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UE 11 du DCG
Édition 2018/2019
CORRIGÉ
Auteurs :
Christian Goujet Marie-Noëlle Legay
« Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une oeuvre de l'esprit en
violation des droits de l'auteur, tels qu'ils sont définis et réglementés par la loi.
La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à l'étranger est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende. »
(art. L335-2 et L335-3 du code de la propriété intellectuelle).
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CONTRÔLE DE GESTION
CONTRÔLE DE GESTION
DGB
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Coûts complets dans le cadre d’une activité de services(d’après sujet DESCF)
Le calcul des coûts pour l’année N doit être présenté en distinguant les deux types de véhicules :
(1) Consommation de gazole = 146 000 x 32/100 litres pour Iliade et 45 000 x 30/100 litres pour Grand Tourisme. Prix
HT du gazole = 0,75 € / 1,2.
(2) Coûts d’entretien imputés à l’autocar Grand Tourisme proportionnellement au kilométrage parcouru pour les
navettes TGV = 3 000 x 45 000 km/ 135 000 km.
(3) Nombre d’heures des chauffeurs : pour le car Iliade : 3 heures x 4 navettes /jour x 365 jours. Pour le car Grand
Tourisme : 3 heures x 2 navettes/jour x 225 jours.
(4) Base de calcul de l’amortissement économique = 160 000 € - 4 000 € (pneumatiques) - 10% x 160 000 € pour le car
Iliade.
Pour le car Grand Tourisme, la base amortissable est calculée de la même manière et estimée au prorata du
kilométrage effectué pour la desserte de la gare TGV = 180 000 € - 5 000 € - 20% x 180 000 € x 45 000 / 135 000.
(5) Assurances pour le car Grand Tourisme = 2 000 € x 45 000 / 135 000.
(6) Frais supplémentaires pour le car Grand Tourisme = 2 000 € x 45 000 / 135 000.
(7) Coûts fixes communs : le coût d’unité d’œuvre est obtenu ainsi : 500 000 € / 10 000 000 km.
Il est finalement possible de faire apparaître un coût de revient moyen par kilomètre pour la ligne « gare TGV » :
266 177,50 € / (146 000 + 45 000) = 1,394 €/km.
CONTRÔLE DE GESTION
Cet accroissement d’activité entraînera donc, pour DGB, une augmentation des coûts qui varient en fonction :
- du kilométrage parcouru : gazole, lubrifiants, entretien, pneumatiques, assurances ;
- du temps de conduite : coût des chauffeurs.
Par ailleurs, l’augmentation du kilométrage parcouru a pour conséquence de réduire le coût par km d’exploitation de la
ligne, puisque les charges fixes sont alors réparties sur un nombre de km plus important. On peut parler d’économies
d’échelle.
De même, les charges communes sont désormais réparties sur : 10 073 000 km, soit un coût unitaire de : 0,0497 €/km.
Le coût d’exploitation de la ligne par l’autocar Iliade devient donc, par km parcouru : 0,99 + 0,231 + 0,0497 = 1,271 € au
lieu de 1,381 €.
Par conséquent, si l’entreprise prestataire doit supporter une hausse de ses coûts de fonctionnement consécutive à
l’augmentation des prix de ses facteurs de production, elle bénéficiera aussi d’une hausse « automatique » de sa
rémunération.
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Mais, en fixant chaque révision à la date anniversaire du contrat (1 janvier), ce mécanisme établit le tarif SNCF de
l’exercice N sur la base des coûts supportés par le prestataire en N-1. Ce décalage conduit donc le prestataire à
supporter, en cours d’exercice, d’éventuelles hausses de coûts sans compensation.
Enfin, les coefficients d’indexation supposent que les coûts du prestataire obéissent à une répartition donnée entre les
différents facteurs de production : par exemple, les coûts salariaux devraient représenter 48% des coûts d’exploitation de
la ligne. Si tel n’est pas le cas, la révision du tarif SNCF pourrait être menée au détriment du prestataire.
Globalement, l’exploitation de la ligne « Gare TGV » dégage une profitabilité satisfaisante. Grâce à la rémunération
complémentaire (primes de doublage) et malgré un coût de revient légèrement supérieur, le car Grand Tourisme fait
apparaître une profitabilité plus élevée que l’autocar Iliade. Le système de tarification actuel appliqué par la SNCF
permet donc à la société DGB de couvrir confortablement ses coûts de fonctionnement, et d’envisager a priori sans
difficulté une politique de renouvellement ou de modernisation de ses équipements.
re
Les deux autocars (car Iliade TGV et car Grand Tourisme) de la 1 navette ne seront pas disponibles à Saint-Quentin à
e
l’heure de départ de la 2 navette : il faut donc prévoir un autre « couple » d’autocars TGV et Grand Tourisme pour le
départ à 7h30.
Le temps total d’utilisation d’un autocar pour une navette est de : 15 mn (préparation) + 45 mn (trajet aller) + 15 mn
(débarquement) + 45 mn (trajet retour) + 15 mn (débarquement) + 30 mn (nettoyage) = 2h45.
L’autocar TGV de la 1re navette (6h30) sera donc disponible de nouveau à Saint-Quentin à 9h15, soit 15 mn avant le
départ de la navette de 9h30.
e
De même, l’autocar TGV de la 2 navette (7h30) pourra être utilisé pour le départ de la navette de 10h30. Et ainsi de
suite…
Par conséquent, le nombre d’autocars nécessaires pour assurer la desserte de la ligne est :
2 autocars Iliade TGV et 2 autocars Grand Tourisme (pour les navettes doublées).
CONTRÔLE DE GESTION
Il en résulte un coût moyen prévisionnel par kilomètre de : 609 881,82 / 455 000 km = 1,34 €.
Soit p le prix facturé au km par la SNCF. Pour atteindre une profitabilité de 8% du chiffre d’affaires réalisé, il faut que :
(455 000 x p) + (4 x 225 x 25) – 609 881, 82 = 0,08 x [(455 000 x p) + (4 x 225 x 25)]
CRIOMAR
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Éléments non
incorporés
Produits et charges
Produits et directs État des stocks fin
charges de période –
comptables Inventaire perm.
Entrée dans la comptabilité de gestion
CONTRÔLE DE GESTION
<
Gestion du
10% Y -Y 5% Y 15% Y 10% Y 20% Y 15% Y 15% Y 10% Y
personnel
On pose :
X = montant total des charges indirectes du centre Entretien après répartition secondaire
Y = montant total des charges indirectes du centre Gestion du personnel après répartition secondaire.
Le système d’équations à résoudre s’écrit :
X = 61 500 + 10% Y
Y = 31 750 + 5% X.
On obtient : X = 65 000 € et Y = 35 000 €.
Montant total des charges du centre Approvisionnements après répartition secondaire
Montant issu de la répartition primaire = 32 900 €
+ répartition en provenance du centre Entretien = 10% x 65 000 €
+ répartition en provenance du centre Gestion du personnel = 5% x 35 000 €
= 41 150 €
Nombre d’unités d’œuvre du centre Conditionnement
8 790 kg de P1 + 7 195 kg de P2
Nombre de bocaux de 250 g conditionnés = = 63 940 bocaux.
0,25 kg
CONTRÔLE DE GESTION
Conserves de P2
Montant Montant
Quantité P.U. Quantité P.U.
total en € total en €
Stock initial 2 978 6,93 20 636,00 Sorties (1) 29 670 7,03 208 712,94
Stock final
Entrées 28 780 7,05 202 764,93 2 088 7,03 14 687,99
théorique
Stock final
1 898 7,03 13 351,44
réel
Différence
190 7,03 1 336,55
d’inventaire
Total débit 31 758 7,03 223 400,93 Total crédit 31 758 7,03 223 400,93
(1) Les sorties de stocks de produits finis permettront d’alimenter le coût de revient des ventes, calculé ci-après. Elles forment
également l’assiette de frais utilisée pour le centre d’analyse « Administration », soit un total de : 276 197,65 + 208 712,94
= 484 910,59 €.
D’où le taux de frais du centre Administration = 48 100 € / 484 910,59 € = 0,09 €.
D’où également la différence d’incorporation obtenue comme suit : 48 100 – (484 910,59 x 0,09) = 4 458,05 €.
Commentaire
41 176,78
L’activité est globalement bénéficiaire, quoique très modérément : taux de profitabilité = = 6,18%. Toutefois,
666 202,50
ce sont les ventes de produits P2 qui contribuent le plus au résultat global (76% du résultat global) alors qu’elles ne
constituent que 44,5% du chiffre d’affaires total : ceci s’explique par un taux de profitabilité relativement élevé (10,60%
du chiffre d’affaires), tandis que la profitabilité de P1 est très faible (2,6% du chiffre d’affaires).
La direction de l’entreprise pourrait rechercher la(les) cause(s) de la faible rentabilité de P1 : des coûts trop élevés parce
que mal maîtrisés, des tarifs trop bas, des coûts pénalisés par le choix des unités d’œuvre ?
Charges Produits
Achats de matière M1 71 400,00 Ventes de conserves P1 369 502,50
Achats de matière M2 79 950,00 Ventes de conserves P2 296 700,00
Achats de bocaux vides 31 500,00 Ventes de sous-produit 46 796,40
Achats non stockés (1) 89 665,00 Production stockée de P1 (25 964,96)
Variation de stock de M1 601,78 Production stockée de P2 (7 284,56)
Variation de stock de M2 1 662,16 Production stockée d’encours (846,00)
Variation de stock de bocaux vides (1 383,58)
Services extérieurs (2) 83 129,00
Charges de personnel (3) 185 324,50
Dotations aux amortissements (4) 84 330,00
Frais financiers (5) 15 700,00
Charges exceptionnelles 8 000,00
Total des charges 649 878,86 Total des produits 678 903,38
Solde Créditeur = bénéfice 29 024,52
Total Débit 678 903,38 Total Crédit 678 903,38
(1) Achats non stockés = Approvisionnements non stockés compris dans le tableau des charges indirectes (72 400 €) +
Fournitures du centre Cuisson (9 820 + 7 445 €).
(2) Services extérieurs = frais d’enlèvement des déchets + Charges directes de distribution + charges indirectes (voir
répartition primaire).
(3) Charges de personnel = Charges de personnel comprises dans le tableau des charges indirectes (124 450 €) + Charges
de MOD de préparation (37 968,75 €), sous-produit (6 412,50 €), cuisson (9 300 €) et conditionnement (7 193,25 €).
(4) Dotations aux amortissements (voir répartition primaire des charges indirectes).
(5) Frais financiers = Total des frais financiers compris dans les charges indirectes – charges financières supplétives (300 000
x 8% x 3/12)
CONTRÔLE DE GESTION
EVAL
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
1. Calcul des coûts de production, coûts de revient et résultat pour le premier trimestre
2. Calcul des coûts de production, coûts de revient et résultat pour le second trimestre
a) Évaluation au coût moyen pondéré
Stock initial de produits au second trimestre : 5 unités à 1 780, soit 8 900.
CONTRÔLE DE GESTION
Dans le tableau suivant, on répartit les charges sur l’en-cours initial et la production de la période :
En-cours initial Charges de la
Total Quantités Coût unitaire
(valeur) période
Matières 9 000 26 700 35 700 35 1 020
Main-d’œuvre 3 510 13 395 16 905 32,2 525
Charges 1 755 6 939 8 694 32,2 270
1 815
Levier opérationnel : il représente la sensibilité du résultat à une variation du niveau d’activité (du nombre d’entrées) à
prix constant. Calcul : 3 150 000 / 270 000 = 11,67. Une hausse (baisse) de 10% du nombre des entrées entraînerait
une hausse (baisse) de : 10% x 11,67 = 116,7% du résultat.
Seuil de rentabilité : il représente (en valeur ou en volume) le niveau de ventes à réaliser pour que le résultat soit à
l’équilibre (résultat = 0), c’est-à-dire pour que les charges fixes de l’exercice soient absorbées par la marge sur coût
variable réalisée.
Seuil de rentabilité en volume = 2 880 000 / 21 = 137 143 entrées
Seuil de rentabilité en valeur = 4 500 000 / 70% = 4 114 286 €
Au-delà de ce niveau d’activité annuel, le parc commence à réaliser un bénéfice parce que ses charges fixes annuelles
sont couvertes par la marge sur coûts variables déjà réalisée.
Indice de sécurité : il exprime la marge de sécurité en % du chiffre d’affaires, il représente donc la part du chiffre
d’affaires qui apporte un résultat excédentaire.
Calcul : (150 000 – 137 143) / 150 000 = 0,0857 ou 8,57%. La marge de sécurité du parc (le volume d’entrées qui
génère l’excédent de résultat de 270 000 €) représente donc 8,57% du total annuel des entrées. Si le volume des
entrées baissait de 8,57%, le parc ne réaliserait plus de bénéfice.
Ces trois indicateurs font apparaître un risque d’exploitation élevé : faible marge de sécurité relative, forte sensibilité du
résultat à une variation du nombre des entrées, seuil de rentabilité élevé du fait de l’importance des charges de
structure. Le parc a donc tout intérêt, pour réduire son exposition au risque d’exploitation, à trouver des moyens
d’augmenter le nombre des entrées, sans détériorer sa structure de coûts.
CONTRÔLE DE GESTION
Cette décision se traduirait par une baisse de 17% de la profitabilité d’exploitation du parc, ce qui n’est évidemment pas
souhaitable. La marge sur coûts variable devient en effet trop faible (taux = 66,67%) pour absorber dans les mêmes
conditions les charges de structure. Il faudrait alors réfléchir à la structure des coûts du parc pour essayer d’en tirer parti,
mais toute baisse des coûts (variables ou fixes) aurait vraisemblablement un impact sur la qualité des prestations et de
l’accueil des visiteurs.
Si N représente le nombre d’entrées supplémentaires gagnées grâce à cette opération, alors on résout :
(24 – 9) x N = 24 000. N = 1 600.
Il faut donc au minimum 1 600 entrées supplémentaires pour que cette opération se traduise par une augmentation du
résultat du parc.
Ce raisonnement suppose que la clientèle « normalement » attendue par le parc (150 000 visiteurs) ne soit pas tentée
de bénéficier de l’effet d’aubaine du tarif réduit. La campagne promotionnelle ne s’adresserait alors qu’à une clientèle
« nouvelle ».
x Variante initiale : Résultat supplémentaire apporté par la campagne = 15 x N – 24 000 (voir ci-dessus).
x Nouvelle variante :
Marge sur coûts variables par entrée = 24 – 9 – (10% x 24€) = 12,60 €.
Charges fixes = 12 000 + (300 x 10) + (100 x 30) = 18 000 €.
Résultat supplémentaire = 12,60 x N – 18 000.
Point de vue de l’agence : chiffre d’affaires généré par le contrat avec le parc Ouf
x Variante initiale : Chiffre d’affaires de l’agence = 18 000 €.
x Nouvelle variante : Chiffre d’affaires = 10% x 24 x N + 12 000 = 2,4 x N + 12 000.
