier,
répondez aux questions qu’il vous soumet.
Travail à faire
4.1. Précisez les seuils de nomination du commissaire aux comptes dans les
sociétés commerciales. Les affirmations de Frédéric Lemonnier sont-
elles exactes ?
4.2. Comment Louise et Lucas Castellani peuvent-ils réussir à faire nommer
Frédéric Lemonnier pour le prochain exercice ?
4.3. Frédéric Lemonnier est-il autorisé à recruter des étudiants pour conduire
sa mission ?
4.4. Définissez ce que sont les procédures analytiques évoquées par Frédéric
Lemonnier et illustrez cette notion par des exemples concrets.
4.5. Alain Brice est-il en droit de refuser de transmettre les éléments tech-
niques de son dossier de travail au commissaire aux comptes ?
131
Sujet type d’examen 5 dScG4
doSSier documentaire
132
Dossier documentaire DSCG4
Fedem vend des marchandises à Castellani SA, avec une marge de 20 % sur le prix de
revient. Au 31 décembre N, les stocks de Castellani SA comprennent des marchandises
livrées par Fedem pour 500 000 €. Au 1er janvier N, le stock de Castellani SA provenant de
Fedem était de 450 000 €. Au 31 décembre N, Castellani SA doit encore régler à Fedem une
facture de 45 000 €.
Un prêt de 2 500 000 € au taux de 2 % a été consenti par Castellani SA à Fedem le
1er juillet N–2, remboursable in fine en N+3. Les intérêts sont payables le 30 juin de chaque
année Modène a distribué à Castellani SA en N, un dividende de 12 000 €.
Amort.
ACTIF Brut Net PASSIF Net
dépréc.
Frais d’établissement 160 128 32 Capital (27 000 actions) 5 400
Immobilisations incorporelles 4 086 – 4 086 Prime d’émission 128
Immobilisations corporelles 5 440 3 200 2 240 Autres réserves 1 698
Immobilisations financières 220 – 220 Subventions d’investissement 180
Provisions réglementées 216
Stocks 656 112 544 Provisions pour risques 140
Clients 3 264 140 3 124 et charges
(et autres créances Dettes financières 1 655
d’exploitation) Dettes d’exploitation 1 469
Disponibilités 640 – 640
Total général 14 466 3 580 10 886 Total général 10 886
Amort.
ACTIF Brut Net PASSIF Net
dépréc.
Frais d’établissement 100 60 40 Capital (12 000 actions) 4 200
Immobilisations incorporelles 600 – 600 Prime d’émission 300
Immobilisations corporelles 8 800 2 400 6 400 Autres réserves 860
Immobilisations financières 320 – 320 Subventions d’investissement 160
Stocks 750 50 700 Provisions réglementées 80
Clients 1 360 60 1 300 Provisions pour risques 200
(et autres créances et charges
d’exploitation) Dettes financières 3 550
Disponibilités 390 – 390 Dettes d’exploitation 400
133
Sujet type d’examen 5
134
Dossier documentaire DSCG4
La société Castellani Logistique reprend les obligations de Déco-Création au titre des sub-
ventions d’investissement et des provisions réglementées qui représentent une provision
pour hausse des prix.
Actionnaires de la société Castellani Logistique :
• Castellani SA : 55 %
• Monsieur Castellani Adrien : 25 %
• Autres membres de la famille Castellani : 16 %
• Divers petits porteurs : 4 %.
Les immobilisations financières figurant au bilan sont constituées uniquement des titres
de participation sur la société Déco-Création.
Les dividendes distribués par action des trois dernières années sont de :
• N–2 : 4 €
• N–1 : 8 €
• N : 12 €.
Dans le cadre des travaux sur la clôture des comptes consolidés annuels du groupe,
la direction financière du groupe vous communique les informations suivantes :
Le groupe a acquis une ligne de production de pièces détachées servant à maintenir ses
machines de fabrication (Découpe laser, chaîne de peinture, etc.).
Cette ligne de production a été installée dans le bâtiment 2 de l’usine de fabrication des
meubles basée à Fréjus.
Les pièces produites servent uniquement en interne ; elles ne sont pas vendues à des tiers
(même s’il existe un marché actif pour ces pièces).
La direction a acquis cette ligne de production dans une optique de réduction des coûts de
maintenance et produire ainsi des pièces moins coûteuses que les pièces achetées auprès
ses fournisseurs actuels.
Elle espérait que cette efficience accroîtrait la rentabilité du groupe.
Malheureusement, ces synergies attendues ne se sont pas concrétisées en raison d’autres
facteurs de marché imprévus.
La direction a déterminé que cette ligne de production était une unité génératrice de
trésorerie (UGT).
135
Sujet type d’examen 5
Test de dépréciation
Conformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs », la recouvrabilité des immobili-
sations incorporelles et corporelles est testée dès lors que des événements ou modifications
d’environnement de marché indiquent un risque de perte de valeur des actifs individuels et/
ou unités génératrices de trésorerie (UGT) et au minimum une fois par an pour les actifs à
durée de vie indéterminée, catégorie composée principalement de goodwill pour le groupe.
Ce test consiste à comparer la valeur nette comptable d’un actif ou d’un groupe d’actifs
à sa valeur recouvrable, celle-ci étant définie comme la plus élevée entre la juste valeur
(diminuée du coût de sortie) et la valeur d’utilité.
La valeur d’utilité est déterminée par actualisation des flux de trésorerie futurs attendus
de l’utilisation du bien.
Dans le cas où la valeur recouvrable s’avère inférieure à la valeur nette comptable, une
perte de valeur est comptabilisée pour la différence entre ces deux montants.
Les pertes de valeur relatives aux immobilisations corporelles et incorporelles (hors good-
will) peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrable redevient plus élevée
que la valeur nette comptable, dans la limite de la dépréciation initialement compta-
bilisée diminuée des amortissements complémentaires qui auraient été comptabilisés si
aucune perte de valeur n’avait été constatée.
Détermination de la valeur recouvrable
La valeur recouvrable se définit comme la valeur la plus élevée entre la juste valeur nette
des coûts de sortie la valeur d’utilité.
136
Dossier documentaire DSCG4
Article L. 823‑13. À toute époque de l’année, les commissaires aux comptes, ensemble ou
séparément, opèrent toutes vérifications et tous contrôles qu’ils jugent opportuns et peuvent se
faire communiquer sur place toutes les pièces qu’ils estiment utiles à l’exercice de leur mission
et notamment tous contrats, livres, documents comptables et registres des procès-verbaux.
Pour l’accomplissement de leurs contrôles, les commissaires aux comptes peuvent, sous
leur responsabilité, se faire assister ou représenter par tels experts ou collaborateurs de
leur choix, qu’ils font connaître nommément à la personne ou à l’entité dont ils sont
chargés de certifier les comptes. Ces experts ou collaborateurs ont les mêmes droits
d’investigation que les commissaires aux comptes.
Article L. 823‑14. Les investigations prévues à l’article L. 823‑13 peuvent être faites tant
auprès de la personne ou de l’entité dont les commissaires aux comptes sont chargés de
certifier les comptes que des personnes ou entités qui la contrôlent ou qui sont contrôlées
par elle au sens des I et II et de l’article L. 233‑3. Elles peuvent également être faites, pour
l’application du deuxième alinéa de l’article L. 823‑9, auprès de l’ensemble des personnes
ou entités comprises dans la consolidation.
Les commissaires aux comptes peuvent également recueillir toutes informations utiles à
l’exercice de leur mission auprès des tiers qui ont accompli des opérations pour le compte
de la personne ou de l’entité. Toutefois, ce droit d’information ne peut s’étendre à la com-
munication des pièces, contrats et documents quelconques détenus par des tiers, à moins
qu’ils n’y soient autorisés par une décision de justice.
Le secret professionnel ne peut être opposé aux commissaires aux comptes dans le cadre
de leur mission, sauf par les auxiliaires de justice.
Article R. 823‑4. La communication aux commissaires aux comptes des documents déte-
nus par les tiers, prévue à l’article L. 823‑14, est autorisée par le président du tribunal de
commerce, statuant en référé.
137
Sujet type d’examen 5 dScG4
SavoirS eSSentielS
Définitions
• Le pourcentage de contrôle représente la part des droits de vote que peut
détenir la société consolidante soit directement, soit indirectement sur une
filiale ou une participation.
• Le pourcentage d’intérêts représente la quote-part du patrimoine de la filiale
ou de la participation que possède la société consolidante ; le pourcentage de
contrôle et le pourcentage d’intérêts de la société consolidante sur une filiale
Notions de contrôle ou une participation peuvent être différents.
et de variation D’après Obert R. et al., DSCG 4 Comptabilité et audit, Dunod, 2021
du pourcentage
d’intérêts en IFRS :
Le pourcentage de contrôle permet de déterminer si une société entre dans
le périmètre de consolidation et quelle méthode de consolidation lui est
applicable.
http://dunod.link/ Le pourcentage d’intérêts permet de déterminer les intérêts majoritaires et
tjmaqt0 minoritaires directs ou indirects, en particulier dans le cas d’une consolidation
directe.
2 Techniques de consolidation
138
Savoirs essentiels DSCG4
Méthode
d’évaluation
Calcul
de la parité
Parité d’échange
Évaluation
des apports
Valeur réelle
Comptabilisation
des apports
Valeur
comptable
Définition
Une unité génératrice de trésorerie (UGT) constitue, au sens de la norme
IAS 36, le plus petit groupe identifiable d’actifs qui produit des entrées de
trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par
d’autres actifs ou groupes d’actifs.
139
Sujet type d’examen 5
6 Délit d’entrave
140
corrigé du sujet
type d’examen 5 dScG4
deS SavoirS aux compétenceS
Dossier 1 Comptes de groupe
compétences visées
DÉCRYPTAGE
L’étudiant doit être capable de calculer les pourcentages de contrôle et
d’intérêts et de définir le périmètre de consolidation d’une entité, puis de
procéder aux écritures de consolidation nécessaires et au partage des capi-
taux. Enfin, il doit maîtriser le vocabulaire propre à la consolidation (intérêts
minoritaires, réserves consolidées, etc.).
Périmètre
% de contrôle Type Méthode
de consolidation
de Castellani SA (1) de contrôle de consolidation
(Oui/Non)
55 % Contrôle exclusif Oui Intégration globale
Castellani Logistique de droit (2)
141
Sujet type d’examen 5
a une influence sur la gestion de cette société, par exemple en justifiant d’une
représentation dans les organes de direction, d’une participation aux décisions
stratégiques…
142
Des savoirs aux compétences DSCG4
(1) Pour solde
(2) 2 500 000 × 2 % × 6/12
143
Sujet type d’examen 5
(1) Absence d’imposition différée, le dividende étant exonéré d’IS, en vertu de l’application du régime des sociétés mères
et filiales par Castellani SA.
1.5 Procédez au partage des capitaux propres des sociétés Castellani SA,
Fedem et Modène et passez les écritures nécessaires.
Annulation actions Castellani (–) 2 000 000 (–) 2 000 000 × 45,38 % (1) = 907 600 (–) 2 000 000 × 54,62 %
SA détenues par Modène = 1 092 400
(actions propres)
Partage des capitaux propres 20 012 000 19 902 545 109 455
de Castellani SA
Résultat retraité 488 000 488 000 × 94,54 % = 461 355 26 645
(1) Pourcentage d’intérêts du groupe dans Modène. Il s’agit de la part que la société mère détient dans la société détentrice des titres.
144
Des savoirs aux compétences DSCG4
(1) Pour solde.
(2) Actions Castellani SA détenues par Modène.
(3) L’annulation des actions propres vient en déduction des capitaux propres consolidés.
(4) Ou « Participation ne donnant pas le contrôle ».
Intérêts minoritaires
Éléments à partager Montants Part du groupe (75,63 %)
(IM) 24,37 %
Capital 1 000 000
Réserves retraitées 452 000
Total 1 452 000 1 098 148 353 852
Annulation actions Fedem (–) 800 000 (–) 800 000 × 94,54 %(1) = 756 320 (–) 800 000 × 5,46 %
détenues par Castellani SA = 43 680
Réserves consolidées 341 828
IM 310 172
Résultat retraité 300 000 226 890 73 110
(1) Pourcentage d’intérêts du groupe dans Castellani SA.
145
Sujet type d’examen 5
1.6 Dans le bilan consolidé, indiquez ce que représentent les postes « Réserves
consolidées » et « Intérêts minoritaires ».
