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Précis de la pathologie spéciale

Par

KEMTI FOMBASSO

CHARGE DES COURS ASSISTANT

1
Première partie

Appareil locomoteur de la volaille

1 Les os

Ils ont la particularité d’être plus légers que les os des mammifères car le canal médullaire de la plupart
des os de la volaille contiennent de l’air.

Les os de la tête : Les maxillaires sont allongés en pointe et sont recouverts par un étui cornéqui est le
bec.

2- les os de la colonne vertébrale

Il y a quatorze vertèbres cervicaux qui sont très mobiles .Les vertèbres dorsales, lombaires, et sacrés
sont soudés ensembles.

Les coccygiennes sont aux nombre de sept et sont très mobiles

LE STERNUM : est très développé, il présente une crête ventrale qu’on appelle le bréchet

LES MEMBRES ANTERIEURES : Ils forment les ails. Ils se composent des os de l’épaule, de
l’humérus, du cubitus, de radius, du carpe (poigné), de trois métacarpiens et des phalanges.

LES MEMBRES POSTERIEURS :Ils se composent du fémur, de la rotule, du tibia, du péroné, de


l’ostars métatarsien formé par la soudure des tars et du métatarse, de trois doigts antérieurs et d’un
doigt postérieur (pouce). Chaque doigt se termine par un ongle. A la face postérieure de l’os tarso-
métatarsien et au dessus du pouce il y a un ongle qui bien développé chez le coq et qu’on appelle
ergot.

LE BASSIN : il n’y a pas de soudure inferieure comparable à la soudure ischio-pubienne des


mammifères, ce qu’il laisse une large ouverture pour le passage de l’œuf au moment de la ponte.

2- LES MUSCLES ET TENDONS

Les muscles pectoraux qui sont situés de part et d’autre du bréchet sont très développés, car ils servent
au mouvement des ailes. Les muscles contiennent peu de myoglobine : c’est la raison pour laquelle ils
sont plus pâles que les muscles des mammifères. Les tendons sont souvent très développés.

3 – LES GLANDES ANNEXES

LE FOIE : il est assez volumineux, de couleur marron et est constitué de trois lobes
principales .La vésicule biliaire est bien développée (sauf chez le pigeon où elle est absente)

Le pancréas : Il est une petite bandelette de coloration rose, il est situé dans l’anse duodénale.

4 – Les matières fécales

Il y a deux sortes de matières fécales :

4 .1 – celles qui proviennent du rectum : elles ont la forme d’un petit cylindre, de couleur
grisâtre avec de traînées blanchâtre qui représente l’urine.

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4. 2 – celles qui proviennent de la vidange des caséums : elles sont plus liquides et de couleur
jaunâtre.

NB : les matières fécales caecales ne sont émises qu’une fois par jour.

5 – L’appareil urinaire

&- Les reins sont deux masses rouge foncés qui sont situées en dessous des vertèbres lombaires.

Chaque rein est formé de trois lobes.

& - Les deux urètres aboutissent directement au cloaque car il n’y a pas de vessie.

& - L’urine des oiseaux est blanchâtre et de consistance épaisse ; elle est formées d’acide urique
(produit de dégradation des protides).elle est éliminée en même temps que les matières
fécales.Elle se solidifie au contact de l’air.

5 – LA BOUSE DE FABRICIUS

La bourse de Fabricius est une petite masse blanchâtre, située près du cloaque au dessus du rectum.

C’est un organe lymphoïde qui participe avec le thymus à la production des anticorps. Elle a le
même rôle que le thymus chez les mammifères.

Elle est plus développée chez les jeunes volailles car elle diminue de volume chez les adultes.

6 – L’APPAREIL RESPIRATOIRE

Les narines sont deux fentes qui sont percées dans la partie supérieur du bec.doivent bénéficier d’une
température élevée (36 à 39°c) jusqu’à l’âge de trois semaines.

7 – L’appareil circulatoire

Les globules rouges sont plus allongés et plus grand que ceux des mammifères et ils possèdent
un noyau qui mesure 13/4µ

Pas de particularité concernant le cœur et les vaisseaux sanguins.

La rate est située près du foie, elle est ronde et à un diamètre de 7 à 8 millimètres.

Pas de ganglions lymphatiques chez la poule et le pigeon, peu développés chez le canard et l’oie.
Les lymphocytes sont élaborés dans le tissu lymphoïde de la moelle osseuse.

NB : La prise de sang se fait à la face de l’articulation du coude : La main gauche comprime la veine,
dans la main droite, on tient le bistouri avec lequel on incise la veine.

Pour les analyses de sang, on recueille 1,5 ml de sang. Après avoir recueilli le sang, on comprime
l’endroit de la saigné avec un coton pendant une minute.

& - Injection intra - veineuse : Dans la veine ou dans la jugulaire.

& - Injection intra – musculaire : Elle s’effectue d’habitude dans le les muscles pectoraux, de
préférence du côté gauche car le jabot est plus adroite. Un aide couche la poule sur le dos et lui tient
les pattes et les ailes. On injecte en tenant la seringue obliquement vers l’avant.
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8 – La peau

La peau est recouverte par les plumes. Chaque plume est logée dans un follicule qui est une
évagination de l’épiderme.

Il y a une glande qu’on appelle la glande uropygienne, qui se trouve sur la face de la base de la
queue. Cette glande produit un liquide qui sert à graisser les plumes.

Il n’y a pas de glandes sudoripares : donc pas de régulation de la température par transpiration.

 Le changement de plumage s’appelle MUE. La première MUE commence entre le 6 ème et le


8ème jour après la naissance et se termine à un mois, (le duvet  plumage). La 2ème MUE a
une durée variable et commence entre le 2ème et le 3èmemois. La 3ème mue à lieu vers 16 – 18
mois. Elle dure 2 à 4 semaines chez les pondeuses, 6 à 8 semaines chez les mauvaises
pondeuses. cette mue coïncide toujours avec une interruption de la ponte.
9 –L’APPAREIL GENITALE MALE
Les deux testicules sont situés dans la cavité abdominale en dessous du premier lobe de
chaque rein. Ce sont deux masses ovales et blanchâtres de 2 cm de long environ. Le sperme
est évacué par deux canaux déférents qui aboutissent au cloaque.
Lors de l’accouplement, le coq évagine son cloaque dans celui de la poule, un seul coq
suffit pour féconder une dizaine de femelles. Les coqs sont adultes vers l’âge de 6 mois.
10 – L’APPAREIL GENITALE FEMELLE
Il n’y a qu’un seul ovaire qui se développe : l’ovaire gauche :il a la forme d’un grappe
composé des ovules qui deviendront le jaune de l’œuf .les ovules se détachent de l’ovaire
quand ils ont un certain volume et ils tombent dans l’oviducte . Progressivement, l’ovule sera
entouré par l’albumen (le blanc de l’œuf) puis par la coquille.
- Structure de l’œuf :

Le jaune ou vitellusest une petite zone plus dense qui est le germe :( ovule +
spermatozoïde).Le jaune constitue les réserves pour le développement de l’embryon.

Le blanc ou l’albumen avec deux cordons(la chalaze) qui limite les déplacements du jaune de
l’œuf. Une membrane autour de l’albumen est accolée et une membranedoublant intérieurement la
coquille. Ces deux membranes sont étroitement unies sur toute la surface, sauf au gros bout de l’œuf
où elles sont séparées par la chambre à air.

Le volume de la chambre à air augmente dans les après la ponte

La coquille est formée dans sa dernière partie de l’oviducte de calcaire (carbonate de


calcium) et elle est poreuse.

Le poids d’un œuf varie entre 35 et 60 g.

La poule commence à pondre vers l’âge de 6 à 8 mois. Les œufs ne donnent des
poussins que si la poule a été fécondé et qu’ils ont été couvé pendant 21 jours. (30 jours
pour les œufs de cane). La couvaison peut être naturelle ou artificielle(avec une
température de 37 à 38°c. Une bonne pondeuse produit environ 150 à 200 œufs par an.
Au moment de la ponte, 2% des œufs sont pondus entre 17 heures et 07 heures, 55% des
œufs pondus entre 9 heures et 13 heures.

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Dessin : ANATOMIE DE LA VOLAILLE

VOIR PAGE DESSIN.

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Deuxième partie : pathologie spéciale de la volaille

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A : LES MALADIES D’ORIGINES VIRALES

Chapitre I : La pseudo – peste aviaire ou maladie de


Newcastle.

1.1 –définition.
C’est une maladie très contagieuse qui est classée parmi des M. L. C. à déclaration
obligatoire.
Elle est appelée maladie de Newcastle, car elle a été décrite pour la premier fois dans
la ville de Newcastle en Angleterre.
On l’appelle aussi Pseudo-peste aviaire car elle ressemble à la peste aviaire qui est
provoquée par unvirus.
1.2 – Etiologie.

A )- Agent pathogène : Le virus de la Newcastle (Paramyxovirus aviaire du type 1) est


assez résistant dans le milieu extérieure .

Il est insensible aux antibiotiques. Il est détruit par une température supérieure à 55%,
mais il résiste à la congélation. IL est détruit par les dérivés chlorés (eau de javel à 2%).
Chez les malades, on retrouve le virus dans différents organes et dans les excréments
mais il y a peu de virus dans le sang.

B) – Infection : Elle s’effectue par les malades et les objets souillés. Les voies de
pénétration de virus sont le voie respiratoire et voie digestive.

C) – réceptivité : La maladie atteint surtout les poules (au sens large) à tout âge, mais les
jeunes sont plus sensibles. Les autres oiseaux sont moins réceptifs. L’Homme peut être
réceptif ; la maladie apparait sous la forme d’une conjonctivite.

1.3 – symptômes :

Signes cliniques de la maladie de NC

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L’incubation dure en moyenne 5 à 6 jours.

a )- forme aigue : cette forme se caractérise par :

- De l’hyperthermie (43 – 44°c)


- Les symptômes son surtout respiratoire et nerveux (pneumo-encéphalite)
- Les symptômes respiratoires : ils se caractérisent par une respiration difficile et par la
bouche.
- Symptômes nerveux : ils se caractérisent par la paralysie des pattes, tremblement
musculaires et articulaires : mouvement en cercle, marche en reculons et torticolis
(tête vers le bas et retournée).
- Les symptômes digestifs : Ils se caractérisent par une diarrhée verdâtre et abondante.
- Les symptômes génitaux : Ils se caractérisent par arrêt brusque de la ponte, et les
derniers œufs pondus sont anormaux.
Cette forme dure 5 à 10 jours et se termine par la mort dans 10 à 90% des cas. Dans
les autres cas la guérison est lente.

B ) –la forme suraigüe : Elle se caractérise par : l’abattement, l’anorexie , et une


diarrhée . La mort en 1 à 2 jours.

C)- La forme subaigüe : elle se caractérise par les troubles respiratoires et nerveux.

REMARQUE : D’après le type de maladie qu’ils provoquent, les virus de la


maladie de Newcastle sont classés en cinq pathotypes :

- Les souches hyper virulentes ou vélo gênés qui causent une maladie aigue entrainant
des mortalités subites, presque toujours 100%.
- Les souches modérémentvirulentes ou méso gènes entrainant les symptômes
respiratoires sévères suivis des signes nerveux, avec 50% de mortalités.
- Les souches à faible virulence ou lento gènes ne donnant ni symptômes ni lésions ou
alors provoquent des signes respiratoires faibles pendant une coute période.
- Les souches dites a virulentes qui ne provoque ni symptômes ni lésions.
La maladie de Newcastle est une pathologie la plus importante des élevages
traditionnels.
1.4 –Lésions :

Elles se caractérisent par : la congestion et les hémorragies sous forme de pétéchies au


niveau de :
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- Des voies respiratoires, des poumons et les sacs aériens
- Du tube digestif et particulièrement dans le ventricule succenturié, le gésier et le
cloaque. Il y a également des ulcères intestinaux, des organes génitaux.
1.5 – Diagnostique
A)- Clinique sur l’animal vivant :
La succession ou la coexistence des troubles respiratoires,nerveux, digestives
et génitaux doivent faire pensés à la maladie de Newcastle.
B) – Clinique sur l’animal mort :
Une inflammation hémorragique des appareils respiratoire,digestive, et
génitaux.
C) – Etiologique :
La mise en évidence des virus et de la recherche des anticorps en peuvent
être réalisées que dans les laboratoires spécialisés. Onenvoie comme matériel au
laboratoire, le foie, la rate et le cerveau qui serontconservés dans la glycérine.
1.6 PRONOSTIC :
- Médical : le taux de mortalité peut être élevé et la contagiosité est grande.
- Economique : Ily a perte en œufs, retard de croissance et la destruction des animaux
malades.
- SOCIAL : la transmission à l’homme est possible mais assez rare.
1.7 – TRAITEMENT :
Il n’y a pas de traitement.
1.8 – PROPHYLAXIE
a -)HYGIENIQUE :
- Dans un élevage indemne (sain)
a 1- propreté de l’alimentation et de eau : les mangeoires et les abreuvoirs doivent être
à l’ abri des déjections et ils doivent être nettoyés tous les jours.
a 2 – désinfectés une fois par semaine le matériel (sulfate de cuivre à 5% , soude
caustique à 2% , formol du commerce à 10% , crésyl à 5% …..)
a3 – Acheter des sujets dans les élevages où les oiseaux sont en bonne santé
a4 – Mettre en quarantaine pour une duré de 15 jours les sujets nouvellement achetés
a5 – Mettre les volailles par groupe d’âge dans les locaux séparés.
A6 – Faire précautions aux personnelles qui passent d’un local à l’autre en faisant
désinfectés les chaussures (solution d’eau de chaux dans les pédiluves) et changés
régulièrement d’habit de travail.
a7 – Isolés les oiseaux suspects. Lorsque la maladie est installée, on fait prendre les
mesures supplémentaires suivantes :
 Surveillés les sujets indemnes et les isolés dès qu’ils commencent à présenter les
symptômes.
 Brulés les cadavres, le fumier, et les déchets ou les enfouir profondément en les
recouvrant d’une couche de chaux vive.
 Evités les contacts entre les sujets malades et les sujets sains.
 Les malades qui sont guéris doivent être isolés pendant un mois au moins.
 Lorsque les volailles sont mortes ou qu’elles ont été abattues, il faut nettoyer et
désinfecter les locaux. Au cas où il n’est pas possible de désinfecter, on isole le
local (poulailler) pendant un mois au moins (vide sanitaire) puis on introduit un