Pour l’agence, le nouveau contrat est plus avantageux si : 2,4 x N + 12 000 > 18 000,
Pour que le montant du contrat soit plafonné à 21 000 €, il faut donc vérifier : 14 400 + (1,2 x N) = 21 000, donc N =
5 500.
Donc pour N 5 500 entrées supplémentaires, le montant du contrat restera plafonné à 21 000 €.
CONTRÔLE DE GESTION
Nombre minimal de couverts par jour = 67 500 couverts / 120 jours = 562,5 couverts par jour.
Pour le service de midi, le nombre de couverts servis sera supérieur ou égal à 562,5 – 110 = 452,5 couverts / jour.
Temps de service de midi = 3 heures
Capacité du restaurant = 130 couverts servis simultanément.
D’où le temps maximal passé à table par chaque client = 3 heures x 130 / 452,5 = 0,862 heure, c’est-à-dire :
0,862 x 60 = 52 mn.
Pour que le prestataire réalise un bénéfice au moins égal à 60 000 €, le temps moyen passé au restaurant par les clients
du service de midi ne doit pas dépasser 52 mn. Cet objectif semble réalisable, si plusieurs conditions sont par ailleurs
réunies :
- qualité de service du restaurant : rapidité de service et de desserte, temps de préparation des menus proposés ;
- activités disponibles dans le parc : diversité et intérêt des attractions.
HÔTEL MIRAMAR
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Sur la basse saison, la marge sur coût variable est positive, soit 291 600 €. Fermer reviendrait donc à se priver de cette
marge et diminuer d’autant le résultat global.
En fait, il convient de s’interroger pour savoir si une partie des charges de structure ne disparaîtrait pas si l’hôtel fermait
pendant 6 mois.
Poser cette question revient à soulever le problème des charges « spécifiques » à la période qui disparaîtraient si
l’activité était supprimée.
Certaines charges de personnel, liées à un emploi saisonnier, rentreraient à coup sûr dans cette catégorie.
CONTRÔLE DE GESTION
Démonstration
dT
dT dp
Par définition, l’élasticité est égale à T = -2 = d (log T) et = d (log p)
dp T p
p soit : d (log T) = -2 d (log p)
CENTRE-BOIS
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Charges fixes et variables, risque d’exploitation, espérance mathématique d’une variable aléatoire
(d’après CAPET économie gestion 2015)
1. Comparaison du coût horaire normal et du coût horaire prévu du centre de production en distinguant partie
fixe et partie variable
Budget Réalisé
Activité 41 055 37 665
Global Unitaire Global Unitaire
Fixes 2 118 000 51,59 2 118 000 56,23
Variables 1 412 000 34,39 1 255 500 33,33
Total 3 530 000 85,98 3 373 500 89,57
2. Conclusions sur la performance du centre de production MDF et sur la responsabilité du centre sur cette
performance
Le coût unitaire réel de l’heure d’activité est supérieur de 3,59 € au coût unitaire budgété, soit 4,2%, ce qui traduit une
« mauvaise » performance du centre.
Toutefois, cet écart n’est dû qu’à la partie fixe de ce coût unitaire (56,23 - 51,59 = 4,64) qui a pour seule cause la
variation d’activité du centre. Or le plus souvent, cette variation d’activité n’est pas de la responsabilité d’un centre de
production ; c’est généralement l’activité commerciale qui induit une activité plus ou moins importante d’un centre de
production. Sur la partie variable qui relève davantage de la responsabilité du centre, la performance (coût unitaire de
33,33) est plutôt meilleure que ce qui était attendu (34,39).
3. Raison pour laquelle une baisse de 2,5% du chiffre d’affaires entraîne une baisse beaucoup plus importante
du résultat
Une baisse du chiffre d’affaires n’entraîne une baisse que des charges variables. En revanche, les charges fixes restent
au même niveau. Le coût total diminue donc moins que le chiffre d’affaires (en valeur relative) et corrélativement, le
résultat diminue plus que le chiffre d’affaires (notion de levier opérationnel).
4. Facteurs qui ont contribué à l’écart entre résultat réel et résultat prévu par m3 vendu
Prévu Réalisé
Résultat global 737 915 91 886
Quantité produite et vendue 76 756 70 213
Résultat unitaire 9,61 1,31
L’écart au niveau du résultat unitaire entre budget et réalisation est très important (division par un facteur 7).
Le tableau de l’annexe permet de repérer un certain nombre de facteurs qui ont pu contribuer à cet écart.
Sur les 2 types de produits, le prix de vente unitaire a été inférieur de 2 € au prix de vente prévu, ce qui a un impact
direct sur le résultat unitaire ;
Mais la part la plus importante de l’écart porte sur le coût de revient dont le centre MDF est la plus grosse composante :
on a vu à la question précédente que la sous-activité du centre (en nombre d’heures) avait majoré le coût unitaire de
4,64 par heure d’activité.
Un autre élément de l’annexe fait apparaître (dans une moindre proportion) une certaine sous-efficience du centre MDF
puisque pour la production réalisée, on aurait dû avoir 37 024 heures d’activité, alors que 37 765 ont été utilisées.
CONTRÔLE DE GESTION
La part de l’écart global imputable à cette sous-activité peut donc être estimée à :
2 118 000 x 3 290/41 055 = 169 729.
C’est la notion de coût de sous-activité au sens de l’imputation rationnelle.
1. Résultat obtenu sur le niveau des ventes dans les différentes hypothèses - Espérance mathématique du
résultat
Si la demande réelle D est inférieure à 4 500, on satisfera cette demande D au prix unitaire de 150, soit une marge sur
coût variable de 30 € par unité. La marge unitaire sur les invendus est nulle puisqu’ils sont écoulés au prix de 120 € (égal
à leur coût variable).
Si la demande D est supérieure au égale à 4 500, on aura une marge de 4 500 x 30 = 135 000.
L’espérance mathématique du résultat est égale à 0,3 x 35 000 + 0,3 x 50 000 + 65 000 x (0,25 + 0,15) = 51 500.
2. Résultat correspondant à chaque niveau de demande pour chaque niveau de production possible
Désignons par D la demande réelle et P le niveau de production :
Pour D < P, on vendra D unités à 150 €, donc une marge de 30 x D et on aura P-D invendus sur lesquels la marge est
nulle ; résultat : 30 D – charges fixes.
Pour D >= P, on vendra P unités dégageant une marge de 30 P. Résultat 30 P – charges fixes.
On en déduit le tableau suivant donnant pour chaque niveau de P et de D la marge réalisée :
Le résultat se déduit du tableau précédent en retranchant les charges fixes associées à chaque niveau de production :
L’espérance mathématique est donc maximale (51 500) pour un niveau de production de 4 500.
Le critère de l’espérance mathématique (lorsque l’on peut attribuer une probabilité aux différentes hypothèses) est un
moyen pour arbitrer entre rentabilité et risques. Il conduit ici à choisir une production de 4 500. Par rapport à une
production de 3 500, on court le risque d’avoir un résultat plus faible (35 000 au lieu de 45 000), mais il donne avec une
probabilité non négligeable (0,7) des opportunités de gain plus important (65 000).
CONTRÔLE DE GESTION
3
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CONTRÔLE DE GESTION
x Cette approche ne permet pas de comprendre la contribution de chacune des activités au résultat, ni au risque
d’exploitation.
x Les abonnements annuels à l’activité Billards sont traités comme un revenu fixe, mais ils ont des répercussions sur les
coûts variables (approvisionnements divers : achats de queues de billards, de craies…).
2. Présentation des différentes méthodes de coûts partiels - Méthode adaptée à l’analyse de l’activité et de la
performance du Tandem
Par opposition aux méthodes de coûts complets, les approches en coûts partiels n’attribuent aux objets de coûts qu’une
partie des charges incorporables : elles conduisent à obtenir des marges par objet de coût (produit, activité…) qui
représentent les contributions à la couverture des coûts non « répartis », pour obtenir un résultat bénéficiaire.
Dans le cas du Tandem, il est nécessaire de comprendre comment les trois activités contribuent au résultat global :
analyse de la performance, comportement du résultat en cas d’actions visant à développer ou à modifier les conditions
d’exploitation d’une des activités… L’approche en coûts spécifiques paraît donc tout à fait adaptée pour répondre aux
attentes des dirigeants.
Les marges sur coûts spécifiques des activités permettent de couvrir les charges fixes communes de l’entreprise et de
dégager un excédent plutôt confortable (taux de profitabilité = 9,44%).
Cependant, l’activité BD pénalise le résultat en raison d’une marge sur coûts spécifiques négative (due aux charges fixes
spécifiques qu’elle induit).
En principe, l’entreprise devrait s’interroger sur le maintien d’une activité générant une marge sur coûts spécifiques
négative.
Dans le cas du Tandem, la stratégie développée par les dirigeants explique cette marge négative :
Ͳ la mise à disposition des BD est gratuite ;
Ͳ mais cela a permis d’attirer une nouvelle clientèle dans l’établissement, d’étendre la notoriété du Tandem, et de
faire évoluer son image ;
Ͳ de plus, les lecteurs de BD peuvent aussi devenir des clients du Bar et de l’activité Billards, et contribuer donc aux
revenus et aux marges de ces deux activités.
En somme, l’activité BD a très probablement un impact favorable sur le résultat du Tandem (actuel et à venir) : une
analyse de l’évolution des marges des activités Bar et Billards, consécutive au développement de l’activité BD, pourrait
être utile.
CONTRÔLE DE GESTION
Les différentes actions prévues devraient permettre une hausse de 49% du résultat.
MARGINO
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
PREMIÈRE PARTIE
Le nombre optimal de contrats est de 1 200 puisque c’est pour cette valeur que l’on obtient le résultat maximal.
DEUXIÈME PARTIE
CONTRÔLE DE GESTION
SALVI
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
BV 102 HR 306
Prix unitaire 420 660
Pièces 190 310
MOD montage 55 44
MOD finition 66 176
MOD contrôle 2,20 3,30
Coût de distribution 4 8
Coût variable montage 22,50 18
finition 21 56
contrôle 1,80 2,70
Total 362,50 618
Marge sur coût variable 57,50 42
Marge sur coût variable globale : (57,50 x 440) + (690 x 42) = 54 280
Chiffre d’affaires : (420 x 440) + (660 x 690) = 640 200
Taux de marge sur coût variable : 0,0848
41 750
Seuil de rentabilité : = 492 334
0,0848
Une répartition différente des ventes conduirait à un seuil de rentabilité global également différent.
CONTRÔLE DE GESTION
3. Levier opérationnel
Le coefficient de levier opérationnel est égal au rapport entre la variation relative du résultat et la variation relative du
chiffre d’affaires. Considérons une variation relative de 10% du chiffre d’affaires (le taux choisi est sans incidence sur la
valeur du coefficient) :
Avec majoration du
Actuel
chiffre d’affaires de 10%
Chiffre d’affaires 640 200 704 220
Marge sur coût variable 54 280 59 708
Charges fixes 41 750 41 750
Résultat 12 530 17 958
17 958 - 12 530
L’augmentation relative du résultat est égale à = 0,433.
12 530
0,433
Le levier opérationnel est donc = 4,33.
0,10
Ce coefficient constitue un indicateur intéressant sur la structure de l’entreprise : il est élevé pour des entreprises ayant
un montant important de charges de structure, plus faible pour des entreprises plus « flexibles » dans lesquelles la part
des charges variables est élevée.
Mais ce coefficient dépend aussi de la position du chiffre d’affaires par rapport au seuil de rentabilité : il est très élevé
lorsque l’on est au voisinage du seuil de rentabilité, ce qui peut en rendre l’interprétation délicate.
4. Lois de probabilités
a) Du chiffre d’affaires
En désignant par BV et HR les quantités de produits :
CA = 420 BV + 660 HR
CA suit une loi normale de moyenne : (420 x 440) + (660 x 690) = 640 200.
Variance : [(420)2 x (60)2] + [(660)2 x (55)2] = 1 952 730 000
Écart type : 44 189
b) Du résultat
R = 57,5 BV + 42 HR – 41 750
R suit une loi normale de moyenne : 57,5 x 440 + 42 x 690 – 41 750 = 12 530.
Variance : [(57,5)2 x (60)2] + [(42)2 x (55)2] = 17 238 600
(en effet les charges fixes, en tant que constantes, n’interviennent pas dans le calcul de la variance).
Écart type : 4 152
(R 12 530)
On passe à la variable normale centrée réduite par le changement de variable : T =
4 152
12 530
P (R > 0) = P (T > ) = P (T > - 3,01).
4 152
En raison de la symétrie de la loi normale, P (T >- 3,01) = P (T < 3,01).
SDI
SOCIÉTÉ DE DÉVELOPPEMENT INFORMATIQUE
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
1. Loi de probabilité de X
X suit une loi binomiale de paramètres : n = 1000 ; p = 1/200
soit une moyenne m = 1 000/200 = 5
k 0 1 2 3 4 5 6
P(X=k) 0,0067 0,0337 0,0842 0,1404 0,1755 0,1755 0,1462
k 7 8 9 10 11 12
P(X=k) 0,1044 0,0653 0,0363 0,0181 0,0082 0,0034
Le nombre moyen de clients insatisfaits diminue pour 1 journée de 0,860 – 0,478 = 0,382.
Soit une diminution de coût de 500 x 0,382 = 191 € soit sur 1 an 57300 €.
Ce gain espéré est supérieur au coût annuel d’un salarié (40 000 €) ; l’opération semble donc rentable.
CONTRÔLE DE GESTION
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ARMUNO
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Les temps sont obtenus en multipliant les éléments de la gamme opératoire par les productions.
P1 P2 P3 P4 P5 Total
Temps Valeur Temps Valeur Temps Valeur Temps Valeur Temps Valeur Temps Valeur
Total 12 500 250 000 3 000 60 000 7 200 144 000 8 000 160 000 3 000 60 000 33 700 674 000
CONTRÔLE DE GESTION
On en déduit le tableau suivant de calcul des coûts de revient hors charges de distribution :
P1 P2 P3 P4 P5 Total
Production 25 000 15 000 12 000 20 000 10 000 82 000
Composants 300 750 188 400 135 960 291 000 114 100 1 030 210
Approvisionnement 90 225 56 520 40 788 87 300 34 230 309 063
Main-d’œuvre 250 000 60 000 144 000 160 000 60 000 674 000
Assemblage 575 000 138 000 331 200 368 000 138 000 1 550 200
Conditionnement 38 250 22 950 18 360 30 600 15 300 125 460
Coût de production 1 254 225 465 870 670 308 936 900 361 630 3 688 933
Administration 250 845 93 174 134 062 187 380 72 326 737 787
Coût total hors distribution 1 505 070 559 044 804 370 1 124 280 433 956 4 426 720
Coût unitaire 60,20 37,27 67,03 56,21 43,40
Pour obtenir l’imputation par produit on multiplie la dernière colonne du tableau précédent par celui des nomenclatures :
P1 P2 P3 P4 P5
C1 0,6708 0,6708 0,6708 0,6708 0,6708
C2 0,000 1,1702 1,1702 1,1702 0,000
C3 1,1379 0,7586 0,000 0,7586 0,000
C4 0,000 0,000 2,448 0,000 2,806
C5 0,000 1,5714 0,000 0,000 3,1428
C6 0,7006 0,3503 0,3503 1,0509 0,7006
Total 2,5093 4,5213 4,4361 3,6505 7,3202
L’inducteur « référence produit » se répartit sur la production globale de chaque produit, soit :
91 600/25 000 = 3,664 par unité de P1 ;
91 600/15 000 = 6,107 par unité de P2.
