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COMPTABILITÉ
APPROFONDIE
Diplôme de Comptabilité et de Gestion
UE 10
Édition 2022-2023
CORRIGÉ
É ditions
OR
C
RO
Y
Florence DOUZENEL
Agrégée d’Économie et Gestion
Professeur en classe préparatoire au DCG
© Éditions Corroy
CHEZ LE MÊME ÉDITEUR
COLLECTION BTS
Processus, Management, Économie et Droit
COLLECTION INFORMATIQUE
EBP, Excel, Access
COLLECTION DCG/DSCG
Toutes les UE du DCG et du DSCG
COLLECTION ARRÊT-CULTURE
Entreprenologie, Musique, Dissertation
CAS ZÉRO 5
Thème 2 : Actif
Immobilisations corporelles et incorporelles
EVAL 17
Détermination de la valeur d’entrée • Évaluation à l’inventaire • Cas spécifiques d’immobilisations relatifs aux
immobilisations incorporelles (redevances annuelles, marques) • Clause de réserve de propriété
HEREDET 23
Opérations de recherche et développement • Logiciels et sites internet • Brevets
SUBEX 31
Détermination de la valeur d’entrée • Composants • Évaluation à l’inventaire • Subventions d’investissement
LEASE 35
Divergences de traitements entre les règles du PCG et les normes IFRS et justification des positions • Traitement comptable
applicable aux crédits-bails mobiliers et immobiliers • Informations à fournir dans l’annexe des comptes individuels
CASK 39
Réévaluation libre • Principes comptables
AMOREX 43
Détermination de la valeur d’entrée et incorporation des frais • Évaluation à l’inventaire (amortissement comptable et
amortissement fiscal)
NICOLEX 51
Évaluation à l’inventaire : dépréciation
EXIT 55
Sortie des immobilisations et prise en compte des frais de cession• Sinistres • Comptabilisation des régularisations de TVA
Stocks
REVOR 61
Principes d’évaluation des stocks à l’entrée et postérieurement à leur entrée • Clause de réserve de propriété • Quotas
d’émission de gaz à effet de serre
Actifs financiers
TETRIS 67
Catégories d’actifs financiers • Détermination de la valeur d’entrée • Actions partiellement libérées • Acquisition et
cession d’obligations • Évaluation à l’inventaire
CHALLENGE 71
Détermination de la valeur d’entrée et incorporation des frais d’acquisition
BSO-BSA 77
Bons de souscription d’obligations et d’actions (traitement comptable chez l’émetteur et le détenteur)
CAS ZÉRO
1. Test de calcul mental n°1 : passage du TTC au HT et inversement
1. 9 000 ÷ 1,20 = 9 000 × 5 ÷ 6 = 3 × 3 000 × 5 ÷( 2 × 3) = 3 000 × 5 ÷ 2 = 15 000 ÷ 2 = 7 500.
2. 7 500 ÷ 1,20 = 7 500 × 5 ÷ 6 = 5 × 2 500 × 3 ÷ (2 × 3) = 5 × 2 500 ÷ 2 = 5 × 1 250 = 5 × 1 000 + 250 × 5 = 5 000 +
1 250 = 6 250.
3. 13 200 ÷ 1,20 = 13 200 × 5 ÷ 6 = 5 × 6 600 × 2 ÷ (2 × 3) = 5 × 6 600 ÷ 3 = 5 × 3 × 2 200 ÷ 3 = 5 × 2 200 = 5 × 2 000
+ 200 × 5 = 10 000 + 1 000 = 11 000.
4. 660 ÷ 1,20 = 660 × 5 ÷ 6 = 5 × 6 × 110 ÷ 6 = 5 × 110 = 550.
5. 28 800 ÷ 1,20 = 28 800 × 5 ÷ 6 = 5 × 14 400 × 2 ÷ 2 × 3 = 5 × 14 400 ÷ 3 = 10 ÷ 2 × 14 400 ÷ 3 = 10 ÷ 2 × 2 × 7 200
÷3 = 10 × 7 200 ÷3 = 10 × 3 × 2 400 ÷ 3 = 10 × 2 400 = 24 000
(7 200 = 6 000 + 1 200 6000 ÷ 3 + 1200 ÷ 3 = 2000 + 400 = 2 400)
6. 3 600 ÷ 1,20 = 3 600 × 5 ÷ 6 = 5 × 600 × 6 ÷ 6 = 5 × 600 = 3 000
7. 480 ÷ 1,20 = 480 × 5 ÷ 6 = 5 × 80 × 6 ÷ 6 = 5 × 80 = 400
8. 66 000 ÷ 1,20 = 66 000 × 5 ÷ 6 = 5 × 11 000 = 55 000
9. 39 600 ÷ 1,20 = 39 600 × 5 ÷ 6 = 3 × 13 200 × 5 ÷ 2 × 3 = 13 200 × 5 ÷2 = 6 600 × 5 = 6000 × 5 + 600 × 5 = 30 000
+ 3 000 = 33 000
(13 200 ÷2 = 12 000÷2 + 1 200 ÷ 2 = 6 000 + 600 = 6 600)
10. 10 800 ÷ 1,20 = 10 800 × 5 ÷ 6 = 5 × 5400 × 2 ÷ 2 × 3 = 5 × 5 400 ÷ 3 = 5 × 3 × 1800 ÷ 3 = 5 × 1800 = 5 000 + 800
× 5 = 5 000 + 4 000 = 9 000
11. 13 400 × 1,20 13 400 + 13 400 × 20% 13 400 × 10% = 1 340 × 2 = 2 680 13 400 + 2 000 = 15 400 + 680
= 16 080
12. 22 500 × 1,20 22 500 + 22 500 × 20% 22 500 × 10% = 2 250 × 2 = 4 500 22 500 + 4 500 = 27 000
13. 9 400 × 1,20 9 400 + 9 400 × 20% 9 400 × 10% = 940 × 2 = 1 880 9 400 + 1 000 = 10 400 + 880 =
11 280
14. 5 650 × 1,20 5 650 + 5 650 × 20% 5 650 × 10% = 565 × 2 = 500 × 2 +65 × 2 = 1 000 + 130 = 1 130 5 650
+ 1 130 = 6 780
15. 36 000 × 1,20 36 000 + 36 000 × 20% = 36 000 + 7 200 = 43 200
16. 78 000 × 1,20 = 78 000 + 78 000 × 20% = 78 000 + (7 800 × 2) = 78 000 + 15 600 = 88 000 + 5 600 = 93 600
17. 65 000 × 1,20 = 65 000 + 65 000 × 20% = 65 000 + (6500 × 2)= 65 000 + 13 000 = 78 000
18. 400 × 1,20 = 400 + 400 × 20% = 400 + (40 × 2) = 480
19. 990 × 1,20 = 990 + 990 × 20% = 990 + (99 × 2) = 990 + (100 ×2 – 2)= 990 + 200 – 2 = 1 190 –2 = 1 188
20. 18 000 × 1,20 = 18 000 + 18 000 × 20% = 18 000 + (1 800 × 2) = 18 000 + 3600 = 21 600
20. 380 + 10 750 + 6 820 + 3 150 – 200 + 860 = (380 + 6 820) + (1 0750 + 3150) + (-200 + 860) = 7 200 + 13 900
+ 660 = 13 900 + 7 000 + 200 + 660 = 20 900 + 200 + 660 = 21 100 + 660 = 21 760
METIERS
Compétences attendues Savoirs associés
Identifier les modalités d’exercice de la profession, ses missions et Organisations professionnelles • Statuts et modalités d’exercice
ses responsabilités • Expliquer les rôles des organisations de la profession • Principales missions de l’expert-comptable et
professionnelles du commissaire aux comptes • Nature des responsabilités •
Notion d’éthique et de déontologie
! Les éléments de réponse proviennent des sites internet cités dans l’énoncé.
Missions
• Assistant comptable : niveau bac + 2 ou 3, DCG, il est l’adjoint du comptable ou du directeur administratif
et financier ;
• Auditeur interne : niveau DSCG, il étudie les circuits et les flux, il propose des solutions et des aménage-
ments ;
• Gestionnaire de trésorerie : au sein de la direction financière, il a en charge la prévision de la trésorerie
et son utilisation ;
• Contrôleur de gestion : il suit le fonctionnement de l’entreprise et établit des processus qui permettront
d’avoir des tableaux de suivi les plus précis possible et donc une meilleure prévision ;
• Directeur financier : il a la haute main sur l’ensemble des aspects financiers de l’entreprise, il prépare les
transactions pour le dirigeant. Il est en contact avec l’expert-comptable si l’entreprise fait appel à un expert
extérieur à l’entreprise ou avec le commissaire aux comptes lorsque la loi exige son intervention.
Expe
Expert-Co
Comptable Commissaire aux comptes
Co
Mi
Missions et Tenue de la comptabilité, Consolider Au légal : certification des comptes annuels et consolidés. Le
Audit
domaines
dom la comptabilité, Examen de la rapport comprend 3 parties (opinion : certification sans réserves,
d’intervention
d’ on comptabilité, Attester la régularité et avec réserves, refus ; appréciations sur les comptes ;
la sincérité des comptes de résultats, informations spécifiques et irrégularités rencontrées).
missions de tiers de confiance, mission Vérification
Vé ons spé
pécifiqu
ques : rapport de gestion, prise de
d’assistance au comité d’entreprise, participation, documents sur les difficultés d’entreprise,
Mission de conseil dans les domaines
Mi conventions réglementées…
de la fiscalité, de la gestion, du Autres interventions définies par la loi ou le règlement :
Au
juridique, de l’administratif, de la "! Ex
Examen limité de
des com
ompt ptes (normes DDL : Diligences
comptabilité, des RH, du Directement Liées à la mission du CAC) : examen de
développement à l’étranger, de la comptes intermédiaires
gestion des risques, de la recherche "! Op
Opérations ou évèneme ments particuliers : acomptes sur
de financement, du système dividendes, augmentation de capital par compensation de
d’information… créances, émission d’actions de préférence, fusion,
L’exp
L’ xpert-co
comptable est appelé demande d’information du comité d’entreprise, procédure
aujourd’hui ex
au exper
ert-co
conseil. d’alerte….
Di
Différence au Mission contractuelle Mission légale
nivea
ni eauu mission
Profes
Profession
on Oui. Cela lui donne une exclusivité Oui. Cela lui donne une exclusivité d’exercice de sa profession.
réglementé
ré tée d’exercice de sa profession.
Co
Conditions Diplômé du DEC, être inscrit au Inscrit sur la liste des CAC tenue chaque cour d’Appel.
d’exercice
d’ tableau de l’OEC.
Or
Organisation OEC : Ordre des experts-comptables CNCC : Commission Nationale des Commissaires aux Comptes
prof
profession
onnelle
Mi
Missions Assurer la représentation, la Rôle du Conseil national ou organe décisionnaire :
orga
organisation
on promotion, la défense et le "! él
élaborer
er les
es no
normes
es d’ex
exer
ercice
e profes
essionnel
nnel en vue de leur
prof
pr ofession
onnelle développement de la profession, et homologation,
veiller au respect de la déontologie "! donner son avis sur les projets de loi et de décret lorsque le
professionnelle. Garde des Sceaux l’y invite,
23 Conseils régionaux : surveillent le "! so
soumettre aux pouvoirss publicss toutess proposi sitionss relative
ves
bon déroulement des stages EC, à l’organ
anisation professionnelle et à la mission du
procèdent aux examens d’activité des commissai
co aire aux
aux co
comptes,
cabinets, surveillent l’exercice de "! proposer le contenu de la formation professionnelle,
l’activité EC, statuent pour l’inscription "! ef
effec
ectuer
uer les
es cont
ntrôles
es d’activité
é en accord avec
ec lee Hautut
au tableau OEC, contrôlent la qualité Conseil du commissariat aux comptes (H3
Co H3C)
C) qui en définit
de l’exercice EC dans les cabinets. les orientations et supervise la mise en œuvre.
Or
Organe de H3C : Haut Conseil des Commissaires aux Comptes
contrôle CAC
co Rôle :
!! assu
ssurer la su
surveillance de la professi
ssion,
!! vér
érifier
er le
e res
espec
ect de
e la déo
éont
ntologie
e et de
e l’ind
ndép
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ncee
des CAC,
de
!! éme
mettre avis sur la déontologie : NEPN (normes
(n d’e
d’exercice
prof
professiononnel),
!! pro
romouvoir le les bonnes pratiq iques professio
ionnelle
lles,
!! déf
éfini
nir et sup
uper
erviser
er le
e cont
ntrôle
e des
es CAC.
Expe
Expert-Co
Comptable Commissaire aux comptes
Co
Déontologie :
Dé Éviter toute situation mettant un Éviter toute situation mettant un danger à son indépendance
Indépendance
In danger à son indépendance (conflits (conflits d’intérêts).
& d’intérêts). Incompatibilités pour garantir l’indépendance.
ibilit
incompatib
in ilité Incompatibilités pour garantir
l’indépendance.
Compétence
Co Mise à jour régulière de ses Mettre à jour régulièrement sa culture professionnelle et ses
connaissances et participation à des connaissances générales. Obligation de formation.
actions de formation.
Faire appel à des experts
indépendants si besoin.
Sec et
Secret Preuve de prudence et de discrétion Devoir de discrétion dans l’utilisation de toutes les informations
prof
profession
onnel, dans l’utilisation des informations qui dont ils ont connaissance dans le cadre de leur activité.
confidential
co alité concernent des personnes ou entités
à l’égard desquelles il n’a pas de
mission légale. Il ne communique les
informations qu’il détient qu’aux
personnes légalement qualifiées pour
en connaître, comme le procureur de
la République, l’AMF, la Cour des
comptes
Intégrit
In ité Exercer la profession avec honnêteté Éviter toute situation ÀiiÌÌ>ÌiV>ÕÃi¿`j«i`>Vi. Libre
et droiture. de tout lien extérieur d’ordre personnel, professionnel ou
S’abstenir, en toutes circonstances, financier = entrave à l’intégrité ou objectivité.
de tout agissement contraire à S’abstenir, en toutes circonstances, d’agissements contraires à
l’honneur et à la probité. la probité, l’honneur et la dignité.
