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Principes comptables fondamentaux
Principe de continuité d’exploitation
Lors de l’élaboration des états financiers (bilan et compte de résultat) on se place toujours dans
une logique de poursuite de l’activité. Les risques de non continuité d’exploitation ont été définis
par une recommandation de l’UE.
Exemples de non continuité d’exploitation
- Situation nette négative des comptes
- Capitaux propres inférieurs à la moitié du capital social
Quand il existe des critères de non continuité d’exploitation la loi comptable impose à ce moment-
là de déroger au principe du cout historique. Cela signifie que les comptes sont arrêtés en valeur
de revente potentielle (= valeurs liquidatives)
Principe d’indépendance
Ce principe a pour finalité d’imputer à un exercice toutes les opérations qui s’y attachent et
seulement celles-ci. Chaque exercice est indépendant par rapport au précédent et au suivant
donc à la fin de chaque exercice on calcule un nouveau résultat.
Principe de prudence
Ce principe interdit la comptabilisation des PV latentes mais oblige les entreprises à enregistrer
dans les comptes toutes les MV latentes.
La comptabilité est établie sur la base d’appréciations prudentes, pour éviter le risque de transfert
sur les périodes à venir, d’incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine et le résultat
de l’entité. Dès que le risque est connu il doit être comptabilisé dans les comptes.
Dérogation
Le code du commerce indique qu’il est possible de déroger aux règles comptables à la condition
que celles-ci ne permettent pas d’obtenir l’image fidèle de l’entreprise, les explications seront
données dans l’annexe qui s’intitule « informations complémentaires ».
* = Total de l’actif – actifs sans valeur (actifs fictifs) (- dividendes versés (IS+SD))
*1 = Toutes les dettes potentielles de l’entreprise => 15- Provisions pour risques et charges +
III/Dettes (477 ECP est à exclure)
ACTIF PASSIF
109 AKSNA
2éme retraitement : Les provisions réglementées (13- Subv d’investissement et 14- Autres prov
réglementées)
Sur le plan économique elles ne sont pas de vraies charges, donc il faut se placer dans une
logique d’annulation de ces provisions.
=> Il faut donc un impôt latent (calculé sur les comptes 13 et 14) qui va venir en diminution de
l’ANC.
Exception : Provision pour investissement (participation des salariés aux fruits de
l’expansion) La reprise de cette provision est non imposable, donc pas de fiscalité latente
sur cette provision.
Σ IS + SD = Dividende global
RL => En application de la loi (La dotation à la RL est imposée par la loi pour garantir les tiers
créanciers des SARL et des sociétés par actions dans lesquelles la responsabilité des associés
est limitée aux apports. Elle consiste à prélever un vingtième (5%) du bénéfice de l’exercice,
diminué le cas échéant, des pertes antérieures. Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque la
RL atteint 10% du capital social)
RS => Prévue par les statuts
S’il y a enregistrement d’un acompte, l’écriture d’affectation du résultat qui s’en suivra sera :
=> Il est préférable de verser un acompte entre la date de clôture de l’exercice et la date de l’AGO
annuelle.
La libération de capital
Un capital ne peut être libéré que si initialement il a été appelé.
3 phases :
1- Souscription (= promesse d’apports)
2- Appel des fonds
3- Libération (= Mise à disposition de l’apport)
Conditions légales de libération
- Sociétés par actions (SA, SAS) : libération d’au moins la moitié de l’apport lors de la constitution,
l’autre moitié libérée dans un délai maximum de 5 ans (moitié de leur VN).
- SARL et EURL, la libération doit être au moins de 20% de l’apport lors de la constitution.
- Sociétés de personnes, aucune règle n’est prévue pour la libération car les associés ont une
responsabilité solidaire et indéfinie.
=> Les actions d’apport en nature doivent être libérées en totalité.
Cas particulier pour les SA : Notion de quasi apport (= acquisition par la société dans les 2 ans de
sa constitution, d’un bien appartenant à l’un de ses associés). Lorsqu’il existe ce cas de figure, la
valeur du bien doit être égale à 10% du capital.