Pour l’imputation de l’inducteur « lot de fabrication », il faut considérer que chacune des commandes correspond à
un lot : soit pour la commande de P1 : 1 984,72/1 000 = 1,9847 par unité ;
pour la commande de P2 : 1 984,72/50 = 39,6944 par unité.
L’inducteur « palette » se répartit sur le nombre d’unités de chaque palette, soit 282,61/500 = 0,56.
L’inducteur « établissement » se répartit sur l’ensemble des unités produites, soit 486 509/82 000 = 5,93.
Avec les mêmes objectifs de rentabilité que pour la question 1, on aurait donc les prix de vente suivants :
P1 : 38,96/0,77 = 50,60
P2 : 76,47/0,70 = 109,24
Les conclusions divergent évidemment selon la méthode de calcul de coût utilisée : avec la première méthode, P1 ne
serait pas du tout compétitif alors que P2 le serait largement ; avec la seconde méthode, les conclusions sont inversées.
CONTRÔLE DE GESTION
Sur P2, le coût d’activité dépasse le coût cible, mais dans des proportions limitées.
On peut néanmoins se poser la question suivante : si les coûts sont correctement calculés, est-il nécessaire d’avoir un
objectif de rentabilité supérieur en fonction du mode de distribution ? Avec un objectif de rentabilité limité à 8%, le coût
cible passe à 77% de 100, soit 77, et la production de P2 est également compétitive.
GENERATOR
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
G1 G2 G3 G4 Total
Coût des composants 90 000 1 200 000 850 000 600 000 2 740 000
MOD 72 000 540 000 360 000 360 000 1 332 000
Charges indirectes de personnel 48 486 363 649 242 432 242 432 897 000
Coût des installations 37 500 450 000 450 000 281 250 1 218 750
Total 247 986 2 553 649 1 902 432 1 483 682 6 187 750
3. Coûts des produits par la méthode des activités – Commentaires et notion de subventionnement
a) Calcul du coût des inducteurs :
CONTRÔLE DE GESTION
Composants 90 000 1 200 000 850 000 600 000 2 740 000
MOD 72 000 540 000 360 000 360 000 1 332 000
Encadrement 29 720 222 900 148 600 148 600 549 820
Lancements 11 324 45 294 22 647 113 235 192 500
Contrôles qualité 14 046 28 092 37 456 74 912 154 506
Coût des installations 22 500 270 000 270 000 168 750 731 250
Contrôles généraux 29 546 59 091 78 788 157 576 325 001
Contrôle G4 162 500
Total 269 135 2 365 377 1 767 491 1 785 573 6 187 576
L’application de la nouvelle méthode diminue le coût des produits G2 et G3, augmente celui de G1 et surtout de G4.
Ce sont les produits fabriqués en petite série et qui donnent lieu à de nombreux contrôles qui voient leur coût alourdi par
ce nouveau mode répartition des charges. Mais cette répartition correspond mieux à la réalité de la « consommation des
ressources » par les différentes fabrications.
La notion de « subventionnement » correspond au fait que la méthode des centres d’analyse tend à faire supporter
par les produits G2 et G3 fabriqués en grande série une partie des coûts imputables au produit G4.
Cette notion est plus explicite si on raisonne non pas sur les coûts mais sur les marges :
Modèle G1 G2 G3 G4 Total
CA 280 000 2 800 000 2 100 000 1 625 000 6 805000
Coût de production (UO) 247 986 2 553 649 1 902 432 1 483 682 6 187 749
Coût de production (inducteurs) 269 135 2 365 377 1 767 491 1 785 573 6 187 576
Résultat (UO) 32 014 246 351 197 568 141 318 617 251
Résultat (inducteurs) 10 865 434 623 332 509 -160 573 617 424
Le produit G4 qui dégageait une marge positive avec la première méthode apparaît assez nettement déficitaire dans le
calcul par la méthode des inducteurs. Ce déficit est en fait couvert par le surcroît de résultat obtenu sur G2 et G3
(mécanisme de subventionnement).
4. Méthode de calcul prenant en compte les remarques des directeurs technique et de la logistique
La remarque du directeur technique incite à prendre en compte le fait que la capacité de production n’est pas utilisée à
plein ; l’imputation rationnelle des charges de structure permettrait de calculer des coûts sur la base d’une activité
normale.
On ne répartit donc au départ que 75% des charges indirectes (supposées ici être intégralement des charges de
structure).
L’observation du directeur de la logistique incite à retenir pour le lancement des séries un inducteur qui prenne en
compte la complexité du produit.
On retient donc comme inducteur la manipulation ; la quantité de cet inducteur est obtenue en multipliant le nombre de
séries lancées par le nombre de composants.
Composants 90 000 1 200 000 850 000 600 000 2 740 000
MOD 72 000 540 000 360 000 360 000 1 332 000
Encadrement 22 290 167 175 111 450 111 450 412 365
Lancements 4 845 19 379 13 565 106 586 144 375
Contrôles qualité 10 535 21 069 28 092 56 184 115 880
Coût des installations 16 875 202 500 202 500 126 563 548 438
Contrôles généraux 22 160 44 318 59 091 118 182 243 751
Contrôle G4 0 0 0 121 875 121 875
Total 238 704 2 194 441 1 624 698 1 600 839 5 658 683
Coût de la sous-activité 528 595
Total 6 187 578
L’imputation des charges fixes sur la base d’une activité normale réduit le coût imputé à chaque produit.
5. Conclusion quant au développement du produit G4 – Démarche à mettre en œuvre pour éviter les difficultés
Le produit G4 a une marge sur coût de production négative (si on ne prend pas en compte la sous-activité) ou presque
nulle si on pratique l’imputation rationnelle.
Plus complexe techniquement (nombre de composants, traitement chimique à chaud), le modèle G4 accroît de façon
importante les opérations de contrôle, mais cela ne se traduit pas de façon évidente dans la valeur perçue par le client
(cf. remarque du directeur commercial). Le développement escompté du modèle G4 n’a donc rien d’une évidence.
Une véritable démarche d’analyse de la valeur, dans la phase de conception du produit, aurait permis d’éviter cet
inconvénient.
CONTRÔLE DE GESTION
CARTONICA
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Temps machine
P1 P2 P3 Total
Temps machine par unité produite 3 1 2/3 2
Quantités fabriquées 40 000 30 000 15 000
Temps machine utilisé 120 000 50 000 30 000 200 000
CONTRÔLE DE GESTION
b) Méthode ABC
Lots réceptionnés :
pour déterminer leur nombre, il faut calculer les quantités consommées de chaque composant et diviser par la taille des
lots
Quantités Quantités Quantités Taille des Nombre de Nombre de Nombre de
Total lots
pour P1 pour P2 pour P3 lots lots P1 lots P2 lots P3
A 4 000 6 000 1 500 500 8 12 3 23
B 0 0 4 500 500 0 0 9 9
C 0 15 000 9 000 1 000 0 15 9 24
D 8 000 0 4 500 500 16 0 9 25
E 16 000 18 000 0 2 000 8 9 0 17
F 20 000 0 0 2 000 10 0 0 10
G 40 000 30 000 15 000 5 000 8 6 3 17
Total 50 42 33 125
Coût ajouté :
282 500 + 525 000 + 813 000 + 25 000 = 1 645 500.
Pour l’imputation du coût des références aux produits, on peut hésiter entre deux méthodes :
- imputation de chaque référence aux produits qui consomment cette référence en fonction des volumes
consommés ; pour le composant A dont on consomme au total 11 500 unités, cela reviendrait à imputer
14 000 x 4 000 / 11 500 à P1 soit 4 870 ;
- imputation des 14 000 par part égale entre les 3 produits qui consomment A, soit 14 000/3 = 4 667 pour P1.
En appliquant le même raisonnement à l’ensemble des composants, on impute à P1 :
Composant A : 1/3 de 14 000 ;
Composant D : 1/2 de 14 000 ;
Composant E : 1/2 de 14 000 ;
Composant F : 14 000 ;
Composant G : 1/3 de 14 000.
Soit au total 8/3 de 14 000 = 3 7333.
P1 P2 P3
Coût de Nombre Nombre Nombre
Inducteur de coût l’inducteur inducteurs Montant inducteurs Montant inducteurs Montant
Référence 14 000 8/3 37 333 5/3 23 333 8/3 37 333
Lot réceptionné 1 000 50 50 000 42 42 000 33 33 000
Manipulation 100 150 15 000 120 12 000 325 32 500
Lot fabriqué 2 000 30 60 000 30 60 000 65 130 000
Modèle 100 000 1 100 000 1 100 000 1 100 000
Poids des composants 2 48 000 96 000 39 000 78 000 19 500 39 000
Temps machine 3 120 000 360 000 50 000 150 000 30 000 90 000
Total coût ajouté 718 333 465 333 461 833
Coût ajouté 0,10 718 333 71 833 465 333 46 533 461 833 46 183
Total charges 790 166 511 867 508 017
indirectes
Charges indirectes
19,75 17,06 33,87
unitaires
2. Le subventionnement
Ce phénomène peut être mis en évidence à partir de la comparaison des coûts unitaires obtenus selon les deux
méthodes :
Produit P1 Produit P2 Produit P3
Méthode des centres d’analyse 89,15 112,89 166,18
Méthode ABC 85,75 111,06 178,87
La différence provient pour l’essentiel de la prise en compte par la méthode ABC d’inducteurs non « volumiques »,
c’est-à-dire non liés directement au volume de la production : références, modèles, lots manipulés, lots fabriqués.
Contrairement au produit P1, le produit P3 est fabriqué par petites séries. Dès lors, les frais fixes liés au lancement d’un
lot ou à une manipulation sont répartis sur une plus faible quantité de produits, alors qu’avec la méthode des centres
d’analyse, le même montant était imputé à chaque unité produite, quelle que soit la taille du lot.
La complexité du produit joue également. Le produit P3 utilise plus de composants (4) que le produit P2 (3). Dès lors,
l’inducteur « référence » va grever plus lourdement le coût de revient du produit P3.
Remplacement des lots de 500 unités et 100 unités par des lots de 1 000 unités.
Cette mesure aurait un effet sur 2 inducteurs :
Inducteur lots fabriqués :
Pour P2 : 5 lots de 2 000 et 20 lots de 1 000 soit 25 lots au lieu de 30 : gain 5.
Pour P3 : 15 lots de 1000 au lieu de 65 lots : gain 50.
Gain total 55 lots à 2 000 € soit 110 000 €.
CONTRÔLE DE GESTION
Inducteur manipulations :
Composant P2 P3
Nombre de lots fabriqués 25 15
Nombre de composants 4 5
Nombre de manipulations 100 75
Au lieu de 120 et 325 manipulations, soit un gain de 270 manipulations à 100 €, soit une économie de 27 000 €.
Économie totale : 137 000 € pour un coût de stockage de 150 000 €. La mesure ne semble donc pas opportune.
La suppression d’une référence génère une économie de 14 000 €. Les consommations des autres inducteurs ne sont
pas modifiées.
Le surcoût de D par rapport à B est de 10 €, soit au total 0,3 x 15 000 x 10 = 45 000 €.
Compte tenu du coût lié à la nouvelle conception de P3, cette mesure n’apparaît donc pas du tout rentable.
Remarque : On fait ici l’hypothèse que les charges liées à l’inducteur « coût ajouté » ne sont pas modifiées par ces mesures,
ce qui semble réaliste compte tenu de la nature de ces charges. Le coût ajouté diminuant, c’est donc le coût
unitaire de cet inducteur qui sera modifié.
GROUPE LINNA
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
On compare ensuite cette répartition (représentée par la part relative de chaque composant dans cette valeur perçue)
avec la valeur produite (représentée par la décomposition du coût unitaire entre les différents composants.
Les notions de coût cible et de reconception du coût s’intègrent parfaitement dans cette démarche : en effet, pour un
composant dont le coût est supérieur à la valeur perçue, il convient de trouver des solutions pour que ce coût descende
vers la valeur perçue (sous-traitance, recherche d’autres fournisseurs...).
Il suffit de multiplier les différents pourcentages du deuxième tableau par la part attribuée à chacune des fonctions :
3. Comparaison de la répartition précédente avec la part relative de chaque composant dans le coût total
Alimentation Absorption Aiguilles et Boîtier Rétro-
Électronique Contacts Alarmes Total
sécurité vibrations vu-mètres corps éclairage
CONTRÔLE DE GESTION
EOLINE
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
PREMIÈRE PARTIE
1. Coût prévisionnel d’un MWh généré par une éolienne Eoline Superpower
Production correspondant à un facteur de charge de 25% :
2 Mwx365x24x25% = 4 380 MWh.
Charges annuelles :
Amortissement : 5 600 000/20 = 280 000
Entretien 5 000
Total charges fixes 285 000
Charges variables 40 000
Total 325 000
Coût par MWh 325 000/4 380 = 74,20 dont variable : 40 000/4 380 = 9,13
2. Résultat annuel prévisionnel généré par une Éolienne EOLINE Superpower et seuil de rentabilité (en MWh, en
chiffre d’affaires et en facteur de charges)
Résultat annuel généré par une éolienne : (90 - 74,20) x 4 380 = 69 204 €.
Seuil de rentabilité :
Marge sur coût variable par MWh : 90 - 9,13 = 80,87 €.
Seuil de rentabilité en MWh : 285 000/80,87 = 3 524.
Seuil de rentabilité en chiffre d’affaires : 3 524 x 90 = 317 160 €.
Seuil de rentabilité en facteur de charge : 3 524/17 520 = 20,11%.
3. Coût prévisionnel d’un MWh généré au mois d’août et blocage volontaire de l’éolienne durant les mois de
faible vent
Coût prévisionnel d’un MWh généré au mois d’août
Le taux de charge en août étant de 14%, la production est de : 2 MWh x 24 x 31 x 14% = 208,32 MWh.
Les charges fixes réparties sur 12 mois, sont de 285 000/12, soit 23 750 € par mois.
Charges variables : 208,32x 9,13 = 1 902 €.
Coût total : 23 750 +1 902 = 25 652 soit par MWh : 25 652/208,32 = 123,14 €.