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petit nombre de volailles pour voir si elles ne seront pas atteintes.
B – MEDICALE
 Généralités sur la vaccination des volailles.
1 – Vaccinés seulement les sujets en bonne santé car s’il y a déjà une
maladie de carence, parasitaire ou microbienne, l’immunité sera moins bonne. Les
sujets qui sont vaccinés avec les germes vivants risqueront d’être attrapés par la
maladie contre laquelle on veut les protéger. Les germes risquent d’être communiqués
à volailles saines par l’intermédiaire des matériels de vaccination.
2 – Les vaccinations sont faites à différents âge selon les vaccins : soit à un jour, soit à 3 semaines, à
6 mois ou l’âge adulte.
3 – L’immunité est plus ou moins durable et les revaccinations sont souvent nécessaires.
4 –Les vaccins peuvent être administre de différentes façon :
- Soit dans l’eau de boisson
- Soit par pulvérisation
- Soit par instillation dans l’œil ou dans les narines.
- Soit par injectionen (S.C ou I.M dans les pectoraux ou la cuisse)
Les différentes souches de vaccins contre la maladie de Newcastle :
La souche Hitchner B1 (H B1)Exemple : Bi pestosest peu virulent et peut être utilisé
dès le premier jour chez les poussins, par trempage du bec dans le vaccin par
voieoculaire ou par pulvérisation. Et un rappel doit être effectué 15 jours après
(administration dans l’eau de boisson), puis tous les 3 mois sauf si l’on utilise
d’autresvaccins.
Si les poules sont correctement vaccinés, les poussins auront une immunité
transmise et la 1ère vaccination pourra avoir lieu vers l’âge de 3 semaines soit avec le
H B1 soit avec d’autre vaccins.L’immunité qui en résulte dura au moins 3 mois, ce
qui est suffisant pour les poulets de chaires abattus vers 3 mois. Le vaccin H B1
convient pour revacciner même les poulettes pondeuses, s’il y a menace d’épizootie.
La souche La Sota exemple : sotasec est plus virulente ; la primo-vaccination peut
avoir lieu à l’âge de 3 semaines par administration dans l’eau de boisson. Un rappel à
6 semaines puis tous les 5 – 6 mois.
La souche VG/GA exemple : AVINEW est à la fois non réactogène, fortement
immunogène et à large spectre. C’est pourquoi Avinew est le vaccin le plus rentable.
1.9 – Dispositions légales : article 72 à74 de la loi 74/13

1 – Destruction des cadavres obligatoire

2 –Les sujets contaminés seulement sont vendus pour la consommation

3 – Les sujets malades abattus immédiatement et détruits


4–Les œufs des malades ne peuvent être commercialisés et doivent être détruits
5 – La levée des mesures 2 mois après le dernier cas et désinfection.

CHAPITRE II : La variole ou diphtérie aviaire


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1.2- Définition
C’est maladie infectieuse,contagieuse,virulente, qui atteint les volailles, causée
par un po virus. Elle se caractérise par des lésions de la peau et de la crête d’allure
nodulaire pustuleuse et croûteuse.
a- Infection : Elle s’effectue par les malades, les porteurs sains et les objets
contaminés ; la contagion est très grande. Les voies de pénétrations des virus
sont la voie respiratoire, la voie digestive, la peau au niveau des plaies.
b- Réceptivité : Les jeunes volailles de 2 à 6 mois sont très réceptives. Les autres
oiseaux sont atteints par d’autres types de virus et sont moins réceptifs.
2. 2 – Symptômes :
L’incubation est de 4 à 12 jours.
 Dans la forme cutanée, la plus fréquente, les lésions se voient sur les parties non
couvertes de plumes et des appendices, à savoir la tête les paupières les
commissures du bec la crête les barbillons les pendeloques les pattes.
 Dans les formes diphtériquessituées sur les membranes des voies digestives et
respiratoires supérieurs. Les lésions sont
NB : La formation des fausses membranes jeunent la digestion et la respiration .Il
y a jetage muco-purulente et une conjonctivite purulente.
2. 3- Lésions :
Elles se caractérisent par l’apparition des fausses membranes au niveau de :
larynx,pharynx,œsophage, l’intestin la trachée et les bronches.
Dans les cas aigue, il y a congestion et des pétéchies dans différents organes.
2. 4 – Diagnostic :
* Clinique : Il est basé sur les fausses membranes ; en examinant
l’ensemble de la d’un élevage, on trouvera des cas de forme cutanée et forme
muqueuse, ce qui nous permettra de suspecter la variole.
Etiologique : L’envoie de matériels conservés dans la glycérine à 50%
dans l’eau à un laboratoire spécialisé.
2.5 – Pronostic :
La forme cutanée se termine souvent par la mort ; La forme muqueuse est plus
souvent mortelle.
2.6 – traitement : Pas de traitement.
Mais on peut :
* Appliquer de la glycérine iodée à 10% ou de la pommade au chloramphénicol et
À la vitamine A sur les épithéliomes (plaies cutanées).
* Enlever les fausses membranes dans la bouche pour éviter l’asphyxie puis
appliquer de la glycérine iodée 10% ou du bleu de méthylène à 1%.
* Utiliser les antibiotiques comme le chloramphénicol (per os : 100 à 200 mg en
I.M ; 100 mg dilués dans 2 mg de glycérine.
2.7 – prophylaxie

* A- Hygiénique : Même mesure hygiénique que dans la maladie de


Newcastle

B – Médicale :
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Dans les fermes qui vaccinent régulièrement, la maladie est très
rare. Mais elle sévit dans l’élevage villageois et les petites fermes qui négligent la prévention médicale.

Pour protéger vos volailles il y a un vaccin :


DIFTOSEC,l’injection se fait dans l’aile. Une administration unique protège pour toute la vie de la
poule.

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CHAPITRE III : LA LEUCOSE AVIAIRE

3. 1 – Définition

C’est une maladie virale peu contagieuse mais très mortelle qui se caractérise
par une hypertrophie de la rate, du foie et des reins.

3. 2 – Etiologie

a – Agent pathogène : c’est un virus ; il est assez résistant dans le milieu extérieure.

b – Infection : la transmission des virus s’effectue par les œufs, par les voies
respiratoire et digestive. Les poules pondeuses qui éliminent le virus par les œufs ne présentent pas
nécessairement des symptômes de la maladie. Les poussins qui naissent des œufs infectés éliminent le
virus qui infecte les autres volailles de l’élevage.

C – Réceptivités : la maladie atteint les gallinacés (poules, dindons,pintades) ; les


jeunes sujets de moins de 1 mois sont très réceptifs. Certaines lignées des poules sont très réceptives
que d’autres ; donc la réceptivité est liée à des facteurs génétiques.

3 .3 – Symptômes

L’incubation est très longue ; car la maladie n’apparait que vers l’âge de 6 à 9 mois ; au
moment où les poules commencent à pondre.

Les symptômes se caractérisent par : arrêt de la ponte,amaigrissement,diarrhée,


l’abdomen distendu par l’hypertrophie du foie et de l’ascite.

L’évolution rapide vers lamort en 3 à 4 jours ; le taux de mortalité varie fortement en


fonction de la sensibilité des lignées.

3. 4 – Lésions

* Le foie, la rate et les reins sont hypertrophiés ; ils 3 à4 fois leur volume normal .Ils ont
une couleur pâle ou parsemé de nodules grisâtres. Le foie est très friable, il peut se déchirer, ce qui
provoque une hémorragie internemortelle.

3. 5 – Diagnostic

- D.C A V. : Les symptômes sont peu caractéristiques.


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- D.C.A.M. :L’hypertrophie du foie, de la rate et des reins est assez caractéristique.
On peut observer une hypertrophie du foie dans les autres maladies :

* La tuberculose : dans ce cas, les nodules sont durs et ils contiennent du caséum

* -La pullorose typhose : le foie à une coloration verdâtre et il y a en même temps une
dégénérescence de l’ovaire (follicules flasques verdâtres)

- Etiologie : mise en évidence des anticorps contre la leucose, mise en évidence des
virus.

3.6 –Pronostic

La maladie est mortelle ; mais la fréquence et l’indice économique semblent assez


faibles surtout si la lignée n’est pas résistantes.

3. 7 –Traitement : pas de traitement

3. 8 – Prophylaxie

- Hygiénique : Mêmes mesures hygiéniques que dans les autres maladies virales.

- Médicale : il n’y a pas de vaccin.

CHAPITRE IV :LA MALADIE DE Marek

1.4 – Définition :
C’est maladie infectieuse, contagieuse de l’espèce poule, causée par un virus :
Herpès virus et se caractérise par des paralysies ou par la formation des tumeurs
internes et externes.
Le virus de la maladie de Marek est très résistant et omniprésent dans les
élevages avicoles.
2.4 – Etiologie
- L’agent pathogène : C’est un virus : Herpès virus (virus de la maladie de
Marek) ; il est très résistant dans le milieu extérieur.
- Réceptivité : Les gallinacés (poule ; dindon ; pintade) surtout comme dans le
cas de la leucose, certaines lignées sont plus résistantes ; il y a donc moyen de
réaliser une sélection génétique.
- Infection :Elle s’effectue par la voie respiratoire et la voie digestive : la
maladie est très contagieuse.

3.4 - Symptômes

L’incubation est de durée variable et souvent longue car ce sont les poussins de
moins de 2 semaines qui sont lesréceptifs. Et elle se manifeste cliniquement par :

Elle se manifeste sous différentes formes :


-La forme neurologique ou classique qui s’exprime par l’atteinte des neufs
périphériques provoquant des paralysies progressives des pattes, des ailes et parfois
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du cou. Elle atteint les poulets ou les poulettes de 12 à 20 semaines et peut entrainer
10 à 15% de mortalités.

- La forme viscérale ou Lymphoïde est observée sur des poules en début de ponte et
se caractérise par des tumeurs lymphoïdes sur différents organes (foie,reins,ovaires,cœur,poumons) .
La mortalité est beaucoup plus important,(30 à 80%)

- D’autres formes existent, telle que la forme cutanée.

Outre ces symptômes propres, la maladie provoque aussi une immunosuppression


rendant les oiseaux plus sensibles aux autres maladies.

3. 4 -LESIONS
Elles se caractérisent par :

- L’hypertrophie des organes internes (l’ovaire, les testicules, les poumons et des
follicules de plumes)
- L’atrophie de la bourse de Fabricius.
3.5 –Diagnostics

C.A.V. : Il se caractérise par les paralysies (L’œil, des ailes, et des pattes)

C.A.M. : Il se caractérise par : L’atrophie de la bource de Fabricius et


l’hypertrophie des organes internes

Etiologique : Il se caractérise par la mise en évidence les anticorps ou des


virus et l’examen microscopiques des lésions.

3.6 – Pronostic
 La mortalité est rapide et assez fréquente dans la forme aigue
 Mortalité par épuisement dans la forme classique où il y a trop de pertes
économiques.
REMARQUE : Au Cameroun, la maladie de Marek a été suspectée,
notamment dans les épisodes de 1995, 1997, et 2001. DE 2002 à 2004,
elle a sévi dans les grandes zones d’élevage avicole du pays, en
particulier à l’Ouest où nous avons constaté beaucoup de mortalité.

3. 7 –Traitement : il est nul

3. 8 – Prophylaxie :

3. 8 1- Médical :

Une vaccination des poussins dans l’œuf ou à l’éclosion est


indispensable pour initier une protection correcte.

L’introduction de vaccins à base des souches homologues, associés aux


cellules et congelés dans l’azote a été nécessaire : CRYOMAREX RISPENS et CRYOMAREX
RISPENS + HVT.

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Il existe d’autre vaccins bivalents protégeant en même temps contre la
maladie de Gumboro : BRUCELL S 706 + HVT ou VAXXITEK HVT +IBD.

3 .82 – Hygiénique
-Bonne alimentation (une alimentation en qualité et en quantité)
-Désinfecter les matériels (abreuvoirs, mangeoires,sceaux,pelles) et les locaux
-faire un vide sanitaire
-les suspects doivent être écartés de la ferme
-les malades doivent être abattus et incinérés
-Surveillés toutes personnes qui entrent dans la ferme.
NB : Un animal vacciné contre la maladie de Marek devient insensible à la maladie mais peut ce
pendant rester porteur de virus et contaminer ainsi son environnement. C’est ainsi que la maladie
réapparait régulièrement à l’occasion d’erreur de vaccination ou de contamination trop intense et
trop précoce pour que le vaccin ait le temps de protéger le poussin.

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CHAPITRE V : LA BRONCHITE INFECTIEUSE

1.5- Définition

La bronchite infectieuse (B I) est une maladie virale affectant l’espèce poule, se caractérise par la
toux, du jetage nasale, et une difficultérespiratoire.

2. 5 – Etiologie

Le virus de la BI appartient au groupe des coronavirus. Il est très contagieux et se transmet soit
directement par contact entre animaux, par inhalation d’air et de poussières infectées, soit
indirectement par contact avec de la litière, des emballages, de l’eau et des personnes porteuses de
virus.

NB :IL existe plusieurs stéréotypes dans le monde dont le plus ancien est
dénomméMassachussetts . depuis les années 80 , on a assisté à l’apparition de virus dites
<<variantes>> contre lesquels les vaccins traditionnels ne protègent pas.

3.5 – symptômes

Tractus respiratoire de la volaille

Ils se caractérisentpar : chez le poulet de chair et les poussins ponte de 3 à 6 semaines, la forme
classique se traduit par l’atteinte respiratoire non spécifique : râles, toux jetage nasal,difficultés
respiratoire. Les symptômes peuvent être cependant très variables en fonction de la souche virale, et
les symptômes respiratoirespeuvent être totalement absents.

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Chez les poulettes et les poules adultes, la symptomatologie concerne essentiellement la
production d’œufs, avec la chute de la ponte plus ou moins importante et modification de la qualité
d’œufs (coquille déformée, décolorée et fragile) ?

4.5- Traitement : Il est nul

5.5- Prophylaxie

5.5.1- Médicale

Utilisés les vaccins tel que :

_ BIORAL H 120 : Vaccin vivant contenant la souche classique H 120 du type Massachussetts

- GALLIVAC IB88 : vaccin vivant atténué, souche vivante CR88


- BINEWVAX, BINEWVAXIDROP, OVO4 : vaccins classiques inactivés de Merrill
combinant la souche classique Massachussetts 41 avec les virus de la Maladie de
Newcastle, du syndrome
- chute de ponte et/ou de la rhino trachéite infectieuse
- CHAPITRE VI : LA MALADIE DE GUMBORO OU BUSITE INFECTIEUSE
I- Définition : C’est maladie infectieuse, trèscontagieuse, affectant les jeunes volailles de 6
semaines et due à un virus de la famille des BIRNAVIRIDA

Les poussins sont protégés par les anticorps d’origine maternelle .Ils deviennent sensibles plus
ou moins rapidement selon la quantité de ces anticorps et au fur et à mesure qu’ils disparaissent. La
sévérité de la maladie dépendra donc de l’âge des sujets, de la race, de leur statut immunitaire
(anticorps maternels) et de la virulence de la souche virale.