Objectivité
Ob Attitude impartiale. Indépendance dans l’exercice de ses missions afin de ne pas faire
Analyse objective de l’ensemble des l’objet de soupçons liés à son intégrité ou à son objectivité.
données dont il a connaissance, sans Refuser de participer à des projets susceptibles de laisser
préjugé ni parti pris. apparaître un conflit d’intérêts.
Éviter toute situation qui l’exposerait
à des influences susceptibles de
porter atteinte à son impartialité.
Re ons entre
Relation Rapports de confraternité. Ils se Devoirs de confraternité : assistance et courtoisie réciproques,
prof
profession
onnels gardent de tout acte ou propos s’abstenir de toute parole blessante, attitude malveillante, toute
déloyal à l’égard d’un confrère ou démarche ou manœuvre susceptible de nuire à la situation de
susceptible de ternir l’image de la leurs confrères.
profession.
Na
Nature des Civile, pénale, disciplinaire. Civile, pénale, disciplinaire.
responsabilité
re tés
Un comptable salarié n’encourt pas les mêmes responsabilités qu’un expert-comptable ou commissaire aux
comptes, car il est lié par un contrat de travail (lien de subordination).
Selon la Cour de cassation (arrêt du 13/11/1996), « le lien de subordination est caractérisé par l’exécution
d’un travail sous l’autorité d’un emplyeur qui a le pouvoir de donner des ordres ou directives, d’en contrôler
l’exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné ; que le travail au sein d’un service
organisé peut constituer un indice de lien de subordination lorsque l’employeur détermine unilatéralement
les conditions d’exécution d’un travail. »
NORMES
Compétences attendues Savoirs associés
Identifier les normalisateurs internationaux et nationaux et Normalisateurs (IASB, IPSASB, ANC, CNOCP) • Comparaison
analyser leurs rôles • Citer les référentiels comptables applicables du cadre français et du cadre conceptuel des IFRS
en France
! Les éléments de réponse proviennent des sites internet cités dans l’énoncé.
1. Les organes de normalisation nationaux, internationaux pour les comptes privés, leurs missions
National International
Organisme ANC=: Autorité des Normes Comptables IASB : International Accounting Standards Board
2. Les organes de normalisation nationaux, internationaux pour les comptes publics, leurs missions
National International
surveille, contrôle et, lorsque c’est nécessaire, enquête et sanctionne. Elle veille également à la bonne
information des investisseurs et les accompagne, en cas de besoin, grâce à son dispositif de médiation.
Nos missions : réguler, informer & protéger
L’Autorité des marchés financiers (AMF) est l’autorité publique indépendante qui a pour missions de
veiller :
- à la protection de l’épargne investie dans les produits financiers,
- à l’information des investisseurs,
- au bon fonctionnement des marchés financiers »
Informations se trouvant dans la rubrique AMF/Relations institutionnelles : « En France, l’AMF est en
contact avec les acteurs publics et privés de premier plan tels que le Parlement, l’Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution, la Banque de France, l’Autorité des normes comptables, la Commission de
régulation de l’énergie, mais aussi les associations professionnelles en lien avec les marchés financiers. Elle
entretient un dialogue suivi avec les professionnels de la Place par le biais de consultations et de
manifestations, et échange régulièrement avec les associations de défense des épargnants.
L’AMF & l’Autorité des normes comptables (ANC)
L’Autorité des normes comptables (ANC) est chargée de fixer les règles de la comptabilité française et de
prendre position sur les règles internationales. Grâce à sa participation au Collège de cette Autorité, l’AMF
concourt activement à l’élaboration des normes. Le président de l’ANC siège également au Collège de
l’AMF. »
4. Cadre conceptuel
Le cadre conceptuel regroupe les principes généraux fournissant une base commune pour élaborer des
règles. Il précise les objectifs, et le contenu des états financiers, les principes de comptabilisation, la
diffusion des informations…
Informations se trouvant sur le site focusifrs.com, rubrique Normes et interprétations/ Que sont les
IAS IFRS ?
« Le cadre conceptuel de l’IASB n’est pas une norme comptable internationale ;
Objectif du cadre conceptuel
Le cadre conceptuel définit les concepts qui sont à la base de la préparation et de la présentation des états
financiers à l’usage des utilisateurs externes. L’objectif de ce cadre est notamment :
- d’aider l’IASB à développer les futures normes comptables internationales et à réviser celles qui existent
déjà ;
- d’aider les préparateurs des états financiers à appliquer les IAS et IFRS et à traiter de sujets qui doivent
encore faire l’objet d’une norme ;
- d’aider les auditeurs à se faire une opinion sur la conformité des états financiers avec les normes
comptables internationales ;
- d’aider les utilisateurs des états financiers à interpréter l’information contenue dans les états financiers
préparés en conformité avec les normes comptables internationales.
Champ d’application
Le cadre conceptuel traite des questions suivantes :
- l’objectif des états financiers ;
- les caractéristiques qualitatives qui déterminent l’utilité de l’information contenue dans les états
financiers ;
- la définition, la comptabilisation et l’évaluation des éléments à partir desquels les états financiers sont
construits
- les concepts de capital et de maintien de capital. »
Utilité des principes comptables : ils permettent d’appliquer des règles communes permettant d’atteindre
les objectifs de la comptabilité qui sont, selon l’article 123-14 du code de commerce : « Les comptes annuels
doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du
résultat de l’entreprise. »
European Financial Reporting Advisory Group (EFRAG) ou Groupe consultatif pour l’information financière
en Europe : « Appelé EFRAG (Groupe consultatif pour l’information financière en Europe), ce comité
fournit des avis à la Commission européenne sur les propositions d’adoption des IFRS »
« Il a deux objectifs principaux : apporter une contribution proactive aux travaux de l’IASB et donner un avis
technique, quant à l’adoption des normes comptables internationales en effectuant une évaluation
technique des normes et interprétations, avant leur adoption en Europe. »
Une fois publiée au JOUE, chaque pays européen peut alors adopter de nouveaux règlements pour pouvoir
adapter ces normes aux spécificités et particularités de son pays. En France, l’ANC se chargera de rédiger les
règlements qui devront être homologués par arrêté interministériel (Garde des Sceaux, ministre de la
Justice, ministre du Budget) et publiés au Journal officiel.
L’ANC pourra alors mettre à jour le Plan Comptable Général. En effet, depuis le règlement 2014-03 de
l’ANC, le PCG est élaboré à droit constant, reprenant le PCG 99 et les règlements de l’ANC.
EVAL
Compétences attendues Savoirs associés
Évaluer et comptabiliser les opérations portant sur les Détermination de la valeur d’entrée • Évaluation à l’inventaire •
immobilisations corporelles et incorporelles à l’entrée et Cas spécifiques d’immobilisations relatifs aux immobilisations
postérieurement à leur entrée • Analyser les conséquences de incorporelles (redevances annuelles, marques) • Clause de
l’option choisie sur la présentation des comptes annuels réserve de propriété
1. Évaluation
Selon l’article 213-8 du PCG, « Le coût d’acquisition d’une immobilisation corporelle est constitué de son
prix d’achat, y compris les droits de douane et taxes non récupérables, après déduction des remises, rabais
commerciaux et escomptes de règlement ; de tous les coûts directement attribuables engagés pour mettre
l’actif en place et en état de fonctionner selon l’utilisation prévue par la direction. »
« Le prix d’achat et les frais de démolition d’un immeuble acquis en vue de sa reconstruction immédiate
constituent un élément du coût de revient du nouvel immeuble et doivent, dès lors, être amortis dans les
mêmes conditions que ce coût de revient. L’application de ce principe a fait l’objet de différents arrêts du
Conseil d’État. », BOI-BIC-CHG-20-10-20 n°220.
« La taxe locale d’équipement visée à l’article 1585 A du CGI et la taxe départementale des espaces naturels et
sensibles instituée par l’article L. 142-2 du code de l’urbanisme, qui constituent, chacune, un élément du prix
de revient de l’ensemble immobilier », BOI-BIC-AMT-10-30-30-10 n°20. Cette taxe a été remplacée par la
taxe d’aménagement.
« Les honoraires d’architectes qui font partie des dépenses de construction ; il en est ainsi alors même que
l’immeuble a été édifié selon d’autres plans que ceux du cabinet consulté, dès lors que les études et projets
réalisés par ce dernier ont été utiles à la réalisation de la construction, les sommes primitivement versées
ayant été précomptées sur celles dues au nouvel architecte », (CE, arrêt du 21 décembre 1983 n° 41613).
Terrain Construction
Écritures
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Selon le CNC, dans la mesure où l’acquéreur est appelé à supporter l’éventuelle dépréciation des biens entre
le moment de la livraison et le transfert de propriété sans que le prix qu’il doit payer puisse en être diminué,
l’amortissement ou la dépréciation doivent être déterminés comme en l’absence d’une telle clause.
L’amortissement de l’outillage est donc normalement comptabilisé.
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1,5 mois : novembre (30 – 16 +1 pour le jour de mise en service, soit 15 jours) + décembre (30 jours).
Calculs : 100 000 x 10% = 10 000 x 2,25 = 22 500 x 2/12 ou 1/6 = 22 500 (2 x 11 250) / (2 x 3) = 11 250/3 =
12 000/3 – 750/3 = 4 000 – 250 = 3 750 €.
100 000 x 10% = 10 000 x 1,5/12 = 4 x 2500 x 1,5 / (3 x 4) = 2 500 x 1,5/3 = 2 500 x 1/2 = 1 250 €.
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À la clôture, le vendeur doit, conformément aux règles générales de constitution des dépréciations,
comptabiliser une dépréciation de la créance sur le client s’il a connaissance de faits lui permettant de
douter de la capacité de l’acquéreur à honorer ses engagements financiers.
Dans ce cas l’écriture est la suivante :
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En outre, de la même façon que l’acquéreur doit mentionner qu’il détient une immobilisation acquise avec
clause de réserve de propriété, le vendeur doit mentionner dans son bilan l’existence d’une créance issue
d’une vente avec clause de réserve de propriété.
A – Terrain en usufruit
2. Écritures
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ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations incorporelles
Autres 80 000 3 000 77 000
Amortissements
ACTIF Brut Net
et Dépréciations
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations incorporelles
Autres 84 000 3 150 80 850
Comparaison
L’incorporation des frais d’acquisition en immobilisations impacte plus le bilan que le compte de résultat.
En effet, dans ce cas, la valeur nette comptable est plus grande de 3 850 € (80 850 – 77 000), ce qui correspond
aux frais moins la quote-part d’amortissement. Dans l’autre cas (maintien des frais en charges), les charges
du compte de résultat sont plus élevées de 3 850 € (12 500 – 8 650).
5. Évaluation
Selon l’article 212-1 du PCG, « Une immobilisation corporelle, incorporelle ou un stock est comptabilisé à
l’actif lorsque les conditions suivantes sont simultanément réunies :
- il est probable que l’entité bénéficiera des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel
de services attendus pour les entités qui appliquent le règlement n° 99-01 ou relèvent du secteur public ;
- son coût ou sa valeur peut être évalué avec une fiabilité suffisante, y compris, par différence et à titre
d’exception, lorsqu’une évaluation directe n’est pas possible, selon les dispositions de l’article 213-7. »
Selon la cour administrative d’appel de Bordeaux, le montant des redevances retenues doit être actualisé
(CAA Bordeaux 7-7-2005 n°01-1718 définitif suite à la décision du conseil d’État n°284738 du 7/7/2006).
Valeur d’entrée = 200 000 + 430 000= 630 000 €.
Amortissement
Le brevet bénéficiant d’une protection juridique, il constitue un élément amortissable sur la durée de sa
protection, soit 20 ans à compter de son acquisition par la société EVAL : 630 000 × 1/20 × 10/12 = 26 250 ¤.
Écritures
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Calcul : 10/20 = 1/2 30 000/2 = 315 000 /12 12 = 3 × 4 315 000/3 = 300 000/3 + 15 000/3 = 105 000 /4 =
105 000/2 = 52 500 / 2 = 26 250 €.
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HEREDET
Compétences attendues Savoirs associés
Identifier et distinguer les immobilisations incorporelles • Exposer Opérations de recherche et développement • Logiciels et sites
et appliquer les règles d’inscription à l’actif • Évaluer et internet • Brevets
comptabiliser les opérations portant sur les immobilisations
incorporelles
(1) * Les frais d’acquisition des immobilisations corporelles et incorporelles suivent le régime suivant : l’entre-
prise dispose du choix entre la comptabilisation en charges (donc la déduction immédiate) ou le ratta-
chement au coût d’acquisition de l’immobilisation (et donc l’étalement via l’amortissement sur la durée
d’amortissement du bien).
NB : les frais d’acquisition sur titres de participation suivent un régime différent (cf. cas CHALLENGE).
*Ne figurent dans les charges à répartir (compte 481) que les frais d’émission d’emprunt (compte 4816).
(2) Selon l’article 212-3 du PCG, « les dépenses engagées durant la phase de recherche préalable à la phase de
développement doivent être comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues et ne peuvent plus être
incorporées dans le coût d’une immobilisation incorporelle à une date ultérieure. Si une entité ne peut
distinguer la phase de recherche de la phase de développement d’un projet interne visant à créer une
immobilisation incorporelle, elle traite les dépenses au titre de ce projet comme si elles étaient encourues
uniquement lors de la phase de recherche. » En effet, à ce stade l’obtention des avantages économiques
n’est pas certaine.
Exemples d’activités de recherche - Extrait avis CNC 2004-15 (Charges) :
« a) les activités visant à obtenir de nouvelles connaissances ;
b) la recherche, l’évaluation et la sélection finale d’applications éventuelles de résultats de recherche
ou d’autres connaissances ;
c) la recherche de solutions alternatives pour les matières, dispositifs, produits, procédés, systèmes ou
services ; et,
d) la formulation, la conception, l’évaluation et le choix final retenu d’autres possibilités d’utilisation
de matériaux, dispositifs, produits, procédés, systèmes ou services nouveaux ou améliorés. »
2. Conditions permettant de porter à l’actif les frais d’établissement, les frais de développe-
ment et les charges à répartir, selon le PCG
Frais d’établissement
Selon l’article 212-9 du PCG, « Les dépenses engagées à l’occasion d’opérations qui conditionnent
l’existence ou le développement de l’entité dans son ensemble mais dont le montant ne peut être
rapporté à des productions de biens ou de services déterminées, suivent le traitement comptable
suivant :
• les frais de constitution, de transformation, de premier établissement, peuvent être inscrits à l’actif comme
frais d’établissement. »
NB : Pour les frais de constitution, de transformation et de premier établissement, la comptabilisation en charges
est la méthode de référence.