CONTRÔLE DE GESTION
4. Autre variable sujette à variation - Sensibilité du résultat annuel de l’éolienne aux variations de cette variable
L’autre variable qui influe fortement sur le résultat est le prix de vente de l’énergie, qui peut osciller selon l’énoncé entre
70 et 110 € le MWh.
On peut évaluer la sensibilité du résultat par rapport à ce prix en calculant l’élasticité du résultat par rapport au prix soit :
¨R/R /¨p/p.
Ainsi, une baisse de prix de 10% entraînerait une baisse du résultat de 57%, ce qui montre une forte sensibilité du
résultat par rapport au prix de vente.
DEUXIÈME PARTIE
5. Raison de l’adoption d’un mode de gestion par projet adopté pour construire cette éolienne
La gestion en mode projet se justifie par 3 caractéristiques :
- il s’agit d’une activité nouvelle développée par EOLINE, sans référence préalable à des processus standardisés ;
- cette activité entraîne de fortes contraintes en matière de délais et de coûts ;
- elle exige une coordination complexe entre de multiples acteurs internes ou externes à l’entreprise.
6. Schéma des étapes du projet et de leurs dépendances - Date prévisionnelle de fin du projet
Les différentes étapes du projet sont représentées ici par un graphe MPM (voir graphique ci-après).
Chaque sommet du graphe, ordonné par niveaux, correspond à une tâche.
Les sommes indiquées au-dessus de chaque sommet indiquent les dates de début au plus tôt de la tâche. Elles sont
obtenues en recherchant la longueur du chemin le plus long arrivant à chacun des sommets.
En procédant ainsi de proche en proche, on obtient la date de la tâche « FIN » soit 21. Elle donne la date prévisionnelle
de fin des travaux.
Le chemin critique est le chemin le plus long qui arrive à la tâche fin. Il passe par les tâches A, C, H, I, J, K, L.
6.5
0
D 7
A 2
4.5
6.5
4.5
2
C H 12.5
0 6 17 21
2 19
3 I 2 14.5
6.5 K L FIN
B 2.5
J 2 2
E 3
2
9.5
6.5 3 G
F
On recalcule sur ces bases les dates de début au plus tôt. La date de fin probable des travaux passe à 22,5, mais le
chemin critique n’est pas modifié.
0
D 8
A 2
6
6 8
2
C H 14
0 6 18.5 22.5
2 20.5
4.5 I 2 16
8 K L FIN
B 2.5
J 2 2
E 4
2
16
8 G 2
8
F
8. Coût global du projet réestimé - Écart global entre le coût initialement prévu et ce coût réestimé
Dans le tableau qui suit, le coût prévu fin des travaux a été calculé ainsi :
- pour les tâches achevées, on a repris le coût réel constaté ;
- pour les tâches en cours, on a retenu le coût réel constaté divisé par le % d’avancement (l’énoncé précisant que
les charges sont engagées régulièrement sur la durée de la tâche).
Ainsi le coût global réestimé au jour 10 est de 5 823 000 € au lieu des 5 595 000 € initialement prévus, soit un écart de
228 000 €.
CONTRÔLE DE GESTION
PREVISSE
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
1. Variations saisonnières
En divisant les valeurs brutes par le coefficient saisonnier, on obtient une série corrigée des variations saisonnières.
Xi Yi Xi Yi Xi 2
1 120,00 120,00 1
2 125,00 250,00 4
3 128,75 386,25 9
4 134,55 538,18 16
5 140,00 700,00 25
6 145,83 875,00 36
7 151,25 1 058,75 49
8 156,36 1 250,91 64
Total 36 1 101,74 5 179,09 204
Moyenne 4,5 137,72 647,39 25,5
CONTRÔLE DE GESTION
4. Commentaires
La méthode appliquée repose sur une prolongation sur l’avenir des tendances passées. Elle suppose qu’aucun
changement important n’intervienne, ni dans la politique commerciale de l’entreprise, ni dans son environnement
économique ; il faut aussi que le produit reste dans la même phase de son cycle de vie.
5. Prévisions
Dans le tableau qui suit, la marge réelle et la marge prévue sont calculées toutes deux par rapport au coût standard des
ventes. En effet, la différence entre coût réel et coût prévu est analysée au niveau de la fonction production et non pas à
celui de la fonction commerciale.
Détaillants Supermarchés Total
Quantités P.U. Montant Quantités P.U. Montant
PRÉVU
Chiffre d’affaires net 10 000 54 (1) 540 000 5 000 48 (2) 240 000 780 000
Coût standard 10 000 40 400 000 5 000 40 200 000 600 000
Marge 10 000 14 140 000 5 000 8 40 000 180 000
RÉEL
Chiffre d’affaires net 9 000 499 590 6 500 47 305 500 805 090
Coût standard 9 000 40 360 000 6 500 40 260 000 620 000
Marge 9 000 21 139 590 6 500 7 45 500 185 090
(1) 60 - 10% de 60 (2) 60 - 20% de 60
ANALYSE
Marge prévue pour les quantités réelles selon répartition prévue : dans les prévisions, les ventes aux détaillants
représentent 2/3 des ventes en quantités, contre 1/3 pour les supermarchés. Si on applique cette répartition aux
quantités réelles, la marge prévisionnelle est la suivante :
Détaillants : 15 500 x 2/3 x 14 186 000
Supermarchés : 15 500 x 1/3 x 8
Prévision de masse salariale, Gestion des stocks en avenir certain avec ou sans pénurie
D’après DCG UE11 session 2011
PREMIÈRE PARTIE
1. Effet niveau et effet masse - Calcul de ces effets - Commentaire
L’effet niveau compare les salaires mensuels entre deux dates données : le plus souvent décembre N par rapport à
décembre N-1. Cet effet niveau prend en compte les augmentations de salaire octroyées entre les deux dates.
Sur une base 100 au 01/01/N, le salaire est augmenté de 1% début mars et de 1% début septembre, passant donc à
100 x 1,01 x 1,01 = 102,01, soit une augmentation de 2,01%.
L’effet masse compare la masse des salaires distribuées sur 2 périodes données, par exemple l’année N comparée à
l’année N-1. L’effet masse prend donc en compte des augmentations octroyées sur l’ensemble des deux années.
En N-1, il n’y a pas eu d’augmentation, donc la masse salariale N-1 a été de 12 x 100 = 1 200 (en indice).
Sur l’année N on a eu :
2 mois à 100 = 200
6 mois à 101 = 606
4 mois à 102,01 = 408,04
Soit un total de 1 214,04.
Soit un effet masse de (1 214,04 - 1 200) / 1 200 = 1,17%.
2. Impact des augmentations collectives de salaires de N sur la masse salariale de N+1 - Nom de l’effet
Les augmentations de salaire octroyées l’année N auront un effet sur l’année N+1 puisque, contrairement à l’année N,
elles se répercuteront sur l’ensemble de l’année.
Cet effet est appelé effet de report ; il est donc égal ici à : (12 x 102,01) / 1 214,04 - 1 = 0,83%.
DEUXIÈME PARTIE
1. Programme d’approvisionnement conseillé - Coût total de gestion du stock
On fait ici l’hypothèse que la consommation est régulière sur l’année ; aucune pénurie n’étant acceptée, on est dans
l’hypothèse classique du modèle de Wilson.
Q étant la quantité commandée, le nombre d’approvisionnements est égal à :
(900 000 + 15 000)/Q, soit un coût de passation des commandes de 602 802 000 / Q.
Le stock moyen en valeur est de Q / 2 x 12,80 = 6,40Q pour un coût annuel de stockage de 6,40Q x 0,18 = 1,152Q.
Le coût est minimum si 602 802 000 / Q + 1,152 Q est minimum.
Cette fonction passe par un minimum si sa dérivée s’annule, soit - 602 802 000 / Q² + 1,152 = 0 ;
Q = (602 802 000/1,152)0,5 = 22 875.
On aurait donc dans l’année : 915 000 / 22 875, soit 40 commandes (on notera pour la suite Q* cette quantité optimale).
Coût de passation des commandes : 40 x 658,80 = 26 352.
Coût de possession du stock : 602 802 000 / 22 875 = 26 352.
Coût total de gestion du stock : 52 704.
Remarque : on pouvait raisonner ici sur une consommation de 900 000 (et non de 915 000).
CONTRÔLE DE GESTION
Q1
Q2
T
La période séparant deux réapprovisionnements est égale à T.
Pendant un temps t, la demande est satisfaite immédiatement.
Pendant le temps T-t, la satisfaction de la demande est différée jusqu’à la prochaine livraison.
Lorsqu’arrive une nouvelle livraison (quantité Q1), elle sert à satisfaire la demande différée (Q1 – Q2), le reste étant mis
en stock (quantité Q2).
L’avantage est de limiter le coût de stockage (proportionnel à tQ2).
Mais en revanche elle fait naître un coût de stockage proportionnel à (Q1-Q2)(T-t).
3. Programme d’approvisionnement dans le cas d’une gestion avec pénurie - Économie réalisée par rapport à
une gestion sans pénurie
On peut se référer à une formule classique d’optimisation :
Q*
La quantité optimale Q1* dans une gestion avec pénurie autorisée est la suivante : Q1* =
U
Cp
Formule dans laquelle U qui désigne le taux de pénurie est égal à , Cp et Cs désignant respectivement les coûts
Cp Cs
de pénurie et les coûts de stockage par jour et Q* est la quantité optimale sans pénurie autorisée.
On a ici Cp = 0,02 et Cs = 12,8 x 0,18 / 360 = 0,064.
Soit U = 0,757575 et U = 0,87.
On en déduit Q1* = 22 875 / 0,87 = 26 293.
La quantité Q2* (celle qui sert à la satisfaction immédiate de la demande) est égale à : 26 293 x U = 19 917.
Le nombre de réapprovisionnements dans l’année est égal à 915 000 / 26 293 = 34,80.
Remarque : pour la suite des calculs, on peut arrondir ce nombre à 35 en ajustant la quantité ou garder la quantité fixe (26 293).
Le nombre de jours entre deux approvisionnements est de 360 / 34,8, soit 10,34 jours.
t (en jours) est égal 10,34 x 0,7575 = 7,83 jours.
SOCIÉTÉ ELECTROMÈNE
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
NB : Si l’on dispose d’un tableur type EXCEL, on peut trouver les trois stocks de sécurité directement par application de la
formule : = LOI.NORMALE.INVERSE(0,98;m;V).
2. Stock de sécurité nécessaire pour assurer le même taux de service dans le nouvel entrepôt
Les quantités à livrer à partir du nouvel entrepôt suivent une loi normale :
- dont la moyenne est la somme des moyennes soit : 90 + 60 +50 = 200 ;
- dont la variance est la somme des variances (puisque les 3 variables sont indépendantes) soit :
V = 5² + 3² +2² = 43 donc d’écart type (43)0,5 = 6,56
La valeur S permettant de limiter à 98% le risque de rupture de stock est égale à :
200 + 2,05 x 6,56 = 213,45 arrondi à 214.
Stock de sécurité : 214 - 200 = 14.
On voit que pour un même taux de service, ce stock de sécurité est très inférieur à la somme des trois stocks de sécurité
(11 + 7 + 5 = 23).
Coûts de transports
Kilométrage actuel : 15 x 90 + 60 x 12 +50 x1 0 = 2 570 km.
Nouveau kilométrage : 200 x 30 = 6 000 km.
Surcoût de transport : (6 000 – 2 570) x 0,12 = 412 €.
Ce surcoût serait légèrement inférieur au gain réalisé sur le coût de possession, donc l’opération apparaîtrait rentable.
CONTRÔLE DE GESTION
MEURAMA
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
PREMIÈRE PARTIE
CONTRÔLE DE GESTION
DEUXIÈME PARTIE
1. Compatibilité du programme prévu avec les capacités de production
Les ventes prévues pour l’année correspondent à une production trimestrielle constante de :
23 198 / 4 = 5 800 M1 et 8 952 / 4 = 2 238 M2.
Ces productions utilisent :
- en usinage : 5 800 x 5 + 2 238 x 5 = 40 190 unités d’œuvre ;
- en montage : 5 800 x 3 + 2 238 x 2 = 21 876 unités d’œuvre.
La capacité d’usinage est presque saturée (40 200 unités d’œuvre disponibles) ; en montage, une partie de la capacité
de production reste inutilisée.
Modèle M1
N° trimestre 1 2 3 4
Stock initial 1 200 738 1 347 76
Production 5 800 5 800 5 800 5 800
Ventes 6 262 5 191 7 070 4 675
Stock final 738 1 347 76 1 201
Modèle M2
N° trimestre 1 2 3 4
Stock initial 300 339 634 51
Production 2 238 2 238 2 238 2 238
Ventes 2 199 1 943 2 821 1 989
Stock final 339 634 51 300
TROISIÈME PARTIE
Orme Aggloméré
M1 1 2
M2 0,8 1,4
M1 M2
5 800 2 238
Le produit matriciel B = P x C est un vecteur ligne dont les 2 composantes correspondent aux besoins trimestriels en
orme et en agglomérés :
Orme Aggloméré
B=PxC=
7 590 14 733
Le rythme d’approvisionnement trimestriel conduit donc à des commandes de 7 590 m2 pour l’orme et de 14 733 m2 pour
l’aggloméré.
2mCl
Le modèle de Wilson montre que le coût de gestion du stock est minimum pour une quantité commandée Q =
Cs
Avec m : consommation par période, Cl : coût de lancement d’une commande et Cs : coût de stockage par unité et par
période.
Orme Aggloméré
m 7 590 x 4 = 30 360 14 733 x 4 = 58 932
Cl 3 000 1 500
Cs 0,18 x 20 = 3,6 0,18 x 5 = 0,9
2mCl
7 113 14 016
Cs
La taille des commandes réelles (7 590 et 14 733) apparaît donc proche de cet optimum.
Pour l’aggloméré :
K 14 733 K 14 733
P(T ) = 0,95 ; = 1,65 ; K = 17 163. Stock de sécurité :
1 473 1 473
17 163 - 14 733 = 2 430 m2
Le stock d’agglomérés varie de 17 163 unités à 2 430 unités, soit en moyenne 9 796 unités à 5 €, soit 48 980 €.
Coût de possession : 48 980 x 0,18 = 8 816 €.
Coût de lancement : 1 500 x 4 = 6 000 €.
Coût total : 14 816 €.
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ALTEOS
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Coûts d’activité, risque d’exploitation, optimisation sous contrainte, analyse d’écart sur résultat,
gestion de la qualité
(d’après sujet DCG 2016)
1. Définition de charge directe - Calcul du coût d’achat des matières pour une bouteille de sirop de cassis et
pour une bouteille de sirop de menthe
Définition d’une charge indirecte : la notion de charge indirecte est à rattacher à la méthode des coûts complets.
L’affectation des charges aux objets de coûts repose sur la distinction entre charges directes et charges indirectes. Une
charge est dite « indirecte » par rapport aux objets de coûts si elle nécessite, pour son affectation à ces objets, le
recours à une (ou plusieurs) clé(s) de répartition.