II- SYMPTÖMES
1- FORME AIGUE
Sujets de 3 à 6 semaines d’âge
S’installe brutalement (2à 3 jours d’incubation) et provoque une destruction massive des
lymphocytes, notamment dans la bourse de Fabriciuset d’autres organes lymphoïdes,
responsables de la protection immunologique des oiseaux.
Elle s’exprime par un état dépressif des oiseaux, une diarrhée blanche profuse de l’anorexie,
des plumes ébouriffées, de la prostration, de la somnolence et finalement la mort. Si la
morbidité varie de 10 à100%, la mortalité s’étale entre zéro et 20%, mais elle peut atteindre
50%.
2- Formes moins virulentes ou inapparentes
Sans signes particuliers en dehors, parfois, des retards de croissance, elles affectent surtout le
système immunitaire et accroissent la sensibilité aux autres pathologies. A ce titre, elle est
aussi couteuse que la forme virulente.
La maladie de Gumboro s’est durement installée dans les élevages Camerounais et
hypothèque de façon récurrente et significative les performances économiques. Seuls les
élevages les plus respectueux des règles de prophylaxie sanitaires (qualité de la biosécurité)
et médicale s’en sortent sans dégâts dus à cette maladie.
NB : Le virus peut subsister pendant des années dans le milieu extérieur en absence des
mesures hygiéniques et sanitaires sérieuses.

18
Etant donné que ce virus s’attaque directement aux cellules du système immunitaire dans la
Bourse de Fabricius, une maladie de Gumboro su clinique ou subaiguë, c'est-à-dire invisible
pour l’éleveur, peut se transformer en une plus grande sensibilité à une autre maladie, par
exemple la maladie de Newcastle.
III- Traitement : Il est nul
IV- prophylaxie
1- Hygiénique : Elle consiste à observer une biosécurité de qualité : c'est-à-dire : Les
mangeoires et les abreuvoirs propres, une alimentation de qualité, un vide sanitaire
après une bande, etc.….)
2- Médicale : IL existe une gamme de vaccins efficaces :
- Vaccins vivant intermédiaires (BUR 706)
- Intermédiaires potentialisés (GALLIVAC IBD)
- Intermédiaires plus ou moins chaude (GALLIVAC IBD H2512)
- Intermédiaires inactivés monovalent (GUMBORIFFA) ou associé à la maladie de
Newcastle (GUMBOPEST)
- Vaccin bivalent associant à la maladie de Marek : BURCELL S706 +HVTet
VAXXITEK HVT +IBD.
Appliqués dans un programme raisonné composéavec l’aide de vétérinaires
traitants, ils donnent entière satisfaction.

CHAPITRE VI : LA MALADIE DE GUMBORO ou BUSITE INFECTIEUSE

I – DEFINITION

Maladie infectieuse très contagieuse affectant les jeunes volailles de moins de 6 semaines et due
à un virus de la famille de Birnaviridae.

19
Les poussins sont protégés par les anticorps d’origine maternelle. Ils deviennent
sensibles plus ou moins rapidement selon la quantité de ces anticorps et au fur et à mesure qu’ils
disparaissent. La sévérité de la maladie dépendra donc de l’âge des sujets, de la race, de leur statut
immunitaire (anticorps maternels) et de la virulence de la souche virale.

II- Symptômes :

1- Forme aigue
Sujets de 3 à 6 semaines d’âge
S’installe brutalement (2 à3 jours d’incubation) et provoque une destruction massive des
lymphocytes, notamment dans la bourse de Fabricius et d’autres organes
lymphoïdesresponsables de la protection immunologique des oiseaux.
Elle s’exprime par un état dépressif des oiseaux, une diarrhée blanche profuse, de
l’anorexie, des plumes ébouriffées, de la prostration, de la somnolence et finalement la mort.
Si la morbidité varie de 10 à100%, la mortalité s’étale entre zéro et 20%, mais elle peut
atteindre 50%.
2- Forme moins virulentes ou inapparentes
Sans signes particuliers en dehors, parfois des, des retards de croissance, elles affectent
surtout le système immunitaire et accroissent la sensibilité aux autres pathologies. A ce titre,
elle est tout aussi couteuse que la forme virulente.
Remarque : La maladie de Grubor s’est durablement installée dans les élevages
Camerounais et hypothèque de façon récurrente et significative la performance économique.
Seuls les élevages les respectueux des règles de prophylaxie sanitaire (qualité de la
biosécurité) et médicale s’en sortent sans dégâts dus à cette maladie.
III- Traitement : nul
IV-Prophylaxie
1- Sanitaire
Elle consiste à observer une biosécurité de qualité.
2- Médicale
Il existe une gamme complète de vaccins efficaces :
- Vaccins vivants intermédiaires (BUR706)
- Intermédiaires potentialisés (GALLIVAC IBD)
- Intermédiaires plus ou souche chaude (GALLIVAC IBD H2512)
- Inactivé monovalent (GUMBORIFFA) ou associé à la maladie de Newcastle
(GUMBOPEST)
- Vaccin bivalent associant la maladie de Marek : BURCELL S706 +HVT et
VAXXITEK HVT+IBD.
Appliqués dans un programme raisonné, composé avec l’aide de vétérinaires
traitants, ils donnent entièrement satisfaction.
REMARQUE : Le virus du Gumboro peut subsister pendant des années dans le milieu
extérieur en absence de mesures hygiéniques et sanitaires sérieuses.
Etant donné que ce virus s’attaque directement aux cellules du système
immunitaire dans la Bourse de Fabricius, une maladie de Gumboro succinique ou
subaigüe, c'est-à-dire invisible pour l’éleveur, peut se transformer en une grande
sensibilité à une autre maladie, par exemple la maladie de Newcastle.

20
.

CHAPITRE VII : LA GRIPPE AVIAIRE

Anciennement appelée peste aviaire, la grippe aviaire (influenza aviaire) défraie la chronique
dans tous les milliers dans tout le monde. Dans notre pays, elle a fait une incursion furtive en
2006 entrainant une psychose qui a été désastreuse pour la filière avicole. C’est maladie causée
par un virus influenza A, de la famille des Orthomyxoviridae. Les virus influenza sont classés
sur la base de leur matériel génétique en A, B et C. les types B et C infectent seulement
l’homme. Le type A infecte l’homme, lesoiseaux, les chevreaux, les porcs,les chiens et les
autres animaux. Le type A contient plusieurs sous-types qu’on distingue sur la base des
antigènes de surface qui comprennent une des 16 hémagglutines (H ) et une des 9 neuramidases
(N ) .les 16 H et les 9 N se combinent en 144 sous-types différents. La plupart des virus
influenza ne sont pas pathogènes pour les volailles ; ceux qui sont dangereux pour les volailles
appartiennent habituellement aux sous-types H5 et H7. Le sous-type qui fait parler de lui
depuis 2003 est le H5N1.Il a la particularité d’être hautement pathogène : il a décimé des
millions de volailles. Les espèces poule et pintade sont plus sensibles.
En effet, dans la nature, ce virus affecte naturellement les oiseaux d’eau et de rivage. Plus les
espèces oiseaux sont éloignés de ces types aquatiques, plus elles sont sensibles.
Le virus peut aussi affecterl’homme, mais rarement. Lorsqu’elle attaque à l’homme, la
maladie est souvent mortelle.
La maladie est introduite dans un pays et dans les fermes par les circuits commerciaux des
volailles, la nourriture, le matériel et les vêtements (rôle humain) et aussi par les oiseaux
migrateurs. Au sein de la ferme les sujets se contaminent par l’inhalation des particules
infectieuses dans l’air, le contact avec les matièresfécales et les sécrétions respiratoires.
MANIFESTATIONS CLNIQUES

Après une période d’incubation de 3 à 5 jours , avec certaines souches hyper virulentes , on
observe des mortalités subites et massives ,sans signes cliniques préalables .Lorsqu’ils
apparaissent , les symptômes suivants sont constatés : abattement , somnolence , chute de la
consommation alimentaire , chute de ponte , signes respiratoires ( toux , éternuement , jetage ,
dyspnée , cyanose , gonflement de la tête) et des troubles digestifs (diarrhée) .le symptômeme
le plus typique et le plus fréquent est l’arrêt du chant : les oiseaux atteints sont quasiment
silencieux.
L’évolution vers lamort est le plus souvent irréversible, les mortalités rapides pouvant
atteindre 90 à100% du troupeau.
DIAGNOSTC

Le diagnostic clinique est difficile, la confusion avec des pathologies telles que la maladie
de Newcastle, le choléra aviaire ou la bronchite infectieuse étant fréquente. Seuls des laboratoires
spécialiséspermettent d’établir un diagnostic de certitude, notamment en identifiant le virus et les sous
types.

21
C’est pourquoi la constatation d’un signe suspect sur des oiseaux doit entraîner l’information des
autorités compétentes.

Lutte contre la grippe aviaire

La lutte contre la grippe aviaire fait appel à des mesures complexes.

- De la police sanitaire : contrôle des mouvements transfrontaliers et intérieurs des


oiseaux de commerce, surveillance des mouvements des oiseaux migrateurs.
- De biosécurité : confinement des fermes, désinfections du matériel et des personnes au
sein de la ferme, aux barrières sanitaires
- La communication
- La vaccination.
NB : ainsi :
La biosécurité est un élément clé de la prophylaxie sanitaire, mesure de contrôle
utilisée contre toutes les maladies infectieuses et parasitaires dans les fermes. Outre la
protection des bâtiments contre les intrus (personnes étrangères, animaux), la propreté
de toute la ferme, la biosécurité s’appuie sur un pédiluve bien entretenu (pour
désinfecter les pieds de toutes personnes accédant aux bâtiments) et une désinfection
du matériel et des locaux au moment du vide sanitaire.
PROPHYL et NEBUTOL sont des désinfectants testés efficaces contre les
bactéries, les moisissures et les virus y compris le H5N1 de la grippe aviaire.
La vaccination peut se décliner selon plusieurs stratégies, décidées par les
services vétérinaires :
- Vaccination dela population ciblée (proximité géographique avec les zones infectées,
espèces à risques, oiseaux des parcs ornithologiques, ou parfois simple nécessité
médiatique….)
- Vaccination autour des foyers pour limiter l’extension.
- Vaccination de tout le cheptel d’un pays.
- Vaccins inactivés à adjuvant huileux monovalent (GALLIMUNE FLUH5N9) ou
bivalent (BIOFLUH7N1 +H5N9),
- Vaccin à vecteur (TROVAC AIV H5) dont le vecteur est le virus de la variole aviaire
-

22
CHAPITRE VIII : ENCEPHALOMYELITE AVIAIRE

L’encéphalomyélite est une maladie infectieuse, contagieuse due à un virus dénommé


hepatovirus, de la famille des picornaviridae

MANIFESTATIONS CLINIQUES

Une contamination des pondeuses et reproductrices pendant la ponte cause une chute de 10 à
40%, sans autre symptômes particuliers. Une contamination verticale (des parents vers ladescendant)
provoque des symptômes nerveux pendant les premières semaines de la vie.

Dans les formes caractéristiques, on note de l’abattement, des difficultés de déplacement et des
tremblements surtout de la tête et au cou. A cause des difficultés de plus en plus grandes de
déplacement, les poussins atteints meurent d’inanition ou piétinés. Environ 60% des poussins peuvent
être malades dont 10 à80% mourront. Les suiventprésentent de la cataracte.

Une contamination horizontale (d’un sujet à l’autre) en dehors de périodes critiques, les premières
semaines de la vie et la période de ponte, passe inaperçue et contribue à constituer une protection
solide.

PREVENTION

Elle se fait par le vaccin : MYELOVAX

CHAPITRE IX : LE SYNDROME INFECTIEUX DE LA GROSSE TETE (SIGT)


OU PNEUMOVIROSE.

Le SIGT est une affection de poule et de nombreux oiseaux domestiques causée par le
métapneumovirus aviaire et compliquée par les surinfections bactériennes (E. Coli, pasteurellas,….)

MANIFESTATIONS CLINIQUES

La maladie se traduit par un gonflement de la tête suite aux œdèmes qui se développent sous les
paupières, la mandibule inferieure et au niveau des sinus. Ce symptôme s’accompagne des signes
respiratoires souvent bénins (râlesdiscrets, jetage séreux abondant)mais surtout d’une chute de ponte
pouvant atteindre 30%

Prévention

 Vaccins vivant : NEMOVAX


 Vaccins inactifs : ovo4 / GALLIMUNE 407

23
CHAPITRE X : SYNDROME CHUTE DE PONTE OU MALADIE DES ŒUFS HARES

Maladie due à un adénovirus, qui atteint les poules en début de ponte ou arrivée à leur
pic et qui se traduit parla ponte d’œufs décolorés, fragiles, voir mous, associée à une chute de ponte
qui peut atteindre 50%.