Apport en nature
Normalement un CAA doit établir un rapport qui juge la pertinence de la valeur de l’apport. Sa
présence et son rapport ne sont pas obligatoire si l’apport à une valeur inférieure à 30 000 € et s’il
est inférieur ou égal à 50% du montant du capital.
=> Lorsque le CAA n’est pas nécessaire, il faut quand même l’unanimité des associés pour
approuver la valeur de l’apport.
Écritures comptables
Exemple
- Frais de rédaction des statuts : 1 000 HT
- Frais de publicité légale : 200 HT
- Droit d’enregistrement : 800 HT (pas de TVA sur impôt)
Ex : Le 01/05/N une SA est créée avec le capital de 100 000 € divisé en actions de 10 € :
Axel ROBIN – Aidedcg.fr
11
Ex : Le 01/05/N une SA est créée avec le capital de 100 000 € divisé en actions de 10 € :
- Apports en espèce par des actionnaires = 60 000 €
- Apports en nature : Terrain = 25 000 € / Construction = 45 000 €
- Reprise d’un emprunt bancaire = 30 000 €
Pour les actions numéraires, le minimum légal sera versé à la création. Mais un associé
souscripteur de 1 000 actions verse immédiatement la totalité de sa promesse d’apport.
Les frais liés à la création = 35 000 HT
- Honoraires de notaire = 2 000 HT
- Frais de pub légale = 1 200 HT
- Droit d’enregistrement = 1 300 HT
Phase 1 : Souscription
109 AKSNA 100 000
1011 KNA 100 000
Phase 2 : Appel
45611 40 000
45615 (60 000 x ½) OU (6 000 actions x 10 x ½) 40 000
109 80 000
1011 KNA 80 000
1012 80 000
Phase 3 : Libération
211 Terrain 25 000
213 Construction 45 000
164 30 000
45611 40 000
512 45 000
45615 40 000
4564 (1 000 x (10-5)) 5 000
1012 KANV 80 000
1013 KAV 80 000
6226 1 000
6231 Annonces et insertions 1 200
44566 440
635 Autres impôts 1 300
512 3 940
=> On peut incorporer au capital les RF, les RL, les RS voire les primes d’émission.
Rappels
Critères de fixations du prix d’émission : Le prix d’émission est situé entre la valeur nominale et la
valeur réelle (ou la valeur mathématique, VMI, valeur de marché).
Utilité de la prime d’émission : La prime d’émission représente les droites que les souscripteurs
acquièrent sur les réserves ou les PV latentes.
Mode de calcul : Elle est constituée par la différence entre le prix d’émission et la VN.
Q : Quel est le moyen juridique dont disposent les anciens actionnaires pour conserver leur
pourcentage de contrôle lors d’une augmentation de capital ?
Les anciens actionnaires bénéficient d’un droit préférentiel de souscription. En exerçant ce droit ils
conservent leur pourcentage de contrôle.
Écriture d’appel :
=> Chaque action a perdu 25€ en valeur mais chaque associé s’est vu rembourser 25€, les
actionnaires ne sont pas lésés par cette opération, la perte subit de l’action a été encaissée par
eux.
=> Cette technique est très pratique à mettre en place car elle évite tout problème d’arrondis.
=> Un possesseur de 4 actions a perdu 100€ entre le début et la fin de l’opération de réduction
(4x120 avant, 3x126,67 après) mais dans le même temps la société lui a remboursé une action à
100€.
=> Quelle que soit la manière de rembourser le capital, les écritures sont identiques :
Les capitaux propres sont inférieurs au montant du capital social. Il manque 200 000€ pour apurer
l’intégralité du RAN Débiteur. Pour éviter les problèmes d’arrondis, le plus simple est de réduire la
VN de l’action à hauteur de 20€.
Pour ce type d’opérations, on peut prendre dans la RL mais elle devra être reconstituée au cours
des prochains exercices.
=> On aurait aussi pu réduire le nombre d’actions et annuler 1 action sur 5 (mais cette technique
peut poser des problèmes d’arrondis).