CONTRÔLE DE GESTION
2. Étapes de la mise en place d’une méthode de calcul des coûts à base d’activités
La méthode des activités s’appuie sur une représentation transversale du fonctionnement de l’entreprise : chaîne de
valeur, approche par processus. Il faut donc :
- identifier les activités (principales et de soutien) qui interviennent dans la chaîne de valeur ;
- évaluer les coûts induits par chacune des activités ;
- identifier, pour chaque activité, l’inducteur de coût approprié ;
- regrouper les activités ayant le même inducteur ;
- calculer le coût unitaire de chaque inducteur ;
- calculer, pour chaque produit (ou objet de coût), les coûts indirects résultant de l’affectation des coûts des
inducteurs ;
- déterminer les composantes du coût direct de chaque produit (ou objet de coût) ;
- on obtient alors, par addition des coûts directs et indirects, le coût de revient, puis le résultat de gestion, unitaire et
total, pour chaque produit (ou objet de coût).
4. Calcul du coût d’achat des matières pour une bouteille de sirop de cassis et pour une bouteille de sirop de
menthe
Il faut, préalablement, calculer le coût unitaire des inducteurs « fournisseur » et « lot commandé » :
5. Comparaison du coût d’achat des matières obtenu avec chacune des deux méthodes - Commentaire et
conclusion
Les coûts d’achat obtenus selon les deux méthodes diffèrent uniquement en raison de l’affectation des charges
indirectes d’approvisionnement :
Bouteille de Bouteille de
cassis menthe fraîche
Méthode des centres d’analyse (1) 0,7800 0,624
Méthode des activités (2) 0,5573 0,8952
Écart (1) – (2) 0,2227 (0,2712)
On constate qu’avec la méthode des centres d’analyse, le produit « Bouteille de cassis » subventionne le
produit « Bouteille de menthe » :
- la méthode des centres d’analyse impute les charges indirectes d’approvisionnement en fonction d’un critère
unique, le poids de matière végétale consommée. Ce critère pénalise davantage la bouteille de cassis (0,5 kg de
matière) que la bouteille de menthe (0,4 kg de matière) ;
- avec la méthode des activités, 2 fournisseurs sont imputés à la production de bouteilles de menthe, soit autant que
pour les bouteilles de cassis qui représentent un volume plus important. De plus, le nombre de lots commandés
pour les bouteilles de menthe est bien plus important que pour les bouteilles de cassis (les lots de menthe sont de
plus petite taille que les lots de cassis). Le recours à ces deux inducteurs conduit donc à imputer des charges
indirectes plus coûteuses pour la bouteille de menthe.
1. Calcul du nombre minimal de bouteilles de sirop et de liqueur à vendre pour atteindre le seuil de rentabilité –
CA critique total
MCV unitaire par bouteille de sirop = 2,10 €.
MCV unitaire par bouteille de liqueur = 4,10 €.
Soit X le nombre de bouteilles de sirop et Y le nombre de bouteilles de liqueur.
La combinaison productive correspondant au seuil de rentabilité est la solution du système d’équations suivant :
2,10 X + 4,10 Y = 289 670
X=2Y
Si Phytodrink vend deux fois plus de bouteilles de sirop que de bouteilles de liqueur, le seuil de rentabilité de cette
nouvelle activité sera donc atteint avec 69 800 bouteilles de sirop et 34 900 bouteilles de liqueur.
CA critique correspondant = (69 800 x 4,50) + (34 900 x 7,50) = 575 850 €.
CONTRÔLE DE GESTION
Affirmation 2 : « Si le chiffre d’affaires s’avérait plus important que prévu, cela aurait un effet fortement positif
sur le résultat »
Affirmation vraie, puisque le levier opérationnel indique qu’une hausse du chiffre d’affaires se traduirait par une hausse
amplifiée du résultat. Voir question 3.
5. Détermination du programme de production qui permettrait de maximiser la marge sur coûts variables
Le programme linéaire s’écrit de la manière suivante, avec X 0 représentant le nombre de bouteilles de sirop et Y
0 le nombre de bouteilles de liqueur :
Fonction économique à maximiser : marge sur coûts spécifiques = 2,10 X + 4,10 Y - 289 670
Contrainte d’approvisionnement : 0,40 X + 0,88 Y 60 000 kg
Contraintes de marché : X 82 000
Y 41 000
Le facteur rare est, ici, la quantité de fleurs de sureau disponible. Il faut calculer la marge sur coût variable par kg de
fleurs de sureau transformé :
210
MCV par kg de fleurs transformé en sirop = = 5,25 €.
0,4
4,10
MCV par kg de fleurs transformé en liqueur = = 4,659 €.
0,88
Phytodrink a donc intérêt à transformer prioritairement les fleurs de sureau achetées en sirop.
La quantité de fleurs de sureau restant disponible vaut alors : 60 000 kg – (0,4 x 82 000) = 27 200 kg.
27 200
Y= = 30 909 bouteilles de liqueur.
0,88
Cette démarche permet d’affecter, de la manière la plus rentable pour l’entreprise, les approvisionnements limités en
fleurs de sureau, tout en tenant compte des contraintes de marché. Ainsi, cette nouvelle activité pourrait être rentable
dès la 1re année d’activité. Toutefois, en privilégiant la production de bouteilles de sirop, l’entreprise pourrait freiner le
lancement des bouteilles de liqueur, et handicaper ainsi le démarrage commercial de ce nouveau produit.
1. Notions de contrôle budgétaire et de centre de responsabilité : définition et intérêt dans le cadre du pilotage
et de l’animation d’une structure
Dans le cadre d’une gestion budgétaire, le contrôle budgétaire consiste à effectuer la mesure de réalisations et à les
rapprocher des objectifs prévus par le budget, pour chaque poste budgétaire. La mise en évidence, puis l’analyse des
écarts entre « réalisations » et « valeurs budgétées » permettent d’identifier les facteurs d’écarts, notamment
défavorables, de faire ressortir les responsabilités et de mettre en œuvre des actions correctives.
Un centre de responsabilité est un sous-ensemble de l’entreprise, disposant d’une délégation d’autorité (ou
d’autonomie) et auquel des moyens (financiers, matériels, humains…) sont attribués afin d’atteindre des objectifs, à
caractère financier, mais aussi qualitatif. Une direction par objectifs s’appuie sur un découpage de l’organisation (ou de
l’entreprise) par centres de responsabilité.
Le pilotage de l’entreprise implique de définir des objectifs et mettre en œuvre toutes les conditions nécessaires pour les
atteindre. La gestion par les budgets offre un cadre pour le pilotage opérationnel, elle permet d’associer les différents
acteurs de l’entreprise à la recherche de performance : participation à la définition des objectifs (DPPO), autonomie et
responsabilisation par rapport à l’atteinte des objectifs, recherche de solutions et de propositions d’améliorations en cas
d’écarts.
2. Explication du calcul de la marge unitaire réelle du centre de distribution par comparaison du prix de vente
réel et du coût de production prévu
Comme expliqué précédemment, le contrôle budgétaire doit faire ressortir la responsabilité de chaque centre par rapport
à l’atteinte de ses objectifs spécifiques. Le centre Distribution est responsable de la réalisation d’un objectif de marge
(prix de vente – coût de production). Mais il ne peut être tenu responsable du non-respect, par le centre Production, des
objectifs de coûts de production.
C’est pourquoi, pour le centre Distribution, les marges unitaires réelles sont calculées par rapport au coût standard de
production. De cette manière, l’analyse de l’écart sur marge permettra de faire ressortir uniquement les facteurs
d’écarts maîtrisés par le centre Distribution.
Ainsi, l’écart de marge est défavorable. Il vaut : 110 500 – 120 000 = - 9 500 €, soit 7,92% de la marge budgétée.
L’analyse de cet écart doit faire ressortir un écart dû au non-respect des marges unitaires prévues, un écart dû au non-
respect de la composition prévue des ventes et un écart dû au non-respect du volume prévu des ventes.
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Cet écart favorable est la conséquence d’un volume global de ventes (37 000 unités) supérieur à l’objectif fixé par le
budget (32 000 unités).
Ainsi, le centre Distribution, malgré des ventes supérieures aux objectifs fixés, n’a pas atteint son objectif de marge : en
privilégiant les ventes auprès des grossistes, moins rémunératrices, et pour un prix net plus faible que prévu, le centre a
détérioré sa marge.
246 - 250
P (T < ) = P (T < - 0,2) = 1 - P (T < 0,2) = 1 – 0,5793 = 0,4207.
20
Dans le cas d’ALTEOS, compte tenu de son activité, il est nécessaire d’obtenir une qualité maximale pour :
- garantir la sécurité des produits commercialisés (risque sanitaire à éviter) ;
- obtenir les autorisations et certifications de la part des organismes de contrôle : toute réserve ou refus de la part
d’un de ces organismes aurait un effet désastreux sur l’activité et l’image de l’entreprise.
3. Intervalle d’acceptation au risque de 1%, valable pour des échantillons de 100 ampoules
Il faut construire les conditions d’un test, dont les caractéristiques sont les suivantes :
- hypothèse testée : teneur en magnésium de 250 mg ;
- taille de l’échantillon de test : 100 unités ;
- risque (ou probabilité) de rejeter une production conforme : 1%.
La teneur moyenne en magnésium relevée sur des échantillons de 100 unités, notée Mm, suit une loi normale de
paramètres (voir caractéristiques de la production définies en question 1) :
- espérance mathématique : 250 mg ;
- écart-type : 20 mg /¥100 = 2 mg.
Il faut donc déterminer la constante a, et donc l’intervalle [250 - a ; 250 + a], tels que :
P (250 – a < Mm < 250 + a) = 0,99.
CONTRÔLE DE GESTION
Résolution :
-a a a
P( <T< ) = 2 P (T < ) – 1 = 0,99.
2 2 2
a
P (T < ) = 0,995.
2
a
On obtient : = 2,575, et donc : a = 5,15 mg.
2
Ainsi, tout échantillon faisant ressortir une teneur moyenne en magnésium comprise dans l’intervalle [244,85 mg ; 255,15
mg] conduit à accepter la production correspondante, jugée conforme à la norme fixée.
HOLAR
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Limites :
- risque de compétition entre les centres, voire de comportements opportunistes, au détriment des intérêts de
l’entreprise.
- priorité donnée aux objectifs financiers, au détriment de la dimension qualitative de la performance.
- pression importante des objectifs sur les salariés, avec conséquences possibles sur le climat de travail.
D’une manière générale, un prix de cession interne est défini à partir d’un coût (coût marginal ou coût standard, par
exemple), ou à partir d’un prix de marché, si le contexte le permet (existence d’un marché pour un produit comparable).
2. Calcul du prix de cession interne du « Tube Titane », du coût complet unitaire constaté en avril N et du
résultat analytique du mois – Commentaires
Prix de cession interne d’un m de Tube Titane = 340 x 1,2 = 408 €.
Résultat analytique du mois d’avril N = (10 200 x 408) – 4 508 278 = - 346 678 €.
Ce résultat négatif traduit, en principe, une performance insuffisante du centre Formage.
CONTRÔLE DE GESTION
Titane, et sur la performance du centre, il paraît plus juste d’éliminer le coût de la sous-activité, donc d’utiliser la méthode
de l’imputation rationnelle des charges fixes.
Le recours à l’imputation rationnelle n’a d’incidence que sur le coût horaire de l’atelier (pour la part des charges fixes). Il
est donc nécessaire de décomposer le coût horaire d’atelier constaté en avril, pour faire ressortir les charges fixes et les
charges variables réellement supportées.
Montant des charges fixes totales de l’atelier (obtenues à partir du coût standard) =
0,25 h x 12 000 unités x 650 € = 1 950 000 €.
Les charges indirectes de formage du mois d’avril se décomposent donc comme suit pour 2 640 heures-machines :
D’où la comparaison entre le coût réel, le coût d’imputation rationnelle et le coût standard par mètre de Tube Titane :
Il ressort ainsi que le coût élevé du mètre de Tube Titane produit en avril N s’explique :
- pour partie, du fait de la sous-activité de l’atelier : en éliminant le coût de la sous-activité, le coût unitaire est
ramené de 441,99 € à 419,05 € ;
- majoritairement, en raison de la non-maîtrise des consommations variables du centre, toutes supérieures au coût
standard, d’où un surcoût de : 419,05 – 340 = 79,05 €/m.
Il est très probable que le centre Formage ne soit pas responsable de sa sous-activité : celle-ci est probablement liée à
un niveau de ventes inférieur à l’objectif (rôle du centre Distribution). Par contre, la maîtrise insuffisante des coûts
variables (Matières, MOD, part variable des charges indirectes) relève bien de sa responsabilité et est le signe d’un
défaut de performance.
L’activité normale d’un centre est définie à partir des niveaux d’activité habituellement constatés, lorsque celui-ci est
confronté à des conditions « normales » d’exploitation. Il ne faut donc pas confondre « activité normale » et « activité
maximale ».
Cependant, dans la mesure où la capacité de production du centre (15 000 m) est supérieure au niveau normal de
production (12 000 m), dans les conditions de rendement standard, le centre « Formage » est placé dans une situation
de sous-activité « structurelle » qui se répercute sur ses coûts de production. On peut estimer qu’il ne devrait pas
supporter le coût de la sous-activité structurelle, conséquence des choix d’investissement de la direction de l’entreprise.
Dans ce cas, il faudrait exclure des coûts supportés par le centre la quote-part des charges fixes correspondant à la
sous-activité structurelle :
Dans ce cas, la performance de l’atelier devrait être évaluée sur la base de coûts fixes d’atelier de :
1 950 000 – 390 000 = 1 560 000 €,
soit sur la base d’un coût d’unité d’œuvre de :
150 € (part variable) + 520 € (part fixe pour une activité normale de 3 000 h = 1 560 000 € / 3 000 h) = 670 € par heure
machine, au lieu de 800 € par heure-machine.
MOD
Coût Total Explications Écarts
Coût réel des heures
233 750 € 55 €/h x 0,4167 h/m x 10 200 m
consommées (1)
Écart sur taux horaire = (1) – (2) =
Coût prévu des
255 000 € 60 €/h x 0,3333 h/m x 10 200 m - 21 250 € favorable car le taux horaire a
heures réelles (2)
été moins élevé que prévu
Écart sur rendement (ou sur temps) = (2)
Coût préétabli de la – (3) =
204 000 € 60 €/h x 0,3333 h/m x 10 200 m
production réelle (3) + 51 000 € défavorable du fait du non-
respect du standard de temps de MOD
Charges indirectes
En raison de la présence de charges variables et de charges fixes, il faut donner l’expression du budget flexible de ce
centre.
Les charges indirectes prévues peuvent s’exprimer sous la forme :(150 €/h x 3 000 h) + 1 950 000 €.
CONTRÔLE DE GESTION
x Écart sur coût des matières premières : une partie de l’écart est due à l’évolution des cours de la matière première.