Vaccination

 BINEXVAXIDROP / GALLIMUNE 302


 OVO4 / GALLIMUNE 407

24
PROGRAMME DE VACCINATION DES PONDEUSES

Age Biologie Chimio-prévention


Objectif Vaccin (voie Traitement Objectif
d’administration) préventif
J1 (cou) M. de Marek, Base CRYOMAREX
pour une bonne rispens+HVT (sc.)
immunité
J1 (élev) M. de Newcastle, AVINEW(neb , ocul) SUPERLAYER Ant stress
Bronchite Infectieuse BIORAL H120 (neb ,
ocul)
J1 à 7 M. de Newcastle M. GUMBOPEST (sc) SUPERLAYER, Antistress,
de Gumboro Imequyl ou Diarrhée blanche,
Colisultrix, protège le foie
Heparenol
J21 M. de Newcastle Avinew (eau) Amprol 12% ou Anticoccidiens
Alecid
J21 à 28 M. de Gumboro BUR706 (eau) Synevit Vitamines
J35 Bronchite Infectieuse Bioral H120 (Neb,
ocul) ou Gallivax IB88
Sem 6 Cholera Gallimune cholera
(SC)
Sem 8 M. de Newcastle Avinew (eau) Polystrongle Parasites internes ,
Coryza Haemovax (SC) Suprelayer Antistress
Sem 10 Variole Diftosec Myelovax Debecage
Encéphamyélite
Sem 14 Cholera Gallimune cholera (sc)
Pneumovirose Nemovac (Neb)
Sem 17 Coryza, M. de Haemovax (SC) Colisultrix Antibioprévention
Newcastle ,B.I EDS Gallimune407 (IM)
Chaque 6 M. de Newcastle Avinew (eau)
sem

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PROGRAMME DE VACCINATION DES POULETS DE CHAIR

Age BIOLOGIE CHIMIOPREVENTION


Objectif Vaccin (voie Traitement objectif
d’administration) préventif
J1 Base pour une AVINEW (eau)
bonne immunité BIORAL H120
M. de Newcastle (neb,ocul)
Bronchite
Infectieuse
J1 àJ7 M. de Newcastle GUMBOPEST Colisutrix Mycoplasmose,
M. de Gumboro (sc) ouCRD92 Colibacillose
Imequyl vitamine
Synevit
J14 àJ16 M. de Gumboro BUR706 (eau) Héparenol Protège la foie,
Oligoselen Stimulant de
Aleccid l’immunité
J18 àJ20 M. de Newcastle AVINEW (eau)
J35 M. de Newcastle AVINEW (eau) Cit. de pipérazine Parasites internes
ou Pol strongle Anticoccidien

NB : Les programmes proposés ici ne sont que les indications. Ils doivent être adaptés aux conditions
épidémiologiques locales (pouvoir pathogène des souches locales, conditions sanitaires . . …..) et du
type de production. Ainsi compte tenu du statut immunitaire des mères, de la pression virale et de
l’hygiène dans les fermes, certains programmes préconisent la vaccination des poussins d’un jour
contre la maladie de GUMBORO avec GALLIVAC IBD.

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Vaccins MALADIES Voie
Mar. EDS IBD ND BI Bi aMpv Rèo d’administration
var
imopest IM, sc.
COR2
Gallimune203
GALLIMUNE204
Gallimune303
Gallimune304
Gallimune403
Gallimune407
Cryomarex In ovo, SC, à j1 au
rispens+HVT couvoir
BUR706 Oculaire, eau
Gallivac IBD Oculaire, Eau
Gallivac IBD Eau
H2512
Avinew Oculaire, Eau,
Nébulisation
Bioral H120 Oculaire, Eau,
Nébulisation
Gallivac IB88 Oculaire Eau,
Nébulisation
Nemovac Oculaire, Eau,
Nébulisation

B – LES MALADIES BACTERIENNES

Ils existent des maladies bactériennes contre les quelles on peut vacciner :
Pasteurellose,Salmonellose,colibacillose, et coryza infectieuse.

CHAPITRE XI : LES INFECTIONS A ESCHERICHIA


COLI OU COLIBACILLOSE

Les E. coli sont responsables d’infections pouvant prendre des aspects différents dont notamment :

 Les colibacilloses respiratoires qui sont soit des complications d’autres maladies
respiratoires, soit une maladie primaire que compliquent par la suite des germes
respiratoires, en particulier les mycoplasmes.
 Lacoli septicémie, causée par l’invasion de tout l’organisme par les colibacilles. C’est la
forme la plus sérieuse des infections par E. coli. Elle attient des sujets jeunes, de 2 à 12
semaines, en particulier dans les élevages de poulets de chair, et provoque des
mortalités brutales. On note d’abord une baisse de consommation des aliments, puis les
animaux sont apathiques,abattus, avec des plumes ébouriffées. Malgré leur soudaineté,
les mortalités excèdent rarement 5%, mais plus de 50% des sujetsseront malades,
rendant des lots irréguliers et obligeants à des tris répétés. Les infections par les
mycoplasmes, les coccidies, la bronchite infectieuse, la maladie de Newcastle, l’IBD
sont des facteurs prédisposant au développement du coli septicémie.
27
 Les formes génitales qui se développent sur les poulettes à l’entrée en ponte ou sur les
poules de ponte aboutissent à des ovarites qui peuvent entrainer des pontes intra-
abdominales d’ovules infectés à aspect d’omelette nauséabonde.
 Les omphalites, causes les plus fréquentes des mortalités des poussins intervenant la
première semaine.
 Les péritonites, les arthrites, le syndrome infectieux de la grosse tête peuvent également
être dû à des interventions d’E. coli en association avec d’autres germes.
REMARQUE : Il existe plusieurs stéréotypes pathogènes d’E. Coli chez la
volaille (O1, O2 ……) mais la plupart du temps, ces germes se développent suite à des
conditions d’élevage défaillantes. Par exemple : l’eau de boisson est souvent mise en
cause dans la transmission du germe.
LUTTE CONTRE LES COLIBACILLOSES
 Vaccination avec BIO NEW COLI et BIO NEW BI COLI
 Antibioprévention : colisultrix, cofacoli
 Traitement en cas de maladie déclarée : colisultrix, cofacoli, Ampisol, Ronaxan

CHAPITRE XII : LA SALMONELLOSE OU TYPHOSE AVIAIRE OU PULLOROSE AVIAIRE

On distingue notamment les formes suivantes :

 Elle est due à plusieurssérovars de salmonelle (on en connait plus


Salmonellose ou Paratyphoïde.

de 2000) nonspécifique aux volailles. Elle est rare en aviculture et atteint


essentiellement les poussins de 2 semaines d’âge. Les symptômes ne sont pas
spécifiques et consistent en abattement, prostration, diarrhée. L’aspect le plus
important de cette maladie est le risque de zoonose, c’est-à-dire que certaines de ces
salmonella sont responsables des toxi-infections alimentaires collectives qu’on
observe après les repas des réceptions, infection souvent mortelle pour l’Homme.
 Pullorose ou Diarrhée blanche.c’est l’infection due à salmonella pullorum.
Annoncée par les mortalités embryonnaires ou les poussins fraichement éclos, la
maladie s’observe généralement sur les poussins de moins de 03 semaines d’âge. Les
poussins sont abattus, ont tendance à se blottir les uns les autres, manifestent un
manque d’appétit de la détresse respiratoireet de la diarrhée blanche qui colle aux
ailes et au cloaque. La mortalité est variable mais elle peut emporter tous les poussins.
A l’autopsie, on observe de la péritonite, des inflammations sur le sac vitellin non
résorbé, des poumons congestionnés, le foie gonflé et avec des hémorragies, les
caecumes distendus par des excréments durs et nécrosés.
 Typhose ou Flow Typhoid :causée par Salmonella Galinarum, elle atteint surtout les
poulettes et les sujets adultes. On observe une augmentationde mortalités, suivie de
baisse de consommation d’aliments et de la ponte chez les animaux malades.
Déprimés les malades restent sur place, les plumes ébouriffées, les yeux clos. Ils
manifestent une gêne respiratoire et surtout évacuent une diarrhée jaune recouverte de
mucus. Les maigrissent et deviennent anémiés (crêtes et barbillons pâles).
NB : La Typhose pullorose est en fait une seule et même salmonelle qui provoque
les maladies différentes selon l’âge des poules. En casd’affectionsuraiguë, il n’est pas
possible de distinguer la paratyphoïde de la typhose pullorose sans le recours au
laboratoire d’analyses vétérinaires.

28
 Mais du fait des risques majeurs pour la santé humaine, il est de plus en
plus conseillé, voir obligatoire selon les pays, de vacciner les volailles
plutôt que de les traiter.
LUTTE CONTRE LES SALMONELLOSES
 Vaccination
GALLIMUNE SE +ST, vaccin inactive contre Salmonella
enteritidis et Salmonella typhimurium
GALLIVAC Se, vaccin vivant buvable contre Salmonella
enteritidis, qui protège aussi contre Salmonella pullorum gallinarum
Anti-prévention par COLISULTRIX, COFACOLI
Traitement : COLISULTRIX, COFACOLI, AMPISOL,
RONAXAN TETEACYCLINE 50

CHAPITRE XIII : LE CHOLERA AVIAIRE ou Pasteurellose


aviaire

C’est une maladie bactérienne qui atteint tous les oiseaux et se caractérise par une diarrhée, les
troubles respiratoires et les lésions septicémie hémorragique.
La maladie est due à une bactérie dénommée : Pasteurella multocida. Elle atteint les oiseaux à tout âge.
MANIFESTATIONS CLINIQUES

 Dans la forme hyper virulente, elle est l’une des infections les plus rapides, provoquant des
mortalités importantes des sujets en bonne condition sans signes prémonitoires.
 Dans la forme aigue, les sujets sont déprimés, manquent d’appétit, avec de la crête cyanosée
et une diarrhée mucoide qui devient fétide. A l’autopsie, on observe de la congestion, des
pétéchies sur les viscères et des points de nécrose sur le foie.
 Dans la forme chronique, les signes cliniques sont l’abattement, la conjonctivite, la dyspnée,
la claudication, le torticolis et l’œdème des barbillons.
Lutte contre la pasteurellose aviaire
Elle intègre :
 l’hygiène
 la vaccination : GALLIMUNE CHOLERA
 Traitement : inefficace dans les formes suraiguës.
Administration d’antibiotiques si on intervient à temps :
COFAMOX, RONANXAN et IMEQUL

CHAPITRE XIV : LE CORYZA INFECTIEUX OU HAEMOPHILOSE

c’est une maladie bactérienne causée par une bactérie dénommée Haemophilus paragallinarum, très
contagieuse, elle consiste en une inflammation aigue des voies respiratoires supérieurs, se traduisant
par des éternuements et un jetage séreux, un gonflement des paupières (donnant aux sujets affectés
l’allure de <<tête de hibou>>.
Elle peut être compliquée par des surinfections de mycoplasme et de colibacilles ; aggravant le
tableau clinique par une chute de ponte de 10 à 40% . Répandue dans le monde, cette maladie qui
touche les oiseaux de plus d’un mois voit son importance économique s’accroître du fait du
raccourcissement de l’âge à abattage des poulets de chaire.
29
NB : Cette maladie est inconnue ou rarissime dans les pays développés, preuve que de bonne mesures
d’hygiène peuvent être efficace.
LUTTE CONTRE LE CORYZA INFECTIEUX
Mesure hygiénique
VACCINATION : HAEMOVAX

CHAPITRE XV : ENTERITE NECROTIQUE


Plusieurs clostridies, bactéries anaérobies, causent des infections chez les volailles. De celles-ci,
l’entérite nécrotique due à Clostridium perfringens est la plus redoutable. Elle survient généralement
sur des jeunes sujets, notamment des poulets de chair de deux semaines à un mois, à la faveur de
certaines conditions: développement de coccidioses, changement brusque de régime alimentaire,
dégradation de l’hygiène. Parfois on retrouve des sujets morts sans avoirprésenté des signes cliniques.
Lorsque ceux-ci apparaissent, on observe des animaux abattus, prostrés, émettant une diarrhée
sanguinolente noirâtre. 10% des effectifs du bâtiment peuvent faire la maladie et en mourir. A
l’autopsie, on voit des lésions d’inflammation sur l’intestin dont les parois sont recouvertes d’enduit
fibrinonécrotique et l’ intérieur rempli d’une masse d’aliments, de débris de tissus nécrosés et de sang,
de couleur brune à noire.
TRAITEMENT :

AMPISOL (coophavet) est un excellent antibiotique actif sur les anaérobies.

CHAPITRE XVI: LES MYCOPLASMOSES

Les mycoplasmoses aviaires sont un groupe de maladies dues aux bactéries du genre
Mycoplasma et se manifestent sous formes de troubles des appareils respiratoires ou locomoteurs ou
de faibles performances en termes de gain de croissance, de taux d’éclosion ou de conversion
alimentaire.
Les mycoplasmes sont des germes qui expriment leurs méfaits généralement
lorsqu’ils sont en association avec d’autres agents pathogènes comme les virus de la maladie de
Newcastle, de la bronchite infectieuse, de la maladie de Gumboro, ou les colibacilles et
l’Haemophilus. Les mycoplasmoses s’expriment aussi en cas de stress quelconque (manipulation
imprudentes, vaccinations, entrée en ponte, augmentation de la pollution de l’air par l’ammoniac ou les
poussières, déficit ou déséquilibre alimentaire, …..). Avec ces germes et d’autres encore, et dans ces
conditions favorables, les mycoplasmoses rentrent dans le complexe dit maladie respiratoire
chronique. La transmission verticale se fait de l’œuf à l’embryon, tandis que la transmission
horizontale est effectuée de façon directe par contact entre des sujets excrétant les particules
infectieuses à travers la toux ou l’éternuement, ou par voie indirecte par l’intermédiaire de l’homme
ou des équipements contaminés. les signes cliniques les plus évocateurs des mycoplasmoses sont
respiratoires (coryza, éternuements, râles, respiration par le bec) La conjonctivite peut être un des
symptômes de la maladie, ainsi qu’une baisse de ponte. Les arthrites peuvent s’observer dans le cas
d’infection par Mycoplama synoviae.

30
Remarque : Les mycoplasmes, avec la BI, sont considérés comme les maladies les plus
coûteuses pour l’industrie avicole au plan mondial. Pourtant, de très nombreux pays sont considérés
comme indemnes de Mycoplasma gallisepticum. Démontrant ainsi que des mesures de lutte rationnelle
peuvent être efficaces durablement.

MOYENS DE LUTTES
 La spiromycines (SUANOVIL, CRD92 ou SPIRALONE 60) et dans une
moindre mesure la doxycyline (ronaxan) sont parmi les antibiotiques
actifs sur les mycoplasmes.
 La vaccination des poulettes et des reproducteurs :MG
TS11(Mycoplasma gallisepticum).