Les frais de développement peuvent être inscrits à l’actif lorsque les conditions suivantes sont réunies
(PCG art. 212-3) pour des projets nettement individualisés, ayant de sérieuses chances de réussite technique
et de rentabilité commerciale :
a) faisabilité technique nécessaire à l’achèvement de l’immobilisation incorporelle en vue de sa mise en ser-
vice ou de sa vente ;
b) intention d’achever l’immobilisation incorporelle et de l’utiliser ou de la vendre ;
c) capacité à utiliser ou à vendre l’immobilisation incorporelle ;
d) existence d’un marché pour la production issue de l’immobilisation incorporelle ou pour l’immobilisation
incorporelle elle-même ou, si celle-ci doit être utilisée en interne, son utilité ;
e) disponibilité de ressources (techniques, financières et autres) appropriées pour achever le développe-
ment et utiliser ou vendre l’immobilisation incorporelle ;
f) capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à l’immobilisation incorporelle au cours de son
développement.
La comptabilisation des coûts de développement à l’actif est la méthode de référence.
Charges à répartir
Frais d’émission des emprunts (PCG art. 212-11) : ils peuvent être répartis sur la durée de l’emprunt, sans
qu’aucune condition ne soit nécessaire.
3. Nature, écritures et éléments pris en compte dans le calcul du crédit d’impôt recherche
A - Travaux de recherche pour la fabrication d’une commande
a) Nature
S’agissant de travaux de recherche pour le compte de tiers et non pour le compte de l’entreprise, ils sont
normalement inscrits au compte de charges ou d’en-cours, et non en actif immobilisé. Ils s’incorporent au
coût de la commande.
b) Écritures
Aucune écriture n’est à passer puisque les frais occasionnés ont bien été enregistrés en charges durant
l’exercice au cours duquel ils ont été engagés.
)( )(
NB : Fiscalement, les dépenses de création de logiciel peuvent être immédiatement déduites. Dans le cas où elles
sont immobilisées en comptabilité, la déduction immédiate est effectuée par le biais d’amortissements déroga-
toires.
7. Écritures
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(1) Le mode d’amortissement doit permettre de traduire au mieux le rythme de consommation des avantages économiques
attendus de l’actif par l’entité ; le mode linéaire est appliqué à défaut de mode mieux adapté (art. 214-13 du PCG). En
pratique, le mode dégressif n’est pas en adéquation avec ce rythme de consommation, en sorte que, pour bénéficier de la
déduction de la dotation dégressive, il convient d’utiliser l’amortissement dérogatoire.
Si le logiciel de gestion des stocks acquis avait coûté 490 € HT, il aurait pu être immédiatement comptabilisé
en charges. Aucune écriture d’amortissement n’aurait alors été nécessaire.
En effet, les immobilisations de faible valeur (prix 500 € HT) peuvent être comptabilisées directement en
charges.
NB : selon l’art. 212-6 du PCG, « les éléments d’actif non significatifs peuvent ne pas être inscrits au bilan ». En
l’absence de précision quant au niveau de ce seuil, les entreprises utilisent le seuil fiscal de 500 € HT.
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Pas d’écriture au 31/12 dans ce cas.
Dans ce cas :
- les dépenses de recherche préalable sont comptabilisées en charges (détermination des objectifs du site,
identification du matériel, questions juridiques préalables…) ;
- les dépenses de développement et mise en production peuvent être immobilisées (obtention et imma-
triculation d’un nom de domaine, acquisition ou développement du matériel et logiciel d’exploitation,
des logiciels spécifiques, conception graphique des pages du site, documentation technique) ; elles sont
alors amorties (à l’exception des dépenses d’acquisition du nom de domaine qui sont non amortissables
car les droits sur le nom de domaine ne sont pas limités dans le temps, d’où l’intérêt pour ces dépenses
d’être comptabilisées en charges) ;
- les dépenses d’exploitation sont comptabilisées en charges (formation des salariés, mise à jour des pages
du site, redevances d’utilisation du nom de domaine).
NB : la comptabilisation des coûts de développement et de production à l’actif est considérée comme la méthode de
référence (cf. art. 612-2 du PCG).
9. Écritures
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DCG
-Fondamentaux du droit (UE1)
-Droit des sociétés (UE2)
-Droit social (UE3)
-Droit fiscal (UE4)
-Finance (UE6)
-Management (UE7)
-Comptabilité (UE9)
-Comptabilité approfondie (UE10)
DSCG
-Finance (UE2)
-Fiscalité des groupes de sociétés
(UE4)
SUBEX
Compétences attendues Savoirs associés
Évaluer et comptabiliser les opérations portant sur les Détermination de la valeur d’entrée • Composants • Évaluation à
immobilisations corporelles à l’entrée et postérieurement à leur l’inventaire • Subventions d’investissement
entrée • Évaluer et comptabiliser les opérations se déroulant sur
plusieurs exercices
Évaluation
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(1) L’Administration fiscale admet que la structure d’une immobilisation décomposée soit amortie sur la durée
d’usage fiscale de l’immobilisation prise dans son ensemble, au lieu d’être amortie sur sa propre durée réelle
d’utilisation comme en comptabilité. D’où la comptabilisation d’un amortissement dérogatoire. Les composants
sont amortis sur une durée fiscale égale à la durée comptable.
Le pourcentage de chaque élément est calculé par rapport au prix d’acquisition des constructions, soit :
510 000 + 140 000 + 50 000 + 60 000 + 40 000 + 200 000 = 1 000 000 €
ou encore coût d’acquisition total – coût du terrain = 1 200 000 – 200 000 = 1 000 000 €.
NB : La SA négo enregistre les frais d’acquisition (droits d’enregistrement et honoraires de notaire) en charges, et
non leur rattachement au coût d’acquisition de l’immeuble (si elle avait opté pour le rattachement au coût
d’acquisition –et donc l’amortissement au même rythme que l’immobilisation– ces frais d’acquisition au-
raient été affectés à proportion de la valeur de chaque élément, terrain, composants et structure. Cf. Bulletin
Officiel des Impôts BOI-BIC-CHG-20-20-10, n°250).
d°
4411 État, subcvention à recevoir 120 000
131 Subvention d’équipement 120 000
Notification subvention
d°
512 Banques 120 000
4411 État, subvention à recevoir 120 000
Notification subvention
Écritures d’inventaire
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+-02)11&+&,2-,1203$2)-,1"8"%&&22-)230&
+-02)11&+&,2-,1203$2)-,1&,3)1&0)&1&5290)&30&1
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2. Évaluation
Taux dégressif = 100/3 × 1,75 = 35%
Taux dégressif = 100/5 × 1,75 = 35%.
Amortissements Reprise
Amortissements comptables Amortissements fiscaux
dérogatoires subvention
Base Dotation VNC Base Dotation VNC Dotation Reprise Partielle
N 80 000 (1) 2 500 7 500 80 000 (3) 7 000 73 000 4 500 3 500
N + 1 80 000 10 000 67 500 73 000 (4) 25 550 47 450 15 550 12 775
N + 2 80 000 10 000 57 500 47 450 16 608 30 842 6 608 8 304
N+3 80 000 (2) 5 000 52 500 30 842 (5) 7 711 23 132 2 711 3 855
Total 29 369 28 434
(1) 80 000/8 × 3/12
(2) 80 000/8 × 6/12
(3) 80 000 × 35% × 3/12
(4) 73 000 × 35%
(5) Taux linéraire = 50% = 100/2 ans > 35% = 30 482 × 50% × 6/12
(6) Amortissement final × 40 000/80 000
Écritures
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3. Écritures de cession
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LEASE
Compétences attendues Savoirs associés
Exposer et appliquer les règles d’inscription à l’actif • Divergences de traitements entre les règles du PCG et les
Comptabiliser les opérations à l’entrée et postérieurement à normes IFRS et justification des positions • Traitement comptable
l’entrée • Présenter les informations à fournir en annexe applicable aux crédits-bails mobiliers et immobiliers •
Informations à fournir dans l’annexe des comptes individuels
Contrat n°1
1. Écritures comptables
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Autres immobilisations
24 000 12 960 (6) 16 200 (7) 3 000 (8) 4 250 (9)
corporelles
Immobilisations en cours
(1) 90 000 × 2 (année N). (7) Années N-2 et N-1, soit 5 redevances x
(2) 1 300 000 / 25. 2700 × 1,2 (une en N-2, celle du 1er novem-
(3) 2 × 6 000 = 12 000. bre, et 4 en N-1).
(4) 68 000/10. (8)24 000/8 = 3 000.
(5) 6 800 × 9/12. (9)3 000 × (1 an et 5/12) = 4 250 du 1er août N-2
(6) 2 700 × 4 × 1,2. au 31 décembre N-1.
31/12/N+15
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31/12/N+15
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Contrat n°2
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La redevance est payée en fin de période. Il faut donc rattacher à l’exercice la charge des mois d’octobre à
décembre, soit 3 mois sur 6.
3. Principe comptable
Il s’agit du principe de spécialisation des exercices ou d’indépendance des exercices (article 123-21 du code
de commerce). Ce principe a pour finalité d’imputer à un exercice toutes les opérations qui s’y attachent et
seulement celles-ci.
Conditions
Selon le décret n°2019-539 du 29/05/2019, il ne faut pas dépasser deux des trois seuils suivants :
- Bilan : 6 000 000 € ;
- CAHT : 12 000 000 € ;
- Nombre de salariés : 50.
Écriture au 31/12/N+7
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Contrat n°2
7. Écriture
! relative au règlement des redevances de l’exercice N-2
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Les redevances trimestrielles de novembre, décembre et janvier seront payées fin janvier.
Il faut donc rattacher deux mois à l’exercice N (novembre et décembre).
8. Écriture
! au 31/12/N-2 si les redevances étaient payables d’avance
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Dans ce cas, les redevances trimestrielles de novembre, décembre et janvier serait payées en début de
période, soit le 1er novembre. Il faut donc annuler le mois de janvier qui concerne l’exercice N+1.
CASK
Compétences attendues Savoirs associés
Évaluer et comptabiliser les opérations portant sur les Réévaluation libre • Principes comptables
immobilisations corporelles • Analyser les conséquences de
l’option choisie sur les comptes annuels
Capitaux propres
Commentaires : la valeur brute et la VNC augmentent de 172 000 € (valeur des écarts de réévaluation). Ce
montant impacte les capitaux propres pour 172 000 €. Pas d’incidence sur le résultat. Le bilan présente une
image plus fidèle de la valeur des biens. Cela permet aux investisseurs d’avoir une vision plus juste de la
valeur des actifs corporels et financiers.
31/12/N+1
6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles 59 000
et corporelles
2813 Amortissements des constructions 25 000
28154 Amortissements du matériel industriel 34 000
Dotation de l’exercice
d°
68725 Amortissements dérogatoires 12 000
145 Amortissements dérogatoires 12 000
Dotation de l’exercice (4 500 + 7 500)
Données en euros Dotation N+1 sans réévaluation Dotation N+1 avec réévaluation
Conséquence : la réévaluation augmente les dotations (charges d’exploitation) de 20 000 € par an. Cela
permet de déduire fiscalement plus de charges et, de ce fait, de réduire le montant de l’impôt à payer.
De plus, la société continuant à bénéficier du dérogatoire, elle continue à récupérer plus vite son investissement.
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b) Écritures
01/04/N+2
462 Créances sur cessions d’immobilisations 36 000
775 Produits de cessions d’éléments d’actif 30 000
44571 TVA collectée 6 000
Vente du matériel industriel n°1
d°
6811 Dotati° aux amortissements sur immo. incorporelles et corporelles 5 000 5 000
28154 Amortissements du matériel industriel
Dotation de cession
d°
675 Valeurs comptables des éléments d’actif cédés 25 000
28154 Amortissements du matériel industriel 60 000
2154 Matériel industriel 85 000
Sortie du matériel suite à la cession
d°
1052 Écart de réévaluation libre 9 000
1068 Autres réserves 9 000
Transfert de l’écart suite à la cession (15 000 – 6 000 : Q7)
d°
145 Amortissements dérogatoires 16 250
78725 Amortissements dérogatoires 16 250
Reprise suite à la cession (6 250 + 10 000)
« Le produit hors frais de la cession qui excède la valeur nette comptable de l’immobilisation avant
réévaluation, peut, en tout ou partie, être transféré à un compte distribuable à hauteur du montant
résiduel de la réévaluation comptabilisée au passif du bilan, selon les règles du droit commun. Il en est
de même lors de chaque exercice bénéficiaire pour le supplément d’amortissement relatif à la partie
réévaluée de l’immobilisation ». Article 214-27 PCG.
AMOREX
Compétences attendues Savoirs associés
Évaluer et comptabiliser les opérations portant sur des Détermination de la valeur d’entrée et incorporation des frais •
immobilisations corporelles à l’entrée et postérieurement à leur Évaluation à l’inventaire (amortissement comptable et
entrée amortissement fiscal)
Acquisition n°1
Linéai
Linéaire Dégressif
Dé
Années
An Ba
Base Do
Dotation VN
VNC Ba
Base Do
Dotation VN
VNC Dé
Dérogatoire
N 50 000 5 000 45 000 50 000 8 750 41 250 + 3 750
N+1 50 000 10 000 35 000 41 250 14 438 26 812 + 4 438
N+2 50 000 10 000 25 000 26 812 9 384 17 428 - 616
N+3 50 000 10 000 15 000 17 428 8 714 8 714 - 1 286
N+4 50 000 10 000 5 000 17 428 8 714 0 - 1 286
N+5 50 000 5 000 0 - 5 000
Les frais de mise en service sont réalisés par l’entreprise pour elle-même. L’annulation des charges s’opère
par le compte « 722 ». Cela permet de les incorporer au compte d’immobilisations.