Les réserves consolidées représentent les réserves du groupe, c’est-à-dire
l’addition des réserves de la société mère et de la quote-part de la société mère
Les intérêts
(calculée sur la base du pourcentage d’intérêts) dans les réserves des filiales
minoritaires depuis leur entrée dans le périmètre de consolidation.
sont également Les intérêts minoritaires figurent dans le bilan consolidé d’une entité qui gère
dénommés
« intérêts hors
ses comptes par la méthode de l’intégration globale. Ils comprennent les
groupe ou non capitaux propres (dont le résultat) qui ne sont pas détenus par l’entité majo-
contrôlants ». ritaire consolidante.
Dossier 2 Fusion
compétences visées
146
Des savoirs aux compétences DSCG4
DÉCRYPTAGE
Le candidat doit maîtriser les différents types de fusion. Il doit être capable de
déterminer l’actif net comptable corrigé (ANCC), de calculer le boni ou le mali
de fusion et de proposer des solutions alternatives au fusion afin de conseiller
le décideur. Il est précisé que, même s’il n’est pas nécessaire de calculer l’ANCC
à l’examen, la maîtrise du concept est fondamentale.
2.1 Déterminez les valeurs d’échange et précisez la parité d’échange, sachant que
la valeur d’échange est égale à la moyenne pondérée entre la valeur finan-
cière affectée du coefficient 3 et la valeur de l’ANCC affectée du coefficient 2.
147
Sujet type d’examen 5
2.2 Après négociation, la parité d’échange a finalement été fixée à trois actions
Castellani Logistique pour une action Déco-Création. Sur cette base, ana-
lysez l’opération de fusion-absorption. Vous indiquerez notamment le
nombre de titres à créer, la valeur d’apport à retenir, la prime de fusion,
le traitement du boni ou mali de fusion.
148
Des savoirs aux compétences DSCG4
Part de la société absorbante Renonciation par annulation Annulation des titres à la valeur
dans la société absorbée : des titres de l’absorbée détenus d’achat : 220 000
15 % de 9 000 000 = par l’absorbante
Boni de fusion pour
Valeur d’apport 1 350 000 (annulation à la valeur d’achat)
la différence : 1 130 000
de la société
absorbée : Part de la société absorbée Création de titres Augmentation de capital
9 000 000 n’appartenant pas à la société de l’absorbante pour rétribuer à la valeur nominale :
absorbante : (droits des autres) le droit « des autres » en 30 600 × 200 =
(Valeur réelle)
85 % de 9 000 000 = fonction de la parité d’échange : 6 120 000
7 650 000 (12 000 – 1 800) × 3/1 =
Prime de fusion pour
30 600
la différence : 1 530 000
149
Sujet type d’examen 5
Écart de fusion
Les valeurs réelles identifiées sont de 8 100 000 € (ANCC)
La valeur globale étant de 9 000 000 €
Il convient d’inscrire en « fonds commercial », l’écart : 9 000 000 – 8 100 000,
soit 900 000. Ce montant correspond à la différence entre la valeur globale et
la somme des éléments d’actif et de passif qui figurent dans le traité d’apport.
150
Des savoirs aux compétences DSCG4
DÉCRYPTAGE
Le candidat doit être en mesure de définir et délimiter une unité génératrice
de trésorerie au sens de l’IAS 36, les tests de perte de valeur ainsi que la notion
de valeur recouvrable
151
Sujet type d’examen 5
3.2 En vous appuyant sur le document 9, précisez à quelle fréquence les tests
de perte de valeur doivent être effectués. Déterminez la valeur recou-
vrable de chacun des magasins et évaluez le montant de la perte de valeur
éventuelle à comptabiliser pour chacun des trois magasins. Passez l’écri-
ture comptable correspondante.
Une entité doit apprécier, à chaque date de reporting, s’il existe un quelconque
indice qu’un actif puisse avoir subi une perte de valeur. S’il existe un tel indice,
l’entité doit estimer la valeur recouvrable de l’actif.
La valeur recouvrable d’un actif ou d’une UGT est la valeur la plus élevée entre
sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa valeur d’utilité.
La valeur d’utilité est la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs susceptibles
de découler d’un actif ou d’une UGT.
152
Des savoirs aux compétences DSCG4
Si, et seulement si, la valeur recouvrable d’un actif est inférieure à sa valeur
comptable, alors la valeur comptable de l’actif doit être ramenée à sa
valeur recouvrable. Cette réduction est une perte de valeur.
3.3 Précisez s’il est possible de compenser les pertes de valeurs et les plus-
values latentes des trois magasins. Justifiez votre réponse.
Les trois magasins constituant des UGT indépendantes, une dépréciation est
calculée pour chacune d’entre elles, sans possibilité de compensation.
3.5 Bien que l’usine de Fréjus soit rentable dans son ensemble, pensez-vous
qu’il soit nécessaire de comptabiliser des dépréciations ?
L’efficience moindre des installations de production par rapport aux projections
de la direction est une indication que l’UGT s’est peut-être dépréciée. Même si
l’entreprise dans son ensemble est rentable, cela ne signifie pas que l’UGT n’a
pas subi une perte de valeur.
La direction a acquis la ligne de production en se fondant sur une attente
quant aux résultats qui ne s’est pas encore concrétisée. La ligne de produc-
tion devra donc être soumise à un test de dépréciation. D’autres actifs et UGT
devraient aussi faire l’objet de tests de dépréciation en présence d’indices de
dépréciation.
153
Sujet type d’examen 5
DÉCRYPTAGE
Le candidat doit connaître les seuils applicables à la nomination obligatoire
d’un CAC depuis la loi Pacte ainsi que les conditions d’exercice de la mission
« Alpe » créée par cette même loi. Il doit également mesurer l’étendue de la
responsabilité du CAC et le risque pénal encouru par ce dernier s’il ne remplit
pas ses obligations ou s’il commet une infraction.
4.1 Précisez les seuils de nomination du commissaire aux comptes dans les
sociétés commerciales. Les affirmations de Frédéric Lemonnier sont-elles
exactes ?
Depuis l’entrée en vigueur de la loi Pacte, les seuils de nomination du commis-
saire aux comptes dans les sociétés commerciales (hors entités d’intérêt public
– EIP) ont évolué. En effet, en cas de dépassement de deux des trois seuils
ci-après, la nomination d’un commissaire aux comptes est obligatoire :
– 4 millions au total du bilan ;
– 8 millions de CAHT ;
– effectif moyen de 50 salariés sur l’exercice.
Aucune nomination n’est à effectuer si ces seuils n’ont pas été dépassés pen-
Pour plus de détails dant les deux exercices précédant l’expiration du mandat.
sur les seuils de la loi
Pacte et les EIP, voir
L’analyse des documents à notre disposition nous permet de constater que les
notamment le sujet seuils relatifs au nombre de salariés et au chiffre d’affaires sont dépassés à la
type d’examen 4. fois en N–1 et en N.
154
Des savoirs aux compétences DSCG4
4.3 Frédéric Lemonnier est-il autorisé à recruter des étudiants pour conduire
sa mission ?
Selon les dispositions de l’article 7 du Code de déontologie de la profession de
commissaire aux comptes, en vigueur depuis le 25 mars 2020 : « Le commissaire
aux comptes veille à ce que ses collaborateurs disposent des compétences appro-
priées à la bonne exécution des tâches qu’il leur confie et à ce qu’ils reçoivent et
maintiennent un niveau de formation approprié. »
Frédéric Lemonnier a donc accepté la mission de certification alors qu’il ne dis-
posait pas du personnel compétent pour la conduire dans de bonnes conditions.
Des étudiants fraîchement recrutés ne peuvent pas remplacer des collaborateurs
expérimentés. Frédéric Lemonnier aurait dû refuser la mission dans de telles
conditions.
4.4 Définissez ce que sont les procédures analytiques évoquées par Frédéric
Lemonnier et illustrez cette notion par des exemples concrets.
La définition des procédures analytiques nous est fournie par la NEP 520 :
• § 1. Pour collecter les éléments qui lui permettent d’aboutir à des conclusions
à partir desquelles il fonde son opinion sur les comptes, le commissaire aux
comptes utilise différentes techniques de contrôle, dont celle des procédures
analytiques. […]
• § 4. Procédure analytique : technique de contrôle qui consiste à apprécier des
informations financières à partir :
–– de leurs corrélations avec d’autres informations, issues ou non des comptes,
ou avec des données antérieures, postérieures ou prévisionnelles de l’entité
ou d’entités similaires ;
–– et de l’analyse des variations significatives ou des tendances inattendues. […]
Comme précisé dans le sujet, les procédures analytiques vont être mises en
œuvre en comparant les données d’une année sur l’autre, en prenant comme
base le bilan et le compte de résultat sur deux exercices.
4.5 Alain Brice est-il en droit de refuser de transmettre les éléments techniques
de son dossier de travail au commissaire aux comptes ?
Le délit d’entrave est défini à l’article L. 820‑4 du Code de commerce. Il s’agit
d’un délit pénalement répréhensible.
Avant d’invoquer ce type de délit, il convient de se fonder sur les articles du
Codes de commerce indiqués dans le dossier documentaire, pour déterminer si
l’expert-comptable commet un délit pénal punissable par la loi.
155
Sujet type d’examen 5
156
Sujet type d’examen 6 dScG4
dossiers
1 normes iFrS …………………………………………………………………………… 4 points
2 consolidation ………………………………………………………………………… 6 points
3 Scission ………………………………………………………………………………… 5 points
4 audit et commissariat aux comptes ………………………………………… 5 points
documents
dossier 1. Modèle de l’IFRS 15 : méthodologie d’application
1
2. Bilan consolidé résumé du groupe GM Informatique
au 31 décembre N (normes IFRS)
3. Extrait du compte de résultat consolidé au 31 décembre N
dossier 4. État du résultat global consolidé au 31 décembre N Si le texte du sujet,
2 de ses questions
5. Informations diverses concernant l’exercice N du groupe
ou du dossier
6. Extrait de la norme IAS 32 « Instruments financiers » documentaire vous
7. Extrait de la note annexe des comptes consolidés du groupe GM conduit à formuler
Informatique relative à l’information sectorielle au 31 décembre N une ou plusieurs
hypothèses, il vous
dossier 8. Modalités de la scission est demandé
de la (ou les)
3 9. Bilan de la société Infonov au 30 septembre N mentionner
explicitement dans
10. Article L. 822-15 du Code de commerce
dossier votre copie. Il vous est
11. Données financières des SCS et SNC demandé d’apporter
4
12. Bilans et chiffres d’affaires d’Info-Audit un soin particulier
à la présentation
de votre copie.
annexe Toute information
A. Tableau de variation des capitaux propres consolidés au 31 décembre N calculée devra
être justifiée.
157
Sujet type d’examen 6
Groupe GM Informatique
Le groupe GM Informatique a été fondé en 1979 par une équipe d’experts
composée de Céline Bernard, Mehdi Allouine et Jérémie Nardier.
À ses débuts, la société basée à Paris s’est consacrée aux bases de données et a
lancé toute une gamme de services de formation ainsi que des logiciels destinés
aux grandes entreprises.
Devenu multi-spécialiste, le groupe se distingue par un positionnement
intermédiaire entre les prestataires de taille mondiale et les acteurs de
niche.
Acteur local, GM Informatique offre à ses clients une forte capillarité territoriale
dans les pays couverts, une grande flexibilité dans les modes contractuels
(conseil, expertise, assistance technique, mode projet, infogérance) et une
variété de modèles de services.
Pour soutenir ce modèle, GM Informatique a multiplié ces dernières années
les acquisitions en Europe, en Afrique et en Amérique latine afin d’y ouvrir des
centres de services et y décliner l’ensemble de ses offres et compétences.
Le groupe est aujourd’hui présent dans vingt et un pays et compte parmi
les premières sociétés de services numériques en France, en Espagne et en
Belgique.
Fort de cette stratégie différenciante, le groupe GM Informatique connaît une
croissance ininterrompue depuis 10 ans et a vu son chiffre d’affaires doubler
sur la période pour atteindre 1,4 milliard d’euros (montant arrondi) sur l’exer-
cice N.
Coté dans le compartiment B d’Euronext Paris depuis janvier 1999, le groupe
emploie 3 200 consultants et experts et publie des comptes consolidés en
normes IFRS.
Vous intervenez lors de la clôture des comptes au 31 décembre N.
Groupe GM Informatique
158
Sujet type d’examen DSCG4
159
Sujet type d’examen 6
travail à faire
1.1. En utilisant le modèle prévu par la norme IFRS 15 (document 1), identi-
fiez les points-clés dans chacune des cinq étapes ci-après :
• Étape 1. Identification du contrat client.
– Quelle est la définition d’un contrat au sens de la norme IFRS 15 ?
– Le contrat présenté ci-avant peut-il être comptabilisé dans le cadre de
l’IFRS 15 ?
• Étape 2. Identification des obligations de prestation. Quelles sont les
obligations de performance que vous avez identifiées ?