LES MALADIES PARASITAIRES

CHAPITRE XVII : Les coccidioses


LES coccidioses sont des maladies dues aux coccidies, qui sont des
protozoaires.Les hôtes et mêmeles cellules sont spécifiques dune seule
espèce de coccidie, ça veut dire que les canards, les pintades, les oies, les
poules, etc…ont chacune, (leurs) coccidies. On ne peut pas empêcher ces
parasites de vivre dans la ferme et d’infecter les oiseaux. Mais le fait
qu’une coccidie infeste un oiseau n’entraîne pas nécessairement la
coccidie. A la suite d’une premièreingestion de coccidies, les
volaillesacquièrent une immunité. Pour que la maladie se développe , il
faut que cette immunité soit rompue par des conditions de stress ou
d’autres maladies ou par une augmentation anormalement élevée
d’ookystes dans la ferme suite à des conditions favorables
d’environnement, à savoir température et humidité élevées .Cela veut
dire que tout dépendra aussi des pratiques de l’éleveur : l’utilisation plus
ou moins rationnelle des anticoccidiens dans l’aliment ou en traitements
préventifs , la gestion de la litière(distribution de l’eau, diarrhée dues à
des autres maladies ), bref l’expérience de l’éleveur compte beaucoup
dans l’impacte de la coccidiose. Mais, attention, même en l’absence de
maladie déclarée, les coccidioses subcliniqies peuvent baisser les
performances physiologiques des volailles ou économiques de la ferme,
en terme de production ou d’indice de conservation alimentaire.
Chez la poule, il y a sept coccidioses importantes sur le plan clinique
et économique. IL s’agit de :
 la coccidiose caecale hémorragique à Eimeria tenella qui atteint
les poussins de 2 à 3 semaines. Les sujets frileux sont tristes, se
mettent en boule et meurent après avoir développé une diarrhée
hémorragiques.
 la coccidiose suraiguë intestinale du poulet due à Émieranecatrix.
Intervenant chez les sujets de 4 à 6 semaines, elle semanifeste
par une dysenterie profuse.
 la coccidiose intestinale aigue du poulet due à Eimeria maxima.
Les selles sontmolles, mucoides, de couleur rose-orangée
 la coccidiose intestinale et caecale due à Eimeria brunetti
31
 la coccidiose duodénale de la poulette dueà Emeria acervulina
qui provoque des lésions visibles sur l’extérieur de l’intestin
 Emeria praecox et Emeria mitis provoquent également des
lésions au niveau du duodénum.
Plusieurs anticoccidiens efficaces sontdisponibles : AMPROL
12% solution et ALECCID.

CHAPITRE XIIX : LES HELMINTHOSES


Il s’agit des parasitoses dues aux :
Vers ronds ou nématodes dont les plus importants sont les capillaires présents dans
l’œsophage, le jabot et l’intestin, les ascaris qui infestent l’intestin et l’Hétérakis qu’on
rencontre dans les caecums
Vers plats qui sont les ténias ou cestodes, localisés dans l’intestin et qui passent par un
hôte intermédiaire, les mollusques, les fourmis ou les mouches pour infester la volaille.
Les vers internes provoquent des troubles généraux (amaigrissement, retard de
croissance, augmentation de l’indice de consommation, chute de ponte), de la diarrhée
et de l’anémie. A l’autopsie, on peut voir certains vers ou constater l’obstruction de
l’œsophage et du jabot par les aliments, l’hypertrophie du proventricule ou une
perforation intestinale.
MOYENS DE LUTTES
Polystrongles et CITRATE DE PIPERAZINE (coophavet)

CHAPITRE XIX : LES MYCOSES AVIAIRES

Les champignons oules moisissures1sont des plantes microscopiques qui poussent sur de la matière
organique comme la litière des poulaillers ou les aliments en stock dans les magasins, lorsque les
conditions de température et d’humidité leur sont favorables. Certaines sont pathogènes par les
infections qu’elles causent dans l’organisme des volailles ou les toxines qu’elles produisent sur les
graines ou les provendes destinées aux animaux

Dans les zones où la température et l’humidité sont relativement élevées, comme dans le littoral et le
sud-ouest, une bonne partie de l’année, on observe souvent des moisissures dans les bâtiments
d’élevage et les magasins mal aérés. La poussière que soulèvent les volailles lors des manipulations
diverses(ramassages des œufs, distribution d’aliments et d’eau) et l’ammoniac dégagé par les fientes
irritent les voies respiratoires et prédisposent les volailles aux mycoses.

Les mycoses les importantes pour l’aviculture sont dues à l’espèce Aspergillus. L’aspergillose se
présente sous deux formes :

 Une forme aigue, maladie respiratoire (difficultés à respirer parce que les voies respiratoires
sont bouchées par les champignons) qui peut entraîner 5 à50% de mortalités chez des sujets
de 1 à 3 semaines d’âge.
 La forme chronique, responsables d’une insuffisance respiratoire chronique, d’ascites, de
cécité ou de de troubles nerveux cause la mortalité chez 5% des effectifs.
1

32
D’autres champignons sont dangereux par les toxines qu’ils produisent (mycotoxines).
La désinfection et la gestion de l’ambiance sont les clés du contrôle des mycoses. IODAVIC
(solution d’iode) est un produit de décontamination actif sur les champignons.

CHAPITRE XX : LES PARASITES EXTERNES


Les parasites externes d’importance pour les volailles sont :
 Les insectes qui effectuent tout leur cycle sur les volailles en se
nourrissant des débris tégumentaires : ce sont les poux de l’ordre des
mallophages (lice)
 Les insectes piqueurs et suceurs de sang : ce sont des puces (fleas) dont
les adultes se nourrissent et se reproduisent sur les animaux mais les
larves et les œufs peuvent demeurer delongs mois dans le milieu externe ;
 Les acariens hématophages : ce sont les poux rouges (mites) dont
l’espèce la plus cosmopolite est Dermanyssus gallinae. Ils se nourrissent
sur les oiseaux la nuit et se cachent dans les anfractuosités des bâtiments
et du matériel dans la journée. le pou rouge accomplit son cycle complet
en 7 à9 jours et l’adulte peut survivre sans repas pendant six mois. Il
provoque de la nervosité chez les poules qui ne dorment pas, des
pétéchies aux ponts de piqûre, de l’anémie (jusqu’à 6% de perte de sang
par jour chez un sujet fortement parasité), de l’amaigrissement, la chute
de ponte pouvant atteindre 15%, un mauvais pic de ponte, une
augmentation de la sensibilité aux infections et des mortalités ;
 Les acariens parasites des téguments : la gale des pattes, de la tête et du
corps (gale déplumante)
 Les tiques molles dont la plus fréquente estArgas persicus.

AUTRES PATHOLOGIES

CHAPITRE XXI : LES CARENCES ALIMENTAIRES

L’alimentation représenteplus de 70% du coût de production en aviculture intensive. Elle est donc
coûteuse, mais en outre, si elle est déséquilibrée en quelques éléments que soient, elle va entraîner des
contre-performanceséconomiques en provoquant des pathologies spécifiques ou des baisses de
production. Ainsi, les carences en minéraux (calcium, phosphore, sodium), en oligo-éléments (cuivre,
zinc, manganèse, iode, sélénium) ou en vitamines vont se traduire par des méfaits ou des pathologies
dont on peut retenir :

 Baisse de croissance et chute de ponte (carences en sodium, zinc, ou


iode) ;
33
 anémies (cuivre)et hémorragies (vitamine k) ;
 sensibilité accrue aux infections ou mauvaises prises vaccinales
(vitamine E, sélénium, vitamine C)
 ascite du poulet (vitamine E, sélénium) ;
 dystrophie musculaire (vitamine E, sélénium) ;
 encéphalomalacie de nutrition (vitamine E) ;
 stéatose hépatique de la pondeuse (excès de l’énergie et déséquilibre du
rapport énergie/protéines)
 rachitisme (vitamine D) ;
 polynévrite aviaire (vitamine B1) ;
 désordre métaboliques divers (vitamines du groupe B) ;

Les carences alimentaires peuvent provenir de déséquilibres lors de la formulation ou la fabricationde


l’aliment complet ou de la dégradation subie lors de stockage. Donc quelle soit la source
d’approvisionnement en aliment, l’éleveur doit prévenir les carences par les apports supplémentaires
de vitamines pharmaceutiques. COOPHAVET propose des formulations très variées de produits de
grandes qualités dont notamment : SYNEVIT, VITALIC, COFAVIT ADBE, CALCIVITMAG,
BMnBIOTIME, VETOPHOS, et SUPERLAYER, un antistress contenant vitamines et oxytétracycline,
et HEPARENOL, un hépato-protecteur très indispensable en aviculture intensive

CHAPITREXXII : LES MYCOTOXINES

les mycotoxines sont des substances toxiques produites par certains champignons. Des milliers de
mycotoxines existent mais la plus fréquente et la plus nuisible pour la volaille est l’aflatoxine, produite
par Aspergillus flavus et Aspergillus parasiticus dans une ambiance de forte température (30 à35°c) et
d’humidité très élevée (90%). L’aflatoxicose ne se manifeste pas par des signes cliniques très évidents
et n’entraîne pas de mortalités directes. Mais elle est économiquement importante par ses méfaits sur
les performances de l’exploitation : baisse de la croissance des sujets, de la ponte et mauvais indice de
consommation

GAMME ANTIINFECTIEUX EN AVICULTURE

ANTIINFECTIEUX INDICATIONS SPECIALITES


seuls posologie de POSOLOGIES
base eau deboisson
AMPICILLINE Entérite nécrotique poulet- 20mg/kg AMPISOL
dinde 2g/10kg ou1 à 2g/litre
Arthrite
CHLORAMPHENICOL Traitement pasteurelloses 50mg/kg CHLORAM 33
colibacillose, COOPHAVET
Salmonelloses 1,5ml/10kg
1,5ml/litre
COLISTINE Entérite 7500UI/kg COFACOLI
Prophylaxis salmonellose 1g/10kg ou 1g /LITRE
oxytetracycline Préventif pondeuses œufs 20 à 30 OXYTETRACYCLINE10
de consommation mg/kg %
34
Prophylaxie salmonellose COOPHAVET
2g/10kg ou 2g/ LITRE
SUPRELAYER
2 à 3 g/ 10 ou 2 à 3g/litre
en association
NEOMYCINE Entérite poussins - NEO : NP 8
+ dindonneau 20mg/kg 1 à2g/ 10kg
COLISTINE COLISTINE 1 à 2g / litre
: 75000 UI/kg
TRIMETHOPRIME Préventif démarrage anti TMP : COLISULTRIX
+ infectieux 10mg/kg 1,5g/10kg
COLISTINE orientation colistine : 1 à 2g/ litre
salmonelloses/colibacillose 75000
s UI :KG
préventif ou curatif
salmonellose
prophylaxie salmonellose
TRMETHOPRIME infections TMP : TRISULTRIX
+ respiratoires(Colibacilloses) 10mg/kg 1 à 2g/10kg ou /litre
SULFADIMETHOXIN Chutes de pontes SULFA :25 à TRISULMIX LIQUIDE
E toutes infections à germe 30mg/kg 1 à 2 ml/10kg ou / litre
sensibles
SPIRAMYCINE Préventif démarrage anti Spira : CRD 92
+ infectieux orientation 100000 UI 2g/10kg
TRIMETHOPRIME Mycoplasmoses et /kg 0,75 à 2g/litre
surinfection colibacillose. TMP :
Traitement 10mg/kg
Mycoplasmoses,
pasteurelloses,
chlamydioses
DUREE DES TRAITEMENTS : 3 à 5 jours

GAMME ANTIPARASITAIRES EN AVICULTURE

ANTIPARASITAIRES INDICATIONS SPECIALITES


interne POSOLOGIE DE BSE POSOLOGIES
eau de boisson
PIPERAZINE Ascaris poule – dinde. CITRATE DE
Prévention et PIPERAZINE
traitement COOPHAVET
2 à3g/10kg
répéter traitement 3
sem. après
LEVAMISOLE Ascaris- Capillaires 20mg/kg POLYSTRONGLES
Prévention (6e et 9e poudre orale
sem.) et traitement 1g/10kg
répéter le traitement 3
sem. après
ANTICOCCIDIENS
SULFAQUINOXALINE
+
35
PYRIMETHAMINE
Anticoccidien ALECCID
traitement coccidioses
du poulet
Ne pas administrer aux
poulettes après 10
semaines
SULFADIMETHOXIN Anticoccidien Sulfadimethoxine : SULFOXINE
E Traitement coccidioses 25mg/kg 2ML:10kg ou /litre
+ du poulet et poulette Diaveridine : 1g/ 10kg /jour pendant
DIAVERIDINE repro. après 10 3mg/kg 4 ou 5 jours
semaines
ANTIPARASITAIRES
externes
CARBARYL Traitement des poux SEPOU
suspension dans l’eau
1kg pour 400 litres
prévention le matin
avant allumage de
préférence
2 traitements à 2-3
jours d’intervalle
DUREE DE TRAITEMENT : 3 à 5 jours

GAMME PRODUITS A ACTIVITE METABOLIQUE ET AUTRES

MINERAUX UTILISATION SPCIALITES


OLIGOELEMENTS DOSES D’EMPLOI
eau de boisson
MINERAUX Apport en Ph, Ca, Mg. VETOPHOS
Amélioration de l’ossification 5ml/litre dès la 3e sem.
en période de forte croissance 2 à 3 cures de 5 jours selon la
prévention des dystrophies durée de l’élevage
osseuses
VITAMINES
seules ou associées
VITAMINES Complexe poly vitaminique B.Mn BIOTIME
+ (vitamine A, E ,C, K3 et du 1g/litre
Biotine, ac. folique, Mn groupe B) Biotine, ac. aminés, cures de 3 à 5 jours
Mn.
En période de ponte
Amélioration fertilité et
éclosabilité.