Part de l’écart expliquée par l’évolution des cours = 2 444 kg x (600 x 1,12 – 600) = 175 968 €.
Le reste de l’écart défavorable sur coût, soit 97 760 €, est de la responsabilité du centre.
x Écart sur activité lié aux charges indirectes du centre (234 000 €) : la sous-activité est vraisemblablement due à une
performance insuffisante du centre Distribution.
Par ailleurs, on peut s’interroger sur le taux horaire de la main-d’œuvre directe (inférieur au taux prévu), et y voir le signe
d’une baisse de qualification du personnel de production, ce qui pourrait expliquer en partie les problèmes de rendement
du centre.
Le centre « Formage » doit donc engager des actions correctives en direction de sa politique d’approvisionnement, de
l’amélioration de la productivité (salariés mieux formés, motivés) et d’une maîtrise plus rigoureuse de ses
consommations variables (charges indirectes).
INTERWEB
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Salaires nets versés sur la période : 4 x 104 574 x 80% = 334 637.
Cotisations sociales 150 600 x 4 – 334 637 = 267 763 dont les 3/4 sont versés pendant la période, soit 200 822 et
66 941 en reste dû au 31 décembre.
Le décaissement des charges TTC aura lieu pour les 3/4 pendant la période, soit 3/4 de 495 536 = 371 652.
Le reste (495 536 – 371 652 = 123 884) restera dû en fin de période.
Les loyers (72 000 TTC) sont payables d’avance dont réglés entièrement sur la période.
Dépense d’investissement :
50 000 €, donc 60 000 TTC réglés intégralement pendant la période.
CONTRÔLE DE GESTION
Budget de la TVA
La TVA est collectée sur les encaissements, ici 3 mois de chiffres d’affaires, soit 1 490 400 x 3 / 4 x 20% = 223 560.
Au 31/12/N, les 2/3 de cette TVA auront été décaissés, soit 149 040.
La TVA collectée en décembre, soit 1/3 de 223 560, est en restant dû, soit 74 520.
La TVA déduite comprend :
- La TVA sur investissement soit 10 000 €
- Les 3/4 de la TVA sur loyers soit 12 000 x 3 / 4 = 9 000
- Dans la TVA sur les autres charges (44 041), 1/4 correspond à des charges non encore décaissées (charges de
décembre) ;
- 1/4 correspond aux charges de Novembre et sera déduite de la TVA collectée en décembre et réglée en Janvier.
On a donc 50% (22 020) déduits sur la TVA décaissée pendant la période et 11 010 qui seront déduits de la
TVA décaissée en Janvier.
La TVA décaissée pendant la période est donc : 149 040 – 10 000 – 9 000 – 22 020 = 108 020.
Décaissements
Salaires nets 334 637
Cotisations sociales 200 822
Investissement 60 000
Loyers 72 000
Décaissements autres charges 371 652
TVA décaissée 108 020
(1) L’entreprise étant assujettie à la TVA sur les encaissements, les ventes (et
les achats) de décembre non encore réglés n’ont pas encore donné lieu à
l’enregistrement d’une TVA collectée (ou déductible) alors qu’elle figure
dans les comptes de tiers. Son montant figure dans un compte TVA à
régulariser pour : 74 520 – 11 010 = 63 510.
UNILOR
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
8 10
B 2
12 12
11 11 E 3
15 16
D 1
J 1
0 0 8 8 17 17
A 8 C 3 L 1
10 13
G 2 15 15
K 2
8 11 11 13 12 14
F 2 H 1 I 1
2. Besoin de financement
Si on affecte la date 0 au début des travaux, l’ensemble pourra donc être terminé au plus tôt à la date 18. Les tâches
non critiques seront commencées à la date au plus tard.
CONTRÔLE DE GESTION
La décision ayant été prise fin mars, on peut faire correspondre la date - 3 au mois d’avril et présenter l’échéancier
suivant :
DIRELEC
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Analyse d’un écart sur résultat, risque d’exploitation, tableau de bord de gestion
(d’après épreuve 7 du DECF)
CONTRÔLE DE GESTION
2. Premiers constats
L’ensemble des écarts est défavorable (marge, coûts hors production, coûts de production).
L’analyse par produit montre que c’est surtout la ligne ER2 qui contribue à cet écart négatif tant pour ce qui relève de la
fonction commerciale (écart sur marge) que pour ce qui relève de la fonction production.
L’écart sur coût de production est important, alors que logiquement, il aurait dû refléter la baisse du niveau d’activité.
Une analyse plus approfondie serait nécessaire.
4. Commentaires complémentaires
L’analyse précédente fait ressortir :
- l’insuffisance du volume global des ventes (écart sur volume), le léger dépassement des prévisions sur ER1 ne
compensant pas un déficit important sur ER2 ;
- des marges unitaires inférieures aux prévisions sur les deux lignes de produits ;
- un écart sur Mix légèrement favorable, du fait que la part de ER1 (produit à plus forte marge) augmente.
Ces éléments relèvent bien de la responsabilité de la fonction commerciale puisque les variations du coût de production
ont été neutralisées en calculant la marge réelle par référence au coût préétabli.
La gestion par exception permet de centrer le tableau de bord sur les données importantes. Toutefois, un seuil fixé
uniquement en pourcentage de l’élément (4%) peut conduire à négliger certains écarts importants en valeur absolue.
CONTRÔLE DE GESTION
Le levier opérationnel L (ou coefficient de volatilité) est le rapport entre la variation relative du résultat et la variation
relative du chiffre d’affaires.
Dans le tableau ci-dessous, on calcule le résultat pour des ventes de 24 000 unités et pour des ventes en augmentation
de 10%, soit 26 400 unités.
Remarque : Le levier opérationnel peut être obtenu directement à partir du rapport 1/taux de sécurité.
CONTRÔLE DE GESTION
SOCIÉTÉ ÉDITO
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Année N-3
Nombre de titres Ventes moyennes Prix de cession Taux de marge
CA Édito Marge brute
(ouvrages) par titre moyen (€) brute
Manuels scolaires 140 8 130 13,41 15 263 262 35% 5 342 142
Manuels universitaires 82 5 740 17,60 8 283 968 33% 2 733 709
Parascolaire 60 7 090 5,44 2 314 176 35% 809 962
Annales 64 4 980 7,35 2 342 592 18% 421 667
Total 28 203 998 33,00% 9 307 480
Année N
Nombre de titres Ventes moyennes Prix de cession Taux de marge
CA Édito Marge brute
(ouvrages) par titre moyen (€) brute
Manuels scolaires 138 10 120 13,87 19 370 287 41% 7 941 818
Manuels universitaires 88 6 090 19,16 10 268 227 38% 3 901 926
Parascolaire 82 8 310 4,90 3 338 958 34% 1 135 246
Annales 38 7 530 8,22 2 352 071 34% 799 704
Total 35 329 543 39,00% 13 778 694
b) Variation du chiffre d’affaires total et variation de la marge brute totale entre N-3 et N
N-3 N Variation
Chiffre d’affaires 28 203 998 35 329 543 7 125 545
Marge brute 9 307 480 13 778 694 4 471 216
CONTRÔLE DE GESTION
Année N-3
Nombre de titres Ventes moyennes Prix de cession Nb d’exemplaires
CA Édito
(ouvrages) par titre moyen (€) vendus
Manuels scolaires 140 8 130 13,41 15 263 262 1 138 200
Manuels universitaires 82 5 740 17,6 8 283 968 470 680
Parascolaire 60 7090 5,44 2 314 176 425 400
Annales 64 4 980 7,35 2 342 592 318 720
Total 346 6 801 (1) 11,986 (2) 28 203 998 2 353 000
(1) 6 801 = 2 353 000 /346 (2) 11,986 = 28 203 998/2 353 000
Année N
Nombre de titres Ventes moyennes Prix de cession Nb d’exemplaires
CA Édito
(ouvrages) par titre moyen (€) vendus
Manuels scolaires 138 10 120 13,87 19 370 287 1 396 560
Manuels universitaires 88 6 090 19,16 10 268 227 535 920
Parascolaire 82 8310 4,9 3 338 958 681 420
Annales 38 7 530 8,22 2 352 071 286 140
Total 346 8 382 (1) 12,182 (2) 35 329 543 2 900 040
(1) 8 382 = 2 900 400/346 (2) 12,182 = 35 329 543/2 900 040
On peut écrire :
Chiffre d’affaires N-3 = 346 x 6 801 x 11,986 = 28 204 808 (différence avec le CA réel due aux arrondis).
Chiffre d’affaires N = 346 x 8 382 x 12,182 = 35 329 895.
Écart sur chiffre d’affaires : 7 125 087.
La somme de ces sous-écarts : 0 + 6 556 653 + 568 433 = 7 125 087 est bien égale à l’écart sur chiffre d’affaires calculé
précédemment.
4. Commentaires détaillés
Entre N-3 et N, le chiffre d’affaires est passé de 28 à 35 millions, soit une augmentation de 25%.
L’analyse de l’écart montre que l’essentiel de son augmentation est dû à l’accroissement du nombre moyen
d’exemplaires par titre.
La marge brute a progressé dans de plus larges proportions (+48%), son taux (en pourcentage du chiffre d’affaires)
passant de 33 à 39%. L’augmentation de ce taux a touché tous les titres, mais a été particulièrement nette pour les
annales (taux passé de 18% à 34%).
Conformément à la stratégie définie par Luc Breton, la réduction (ou la stabilisation) du nombre de titres a été plus que
compensée par l’augmentation des tirages moyens et les conséquences ont été très positives sur le montant total de la
marge brute.
1. Étude du projet 1
a) Calcul du coût objectif
Coût cible
Prix vente public 7
Remise libraire 30% de 7 2,1
Prix cession 4,9
Coût direct cible 65% de 4,9 3,185
Droit d’auteur 8% de 7 0,56
Coût direct hors droit d’auteur 2,625
b) Calcul du coût estimé de fabrication et d’impression si 6 000 exemplaires sont imprimés et vendus
Composition numérisation 5 800
Maquette montage 3 700
Correction épreuves 500
Impression 800
Coût fixe total 10 800
Coût fixe unitaire 1,80
Coût variable unitaire 0,96
Coût unitaire estimé 2,76
c) Volume des ventes nécessaire pour atteindre la marge brute de contribution souhaitée
Charges fixes directes à couvrir : 10 800.
Part de charges communes : 35% de 6 000 x 4,9 = 10 290.
Total des charges à couvrir : 21 090 €.
d) Proposition de moyens pour ajuster le coût estimé de cet ouvrage à son coût objectif
Le coût unitaire estimé (2,76) dépasse légèrement le coût cible calculé (2,625).
L’ajustement du coût estimé sur le coût objectif peut être atteint de différentes façons :
- faire en sorte que le volume des ventes envisageable soit supérieur à 6 000 (mesures d’ordre commercial :
promotion) ;
- agir sur les coûts de fabrication et d’impression :
- en interne (coût des maquettes et des corrections),
- par une négociation avec les prestataires externes (saisie, numérisation, impression) ;
- Agir sur les taux de remise aux libraires et/ou sur les droits d’auteur.
2. Étude du projet 2
a) Expression du résultat en fonction du nombre d’exemplaires vendus (x) pour une seule édition
Prix de cession : 4,9 x.
Droits d’auteurs : 0,56 x.
Prix de cession hors droits d’auteurs : 4,34 x.
CONTRÔLE DE GESTION
b) Expression du résultat en fonction du nombre d’exemplaires vendus (x) pour deux éditions
Prix de cession hors droits d’auteur : 4,34 x.
c) Volume des ventes à partir duquel une seule édition de 10 000 exemplaires sera préférée
4,34x - 34 977 > 3,38x - 26 977 soit 0,96x > 8 000 ; x > 8 000/0,96 = 8 333.
3. Étude du projet 3
a) Résultat exprimé en fonction du nombre d’exemplaires vendus
Chiffre d’affaires : 7,50 x - 7,50 x 0,30 x x = 5,25x.
Droits d’auteur : 7,50 x 0,08 x x = 0,6x.
Chiffre d’affaires net de droits d’auteur : 4,65x.
L’ouvrage n’est pas rentable si x est inférieur à 6 779 soit T< (6 779 - 7 000) / 606 = - 0,365.
= 1 - 3(0,365) = 0,358.
CENTRE SOCIAL DE T.
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Performance économique
On passe d’un très faible déficit en N-2 à un léger excédent pour l’année N, mais il convient de rappeler que seuls sont
pris en compte les coûts liés directement à l’activité, sans prise en compte d’une quote-part de charges communes.
2. Taux moyen facturé par demi-journée et taux moyen d’occupation du centre des 3 dernières années -
commentaires
N-2 N-1 N
Total chiffre d’affaires 16 322 € 16 566 € 16 842 €
Nbre de demi-journées 2 148 2 113 2 049
Taux moyen par demi-journée 7,60 € 7,84 € 8,22 €
N-2 N-1 N
Nombre de demi-journées 2 148 2 113 2 049
Capacité du centre (40x60) 2 400 400 2 400
Taux moyen d’occupation 90% 88% 85%
Commentaires
Malgré le maintien du barème des tarifs au même niveau, le prix moyen facturé augmente ; ceci est dû à ce que la
proportion des usagers appartenant aux tranches élevées du barème augmente, alors que la part de ceux qui relèvent
des tranches inférieures diminue.
Le tableau ci-dessous, obtenu à partir des données de l’Annexe 2, le met clairement en évidence :
Le taux d’occupation du centre diminue (légère baisse de la fréquentation), mais cette baisse se faisant sur les
catégories payant les plus faibles tarifs, la marge du centre augmente légèrement.
CONTRÔLE DE GESTION
La réalisation de cet objectif pourrait être appréciée par des indicateurs donnant la part des catégories à haut et faible
revenu dans la fréquentation (cf. tableau donné en réponse à la question 2).
La tarification au quotient familial est un élément qui va dans le sens de cet objectif, mais il semble qu’elle devrait être
réaménagée, afin de ne pas être dissuasive pour les usagers aux plus faibles revenus.
SOCIÉTÉ MÉCANO
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Le type du centre dépend bien sûr de sa nature (unité de fabrication, unité commerciale etc.), mais surtout de choix
d’organisation et de gestion :
- une unité commerciale est a priori plutôt un centre de chiffre d’affaires ; elle peut devenir un centre de profit si les
managers sont évalués par rapport aux marges réalisées ;
- une unité de fabrication est plutôt un centre de coûts ; il peut devenir un centre de profit si les prestations qu’il
fournit aux autres unités sont évaluées par un prix de cession interne.
- pour être un centre de rentabilité, un centre doit avoir la maîtrise (totale ou au moins partielle) des investissements
réalisés.
CONTRÔLE DE GESTION
L’usine de Chalon pourrait donc refuser le contrat en arguant que le prix proposé (800 €) est inférieur à son coût de
revient.