• Étape 3. Détermination du prix de la transaction. Déterminez le prix de
transaction.
• Étape 4. Allocation du prix de transaction. Affectez le prix de transaction
aux obligations de performance identifiées.
• Étape 5. Comptabilisation du revenu. Les revenus doivent-ils être comptabilisés
au fil du temps ou à un moment précis ? Justifiez votre réponse.
1.2. Enregistrez les écritures comptables en fonction des données fournies
dans le document 1.
Dossier 2 Consolidation
V Base documentaire : documents 2 à 7
La dirigeante de la société mère du groupe GM Informatique, Céline Bernard,
vous confie la finalisation du tableau de variation des capitaux propres conso-
lidés au 31 décembre N. Elle souhaiterait que vous l’aidiez à interpréter le
résultat global et que vous la renseigniez sur les normes applicables en matière
d’information sectorielle. À cette fin, elle vous remet les documents 2 à 7.
travail à faire
2.1. La norme IAS 1 « Présentation des états financiers » demande aux
entreprises de présenter séparément au bilan (État de la situation finan-
cière en IFRS) les actifs courants et non courants ainsi que les passifs
courants et non courants. Expliquez en quelques lignes la nature de cette
distinction, puis donnez un exemple pour chacune des quatre catégories.
2.2. En vous appuyant sur le document 4, indiquez ce que représentent
« les autres éléments du résultat global ».
2.3. À l’aide des documents 2 à 5 et de l’annexe A (à rendre complétée avec la
copie), établissez le tableau de variation des capitaux propres consolidé
au 31 décembre N du groupe GM Informatique.
2.4. Indiquez les objectifs du tableau de variation des capitaux propres consolidés.
2.5. La norme applicable en matière d’information sectorielle pour les sociétés
élaborant leurs états financiers consolidés en normes internationales est
l’IFRS 8 « Secteurs opérationnels ». En vous appuyant sur le document 7,
montrez en quoi cette information est utile pour les analystes financiers.
160
Sujet type d’examen DSCG4
Dossier 3 Scission
V Base documentaire : documents 8 à 9
La société Infonov, membre du groupe GM Informatique, située en France
est spécialisée dans les prestations informatiques à destination des banques
et établissements de crédit. Il est décidé de scinder la société Infonov de la
manière suivante :
–– création de la société Axinov qui reprend les activités de services informa-
tiques de la société Infonov, soit les immobilisations corporelles, les stocks
de matériels informatiques et les disponibilités ;
–– apport des autres éléments à la société financière Fitec, SA qui possède 60 %
des actions de la SA Infonov acquises pour 700 000 €.
Travail à faire
3.1. Calculez la valeur mathématique de l’action Infonov en tenant compte
de la fiscalité différée sur provisions réglementées et éléments amortis-
sables, ainsi que le montant des apports aux deux sociétés.
3.2. Justifiez la valeur d’apport à la société Fitec.
3.3. Présentez les écritures de dissolution de la société Infonov.
3.4. Indiquez les modalités de constitution de la société Axinov et présentez
les écritures de constitution.
3.5. Précisez les modalités de l’augmentation de capital de la société Fitec et
présentez les écritures nécessaires.
3.6. Concluez sur les rapports d’échange des actions pour la société Fitec et
pour les autres actionnaires.
3.7. Présentez et justifiez le portefeuille titres de participation de la société
Fitec après ces opérations.
161
Sujet type d’examen 6
travail à faire
4.1. Quel est l’organisme compétent pour autoriser l’inscription de Raphaël
Teigneux comme commissaire aux comptes ?
Les commissaires aux comptes du groupe consolidé GM Informatique
souhaitent mener des investigations au sein de la société Info-Audit consolidée
par intégration globale et obtenir des informations de nature financière.
Raphaël Teigneux, contacté par ses derniers invoque le secret professionnel et
refuse de données les informations demandées.
travail à faire
4.2. Raphaël Teigneux a-t-il le droit de refuser de communiquer les infor-
mations demandées aux cocommissaires aux comptes ? À l’aide du
document 10, répondez à Raphaël Teigneux.
Lucile Jouin, dirigeante de la SAS Info-Audit, demande conseil à Raphaël Teigneux
sur un projet de transformation de sa société en une autre forme juridique. Elle
souhaite intégrer différents membres de sa famille dans cette société et y conser-
ver le pouvoir de décision. Elle hésite entre la SNC et la SCS. La transformation
nécessiterait des ajustements avec la cession de quelques actifs non stratégiques
et une réorganisation sociale impactant le nombre de salariés.
Avant de réaliser cette transformation, Lucile Jouin souhaite proposer une mis-
sion d’audit des risques financiers résultant de cette opération, dans le cadre
des services autres que la certification des comptes (SACC). Raphaël Teigneux
lui en confirme la possibilité. Par ailleurs, il lui explique que son mandat sera
bien entendu maintenu, aux mêmes tarifs, dans la nouvelle structure.
travail à faire
4.3. Raphaël Teigneux peut-il proposer ce type de service ?
4.4. Le mandat de commissariat aux comptes sera-t-il maintenu à l’issue de
la transformation, comme l’indique Raphaël Teigneux ? Justifiez votre
réponse à l’aide du document 11.
Finalement, Lucile Jouin change d’avis et maintient la forme juridique actuelle
de la société. Raphaël Teigneux décide de commencer sa mission de CAC en
planifiant ses interventions puis en élaborant son programme de travail.
travail à faire
4.5. À l’aide du document 12, précisez les éléments que la planification
consiste à prévoir. Définissez ce qu’est un programme de travail.
Raphaël Teigneux décide de s’intéresser particulièrement au cycle « Client » qui
semble sensible au sein de la société.
travail à faire
4.6. Précisez pourquoi ce poste est si important pour la SAS. Indiquez quelques
vérifications à effectuer.
162
Sujet type d’examen 6 dScG4
doSSier documentaire
Étape 3.
Détermination Prix de la transaction
du prix à fixer par le contrat
Étape 1. Contrat de la transaction
Identification ou obligation
du contrat client de contrat Étape 4. • Prix de la transaction alloué
Allocation du prix à l’obligation de prestation 1
de la transaction • Prix de la transaction alloué
aux différentes à l’obligation de prestation 2
Étape 2. prestations • Prix de la transaction alloué
Identification dans le contrat à l’obligation de prestation n
• Obligation 1
des obligations
• Obligation 2
de prestation
• Obligation n Étape 5.
distinctes
dans le contrat Allocation du prix • Comptabilisation du revenu
de la transaction issu de la prestation 1
aux différentes • Comptabilisation du revenu
prestations issu de la prestation 2
dans le contrat
163
Sujet type d’examen 6
164
Dossier documentaire DSCG4
Actions propres
33. Si une entité rachète ses propres instruments de capitaux propres, ceux-ci (les « actions
propres ») doivent être déduits des capitaux propres. Aucun profit ou perte ne doit être
comptabilisé dans le résultat lors de l’achat, de la vente, de l’émission ou de l’annulation
d’instruments de capitaux propres de l’entité. De telles actions propres peuvent être acquises
et détenues par l’entité ou par d’autres membres du groupe consolidé. La contrepartie
versée ou reçue doit être comptabilisée directement en capitaux propres.
Actions propres (paragraphes 33 et 34)
36. Les instruments de capitaux propres d’une entité ne sont pas comptabilisés en actif
financier, quelle que soit la raison de leur rachat. Le paragraphe 33 impose à une entité
qui rachète ses instruments de capitaux propres de les déduire de ses capitaux propres.
Toutefois, lorsqu’une entité détient ses capitaux propres pour le compte de tiers, par
exemple une institution financière détenant ses capitaux propres pour le compte d’un
client, il existe une relation de mandataire et, de ce fait, ces participations ne sont pas
incluses dans l’état de situation financière de l’entité.
165
Sujet type d’examen 6
L’information sectorielle du groupe est basée sur les secteurs géographiques, en concor-
dance avec les données internes de gestion utilisées par la direction.
Le chiffre d’affaires (en milliers d’euros) reconnu par types de prestations se décompose
de la manière suivante :
1 394 548 903 895 490 653 218 100 17 159 18 850 30 309 201 948 4 287
100 % 65 % 35 % 16 % 1% 1% 2% 15 % 0%
Clients et
rattachés
comptes
– (11 494) 323 786 193 782 71 790 5 464 22 851 6 451 84 626 2 600
1 131 874 842 860 289 014 203 698 15 914 12 668 15 670 37 198 3 866
100 % 75 % 25 % 18 % 1% 1% 1% 4% 0%
Clients et
rattachés
comptes
430 366 (7 285) 329 848 107 803 73 715 4 690 15 753 2 988 8 320 2 337
Modalités de la scission
Document 8
Le rapport des experts chargés d’évaluer les actifs de la société Infonov a indiqué les
valeurs suivantes : les terrains sont évalués à 600 000 € et les constructions à 2 500 000 €.
Les titres immobilisés de l’activité de portefeuille sont évalués à 2 535 000 €. La valeur
vénale des autres éléments est égale aux valeurs comptables.
Apport à la société créée, Axinov : le rapport sur l’évaluation des biens en nature rédigé par
le commissaire aux apports et annexé aux statuts a confirmé les valeurs identifiées et validé
la valeur globale d’apport définitivement fixée à 4 400 000 €. La décomposition de cette
valeur restante est identique à celle qui avait été fixée, le surplus étant constitué du fonds
commercial (écart sur scission). La société Axinov, au capital de 4 000 000 € (actions de 50 €),
166
Dossier documentaire DSCG4
est créée, l’excédent de la valeur globale sur le capital étant porté en prime d’apport.
La société Infonov constitue la provision relative à l’imposition différée sur les c onstructions.
Apport à la société Fitec : l’apport sera rémunéré par des actions Fitec dont la valeur
d’échange a été fixée à 400 € (valeur nominale : 100 €). La société Fitec renonce à la
rémunération de sa part dans l’apport qui lui est fait.
Le taux d’IS à retenir est de 25 %. L’opération de scission est placée sous le régime fiscal de
faveur de l’article 210-A du CGI.
Sous réserve des dispositions de l’article L. 823-12 [du Code de commerce] et des disposi-
tions législatives particulières, les commissaires aux comptes, ainsi que leurs collabora-
teurs et experts, sont astreints au secret professionnel pour les faits, actes et renseignements
dont ils ont pu avoir connaissance à raison de leurs fonctions. Toutefois, ils sont déliés du
secret professionnel à l’égard du président du tribunal de commerce ou du tribunal judi-
ciaire lorsqu’ils font application des dispositions du chapitre IV du titre III du livre II ou
du chapitre II du titre Ier du livre VI.
Lorsqu’une personne morale établit des comptes consolidés, les commissaires aux comptes
de la personne morale consolidante et les commissaires aux comptes des personnes conso-
lidées sont, les uns à l’égard des autres, libérés du secret professionnel. Ces dispositions
s’appliquent également lorsqu’une personne établit des comptes combinés.
Les commissaires aux comptes des personnes et entités mentionnées au premier alinéa
de l’article L. 823-2-2 et les commissaires aux comptes des sociétés qu’elles contrôlent au
sens de l’article L. 233-3 sont, les uns à l’égard des autres, libérés du secret professionnel.
Les commissaires aux comptes procédant à une revue indépendante ou contribuant au
dispositif de contrôle de qualité interne sont astreints au secret professionnel.
Les commissaires aux comptes sont déliés du secret professionnel à l’égard de la Commission
nationale des comptes de campagne et des financements politiques et du juge de l’élection.
167
Sujet type d’examen 6
Bilans et variations
Do
168
Dossier documentaire DSCG4
Gains
Réserve Capitaux Capitaux
Prime Réserves Titres de et pertes Capitaux
de propres propres ne
Capital d’émis et résultats l’entreprise enregistrés propres
conver part du donnant pas
sion consolidés consolidante en capitaux totaux
sion groupe le contrôle
propres
Situation
130 000 60 000 136 780 (1 030) (5 150) (600) 320 000 2 000 322 000
au 31/12/N–1
Résultat N
Résultat
reconnu
en capitaux
propres
Résultat
39 820
global N
Dividendes
versés
Acquisitions
d’actions
propres
Variation
de la réserve
de conversion
Variations
de périmètre
Valorisation
des paiements
en actions
Situation
au 31/12/N
169
Sujet type d’examen 6 dScG4
SavoirS eSSentielS
170
Savoirs essentiels DSCG4
171
Sujet type d’examen 6
■ 6. Pour l’application du présent article, les titres du portefeuille dont le résultat de ces-
sion est exclu du régime des plus ou moins-values à long terme conformément à l’article
219 sont assimilés à des éléments de l’actif immobilisé.
