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 PRÉFACE
La Vierge Marie est une figure emblématique de la religion chrétienne.
L’Église lui voue même des prières, des cultes et des célébrations. La vie de
la Sainte Vierge a principalement été axée sur l’adoration et la glorification
de Dieu. La Bible parle essentiellement de son parcours en tant que mère
du Christ. Mais d’autres sources viennent corroborer les informations à son
sujet. Ainsi, nous pouvons en savoir plus sur ses origines, son rôle dans l’ac-
complissement de la prophétie de Dieu, et sur ce qui lui est arrivé après la
mort et la résurrection de Jésus.

Marie est à l’origine de nombreuses croyances chrétiennes. En raison de ses

nombreux exploits, l’Église catholique l’a assignée au rang de Saint. Mais
la Sainte Vierge n’a pas seulement fait parler d’elle dans la Bible. Durant le
XIX et le XXe siècle, de nombreux témoignages relatent ses apparitions mi-
raculeuses. Actuellement, les catholiques assimilent la Vierge Marie à une
véritable divinité.

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La véritable histoire de Marie........................................................ 03

Marie en tant que mère de Jésus................................................. 04

L’immaculée-conception : un concept sujet à de nombreuses

controverses ................................................................................... 06

Que disent les apocryphes et les traditions ?.............................. 06

Le tombeau de Marie ................................................................... 08

La vénération de la Vierge Marie ................................................ 09

Marie dans les autres religions....................................................... 10

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 LA VÉRITABLE HISTOIRE DE MARIE
La Vierge Marie est un personnage très particulier. Elle est principalement
connue pour avoir été la mère de Jésus-Christ, et cet honneur lui a valu de
très nombreux privilèges. Les sources les plus anciennes à son sujet sont les
évangiles canoniques. Les écrits de Saint-Luc, Saint Mathieu, Saint-Jean la
désignent comme étant « la Mère de Dieu ». Dans le récit de l’Annoncia-
tion, on apprend que Marie tombera enceinte d’un enfant engendré par le
Saint-Esprit. Un ange apparut à elle pour le lui annoncer.

Dans Luc 1, 26-38, nous pouvons découvrir que Marie possède un fiancé,
mais qu’elle a encore conservé sa virginité. L’enfant qu’elle attend ne peut
donc être que d’une origine divine. Joseph projetait de mettre secrètement
fin à leur relation. En effet, le fait que sa fiancée soit tombée enceinte alors
qu’elle prétendait être vierge le désappointa fortement. Cependant, celui-ci
fut prévenu par un ange que sa compagne avait une mission sacrée à ac-
complir. En fin de compte, Joseph décida donc de ne pas répudier la Sainte
Vierge. Un peu plus tard, Marie décida de rendre visite à sa parente Eli-
zabeth. Cette dernière était aussi tombée enceinte comme par miracle. On
apprendra plus tard qu’Elizabeth était en fait la mère de Saint-Jean-Baptiste.
Peu après cela, Marie décida de retourner auprès de Joseph. Mais celui-ci de-
vait se rendre à Bethléem pour se faire recenser. Finalement, les deux époux
entreprirent le voyage ensemble. Sur le dos d’un âne, ils décidèrent de partir
pour Bethléem. Au bout de ce long périple, Marie finit par mettre bas dans
une étable. À ce moment précis, les bergers aux alentours auraient été inter-

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pellés par des anges pour qu’ils viennent voir le nouveau-né. D’après Saint
Mathieu, des rois venus d’orient seraient aussi venus pour lui rendre hom-
mage. Cette partie de la Bible raconte donc la fameuse Nativité, l’histoire à
l’origine des célébrations de Noël.

Après avoir appris la naissance de Jésus, le roi Hérode se sentait fortement

menacé. D’autant plus que sa venue était l’annonciation d’une prophétie.
Il ordonna à ce que tous les nouveau-nés soient exécutés. Cet événement
est connu sous le nom de « massacre des Innocents ». Selon les dires de
Saint Mathieu, Joseph aurait été prévenu de ce massacre dans un rêve, et
c’est pourquoi il décida d’emmener sa famille en Égypte. Ce n’est qu’après la
mort d’Hérode qu’ils revinrent à Bethléem. À cette époque, l’Égypte était
une terre d’immigration, et les Palestiniens qui fuyaient le règne d’Hérode
avaient pour habitude de se réfugier là-bas.