En fait si le centre de Chalon est en sous-activité, il convient dans ce cas de ne prendre en compte que son coût variable
additionnel (300), ce qui donne un coût variable total de 900 € qui ne permet pas non plus de rentabiliser l’opération pour
Chalon, alors qu’elle est rentable pour l’ensemble de la société Mécano.
4. Limites du prix de cession interne acceptable à la fois par l’usine de Chalon et celle de Macon
Pour que l’opération soit acceptable pour Macon, il faut que le prix de cession soit supérieur à son coût variable, soit
260 €.
Pour qu’elle soit acceptable par Chalon, il faut que le prix de cession x permette de dégager une marge positive soit :
x + 300 < 800 ; x < 500.
Le prix de cession pourrait donc être fixé entre ces deux valeurs.
5. Résultat si Mécano ne s’intéresse qu’au marché extérieur - Conclusion sur la fabrication de l’accessoire X
Avec la fabrication En se limitant au
Situation actuelle
du produit X marché extérieur
CA A 105 540 000 540 000 696 000
CA X 240 000
Coût variable A105 234 000 312 000 312 000
Coût variable X 90 000
Charges fixes Macon 144 000 144 000 144 000
Charges fixes Chalon
(hors pièce B206) 60 000 60 000 60 000
Résultat 102 000 174 000 180 000
La fabrication de l’accessoire X est donc moins rentable que la vente de la pièce A105 sur le marché extérieur
seulement.
PREMIUM SILICIUM
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
1. Enjeux et problèmes liés au choix de la nature des centres de responsabilité et à la fixation des prix de
cession interne dans les entreprises et dans les groupes
Une typologie classique conduit à distinguer 4 types de centres de responsabilité, en fonction du champ de
responsabilité conféré à chacune des unités et des critères de performance qui leur sont associés :
x les centres de coût auxquels il est demandé de minimiser des charges pour un niveau de production donné ;
leur performance est appréciée en fonction du degré de réalisation de cet objectif ;
x les centres de recettes (ou de chiffre d’affaires) : ils sont rendus responsables du volume de l’activité réalisée,
celui-ci pouvant être mesuré par un chiffre d’affaires ;
x les centres de profit qui ont pour objectif de maximiser un profit mesuré par une différence entre chiffre
d’affaires et charges (celles-ci étant limitées à celles qui sont sous le contrôle du responsable du centre) ;
x les centres d’investissement qui sont responsables de la rentabilité des fonds investis, rentabilité qui peut être
appréciée par un taux de retour sur investissement (ROI).
b) Mais ce statut dépend aussi du mode de management que l’on veut mettre en place et du degré d’autonomie que l’on souhaite
accorder aux différentes unités.
La mise en place de centres de profit est souvent privilégiée dans la mesure où l’on postule que si chaque centre cherche à maximiser
son profit, on optimisera le résultat au niveau de l’entité.
Cette « convergence des buts » entre les unités décentralisées et l’entité globale pose toutefois le problème de la fixation des prix de
cession internes.
II) Les enjeux liés au mode de fixation des prix de cession interne
a) Le calcul d’une marge (ou d’un indicateur de profit) nécessite l’évaluation des prestations échangées entre unités au sein de
l’entité.
Si on raisonne ex-post, le résultat global est bien sûr indépendant du niveau p de ce prix de cession puisque si l’on accroît p, on
augmente le profit de l’unité fournisseur en diminuant d’autant celui de l’unité cliente.
Cette conclusion n’est pas vraie si les unités sont elles-mêmes des sociétés appartenant à un même groupe mais soumises à une
fiscalité propre.
En jouant sur le prix de cession, on peut rendre plus ou moins bénéficiaire chacun des centres, donc modifier l’imposition globale.
Lorsqu’il s’agit de groupes transnationaux, une optimisation fiscale peut être recherchée en jouant sur le différentiel des taux
d’imposition.
Lorsque sont présents dans ces sociétés des intérêts minoritaires, ceux-ci peuvent également remettre en cause des prix de cessions
qui en déplaçant les profits d’une société dans l’autre peuvent leur porter atteinte.
CONTRÔLE DE GESTION
b) Mais l’enjeu principal des prix de cession interne se situe dans l’incitation qu’ils donnent aux acteurs pour prendre des décisions
conformes aux intérêts de l’entité.
La gestion par centres de profit est souvent associée à un intéressement financier des centres de responsabilité. Il convient dès lors
que les prix de cession interne, qui déterminent la répartition du profit entre les différentes unités, soient perçus comme équitables.
Ce caractère « équitable » peut prendre appui sur des données économiques :
- prise en compte de coûts standards reposant sur une analyse de toutes les composantes de la prestation cédée ;
- valeur de marché, lorsque ladite prestation peut être réalisée par des fournisseurs extérieurs.
L’équité peut aussi résulter de la négociation de ces prix de cession entre les divisions avec un arbitrage de la direction générale.
Les prix de cession constituent également pour chaque centre un repère pour certaines décisions qu’il est amené à prendre.
Ainsi, un centre client peut avoir le choix pour une fourniture donnée entre un prestataire interne et un sous-traitant extérieur ; le seul critère du
prix peut l’amener à choisir une solution externe alors que la prestation en interne aurait procuré un bénéfice supérieur à l’entreprise.
c) Les différents modes classiques de fixation des prix de cession interne ne peuvent pas toujours garantir que les décisions prises au
niveau décentralisé soient cohérentes avec la stratégie globale de l’entreprise :
- des prix de cession fondés sur des coûts complets peuvent conduire un centre client à considérer comme non rentable une
fabrication qui pourrait, à court terme majorer, sa marge ;
- à l’inverse, des prix de cession fondés sur des coûts variables peuvent à long terme maintenir des activités non rentables ;
- la référence à des prix de marché n’est pas toujours possible ; elle risque de favoriser l’externalisation de certaines productions
alors que celles-ci sont créatrices de valeur et permettent à l’entreprise d’avoir la maîtrise sur l’ensemble d’un cycle de production.
La gestion par centres de profit avec prix de cession internes peut donc accroître l’efficacité de l’entreprise, mais la performance des
centres ne doit pas être évaluée à partir d’un critère unique de profit.
D’autres indicateurs de performance doivent être mis en place pour s’assurer de la cohérence des décisions prises par les centres
avec la stratégie globale de l’entreprise
Résultat global de premium silicium : 650 000 - 250 000 = 400 000.
3. Prix de cession interne permettant d’obtenir une répartition plus équitable du résultat entre les deux centres
Le prix actuel de cession, fondé sur les cours mondiaux, fait apparaître un déficit dans le centre de production et un
excédent dans le centre de distribution.
Un prix de cession plus équitable devrait faire apparaître un excédent dans chacun des centres.
Il devrait être égal au moins à 260 (coût de production dans le centre de production) et ne pas excéder :
13 500 000 - 100 000 = 13 400 000, soit 268 € pour que le centre de distribution reste bénéficiaire.
Un prix de cession de 264 € répartirait le bénéfice en parts égales (200 000 €) dans chacun des deux centres.
S.L.T.
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
PREMIÈRE PARTIE
3. Problèmes soulevés
Le coût de revient d’un paquet (hors charges administratives) est de 3 050/4 000 + 1 530/4 000+ 0,30 = 1,445 €. Le prix
de 1,32 € est en dessous de ce coût de revient.
Le fisc pourra contester le transfert de bénéfice ainsi réalisé en tant « qu’acte anormal de gestion ».
Les actionnaires minoritaires pourraient remettre en cause la validité de conventions ainsi passées dans des conditions
anormales. Le contrôle du commissaire aux comptes de la S.L.T. devra tout particulièrement s’exercer sur ce point.
Le problème général qui est posé est celui de la convergence des intérêts du groupe avec celui de la S.L.T. Il pourrait
être soulevé à l’occasion d’autres types d’opérations : avances de trésorerie sans intérêt, etc.
CONTRÔLE DE GESTION
La part de résultat qui revient à la S.F.D.A. est d’autant plus élevée que X baisse ; S.F.D.A. aura donc tendance à vouloir
imposer un prix de cession faible ; les mêmes obstacles que précédemment (juridiques, fiscaux) pourront aller à
l’encontre de cette politique.
DEUXIÈME PARTIE
Il conviendrait donc au niveau du groupe d’assurer prioritairement les cessions à la S.F.D.A., puisque la marge par tonne
traitée est supérieure.
2. Solution préconisée
Pour que la S.L.T. aille dans ce sens, il faut que sa marge sur 4 000 paquets cédés passe à 2 670 €, donc une
augmentation de 620 €.
Le prix de cession par paquet doit augmenter d’au moins 620/4 000 = 0,155 €.
CASSOCIAL
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
PREMIÈRE PARTIE
Le taux d’augmentation en niveau des salaires bruts est donc : 1 273,45 / 1 222,12 – 1 = 0,042, soit 4,20% donc y = 4,20%.
Le taux d’augmentation des salaires et charges est égal à 1 813,67 / 1 735,41= 1,0451, soit 4,51%.
On a donc 1,042(1+z) = 1,0451 soit z = 0,002975 ou 0,2975% qui est l’effet spécifiquement lié aux charges sociales.
L’effet GVT (taux t) se calcule alors à partir de l’équation :
1,11 = 1,05 x 1,0420 x 1,002975 x (1+t), d’où t = 0,0115 ou 1,15%.
CONTRÔLE DE GESTION
S’ils étaient restés toute l’année, les salariés A et B auraient coûté respectivement (salaires plus charges) :
- A : 3 200 x 1 813,67 / 106,11 = 54 696
- B : 3 100 x 1 813,67 / 106,11 = 52 986
soit au total 107 682 €.
Ils n’ont en fait coûté que :
- A : 4 mois correspondant à un cumul d’indices (salaires et charges) de 3 x 147,72 + 150,68 = 593,84. Les salaires
et charges correspondant sont de 3 200 / 106,11 x 593,84 = 17 909 €.
- B : 8 mois correspondant à un cumul d’indice de 1 197,62, soit un montant de salaires et charges de
3 100 x 1 197,62 / 106,11 = 34 988.
Coût réel des salariés A et B : 17 909 + 34 988 = 52 897 €.
Remarque : Ce montant n’est pas purement un effet de noria dans la mesure où il prend en compte non seulement le
rajeunissement des salariés, mais aussi leur non-remplacement pendant une partie de l’année.
DEUXIÈME PARTIE
Tableau de bord
D’après l’énoncé, on peut distinguer différentes causes de coûts cachés liés aux accidents du travail :
a) Celles qui sont liées directement à l’accident du travail au moment où il se produit et juste après qu’il se soit produit :
- arrêt de la chaîne de production ;
- mobilisation de personnels pour l’enquête ;
- gestion administrative de la déclaration.
Pour l’essentiel, les coûts liés à ces causes directes sont des coûts d’opportunité : déficit de marge généré par ces
temps improductifs.
b) Les coûts liés au remplacement des salariés accidentés :
- paiement d’intérimaires (pour le montant net des remboursements de sécurité sociale) ;
- déficit de production lié à une moindre productivité des intérimaires.
c) Celles qui sont liées aux destructions d’actifs ; ce sont des coûts pour la partie non couverte par les assurances.
d) Le coût lié à la surcotisation des accidents du travail.
1. Calcul du coût annuel net par joueur formé et par joueur formé devenu professionnel
Le coût annuel net est donné par le résultat courant de l’Annexe 1 (2 024 K€) diminué des indemnités de formation
reçues de clubs acheteurs (456 K€) soit en net 1 568 K€.
Rapporté au nombre de joueurs formés, le coût unitaire est de 1 568/47 = 33,36 K€.
Rapporté au nombre de joueurs formés devenus professionnels, le coût est de 1 568/2 soit 784 K€.
Si le seul objectif assigné au centre de formation est la réalisation de profits, c’est ce second coût (784 €) qui est
pertinent puisque seuls ces joueurs recrutés comme professionnels généreront des produits.
Mais on peut considérer que la formation de joueurs est un objectif en soi, qu’ils soient ou non recrutés comme
professionnels, auquel cas le premier calcul a son intérêt.
On notera par ailleurs le caractère très aléatoire du coût de 784 € par joueur devenu professionnel. En effet ce nombre
de joueurs recrutés chaque année est faible et susceptible de varier dans de grandes proportions.
CONTRÔLE DE GESTION
SOCIÉTÉ PUBLIOR
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Coûts spécifiques, coûts complets, centres de responsabilité et cessions internes, utilisation de la loi normale,
gestion de stock, analyses d’écarts sur coûts de production
(d’après DCG 2013)
CONTRÔLE DE GESTION
En conséquence, le gain marginal lié aux numéros spéciaux est de : 435 905,60 €, ce qui indique que l’opération est très
avantageuse pour l’entreprise.
2. Avantages et limites d’un PCI établi sur la base d’un coût standard
La mise en place de prix de cessions internes au sein de l’entreprise doit conduire à considérer les centres de
responsabilité concernés par les échanges internes comme des centres de profit.
Si les PCI sont définis sur la base de coûts standards de production (exemple : coût de composition facturé aux agences
= 31,50 € par page composée + éventuellement, une marge pour l’atelier de composition), les avantages sont les
suivants :
x Le coût standard de production est, en principe, inférieur à un prix de marché et doit donc inciter l’acheteur
interne à s’approvisionner au sein de l’entreprise, plutôt que sur le marché : pour l’entreprise, cela permet de tirer
parti des synergies internes au lieu d’être exposée à des coûts de transaction.
x Un prix de cession établi sur la base du coût standard incite le centre vendeur à maîtriser ses coûts afin de
respecter ses objectifs de coûts et de rentabilité : c’est donc un moyen d’obtenir, de la part des centres de profit,
une meilleure utilisation des ressources (recherche d’efficience), au bénéfice de l’ensemble de l’entreprise.
x Un prix de cession défini à partir d’un coût standard garantit donc au centre acheteur qu’il ne subira pas les écarts
de performance défavorables enregistrés par le centre vendeur. Ce ne serait pas le cas si le prix de cession était
établi sur la base d’un coût réel de production.
x Le coût standard est, enfin, une donnée stable, à l’horizon des objectifs budgétaires : il permet donc aux centres
acheteurs et vendeurs de développer leurs relations dans un cadre de prix, de conditions de production et de
qualité, connus à l’avance.
Cependant, le recours à un coût standard présente des limites pour valoriser les cessions internes :
x À la différence d’un prix de marché, qui peut être considéré comme une donnée objective et transparente, car
définie à l’extérieur de l’entreprise, le coût standard est une donnée calculée selon un certain nombre de règles
ou de choix de gestion qui peuvent pénaliser certains acteurs de la transaction (exemple : utilisation d’unités
d’œuvre ou de clés de répartition qui sont toujours plus ou moins discutables).
x De plus, le coût standard est défini pour un niveau de production budgété : en raison de la présence de charges
fixes, dès lors que ce niveau de production n’est pas respecté, les échanges internes pénaliseront soit le centre
vendeur (en cas de sous-activité), soit le centre acheteur (en cas de sur-activité).