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Acquisition n°2
2. Base et durée d’amortissement comptable
Base = 6 000€ ; durée = 6 ans.
Article 214-13 PCG : durée comptable = durée propre d’utilisation.
Amortissement dérogatoire
Selon l’avis du comité d’urgence n°2005D du 1er juin 2005, la différence entre la durée d’usage admise
fiscalement et la durée d’utilisation comptable peut donner lieu à un amortissement dérogatoire.
amortissement fiscal = 1 125 > amortissement comptable = 750 création du dérogatoire.
Acquisition n°3
1. Conditions pour retenir une valeur résiduelle
Selon l’article 214-4 PCG, pour pouvoir être retenue, la valeur résiduelle doit être :
- mesurable ;
- significative ;
- être évaluée à l’entrée de l’immobilisation à l’actif.
Amortissement dérogatoire
Selon l’avis du comité d’urgence n°2005D du 1er juin 2005, la différence entre la durée d’usage admise
fiscalement et la durée d’utilisation comptable peut donner lieu à un amortissement dérogatoire.
Ici, l’amortissement fiscal étant inférieur à l’amortissement comptable en N, il n’y aura pas de création de
dérogatoire.
Acquisition n°4
1. Frais d’acquisition
Selon l’art. 213-8 du PCG, les frais d’acquisition (droits de mutation, honoraires ou commissions et frais
d’actes, liés à l’acquisition) peuvent sur option :
- soit être comptabilisés en charges ;
- soit être rattachés au coût d’acquisition de l’immobilisation.
Si c’est le rattachement au coût d’acquisition qui est choisi par l’entreprise, alors la base d’amortissement de
l’immobilisation augmente (ils sont comptabilisés dans le même compte que l’immobilisation elle-même).
NB : L’option est formulée globalement par l’entreprise à la fois pour les immobilisations corporelles et les immobi-
lisations incorporelles. Le régime des frais d’acquisition des titres de participation est différent.
2. Coût d’acquisition
Prix d’achat (y compris droits de Coûts directement attribuables
Coût d’acquisition
douane et taxes non récupérables)
immobilisation corporelle = + engagés pour mettre l’actif en place
après déduction des remises, rabais et en état de fonctionner selon
(art. 213-8 PCG)
et escomptes de règlement l’utilisation prévue par la direction
CONDI
CO DITIONS DE L’ACQ
ACQUI
UISITION
PRIX
PRIX COÛT
COÛTS DI
DIRECT
CTS FRAIS
FRA
D’ACHAT
D’ACHAT INCORPORAB
IN ABLES D’
D’ACQ
ACQUI
UISITION
Élém
Élément
ents HT Montant
Mo
NB2 : La date de départ de l’amortissement dégressif est la date d’acquisition, soit le 10 janvier N, et le calcul est
mené au prorata du nombre de mois, le mois d’acquisition étant décompté pour un mois entier.
Ce mode d’amortissement dégressif n’est pas accepté pour calculer l’amortissement comptable pour
dépréciation. En effet, selon l’art. 214-13 du PCG, « le mode d’amortissement doit permettre de traduire au
mieux le rythme de consommation des avantages économiques attendus de l’actif par l’entité. […] Le mode
linéaire est appliqué à défaut de mode mieux adapté. » Le mode dégressif ne correspond pas au rythme de
consommation des avantages économiques attendus.
Comptabilisation de l’amortissement N
En comptabilité, c’est l’amortissement linéaire qui doit être pratiqué. La durée d’amortissement est la durée
réelle d’utilisation par l’entreprise, soit ici 15 ans.
1re annuité linéaire = 100 000 x 1/15 x 9/12 = 5 000 €.
NB : La date de départ de l’amortissement linéaire est la date de mise en service (i.e. date de début de consommation
des avantages économiques), soit le 31 mars N, et le calcul est mené au prorata du nombre de jours (en tenant
compte du jour de la mise en service), les mois étant décomptés pour 30 jours.
10/01/N
2154 Matériel industriel 100 000
44562 TVA dédutible sur immobilisations 20 000
404 Fournisseur d’immobilisations 120 000
31/12/N
6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles 5 000
et corporelles
2815 Amortissements des ITMOI 5 000
d°
68725 Dotations aux amortissements dérogatoires (22 500 – 5 000) 17 500
145 Amortissements dérogatoires 17 500
Immobilisations corporelles
Installations techniques 100 000 5 000 95 000
Immobilisations corporelles
Installations techniques 100 000 22 500 77 500
Conclusion : dans l’hypothèse 2, toute la dotation est constatée en charges d’exploitation, alors que dans
l’hypothèse 1, seul l’amortissement économique figure en exploitation. Il en est de même pour le bilan. Dans
l’hypothèse 2, la valeur nette comptable est réduite d’une manière plus importante car elle tient compte de
l’amortissement fiscal, contrairement à l’hypothèse 1.
Acquisition n°5
1. Tableau d’amortissement
AMORTISSEMENTS AMORTISSEMENTS AMORTISSEMENTS
FISCALEMENT ADMIS POUR DÉPRÉCIATION DÉROGATOIRES
Années Base de Base de
calcul ou Annuité calcul ou Annuité Dotations Reprises
Taux Taux
valeur (1) valeur (2) (1) - (2) (2) - (1)
résiduelle résiduelle
N-5 21 600 2/24 1 800 21 600 20% × 2/12 720 1 080
Acquisition n°6
1. Évaluation
Durée d’amortissement comptable et durée d’amortissement fiscal pour la structure et les
composants
Structure : durée comptable = durée d’utilisation = 15 ans ; durée fiscale = durée d’usage = 10 ans création
d’un amortissement dérogatoire. La structure peut être amortie fiscalement sur la durée de vie normale du
bateau pris dans son ensemble, soit ici 10 ans, ce qui est plus intéressant car la déduction fiscale est plus
importante.
Composants : sièges = durée comptable = durée d’usage = durée d’utilisation = 5 ans.
Écritures d’acquisition
Application de l’art. 214-9 du PCG : les sièges constituent un élément du bateau devant faire l’objet de
remplacement à intervalles réguliers, nécessitant un taux d’amortissement propre ; ils doivent donc
obligatoirement être comptabilisés séparément dès l’origine et lors des remplacements.
Le PCG ne donne aucune méthode de comptabilisation des différents composants ; nous nous proposons
d’utiliser ici un sous-compte du 2182 pour les sièges.
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NICOLEX
Compétences attendues Savoirs associés
Évaluer et comptabiliser les opérations portant sur les Évaluation à l’inventaire: dépréciation
immobilisations corporelles postérieurement à leur entrée
Bien n°1
Indice de perte de valeur
Il faut obligatoirement rechercher à chaque clôture si cet indice existe, en considérant des indices externes
et internes. Au cas présent, il existe un indice de perte de valeur du terrain au regard de sa valeur de marché,
des changements importants dans son mode d’utilisation et des performances inférieures aux prévisions.
Test de dépréciation
Ce test doit être réalisé dès lors que l’indice de perte de valeur a été détecté. Il consiste à comparer :
- la valeur nette comptable de l’actif : 180 000 ;
- avec sa valeur actuelle : celle-ci est définie par l’article 214-6 du PCG comme la plus élevée de la valeur
vénale ou de la valeur d’usage.
Écriture de clôture N
Puisque valeur actuelle < VNC, l’actif continuant d’être utilisé, une dépréciation doit être constatée (cf. art.
214-17).
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Bien n°2
(1) La valeur actuelle < VNC, une dépréciation est enregistrée afin de ramener la VNC au montant de la valeur actuelle,
soit dépréciation = 25 000 – 12 000 = 13 000.
(2) La base d’amortissement est modifiée par la dépréciation comptabilisée fin N+4 ; la base correspond alors à la VNC
après constatation des amortissements cumulés, de la dépréciation. Base = VNC après dépréciation - valeur
résiduelle.
(3) La nouvelle base est amortie sur la durée restant à courir, en linéaire : 12 000 x 1/5 = 2 400
(4) Fin N+5, valeur actuelle (9 000) < VNC après dépréciation cumulée (22 600 – 13 000 = 9 600 ou 12 000 – 2 400),
d’où dépréciation complémentaire = 9 600 – 9 000 = 600.
(5) Puisqu’une dépréciation a été comptabilisée fin N+5, la base d’amortissement est modifiée, soit 9 000.
(6) La nouvelle base est amortie sur la durée restant à courir, en linéaire : 9 000 x 1/4 = 2 250.
(7) Fin N+6, valeur actuelle (6 000) < VNC après dépréciation cumulée (20 350 – 13 600 = 6 750 ou 9 000 – 2 250),
d’où dépréciation complémentaire = 6 750 – 6 000 = 750.
(8) Puisqu’une dépréciation a été comptabilisée à fin N+6, la base d’amortissement est modifiée, soit 6 000.
(9) La nouvelle base est amortie sur la durée restant à courir, en linéaire : 6 000 x 1/3 = 2 000.
(10) Fin N+7, valeur actuelle (4 000) = VNC après dépréciation cumulée (18 350 – 14 350 = 4 000), aucune dépréciation ne
doit être comptabilisée.
(11) Aucune dépréciation n’ayant été comptabilisée à fin N+7, la base d’amortissement est inchangée : 6 000.
2. Enregistrements comptables
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Bien n°3
N+1 60 000 55 000 11000 (4) 43500 (5) 40 000 + 3500 (6) 3 500 40000 (7)
N+2 60 000 35000 (8) 10000 (9) 33500 (10) 34000 - 2500 (11) 1000 (12) 32500 (13)
EXIT
Compétences attendues Savoirs associés
Évaluer et comptabiliser les opérations portant sur des Sortie des immobilisations et prise en compte des frais de
immobilisations corporelles postérieurement à leur entrée cession• Sinistres • Comptabilisation des régularisations de TVA
SINISTRE
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La même écriture sera enregistrée en N+2, car la plus-value sera imposée fiscalement pour la seconde
moitié.
MISE AU REBUT
Écritures au 31/12/N
Selon l’article 942-28 du PCG : « Les comptes d’amortissements des immobilisations sont crédités par le
débit du compte 681 “Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions - Charges d’ex-
ploitation”, du compte 686 “Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions - Charges
financières”, ou du compte 687 “Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions -
Charges exceptionnelles”, notamment pour des immobilisations non encore complètement amorties
et mises au rebut. »
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Il est possible de regrouper les deux dernières écritures en une seule pour une valeur de 100 €.
Écritures
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Pour le bâtiment
2. Valeur d’entrée du bâtiment et montant de la TVA déductible en N-20 - Écriture d’acqui-
sition
Selon l’article 213-8 du PCG, « le coût d’acquisition d’une immobilisation corporelle est constitué de :
- son prix d’achat, y compris les droits de douane et taxes non récupérables, après déduction des
remises, rabais commerciaux et escomptes de règlement ;
- de tous les coûts directement attribuables engagés pour mettre l’actif en place et en état de fonctionner
selon l’utilisation prévue par la direction. Dans les comptes individuels, les droits de mutation,
honoraires ou commissions et frais d’actes, liés à l’acquisition peuvent, sur option, être rattachés au coût
d’acquisition de l’immobilisation ou comptabilisés en charges ;
- de l’estimation initiale des coûts de démantèlement, d’enlèvement et de restauration du site sur lequel
elle est située, en contrepartie de l’obligation encourue, soit lors de l’acquisition, soit en cours
d’utilisation de l’immobilisation pendant une période donnée à des fins autres que de produire des
éléments de stocks. Dans les comptes individuels, ces coûts font l’objet d’un plan d’amortissement
propre tant pour la durée que le mode. Les coûts d’emprunts peuvent être rattachés au coût
d’acquisition selon les dispositions prévues à l’article 213-9. »
Valeur d’entrée = 300 000 + (300 000 x 20% x 15%) = 309 000 €.
15% = 100 – 85.
TVA déductible = 300 000 x 20% x 85% = 51 000 €.
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Les variations ultérieures étant enregistrées en charges ou produits exceptionnels, il n’y a pas d’impact sur
la valeur d’entrée ni le plan d’amortissement (BOI – TVA-DED-60-10).
Écritures
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REVOR
Compétences attendues Savoirs associés
Exposer les règles d’inscription à l’actif • Appliquer les règles Principes d’évaluation des stocks à l’entrée et postérieurement à
d’inscription à l’actif, d’évaluation et d’enregistrement des stocks • leur entrée • Clause de réserve de propriété • Quotas
Évaluer et comptabiliser les opérations portant sur les stocks à d’émission de gaz à effet de serre
l’entrée et postérieurement à leur entrée
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Chaudières de type N
Coût de production : 123 000 € pour 75 chaudières, soit un coût unitaire de 1 640 €.
Valeur vénale : - prix de vente unitaire 1 920 €
- Coûts de sortie - 96€
frais de transport = 58 €
coût de la garantie = 20 €
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D’où pas de dépréciation puisque : 1 824 € > 1 640 €
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• Selon le CNC, puisque le prix convenu doit être réglé quelle que soit la dépréciation subie par ces articles
entre leur acquisition et le transfert de propriété, ces articles doivent être évalués selon les critères habituels
à la clôture de l’exercice, et les règles habituelles de dotation aux dépréciations doivent être appliquées.
• Les stocks acquis avec clause de réserve de propriété doivent figurer sur une ligne distincte à l’actif du bilan.
Ainsi, chaque élément de stock dont une partie comprend une telle clause doit faire l’objet d’une distinction
pour faire apparaître la mention : « dont.......... € avec clause de réserve de propriété ».
le niveau réel de production s’il est proche de la capacité de production normale. Le montant des frais
généraux fixes, affecté à chaque unité produite, n’est pas augmenté par suite d’une baisse de production ou
d’un outil de production inutilisé. Les frais généraux non affectés sont comptabilisés comme une charge de
l’exercice au cours duquel ils sont encourus. »
Le coût de production comptable est donc celui obtenu après imputation rationnelle des charges fixes et
non pas le coût complet réel de production. La société REVOR appliquant la méthode PEPS, les 10 000
unités restant au 31/12/N ne peuvent provenir que de la production de décembre qui a été de 15 000 unités.