Pour l’application du c du 3, en cas de cession ultérieure des titres mentionnés au premier
alinéa, la plus-value est calculée d’après la valeur que ces titres avaient, du point de vue
fiscal, dans les écritures de la société absorbée.
172
Savoirs essentiels DSCG4
Bien ou service distinct dans l’absolu Bien ou service distinct dans le cadre
Bien ou service présentant une utilité du contrat
pour le client, soit à lui seul, soit Bien ou service susceptible d’être
en combinaison avec des ressources identifié séparément des autres biens
que le client peut obtenir séparément et services prévus au contrat (absence
d’interdépendance significative)
4 La scission
Définition
La scission est la transmission d’un patrimoine d’une société soit à deux ou à
plusieurs sociétés existantes, soit à deux ou à plusieurs sociétés nouvelles.
Pour davantage
Comme la fusion, la scission entraîne la dissolution – sans liquidation –, de détails
sur l’opération
des sociétés qui disparaissent et la transmission universelle de leur patrimoine de scission,
aux sociétés bénéficiaires. Elle implique simultanément l’acquisition, par les se reporter
associés des sociétés qui disparaissent, de la qualité d’« associé » des sociétés notamment
bénéficiaires. au manuel DSCG 4,
R. Obert et al.,
collection « Expert
5 Les institutions de tutelle des experts-comptables Sup », Dunod.
173
Sujet type d’examen 6
174
corrigé du sujet
type d’examen 6 dScG4
deS SavoirS aux compétenceS
Dossier 1 Normes IFRS
compétences visées
DÉCRYPTAGE
Dans le cadre d’une transaction, le candidat doit être capable de définir un
contrat au sens de la norme IFRS 15, d’en identifier les phases et de l’analyser.
175
Sujet type d’examen 6
176
Des savoirs aux compétences DSCG4
177
Sujet type d’examen 6
Si aucun des trois critères n’est rempli, l’entité devra comptabiliser le chiffre
d’affaires à un instant précis (au moment du transfert du contrôle). Le contrat
prévoit que :
– « le prestataire cède au client, au fur et à mesure de la réalisation des
prestations et de leur paiement corrélatif, tous les droits de propriété intel-
lectuelle ;
– les prestations sont réputées avoir été acceptées par le client si aucune
réserve n’est formulée par écrit par ce dernier dans les quinze (15) jours
calendaires suivant leur achèvement ;
– la solution est développée spécifiquement pour le client (absence d’utilisa-
tion alternative). »
En conclusion, les critères de transfert continu du contrat (IFRS 15.35) sont
remplis ; le chiffre d’affaires sera comptabilisé selon la méthode à l’avance-
ment.
Dossier 2 Consolidation
compétences visées
DÉCRYPTAGE
Le candidat doit maîtriser la norme IAS 1 relative à la présentation des états
financiers et la norme l’IFRS 8 relative aux secteurs opérationnels. Il doit éga-
lement savoir construire le tableau de variation des capitaux propres (TVCP)
consolidés.
2.1 La norme IAS 1 « Présentation des états financiers » demande aux entre-
prises de présenter séparément au bilan (État de la situation financière en
IFRS) les actifs courants et non courants ainsi que les passifs courants et
non courants. Expliquez en quelques lignes la nature de cette distinction,
puis donnez un exemple pour chacune des quatre catégories.
Le caractère courant s’entend :
– du cycle d’exploitation normal de l’entreprise ;
– dans le but essentiellement d’être négocié, réalisé ou réglé dans les 12 mois
suivant la date de clôture de l’exercice.
Tous les actifs ou les passifs qui ne sont pas classés en « courant » sont classés,
par défaut, en « non-courant ».
178
Des savoirs aux compétences DSCG4
Exemples
Actif courant Les créances clients
Actif non courant Les machines industrielles utilisées pour la fabrication
Passif courant Les dettes envers les fournisseurs de matières premières pour la fabrication
Passif non courant Obligations émises en N à échéance N+5
Ce classement des actifs et des passifs permet au lecteur des comptes d’apprécier
si l’entreprise (comptes individuels) ou le groupe (comptes consolidés) est solvable,
c’est-à-dire si l’entité est capable ou non de faire face à ses dettes à court terme.
Gains Capitaux
Capitaux
Prime Réserves Titres de et pertes propres ne Capitaux
Réserve de propres :
Capital d’émis et résultats l’entreprise enregistrés donnant propres
conversion part du
sion consolidés consolidante en capitaux pas le totaux
groupe
propres contrôle
Situation
130 000 60 000 136 780 (1 030) (5 150) (600) 320 000 (1) 2 000 (1) 322 000 (1)
au 31/12/N–1
Résultat N (2) 39 820 39 820 (20) 39 800
Résultat
reconnu
(2 740) (210) (2 950) (2 950)
en capitaux
propres (2)
Résultat
39 820 (2 740) (210) 36 870 (20) 36 850
global N (2)
Dividendes
(10 060) (10 060) (10 060)
versés
Acquisitions
d’actions (470) (470) (470)
propres (3)
179
Sujet type d’examen 6
Gains Capitaux
Capitaux
Prime Réserves Titres de et pertes propres ne Capitaux
Réserve de propres :
Capital d’émis et résultats l’entreprise enregistrés donnant propres
conversion part du
sion consolidés consolidante en capitaux pas le totaux
groupe
propres contrôle
Variation
de la réserve (2 620) (2 620) (2 620)
de conversion
Variations
(780) (780) (780)
de périmètre
Valorisation
des paiements 80 80 80
en actions
Situation
130 000 60 000 165 760 (1 500) (7 810) (3 430) 343 020 (1) 1 980 (1) 345 000 (1)
au 31/12/N
(1) Document 2.
(2) Documents 3 et 4.
(3) Document 5.
180
Des savoirs aux compétences DSCG4
Dossier 3 Scission
Compétences visées
DÉCRYPTAGE
Le candidat doit maîtriser les règles d’augmentation de capital et savoir enre-
gistrer les écritures afférentes.
Société Infonov
181
Sujet type d’examen 6
Société axinove
Société Fitec
182
Des savoirs aux compétences DSCG4
183
Sujet type d’examen 6
(1) La provision pour hausse de prix est nette d’impôt sur les sociétés.
Apports à Fitec
Nombre théorique d’actions à émettre : 2 000 000/400 = 5 000
Renonciation : 60 % × 5 000 = 3 000
Augmentation de capital : 40 % × 5 000 = 2 000 ; 2 000 × 100 € = 200 000 €
Nombre d’actions n’appartenant pas à FITEC : 20 000 × 40 % = 8 000
• Rapport d’échange
8 000 Infonov contre 2 000 Fitec
Soit 4 Infonov contre 1 Fitec
• Valeur comptable de l’apport
1 100 000 + 180 000 – 500 000 – 215 000 = 565 000 €
Apport rémunéré par des titres : 565 000 × 40 % = 226 000 €
184
Des savoirs aux compétences DSCG4
3.6 Concluez sur les rapports d’échange des actions pour la société Fitec et
pour les autres actionnaires.
Rapports d’échange pour les autres associés :
1 action Infonov contre 4 Axinov et 4 actions Infonov contre 1 action Fitec.
On en conclut que 4 actions Infonov donnent droit à 16 actions Axinov et à 1
action Fitec.
185
Sujet type d’examen 6
DÉCRYPTAGE
Le candidat doit connaître les institutions régissant les professions
d’expert-comptable et de commissaire aux comptes ainsi que les codes de
déontologie des professionnels du chiffre.
186
Des savoirs aux compétences DSCG4
▸▸NEP 300, §4.11
■■ Le programme de travail définit la nature et l’étendue des diligences estimées néces-
saires, au cours de l’exercice, à la mise en œuvre du plan de mission, compte tenu des
prescriptions légales et des normes d’exercice professionnel ; il indique le nombre
d’heures de travail affectées à l’accomplissement de ces diligences et les honoraires
correspondants.
Toujours selon la NEP 300, « La planification consiste à prévoir :
–– l’approche générale des travaux ;
–– les procédures d’audit à mettre en œuvre par les membres de l’équipe d’audit ;
–– la nature et l’étendue de la supervision des membres de l’équipe d’audit et la
revue de leurs travaux ;
187
Sujet type d’examen 6
4.6 Précisez pourquoi ce poste est si important pour la SAS. Indiquez quelques
vérifications à effectuer.
Le poste client est un poste important pour l’entreprise, notamment concer-
nant la gestion du besoin en fonds de roulement. Cet indicateur est central
car il impact directement la trésorerie. Le commissaire aux comptes va donc
analyser en profondeur le cycle et faire ressortir les discordances (variations)
importantes.
L’analyse du bilan de la société Info-Audit nous permet de constater que le mon-
tant des créances est important (1,8 million d’euros en N, contre 0,9 million
en N–1). Le montant du poste client a doublé en deux ans. Il représente 11,25 %
du CA pour atteindre 25 % en N, ce qui n’est pas négligeable.
Par ailleurs, nous constatons la présence de dépréciations qui sont elles-mêmes
en augmentation. Y a-t-il des litiges importants avec les clients ? Les sociétés
clientes sont-elles en difficulté ? Il y a lieu de mener des investigations afin de
comprendre les causes ayant conduit à la réalisation de ces dépréciations.
Dans le cadre de sa mission, le commissaire aux comptes devra procéder à :
Baromètre – l’analyse de la balance client sur deux exercices ;
de la profession
de CAC, enjeux, métiers
– l’analyse des créances par date d’origine, afin de les classer par ancienneté ;
et transformation : – la vérification de la concordance entre les éléments de la liasse fiscale
(état des échéances des créances et des dettes, poste client au bilan) et la
balance ;
– l’analyse statistique d’un échantillon correspondant aux créances les plus
http://dunod. importantes ;
link/44w3ivs
– l’analyse de possibles incohérences, par exemple un solde créditeur.
188
Sujet type d’examen 7 dScG4
dossiers
1 Fusion …………………………………………………………………………………… 5 points
2 consolidation ………………………………………………………………………… 5 points
3 normes internationales …………………………………………………………… 5 points
4 audit et commissariat aux comptes ………………………………………… 5 points
documents
dossier 1. Informations complémentaires sur le projet de fusion
1 2. Bilans résumés des SA Logistic Clinique et Ambulances de l’Est Si le texte du sujet,
de ses questions
3. Extrait du manuel de consolidation du groupe Visan ou du dossier
documentaire vous
4. Informations relatives à la société Vivalta conduit à formuler
5. Informations relatives au groupe d’actifs (GA) Thalos une ou plusieurs
dossier hypothèses, il vous est
6. Extraits du règlement ANC 2020-01
2 demandé
7. Extrait de l’article 209 du CGI de la (ou les)
8. Affectation de la dépréciation mentionner
9. Projet de cession de la société Alta explicitement dans
votre copie. Il vous
dossier 10. Informations relatives au contrat de location immobilière est demandé d’apporter
un soin particulier
3 du groupe Visan
à la présentation
de votre copie.
dossier 11. Données financières de la SAS Soignetoi
Toute information
4 12. Extrait de la balance des comptes clients au 31 décembre N en euros calculée devra
être justifiée.
189
Sujet type d’examen 7
Groupe Visan
Créé en N–10 par Fabrice Briteau et des médecins libéraux, le groupe Visan
comprend trois établissements implantés dans le Pas-de-Calais : le centre
hospitalier privé de la côte d’Opale (Calais), la polyclinique Pasteur (Dunkerque)
et le centre de thalassothérapie médicale Thalos situé au Cap Blanc-Nez.
Depuis sa création, le groupe développe un réseau d’établissements sur un maillage
territorial performant au service de soins de qualité et dans le respect des attentes
de l’ensemble des professionnels de santé et des patients. Il a notamment pour
ambition de mettre en œuvre des projets médicaux structurants afin de consolider
ses pôles d’excellence (gastro-entérologie, chirurgie digestive et rhumatologie) et
de renforcer les expertises médicales au sein de ses établissements.
À la tête d’un réseau de dix établissements de santé, situés dans les Hauts-
de-France, en Normandie, en Île-de-France, dans le Grand-Est et – désormais
– en Bretagne, le groupe, qui représente 150 millions d’euros de CAHT, est
désormais le 10e groupement d’hospitalisation privée en France.
Le modèle développé par Visan est fondé sur un partenariat médical et capita-
listique associant les praticiens du groupe et des investisseurs financiers autour
d’une gouvernance partagée.
En effet, 100 médecins et 300 salariés sont actionnaires à hauteur de 33 % du
capital du groupe. Ces derniers disposent ainsi d’un pouvoir de décision dans
les grandes orientations stratégiques de Visan, lequel leur permet d’assurer la
pérennité de l’outil de travail. Pour ce faire, le collège de professionnels élit trois
représentants au conseil d’administration (CA) de Visan SA, société mère du
groupe. Elle est détenue à 67 % par Visan Holding et à 33 % par les praticiens
et les salariés.
