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PLAN DU COURS
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I. INTRODUCTION SUR LRS COMPTES CONSOLIDES
Face à l’évolution des marchés économiques et financiers, les entreprises se sont très souvent
regroupées pour atteindre une taille suffisante afin, notamment, de mettre en œuvre des synergies
entre leurs différentes activités, de conjuguer leurs efforts d’investissement, de profiter des
économies d’échelle, de s’implanter sur des marchés étrangers, de diversifier leur production,
etc… Que ce soit dans le cadre de stratégies industrielles ou financières, ces firmes ont souvent
été amenées à se développer par la voie de création de filiales ou de prise de contrôle de sociétés
existantes.
On entend par croissance externe, un mode de développement fondé sur la prise de contrôle de
moyens de production déjà organisés et détenus par des acteurs extérieurs à l’entité.
Cette coexistence de plusieurs entités juridiquement indépendantes, reliées par de multiples liens
financiers, commerciaux, techniques ou de personnes, mais qui dépendent d'un centre de
décision commun qui en assure le contrôle et la direction donne naissance à une nouvelle entité
économique dépourvue de personnalité juridique communément appelée « groupe ».
1. Pourquoi consolider ?
Les comptes individuels (ou « comptes sociaux ») des différentes entités ainsi rassemblées se
sont alors révélés insuffisants à traduire l’activité économique, le patrimoine et les résultats du
groupe. En effet :
- Les comptes sociaux de la société mère ne donnent aucune information sur la situation du
groupe,
- L’évolution positive des filiales n’y est pas constatée en dehors de l’appréhension des
éventuels dividendes versés par la filiale,
- Les transferts intergroupes (ventes à la filiale) peuvent fausser l’interprétation de la
situation financière réelle,
- L’endettement du groupe peut être dissimulé dans une filiale,
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- La simple juxtaposition des comptes sociaux des diverses sociétés du groupe ne permet
pas d’avoir une bonne vision de la situation réelle du groupe.
Les comptes consolidés répondent à ce besoin d’information en présentant les comptes de
plusieurs entités contrôlées par une même unité comme s’il s’agissait des comptes d’une entité
économique unique.
Les comptes consolidés sont établis dans le but de disposer d’une image globale de l’activité, du
résultat et de la situation d’un groupe de sociétés. Il s’agit donc de documents d’informations très
importants pour les actionnaires de la société mère, pour les dirigeants et pour beaucoup d’autres
parties prenantes.
Toutes ces sociétés constituent des entités indépendantes mais elles sont reliées par une unité de
direction commune, se situant au niveau de la société mère. Des règles strictes sont prévues pour
déterminer le périmètre des entreprises concernées par l’établissement des comptes consolidés et
les méthodes de consolidation à retenir
Les comptes consolidés se composent des éléments suivants :
- Un bilan consolidé,
- Un compte de résultat consolidé,
- Une annexe comptable consolidée,
- Et un rapport de gestion du groupe.
Remarque : il s’agit ici d’états à vocation purement économique et financière sans impact fiscal,
il n’y a par exemple pas de liasse fiscale consolidée à établir. Les comptes consolidés sont
produits uniquement pour fournir de l’information.
- Les sociétés qui établissent des comptes consolidés mettent en place des procédures
harmonisées à l’intérieur du groupe ce qui améliore la sécurité de la gestion des filiales,
- La remontée d’information des filiales vers la société mère permet à celle ci de mieux les
contrôler,
- Le lecteur des comptes consolidés a une meilleure connaissance de la situation réelle du
groupe,
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- La société mère dispose d’informations lui permettant de prendre des décisions sur la
stratégie du groupe (restructuration, rachat ou cession de titres…)
- La consolidation permet de neutraliser l’incidence des différences d’établissement et
d’évaluation des comptes sociaux.
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- IAS 38 sur les immobilisations incorporelles.
Lorsqu’un groupe est tenu d’établir, ou souhaite établir une consolidation, la définition d’un
périmètre de consolidation est une étape obligatoire.
Ce périmètre de consolidation permet d’identifier l’ensemble des sociétés du groupe devant être
inclues dans les comptes consolidés élaborés et présentés par la société mère. Il va également
permettre de déterminer la méthode de consolidation à appliquer.
Périmètre de consolidation : Il s’agit de l’ensemble des sociétés qui rentrent dans le cadre de la
consolidation (société mère et ses filiales).
Toutes les entreprises contrôlées (contrôle exclusif ou contrôle conjoint) ou sous influence
notable doivent être consolidées.