Coût de l’accordéon
Pour pouvoir procéder à une augmentation de capital il faut que la valeur unitaire de l’action soit
supérieure à la VN. Si ce n’est pas le cas il faut d’abord procéder à une réduction de capital.
(Accordéon car on réduit le capital pour ensuite pouvoir procéder à une augmentation de capital)
L’amortissement du capital
L’opération d’amortissement du capital consiste à rembourser de manière anticipée une partie de
la VN de l’action. Il n’y a pas d’intérêt à procéder à l’amortissement du capital car les actions
amorties perdent le droit au remboursement du nominal et à l’intérêt statutaire en cas de
distribution de dividende. En plus cet amortissement est assimilé à une distribution de dividende.
ACTIF PASSIF
Banque 398 777,78 Capital 200 000
(compte en T du 512 = SD = 398 777,78) Réserves 180 000
Résultat de liquidation net d’IS 18 777,78*
398 777,78 398 777,78
* (28 166,67 – 9 388.89)
2ème cas : Actif net < Capital social (mais reste positif)
Les actionnaires ne pourront pas avoir leur capital intégralement remboursé.
En présence d’ADP, l’actif net doit être remboursé en priorité aux ADP. S’il existe des dividendes
qui n’ont pas encore pu être versés pour les ADP, il faudra rembourser intégralement le capital
des ADP + leur payer le dividende qui n’a pas encore été versé.
Les deux paiements interviennent avant le remboursement de capital des actions ordinaires.
Exemple de remplacement composant : Au 01/01/N, matériel industriel = 120 000 HT, durée = 10
ans, aucun composant identifié.
Le 15/03/N+6, panne et remplacement du moteur = 78 800 HT, inflation taux annuel moyen = 2%
Valeur corrigée de l’inflation = 78 800 x 1,02^-6 = 69 972,14
Plan d’amortissement :
-> Le remplacement ne contribue pas à accroitre la durée d’utilisation du matériel = 45,5 mois
-> Le remplacement permet de porter à 12 ans la durée d’utilisation du matériel = 69,5 mois
Composant Structure
N+6 : 78 800 x (9,5/45,5) VNC x (9,5/45,5)
N+7 : 78 800 x (12/45,5) VNC x (12/45,5)
Axel ROBIN – Aidedcg.fr
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Incorporation des frais financiers à l’immo
Les conditions d’incorporation des coûts liés aux emprunts dans le coût d’entrée d’un actif :
Il doit s’agir d’un actif éligible (longue période de préparation ou de construction)
Ils doivent concerner la période de construction ou de production
Il est probable et certain qu’ils généreront des avantages économiques futurs pour l’entité
Ils peuvent être évalués de façon fiable
=> Pour comptabiliser les intérêts il faut les calculer entre la date de paiement de la facture et la
date de mise en service du bien.
=> Seuls les frais se rapportant à la période d’activation des coûts peuvent être immo.
Plusieurs types d’emprunts :
- L’emprunt qui est affecté directement à la dépense immobilisable (on prend le taux figurant
dans le contrat).
- Emprunts qui concernent l’immo mais qui ne sont pas affectés à une dépense proprement
dite.
=>Si les emprunts ont des taux différents il faut faire une moyenne pondérée des taux d’intérêt
des emprunts pour avoir un taux moyen à utiliser.
Taux d’intérêt = Montant des intérêts / Emprunt
Le calcul se fait à partir des données HT car TVA récupérable.
=> Les fabrications de logiciels sont assimilées à des opérations de prestations de service, il n’y a
donc pas besoin de pratiquer l’auto liquidation de la TVA.
68112 X
2814 X
Notion de bail à construction : Lorsque le propriétaire du terrain loue son terrain à la condition que
le locataire fabrique, à la fin du bail on sait à l’avance que la construction revient au propriétaire.
Dans ce cas de figure l’administration fiscale admet que l’amortissement soit calculé sur la durée
du bail comme en compta = pas de retraitement fiscal.
Si indemnité de fin de bail alors amortissement à nouveau calculé sur la durée d’utilisation.