Visan SA
65 % 95 % 10 % 90 %
Dossier 1 Fusion
V Base documentaire : documents 1 et 2
Visan SA détient 90 % de la SA Logistic Clinique. Cette dernière société est
dédiée au transport médical et a pour objectif de répondre au mieux aux
exigences de tous ceux qui œuvrent dans l’univers médical. Elle réalise
190
Sujet type d’examen DSCG4
Dossier 2 Consolidation
V Base documentaire : documents 3 à 9
Dans le cadre de l’établissement des comptes consolidés du groupe Visan au
31 décembre N, vous êtes chargé (e) de travailler sur deux dossiers concernant
des entités du groupe, la filiale Vivalta et la filiale Alta.
191
Sujet type d’examen 7
192
Sujet type d’examen DSCG4
193
Sujet type d’examen 7
Amort.
ACTIF Brut Net PASSIF Net
et dépréc.
Immobilisations incorporelles 1 400 400 1 000 Capital (50 000 actions de 50 €) 2 500
Immobilisations corporelles 7 700 1 000 6 700 Réserves 5 000
Immobilisations financières 140 – 140
Stocks 110 – 110 Dettes diverses 3 150
Clients (et autres créances 1 500 30 1 470
d’exploitation)
Disponibilités 1 230 1 230
Total général 12 080 1 430 10 650 Total général 10 650
Amort.
ACTIF Brut Net PASSIF Net
et dépréc.
Immobilisations incorporelles 120 20 100 Capital 450
Immobilisations corporelles 3 000 400 2 600 (15 000 actions de 30 €)
Immobilisations financières 60 – 60 Réserves 2 150
Stocks 310 10 300
Clients (et autres créances 490 50 440 Dettes diverses 1 100
d’exploitation)
Disponibilités 200 – 200
195
Sujet type d’examen 7
Les états consolidés du groupe sont établis selon les normes françaises (règlement
ANC 2020-01).
Pour les travaux de consolidation, deux journaux sont utilisés : un journal de consolidation
des bilans et un journal de consolidation des comptes de résultat.
Le taux d’IS groupe est de 25 %.
Chaque établissement du groupe Visan génère des entrées de trésorerie largement
indépendantes des entrées de trésorerie générées par les autres établissements. La direction
du groupe gère et suit ses activités par établissement.
er
Le 1 janvier N–3, la société Visan SA a acheté pour un prix de 3 000 000 € hors
frais d’acquisition, 65 % des actions de la société Vivalta. Les frais d’acquisition, qui
comprennent les honoraires de conseils et les coûts de formalités légales, s’élèvent à
100 000 €. Dans les comptes individuels de Visan SA, ils ont été comptabilisés en charges
au compte 6271 : « Frais sur titres ». Pour bénéficier de la déductibilité fiscale sur 5 ans de
ces frais, un retraitement extra-comptable a été opéré.
Les capitaux propres comptables de Vivalta comportaient les postes suivants au
1er janvier N–3 :
• Capital : 1 000 000 €
• Réserves : 460 000 €
• Résultat : 170 000 €
• Amortissements dérogatoires : 200 000 €
Le prix d’acquisition des actions Vivalta tenait compte des plus-values suivantes :
• 300 000 € sur un bâtiment (durée de vie résiduelle : 20 ans) ;
• 120 000 € sur un terrain.
Compte tenu des perspectives de maintien et de rentabilité de son investissement,
le groupe Visan a estimé que la durée d’utilisation de l’écart d’acquisition positif résultant
de l’acquisition de la société Vivalta avait une durée non limitée. L’écart d’acquisition a
été affecté pour 60 % de son montant au centre de thalassothérapie médicale Thalos et
pour le reste au centre de rééducation Sanre implanté à Berck-Plage.
Depuis le 1er janvier N–3, l’écart d’acquisition n’a subi aucune dépréciation.
196
Dossier documentaire DSCG4
La valeur actualisée sur 5 ans, au 31 décembre N, des flux nets de trésorerie annuels
estimés s’élève à 2 650 000 €. La valeur vénale du groupe d’actifs s’établit, à la même
date, à 2 500 000 €.
Article 231-2 – Le coût d’acquisition des titres est égal au montant de la rémunération
remise au vendeur par l’acquéreur (liquidités, actifs ou titres émis par une entreprise com-
prise dans la consolidation estimée à leur juste valeur), majoré de tous les autres coûts
directement imputables à l’acquisition nets de l’économie d’impôt correspondante.
Section 2 – Cession d’un pourcentage de détention d’une entreprise déjà intégrée
globalement
Article 242-2 – Déconsolidation
La sortie du périmètre de consolidation de l’entreprise cédée s’effectue à la date du trans-
fert de contrôle à l’entreprise acquéreuse, comme indiqué à l’article 211-12. Le compte
de résultat consolidé retrace les produits réalisés et les charges supportées par l’entreprise
cédée jusqu’à la date de transfert du contrôle […]
Article 242-3 – Résultat de cession
Le résultat de cession est constaté lorsqu’il est réalisé, c’est-à-dire à la date où l’entreprise
consolidante a transféré le contrôle de l’entreprise précédemment contrôlée. Une moins-
value doit cependant faire l’objet d’une provision, dès qu’elle est probable. La plus ou
moins-value de cession se calcule à partir de la dernière valeur en consolidation de
l’entreprise comprenant le résultat jusqu’à la date de cession, l’écart d’acquisition résiduel
et, le cas échéant, l’écart de conversion inscrit dans les capitaux propres, part du groupe.
197
Sujet type d’examen 7
§ VII
Les frais liés à l’acquisition de titres de participation définis au dix-septième alinéa du
5° du 1 de l’article 39 ne sont pas déductibles au titre de leur exercice d’engagement mais
sont incorporés au prix de revient de ces titres. Pour l’application des dispositions de la
phrase précédente, les frais d’acquisition s’entendent des droits de mutation, honoraires,
commissions et frais d’actes liés à l’acquisition.
La fraction du prix de revient des titres mentionnés au premier alinéa correspondant à
ces frais d’acquisition peut être amortie sur cinq ans à compter de la date d’acquisition
des titres.
Affectation de la dépréciation
Document 8
Par analogie avec le traitement retenu pour l’allocation de la dépréciation d’un fonds
commercial dans les comptes individuels…, une dépréciation comptabilisée sur un groupe
d’actifs dans les comptes consolidés doit, à notre avis, être affectée :
– en priorité à l’écart d’acquisition ;
– puis aux autres actifs appartenant à ce groupe d’actifs.
Extrait Memento expert, comptes consolides – règles françaises,
Éditions Francis Lefebvre, 2020, § 5196-3
La société Visan avait acquis, le 1er janvier N–5, 95 % de la société Alta pour 5 000 000 €.
Au moment de l’acquisition, un écart d’évaluation avait été constaté sur un bâtiment
pour 1 500 000 €, dont la durée d’amortissement résiduelle était de 20 ans. Un écart
d’acquisition, non amortissable, avait été évalué à 2 000 000 €.
La société Visan envisage de vendre l’intégralité de sa participation pour 7 500 000 €.
Les capitaux propres d’Alta au 31 décembre N (retraités selon les normes de consolidation
du groupe) s’élèvent à 4 500 000 €. L’écart d’acquisition n’a subi aucune dépréciation
198
Dossier documentaire DSCG4
199
Sujet type d’examen 7 dScG4
SavoirS eSSentielS
1 Types de fusion et comptabilisation
Définitions
Dans le cadre d’une fusion :
– la société initiatrice est la société qui, du point de vue économique, prend
l’initiative de l’opération et le contrôle des entités ;
– la société cible est la société qui fait l’objet de l’opération.
Définition
Selon la norme IFRS 16, une location est, pour le preneur comme pour le bail-
leur, le contrat, ou les dispositions d’un contrat global, qui confère au preneur
le droit d’utiliser un actif pendant une période déterminée en échange d’une
rémunération (IFRS 16.9).
Pour qu’un contrat relève d’une location au sens de la norme IFRS 16, et non d’un
simple service, l’actif sous-jacent doit être identifié et le preneur doit en contrôler
le mode d’utilisation, ce qui implique qu’il puisse obtenir la quasi-totalité des
Pour rappel, un contrat
avantages du bien et qu’il prenne les décisions sur l’utilisation de l’actif.
de location-financement
(crédit-bail) Règles françaises Règles internationales
est un contrat
• Dans les comptes sociaux, les preneurs imputent L’activation des contrats de location est
de location ayant
les contrats de crédit-bail en charges pendant obligatoire indépendamment de leur nature
pour effet
toute la durée du contrat, indépendamment (location simple ou location-financement)
de transférer
de sa nature.
au preneur la quasi-
• Dans les comptes consolidés, les contrats
totalité des risques
de crédit-bail sont obligatoirement activés
et avantages inhérents
(ANC 2020-01, art. 272-2).
à la propriété d’un actif.
200
Savoirs essentiels DSCG4
Définition
Un test de dépréciation consiste à comparer, à la clôture de l’exercice, la valeur
nette comptable (VNC) du groupe d’actifs à sa valeur actuelle nette (VAN).
201
corrigé du sujet
type d’examen 7 dScG4
deS SavoirS aux compétenceS
Dossier 1 Fusion
compétences visées
DÉCRYPTAGE
Le candidat doit être capable de schématiser les apports.
202
Des savoirs aux compétences DSCG4
Société SA
Zéphir-Médic
218 750 actions
203
Sujet type d’examen 7
204
Des savoirs aux compétences DSCG4
205
Sujet type d’examen 7
Dossier 2 Consolidation
compétences visées
DÉCRYPTAGE
Le candidat doit être capable de procéder aux retraitements et de les enre-
gistrer, de déterminer la juste valeur et de comptabiliser les écarts. Il doit
également être à même d’effectuer un test de valeur et de déprécier les actifs
en fonction du résultat.
206
Des savoirs aux compétences DSCG4
Terrain 120 000
Construction 300 000
Réserves Vivalta 315 000
IDP 105 000
207
Sujet type d’examen 7
208
Des savoirs aux compétences DSCG4
Rendez-vous
MÉTHODE
Bien comptabiliser les éléments d’actif
La comptabilisation d’écart d’acquisition ne doit pas donner lieu à la compta
bilisation d’un d’impôt différé (règlement ANC 2020-01, article 272-10).
La comptabilisation d’une dépréciation sur un écart d’acquisition est défini-
tive, c’est-à-dire qu’elle ne pourra pas être reprise, même en cas de retour à
une situation plus favorable (règlement ANC 2020-01, article 231-11).
Il n’y a pas de dépréciation à constater sur les autres actifs du groupe d’actifs,
puisque la dépréciation a été intégralement affectée à l’écart d’acquisition.
Rendez-vous
MÉTHODE
Déterminer le résultat de cession consolidé des titres d’une filiale
en cas de déconsolidation totale La signification
des données A à F
La méthode comprend dix étapes imposant d’identifier : est précisée
• Les capitaux propres comptables individuels à la date de la cession des dans le corrigé
de la question 2.
titres de la filiale.
• Les écarts d’évaluation résiduels à la date de cession.
• Un nouveau calcul de l’impôt différé passif attaché aux écarts d’évaluation.
• Le pourcentage de participation cédé.
• Le montant des capitaux propres cédés (A + B – C) × D.
• L’écart d’acquisition résiduel des titres cédés.
209
Sujet type d’examen 7
Au 31 décembre N
Augmentation des capitaux propres comptables = 4 500 000 – 2 032 895 =
+ 2 467 105
Variation de l’écart d’évaluation sur construction = 1 500 000 – 1 050 000 =
– 450 000
Variation de l’IDP = 375 000 – 262 500 = + 112 500
Total = + 2 129 605
Part du groupe = 95 % × 2 129 605 = 2 023 125
Différence entre le résultat consolidé et le résultat individuel de titres Alta :
2 500 000 – 476 875 = 2 023 125
Écriture de compte Valeur comptable des éléments d’actif cédés 2 023 125
de résultat Résultat global 2 023 125
210
Des savoirs aux compétences DSCG4
2.10 Michaël Daniel vous demande de rédiger une courte note sur la notion de
comptes pro forma.
Les comptes pro forma désignent les comptes annuels d’une société ou d’un
groupe, retraités pour les rendre homogènes et permettre de maintenir leur
comparabilité d’un exercice sur l’autre, par exemple à la suite de variations de
périmètre (acquisition, cession) ou de changement de méthode comptable.