NB : Il est à noter que pour le PCG, l’activité normale correspond à la pleine utilisation de l’outil de travail : il ne
peut donc pas y avoir de suractivité comme en contrôle de gestion où l’activité dite « normale » prend un tout
autre sens.
Charges Charges
Charges xes Total Charges xes imputées Total
variables variables
Dans le cas présent, le coût de la sous-activité s’élève à 16 500 – 15 000 soit 1 500 €.
Le stock fin N doit être évalué à 10 000 x 1€ soit 10 000 €
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NB : Si on avait utilisé la méthode des coûts complets réels, cette dernière écriture aurait été passée pour
10 000 x 1,1 = 11 000 €. Les charges correspondantes auraient alors été compensées en totalité par le produit
(7135) de même montant.
En procédant avec la méthode de l’IR des charges fixes, on neutralise seulement 10 000 € sur un montant total
de charges de 11 000 € passées dans les comptes 6… ==> le résultat comptable diminue de 1 000 € qui
représente en fait le coût de la sous-activité stockée. La part des charges fixes non imputée se trouve ratta-
chée à l’exercice dans lequel la sous-activité est constatée, et reste donc à la charge de l’entreprise.
On rapporte ainsi le coût de la sous-activité sur l’exercice qui en est responsable et non sur l’exercice
suivant, ce qui va incontestablement dans le sens d’une plus grande « sincérité » et d’une image plus « fidèle ».
« Les quotas d’émission étant utilisés soit comme moyen exclusif de remplir les obligations au titre des émissions de gaz à effet
de serre, soit pour être cédés, ils représentent une valeur économique positive pour l’entité. Ils répondent à la définition
comptable des actifs. »
« Les émissions de gaz à effet de serre sont générées par les activités de production de biens et de services. Les activités de pro-
duction rendent obligatoire la restitution de quotas d’émission à l’État au prorata des émissions. Dans le contexte de réduction
ou de suppression des allocations par l’État, l’activité de production rend inévitable l’achat de quotas et entraîne un coût de
production supplémentaire. Bien que les quotas ne soient pas détruits ou transformés par le processus de production comme
les matières premières physiques, leur équivalent dioxyde de carbone est considéré comme consommé par le processus de pro-
duction émetteur de gaz à effet de serre. Ils sont considérés comme une matière première de nature administrative. » « Les
quotas d’émission sont comptabilisés dans des comptes de stocks, selon des modalités propres à chaque modèle économique.
Compte tenu de la liberté de négociation des quotas et de l’existence d’un marché organisé, les deux modèles économiques
peuvent coexister au sein d’une même entité.
Les quotas pouvant être utilisés soit pour se conformer aux obligations liées aux émissions : Modèle Production ; soit en vue
d’une activité de négoce : Modèle Négoce. »
Il s’agit ici du modèle production. La société est en effet obligée de posséder des quotas de gaz à effet de serre
pour pouvoir exercer son activité.
Stock final en quantité fin mars N = 500 (attribution gratuite) + 1 000 (achats) – 800 (ventes) – 600
(Émissions) = 100 quotas évalués selon le PEPS 100 X 15 € (quotas achetés en février) = 1 500 €.
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Trimestre 1 Cumul
Quotas en portefeuille fin mars N = entrées – sorties = 500 + 1 000 – 800 = 700 quotas.
Quotas à restituer fin mars N = émissions – déficit en fin de période = 600 - 0 = 600 quotas (ici pas de déficit,
mais un stock final de 100 quotas fin mars).
La différence entre les quotas en portefeuille et ceux à restituer correspond au stock final en quantité, soit
ici 100 quotas.
Stock final en quantité au 30/6/N = Stock initial + Achats – Sorties = 100 + 500 + 200 – 900(émissions) = - 100 :
déficit obligation envers l’État de devoir acquérir de nouveaux quotas lors de la période suivante. Le stock
final enregistré fin mars est à solder.
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Comptabilité matière :
Trimestre 1 Trimestre 2 Cumul
Stock final en quantité au 30/6/N = Stock initial + Achats - Sorties = - 100 (déficit 30/6) + 1 300 –
1 000(émissions) = 200 quotas évalués au PEPS, soit à 17 € =3 400 €.
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Comptabilité matière :
TETRIS
Compétences attendues Savoirs associés
Identifier les différentes catégories d’actifs financiers • Évaluer et Catégories d’actifs financiers • Détermination de la valeur d’en-
comptabiliser les opérations sur les actifs financiers à l’entrée et trée • Actions partiellement libérées • Acquisition et cession
postérieurement à leur entrée d’obligations • Évaluation à l’inventaire
Titres
immobilisés Valeurs
Autres
Titres de de l’activité Mobilières
Éléments titres
Participat° de de
immobilisés
portefeuille placement
(T.I.A.P.)
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Les parts de FCP et les actions de SICAV sont parfois assorties de droits d’entrée qui, théoriquement,
devraient être passés en charges. Mais, en pratique, tant sur les écrans financiers que sur les comptes-rendus
d’opérations bancaires, seuls les prix de souscription apparaissent. L’entreprise ne peut donc
comptablement les dissocier.
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Ces certificats ne représentent que des droits pécuniaires sur les dividendes, les réserves, le boni de
liquidation, à l’exclusion de tous les autres droits, et notamment du droit de vote. En conséquence, ils ne
peuvent être assimilés à des actions et doivent être classés :
- dans les « Autres immobilisations financières » si l’entreprise n’a pas l’intention de les négocier dans un
bref délai ;
- dans les « Valeurs mobilières de placement » si l’entreprise a l’intention de les négocier dans un bref
délai.
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(1) Titres de participation : évaluation à la valeur d’usage. Que les titres soient cotés ou non, la valeur retenue est ce qu’un chef
d’entreprise prudent et avisé accepterait de décaisser pour l’obtenir s’il avait à l’acquérir, c’est-à-dire la valeur d’usage qui
est fonction de l’utilité que la participation présente pour l’entreprise.
Il faut donc retenir la valeur d’utilité (ou d’usage) pour l’évaluation à l’inventaire des titres LENZ et des actions LEGRAND.
(2) Titres immobilisés de l’activité de portefeuille : évaluation titre par titre en retenant une valeur d’inventaire qui tienne
compte des perspectives d’évolution générale de l’entreprise et qui soit fondée sur la valeur de marché.
Les critères habituels qui peuvent être retenus et/ou éventuellement combinés pour procéder à cette évaluation sont les
suivants : coût de revient, cours de bourse, situation nette comptable, valeur de rendement…
Nous retiendrons donc le cours de bourse au 31/12/N pour l’évaluation à l’inventaire des actions CETELEM puisque c’est le
seul cours donné.
(3) Autres titres immobilisés et valeurs mobilières de placement : la valeur retenue est la valeur probable de négociation qui
diffère selon que les titres sont cotés ou non ;
- valeur probable de négociation des titres cotés : cours moyen du dernier mois.
Il faut donc retenir le cours moyen du dernier mois pour les actions PHENIX et les obligations IMMOBILIÈRE
MARSEILLAISE.
- la valeur probable de négociation des titres non cotés est déterminée selon les critères objectifs suivants : prix stipulé lors
de transactions intervenues sur les titres considérés à des dates récentes, valeur mathématique de rendement, importance
des bénéfices…
(4) Parts de FCP et actions de SICAV : elles sont estimées à leur valeur probable de négociation, c’est-à-dire à leur valeur
liquidative à la clôture de l’exercice.
(1) [(50 x 110 €) + (60 x 120 €)] - [(50 + 60) 110 €] = 600.
(2) (15 x 5 800 €) - (15 x 5 600 €) = 3 000.
Or, une dépréciation de 1 500 € a été constituée en N-1, d’où complément de dépréciation l’année N : 3 000 - 1
500 = 1 500.
(3) Il faut retenir le cours moyen du dernier mois évalué à 92% du nominal. Donc, 100 x 92% = 92.
(4) Part unitaire libérée = 100/4 + 15 = 40 € (cf. question 3).
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2. Écritures N+1
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NB : en ce qui concerne les actions PHENIX et LEGRAND, les écritures d’inventaire devront tenir compte de ces
cessions pour la détermination de la dotation ou la reprise de dépréciation de ces titres.
CHALLENGE
Compétences attendues Savoirs associés
Appliquer les règles d’inscription à l’actif et d’enregistrement des Détermination de la valeur d’entrée et incorporation des frais
titres • Évaluation à l’entrée et postérieurement à leur entrée • d’acquisition
Analyser les conséquences de l’option choisie sur les comptes
annuels
a) Hypothèse 1: incorporation des frais d’acquisition sur titres au coût de revient
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Les frais d’acquisition sont amortis fiscalement sur 5 ans. Pour satisfaire à la condition de comptabilisation
des amortissements, ils sont enregistrés en amortissements dérogatoires (puisque les titres ne sont pas
amortissables).
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ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations nancières
Capitaux propres
CHARGES Exercice N
Hypothèse 2
Extrait actif bilan au 31/12/N
Amortissement et
Actif Brut Net
dépréciations
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations nancières
PASSIF Total
Capitaux propres
Provisions réglementées 0
CHARGES Exercice N
Charges exploitation
Charges exceptionnelles 0
Commentaires
Au niveau comptable, les frais d’acquisition impactent la valeur des immobilisations financières dans
l’hypothèse 1, et le compte de résultat (charges d’exploitation dans l’hypothèse 2).
Dans l’hypothèse 1, les frais font l’objet d’un amortissement dérogatoire (passif du bilan et charges
exceptionnelles).
Pour information, dans l’hypothèse 2, les frais d’acquisition feront l’objet de retraitements fiscaux, car ils
sont incorporables à la valeur d’entrée.
ACTIF IMMOBILISÉ
PASSIF Total
Capitaux propres
Hypothèse 2
Extrait actif bilan au 31/12/N+5
Amortissement et
Actif Brut Net
dépréciations
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations nancières
Commentaires
La dépréciation est plus importante dans l’hypothèse 1. Le compte de résultat est donc plus impacté dans
l’hypothèse 1 que dans l’hypothèse 2 au niveau comptable. Pour le bilan, le but étant de ramener la valeur des
titres à 600 000 €, la valeur nette comptable est identique dans les deux hypothèses.
3. Cession en N+6
a) Écritures
Hypothèse 1: incorporation des frais d’acquisition sur titres au coût de revient
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ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations nancières 0 0 0
Hypothèse 2
Extrait actif bilan au 31/12/N+6
Amortissement et
Actif Brut Net
dépréciations
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations nancières 0 0 0
Commentaires
L’impact en cas de cession concerne essentiellement le compte de résultat. Au bilan, seul le compte
« Banques » est modifié, pour le prix de vente.
Dans l’hypothèse 1, le résultat total dégagé suite à la cession est de 240 800 €. Dans l’hypothèse 2, le résultat
total est de 210 000 €. La différence entre les deux résultats correspond aux frais d’acquisition incorporés
dans la valeur d’entrée (hypothèse 1) et étalés par le biais de l’amortissement dérogatoire.
Plus ou moins value comptable 810*000 – 830*800 = - 20*800 € 810*000 – 800*000 = 10*000 €
Au final, sur l’ensemble des années de détention, le résultat est identique, mais avec des traitements
comptables différents.
BSO-BSA
Compétences attendues Savoirs associés
Évaluer et comptabiliser les opérations portant sur le passif, les Bons de souscription d’obligations et d’actions (traitement
capitaux propres, et les actifs financiers comptable chez l’émetteur et le détenteur)
6. Écriture N+1
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2. Écritures N+1
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PALMES D’OR
Compétences attendues Savoirs associés
Appliquer les règles relatives aux variations des capitaux propres Apports initiaux • Versements anticipés • Actionnaires défaillants
• Enregistrer les opérations • Analyser les comptes annuels
2. Décomposition le capital
Partie versée = minimum légal apports en numéraire, soit 50% = Partie non appelée (haut bilan actif ) =
50 000 €.
Apports en numéraire = 2 x partie versée = 2 x 50 000 = 100 000 €, soit 100 000 /20 = 5 000 actions.
Apports en nature = capital total – apports en numéraire = 400 000 – 100 000 = 300 000 €, soit 300 000 /20 =
15 000 actions.
Capital total = 20 000 actions (400 000/20 ou 5 000 + 15 000).
7. Écritures
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VETMOUNTAIN
Compétences attendues Savoirs associés
Appliquer les règles relatives aux variations des capitaux propres Apports initiaux • Versements anticipés • Actionnaires défaillants
• Enregistrer les opérations • Analyser les conséquences sur les
comptes annuels
2. Méthodes possibles pour enregistrer les frais – Méthode de référence – Incidences sur les
comptes annuels
Méthodes
En immobilisation incorporelle (compte « 201 ») à amortir sur 5 ans maximum ou en charges (méthode de
référence).
3. Écritures de constitution
Capital total – apports en nature = 2 000 000 – 800 000 = 1 200 000 €.
Part libérée = minimum légal = 50% x 1 200 000 = 600 000 €.
Part non libérée = seconde moitié = 600 000 €.
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« 4566 »
SC = 26 780 €
IMODO
Compétences attendues Savoirs associés
Appliquer les règles relatives aux opérations de variation des Apports initiaux partiellement libérés et appels ultérieurs •
capitaux propres, et les comptabiliser Versements anticipés • Actionnaire retardataire
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(1) Ce compte est débloqué lors de l’immatriculation de la société au registre du commerce. Ces fonds
pourraient tout aussi bien être bloqués chez un notaire auquel cas, on transiterait par un compte 46..
Notaire - Maître X.
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PIGNON
Compétences attendues Savoirs associés
Appliquer les règles relatives aux variations des capitaux propres Augmentation de capital • Versements anticipés • Actionnaires
• Enregistrer les opérations défaillants • Réduction par rachat de ses propres actions
Somme des deux droits (souscription et attribution) = Valeur mathématique avant – valeur mathématique
après = 225 – 180 = 45 €.