Amortissement variable
L’amortissement doit refléter au plus près le rythme d’utilisation de l’immobilisation. L’entreprise
doit pouvoir justifier sa méthode de calcul. Il faut que l’entreprise s’appuie sur des règles
statistiques pour déterminer ses quantités produites. Si la méthode est jugée trop aléatoire,
l’administration comparera alors l’amortissement variable avec l’amortissement issu de la durée
d’usage.
Exception concernant la durée comptable d’amortissement
Il existe une mesure de simplification pour les PME ; celles qui à la clôture de l’exercice ne
dépassent pas 2 des 3 critères suivants :
- Total bilan : 3 650 000 €
- CA HT : 7 300 000 €
- Effectif moyen : 50
Elles peuvent retenir dans les comptes individuels la durée d’usage.
Si l’entreprise connait à l’avance la VNC de son bien à la fin de la période d’utilisation
(notion de VNC significative et mesurable), dans ce cas même si l’entreprise n’excède pas
les seuils elle devra modifier sa base comptable d’amortissement.
=> La va est calculée sur le NB total de titres à l’inventaire ; idem pour le prix d’achat.
Au niveau de la dépréciation il existe une exception qui permet de ne pas la comptabiliser en
totalité => En cas de baisse anormale et momentanée des cours, l’entreprise n’est pas obligée
de constater la dépréciation s’il existe des PV latentes normales constatées sur d’autres titres.
Cette exception ne vaut que pour les autres titres immobilisés et les VMP.
La possibilité de compensation ne s’applique qu’aux titres côtés et ne peut être mise en pratique
que pour des autres titres immo de même catégorie (un titre immo peut être une action, une
obligation ou des autres titres)
=> La notion de PV latente normale correspond à la différence entre le coût d’achat et le plus bas
entre le cours moyen et le cours moyen corrigé.
2) On estime que les produits financiers qui sont perçus au moment du remboursement
constituent une somme d’intérêts capitalisés* => Donc à la fin de chaque exercice il faut compta
les produits courus non échus qui se rapportent à l’exercice.
5088 X
764 X
Il faut actualiser pour déterminer un taux d’intérêt annuel théorique afin de rattacher les produits
financiers au bon exercice.
VO = valeur de remboursement x (1 + i)^-n
A la date de remboursement
512 Valeur de remb
506 Vo
764 intérêts
764 intérêts
5088 intérêts
[Extourne des intérêts courus sur obligation]
=> Pas de contrepassation chaque année du 764/5088 mais juste à la date de remboursement
pour la totalité.
Avec cette méthode aucun retraitement à effectuer.
Ex : S’il y a une provision existante au 01/01/N (celle du 31/12/N-1) et qu’elle n’a plus lieu d’être
au 31/12/N, elle doit être reprise.
2 cas de figure :
1) L’immobilisation sinistrée est totalement irrécupérable
Sortie classique d’actif. Soit on utilise le compte 675 pour la sortie d’actif soir on décide d’amortir
intégralement le bien pour la VNC restante car le bien est détruit. Dans ce cas :
687 X
28 X
Phase 2 : Sortie de l’actif => Le solde de l’écart de réévaluation (1052) restant sera transféré
intégralement en autres réserves.
=> Cette formule permet de déterminer le taux d’intérêt grâce à l’interpolation linéaire.
Les intérêts se calculent toujours sur le KRD (1ère colonne => 1 ère ligne = valeur du bien pris en
crédit-bail => 2ème ligne = ligne 1 – amort théorique)
Montant de la redevance = charge financière + amortissement théorique
Les charges financières sont toujours déductibles. Mais l’amortissement théorique qui
correspond à la valeur du terrain n’est pas déductible.
1515 X
786 X
[Annulation dépréciation car dénouement] => Seulement si 686 à l’inventaire 31/12/N
Résumé
Les raisons de la limitation du montant de la provision pour perte de change :
- Lorsque le taux d’emprunt en devise est inférieur au taux d’emprunt en euro, il est possible
de limiter la dépréciation à la différence entre les charges calculées et les charges
réellement supportées.