Dans les conditions actuelles, si le prix de cession interne d’une page composée s’élève à 31,50 € (coût standard de
composition par page), l’atelier de composition n’a pas pour vocation de réaliser un profit. Il a plutôt le statut de centre de
coût : centre de responsabilité évalué sur des objectifs de maîtrise de coûts, de qualité de la production et de respect
des délais.
En outre, si l’atelier de composition était véritablement un centre de profit, il disposerait de l’autonomie suffisante pour
décider de l’orientation de son activité : satisfaire les besoins internes de l’entreprise, ou développer des débouchés
externes. Ce n’est pas le cas ici : la vocation de l’atelier de composition est de contribuer à la production des journaux.
Toute autre forme d’activité ne peut revêtir, dans les conditions actuelles, qu’une importance marginale pour lui.
CONTRÔLE DE GESTION
CA total annuel
Le CA annuel est la somme des CA hebdomadaires réalisés sur 50 semaines. Par conséquent, la variable aléatoire du
CA total annuel correspond à la somme de 50 variables aléatoires indépendantes, chacune exprimant le CA
hebdomadaire. Le CA annuel suit donc la loi normale de paramètres :
x Espérance mathématique = 360 + 360 + … + 360 € = 50 x 360 = 18 000 €.
x Écart-type = 186,59 2 186,59 2 ....... 186,59 2 = 50 * 186,59 2 = 1 319,39 €.
Soit : N(18 000;1 319,39)
Recherche de l’optimum
On peut résoudre : 2 458,33 x n = 88 500 / n.
88 500
On obtient n = = 6 commandes par an, soit une commande tous les 50 x 5 / 6 = 41,67 jours d’activité.
2 458,33
Dans ce cas, la quantité commandée par commande vaut : 3 540 / 6 = 590 tonnes.
Le coût total annuel de gestion du stock s’élèverait à : (2 458,33 x 6) + (88 500 / 6) = 29 500 €.
Économie réalisée
La politique actuelle d’approvisionnement coûte : 24 583,30 + 8 850 = 33 433,30 €.
Si l’entreprise optait pour le rythme optimal de commandes, elle économiserait : 33 433,30 - 29 500 = 3 933,30 €.
La mise en place d’un stock de sécurité n’a pas d’impact sur le rythme des approvisionnements de papier. Le stock de
sécurité entraîne un coût de détention constant sur l’année, qui n’a pas d’incidence sur les paramètres optimisés par le
modèle de Wilson (nombre de commandes, quantité économique).
Le coût total de gestion de stock serait alors égal à 29 500 + 7 363,20 = 36 863,20 €.
La réduction du coût de stockage et du coût de passation de commandes permettrait ainsi d’envisager une augmentation
du prix d’achat du papier : le fournisseur aurait ainsi un avantage à améliorer la qualité de son service auprès de Publior.
(1) Le nombre réel d’heures de MO correspond au temps de travail initialement prévu pour les éditions
quotidiennes, soit : 708 000 000 / 59 000 = 12 000 heures.
(2) Coût total de la masse salariale = 420 000 + (2,5% x 420 000) = 430 500 €.
(3) Nombre d’heures préétabli pour la production réelle = 741 984 000 / 59 000 = 12 576 heures.
(4) Coût prévu par heure de MOD = 420 000 / 12 000 = 35 €.
(5) Au budget, il était prévu 3 200 heures pour imprimer 708 000 000 pages, soit : 221 250 pages par heure.
Pour imprimer 741 984 000 pages, le nombre d’UO préétabli est donc : 741 984 000 / 221 250 = 3 353,6 h.
(6) Le coût prévu par UO s’obtient à partir des données du budget :
Total prévu des charges indirectes = 12 800 + 107 200 = 120 000 €, pour 3 200 heures prévues.
CONTRÔLE DE GESTION
Les salariés de l’imprimerie ont permis à l’entreprise une économie très significative, grâce à un rendement supérieur à
la prévision. Cet écart favorable est compensé pour moitié par l’augmentation du coût salarial due à l’octroi de la prime.
Cette prime semble en effet d’un montant faible par rapport aux efforts réalisés par les salariés.
Commentaire rapide
Globalement, l’atelier d’imprimerie n’a pas tout à fait respecté ses objectifs de maîtrise des coûts puisque l’écart
économique est très légèrement défavorable (+ 0,99% par rapport au coût préétabli pour la production réelle). Les
charges variables et fixes ont coûté plus cher que prévu, probablement en raison de l’impression des numéros hors
séries qui a demandé à l’atelier un travail plus complexe que prévu. Cependant, la suractivité de l’atelier (provoquée par
l’impression des numéros hors séries) et la bonne maîtrise du rendement ont permis, en grande partie, de compenser
les écarts défavorables sur charges variables et fixes.
L’atelier d’imprimerie a donc été globalement performant : il s’est adapté aux nouvelles exigences de production
(numéros spéciaux) sans surcoûts excessifs pour l’entreprise.
GROUPE BIZOT
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Les capacités de sciage et de perçage ne permettent pas de satisfaire cette demande potentielle comme le fait
remarquer le responsable de fabrication, mais les possibilités d’approvisionnement en bois sont également insuffisantes.
On peut aussi remarquer, à l’encontre de ce que semble suggérer le responsable de la production, que le plan de
production actuel (650 L et 400 J) ne mobilise pas la totalité du potentiel de production :
- quantité de bois utilisée : (650 x 0,3) + (1,2 x 400) = 675 m3 pour une capacité de 720 ;
- capacité utilisée en sciage : (0,25 x 650) + (0,5 x 400) = 362,50 (pour une capacité de 700) ;
- capacité utilisée en perçage : (0,5 x 650) + (0,4 x 400) = 485 (pour une capacité de 800).
CONTRÔLE DE GESTION
On voit que par rapport à chacun des facteurs rares, la marge par unité de facteur rare sur LIBRO est supérieure à la
marge par unité de facteur rare sur JURA.
On a donc intérêt à fabriquer LIBRO au maximum de la demande, soit 1 000 unités.
Cette production nécessite 0,3 x 1 000 = 300m3 de bois. Restent disponibles 420 m3 permettant de fabriquer 420/1,2,
soit 350 JURA.
Cette production va mobiliser 1 000 x 0,25, soit 250 heures de sciage, laissant donc 450 heures disponibles pour Jura,
soit une fabrication potentielle de 450/0,5, soit 900 JURA.
Elle mobilise 0,5 x 1 000 = 500 heures de perçage, laissant disponible 300 heures pour une production maximale de
300/0,4 = 750 JURA.
La capacité d’approvisionnement limite donc à 350 la production de Jura.
Le programme optimal est de 1 000 LIBRO et 350 JURA.
Résultat correspondant : 66 x 1 000 + 350 x 46,6 - 50 000 = 32 310 €.
Perçage
Appro. Sciage
Le domaine des solutions possibles est limité par le quadrilatère formé par les 2 axes, la contrainte approvisionnement et
la contrainte du marché de LIBRO.
La pente de la fonction économique (-66/46,60) se positionne comme le montre le graphique et l’intersection des 2
droites (approvisionnement et demande Libro) détermine le programme optimal soit :
L = 1000 et 0,3 L + 1,2J = 720 soit J = 350.
2. Détermination des seuil de rentabilité trimestriel, marge de sécurité et levier opérationnel de l’unité
Seuil de rentabilité : 50 000/ 0,211 = 236 966 €.
Marge de sécurité : (374 500 - 236 966)/374 500 = 36,7%.
Levier opérationnel : 79 010/29 010 = 2,72.
Mais en fait, toutes ces données découlent ici d’un taux de marge sur coût variable moyen (21,10%), obtenu à partir
de 2 taux assez éloignés (31,4% et 9,3%). Ce taux moyen ne reste valable qui si la proportion entre les chiffres d’affaires
réalisés sur les 2 produits reste identique. Dans le contexte de production envisagé ici, cela n’a rien d’une évidence et il
convient d’appréhender le risque d’exploitation par d’autres méthodes.
Cette correction a pour effet de ne pas répercuter sur les coûts unitaires des produits et services l’effet des variations
d’activité.
La différence : charges fixes réelles - charges fixes imputées constitue :
- Un coût de sous-activité si l’activité réelle est inférieure à l’activité normale ;
- Un boni de suractivité si l’activité réelle est supérieure à l’activité normale.
Elle est imputée au résultat global de la période.
L’activité normale est en principe définie pour chaque unité par rapport au plein emploi du potentiel de production.
CONTRÔLE DE GESTION
La différence entre les charges fixes imputées pour le programme optimal (36 142) et les charges fixes imputées pour
l’activité réelle (34 850), soit 1 292 €, est un coût de sous-activité conjoncturelle.
b) Loi de probabilité de R
R est la somme de 2 variables aléatoires (supposées indépendantes) diminuée d’une constante.
En désignant par E(R) son espérance mathématique et V(R) sa variance, on a :
E(R) = 66 E(L) + 46,60 E(J) – 50 000 = (66 x 1 000) + (46,60 x 350) - 50 000 = 32 310.
V(R) = (66² x 50²) + (46,60² x 30²) = 10 890 000 + 1 954 404 = 12 844 404.
Écart-type VR) = 12 844 404 = 3 583.
R suit une loi normale de moyenne 32 310 et d’écart type 3 583.
La mise en œuvre de centres de responsabilité au sein de la société CFP a pour intérêt de responsabiliser des équipes
autonomes, par rapport à l’atteinte d’objectifs (à caractère principalement économique et/ou financier), ce qui doit
contribuer à améliorer la performance de l’entreprise et à accroître ses chances d’atteindre ses objectifs.
Dans le cas où CFP commercialise le chêne brut, elle réalise, par m3 vendu, une marge sur coûts variables égale à :
480 – 242 = 238 €.
Dans le cas où CFP transforme le chêne brut en bois de construction, la marge sur coûts variables par m3 vendu est
égale à : 575 – 242 – 255 = 78 €.
Donc, si l’objectif de CFP est de maximiser sa marge, il n’est pas avantageux de transformer le chêne brut en bois de
construction.
La pratique de prix de cessions internes au sein de la société CFP n’a, « comptablement », aucune incidence sur la
rentabilité de la CFP.
Cependant, le niveau du prix de cession interne peut rendre, pour les divisions, plus ou moins attractif de développer les
échanges internes. Dans le cas où l’une des deux divisions n’aurait pas intérêt à développer ces échanges, il serait alors
nécessaire de recourir au marché pour vendre le chêne brut (division Chêne brut pour Ameublement) et pour acquérir du
bois brut (division chêne pour la construction) : le résultat de CFP en serait alors affecté.
Critères juridiques
Si les cessions internes sont réalisées entre entités juridiquement distinctes, leur prix doit être conforme au prix de
marché : pas de vente à perte, ni de pratique visant à léser certaines parties prenantes (État, actionnaires minoritaires,
concurrents).
CONTRÔLE DE GESTION
1. Notions de compétitivité prix et compétitivité hors-prix - Forme retenue par le groupe Bizot pour développer
son activité
Compétitivité prix : recherche de réduction des coûts permettant de pratiquer des prix de vente plus attractifs que ceux
de la concurrence. Modalités : économies sur les coûts d’achat, sur les coûts de personnel, économies d’échelle,
standardisation des produits et du processus de production…
Compétitivité hors prix : elle s’obtient en fournissant des prestations à haut niveau de qualité, permettant d’assurer
durablement la satisfaction des besoins des clients. Elle entraîne des coûts plutôt élevés (recherche de qualité,
innovation, salariés qualifiés…) et se traduit par des niveaux de prix plutôt élevés, visant une clientèle exigeante.
Le groupe Bizot a opté pour une compétitivité hors prix : la recherche de qualité concernant les matières utilisées, les
produits fabriqués, la préoccupation portée à la performance environnementale, l’attention accordée à la formation des
salariés sont des engagements réels (et coûteux) de l’entreprise, auxquels les clients sont sensibles et pour lesquels ils
acceptent probablement des niveaux de prix plus élevés que ceux de la concurrence.
5. Définition des principes et intérêt des outils suivants du management de la qualité : diagramme d’Ishikawa,
diagramme de Pareto, dispositif Poka-Yoke
Diagramme d’Ishikawa (ou diagramme en arêtes de poisson ou diagramme des 5 M) : c’est une représentation de la
démarche d’analyse des causes de non-conformité en production. Chaque
« arête » matérialise un ensemble possible de causes de non-qualité. Le
diagramme est orienté vers les conséquences de non qualité.
Dispositif Poka Yoke (ou système détrompeur) : Principe inventé par Shigeo Shingo chez Toyota. C’est un dispositif
électrique, électronique ou mécanique (sonore, visuel) qui bloque une production dès lors que celle-ci ne respecte pas
une caractéristique exigée. Le Poka-Yoke s’apparente à un dispositif de prévention des défaillances et permet d’éviter le
recours à d’importantes ressources en personnel.
6. Probabilité que la longueur moyenne observée sur un échantillon prélevé lors de la livraison soit supérieure
à 36 mm
Puisque les caractéristiques de la population totale sont supposées connues, il s’agit d’un problème d’échantillonnage.
La taille des échantillons prélevés peut être jugée suffisante pour admettre que la longueur moyenne Le constatée sur
les échantillons suive une loi normale d’espérance 35 mm, et d’écart-type 2/¥50, soit 0,2828 mm.
La probabilité d’observer une longueur moyenne supérieure à 36 mm sur un échantillon donné est donc :
P (Le 36) = 1 – P (T < 1/0,2828 ) = 1 -P(T<3,536) = 0,0002. Le risque est donc très faible.
CONTRÔLE DE GESTION
8. Intérêt et limites du dispositif de contrôle qualité mis en œuvre par Saonica pour la pièce P008
Le dispositif de contrôle qualité de Saonica est un contrôle par sondage. Sur une pièce consommée en grande quantité
et de faible valeur unitaire, il permet d’acquérir une « assurance raisonnable » de conformité, sans mettre en œuvre des
moyens de contrôle exhaustif très coûteux. De plus, on peut penser qu’un premier contrôle a déjà été réalisé chez le
fournisseur et a permis d’éliminer les pièces non conformes. Ce contrôle contribue à fournir au client des produits dont le
niveau de qualité est satisfaisant.
Cependant, le contrôle par sondage, parce qu’il n’est pas exhaustif, implique des risques d’erreur :
- d’une part, le risque d’accepter à tort une livraison qui ne correspondrait pas aux exigences de l’entreprise. Dans ce
cas, le risque est supporté par l’entreprise sous la forme de coûts de non-qualité ;
- d’autre part, le risque de retourner, à tort, au fournisseur une livraison qui correspondrait aux normes fixées. Dans
ce cas, le risque est assumé par le fournisseur.
Pour des pièces de plus grande valeur que des chevilles, ou comportant des exigences techniques plus fortes, des
actions de prévention de la non-qualité, en amont du processus de production et impliquant une réflexion globale (voir
diagramme d’Ishikawa), seraient donc préférables.
ISBN : 978-2-35765-773-1
ISSN : 1961-1641