L’objectif de la présentation de comptes pro forma dans l’annexe est de faciliter
l’analyse d’un investisseur cherchant à évaluer l’avenir d’une société, et donc sa
performance, sur la base d’éléments comparables.
Pour évaluer les performances d’un groupe sur des bases homogènes en termes
de périmètre, les comptes consolidés pro forma peuvent retraiter le passé pour
le rendre comparable avec le périmètre actuel ou bien sortir du périmètre
présent les éléments qui n’étaient pas intégrés dans les exercices précédents
afin de maintenir un périmètre constant.
Lors des présentations financières des sociétés cotées, les deux informations
(périmètre modifié ou périmètre constant) sont généralement communiquées
aux actionnaires.
DÉCRYPTAGE
Le candidat doit être à même d’analyser un contrat de location au sens de
la norme IFRS 16, d’en identifier les caractéristiques (taux implicite…) et
d’enregistrer les écritures de retraitement nécessaires (préconsolidation
et consolidation). De même, il doit être capable d’établir le tableau d’amortis-
sement des actifs du contrat de location.
3.3 Calculez le droit d’utilisation et le passif de loyer au 1er janvier (en utili-
sant le taux marginal d’endettement du groupe).
La norme IFRS 16 propose deux méthodes à l’occasion de sa première
application :
– une approche rétrospective complète ;
– une approche rétrospective « modifiée ».
Selon la seconde approche, le passif de loyer est égal à la somme des loyers
restant dus au 1er janvier 2019 (date de transition) actualisé taux d’endettement
marginal du preneur à la date de transition.
Le taux d’endettement marginal du preneur est le taux d’intérêt qu’il obtien-
drait pour emprunter les fonds nécessaires à l’acquisition d’un actif de valeur
identique à celui du droit d’utilisation, sur une durée et avec une garantie
similaire à celles du contrat, et dans un environnement économique similaire
(IFRS 16 A).
212
Des savoirs aux compétences DSCG4
Lors de l’évaluation initiale, le droit d’utilisation est égal au passif de loyer qui
correspond à la somme des loyers actualisés versés sur la durée du contrat.
Ce montant dépend de trois paramètres :
La durée du contrat, le montant du paiement locatif et le taux d’actualisation.
(1 + t)n – 1
PL = L ×
Avec : t
PL : passif de loyer
L : loyer périodique
t : taux d’actualisation
n : durée du contrat.
À la date de transition, la durée résiduelle du contrat est de 7 ans (contrat signé
en janvier N–5) :
(1 + 2 %)7 – 1
PL = 2 000 000 ×
2 %
Passif de Loyer (PL) = 13 261 642
01/01/2019 13 261 642 – – – –
213
Sujet type d’examen 7
Droit
Dot. Amortissement VNC du droit
Échéances d’utilisation
amortissement cumulé d’utilisation
(valeur brute)
31/12/2019
Droit d’utilisation 13 261 642
Passif de loyer 13 261 642
IFRS 16 – Retraitement à la date de transition
d°
Dotation aux amortissements du droit 1 894 520
d’utilisation
Droit d’utilisation – Amortissement 1 894 520
d°
Passif de loyer – Intérêt 265 233
Passif de loyer – Remboursement 1 734 767
de la période
Loyer 2 000 000
IFRS 16 – Retraitement de la période
DÉCRYPTAGE
Le candidat doit maîtriser la durée, les étapes et les responsabilités du CAC
dans le cadre de son mandat. Il doit connaître les seuils de nomination
obligatoire fixés par la loi Pacte ainsi que les caractéristiques des entités
d’intérêt public (EIP). Enfin, il doit être en mesure d’appliquer les normes
d’exercice professionnel pertinentes.
214
Des savoirs aux compétences DSCG4
215
Sujet type d’examen 7
Critères de détermination
Toujours selon la NEP 320, « sur la base de son jugement professionnel,
le commissaire aux comptes identifie des critères pertinents à partir desquels,
par application de taux ou d’autres modalités de calcul, il détermine le seuil ou
les seuils de signification. »
Ces critères peuvent être, par exemple :
– le résultat courant ;
– le résultat net ;
– le chiffre d’affaires ;
– les capitaux propres ;
– l’endettement net.
Nombre de seuils
Le commissaire aux comptes détermine un seuil de signification. Celui-ci peut être
complété, par exemple par des seuils spécifiques par cycle ou flux d’opérations.
« Lors de la planification de l’audit, le commissaire aux comptes détermine un
seuil de signification au niveau des comptes pris dans leur ensemble. Si, dans le
contexte spécifique à l’entité, il existe des flux d’opérations, soldes de comptes ou
informations à fournir pour lesquels des anomalies de montant inférieur au seuil
de signification fixé pour les comptes pris dans leur ensemble pourraient influen-
cer le jugement des utilisateurs des comptes ou les décisions économiques qu’ils
prennent en se fondant sur ceux-ci, le commissaire aux comptes apprécie s’il doit
également fixer un ou des seuils de signification de montants inférieurs pour ces
flux d’opérations, soldes de comptes ou informations à fournir. »
Compléments
La NEP 320 précise que, « pour apprécier si des seuils de signification d’un
montant moins élevé que le seuil de signification retenu au niveau des comptes
pris dans leur ensemble sont nécessaires pour certaines catégories d’opéra-
tions, certains soldes comptables ou certaines informations fournies dans le
dossier documentaire, le CAC prend notamment en compte :
– les informations sensibles des comptes en fonction du secteur d’activité de
l’entité ;
216
Des savoirs aux compétences DSCG4
Objectif
Selon la NEP 580 « Déclarations de la direction », « le commissaire aux comptes
demande au représentant légal une formulation écrite des déclarations qu’il
estime nécessaires pour conclure sur les assertions qu’il souhaite vérifier. »
218
Des savoirs aux compétences DSCG4
• Il déclare que des contrôles destinés à prévenir et à détecter les erreurs et les
fraudes ont été conçus et mis en œuvre dans l’entité.
• Il estime que les anomalies non corrigées relevées par le commissaire aux
comptes ne sont pas, seules ou cumulées, significatives au regard des comptes
pris dans leur ensemble. Un état de ces anomalies non corrigées est joint à
cette déclaration écrite. En outre, lorsque le représentant légal considère que
certains éléments reportés sur cet état ne constituent pas des anomalies, il le
mentionne dans sa déclaration.
• Il confirme lui avoir communiqué son appréciation sur le risque que les
comptes puissent comporter des anomalies significatives résultant de
fraudes.
• Il déclare lui avoir signalé toutes les fraudes avérées dont il a eu connais-
sance ou qu’il a suspectées, et impliquant la direction, des employés ayant
un rôle clé dans le dispositif de contrôle interne ou d’autres personnes dès
lors que la fraude est susceptible d’entraîner des anomalies significatives
dans les comptes.
• Il déclare lui avoir signalé toutes les allégations de fraudes ayant un impact
sur les comptes de l’entité et portées à sa connaissance par des employés,
anciens employés, analystes, régulateurs ou autres.
• Il déclare avoir, au mieux de sa connaissance, appliqué les textes légaux et
réglementaires.
• Il déclare avoir fourni dans l’annexe des comptes, au mieux de sa connais-
sance, l’information sur les parties liées requise par le référentiel comptable
appliqué.
• Lorsque des faits ou événements susceptibles de remettre en cause la
continuité de l’exploitation de l’entité ont été identifiés, il déclare lui avoir
communiqué les plans d’actions définis pour l’avenir de l’entité. Il déclare en
outre que ces plans d’actions reflètent les intentions de la direction.
• Il déclare que les principales hypothèses retenues pour l’établissement des
estimations comptables reflètent les intentions de la direction et la capacité
de l’entité, à ce jour, à mener à bien les actions envisagées.
• Il déclare qu’à ce jour il n’a connaissance d’aucun événement survenu depuis
la date de clôture de l’exercice qui nécessiterait un traitement comptable ou
une mention dans l’annexe et/ou dans le rapport de l’organe compétent à
l’organe appelé à statuer sur les comptes.
219
Sujet type d’examen 7
221
Sujet type d’examen 7
222
Sujet type d’examen 8 dSCG4
dossiers
1 normes IFRS …………………………………………………………………………… 3 points
2 Consolidation ………………………………………………………………………… 8 points
3 Fusion …………………………………………………………………………………… 5 points
4 audit et commissariat aux comptes ………………………………………… 4 points
documents
dossier 1. Informations diverses sur Fast Trans Holding
1
223
Sujet type d’examen 8
FT
FT FT FT FT FT FT
Tempéré et
Frais Surgelés Restauration Seafood GMS International
sec alimentaire
SA Excel
TFM Livraisons
224
Sujet type d’examen DSCG4
Dossier 2 Consolidation
V Base documentaire : documents 2 à 5
Vous êtes chargé(e) de préparer les écritures de retraitement de consolidation
au 31 décembre N au niveau de la société anonyme Transports frigorifiques
Magloire (SA TFM), filiale à 80 % de la société FT Surgelés. Les comptes sociaux
de la filiale ont été tenus conformément au Plan comptable général. On tiendra
compte d’un taux d’impôt sur les sociétés de 25 %.
Pour les écritures de consolidation, le groupe Fast Trans distingue :
–– les écritures conduisant au bilan consolidé ;
–– les écritures conduisant au résultat consolidé.
Le taux d’intérêt effectif l’emprunt obligataire est de 8,235 %.
Travail à faire
2.1. Posez l’équation permettant d’obtenir le taux d’intérêt effectif (aucun
calcul n’est demandé).
2.2. Complétez le tableau de calcul du coût amorti de cet emprunt présenté
dans le document 4.
225
Sujet type d’examen 8
Dossier 3 Fusion
V Base documentaire : documents 6 à 8
La société Fast Trans holding détient 75 % de la société FT Seafood. La société
FT Seafood, absorbe la société anonyme Excel Livraisons. Les bilans schéma-
tiques des deux sociétés vous sont communiqués (document 6), ainsi que des
renseignements complémentaires relatifs à la fusion (documents 7 et 8).
travail à faire
3.1. Évaluez les titres FT Seafood et Excel Livraisons.
3.2. Une valorisation différente des actifs des deux sociétés aboutit à des
valeurs de fusion communiquées dans le document 8. Déterminez la
parité d’échange.
3.3. En définitive, les valeurs de fusion retenues sont celles déterminées à la
première question. Déterminez le nombre de titres FT Seafood à émettre
en échange des titres Excel Livraisons.
3.4. Procédez à l’analyse approfondie de l’opération de fusion et concluez
quant à la valeur d’apport.
3.5. Déterminez l’augmentation de capital et la prime de fusion.
3.6. Enregistrez l’opération chez la société absorbante FT Seafood.
3.7. Enregistrez les écritures nécessaires chez la société absorbée Excel
Livraisons et analysez le résultat de fusion.
226
Sujet type d’examen DSCG4
Sylvain Paspeur accepte la mission qui lui est confiée par son ami comme un
« service rendu ».
Dans un souci de rigueur, Sébastien Montero souhaite étudier avec Sylvain
Paspeur les modalités de la lettre de mission. Une connaissance lui a affirmé que
cette lettre devait impérativement être renouvelée chaque année. Sébastien
Montero n’avait pourtant jamais pratiqué ainsi avec son précédent CAC.
Fort de son expérience professionnelle, Sylvain Paspeur évoque toujours avec
son client le détail de la lettre de mission et le plan de mission correspondant.
Il sait que d’une communication transparente avec le dirigeant naît la réussite
de la mission.
Au cours de ses investigations, Sylvain Paspeur a analysé le rapport de gestion
de la société FT Seafood. Il a constaté quelques incohérences et des omissions,
en particulier l’absence d’informations relatives aux délais de paiement clients
et fournisseurs. Sur les conseils de l’ancien CAC, Sébastien Montero a précisé à
Sylvain Paspeur que ces éléments n’étaient pas importants. Faisant confiance
à son ami, Sylvain Paspeur n’a pas insisté sur les investigations menées.
Travail à faire
4.1. En vous appuyant sur les documents 9 et 10, indiquez si Sébastien Montero
peut nommer un CAC bien que les seuils de la loi Pacte ne soient pas
atteints. Si oui, précisez à quelles conditions et selon quelles modalités.
4.2. Dans l’hypothèse où une telle mission serait envisageable, indiquez-en la
durée pour le CAC et, le cas échéant, les conditions de renouvellement.
4.3. Énumérez les éléments à mentionner dans la lettre de mission.
4.4. Décelez les événements susceptibles de remettre en cause l’indépen-
dance du CAC.
4.5. Expliquez le commissaire aux comptes doit réagir si, au cours de sa
mission, il constate des erreurs dans le rapport de gestion de la société.
Ce rapport est-il obligatoire pour la société ?