VITAMINES Complexe poly vitaminique VITALIC


36
+ (vitamines A, E et du groupe B) 1ml/litre
Biotine et Biotine. Démarrage : 2e sem. cure 5
Adapté aux volailles chair. jours
Stimulation au démarrage. Croissance : cures 5 à
Amélioration croissance renouveler
protéique
VITAMINES Complexe poly vitaminique SYNEVIT
+Oligoélément (vitamine A, D3,E, C, K3 et du 1g/litre
groupe B)et oligoéléments Fe, cures de 5 jours
Cu, Mn, Zn.
Période de croissance
VITAMINE E+SELENIUM Prévention et traitement OLIGOSELEN VITAMINE E
diathèse exsudative, Prévention :période de forte
encéphalomalacie. croissance(3 sem.)
Particulièrement adapté pour les 1ml/litre pendant 5 jours
régimes riches enfarines de Stimulation immunité : 1 sem.
poisson. avant vacc.
Stimulation de l’immunité avant 1ml/litre pendant 5 jours
vaccination. Traitement : 2ml/ litre pendant 5
Syndrome malabsorption jours
Durée de traitement : 3 à 5 jours

GAMME DES PRODUITS A ACTIVE METABOLIQUES ET AUTRES

DIVERS UTILISATION SPECIALITES


DOSES D’EMPLOI
eau de boisson
HEPATOPROTECTEURS
SORBITOL Association équilibrée à rôle HEPARENOL
+Méthionine, Lysine, Choline, cholagogue et cholérétique. 1 à 2ml/litre cures de 3 à 5 jours
Bétaine, extraits de plantes Réhydratation et stimulation de Démarrage, croissance : 1ère et
la consommation d’eau dans les 5e sem.
1ers jours. Ponte : entre 1 et 5% de ponte
Stimulation de la croissance vers 60% 45E SEM ;
Relais hépato protecteurs en
période de forte croissance.
Stimulation de la ponte
Préventiondu syndrome
surcharge graisseuse
diuretic
ETAP Stimulation de la consommation PHOSRETIC
d’eau et diurèse chez la volaille 1g/litre pendant 5 jours
Prévention des néphrites au En association aux anti
démarrage. infectieux au démarrage
Prévention et traitement de la Entraitement
goutte viscérale.
ANTIPYRETIQUE
ASPIRINE Accompagnement des PYREVALGINE
37
+ traitements antibiotiques. 30à 40mg
VITAMINE C Antipyrétique. d’ac.acetylsalicilique/kg/jour
Stimulation des défenses contre soit
l’infection. 0,5g/litre pendant 2 à 3 jours
Antistress.
Aide à la lutte contre la chaleur
Durée de traitement : 3 à 5 jours

GAMME PRODUITS D’HYGIENE EN AVICULTURE

LES MOLECULES UTILISATION SPECIALITES


DOSES D’EMPLOI
PHNOLS Problèmes respiratoire. AMBIOSEPTYL
+ Actions sédative et antiseptique Dilution à 2% dans l’eau froide
ESSENCE DE PIN des premières voies ou chaude
respiratoires.
Pulvérisation en présence des
animaux
IODE traitement de l’eau. IODAVIC
Action bactéricide, virulicide, solution à 1%
fongicide et sur les algues. Dilution à 0,3ml/litre
En absence des animaux : au Dilution à 1ml/litre
vide sanitaire : laissez tremper 1
nuit le matériel d’abreuvement.
En présence des animaux
désinfections de l’eau et des
canalisations en continu.
ou en discontinu 1 jour/sem.
Après tout traitement
médicamenteux
PHENOLS Désinfection des bâtiments et du PROPHYL
matériel Solution à 0,5%
Action bactéricide, virucide et solution à 0,5% (300 à 400 litres
fongicide. de solution pour un bâtiment
Désinfection des surfaces de1000m2)
internes après nettoyage ;
1er désinfection : le matériel :
laisser tremper 1 nuit le matériel
dans une solution de prophyl
THIABENDAZOLE Désinfection des silos de MYCOFAX
stockage 1 boite par silo
Action fongicide
Désinfection des silos au vide
sanitaire

REMARQUE :Au vide sanitaire, la désinfection du sol et des bas des murs des bâtiments, après
enlèvement de la litière et du matériel s’effectuera à l’aide de chaux vive :300 à 500 kg pour 1000m2

38
TROIXIMEPARTIE : PATHOLOGIE SPECIALE DU PORC

CHAPITRE I

LES MALADIES OU CAUSES DE MORTALITE CHEZ LE PORCELT

A- DURANT LES 3 PREMIERES SEMAINES


1- LES MORTALITES DUES AUX ECRASEMENTS ET AUCANIBALISME
Les porcelets sont écrasés par leur mère pour différentes raisons :
1- Au moment de la mise bas la truie peut faire les mouvements violents surtout
lorsqu’elle présente les troubles digestifs, ou si elle est irritée par les parasites externes.
2- les porcelets se tiennent près de leur mère pour téter et ils le font en moyenne de 20 fois
par jours
3- les porcelets se tiennent près de la truie pour se réchauffer si la température du locale
est insuffisante. durant les premiers jours la température idéale est de 30°c.
4- les porcelets qui pèsent moins de 800g se déplacent moins rapidement et sont plus
facilement écrasés.
5- certaines truies ont un comportement peu maternel et ne prennent aucune précaution
pour éviter d’écraser leurs jeunes. ce caractère est souvent héréditaire.
Le cannibalisme peut aussi être de nature héréditaire. IL arrive que la truie dévore un
petit qui a été écrasé puis elle dévore d’autres petits vivants. Pour éviter les écrasements
et le cannibalisme, il faut prévoir :
 une loge de la mise bas avec un système de protection pour les porcelets
et une cage pour la truie.

39
 une source de chaleur oùles porcelets pourront se réchauffer.
 Ne pas nourrir la truie durant les 12 heurs qui précèdent la mise bas.
 le déparasitage externe des truies contre les poux et la gale : ex : tigal.
 L’élimination des truies peu maternelles ou qui sont cannibales

CHAPITRE II : l’HYPOGLYCEMIE DU PORCELET

2.1- Définition

L’hypoglycémie est l’insuffisance de la concentration en glucose dans le sang. Elle apparait aux 2 ou 3
jours après la naissance.

2.2- Etiologie

Elle est provoquée par un manque de laitet le froid :

Le manque de lait intervient car c’est par le lait que le glucose est donné aux porcelets. Les porcelets
ont besoin de glucose pour maintenir leur température corporelle. L’action du froid intervient aussi car
plus la température ambiante est faible plus les besoins en glucose seront élevés.

2.3- symptômes

Les porcelets ne bougent plus et ne tètentplus. Ils présentent de l’hypothermie et ils meurent en 3 à 5
heurs.

2.4- traitement

- Injection aux porcelets de sérumglycose en S.C : 2 à3 ml/porcelet (50g de glycose /litre d’eau
distillée).

- Injection à la truie d’ocytocine(15 à 20 UI en IV ou 30 à40 UI en IM) pour favoriser l’excrétion du


lait.

2.5- prophylaxie

Elle consiste à :
 prévoir un chauffage d’appoint avec une lampe infrarouge, une lampe électrique ou une lampe
à pétrole
 éviter les courants d’air
 l’isolation au sol est très importante car les porcelets sont souvent couchés et la perte de chaleur
sur un sol bétonné sans litière

CHAPITRE III : LA COLIBACILLOSE (septicémie colibacillaire)


3.1- Définition
La colibacillose est une maladie bactérienne du tube digestif causée par les colibacilles qui sont
les germes banals de l’intestin.
3.2- Etiologie

40
Les colibacilles (Escherichia coli) sont des bactériesmobiles, non sporulées .ce sont des
bactéries saprophytes du tube digestif qui sont pathogènes si les jeunes animaux n’ont pas reçu
du colostrum. Une mauvaise hygiène des locaux, le froid et le manque de vitamine A peuvent
aussi intervenir dans l’apparition de la maladie.
3.3- symptômes
Ils se caractérisent par :
 Une hyperthermie d’intensité variable
 Une diarrhée pâteuse de couleur jaune puis très liquide blanc grisâtre et
souvent sanguinolente
 Une déshydratation intense et mort en 1 à 3 jours.

3.4- lésions

Elles se caractérisent par :

- Une gastro-entérite hémorragique avec hypertrophie des ganglions mésentériques qui


sont souvent hémorragiques.
- Le foie, le cœur et les reins sont congestionnés.
- La rate est normale

3.5-traitement

Il consiste à :

- réhydrater les animaux avec du sérum glucosé : on peut utiliser du sérum contenant
15g de glucose et de bicarbonate de soude par litre d’eau, en IV ou per os.
- donner les antibiotiques tels que : la terramycine, le chloramphénicol, ……

3.6- Prophylaxie

1- hygiénique :

Il faut réserver un local spécial pour les mises bas(loge de parturition). ce local doit être soigneusement
désinfecté avant que latruie soit introduit 8 jours pour la mise bas.

Il faut que les porcelets puissent prendre du colostrum durant les premières 24 heurs de leur vie.

2- Médicale
Vacciner les truies au cour de la gestation avec les vaccins adaptés aux colibacilles.

B – MALADIES OU AFFECTIONS VERS L’AGE DE 3 SEMAINES.


CHAPITRE IV : LA CRISE DE TROIS SEMAINES (Anémie Ferriprive)
I- Etiologie
Les causes sont multiples :
41
- Une carence en fer : les besoins en fer du porcelet sont élevés (7 mg) par jour. Leurs
réserves sont faibles et le lait n’en apporte pratiquement par 1mg/j. ce qui fait que si
les porcelets n’ont pas la possibilitéd’absorber des éléments minéraux qui sont
contenus dans les végétaux ou dans la terre. Ils auront vers l’âge de 3 semaines une
carence en fer.
- Une sous alimentation : la production de lait (qui de 8 à 12 litres par jour diminue à
partie de la toxièmiessemaines alors que les besoins des porcelets augmentent.(à 8
jours : 500mg, à 21 jours :700 mg, à 30 jours 800mg).
II- SYMPTOMES

Ils apparaissent entre la troisième et les sixièmes semaines et on observe :

- Un arrêt de croissance
- De l’anémie et de la faiblesse
- Une accélération de la respiration et du rythmecardiaque
- La mort survient par épuisement ou suite à la complication bactérienne.
III –Prophylaxie
- Injection en IM aux porcelets de 3 ou 4 jours de 100 à 200 mg de fer. Les différents
spécialités : Myofer ; Fervatol ; Fercobsang ; Ferro 2000.
- Donner un complémentalimentaire (aliment de pré sevrage). Exemple : poudre de lait
pendant les trois premières semaines.
A partie de la troisième semaine : donner les tourteaux, de la farine de viande, de
poisson, de manioc ou d’autres végétaux.

CHAPITRE V : LA GASTRO-ENTERITE INFECTIEUSE

I- définition
C’est une maladie bactérienne des porcelets qui se caractérise par des
vomissements et de la diarrhée.
II- étiologie
 Les causes favorisantes

Elles se caractérisent par :

Une température extérieur trop froide suite aux courants d’air ou à une manque d’isolation du sol.

 Les causes déterminantes

Vers l’âge de 15jours à trois semaines, une grande partie de l’immunité transmise par le colostrum est
perdue et les porcelets n’ont pas encore acquis une immunité eux-mêmes. Ils deviennent donc réceptifs
à des germes banals qui deviennent pathogènes telles que : les colibacilles, salmonella et les
streptocoques.

III- Symptômes

Ils sont très variables et se caractérisent par :

- Les troubles digestifs qui se manifestent par les vomissements et une diarrhée diffuse.

On observe également des arthrites et de l’encéphalite.


42
- On observe également un retard.
IV- Lésions

Elles se manifestent par une gastro-entérite et une péritonite avec des symptômes de la salmonellose
(septicémie peu hémorragique, rate hypertrophiée….), de la colibacillose ou d’une infection à
streptocoques (arthrites, abcès multiples).

V- Traitement

Il consiste à :

- Réhydrater les porcelets avec du sérum glucosé (5 à10ml/kg jusqu’à 100ml/kg)


- donner les antibiotiques : néomycine ( 20mg/kg/24 heures) ; spiromycine,
colistine(100000 UI/kg/24 h et les sulfamides.

CHAPITRE V : L’EPIDERMITE EXUDATIVE DU PORCELET


I- Définition

Cette affection est aussi appelée maladie du porc graisseux.

Elle apparait en générale vers l’âge de trois semaines, parfois plus tôt(le cinquième jour) ou plus
tard(vers la sixième semaine).

II- Etiologie

L’agent pathogène peut être :

- Un staphylocoque
- Une mauvaise condition d’hygiène et les carences en vitamines
III- Symptômes

Ils se caractérisent par :

- Une inflammation de la peau qui débute par la tête puis s’étend sur tout le corps avec
formation des pustules (vésicules avec du pus jaunâtre). La peau prend une coloration
jaune brunâtre et est recouverte d’une substance graisseuse puis par des croutes. Ilse
dégage une mauvaise odeur, mais il n’y a pas de prurit.
- L’évolution est très rapide chez les jeunes et peut être mortelle.
IV- traitement

Utiliser les antibiotiques tel que : La pénicilline, la terramycine) en injection ou en pommade.

NB/

a- LA MALADIE DE LA CRASSE
Les conditions d’apparition et les symptômes sont semblables à ceux de l’épi
dermiteexsudative. Cette maladie est causée par un microcoque (élément sphérique isolé).
b- LA GASTRO-ENTERITE
C’est une maladie d’origine virale. Elle se caractérise par une diarrhée abondante et très liquide
qui amène un état de déshydratation.
43
C- LA MALADIE A L’EPOQUE DU SEVRAGE

Le sevrage est une période difficile chez tous les animaux et plus particulièrement chez le porc élevé
dans les conditions intensive. Le sevrage physiologique a lieu vers la huitième semaine. Si les
conditions techniques le permettent, c’est-à-dire si les conditions d’hygiène et alimentaire sont bonnes,
on peut alors sevrer les porcelets à partir de la cinquième semaine. Le sevrage précoce permet le retour
des chaleurs de la truie plus tôt. IL permetaussi d’obtenir les meilleurs gains de poids chez les
porcelets et une économie des aliments en lactation.

LA MALADIE DE L’OEDEME

Définition

C’est forme particulière de colibacillose qui apparait dans les jours qui suivent le sevrage.

Etiologie

La maladie est provoquée par une toxine produite par les colibacilloses.

Les facteurs qui favorisent l’apparition de la maladie sont :

- une alimentation trop riche en matière azoté. Exemple : du lait donné en excès (3 litres
pour un porc de 20 kg.)
- les stress (changement des locaux, transport, ….
Symptômes

Ce sont souvent les plus beaux porcelets de la portée qui sont atteints les premiers :

 Il y a de l’hyperthermie
 Les œdèmesapparaissent au niveau :
- de la face ; ils sont bien visibles au niveau des paupières
- du pharynx ce qui provoque une modification ou des cris
- des méninges : la démarche est incertaine et il peut y avoir des paralysies
- des douleurs digestifs : vomissements, constipation ou diarrhée parfois sanglante
- la maladie est souvent mortelle
LESIONS

Des œdèmessous-cutanés à la face et à la gorge

Des œdèmes internes surtout visibles au niveau de l’estomac, de l’intestin et des ganglions
mésentériques.

Des liquides avec filaments de fibrine dans la cavité abdominale.

Des lésions de la gastro-entérite.

TRAITEMENT

 Diète hydrique de 24 heurs puis donner du lait écrémé (1,5 litre par
porcelet) pendant 24 heurs.

44
 Injection en IM de cortisone ( 25 à 100 mg) ou hydrocortisone( 10 à 20
mg)
 Des antibiotiques : néomycine (100 mg/jour pendant 5 jours.

PROPHYLAXIE

1- Eviter les excès de matières azotées


2- Eviter les changements brusques de régime
3- Changer les porcelets de local une semaine après le sevrage
4- Un sevrage progressif avec des antibiotiques mélangés aux aliments.

LA PARAKERATOSE

Elle apparait vers l’âge de 7 à 8 semaines ou plus tard, des petites papules très rouges sont visibles sur
le ventre et aux membres postérieurs puis les croûtes épaisses apparaissent.

Il n’y a pas de prurit ce qui permet de distinguer cette affection de la gale sarcoptique. Elle est
provoquée par un excès de calcium qui est utilisé pour éviter le rachitisme.