Les entreprises à retenir en vue de l'établissement de comptes consolidés sont :
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- L’entreprise consolidante ;
- Les entreprises contrôlées de manière exclusive ;
- Les entreprises contrôlées conjointement ;
- Les entreprises sur lesquelles est exercée une influence notable.
Procédure :
- Etablir l’organigramme
- Calculer les pourcentages de contrôle et d’intérêt
- Définir les modes de consolidation
Intégration globale en cas de contrôle exclusif
Intégration proportionnelle en cas de contrôle conjoint
Mise en équivalence en cas d’influence notable.
OHADA article 74 : «Toute entreprise, qui contrôle de manière exclusive ou conjointe une ou
plusieurs autres entreprises, ou qui exerce sur elles une influence notable, établit et publie
chaque année les états financiers consolidés de l’ensemble constitué par toutes ces entreprises »
Le contrôle exclusif est défini comme le pouvoir de diriger les politiques financières et
opérationnelles d’une société afin d’en retirer des avantages.
Le contrôle exclusif par une entreprise résulte :
- Soit de la détention directe ou indirecte de la majorité (supérieure à 50%) des droits de
vote dans une autre entreprise (contrôle de droit) ;
- soit de la désignation, pendant deux exercices successifs, de la majorité des membres des
organes d’administration, de direction ou de surveillance d’une autre entreprise ;
l’entreprise consolidante est présumée avoir effectué cette désignation lorsqu’elle a
disposé au cours de cette période, directement ou indirectement, d’une fraction supérieure
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à quarante pour cent(40%) des droits de vote et qu’aucun autre associé ne détenait,
directement ou indirectement, une fraction supérieure à la sienne (contrôle de fait);
- soit du droit d’exercer une influence dominante sur une entreprise en vertu d’un contrat
ou de clauses statutaires, lorsque le droit applicable le permet et que l’entreprise
consolidante est associée de l’entreprise dominée (qu’elle a au moins une part) (contrôle
contractuel).
Un contrôle conjoint est caractérisé lorsque la société mère exploite en commun avec un nombre
limité d’associés ou d’actionnaires un contrôle sur sa filiale : les politiques financières et
opérationnelles sont décidées d’un commun accord entre les investisseurs et aucun d’entre eux ne
doit avoir le pouvoir d’imposer sa décision aux autres.
Les sociétés réunies doivent être en mesure d’exercer un réel droit de véto sur les décisions
stratégiques de l’entreprise. Ces dernières doivent d’ailleurs être prises à l’unanimité. Voici des
exemples de décisions stratégiques :
- Acquérir ou céder des actifs, valider des plans d’investissements ainsi que des budgets,
- Augmenter l’endettement,
L’accord doit être formalisé dans un écrit (contrat, procès-verbal ou dispositions spéciales
insérées dans les statuts de la co-entreprise).
L’influence notable sur la gestion et la politique financière d’une autre entreprise est présumée
lorsqu’une entreprise dispose, directement ou indirectement, d’une fraction au moins égale au
cinquième des droits de vote (20%) de cette autre entreprise. => Pas de conso en dessous sauf
autres preuves de contrôle.
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1. Pourcentage de contrôle :
Le lien de dépendance entre la société mère et les sociétés du groupe se mesure par
le pourcentage de contrôle, c’est-à-dire la part du capital détenue par la société
mère.
Le pourcentage de contrôle d’une société mère dans une société fille.
Il est égal au taux de participation directe de la société mère M dans la société fille
F plus (+), le taux de participation directe entre F et une autre société si M détient
directement ou indirectement + de 50 % du capital.
Le pourcentage de contrôle : est le pourcentage des droits de vote attachés aux
actions détenues par la société consolidante elle-même (contrôle direct) et par
toutes les autres entreprises qu’elle contrôle de manière exclusive (contrôle
indirect).
Le % de contrôle est le rapport entre le nombre de droits de vote détenu par la
société mère sur le total des droits de vote lors des assemblées de la filiale.
Méthode de consolidation
2. Pourcentage d’intérêt :
Le pourcentage d’intérêt
C’est la valeur des droits de la société mère dans les autres sociétés du groupe. Il
est égal au taux de participation directe plus (+) le produit des participations
indirectes.
Pourcentage d’intérêt : part (fraction, pourcentage) du patrimoine d’une filiale
dont la société consolidante est, directement ou indirectement, propriétaire.