Saint-Luc nous rapporte comment Jésus a été présenté au Temple de Jérusa-

lem. C’est à cet endroit qu’un vieux sage s’approcha pour faire la prophétie
d’une rédemption imminente. D’après les évangiles, cet homme était poussé
par le Saint-Esprit à ce moment-là.

MARIE EN TANT QUE MÈRE DE JÉSUS

On ne sait pas grand-chose sur l’enfance de Jésus, et encore moins sur la vie
de Marie durant toute cette période. Ce n’est qu’à l’âge de douze ans que Jésus
se manifeste une nouvelle fois. Lors de la célébration d’une grande fête à Jé-
rusalem, ses parents finirent par le perdre dans la foule. Un peu plus tard, ils
le retrouvent au Temple, entouré de savants émerveillés par son intelligence

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et sa sagesse.

Si l’on revient aux évangiles canoniques, on sait que Jésus est désormais
adulte et qu’il aurait plusieurs frères. Mais on en sait très peu sur ces soi-di-
sant frères. D’après certaines théories, il s’agirait d’autres fils de Marie. Se-
lon d’autres spéculations, il s’agirait plus de demi-frères issus des précédents
mariages de Joseph. Il est important de noter dans la Bible, le terme « frère »
ne se limite pas uniquement aux liens de consanguinité. Ce concept possède
une appréhension bien plus vaste et bien plus complexe.

D’autre part, sachez que nous ne disposons d’aucune information fiable sur
la qualité de la relation que Jésus entretenait avec Marie. D’après certaines
sources, celui-ci n’accorda que peu d’importance au fait que la Sainte Vierge
était sa mère. Il préférait se focaliser sur son rôle dans la mise en relation des
croyants avec Dieu.

Cependant, Marie a toujours soutenu son fils, et a tenu à rester auprès de lui.
D’ailleurs, c’est grâce à son intervention que la vie publique de Jésus fut lan-
cée. Lors des noces de Cana, c’est Marie qui invita Jésus à faire un miracle,
et à transformer l’eau en vin. La Sainte Vierge peut alors être considérée
comme celle qui mit en marche la mission christique. Elle a pleinement
conscience du fait que son fils est d’origine divine, et qu’il est venu sur terre
pour accomplir une mission particulière. Elle savait qu’elle serait amenée à
souffrir, mais cela ne l’empêcha pas d’encourager Jésus à initier la prophétie.
Tout au long de l’évangélisation, elle a su se tapir dans l’ombre de son fils.
Lors de la Passion, elle s’est même retrouvée parmi les derniers fidèles au
pied de la croix, avec Marie –Madeleine et Saint-Jean.

Le fait que la Vierge Marie soit restée pleu-

rer sous la croix suggère qu’elle n’aurait pas
d’autres enfants. De plus, elle aurait égale-
ment déjà perdu son époux au moment
des faits. D’après certaines théories, Jo-
seph était effectivement plus âgé qu’elle
de plusieurs années. C’est pourquoi Marie
aurait été confiée aux apôtres. Ces der-
niers sont connus comme étant les précur-
seurs des Églises chrétiennes. C’est sans doute
pour cela que Marie est citée dans les Actes des
Apôtres.

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 L’IMMACULÉE-CONCEPTION :
UN CONCEPT SUJET À DE NOBREUSES CONTROVERSES

La foi chrétienne repose sur le fait que Jésus est un être divin qui a pris
forme humaine au travers de la Vierge Marie. Mais cette virgi-
nité de Marie a fait l’objet de nombreuses critiques.

Physiologiquement, il est tout à fait impossible qu’une

femme puisse tomber enceinte si elle n’a pas eu de rapport
intime avec un homme. C’est aussi pour cette raison qu’il a
été très difficile pour Joseph d’accepter la grossesse de sa
fiancée soi-disant vierge. Même si les choses se sont ar-
rangées grâce à plusieurs interventions divines, virginité
et enfantement restent contradictoires pour le commun
des mortels.

Le fait de critiquer la virginité de Marie, c’est

remettre en cause l’un des fondements
mêmes de la foi chrétienne. Les antichré-
tiens mettent l’accent sur cette impossi-
bilité lorsqu’ils souhaitent contredire les
croyants. D’après certains de leurs propos,
Marie aurait même commis le péché d’adul-
tère. Elle aurait eu des relations sexuelles
avec un certain Panthera, un soldat ro-
main de l’époque, et qui serait donc le vé-
ritable père de Jésus. Les païens et les Juifs
viennent conforter cette théorie, car d’après
leur croyance, la conception par le Saint-Esprit
ne serait pas possible. De plus, si le père de Jé-
sus était véritablement un soldat romain, Marie
serait alors une fille à soldat, un statut plus que
dégradant.