La quantité de calcium dans l’alimentation ne doit pas dépasser 1p 100. A 2p 100 il y a un


blocage du zinc. Et il y a apparition de la parakératose.

Traitement

Donner du sulfate de zinc mélangé aux aliments(250mg/kg d’aliment pendant cinq jours puis
125mg/kg d’aliment pendant trois semaines.

CHAPITRE vi : AFFECTIONS DE LA TRUIE

Notion de physiologie :

1- Les chaleurs peuvent apparaitre chez la truie vers l’âge de 4 mois. Mais le premier accouplement
ne doit pas avoir lieu avant 7 à8 mois.
2- La durée du cycle œstral est de 21 jours. L’œstrus dure 2 jours. Le signe caractéristique de
l’œstrus porte le nom de reflexe d’immobilisation. lorsqu’on presse avec la main sur le dos, la
truie reste immobile et refuse d’avancer. Ce signe est surtout valable en présence du verrat.
3- Les mamelles sont disposées en deux (02) rangées parallèles. Et il y a 10 à 14 mamelles.
I- L’ABSENCE DE CHALEUR OU L’ANOESTRUS.
Etiologie : L’absence de chaleur peut être physiologique ou pathologique.
a- PHYSIOLOGIQUE : c’est dire normale si la truie est gestante ; si elle allaite ; si elle est
vielle.
b- PATHOLOGIQUE : les différentes causes possibles sont :
1- Les organes génitaux ne sont pas correctement développés suite principalement à une
très forte consanguinité
45
2- L’alimentation est soit : insuffisante en qualité (manque de vitamine A) ; en excès : la
graisse qui entoure les ovaires empêche le déroulement normale du cycle œstral.
3- Les mauvaises conditions d’hygiène (logement).
4- Des maladies infectieuses et parasitaires
TRAITEMENT DE L’ANOESTRUS PATHOLOGIQUE
 Abattage des animaux dont les organes génitaux sont mal formés
 correction de l’alimentation
 Elevés les truies séparées des mâles jusqu’à l’âge de 5-6 mois avant de
les mettre proche des verrats sans contact direct
 traiter les maladies

REMARQUES : Parfois les chaleurs existent mais elles sont peu visibles : on parle de <<
chaleur silencieuses>>. Pour provoquer l’ovulation on utilise dans ce cas 1000UI de PMS (hormone
gonadotrope sérique) en IM ou S.C pendant 3 à4 jours. Après 500 UI de P.U( hormone chorionique)

II- LES AVORTEMENTS

Ils peuvent être d’origine infectieuse ou non infectieuse.

- Les avortements d’origines non infectieuse sont plus fréquents et ils sont provoqués
par des manipulations brutales des truies, par des batailles entre lestruies, par une
mauvaise alimentation, notamment par des carences en vitamine A .
- Les avortements d’origine infectieuses sont causés par :
 des virus : peste porcine, la fièvre aphteuse,
 des bactéries : salmonella, colibacilles, rouget, brucellose, leptospirose.

Le diagnostic des avortements nécessite le plus souvent des analyses du laboratoire. Il faut envoyer
un ou plusieurs avortons, du sang de la mère.

III- L’HYPOGALACTIE ET L’AGALATIE


1- définition
L’hypogalactie est une insuffisante de la production de lait.
L’agalactie est l’absence total de la production du lait.

L’hypogalactie et surtout l’agalactie sont graves pour les porcelets qui soufrent d’hypoglycémie ou du
colibacillose.

2- Etiologie : Les causes possibles sont nombreuses :


- L’abreuvement insuffisant : la truie qui allaite a besoin d’une vingtaine de litres d’eau
par jour.
- L’insuffisance en éléments minéraux dans l’alimentation peut amener une
hypocalcémie suivie d’hypogalactie.
- l’insuffisance de la vitalité des jeunes : si les porcelets ne tètent pas suffisamment, la
sécrétion du lait diminue.
- les blessures causées aux mamelles par les porcelets qui ont des dents pointues, ce qui
amène la truie à empêcher les porcelets de téter.

46
- les contions d’entretien : la truie est assez sensible aux manipulations brutales et au
changement de locaux. les stress amène une sécrétion d’adrénaline qui bloque la
production du lait.
- les infections généralisées ou localisées à l’utérus ou aux mamelles.
- les mal formations ou la non développement des mamelles ainsi que l’insuffisance de
la sécrétion d’hormones.
3- Symptômes
4- La sécrétionest normale après la mise bas. Mais après 12 à24 heures la sécrétion
de lait s’arrête ou diminue très fortement.
5- L’hypocalcémie s’accompagne également chez la truie de tremblements
musculaires et d’une faiblisse du train postérieur. Dans les cas graves la truie est
dans le coma.
6- de l’hyperthermie dans les cas d’infections
7- des symptômes de métrite ou de mammite.
4-Traitement
- Veillez à ce que les truies aient de l’eau à volonté
- donnez une alimentation suffisamment riche et pas trop volumineuse : contre
l’hypocalcémie, injectez en S.C à la truie 150 à 200 ml d’une solution à 20%de Bor
gluconate de calcium (gluconates de calcium 20g ; acide borique 4g et eau distillée
120ml)ou du (BOROMAG 1ml/kg en I.V( Bor gluconate et magnésium).
- Pour favoriser l’excrétion du lait, on injecte de l’ocytocine : 15 à 20 UI en I.V(veine
de l’oreille) ou 30à 40 UI en I.M).
- Sectionnez les dents des porcelets avec une pince coupante.
- Evitez les stress.
- Traitez les infections par les antibiotiques :(Ampicilline, colistine, spiromycine,
trimethoprine, sulfadimethoxine).
- Reformez les truies qui présentent des malformations des mamelles.

CHAPITRE VII : LES MALADIES ROUGES DU PORC

I- Définition
On regroupe sous le terme de maladie rouge du porc, plusieurs affections
évoluant sur un mode suraiguë et qui se caractérise par une hyperthermie très
marquée, ainsi que par l’apparition des plaques congestives ou hémorragiques
au niveau de la peau. Ces affections sont au nombre de cinq :
 La peste porcine africaine
 La peste porcine européenne
 Le rouget (forme aigue)
 La salmonellose (forme aigue)
 La pasteurellose (forme suraiguë)
47
II-Le rouget

1- Définition
C’est une maladie peu contagieuse, due à un germe spécifique qui est un bacille
qui s’appelle Erysipelothrix rhusiopathiae.
La maladie est caractérisée cliniquement par l’éruption des plaques
congestives et anatomiquement par des lésions des valvules cardiaques.
2- Espèces affectées
Dans les conditions naturelles, ce sont les porcins qui sont touchés. Mais en faite
de nombreuses espèces de mammifères sont sensibles, bien que rarement
atteints.
L’homme est sensible, c’est donc une zoonose qui atteint que particulièrement
les personnels de l’abattoir : il s’agit d’une zoonose mineure.
3- Etiologie
a- le germe
C’est une petite, gram positif que l’on trouve en amas dans les lésions et que
l’on trouve aussi dans les leucocytes.
Il ne sporule pas, mais il est très résistant dans le milieu extérieur où il peut
même se multiplier lorsque les conditions sont favorables.
Le germe est sensible aux antiseptiques, ainsi qu’à la chaleur, il est tué à
60°c.
b- la contamination
Elle se fait à partir des porcs malades, mais aussi des porteurs sains qui sont
très nombreuses.
A partir des animaux porteurs des germes, la contamination peut se faire par
toutes les voies.
En fait, on considère que le bacille du rouget est un saprophyte, puis qu’il est
présent chez pratiquement tous les porcs sans provoquer les troubles et ne
devient virulent qu’occasionnellement et pour les raisons assez obscure. La
fréquence de l’apparition de la maladie est grande en saison de pluie.
4- Symptômes
1- forme aigue (maladie rouge)

Hyperthermie très marquée quelques fois 43°c avec prostration intense et constipation.
Vers le 2e jour, apparaissent des plaques congestives, cutanées, qui sont en relièf et ont une
forme polygonale.
La rougeur disparait à la pression, il s’agit donc de congestion et non pas d’hémorragie.
L’évolution se fait soit vers la mort en 3 ou en 4 jours soit vers la guérison en une dizaine
de jour.
2- autres formes
- forme suraiguë
Mort en quelques heures sans que les plaques congestives aient eu le temps
d’apparaître.
- Forme atténuées
C’est la forme cardiaque avec des insuffisances cardiaques de plus en plus marquée.
Localisations articulaires qui entraînent des arthrites
On peut observer également les avortements chez les truies gestantes.
5- Lésions
48
La carcasse et les organes sont légèrement congestionnés, ce qui n’ est pas caractéristique de
cette maladie . Par contre, on observe une splénomégalie.
Dans la forme cardiaque, les lésions sont caractéristiques quand elles existent : il s’agit des petites
verrues sur les valvules cardiaques.
6- Diagnostic
a- Clinique et épidémiologique
La maladie étant peu contagieuse, il n’y a pas de flambée épizootique. Mais il y a apparition de cas
sporadiques.
Lorsque la maladie évolue sur la forme aigue, le diagnostic est aisé, car les plaques
congestives à contour géométriques sont caractéristiques.
Dans les autres cas, penser à la maladie, si elle sévit dans la région et en cas de forte
hyperthermie.
b- Nécrosique
Rien de bien caractéristique : carcasse congestionnée avec gros rein(Néphrite).
Seules les lésions cardiaques sont caractéristiques, mais elles en n’existent pas toujours.
c- Expérimental
L’envoie des sérums est inutile, car les anticorps ne seront présents que si la maladie évolue
depuis environ 15 jours.
Sur les cadavres, faire une calque de rein et de la rate, envoie un os long au laboratoire.
7- Pronostic
Il est grave, car la mortalité est tout de même élevée dans la forme aigue.
D’autre part, dans la forme cardiaque, l’insuffisance cardiaque s’accentue de plus en plus et le
porc fini par mourir.
8- Traitement
Il existe un sérum anti rouget qui est efficace, si on peut s’en procurer
La pénicilline est aussi très active et l’association sérum anti rouget plus pénicilline permet de
guérir 95% des cas.
9- Prophylaxie
La prophylaxie sanitaire est illusoire dans la mesure ou le rouget est pratiquement saprophyte
chez tous les porcs.
Tout ce que l’on peut faire, c’est désinfecter la porcherie après l’apparition d’un cas.
Dans la prophylaxie médicale, il existe un vaccin : DELPY qui est un bon vaccin, mais l’immunité
est courte : 6 mois.
10- Disposition légales
Saisie totale de la carcasse atteint de rouget
Article 61, de la loi 74/13.
11- Rouget chez l’homme
Ce sont surtout les personnes qui travaillent dans les abattoirs des porcs qui sont atteints et la
contamination se fait soit par inoculation, soit par dépôts des matières virulentes sur une plaie
préexistante.
L’infection humaine par E. rhusiopatiae provoque une lésion cutanée, appelée <<erysipeloïde>>.
Pour distinguer de l’erysipède qui est provoqué par un streptocoque hémolytique.
La période d’incubation varie de plusieurs heures à 4 jours. L’erysipeloïde est localisée
essentiellement aux mains et aux doigts et consiste en une lésionœdémateuse et érythémateuse. Sa
coloration violette au pour tout d’une blessure (point d’incubation) qui peut être une simple abrasion.
On observe assez fréquemment de l’arthrite aux doigts.

CHAPITRE VIII : diagnostic différentiel


49
Des maladies rouges du porc
I- Diagnostic épidémiologique

1- Les pestes porcines


Maladies très contagieuses à évolution rapide, atteignant les animaux de tous âges, et qui sont très
meurtrières.

2- Le rouget
Pas de grande flambée épizootique, mais l’apparition des cas sporadiques étalés en début des
pluies puis disparition à la fin des pluies.
Ce sont surtout les adultes qui sont les plus touchés.
3- Les salmonelloses
Epizooties se limitant à la porcherie, ce sont surtout des jeunes après le sevrage qui sont
touchés (3 à 6 mois).
4- La pasteurellose
Maladie à évolution lente à l’intérieur d’une porcherie. Ce sont surtout les jeunes qui sont les
plus touchés.
II- Diagnostic clinique
Le porc est un « mauvais malade » dans la mesure ou chaque fois qu’il est malade, il
présente toujours à peu près les mêmes symptômes :
- Hyperthermie
- tâches conjonctives ou hémorragiques
- Prostration
- Anorexie
- Refus de se déplacer
- Queue pendante et déroulée.

Certains signes permettent cependant de différencier ces maladies du point de vue clinique.

PESTE : -Apparition brutale

Mortalité très élevée dès le début de la maladie

ROUGET :- Tâches congestives sur la peau (elles disparaissent à la pression)

-Très forte hyperthermie

Les SALMONELLOSES : - La maladie évolue sous forme d’une gastro- entérite

L’hyperthermie est progressive

PASTEURELLOSE : Œdème du cou et dyspnée interne


III- DIAGNOSTIC NECROPSIQUE
PESTE
- Hémorragie sur toute la carcasse
- Les ganglions sont hémorragiques
- La moelle osseuse aussi hémorragique
- La rate est soufflée
- Ulcère à fond plat en particulier au niveau du gros intestin

50
ROUGET

Il n’existe pas de lésions caractéristiques du rouget

Les lésions au niveau des valvules cardiaques n’apparaissent que si la maladie a


évolué pendant longtemps

SALMONELLOSE

Congestion surtout du tube digestif, ulcère en bouton de chemise au niveau de


l’intestin grêle.

PASTEURELLOSE

Foyer de pneumonie

IV- DIAGNOSTIC EXPERIMENTAL


Envoyer au laboratoire, du sang et les fragments d’organes
V- DIAGNOSTIC THERAPEUTIQUE
Le traitement à la pénicilline est absolument remarquable contre le rouget. ILest
moins efficace contre les pasteurellas et les salmonelles, mais sans action contre les
pestes.
Le chloramphénicol est très efficace sur les salmonelloses, beaucoup moins pour le
rouget ou pasteurellose, inefficace contre les peste.