4.6. Identifiez au moins trois zones de risque d’audit dans le secteur des
transports de produits surgelés.
4.7. Détaillez la structure du rapport du CAC et citez les différentes parties
qui le composent.
227
Sujet type d’examen 8 dSCG4
dOSSIeR dOCumentaIRe
de la SA TFM au 31 décembre N
1. La SA TFM a acquis, le 1er juillet N–5, une installation frigorifique pour
un montant de 300 000 €, qui comprend des évaporateurs de chambres
froides qui doivent faire l’objet d’un nettoyage et d’une désinfection
approfondis tous les 5 ans. Le coût prévisionnel de cette révision avait
été estimé en N–5 à 30 000 €. Chaque année, une provision pour gros
entretien (PGE) est comptabilisée (compte 1572 – Provisions pour gros
entretien ou grandes révisions) pour harmoniser le traitement comp-
table et le traitement fiscal. L’installation frigorifique est amortissable en
La fiscalité différée sera
linéaire sur 20 ans. Le 1er juillet N, une première révision a été réalisée
traitée sur la base d’un
impôt sur les sociétés pour un montant de 32 500 € et comptabilisée en charges dans le compte
au taux de 25 %. 615 – Entretien et réparations. Ce montant a été utilisé pour estimer le
montant de la prochaine révision qui aura lieu en juillet N+5. La PGE
constatée de N–5 à N–1 a été reprise pour un montant de 27 000 €
(30 000€ étalés sur 5 ans, durée ramenée à 4 ans et 6 mois).
2. La SA TFM a reçu en janvier N–2, une subvention d’investissement de
100 000 € de la région pour financer l’acquisition pour 200 000 € d’une
cellule de refroidissement rapide écologique (amortissable sur 5 ans,
en linéaire). Dans les comptes individuels de TFM au 31 décembre N,
on trouve les comptes suivants :
131 – Subventions d’investissement 100 000
139 – Subventions d’investissement inscrites au compte de résultat 60 000
777 – Quote-part de subventions d’investissement virée au résultat 20 000
de l’exercice
228
DOSSIER DOCUMENTAIRE DSCG4
Au 31 décembre N, dans les comptes sociaux de la société TFM, on trouve, après le verse-
ment de la deuxième annuité, les comptes suivants en euros :
163 – Autres emprunts obligataires 524 400 (1)
275 – Dépôts et cautionnements versés 40 000
4816 – Frais d’émission des emprunts 30 000 (2)
661 – Intérêts des emprunts 38 400 (1)
6812 – Dotations des amortissements des charges d’exploitation à répartir 15 000 (3)
(1) Voir ci-dessus le tableau de remboursement de l’emprunt.
(2) Montant non amorti, soit 60 000 × 2/4.
(3) 60 000 × 1/4.
4. La société TFM loue un entrepôt pour sa plateforme logistique située, à Saint-Denis
(Seine-Saint-Denis). Les modalités du contrat de location sont les suivantes :
• Date de signature du contrat : 1/07/N–3.
• Valeur du bien à la signature : 3 500 000 €.
• Dépôt de garantie versé à la signature du contrat et qui sera restitué à TFM à la fin de
la période de location, si les locaux ne sont pas détériorés : 100 000 €.
• Redevance annuelle payable d’avance le 1er juillet de chaque année :
–– première redevance payable le 1/07/N–3 : 450 000 € ;
–– durée du contrat : 15 ans ;
–– valeur de l’option d’achat : 200 000 € ;
–– durée de vie utile de la construction : 25 ans ;
–– valeur résiduelle de la construction au bout de 25 ans : 500 000 € ;
–– taux d’emprunt marginal du groupe : 9 % l’an (taux d’actualisation à retenir).
TFM est raisonnablement certaine de devenir propriétaire de la construction à la fin du
contrat de location.
229
Sujet type d’examen 8
Amortissement Remboursement
Intérêts Coût
Intérêts IFRS de la prime d’émission de l’emprunt
Année versés à 5 % amorti
(1) = (5) × 8,235 % et des coûts (flux financier)
(2) (5)
de transaction (3) = (1) – (2) (4)
1/01/N–1 – – – – 900,0
31/12/N–1 900 × 8,235 % = 74,1 50 24,1 232 692 ,1
Le groupe Fast Trans privilégie une politique de détention en propre de ses principaux
actifs, il existe toutefois un certain nombre d’actifs en location constitués essentiellement
de locations immobilières correspondant à des terrains ou plateformes et entrepôts ainsi
que des véhicules d’exploitation et des matériels de manutention et d’informatique.
À la date de début du contrat de location, le groupe comptabilise les passifs au titre du
contrat de location, évalués à la valeur actualisée des paiements de loyers à effectuer sur
la durée du contrat de location.
La valeur actualisée des loyers est calculée principalement à l’aide :
– du taux du contrat, lorsqu’il est disponible ;
– à défaut, du taux d’emprunt marginal du groupe auquel est ajouté un spread pour
tenir compte du risque propre à chaque pays. Ce taux est adapté à la durée du contrat
(durée résiduelle pour les contrats existants en date de première application) en tenant
compte de sa duration.
Le groupe comptabilise les actifs liés au droit d’utilisation à la date de début du contrat de
location (c’est-à-dire la date à laquelle l’actif sous-jacent est disponible). Les actifs sont éva-
lués au coût et ajustés en fonction de la réévaluation des passifs liés aux contrats de location.
230
DOSSIER DOCUMENTAIRE DSCG4
Le coût des actifs liés au droit d’utilisation comprend le montant des passifs liés aux
contrats de location, des coûts directs initiaux engagés et des paiements de location versés
à la date de prise d’effet ou avant, moins les incitations à la location reçues.
Ces actifs sont amortis selon la méthode linéaire sur la durée la plus courte entre durée
de vie utile estimée de l’actif sous-jacent et la durée du contrat de location à moins que
le groupe ne soit raisonnablement certain de devenir propriétaire de l’actif loué à la fin
de la durée du contrat de location qui sera alors amorti sur la durée de vie utile du bien
loué sous-jacent.
Les contrats dont la durée d’origine est inférieure à 12 mois et/ou dont l’actif est de faible
valeur unitaire (inférieure ou égale à 5 000 €) ne donnent pas lieu à la comptabilisation
d’un actif et d’une dette. Les actifs liés au droit d’utilisation sont sujets à dépréciation.
231
Sujet type d’examen 8
Une valorisation des actifs des deux sociétés différentes de celle précédemment retenue
aboutit à des valeurs mathématiques de 275 € pour le titre FT Seafood et de 420 € pour le
titre Excel Livraisons.
232
DOSSIER DOCUMENTAIRE DSCG4
233
Sujet type d’examen 8 dSCG4
SavOIRS eSSentIelS
234
Savoirs essentiels DSCG4
235
Corrigé du sujet
type d’examen 8 dSCG4
deS SavOIRS aux COmpétenCeS
Dossier 1 Normes IFRS
Compétences visées
DÉCRYPTAGE
Le candidat doit savoir traduire les normes internationales dans l’établissement
des états financiers (compte de résultat, OCI, état de la situation financière) au
début et à la fin d’un exercice comptable.
236
Des savoirs aux compétences DSCG4
Coût
des services
Compte de résultat Prestations
payées
Intérêts nets
Bilan
Au début de l’exercice N
Régime à prestations définies avec des actifs (à leur juste valeur) pour 700 000
et une valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies de
1 000 000 à l’ouverture ; déficit net de 300 000 €.
237
Sujet type d’examen 8
Variation de la période
• Coûts des services rendus de la période : 40 000 €. Chaque année de service,
augmente le montant le montant de l’avantage acquis.
• Intérêts nets : 15 000 € (charges). La variation pour la période du passif
(ou de l’actif) au titre des prestations définies attribuable au passage du
temps. Le calcul doit se faire en multipliant le passif (l’actif) net au titre des
prestations définies par le taux d’actualisation tels que déterminés au début
de l’exercice et compte tenu des prestations et cotisations payées au cours
de la période, soit :
– DBO × Taux d’actualisation : 1 000 000 × 5 % = 50 000 € (charge d’intérêts)
– Actif de régime × Taux d’actualisation : 700 000 × 5 % = 35 000 € (produit
d’intérêts)
– Réévaluations : 5 000 €
Les réévaluations sont schématiquement :
– la juste valeur des actifs du régime : la différence entre le rendement réel
des actifs du régime et le produit d’intérêt notionnel : (50 000 – 35 000) :
15 000 € ;
– les obligations au titre des prestations définies (DBO) : les effets des
modifications des différentes hypothèses qui augmentent ou diminuent
l’obligation au titre des prestations définies, au-dessus ou en dessous du coût
des services et du coût d’intérêt : 20 000 €.
Synthèse
Coût
Ouverture Intérêts Réévaluation Clôture
des services
Valeur actuelle
1 000 000 40 000 50 000 20 000 1 110 000
DBO
Juste valeur
des actifs (700 000) – (35 000) (15 000) (750 000)
du régime
Net DBO 300 000 40 000 15 000 5 000 360 000
Compte Compte
Classement Bilan OCI Bilan
de résultat de résultat
238
Des savoirs aux compétences DSCG4
Dossier 2 Consolidation
Compétence visée
DÉCRYPTAGE
Le candidat doit maîtriser les calculs afférents à un emprunt (taux d’inté-
rêt effectif, amortissement…). Il doit être capable de passer les écritures de
retraitement de préconsolidation liées aux différentes opérations.
239
Sujet type d’examen 8
NOTRE CONSEIL 2.3 À partir du document 2, présentez, dans les comptes de la société
La dotation aux TFM, les écritures de retraitement de préconsolidation nécessaires au
amortissements de 31 décembre N.
l’installation selon le
PCG se calcule
comme suit : Opération 1. Installation frigorifique
300 000 × 1/20 = 31/12/N
15 000. La dotation Dotations aux amortissements 4 750
en IFRS s’établit Reprise sur provision 27 000 (1)
ainsi : [300 000 –
Écritures de compte Résultat global 3 000 (2)
30 000 (composant
entretien initial)] × de résultat Charge d’impôt différé 1 000 (3)
1/20 = 13 500. Vous Dotation aux provisions 3 250 (4)
devez donc retraiter Entretien et réparations 32 500 (5)
la dotation et la
(1) Pour solde. (4) Annulation de la dotation aux provisions du PCG
réduire de 15 000 – portant sur l’entretien qui aura lieu en N+5 et qui est
(2) Montant net d’impôt = 4 000 × 75 % = 3 000.
13 500, soit 1 500. estimé à 32 500, soit 32 500/5 × 6/12 = 3 250.
(3) 4 000 × 25 % = 1 000.
La dotation aux (5) Pour solde.
amortissements de
l’entretien selon le
Installation technique (composant
PCG est inexistante
entretien) 32 500
(sur option de l’entre-
prise, l’entretien n’est Installation technique (structure) 270 000 (1)
pas reconnu comme Amortissement des installations techniques 82 500 (2)
un composant). Provision pour gros entretien 3 250 (3)
La dotation en IFRS Écriture de bilan Installation technique 300 000 (4)
se calcule ainsi : Amortissement structure 74 250 (5)
[30 000 × 1/5 × 6/12]
Amortissement composant entretien 3 250 (6)
(Amortissement
Résultat TFM 3 000 (7)
complémentaire lié à
la sortie de l’ancien Réserves TFM 5 062,5 (8)
composant) + Impôts différés passif (IDP) 2 687,5 (9)
[32 500 × 1/5 × 6/12]
(Dotation N au (1) 300 000 – 30 000.
nouveau composant) (2) Pour solde. Il s’agit des amortissements en PCG, soit 300 000 × 1/20 × 5,5 = 82 500.
= 3 000 + 3 250 = (3) Pour solde : 32 500 × 1/5 × 6/12 = 3 250.
6 250. La dotation (4) Pour solde.
aux amortissements (5) Amortissement de la structure = 270 000 × 1/20 × 5,5 = 74 250.
doit donc être (6) Amortissement du nouveau composant entretien = 32 500 × 1/5 × 6/12 = 3 250 (les amortissements de l’ancien
augmentée de 6 250 composant ont été annulés lors de sa sortie du patrimoine pour calculer sa valeur nette comptable à porter
– 1 500, soit 4 750. dans le compte 675 VCEAC).
240
Des savoirs aux compétences DSCG4
(7) Report de l’écriture de compte de résultat ou par le calcul 75 % (– 4 750 – 27 000 + 3 250 + 32 500) = + 3 000
(augmentation du résultat.