- Lorsque des pertes latentes sont attachées à une opération affectant plusieurs exercices,
l’entreprise peut procéder à l’étalement de ces pertes.
- Lorsque pour des opérations dont les termes sont suffisamment voisins, les pertes et les
gains latents peuvnt être considérés comme concourant à une position globale de change,
le montant de la dotation peut être limité à l’excèdent des pertes sur les gains.
=> 2 cas :
1) Le résultat du projet peut être déterminé de manière fiable
Pour déterminer le pourcentage d’avancement du contrat, l’entreprise peut se référer à 2
méthodes :
- Un ratio ; pourcentage d’avancement = coût des travaux à la fin de l’exercice ÷ coût total
des travaux (estimé)
- L’entreprise peut recourir aux mesures d’ingénieurs qui évaluent le degré d’avancement
Ajustement entre résultat réel provisoire et résultat à l’avancement
> Si résultat réel provisoire < résultat à l’avancement = ajustement positif
Comptabilisation de l’emprunt
Ex : VN = 100 / prix d’émission = 90 / prix de remboursement = 105
L’émission d’obligation peut s’accompagner de frais, ces frais peuvent être étalés sur plusieurs
exercices. 2 manières de procéder à l’étalement :
- Par fractions égales sur la durée de l’emprunt (pas de prorata temporis la 1 ère année)
- Au prorata des intérêts compta dans l’exercice (Il faut calculer les intérêts totaux sur
toute la durée de l’emprunt pour le dénominateur)
=> La prime de remboursement suit les 2 mêmes méthodes d’étalement (mais prorata temporis la
1ère année)
686 x
169 x
=> Au 31/12/N+4 300 BSA ne seront pas exercés donc : 300 x 30 = 9 000 à réintégrer extra-
comptablement.
Chez l’acheteur
Une entreprise achète 200 BSA de cette société.
H2 : L’entreprise n’utilise aucun bon et la période d’exercice des bons est finie.
Chez l’acheteur
Une entreprise achète 300 BSO de cette société.
Chez l’acheteur
Une entreprise achète 500 ABSA de cette société.
=> Sans le calcul de la valeur du bon, prime de remboursement = (105 – 96) x 5 000 = 45 000
La comptabilisation du bon permet de majorer de 11 000 € le montant de la prime de
remboursement. Les charges financières (686) vont donc être majorées chaque année.
Normalement on enregistre chaque année 7 500 (45 000 / 6) d’amortissement de la prime.
Alors qu’ici l’amortissement de la prime = 9 333 (56 000 / 6) donc les charges financières sont
majorées de 1 833 par an.
=> Cette charge est transférée du 2ème emprunt vers le 1er. Ces produits financiers seront dans le
487.
Chez l’acheteur
Une entreprise a souscrit à 1 000 OBSA de cette société.
=> A l’inventaire, si la charge est payée au début alors 486 à 4886 (charge constatée
d’avance) et si le produit est reçu au début de l’étalement 4887 à 487 (produit constaté
d’avance)
Axel ROBIN – Aidedcg.fr
61
Rémunération du personnel
Engagement à LT : Provision pour engagement retraite
On parle d’engagement dans les entreprises qui attribuent à leurs salariés une indemnité au
moment du départ à la retraite.
Les entreprises doivent renseigner le montant des engagements retraites dans l’Annexe des
comptes.
> Sur option elles peuvent comptabiliser la provision pour engagement retraite (= méthode
préférentielle).
31/12/N 6815 X
153 X
[Provision pour engagement retraite]
La 1ère année de la comptabilisation de la provision pour engagement retraite : Il faut en premier
calculer le montant des engagements retraites à la fin de l’exercice précédent puis passer une
écriture en passant par la situation nette. Donc au 31/12/N seule la variation de la provision
retraite sera inscrite dans les charges.
Ex : Une entreprise met en place pour la 1ère fois une provision pour engagement retraite. Au
31/12/N-1 elle est évaluée à 90 000 €. Au 31/12/N montant des engagements = 100 000 €.