NB : Il ne faut pas confondre le pourcentage de contrôle avec le pourcentage d’intérêt. Ces deux
notions sont généralement différentes. Le pourcentage d’intérêt sert au calcul des droits de la
maison mère dans ses filiales. Celui-ci exprime la part du capital détenue directement ou
indirectement par la maison mère dans ses filiales. C’est une notion financière contrairement au
pourcentage de contrôle qui est une notion de pouvoir.
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- Les formes de participation
Représentations
a) participation directe
t% filiale si t > 50 %
A B
b) participation indirecte
A B C
t% t%
c)participation complexe
t% u%
A B C
v%
w%
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d) participation circulaire
t%
A B
v% u%
C
Aucune réglementation à ces formes de participation.
Dans le cas de F2 il peut y avoir une clause de contrôle avec les autres actionnaires de F2
pour avoir le contrôle. Aussi si le pourcentage des autres actionnaires est très dispersé et que
Exemple :
personne d’autres ne détienne autant de % il aura le contrôle.
La liaison directe
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2²70 % 30 % 15 %
A B C
A= 70%
B= 30%
C= 15%
Pourcentage d’intérêt :
Dans la liaison directe, les pourcentages d’intérêt de M sont égaux aux pourcentages de
contrôle.
La liaison indirecte
Exemple :
M
75 % % de contrôle de M dans F =75%
F
30 % % de contrôle de M dans SF = 30%
SF
1
% de d’intérêt de M dans ssF = 75%*30%*90%=33.75%
Exemple :
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Exclusion du périmètre de consolidation (Ohada Article 96 et 98)
Sont laissées en dehors du champ d’application de la consolidation les entreprises pour lesquelles
des restrictions sévères et durables remettent en cause, substantiellement, soit le contrôle ou
l’influence exercés sur elles par l’entreprise consolidante, soit leurs possibilités de transfert de
fonds. C’est essentiellement des pays en crise (guerre).
Il peut en être de même pour les entreprises dont :
- Les actions ou parts ne sont détenues qu’en vue de leur cession ultérieure ; spéculateur
- L’importance est négligeable par rapport à l’ensemble consolidé.
Ex : Coca-Cola ne va pas consolider sa filiale au Sénégal.
- L’absence d’information ou une information insuffisante relative à une entreprise entrant
dans le périmètre de consolidation ne remet pas en cause l’obligation pour la société
dominante d’établir et de publier des comptes consolidés. Dans ce cas exceptionnel, elle
est tenue de signaler le caractère incomplet des comptes consolidés.
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IV. CHOIX DES METHODES DE CONSOLIDATION
Après avoir déterminé le périmètre de consolidation et, une fois que les comptes annuels des
différentes sociétés du groupe ont été arrêtés, il convient d’effectuer la consolidation. Il existe
trois méthodes de consolidation qui dépendent de la nature du contrôle exercé par la société
consolidante sur ses sociétés consolidées : l’intégration globale, l’intégration proportionnelle et la
mise en équivalence
Les comptes de l’entreprise placée sous le contrôle exclusif d’une société consolidante doivent
être consolidés selon la méthode de l’intégration globale.
Les étapes d’une intégration globale en consolidation
Les éléments du bilan et du compte de résultat de la société mère et des filiales à consolider sont
additionnés ligne par ligne.
Les éléments actifs et passifs des sociétés filiales remplacent le poste titre de participation
figurant dans le bilan de la société mère.
La différence résultant de cette substitution figurera au passif du bilan consolidé avec une
ventilation entre intérêts du groupe et intérêts minoritaires.
Le résultat consolidé de l’exercice est également ventilé entre résultat groupe et résultat des
minoritaires.
NB : Les intérêts minoritaires représentent la quote part des capitaux propres ou du résultat net
des filiales consolidées par intégration globale qui revient aux actionnaires minoritaires de ces
filiales et non a la société mère.
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Calcul du droit des minoritaires :
L’intérêt des minoritaires dans les capitaux propres de F =
L’intérêt des minoritaires dans le résultat de F =
- Les éléments du bilan et du compte de résultat de la société mère sont additionnés à ceux
des filiales en ne tenant compte pour ces derniers que de la quote-part détenu par la mère.
- Les éléments actifs et passifs des sociétés filiales remplacent le poste titre de participation
figurant dans le bilan de la société mère proportionnellement au % de détention de celle-
ci.
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- Le résultat consolidé de l’exercice sera égal au résultat de la société mère plus la
proportion du résultat des filiales revenant à la mère.
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4.3. Méthode de consolidation à appliquer en cas d’influence notable
Les comptes de l’entreprise sur laquelle la société mère exerce une influence notable doivent être
consolidés selon la méthode de la mise en équivalence.