QUE DISENT LES APOCRYPHES ET LES

TRADITIONS ?
Les écrits bibliques officiels en disent très peu sur la Vierge Marie. Pour
connaître toute son histoire, il faut donc se tourner vers les autres sources
d’information, comme les apocryphes et les traditions. Même s’il s’agit là de

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preuves qui sont loin d’être irréfutables, ils peuvent nous en dire beaucoup
au sujet de la mère de Dieu. Grâce à ces écrits non officiels, nous savons
que la figure de Marie a tenu une place prépondérante chez les premiers
chrétiens. C’est pour cette raison que la religion catholique intègre les apo-
cryphes et les traditions dans le fondement de leur croyance.

Les apocryphes nous donnent, par exemple, de précieuses informations sur

les parents de la Sainte Vierge. Ils s’appelleraient Anne et Joachim, et se se-
raient vus pour la première fois à Jérusalem, sous la Porte Dorée. D’après le
protoévangile de Jacques et du pseudo-Mathieu, Marie aurait été une enfant
précoce, dotée de qualités inhabituelles pour son âge. Elle était particulière-
ment brillante et pieuse. Durant son adolescence, Marie fut arrangée pour
un mariage, mais elle refusa. Par la suite, elle fit vœu de chasteté en estimant
que c’était la volonté de Dieu. Elle aurait alors été confiée à un vieillard pour
qu’il la protège et pour qu’il en prenne soin. La suite de cette histoire coïn-
cide exactement avec les évangiles canoniques qui racontent la nativité.

Lorsque les prêtres du Temple ont appris que Marie était tombée enceinte,
ils décidèrent de lui faire passer un test pour prouver qu’elle n’avait réelle-
ment pas fauté. Ce passage n’est pas cité dans la Bible, mais est fortement
conforté par les apocryphes. De même, la mort de Marie n’est traitée que
dans le passage de la Dormition du pseudo-Jean. Selon ces mêmes écrits,
son corps aurait été déposé dans un tombeau à Gethsémani, mais qu’au bout
de trois jours, celui-ci aurait été transféré au paradis.

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 LE TOMBEAU DE MARIE
Le tombeau de Marie est un vestige qui suscite énormément de fascinations
pour les croyants catholiques. Bien que son emplacement exact ne soit pas
connu avec certitude, de nombreuses personnes pensent qu’il se trouve dans
l’église du sépulcre à Jérusalem. Il s’agit d’une succession d’édifices fondés
sur un cimetière entourant une tombe (celle de Marie en l’occurrence).
Néanmoins, cette croyance se base uniquement sur la tradition. Pour pou-
voir en être sûr, il faudrait entamer des fouilles archéologiques sur les lieux.

D’après d’autres sources, la tombe de Marie se trouverait à Éphèse. En effet,

Saint-Jean serait parti dans cette direction lorsqu’il commença l’évangélisa-
tion, et Marie devait sûrement être en sa compagnie à ce moment-là. Si vous
vous rendez dans la ville d’Éphèse, vous pouvez apercevoir une basilique
construite sur une tombe. Non loin de là, vous trouverez une chapelle que
beaucoup considèrent comme étant la dernière demeure de la Sainte Vierge.
Cependant, en raison d’une incohérence chronologique, il semblerait que
ces lieux ne soient pas la véritable tombe de Marie.
Selon une autre théorie, Marie aurait été enterrée avec Jésus dans le tombeau
de Tapliot, avec quatre autres membres de la famille. Mais cette investigation
a fait l’objet de nombreuses critiques, car elle remettait en cause les sources
et les anciennes traditions. De plus, aucun scientifique n’a pas pu confirmer
que les ossuaires trouvés étaient bien ceux de Jésus et de Marie.

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 LA VÉNÉRATION
DE LA VIERGE MARIE
Pour les croyants catholiques, la Vierge Marie est une Sainte. Elle peut donc
faire l’objet de prières et de vénération. Ce personnage peut être invoqué
lors des cultes religieux. La Sainte Vierge aurait même le pouvoir de bénir
ceux et celles qui la prient.