(8) Par différence pour équilibrer l’écriture, soit en brut (32 500 + 270 000 + 82 500 + 3 250) – (300 000 + 74 250
+ 3 250 + 4 000) = 6 750, net d’impôt = 6 750 × 75 % = 5 062,5 ou par le calcul (300 000 × 1/20 × 4,5 – 270 000
× 1/20 × 4,5) × 75 % = 5 062,5.
(9) IDP sur résultat (4 000 × 25 %) + IDP sur réserves (6 750 × 25 %) = 2 687,5.
(1) Pour solde.
(2) Réduction de la dotation.
Bilan
Actif :
Dépôts et cautionnement = 40
Frais d’émission (FE) des emprunts = 60 × 2/4 = 30 (1)
Passif :
Emprunt = 524,4
(1) Système de l’amortissement direct. « 30 » représente le reste à amortir.
Compte de résultat
Charges :
Dotations aux amortissements des FE = 60 × 1/4 = 15
Charges d’intérêts = 38,4
241
Sujet type d’examen 8
Bilan
Actif : néant
Passif : emprunt = 467,1 (1)
(1) Coût amorti au 31/12/N (voir question 2).
Compte de résultat
Charges :
Intérêts = 57 (2)
(1) Voir tableau du coût amorti (voir question 2).
(1) 524 400 – 467 100 = 57 300 (réduction du montant de l’emprunt pour l’évaluer au coût amorti au 31/12/N).
(2) 3 600 × 75 % = 2 700 (montant net d’impôt).
(3) Annulation des intérêts versés (N–1) et de l’amortissement des frais d’émission (N–1) et enregistrement des intérêts
IFRS (N–1) = Impact sur les réserves = + 50 000 + 15 000 – 74 100 = ( –) 9 100, soit net d’impôt 9100 × 75 % = ( –) 6 825.
(4) Impôt différé actif sur résultat (3 600 × 25 %) + IDA sur les réserves (9 100 × 25 %).
(5) Pour solde.
(6) Pour solde.
242
Des savoirs aux compétences DSCG4
Obligation locative
Remboursement (4)
Date Paiement (1) Intérêts = (4) × 9 %
du capital = (1) – (2)
4 081 221
Aucun loyer n’a été versé avant le début du contrat et aucun coût direct initial
n’est supporté par le preneur (locataire). De même, aucun coût de démantè-
lement n’est à envisager pour l’immobilisation. Le droit d’utilisation du bien
à porter à l’actif du bilan du preneur, selon l’IFRS 16, est égal au montant de
l’obligation locative initiale, soit 4 081 221 €.
Chaque année, le droit d’utilisation du bien loué doit être amorti sur une
durée de 25 ans en linéaire, car TFM est raisonnablement certaine de devenir
propriétaire de la construction à la fin du contrat de location. La valeur rési-
duelle de la construction au bout de 25 ans s’établit à 500 000 (voir l’énoncé)
Montant de l’amortissement annuel du droit d’utilisation :
(4 081 221 – 500 000) × 1/25 = 143 248,84
31/12/N
Dotation aux amortissements 143 248,84
Charges d’intérêts (1) 285 877,50
Écriture de compte Résultat global (2) 15 655,25
de résultat
Charge d’impôt différé (3) 5 218,41
Redevances (4) 450 000,00
243
Sujet type d’examen 8
31/12/N
Droits d’utilisation des immobilisations 4 081 221,00
Réserves TFM (7) 2 488,20
Impôts différés actifs 829,40
Amortissements droits d’utilisations (1) 501 370,94
Engagement de location (2) 3 097 889,00
Écriture de bilan Intérêts courus non échus (3) 139 405,00
Charges constatées d’avance (4) 225 000,00
Dépôt et cautionnement (5) 100 000,00
Résultat TFM 15 655,25
Impôts différés passifs (6) 5 218,41
Total 4 084 538,60 4 084 538,60
(1) (4 081 221 – 500 000) × 1/25 × 3,5 ans = 501 370,94 (amortissement de N–3 à N).
(2) Voit tableau de remboursement ci-avant.
(3) 278 810 × 6/12 = 139 405.
(4) Charges constatées d’avance : 450 000 × 6/12 = 225 000 (la redevance payée d’avance le 1er juillet N couvre
les périodes N et N+1). Ce compte de bilan doit être soldé dans l’écriture de retraitement.
(5) Pour solde.
(6) 20 873,66 × 25 % = 5 218,41
(7) Par différence = 3 317,6, d’où réserves = 3 317,6 × 75 % = 2 488,20 et Impôts différés actifs = 3 317,6 × 25 % = 829,4.
Dossier 3 Fusion
Compétences visées
DÉCRYPTAGE
Dans le cadre d’une opération de restructuration, le candidat doit être capable
de déterminer les parités d’échange. Il doit également savoir calculer le boni ou
mali de fusion et passer les écritures afférentes.
3.2 Une valorisation différente des actifs des deux sociétés aboutit à des
valeurs de fusion communiquées dans le document 4. Déterminez la
parité d’échange.
• Valeur mathématique du titre FT Seafood = 275 €.
• Valeur mathématique du titre Excel Livraisons = 420 €.
• Parités possibles :
–– 1 titre FT Seafood contre 1 titre Excel Livraisons, soulte : 145 €.
–– 3 titres FT Seafood contre 2 titres Excel Livraisons, soulte : 15 €.
–– 4 titres FT Seafood contre 3 titres Excel Livraisons, soulte : 160 €.
La parité la plus simple serait 1 titre FT Seafood contre 1 titre Excel Livraisons,
mais la soulte serait de 145 €, donc supérieure à 10 % de la valeur nominale des
titres émis.
On retiendra la parité 3 titres FT Seafood contre 2 titres Excel Livraisons,
avec une soulte de 15 €.
245
Sujet type d’examen 8
(4 200 titres). Il s’agit d’une opération de fusion impliquant des sociétés sous
contrôle distinct, car :
– aucune des sociétés participant à l’opération ne contrôlait préalablement
l’autre ;
– ces sociétés n’étaient pas préalablement sous le contrôle d’une même
société mère.
Le fait que FT Seafood possède 8 % de la société Excel Livraisons (1 680 titres)
et la société Excel Livraisons 5 % de la société FT Seafood (4 200 titres),
ne permet pas de dire que FT Seafood contrôle Excel Livraisons ou que cette
dernière contrôle la société FT Seafood. En effet, ces pourcentages sont
insuffisants pour définir un contrôle au sens du contrôle exclusif prévu par le
règlement sur les comptes consolidés.
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Des savoirs aux compétences DSCG4
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Sujet type d’examen 8
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Des savoirs aux compétences DSCG4
DÉCRYPTAGE
Le candidat doit connaître les conditions et modalités de nomination du
CAC ainsi que l’étendue de ses responsabilités. Il doit également maîtriser les
obligations qui lui incombent dans le cadre du rapport de gestion publié par
la société dans laquelle il exerce sa mission et dans son propre rapport dont
la structure a été révisée par la loi Pacte.
4.1 En vous appuyant sur les documents 9 et 10, indiquez si Sébastien Montero
peut nommer un CAC bien que les seuils de la loi Pacte ne soient pas
atteints. Si oui, précisez à quelles conditions et selon quelles modalités.
La SAS FT Seafood est une société commerciale. La nomination d’un commis-
saire aux comptes est obligatoire en cas de dépassement de deux des trois seuils
suivants :
–– 4 millions de CAHT ;
–– 8 millions de total bilan ;
–– effectif moyen de 50 salariés au cours de l’exercice.
Focus sur l’actualité
Les informations financières disponibles concernant la société au titre des de la profession
trois dernières années nous permettent de confirmer l’absence de nomination de CAC :
obligatoire du commissaire aux comptes.
La Loi Pacte permet néanmoins aux dirigeants de nommer un CAC, même si les
seuils cités ci-avant ne sont pas dépassés. En effet, il est possible de recourir
http://
à une mission d’audit légal des petites entreprises (dite « Alpe »). Ce type de dunod.link/8x8lo12
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Sujet type d’examen 8
mission a été créé spécifiquement pour les petites entreprises ne dépassant pas
les seuils.
250
Des savoirs aux compétences DSCG4
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Sujet type d’examen 8
4.7 Détaillez la structure du rapport du CAC et citez les différentes parties qui
le composent.
Le rapport du commissaire aux comptes se compose de neuf parties :
252
Conseils méthodologiques
Exemple
Sujet du DSCG 4, session 2019
Dossier 1. Fusion (25 points)
Dossier 2. Comptes de groupe (50 points)
Dossier 3. Audit et commissariat aux comptes (25 points) Dans les sujets
Si l’on consacre environ 15 minutes à un aperçu d’ensemble du sujet et 10 minutes à une de l’ouvrage,
ultime relecture et à la finalisation de la copie, il reste 215 minutes pour traiter le sujet, nous avons
à répartir de manière schématique ainsi : retenu un barème
Dossier 1. Fusion (215 min × 25 points/100 points, soit 54 min) sur 20 points.
Dossier 2. Comptes de groupe (215 min × 50/100, soit 107 min)
Dossier 3. Audit et commissariat aux comptes (54 min)
253
Conseils
méthodologiques
Exemple
Dans le sujet 2019, nous estimons le travail à trois copies doubles selon la taille de l’écri
ture et la présentation des comptes et tableaux.
Le brouillon doit être
réservé aux calculs
intermédiaires, Si une question est difficile à cerner ne perdez pas de temps, passez à la suivante
au test d’hypothèse en laissant l’espace nécessaire. Vous pourrez y revenir après avoir traité les
ou encore
à l’élaboration
questions que vous maîtrisez et qui vous donneront un sentiment de confiance.
du plan sommaire Nous vous conseillons également :
d’une note
de synthèse ou • De respecter scrupuleusement la numérotation des questions afin de faciliter
d’une réponse la relecture de votre copie par les correcteurs.
à une question de
réflexion. Il peut
• De rédiger directement sur la copie. La durée accordée pour traiter le sujet ne
également servir de permet pas l’utilisation d’un brouillon.
pense-bête (liste des • De répondre aux questions posées et seulement à cellesci. Tout horssujet
éléments à vérifier,
des réponses
vous ferait perdre un temps précieux ; ne vous éparpillez pas !
à compléter ou • De mettre en évidence les réponses. N’hésitez pas à encadrer les résultats
des questions chiffrés, et les résultats intermédiaires des calculs, à souligner les mots fon
restées en suspens).
damentaux…
NOTRE CONSEIL • D’adapter les développements consacrés aux réponses à leur nature (ques
Avant de remettre
tion de cours, d’analyse ou de réflexion), aux consignes (ex. : « en quelques
votre copie, prenez lignes », « dans une courte note de synthèse », « rédigez un mémo »…),
le temps de la relire au barème et à votre maîtrise du sujet.
intégralement
(traquez les fautes, • De réaliser des contrôles de cohérence pour apprécier les réponses et les
omissions et erreurs résultats. Évitez néanmoins de perdre du temps en recherchant une erreur de
de syntaxe), calcul ou d’équilibrage. Un court commentaire suffit à signaler la nature de
d’en peaufiner l’erreur au correcteur.
la présentation,
de contrôler et de Le soin, la lisibilité, la clarté et tout ce qui facilitera la double correction future
classer les ne feront qu’améliorer le score du candidat. N’oubliez pas qu’il s’agit de com
intercalaires. Vérifiez
muniquer vos compétences par écrit à vos correcteurs afin d’obtenir une cer
bien que tout y est,
y compris les tification.
annexes
numérotées à
rendre complétées
3 Se préparer selon les thèmes du programme
avec la copie.
A Opérations de restructuration (§ 1)
La maîtrise du cadre économique et juridique des opérations de restructuration
implique de savoir définir les différentes formes de regroupement entre sociétés
commerciales : fusioncréation, fusionabsorption, TUP, fusion simplifiée, scis
sion, apport partiel d’actif et de connaître et les principales clauses d’un traité
de fusion.
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Conseils méthodologiques DSCG4
255
Conseils
méthodologiques
C Audit (§ 4)
Les prérequis du DCG en comptabilité approfondie (UE 10 comprenant une
partie dédiée à l’audit) doivent être bien assimilés pour affronter plus sereine
ment cette partie du programme.
En règle générale, les dossiers d’audit sont notés sur cinq points sur vingt, soit
Aide à la préparation :
recensement
un quart du barème de l’épreuve. Ce dossier comprend majoritairement des
des questions d’audit questions de « cours », c’est pourquoi il est conseillé de le traiter en premier le
tombées à l’épreuve jour de l’épreuve.
depuis 2008 :
Compte tenu du nombre de points accordés en moyenne à ce dossier, il est
raisonnable de lui consacrer environ une heure, soit 25 % du temps total de
l’épreuve.
http:// L’audit est une partie très vaste du programme qui laisse très peu de place aux
dunod.link/iwrr24t pronostics.
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