01/01/N 110 90 000
153 90 000
[Enreg au 01/01/N de la prov engagement retraite du 31/12/N-1] => Écriture de situation nette
La dotation est non déductible donc à sa création il n’y a pas de créance d’IS. L’éventuelle
reprise sera donc non imposable.
31/12/N 6815 10 000
153 10 000
[Ajustement de la provision pour engagement retraite à 100 000 €]
Les 2 régimes
Les quotas sont donc considérés comme des stocks car ils sont détenus
- Soit pour être vendus au cours de l’ex
- Soit conso dans le processus de fabrication
Fonctionnement
1 - Pour le modèle de production (concerne les entreprises ind et commerciales qui émettent du
CO2) : Les quotas sont attribués gratuitement par l’État en fonction du volume d’émission de gaz
à effet de serre autorisé. L’entreprise doit les restituer en fin d’exercice. La valeur des quotas
attribués gratuitement est nulle mais la quantité devra être prise en compte dans le calcul de
valorisation du stock à la clôture.
Les quotas d’émission sont évalués selon la méthode FIFO ou CUMP. Ils sont consommés par les
émissions de gaz : Il faut donc sortir du stock les quotas conso.
Les quotas ne sont pas soumis à TVA.
L’entreprise peut acquérir plus de quotas si elle pense en conso plus sur l’année.
A la clôture
- Un passif est compta si émissions de gaz à effet de serre supérieures aux quotas
d’émission détenus par l’entité.
- Si l’entreprise a encore des quotas à la clôture, elle peut soit les conserver soit les céder.
2 - Pour le modèle de négoce (concerne les entreprises qui n’émettent pas de CO2) : Dans ce
cas, l’entreprise peut simplement acheter et revendre les quotas sur le marché pour faire une PV
(qui sont compta en résultat d’exploitation).
Vente
512 X
70 X
Clôture
311 X
6031 X
Ex : Une entreprise change le calcul d’une provision. La méthode repose sur des règles
statistiques et est donc admise sur le plan fiscal. Ce changement de méthode provoque une
hausse de la dépréciation de 20 000 €.
6815 20 000
1512 20 000
=> Si l’information provoquée par le changement de méthode est significative on devra
obligatoirement fournir une info dans l’Annexe
N 15 30 000
7815 20 000
110 10 000
=> Les risque disparait en N, la provision sera donc reprise en N.
Comptabilisation
Engagements donnés
8091- X
801 X
Engagements reçus
802 X
8092- X
Engagements réciproques
802- X
801- X
Exemples
L’aval accordé est un engagement reçu.
Les effets escomptés sont à la fois des engagements donnés et des engagements reçus.
L’hypothèque est un engagement donné.
Les commandes en cours d’immo et de marchandises sont des engagements réciproques
(engagement reçu d’être livré / engagement donné de payer)
L’indépendance
Elle se caractérise par l’exercice en toute liberté, en réalité et en apparence, des pouvoirs et des
compétences qui lui sont confiés par la loi. Il doit être indépendant de la société qu’il contrôle. Le
code de commerce prévoit un certain nombre d’incompatibilité :
- Absence de lien personnel financier et pro avec l’entité contrôlée
- Non immixtion dans la gestion de l’entreprise (un CAC ne peut pas participer à l’élaboration
des comptes de la société qu’il contrôle que ce soit de près ou de loin. Un CAC ne peut pas
conseiller l’entité qu’il contrôle)
Modalités de nomination (Lorsque le contrôle des comptes par un CAC est obligatoire la mission
est donc légale, sinon contractuelle)
- SA : CAC obligatoire sans obligation de seuil
- SAS : Pour les SAS détenues par des PP lorsque 2 des 3 seuils suivants sont dépassés :
> Total bilan = 1 000 000 €
> CA = 2 000 000 €
> Effectif salariés = 20
- SARL, SNC (+ toutes les SC) : Lorsque 2 des 3 seuils suivants sont dépassés :
> Total bilan = 1 550 000 €
> CA = 3 100 000 €
> Effectif salariés = 50
- CAC obligatoire pour :
- Les associations qui reçoivent des subventions publiques annuelles qui dépassent
153 000 €.
- Les GIE qui émettent des obligations ou qui comptent au moins 100 salariés.