Écritures
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PITAL
Compétences attendues Savoirs associés
Appliquer les règles relatives aux variations des capitaux propres Affectation d’une perte • Réduction de capital suivie d’une
• Analyser les opportunités et risques liées à ces opérations • Les augmentation: Coup d’accordéon
comptabiliser
2. Écriture comptable
La décision du 20 avril se traduit par :
• Augmentation du report à nouveau débiteur de 910 000 €, soit un solde cumulé de 910 000 + 2 120 000 =
3 030 000 €.
• Réduction de capital = 8 000 actions x (500 – 200) = 8 000 x 300 = 2 400 000 €.
• Prélèvement sur la réserve facultative = 630 000 € (3 030 000 – 2 400 000 = 630 000 €).
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Capital social 8 000 x 200 €..……………… 1 600 000 (4 000 000 – 2 400 000)
Réserve légale………………………………….... 215 000
Réserve facultative…………………………….. 88 000 (718 000 – 630 000)
Report à nouveau.……………………………... 0 (3 030 000 – 3 030 000)
Subventions d’investissement…………… 43 000
Provisions réglementées…………………… 10 000
Capitaux propres 1 956 000
On a bien capitaux propres (1 956 000) moitié du capital (1 600 000 / 2).
La SA PITAL n’est plus sous le coup de l’art. L225-248 du Code de commerce.
5. Intérêt et risques pour la société et les créanciers d’annuler une dette par la remise d’ac-
tions
Société
Intérêt : apurer les dettes sans sortie de trésorerie. Risque : modification du pouvoir en AGO (les
actionnaires anciens perdent un peu de pouvoir suite à la renonciation de leur DPS au profit des créanciers).
Créanciers
Intérêt : devenir actionnaire, espérer recevoir des dividendes et effectuer une plus-value en cas de revente
des actions. Risque : chute du cours de l’action et peu ou pas de dividendes si la société ne retrouve pas une
meilleure santé.
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TRAINING
Compétences attendues Savoirs associés
Appliquer les règles relatives à l’affectation du résultat Calcul de la réserve légale, du bénéfice distribuable et des
dividendes
5% x 10.000 = 500 €
5% x 10.000 = 500 € 5% x (10.000 – 500) 5% x (10.000 – 500)
(le RAN étant ici
(le RAN étant ici = 475 € (RAN négatif = 475 € (RAN négatif
Calcul réserve légale créditeur, il n’est pas
créditeur, il n’est pas donc à retirer du donc à retirer du
intégré dans le
intégré dans le calcul) résultat) résultat)
calcul)
500 + 1.800 = 475 + 1.000 = 475 + 1.700 =2
Cumul réserve légale 500 + 1.000 = 1.500 €
2.300 € 1.475 € 175 €
Obligation maximale
10% x 20.000 = 10% x 20.000 = 10% x 20.000 = 10% x 20.000 =
légale = 10% x
2.000 € 2.000 € 2.000 € 2.000 €
Capital social
2000 – 1800 =
500 € car le cumul de 475 € car le cumul 2000 -1700 =
200 € car le cumul
Montant affecté à la la réserve légale de la réserve légale 300 € car le cumul
de la réserve
réserve légale 1.500 € <=Obligation 1.475€<=Obligation de la réserve légale
légale>Obligation
légale 2.000 € légale 2.000€ >Obligation légale
légale
10.000 – 300
10.000 – 500(réserve 10.000 – 200(réserve 10.000 – 475(réserve
Bénéce distribuable (réserve légale) –
légale) – 1.000 légale) – 1.000 légale) – 1.000
Résultat – réserves 1.000 (réserve
(réserve statutaire) + (réserve statutaire) + (réserve statutaire) -
obligatoires +/-RAN statutaire) -
500(RAN) = 9.000€ 500(RAN) = 9.300 € 500(RAN) = 8 025 €
500(RAN) = 8.200 €
Superdividende : solde
Cas n°2 capital à distribuer =libéré
partiellement 16 000et– versements
10 750 – 250 =anticipés
5 000 €.
Superdividende unitaire = 5 000 /(4 000 + 1 000) = 1 €.
Dividendes aux actions
Di
Nouv
ouvel
elles
es Ve
Versement
Affectations
Af Origines
Or Anci
Anciennes
sa anticipé
sauf antici
ant cipé
Bénéfice 16 000
distribuable
Intérêt statutaire 10 750 10 000 500 250
Réserve 250
facultative
Superdividende 5 000 4 000 800 200
Report à 0
nouveau
Di
Dividende 14 000 1 300 450
tota
total
Dividende
Di 14000/4000 1,625 450/200 =
aire
unitai
uni = 3,5 2,25
! Remarque : le dividende unitaire de l’actionnaire versement anticipé est supérieur au dividende unitaire des
actions nouvelles. Le versement anticipé a donc l’avantage de pouvoir recevoir plus de dividende.
RAYON
Compétences attendues Savoirs associés
Appliquer les règles relatives à l’affectation du résultat • Affectation du résultat • Paiement des dividendes en actions
Enregistrer l’opération • Analyse des comptes annuels
MODUS
Compétences attendues Savoirs associés
Appliquer les règles relatives à l’affectation du résultat • Affectation du résultat • Paiement des dividendes en actions •
Enregistrer l’opération • Analyser les conséquences sur la Acomptes sur dividendes
présentation des comptes annuels
Écriture
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$$ +$'$% $*!)#
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NET NET
Actionnaires capital non appelé 50 000 Capital 600 000
Frais de constitution 0 Prime d’émission 60 000
Frais d’augmentation de capital 75000 Écarts de réévaluation 160 000
Réserve légale (50 000 + 4 400) 54 400
Réserves indisponibles 20 000
Au-delà de ce bénéfice, tout acompte versé constituerait un dividende fictif susceptible d’être restitué à la
société.
Une société nouvelle ne peut verser des acomptes sur dividendes dans la mesure où la clôture du premier
exercice social n’a pas eu lieu.
La certification par un commissaire aux comptes est obligatoire, même si la société, compte tenu de sa taille,
n’en est pas pourvue. Dans ce cas, un commissaire est nommé ponctuellement et est tenu aux mêmes
incompatibilités qu’un commissaire aux comptes permanent et ne peut donc être l’expert-comptable de la
société.
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$$ +$'$*!)#
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LIBAC
Compétences attendues Savoirs associés
Caractériser les différentes catégories de passif, exposer et Définition des passifs externes et conditions d’inscription
appliquer les conditions d’inscription au passif • Comptabiliser les (provisions, dettes, charges à payer, passifs éventuels) • Provision
opérations sur certains passifs à leur entrée et postérieurement • pour retraite • Provision pour restructuration • Provision pour
Présenter les informations à fournir en annexe démantèlement • Engagements financiers
1. Définitions
Un passif est un élément du patrimoine ayant une valeur économique négative pour l’entité, c’est-à-dire une
obligation de l’entité à l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de
ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. L’ensemble
de ces éléments est dénommé passif externe (cf. art. 321-1 du PCG).
Un passif éventuel n’est pas comptabilisé au bilan, mais est mentionné dans l’annexe (art. 321-6 du PCG). Il
s’agit :
- soit d’une obligation potentielle à l’égard d’un tiers,
- soit d’une obligation vis-à-vis d’un tiers dont il n’est pas probable ou certain qu’elle provoquera une
sortie de ressources sans contrepartie au moins équivalente.
2. Différences
Ces différences peuvent être résumées dans le tableau ci-dessous :
Dette Charge à payer Provision
1. Écriture au 31/12/N
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Les honoraires d’ores et déjà versés à l’avocat ont été enregistrés directement au compte 622
« Rémunérations d’intermédiaires et honoraires » et ne sont donc pas à comprendre dans la provision pour
litige.
3. Écritures en N+2
La société LIBAC faisant appel du jugement défavorable du tribunal de première instance, l’issue de ce litige
n’est pas définitive en N+2. La provision initialement constatée reste justifiée. Son montant doit être ajusté
en fonction des derniers éléments connus ou estimés.
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Si le lien direct et prépondérant n’est pas établi, les comptes ne sont pas modifiés. Une information est
donnée en annexe si l’évènement est significatif.
Dans le cas présent, le passif existe avant la clôture de l’exercice : licenciement annoncé avant la clôture de
l’exercice.
Le lien direct et prépondérant existe : l’indemnité a été versée au salarié le 25 janvier N+1, avant la date
d’arrêté des comptes, le 20 mars N+1. Les conditions sont réunies pour pouvoir modifier la valeur de
l’écriture.
! Il faut augmenter la charge à payer de (19 500 – 18 200) = 1 300 €.
! ! "#$#%$&! ! ! !
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3. Écritures au 31 décembre N
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Cependant, si dès l’origine, un ou plusieurs de ces éléments ont chacun des utilisations différentes, chaque
élément est comptabilisé séparément et un plan d’amortissement propre à chacun de ces éléments est
retenu. […] »
PCG art. 214-10 : « Les dépenses d’entretien faisant l’objet de programmes pluriannuels de gros entretien
ou de grandes révisions en application de lois, règlements ou de pratiques constantes de l’entité, doivent
être comptabilisés dès l’origine comme un composant distinct de l’immobilisation, si aucune provision pour
gros entretien ou grandes révisions n’a été constatée. Sont visées, les dépenses d’entretien ayant pour seul
objet de vérifier le bon état de fonctionnement des installations et d’y apporter un entretien sans prolonger
leur durée de vie au-delà de celle prévue initialement. »
Ainsi, le PCG laisse le choix aux entreprises de :
- comptabiliser une provision pour gros entretien ou grandes révisions (compte 1572) ;
- ou isoler ces dépenses de gros entretien comme un composant de l’immobilisation dès l’acquisition du
bien (avec plan d’amortissement propre).
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(1)
En outre, les autres composants devraient être isolés, tels les sièges passagers faisant l’objet d’un remplacement périodique. Voir
une application dans le cas NICOLEX.
Amortissements
ACTIF Brut Net
et Dépréciations
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations corporelles
Matériel de transport 1#500 000 37 500 1#462 500
PASSIF Total
CHARGES Exercice N
Charges exploitation
37 500
Dotations aux amortissements
25 000
Dotations aux provisions
Méthode 2 : Composant
Extrait du bilan au 31/12/N
Amortissements
ACTIF Brut Net
et Dépréciations
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations corporelles
Matériel de transport 1#500 000 57 500 1#442 500
CHARGES Exercice N
Charges exploitation
Dotations aux amortissements 57 500
Commentaires : Au bilan, la valeur nette comptable de la méthode 1 est plus élevée que celle de la méthode
2. Cela s’explique par le fait que dans la méthode 2, une quote-part du bien, soit 200 000€, est amortie sur 4
ans au lieu de 20 ans dans la méthode 1. L’amortissement sur 20 ans du composant aurait fait l’objet d’une
dotation en N de 5 000€ (200 000*1/20*6/12) contre 25 000€ sur 4 ans. Cela justifie une VNC plus petite de
20 000€ dans la méthode 2, car le composant gros entretien est amorti sur sa durée d’utilisation propre.
Les charges au compte de résultat sont de 62 500€ dans la méthode 1, soit 5 000€ de plus que dans la méthode
2. Cela provient de la base amortissable de la structure de 1 500 000€ dans la méthode 1, et de 1 300 000€
dans la méthode 2. En effectuant les calculs, nous retrouvons bien la différence (200 000*1/20*6/12=
5 000€). Pour les dépenses gros entretien, ils sont en dotations aux provisions pour la méthode 1 et en
dotations aux amortissements pour la méthode 2 pour la même valeur). Il n’y a donc pas d’incidence sur les
charges.
Engagements donnés
Engagements reçus
Engagements réci-
proques
Matériel
40 000 2 400*4 = 9 600 0 40 000/5 = 8 000 0
industriel
DEVICES
Compétences attendues Savoirs associés
Appliquer les conditions d’inscription au passif • Évaluer et Calcul et comptabilisation des écarts de conversion, de la
comptabiliser les opérations sur certains passifs à leur entrée et provision pour perte de change • Cas de limitation de la
postérieurement provision pour perte de change
Écritures en N
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(a) Depus le 1 janvier 2022, la TVA n’est plus payée à la douane lors d’une importation, mais autoliquidée.
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La dotation est d’exploitation car les opérations concernent l’activité commerciale (résultat d’ex-
ploitation). Pour la couverture de change (prêt), la dotation est aussi d’exploitation car l’opération initiale
concerne l’activité (achat de peinture).
Pour le compte bancaire en devises, l’opération étant de nature financière, il est utilisé un compte du
résultat financier « 666 ».
Écritures en N+1
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Écritures d’inventaire
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L’emprunt étant un élément financier, la dotation est classée dans le résultat financier.
HORIZON
Compétences attendues Savoirs associés
Évaluer et comptabiliser les opérations portant sur le passif • Emprunt obligataire • Comparaison avec le crédit-bail •
Analyser les conséquences sur les comptes annuels Annulation par l’entité de ses propres obligations
BATIS
Compétences attendues Savoirs associés
Exposer et appliquer le traitement comptable relatif aux contrats Contrats à long terme: méthodes à l’achèvement et à
à long terme • Evaluer et comptabiliser les opérations • Analyser l’avancement
les conséquences sur les comptes annuels
1. Définition d’un contrat à long terme - Raisons pour lesquelles les deux chantiers peuvent
être qualifiés de contrat à long terme
Les contrats peuvent être qualifiés à long terme si :
- La durée est suffisamment longue, en générale sur aux moins deux exercices : c’est le cas ici, chantiers
allant de N à N+2 ;
- Le contrat est négocié dans le cadre d’un projet unique : c’est le cas ici
- Le contrat porte sur la construction, la réalisation d’un bien ou service ou d’un ensemble de biens ou
services relativement complexes : construction de bâtiments industriels ;
- Les revenus dépendent de l’avancement des travaux.
Les chantiers remplissent les critères pour être qualifiés de contrats à long terme.
Achèvement Avancement
4. Méthode à l’achèvement
Chantier n°1 : résultat à terminaison = 1 500 000 – 1 200 000 = 300 000 €.
Chantier n°2 : résultat à terminaison = 840 000 – 900 000 = - 60 000 €.