L’église lui voue une célébration spéciale chaque année. La fête mariale est
célébrée tous les 15 août. Durant cette date, les croyants se rendent à l’église
pour assister à un culte en son honneur. La cérémonie vise à démontrer que
Marie est bel et bien la mère de Dieu, et que sa maternité est bel et bien le
fruit d’une intervention divine.

Pendant le Moyen Âge, les figures qui représentaient Jésus étaient indisso-
ciables de celles de Marie. Le roi Louis XIII a même consacré la France à la
Sainte Vierge en 1630. Selon ses dires, il avait été guéri grâce à son interven-
tion divine. Depuis, toutes les églises dans le royaume de Lys devaient alors
arborer une figure de la Vierge. Encore aujourd’hui, Marie est reconnue à
titre officiel comme la première Sainte patronne du pays.

Tout au long du XIXe siècle, les témoignages d’apparition de la Sainte Vierge

ne cessent de se multiplier. Les apparitions les plus connues sont celles qui
ont eu lieu à Rome en 1842, à Lourdes en 1858, à La Salette durant l’année
1846, à Champion en 1859, à Pontmain l’année 1972 et Gietrzwald en 1877.
Pour les croyants, ces apparitions sont la preuve que Marie joue bel et bien
le rôle d’intercesseur. Durant ces événements, le Pape Pie IX proclame le
dogme de l’Immaculée Conception. En 1854, Marie est reconnue de ma-
nière officielle comme étant exempte de tout péché.

Mais la Sainte Vierge n’avait pas encore fini de faire parler d’elle. Durant le
XXe siècle, elle a continué à faire des apparitions, mais cette fois-ci dans
presque tous les pays à travers le monde. On peut par exemple citer Fati-
ma, au Portugal, en 1917. Il y a aussi eu celle de Beauraing et Banneux en
Belgique (1933). En 1945, elle serait également apparue à Amsterdam, aux
Pays-Bas. Il ne faudrait pas non plus oublier les apparitions de 1940 et 1990
à Betania, au Venezuela. Si les apparitions les plus connues se déroulaient
souvent dans des pays christianisés, en 1973, c’est à Akita, au Japon, qu’elle
décide d’apparaître. On peut aussi citer l’apparition de Kibeho, au Rwanda
en 1981. Les témoignages d’apparition sont bien plus nombreux que ceux

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que nous avons cités. De plus, ils n’ont pas tous été reconnus par l’Église ca-
tholique. Mais le fait est que la ferveur mariale n’a cessé de prendre de plus
en plus d’ampleur. Le Pape Pie XII proclame le dogme de l’Assomption en
1950. Il s’agit d’une célébration pour commémorer la montée au ciel de la
Sainte Vierge (corps et âme). Les orthodoxes, quant à eux, ne sont pas de cet
avis, et préfèrent parler de Dormition. D’après leur croyance, Marie serait
morte sur terre, mais dans un état de paix spirituel des plus parfaits.

MARIE DANS LES AUTRES RELIGIONS

La Vierge Marie est une figure emblématique dans la religion chrétienne.
Pour les catholiques, Marie est une sainte spécialement bénie par Dieu, et
c’est pourquoi elle peut être vénérée de la sorte. Les autres religions chré-
tiennes ne lui vouent pas de prières ni de cultes, mais considèrent tout de
même qu’elle a joué un rôle primordial dans l’accomplissement de la prophé-
tie de Dieu.

Pour l’Islam, Marie, qui porte alors le nom de Maryam, était l’une des rares
femmes parfaites de ce monde. Elle aurait été confiée à Zechariah, et aurait
enfanté Isa (Jésus) sans faillir à sa virginité. D’après le Coran, Maryam aurait
accouché seule au pied d’un palmier. Mais face aux nombreuses accusations
à son encontre, elle décida de faire vœu de silence. Après sa naissance, c’est
donc l’enfant lui-même qui se présenta comme un envoyé de Dieu.

Cette version est assez loin de ce que nous racontent les écrits canoniques,
les apocryphes et les traditions. Cependant, l’Islam reconnaît la virginité de
Marie. Pour cette religion, elle possède des caractères divins qui la rendent
spéciale et exceptionnelle.

Si vous souhaitez en savoir encore plus sur la Mère de Jésus, nous vous invi-
tons à venir découvrir tous nos articles sur la Vierge Marie. Vous y décou-
vriez des prières au nom de Marie, des histoires sur ses apparitions et bien
plus encore.

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La Vierge Marie
- sa sublime histoire et ses apparitions -

Écrit par
Benoît Santos

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