Les étapes d’une mise en équivalence en consolidation
Dans cette méthode il n’y a pas de cumul des postes du bilan et du compte de résultat des sociétés
du périmètre.
Les titres de participation figurant à l’actif du bilan de la société mère sont revalorisés en tenant
compte de la quote-part de détention appliquée aux capitaux propres de la filiale. (Capital
+réserves +résultat) x le % d’influence notable qui viennent remplacer les titres chez SM.
L’écart qui résulte de cette revalorisation sera inscrit dans les capitaux propres du bilan consolidé.
La quote-part de résultat consolidé de l’exercice sera comptabilisé dans le résultat financier
«Quote-part dans les résultats des entreprises mises en équivalence ».
Cette méthode est souvent utilisée en comptes sociaux
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1
Le titre ci-dessus est MISE EN EQUIVALENCE PAS INTEGRATION
PROPORTIONNELLE
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Sociétés Pourcentage de contrôle Type Méthode de Pourcentage d’intérêt
Direct Indirec Total d’influence consolidation Direct Indirec Total
t t
A
B
C
D
Etudes de cas :
90 % 30 %
70 %
G
B E
10 % 10 % 90 %
H 5% 60 %
C F
30 %
D 1
10 %
Travail à faire :
CAS N0 3
La société MERISAS est la société mère d’un ensemble de sociétés et à ce titre présente des
comptes consolidés. Les liens de participation existant entre ces diverses sociétés sont les
suivants MERISAS détient :
100 % du capital de A
51 % du capital de B
10 % du capital de C
5 % du capital de D
20 % du capital de F
35 % du capital de G
- A détient 19 % du capital de B
- B détient 90 % du capital de C et 40 % du capital de D
- C détient 20 % du capital de D
- D détient 15 % du capital de E et 15 % du capital de F
- F détient 65 % du capital de G
Travail à faire :
1- Présenter l’organigramme du groupe
2- Déterminer pour chaque société du groupe
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Le pourcentage de contrôle et le pourcentage d’intérêt de la société mère ;
Le type de contrôle exercé par la société mère.
CAS N0 4
La société SALMONAS est la société mère d’un groupe de 8 sociétés, et à ce titre présente des
comptes consolidés.
SALMONAS détient.
- 80 % du capital de A ;
- 25 % du capital de B ;
- 42 % du capital de C
A détient 15 % du capital de D et 35 % du capital de F
B détient 8 % du capital de F
C détient 18 % du capital de F et 25 % du capital de E
D détient 80 % du capital de G et 30 % du capital de E
Le capital de C est composé de 100 000 actions dont 60 000 actions ordinaires et 40 000 actions à
droit de vote double. SALMONAS détient 42 000 actions de C dont 12 000 actions ordinaires et
30 000 actions à droit de vote double. La société B est une société administrée conjointement par
SALMONAS et trois autres sociétés.
Travail à faire :
1- Présenter l’organigramme du groupe
2- Déterminer pour chaque société du groupe :
- Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la société mère ;
- Le type de contrôle exercé par la société mère ;
- La méthode de consolidation à retenir.
CAS N0 5
Une entité M a acquis lors de la création de la filiale F le 10 février N-2, 45% des
titres. Les titres détenus par l'entité M lui confère depuis cette acquisition un
contrôle exclusif sur la filiale F.
Les comptes de l'entité M (10 000 actions de 10 000) et d'une filiale F (500 actions de 10 000) se
présentent ainsi au 31 décembre N:
Bilan de M
ACTIF MONTANT PASSIF MONTANT
Immobilisations 135 000 000 Capital 100 000 000
Titres F (225 actions à 10 000) 2 250 000 Réserves 25 000 000
Actifs circulants 12 750 000 Résultat 5 000 000
Dettes 20 000 000
TOTAL TOTAL
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Compte de résultat de M
CHARGES MONTANT PRODUITS MONTANT
Charges 395 000 000 Produits 400 000 000
Résultat 5 000 000
TOTAL 400 000 000 TOTAL 400 000 000
Bilan de F
ACTIF MONTANT PASSIF MONTANT
Immobilisations 10 000 000 Capital 5 000 000
Actifs circulants 5 500 000 Réserves 4 000 000
Résultat 1 500 000
Dettes 5 000 000
TOTAL TOTAL
Compte de résultat de F
CHARGES MONTANT PRODUITS MONTANT
Charges 43 500 000 Produits 45 000 000
Résultat 1 500 000
TOTAL 45 000 000 TOTAL 45 000 000
Travail à faire
1
Correction :
CAS 1 :
1
CAS 3 :