5. Méthode à l’avancement
a) Présentation des calculs pour les contrats
Chantier n°1 Chantier n°2
6. Conséquence au 31/12/N sur le compte de résultat et conclusion sur les deux méthodes
Chantier n°1 :
Méthode à l’achèvement
Charges Produits
Exercice N 400 000 Compte 713 400 000
Résultat = 0
Méthode à l’avancement
Charges Produits
Résultat = 100000 €
En cas de bénéfice, aucun résultat n’est à constater selon la méthode à l’achèvement, car le chiffre d’affaires
et le résultat sont enregistrés à la fin du contrat.
Par contre, selon la méthode à l’avancement, le bénéfice est enregistré au fur et à mesure.
Chantier n°2 :
Méthode à l’achèvement
Charges Produits
Résultat = - 60000 €
Méthode à l’avancement
Charges Produits
Exercice N 360 000 Compte 704 336 000
Dotation 36 000
Résultat = - 60000 €
En cas de perte, pour les deux méthodes, la perte totale est constatée dans le résultat sur le premier exercice.
Chantier n°1
Écriture au 31/12/N+1
Il faut augmenter les produits de (1 200 000 – 500 000*) = 700 000 €.
*Produits enregistrés à Q6 au 31/12/N.
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Charges Produits
Résultat = 140000 €
Le résultat partiel total de 240 000 € a été constaté à hauteur de 100 000 € en N et de 140 000 € en N+1. Le
résultat est constaté au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
Charges Produits
Exercice N+1 560 000 Compte 704 700 000
2005000 + 500 000
Résultat = 140000 €
(facture client)
On retrouve bien le résultat partiel total fin N+1, calculé dans la question 1.
10. Écritures à enregistrer en N+1 dans le cas où la société factrue 500 000 € au client
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BRIOLET
Compétences attendues
Exposer et appliquer les traitements comptables relatifs au ratta- Savoirs associés
chement des charges et des produits • Comptabiliser les Abonnement des charges et des produits
opérations
1. Intérêt de l’abonnement
La comptabilité, mémoire des affaires, doit être aussi un véritable outil de gestion. De nombreuses entre-
prises établissent des comptes de résultat semestriels, trimestriels ou même mensuels. Avec une
organisation comptable traditionnelle, il existe deux difficultés :
- réaliser d’une façon extra-comptable un inventaire physique de tous les biens en stock en fin de période
(opération souvent fort coûteuse) ;
- régulariser un très grand nombre de comptes de gestion afin de retenir toutes les charges et tous les
produits afférents à la période étudiée et uniquement celles et ceux qui se rapportent à cette période.
Le PCG prévoit cet abonnement des charges et des produits : selon l’article 944-48 7e alinéa. « Le compte 488
« comptes de répartition périodique des charges et des produits » enregistre les charges et les produits dont
le montant peut être connu ou fixé d’avance avec une précision suffisante et qu’on décide de répartir par
fractions égales entre les périodes comptables de l’exercice. Il s’agit du système de l’abonnement. En cours
d’exercice, l’abonnement est modifié, s’il y a lieu, en plus ou en moins de manière que le total des sommes
inscrites au débit ou au crédit des comptes intéressés des classes 6 ou 7 soit égal, en fin d’exercice, au
montant effectif de la charge ou du produit. Le compte 488 est soldé à la fin de l’exercice ».
Enregistrement mensuel pour les mois de septembre, octobre, novembre et décembre : (90 000 / 12) = 7 500 €.
La société souhaite des rapprochements mensuels. La redevance est donc étalée sur 12 mois.
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Solde débiteur de 30 000, ce qui correspond bien à la charge à rattacher à l’exercice
Le compte « 4886 » n’est pas soldé, car il manque l’écriture de charges constatées d’avance au 31/12/N pour 8
mois de loyers (de janvier à août N+1).
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Écriture type de mars à août : 9 000 / 6 mois = 1 500 € (prime semestrielle à étaler sur 6 mois).
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Solde du compte 4886 : 9 600 – (4 mois à 1 600) = 3 200 € à solder : charge constatée d’avance pour les mois de
janvier et février N+1.
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Écriture au 31/12/N : intérêts courus : 45 000 x 0,04 x 4/12 (de septembre à décembre) = 150 x 4 = 600 €.
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Le solde correspond aux intérêts courus constatés fin N-1 qui doivent être contrepassés au 01/01/N, soit
60 000 × 4% × 4/12.
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Solde du compte « 4887 » = 600 x 2 = 1 200 €. Les loyers correspondant aux mois de novembre et de décem-
bre seront encaissés à terme échu, soit le 1er mai N+1. Ce sont donc des produits à recevoir.
Après cette écriture, le compte « 4887 » est soldé.
b) À la perception de la redevance :
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c) Écriture type pour la période allant de juillet N à juillet N+1 : 13 200/ 12 = 1 100€
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d) Ecriture au 31/12/N
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Produits constatés d’avance = mois de janvier à juin N+1, soit 6 mois à 1 100 €.
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Le compte n’est pas soldé car il manque la contrepassation des produits constatés d’avance de fin N-1, soit 6
mois à 1 000 €.
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BUIS-ARGENS
Compétences attendues Savoirs associés
Exposer et appliquer le traitement comptable relatif aux Étude des abandons de créances
abandons de créances • Analyser les conséquences d’une clause
de retour à meilleure fortune sur les comptes annuels
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Corrélativement, l’engagement hors bilan reçu est réduit à hauteur de 40 000 €. Il reste alors 16 000€
Chez le débiteur BUISSIÈRES Il s’agit d’une charge exceptionnelle.
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EPARSAL
Compétences attendues Savoirs associés
Appliquer le traitement comptable relatifs au rattachement des Intéressement • Participation des salariés • Plan d’Epargne
charges et des produits • Evaluer et comptabiliser les opérations
Calcul de l’intéressement
Intéressement N = 5% x Résultat d’exploitation
= 5% x 80 000 = 4 000 €
NB : On tient compte de la totalité de salaires car tous les salariés de SEBET ont droit à l’intéressement, la condi-
tion d’ancienneté étant bien remplie.
Écritures
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Pas de forfait social pour l’intéressement et l’abondement (cf. Annexe 1) car l’entreprise ne compte que 10
salariés.
On s’aperçoit que ces écritures concernant la participation de l’exercice N-1 ne modifient en rien le compte
de résultat de N.
Le forfait social est dû car la société compte plus de 50 salariés.
B représente le bénéfice fiscal soumis aux taux de droit commun, au taux réduit de 15% réservé aux PME ou
exonéré (entreprises nouvelles…), réalisé en France métropolitaine et dans les départements d’Outre-Mer.
De ce bénéfice fiscal on déduit l’impôt sur les sociétés aux taux de droit commun et au taux réduit de 15%
réservé aux PME.
NB : La contribution additionnelle sociale de l’IS ne vient pas en diminution.
Calcul de B
Bénéfice fiscal 294 000
Impôt au taux de droit commun - 78 000
216 000
Calcul du C
Capital appelé : 1 000 000 + (800 00 x 6/12) 1 400 000
Primes liées au capital : 600 000 x 6/12 300 000
Réserve légale 100 000
Autres réserves 1 000 000
Report à nouveau 450 000
Provisions réglementées : PHP 100 000
Provision pour pertes de change (non déductible) 50 000
Provision de propre assureur : 70 000 - 20 000 (prov. non déductible mais est exclue la dotat° de l’exercice) 50 000
Provision pour retraite (provision non déductible) 400 000
Provision pour impôt : 165 000 - 15 000 (provision non déductible mais est exclue la dotat° de l’exercice) 150 000
4 000 000
S = 500 000€ (compte de résultat : salaires et traitements bruts)
Calcul de VA
Impôts, taxes et versements assimilés 420 000
Charges de personnel : salaires + charges sociales (500 000 + 200 000) 700 000
Dotations d’exploitation (210 000 + 10 000 + 100 000 + 230 000) 550 000
Charges financières 500 000
Résultat courant 830 000
3 000 000
Calcul de la participation N
1 500 000
P = x (216 000 - 3% x 4 000 000) x = 80 000 ¤.
2 3 000 000
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La loi dite « Macron », pour la croissance et l’activité, adoptée le 10 juillet 2015, a harmonisé les dates limites
de versement de la participation et de l’intéressement. Désormais, participation et intéressement doivent
être versés ou attribués au plus tard le dernier jour du cinquième mois suivant l’exercice au titre duquel ils
sont versés.
C’est à partir du premier jour du sixième mois suivant l’exercice au titre duquel la participation est attribuée
que les sommes correspondantes sont indisponibles, et donc que les intérêts sont calculés.
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GEX
Compétences attendues Savoirs associés
Exposer et appliquer les traitements comptables relatifs aux Changements comptables
changements comptables • Comptabiliser les opérations •
Analyser les conséquences de l’option choisie sur les comptes
annuels • Présenter les informations à fournir en annexe
1. Changements comptables
Il s’agit du règlement ANC n° 2018-01 du 20 avril 2018, homologué par arrêté du 8 octobre 2018 et publié au
Journal Officiel du 9 octobre 2018.
Il est applicable pour les exercices ouverts à la date de publication au journal officiel.
3 types de changements :
• Changement de méthode comptable :
- méthodes d’évaluation et de comptabilisation ;
- méthodes de présentation des comptes.
Les méthodes comptables peuvent être :
- explicites (disposition spécifique définie par l’ANC) ;
- ou implicites (en l’absence de texte, elles sont conformes aux principes d’établissement des comptes
annuels)
• Changement d’estimation
Le règlement ANC n°2018-01 donne une définition d’une estimation : « Les estimations comptables sont le
résultat de l’exercice du jugement et de la mise en œuvre d’hypothèses dans l’application d’une méthode
comptable. »
• Corrections d’erreurs (omissions matérielles, interprétations erronées, adoption d’une méthode comptable
non admise)
Il s’agit des cas dans lesquels l’entreprise a mal comptabilisé certaines opérations, et modifie ses écritures
comptables lorsqu’elle s’en aperçoit.
Selon l’article 122-2 du PCG, l’impact du changement de méthode doit être calculé après impôt.
Selon la méthode de l’impôt exigible, préconisée dans ce cas par le CNCC et généralement appliquée dans
les comptes individuels, les provisions pour retraite étant fiscalement non déductibles, aucun impôt ne doit
être déduit. La provision à comptabiliser s’élève donc à 85 000 €.
CABANEX
Compétences attendues Savoirs associés
Exposer les spécificités propres aux associations • Citer les Associations: Cadre légal et réglementaire • Principales sources
principales particularités comptables des associations • de financement • Principales opérations comptables
Comptabiliser les principales opérations
Dans le compte de résultat, les produits sont présentés suivant les dispositions du PCG pour les seuls
comptes utiles en détaillant les rubriques significatives particulières (PCG des Associations, Chapitre V-
2.) :
- cotisations ;
- dons ;
- legs et donations ;
- subventions ;
- produits liés à des financements réglementaires ;
- ventes de dons en nature.
Selon le PCG des Associations, Chapitre I-1. :
« Le résultat comptable ne pouvant être attribué aux adhérents, qui n’ont aucun droit individuel sur celui-ci,
le résultat positif est appelé « excédent » et le résultat négatif « déficit ».
Lorsqu’elles sont significatives, les contributions volontaires dont bénéficient les associations doivent faire
l’objet d’une information appropriée dans l’annexe portant sur leur nature et leur importance. Si
l’information est quantifiable et valorisable, elles peuvent être enregistrées en comptes de classe 8 (crédit
du 87 pour les ressources et débit du 86 pour les emplois) ; dans ce cas, elles sont mentionnées au pied du
compte de résultat sous la rubrique « Évaluation des contributions volontaires en nature » en 2 colonnes de
montants égaux (les totaux des comptes 87 et 86).
Art. 132-3 - Règlement n°2018-06 ANC : « Les sommes inscrites au passif en « Fonds dédiés » sont
rapportées en produit au compte de résultat au cours des exercices suivants, au fur et à mesure de la
réalisation du projet défini, par le crédit du compte « Utilisations de fonds dédiés » ».
Art. 132-4 - Règlement n°2018-06 ANC : « Lorsque les ressources dédiées à un projet défini n’ont pas été
totalement utilisées alors même que le projet est terminé et que l’organe habilité décide de transférer le
solde du fonds dédiés à un autre projet défini avec l’accord du tiers financeur, une information est
mentionnée dans l’annexe des comptes au titre des transferts réalisés au cours de l’exercice. »
Les principales ressources sont les ressources liées à la générosité du public (dons, legs) pour 90 361 568 €,
ainsi que des subventions pour 1 058 034 110 €.
Le CER 2017 de la Croix Rouge Française nous apprend que les ressources collectées auprès du public se sont
élevées à plus de 90 millions d’euros et que les missions sociales réalisées en France et à l’étranger par
affectation des ressources collectées auprès du public se sont élevées à plus de 49 millions d’euros.
5. Écritures
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PROFES
PRO FESSEU
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Mail (indispensable pour vous contacter) : …………………………………………………..
BUDGET
Compétences attendues Savoirs associés
Missions de la profession de comptable et responsabilités • Comptable public (Exercice de la profession, Nature des
Exposer les spécificités propres aux collectivités locales • responsabilités) • Collectivités locales : Cadre légal et
Comptabiliser les principales opérations réglementaire, Notion de budget et d’équilibre budgétaire,
Principales opérations comptables, Contrôle budgétaire)
Article 1 : « Les dispositions du titre Ier du présent décret sont applicables aux administrations publiques au
sens du règlement (CE) du 25 juin 1996 visé ci-dessus, mentionnées aux 1° à 5° suivants ainsi qu’aux
personnes morales mentionnées au 6 :
1. L’État;
2 Les collectivités territoriales, leurs établissements publics, les établissements publics locaux d’en-
seignement, les établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricoles,
les établissements publics locaux d’enseignement maritime et aquacole ;
3 Les établissements publics de santé ainsi que, lorsqu’ils sont érigés en établissement public de
santé en application de l’article L. 6133-7 du code de la santé publique, les groupements de coopération
sanitaire ;
4 Les autres personnes morales de droit public, dont la liste est établie par arrêté conjoint du minis-
tre chargé de l’économie et du ministre chargé du budget ;
5 Après avis conforme du ministre chargé du budget et lorsque leurs statuts le prévoient, les
personnes morales de droit privé ;
6 Les personnes morales de droit public ne relevant pas de la catégorie des administrations
publiques, sauf si leurs statuts en disposent autrement ;
Ces dispositions s’appliquent aux groupements d’intérêt public lorsqu’ils sont soumis aux règles de la
comptabilité publique dans les conditions prévues par l’article 112 de la loi du 17 mai 2011 visée ci-dessus. »
Les comptables des collectivités relèvent de la DGFIP (Direction Générale des Finances Publiques).