=> Le CAC titulaire est nommé pour 6 exercices par l’AGO
Axel ROBIN – Aidedcg.fr
73
Le contrôle interne
C’est l’ensemble des procédures mises en place par la direction afin de s’assurer de la fiabilité
des enregistrements et des comptes annuels qui en découlent. Il doit permettre notamment :
- Le contrôle du travail comptable (exhaustivité, réalité, exactitude)
- Le contrôle du personnel de l’entreprise (respect du principe organisationnel de séparation
des fonctions : de décision, de contrôle, d’enregistrement)
- De garantir la sauvegarde des actifs
- La fiabilité de l’information financière
- La conformité aux lois et règlements
- La tenue régulière d’une comptabilité
Rapprochement de documents
Le rapprochement de documents consiste à confronter 2 documents dans le but de s’assurer de
leur concordance.
L’EC dépend du ministre du budget qui lui-même dépend du ministère de l’économie et des
finances. Le CAC dépend lui du ministère de la justice. Les deux professions sont indépendantes
et ne pas être liées.
Le CAC a une mission légale pour un mandat de 6 exercices / L’EC a lui une mission contractuelle
avec son client.
Le CAC a pour cœur de métier le contrôle des comptes dans le but de les certifier. C’est un
contrôleur externe de la société qui exerce une profession libérale.
Legs et donations
Les legs et donations qui correspondent à des biens durables mis à disposition de l’association ou
de la fondation pour réalisation de son objet social sont considérés comme des apports au fonds
associatif 1025 « fonds associatifs sans droit de reprise » ou 1035 « fonds associatif avec droit de
reprise ».
Le périmètre de consolidation
C’est l’ensemble formé par les sociétés qui peuvent être consolidées. Toutes les entreprises
contrôlées (contrôle exclusif ou contrôle conjoint) ou sous influence notable doivent être
consolidées.
Les entreprises à retenir en vue de l’établissement de comptes consolidés sont :
- L’entreprise consolidante
- Les entreprises contrôlées de manière exclusive
- Les entreprises contrôlées conjointement
- Les entreprises sur lesquelles est exercée une influence notable
Chez PRIMO
01/04/2016 266 25 000
512 25 000
Suite exemple : Le 15/06/2016 les associés ont réalisé une avance LT au GIE :
- PRIMO : 10 000 €
- BLUNA : 5 000 €
- SOLDI : 5 000 €
Versement de cotisations
512 X
706 X
A B C Dépréciation (A – B)
Amortissement dégressif
Pour en bénéficier il faut acheter un bien neuf qui soit amortissable sur une durée au moins égale
à 2 ans et que le bien soit inscrit sur une liste exhaustive du PCG (VU exclu)
Provision réglementée
C’est une provision qui ne correspond pas à l’objet normal d’une provision. Elle est enregistrée en
fonction de dispositions légales.
Test de dépréciation
Définition : Un test de dépréciation consiste en la comparaison de la valeur actuelle d’un actif avec
sa valeur comptable afin de déterminer une éventuelle dépréciation.
Condition préalable : Un test de dépréciation suit la détection d’un indice de perte de valeur.
Il y a dépréciation si la valeur actuelle (max entre la valeur d’usage et la valeur vénale) est
inférieure à la VNC après amortissement maos avant dépréciation.
Actif et passif
Actif : Un actif est un élément du patrimoine ayant une valeur économique positive pour l’entité,
c’est-à-dire un élément générant une ressource que l’entité contrôle du fait d’évènements passés
et dont elle attend des avantages économiques futurs.
Passif : Un passif est un élément du patrimoine ayant une valeur économique négative pour
l’entité, c’est-à-dire une obligation de l’entité à l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain
qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins
équivalente attendue de celui-ci.
Principe comptable en normes IFRS qui permet d’inscrire les biens pris en
crédit-bail au bilan
Il s’agit de la prééminence de la réalité économique sur la forme juridique ou l’apparence. Un bien
pris en crédit-bail fournit des avantages économiques au même titre qu’un actif dont on a la
propriété.