Selon l’article 17 du décret 2012-1246 : « Les comptables publics sont personnellement et pécuniairement
responsables des actes et contrôles qui leur incombent en application des dispositions des articles 18, 19 et
20, dans les conditions fixées par l’article 60 de la loi du 23 février 1963 visée ci-dessus »
Cette responsabilité engage leur patrimoine personnel. Pour se couvrir, le comptable peut souscrire à une
assurance. L’AMF est le principal assureur. Il doit aussi déposer un cautionnement, garantie au profit de
l’État sur ses biens pour couvrir les débets à sa charge. Le cautionnement prend la forme d’un dépôt de
valeurs ou d’une adhésion à l’AFCM (Association Française de Cautionnement Mutuel).
Un des principes de la gestion des finances publiques est la séparation des fonctions ordonnateur et
comptable public. Comme le précisent les articles ci-dessous, l’ordonnateur exécute le budget voté par les
communes.
Selon l’article 10 du décret 2012-1246 : « Les ordonnateurs prescrivent l’exécution des recettes et des
dépenses. »
Selon l’article 11 du décret 2012-1246 : « Les ordonnateurs constatent les droits et les obligations, liquident
les recettes et émettent les ordres de recouvrer. Ils engagent, liquident et ordonnancent les dépenses. Le cas
échéant, ils assurent la programmation, la répartition et la mise à disposition des crédits. Ils transmettent au
comptable public compétent les ordres de recouvrer et de payer assortis des pièces justificatives requises,
ainsi que les certifications qu’ils délivrent. Ils établissent les documents nécessaires à la tenue, par les
comptables publics, des comptabilités dont la charge incombe à ces derniers. »
Pour la section de fonctionnement, le solde positif, ici 4 213 025,24 €, constitue l’autofinancement pouvant
financer la section investissement. La section fonctionnement ne peut pas être financée par un emprunt.
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Dans le cas présent, les recettes réelles d’investissement plus l’excédent de 2016 (3 066 381,87 €) plus les
travaux en régie sont de 20 563 736,08 €. Ces recettes couvrent les dépenses réelles de fonctionnement
(15 350 710,84 €) plus les opérations d’ordre de transfert de 1 000 000 €. Le solde positif constitue
l’autofinancement transféré à la section investissement.
Il faut également que la charge de l’emprunt soit couverte par des ressources définitives de la section
investissement, et non pas par un autre emprunt, ce qui est le cas ici.
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On remarque que les recettes d’investissement sont inférieures aux dépenses d’investissement. Le solde est
couvert par l’autofinancement provenant de la section de fonctionnement.
3. Écritures
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BIOFOOD
DOSSIER 1 : FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS
01/10/N
471 Comptes d'attente 800 000
169 Primes de remboursement 100 000
163 Autres emprunts obligataires 900 000
Émission de l'emprunt obligataire
d°
512 Banques 800 000
471 Comptes d'attente 800 000
Souscription des obligations
d°
627 Services bancaires et assimilés 1 200
44566 TVA sur autres biens et services 240
512 Banques 1 440
Frais d'émission
31/12/N
4816 Frais d'émission des emprunts 1 200
791 Transferts de charges d'exploitation 1 200
Transfert des frais d'emprunt
d°
6812 Dot. amort. des charges d'exploitation à répartir 120
4816 Frais d'émission des emprunts 120
Dotation de l'exercice (1 200/ 10 ans)
d°
6861 Dot. amort. des primes de remboursement 10 000
169 prime de remboursement 10 000
Dotation de l'exercice (100 000 / 10 ans)
d°
661 Charges d'intérêts 6 000
1688 Intérêts courus 6 000
Intérêts courus de l'exercice
Autres emprunts : comptes 163 (VNC emprunt) et 1688 = 900 000 + 6 000.
Créances diverses = TVA sur frais ; Compte 512 = 800 000 – 1 440 (frais).
Charges à répartir = 1 200 – 120 ; Prime = 100 000 – 10 000.
Le directeur comptable ne contrepasse pas les écritures au 1er janvier. Le compte 1688 est donc soldé lors du
remboursement. Le solde des intérêts (24 000 – 6 000) est comptabilisé dans le compte 661.
Compétences évaluées : Exposer et appliquer les règles d’évaluation des immobilisations ; Évaluer
et comptabiliser les opérations postérieurement à l’entrée ; Cas spécifique de la réévaluation libre ;
Identifier les principes comptables ; Informations à fournir en annexe.
Amortissements fiscaux
Dotation fiscale N = 600 000 / 5 * 6/12 = 60 000 €.
Dotation dérogatoire N = 60 000 – 50 000 (dotation comptable) = 10 000 €.
Base fiscale N+1 = Valeur réévaluée – dotations dérogatoires + reprises dérogatoires = 605 000 – 10 000 =
595 000 €.
Solde durée N+1 fiscale = 5 – 0,5 (N) = 4,5 ans.
Dotation fiscale N+1 = 595 000 / 4,5 = 122 222,22 €.
Dotation dérogatoire N+1 = 132 222,22 – 110 000 (dotation comptable) = 22 222,22 €.
Supplément d’amortissement :
Dotation N+1 Dotation avant réévaluation Supplément d’amortissement
Constructions 400 000 2 000 000 /25 = 80 000 400 000 – 80 000 = 320 000 €
Matériel industriel 110 000 600 000 / 6 = 100 000 110 000 – 100 000 = 10 000 €
31/12/N+1
6811 Dotation aux amortissements… 510 000,00
2813 Amortissements des constructions 400 000,00
28154 Amortissements du matériel industriel 110 000,00
Dotation de l'exercice
d°
1052 Écart de réévaluation libre 330 000,00
1068 Autres réserves 330 000,00
Transfert du supplément d'amortissement
d°
68725 Amortissements dérogatoires 22 222,22
145 Amortissements dérogatoires 22 222,22
Dotation de l’exercice
• Principe de prudence. Article L123-20 du Code de commerce : interdiction de prendre en compte un produit
non réalisé et obligation de tenir compte d’une charge probable, afin de ne pas transférer sur des exercices
futurs des incertitudes grevant le patrimoine et le résultat de l’entreprise.
• Principe de continuité d’exploitation. Article L123-20 du Code de commerce : l’entreprise est censée pour-
suivre ses activités.
• Principe d’importance relative. Article 121-3 du PCG : porter en annexe les informations significatives, c'est-
à-dire informations qui pourraient modifier le jugement du lecteur si elles n’étaient pas fournies.
BATINDUS
DOSSIER 1 : CONTRATS À LONG TERME
Comptabilisation
31/12/N
704 Travaux 60 000
487 Produits constatés d'avance 60 000
Avancement contrat n°2020-08
d°
6815 Dotations aux provisions 10 000
1516 Provisions pour pertes sur contrats 10 000
Provision de la perte sur le contrat n°2020-08
Total charges 140 000 280 000 Total produits 160 000 240 000
Résultat (béné ce) 20 000 Résultat (perte) 40 000
Pour l’année N-1, un résultat partiel a été comptabilisé, conformément à la méthode à l’avancement.
Pour l’année N, le résultat à terminaison étant une perte, celle-ci doit être comptabilisée en totalité selon le
principe de prudence. C’est le cas ici. En effet, le résultat cumulé sur les deux exercices est de + 20 000 € pour
N-1 et – 40 000 € pour N, soit – 20 000 €, montant de la perte totale.
6. Note pour répondre aux questions posées par le directeur comptable – Justification
Selon le principe de permanence des méthodes, il faut conserver les mêmes méthodes d’un
exercice à l’autre, afin de pouvoir comparer les exercices. L’entreprise doit donc utiliser la
même méthode pour tous les contrats à long terme. Il n’est donc pas possible d’appliquer la
méthode à l’avancement pour certains contrats, et la méthode à l’achèvement pour d’autres.
DOSSIER 2 : INVESTISSEMENTS
Mission n°1
Compétences évaluées : Exposer les conditions d’activation ; Identifier et caractériser les différentes
catégories d’immobilisations ; Exposer et appliquer les règles d’inscription à l’actif, d’évaluation et
d’enregistrement des immobilisations corporelles ; Évaluer et comptabiliser les opérations à l’entrée
et postérieurement à l’entrée.
01/12
2182-1 Matériel de transport - structure 32 000
2182-2 Matériel de transport - pneus 3 000
6061 Fournitures non stockables 200
6354 Droits d'enregistrement et de timbre 300
44562 TVA sur immobilisations 7 000
512 Banques 42 500
Facture n°12334
31/12
6811 Dotat° aux amortissts sur immobilisat° incorporelles et corporelles 625
28182-1 Amortissements du matériel de transport - structure 500
28182-2 Amortissements du matériel de transport - pneus 125
Dotation de l'exercice
d°
68725 Amortissements dérogatoires 166,67
145 Amortissements dérogatoires 166,67
Dotation de l'exercice (666,67 – 500)
Mission n°2
Compétences évaluées : Identifier et caractériser les différentes catégories d’actifs financiers ;
Exposer et appliquer les règles d’inscription à l’actif, d’évaluation et d’enregistrement des titres ;
Évaluer et comptabiliser les opérations à l’entrée et postérieurement à l’entrée ; Analyser les consé-
quences de l’option choisie sur la présentation des comptes annuels ; Présenter les informations à
fournir en annexe.
6. Méthodes comptables pour la comptabilisation des frais d’acquisition des titres – Nature
des coûts concernés – Justication du choix opéré par le directeur comptable
Méthodes
Frais à incorporer dans le coût d’acquisition (méthode de référence) ou à laisser en charges : option globale
pour les immobilisations financières. Option aussi applicable pour les VMP, mais peut être différente de
celle prise pour les immobilisations financières.
Seuls les coûts externes directement liés à l’opération (droits de mutation, honoraires, commissions, frais
d’actes) peuvent être incorporés à l’actif. Les coûts internes sont à laisser en charges car ils sont
difficilement attribuables à l’acquisition des titres..
Le directeur comptable a choisi d’activer les frais d’acquisition, pour suivre la disposition fiscale. En effet, il
s’agit d’une société soumise à l’IS. Pour ces sociétés, le BOI autorise seulement l’activation des frais
d’acquisition dans les comptes de titres, lorsqu’il s’agit de titres de participation.
Il a choisi de laisser en charges les frais pour l’achat des VMP. Ceci est possible car l’option peut être
différente pour les immobilisations financières et les VMP.
Comptabilisation
01/12
261 Titres de participation 42 000
269 Versements restant à effectuer sur titres de participation 18 000
512 Banques 24 000
Achat de 1 200 actions
d°
261 Titres de participation 4 800
512 Banques 4 800
Achat de 2 400 DPS à 2 €
d°
261 Titres de participation 600
44562 TVA déductible 120
512 Banques 720
Frais bancaires
12/12
506 Obligations 21 000
764 Revenus de valeurs mobilières de placement 450
512 Banques 21 450
Achat de 500 obligations
d°
627 Services bancaires 100
44566 TVA déductible sur biens et services 20
512 Banques 120
Frais bancaires
20/12
512 Banques 6 000
767 Produits nets sur cessions de VMP 1 750
506 Obligations 4 250
Vente de 200 obligations
d°
512 Banques 900
675 Valeurs comptables des éléments d'actif cédés 180
273 Titres immobilisés d'activité de portefeuille 1 080
Vente de 60 actions
d°
5088 Intérêts courus non échus 500
764 Revenus de VMP 500
Intérêts courus non échus (5%*40*500*6/12)
d°
68725 Amortissements dérogatoires 10
145 Amortissements dérogatoires 10
Dotation exercice (600/5*1/12)
d°
6866 Dotations aux dépréciations des éléments financiers 500
5906 Dépréciations des VMP 500
Dotation de l'exercice
9. Conséquences de l’option choisie par le directeur comptable pour les titres de participa-
tion sur la présentation des comptes annuels – Comparaison avec l’autre méthode
Activation Enregistrement
Comparaison
des frais en charges
Compétences évaluées : Exposer et appliquer les règles relatives aux variations des capitaux
propres ; Évaluer et comptabiliser les opérations ; Affectation du résultat ; Identifier les modalités
d’exercice de la profession, ses missions ; Expliquer les rôles des organisations professionnelles ;
Appliquer les règles déontologiques dans une situation donnée.
1. Explication de la présence d’un compte à report à nouveau positif dans le bilan avant ré-
partition
Le compte report à nouveau positif est le solde du résultat de l’exercice N-1, qui n’a pas été distribué. Un
solde peut exister suite aux arrondis effectués lors du calcul du superdividende.
10/06/N+1
120 Résultat exercice 350 000
110 Report à nouveau N-1 500
1061 Réserve légale 15 000
1068 Autres réserves 85 000
110 Report à nouveau N 3 000
4571 Dividendes actions anciennes 200 000
4572 Dividendes actions nouvelles 47 500
Répartition bénéfice N
7. Mission du commissaire aux comptes concernant la distribution d’un acompte sur dividendes
Le commissaire aux comptes doit certifier le bilan intermédiaire et s’assurer que le bénéfice distribuable est
supérieur ou égal au montant des acomptes.
8. Organe chargé de contrôler le commissaire aux comptes dans l’exercice de ses fonctions
– Ses missions
Il s’agit du H3C : Haut Conseil des Commissaires aux Comptes.
Son rôle est de :
- assurer la surveillance de la profession ;
- vérifier le respect de la déontologie et de l’indépendance des CAC ;
- émettre avis sur la déontologie : NEP (normes d’exercice professionnel) ;
- promouvoir les bonnes pratiques professionnelles ;
- définir et superviser le contrôle des CAC.
ISBN : 978-2-38464-016-4
Imprimé en France en juin 2022 par Impremium, Marseille
Dépôt légal : juillet 2022