GAMME ANTIINFECTIEUSES (poudres orales)

Anti infectieux INDICATIONS VOIE POSOLOGIE DE SPECIALITES


ADM BASE POSOLOGIES
AMPICILLINE Diarrhées, Orale 10 à 20 mg/kg/24h AMPISOL 0 ,5 à
Arthrites, 1g/10kg/12 h
Méningo-
encéphalites à
streptocoques
COLISTINE diarrhée Orale 100000 UI/kg/24 h COFACOLI 0,8g
prévention et /10kg /12h
traitement
TRIMETHOPRIM Affections Orale TMP :10mg/kg/24h COLISULTRIX 1 à
E + COLISTINE respiratoires, colistine : 2,5g/10kg/12 h
diarrhée 100000UI/kg /24 h
préventive et
traitement
SPIRAMYCINE + Affections Orale SPIRA : CRD 92 1 g/10kg /12 h
TRIMETHOPRIM respiratoiresgraves 100000UI/ kg /24
E prévention et h. TMP :
traitement 10mg/kg /24 h
NEOMYCINE + Diarrhée (grave) Orale NEO : 20 mg/kg NP 8 1,5 à
COLISTINE prévention et /24 h 2g/10 kg /120h
51
traitement COLISTINE:
100000 UI/kg/ 24 h
TRIMETHOPRIM Affection Orale TMP: 10 mg/kg /24 TRISULMIX 1g /10kg
E + SULFADIME- repertoire, h SULFA: 50 à 60 /12h
THOXINE coccidiose, mg/ kg / 24 h
arthrite.
SPIRAMYCINE + Affections gastro- Orale SPIRA : 100000 UI ENTEROPORCELET :
COLISTINE intestinales à /kg/ 24 h 1 dose pour 5 kg de
germes sensibles COLISTINE : poids vif par jour
100000 UI /kg /
24h

GAMMES ANTIPARASITAIRES PORCS

ANTIHELMINTIQU INDICATIO VOIE POSOLOGI SPECIALITES


ES NS ADM E DE BASE POSOLOGIES
LEVAMISOLE Strongyloses Orale 8 mg/kg POLYSTRONG
gastro- pistolet LE POUDRE
intestinales et doseur ORALE
pulmonaires. 0,4 g/10kg
Prévention et Répéter le
traitement traitement 3 sem.
après
TETRAMISOLE strongylose Injectabl 5 mg/kg POLYSTRONG
gastro- e LE
intestinales et I.M. INJECTABLE
pulmonaire 1ml pour 15
kg/p.v.
répéter le
traitement 3 sem.
après
ANTIPARASITAIRE
S
externe
CARBARYL Poux externe SEPOU
Animaux et Suspension dans
bâtiments l’eau 1kg pour
(cases) 400litres
2 traitements
à2_3 jours
d’intervalle

GAMMES ANTI-INFECTIEUSES INJECTABLES

ANTI-INFECTIEUX INDICATIONS VOIE ADM. POSOLOGIE SPESIALITE


DE BASE POSOLOGIE
AMPICILINE Diarrhée, Parentérale AMPICILINE AMPIDEXALONE
+ gastro- entérites, I.M. 10mg /kg/12h AMPISTINE 2
COLSTINE + Méningite, COLISTIE 1ml/10kg/12h
DEXAMETHAZONE métrites, 25000 UI
52
Mammites /kg/12h
aigues
OXYTETRACYCLINE Affections parentérale 10mg / QXYTETRA 5
respiratoires I.M. kg /24h COOPHAVET
1ml/10kg/12h
OXYTETRA 10
COOPHAVET
0,5ml/10kg/12h
Affections parentérale 20 mg/kg REMACYCLINE
respiratoires I.M. L.A
rhinites profonde 1ml/10kg
atrophique injectable unique
Mammites

PENICILLINE Métrites, parentérale PENI DHS


+ mammites, I.M COOPHAVET
DHS panaris, 1ml/10kg/12h
blessures

SULFAMETHO- Affections parental 50mg/kg jour 1 SMP 25


XYPYRIDAZINE respirators I.M puis 25mg/KG COOPHAVET
panari jour 1 : 1ml/5kg
interdigité inj. suivantes :
1ml/10kg
48 h entre les 2 inj.
GENTAMICINE Pathologie parentale 4mg/kg /12h TOTAMICINE
néonatale I.M. 1,3ml/10kg/12h
Infection
urinaire
Durée des traitements : 3 à 5 jours

GAMME PRODUITS A ACTIVITE METABOLIQUE ET AUTRES


Les minéraux et oligo éléments

MINERAUX Indications voie SPECALITES


OLIGOELEMENTS adm. POSOLOGIES
Les injectables
CALCIUM Hypocalcémie, fièvre Injectable COFACALCIUM
+ de lait, paralysie à la I.M 1 à 2 ml/kg
MAGNESIUM mise bas, tétanie, Amener la solution à
éclampsies la température du
corps avant
l’injection
FER Apport en fer et injection COFAFER
oligoéléments Cu, Ca, I.M 2ml/porcelet aucours
Zn Profonde d’un des 3 premiers
Anémie jours
5ml/ porcelet au
sevrage (traitement)

53
Anémie ferriprive injection FERRO 2000
chez le porcelet I.M 1 injection de 1ml à
la naissance
MINERAUX
OLIGOMINERAUX
les buvables
MINERAUX Recharge orale VETOPHOS
nutritionnelle en Ph, jeunes reproducteurs :
Ca, Mg, Fe, Cu, Mn, 1ml/10kg pendant 5
Zn jours
période de forte Truies : 30ml/jour
croissance et de pendant 5 à 10 jours
production intense.
Boiteries
d’origineosseuse
chaleur tardive chez la
truie

GAMME DES PRODUITS A ACTIVITE METABOLIQUE ET AUTRES


Les vitamines

VITAMINES INDICATIONS voie SPECILITES


seules ou associées adm. POSOLOGIES
les injections
VITAMINES A, D3, Apport en vitamine Injectable COFAVIT 500
E chez le nouveau né I.M Truie : 4 ml
Flushing Porc charcutier :2
vitaminique avant ml
mise à la Porc : 1 ml
reproduction, 1 administration
mois avant mise bas unique à répéter si
et 1 mois après nécessaire 2 sem.
après
VITAMINE D3,E Apport en Injectable CALCYL
+ vitamines D3, E et I.M <50kg :1 à 5 ml
OLIGOELEMENT en Zn, Ca, Mg profond 50 – 150 : 5 à10 ml
Prévention et 150- 400 kg : 10 à
traitement du 20 ml
rachitisme 4 injections à 24 ou
prévention de la 48 h intervalle
fièvre vitulaire
VITAMINE E Prévention et Injectable SELENIFER
+ traitement en VIT. I.M 1 02 ml /10kg /J
SELENIUM E sélénium : A renouveler si
myopathies nécessaire 2 sem.
dystrophies après
musculaires, femelles gestantes :
rétention 1 mois avant mise
placentaire, stérilité bas
avortement
54
AUTOLYSAT DE Apport en A A, Injection COFALYSOR
POISSON vitamines du I.M porc : 1 ml/10kg/j
groupe B, Fe, et Mg pendant 2 à 3 jours
Reconstituant après
diarrhées, Anémie,
anorexie
VITAMINE SEULES
OU ASSOCIEES les
poudres orales
VITAMINES Complexe Orale B, Mn BIOTIME
+ vitaminique 2g/10kg
BIOTINE, Ac (vitamines A, E,
FOLIQUE, Mn groupe B), biotine,
ac. aminées, Mn,
adapté aux animaux
en croissance ou en
phase de
reproduction.
boiteries chez le
veau. Amélioration
de la qualité des
onglons et de
pelage prévention
des
VITAMINES Complexe Orale SYNEVIT
+ vitaminique 3G : 10KG Pendant
OLIGOELEMENTS (vitamine A, D3, E, 3 à 5 jours
C, K3, groupe B),
Oligo éléments Fe,
Cu Mn, Zn
Flushing
vitaminique en
période de forte
besoin :
reproduction,
croissance,
convalescence, …

55
GAMMES PRODUITS A ACTIVITE METABOLIQUE ET AUTRES

ANTIINFLAMATOIRE INDICATIONS VOIE ADM. SPECIALITES


S POSOLOGIES
ASPIRINE Affections respiratoires Orale PYREVALGINE
VITAMINE C (d’origine virale) 30 à40 mg d’ac.
En accompagnement acétylsalicylique /kg/j
des traitements soit
antibiotiques 0,3g/ litre pendant 2 à 3
Antipyrétique jours
prévention du stress
DEXAMETHASONE Antiinflammatoire5 Injectable DEXACORTYL
allergies, choc I.M 1ml/50kg/ 12 ou 24 h
anaphylactique, pendant 1 à 3 jours
troubles respiratoires
aigus, arthrites
chroniques
PHENYLBUTAZONE Anti-inflammatoire. Injection BUTAZONE
Arthrites traumatiques I.V. 10-15 ml 1er jours
ou rhumatismales, I.M 5-10ml des jours
troubles respiratoires profonde suivants
de nature non
allergique
ANTIDIARRHEIQUE
SALICYLATE basique Association d’un Orale ALUMINAL
d’ALUMINE antiseptique, d’un En mélangeant au
+ absorbant au rôle de barbotage ou au lait
KAOLIN pansement gastrique et écrémé.
d’un antiacide. 1 cuillerée à soupe, 2 à
Traitement 3 fois par jour
symptomatique des
diarrhées
AUTRES
sorbitol Association équilibrée Orale HEPARENOL
+ d’agents cholagogues. 1ml/10kg pendant 5
Méthionine, lysine, Stimulation de l’appétit jours
choline, bétaine de la truie et du porc en A répéter si nécessaire
extraits de plants charcutier. (fèces crayeux et/ou
Aide à laprévention de manque d’appétit
la constipation,
préparation à la
lactation

56
GAMMES PRODUITS D’HYGIENE

LES UTILISATION spécialités


MOLECULES doses d4emploi
PHENOLS Problèmes respiratoires. AMBIOSEPTY
+ Actionsédative et Dilution à 2% dans l’eau
ESSENCE DE PIN antiseptique des premières froide ou chaude
voies respiratoires
Pulvérisation en présence
des animaux
IODE Traitement de l’eau IODAVIC
Action bactéricide, fongicide Solution à 1%
et sur les algues. Nettoyage dilution à 0,3ml/litre.
et désinfection de l’eau et Dilution à 1ml/ litre
des canalisations.
En absence des animaux : au
videsanitaire(jour de
l’enlèvement) : laisser
tremper 1 nuit le matériel
d’abreuvement
En présence de l’animale
désinfection de l’eau et des
canalisations :
en continu ou en discontinu :
( 1 jour / sem.)
Après tout traitement
médicamenteux.
PHENOLS Désinfection des bâtiments PROPHYL
et du matériel Solution à 0 ,5%
Action bactéricide, Solution à 0,5%(300 à 500
virulicide et fongicide. litres de solution pour un
Désinfection des surfaces bâtiment de 1000m2)
inertes après nettoyage : solution à 0,5%
Le matériel : laisser tremper Solution à 0,5%
1 nuit le matériel dans une
solution de prophyl
après le lavage désinfecter
avec une 2ème solution
propre de prophyl
Les bâtiments : après le
nettoyage (eau à haute
pression) pulvérisation d’une
solution de prophyl
Pédiluves à l’entrée des
bâtiments
Désinfection des abords des
bâtiments, véhicules de
transport, des locaux de
stockage
57
THIABENDAZONE Désinfection des silos de MYCOFAX
stockage 1 boite par silo
Action fongicide
Désinfection des silos au
vide sanitaire

GAMME MAMELLE, REPRODUCTION(HORMONE)

HORMONE INDICATIONS VOIE SPECIALITES


Adm. POSOLOGIES
OCYTOCINE Atonie utérine, part Parentérale OCYTEX
languissant, rétention S.C, I.M, Truie :20 UI soit 2 ml
placentaire, rétention I.V à répéter si nécessaire,
lactée, mammite même posologie,
intervalle mini 1 h

58
QUATRIEME PARTIE : PATHOLOGIE CANINE ET FELINE

CHAPITRE I : LA MALADIE DE CARRE

Définition :

C’est une maladie virale compliquée souvent par d’autre maladies bactériennes.

Le virus est émis dans de nombreuses sécrétions qui contaminent l’atmosphère. C’est pourquoi la
maladie peut être transmise de chien en chien sans contact direct. Les chiots de moins de 03 mois sont
très réceptifs

Symptômes :

L’incubation est de 06 jours et se caractérise par :

- l’hyperthermie
- déshydratation, inappétence, et de diarrhée sanguinolente
- conjonctivite, et un écoulement séreux dans les yeux
- les muqueuses nasales deviennent rouges et le nez coule également
- vomissement
- apparition des pustules sur la peau de l’abdomen et des cuisses
- mort dans les cas d’atteinte nerveux
- troubles respiratoires dans les complications secondaires.
Traitement
- Donnez des antibiotiques pour contrôler les affections secondaires
- En cas de diarrhée donnez l’anti diarrhéique
- En cas de vomissement, donnez un anti-vomissement
- Donnez également de la vitamine
NB : Après guérison le sujet reste immunisante toute la vie
59
Prophylaxie :
Si un chien a reçu au moins un fois, à 03 mois ou après cette date, des vaccins
atténués à base de CDV (maladie de carré) et un vaccin antirabique tué protégeant
pendant 03 ans (tel que le RABISIN), cet animal développerai une solide immunité
pendant au moins 03 ans contre cette maladie

CHAPITRE II : HEPATITE INFECTUEUSE

OU HEPATITE DE RUBARTH

Définition : C’est une maladie virale qui apparaît en même temps que la maladie de carré. Le virus est
résistant à l’éther et à l’alcool. le virus est répandu dans l’urine. Il est détruit à la chaleur. Après
guérison, un chien peut retenir le virus dans les reins et l’élimine après un an.

Symptôme :

Il est caractérisé par :

- hyperthermie au début (40°) et la température devient normale après 48 heures


- anorexie
- soif intense
- les muqueuses congestionnées
- l’animale est fatigué
- une conjonctivite et une photophobie dans la forme aigue
- le chien présente un dos rond et refuse de se déplacer

TRAITEMENT

Donner les anti- infectieux pour contrôler les affections secondaires.

Prophylaxie

- Sanitaire : bonne hygiène, désinfecter les locaux, bonne alimentation et de l’eau


propre
- Médicale : Il existe un vaccin à administrer à l’âge de 12 semaines : HEPATHODOG.

CHAPITRE III : LA LEISMANIOSE CANINE

Définition : C’est une maladie infectieuse transmise par les insectes appelés PHEBOTOMES.et l’agent
pathogène est appelé LEISMANIA.
60
Symptôme : il se caractérise par :

- une anémie
- une atrophie des muscles superficiels dans la zone comprise entre l’oreille et l’orbite
- la cornée devient bleutée puis blanche
- un développement exagéré des ongles qui s’enroulent sur eux-mêmes : ongle de
FAKIR
- une peau desséchée avec les taches blanches en particulier sur la tête et les oreilles

Traitement :

CHAPITRE IV : la LEPTOSPIROSE

Définition : C’est une maladie bactérienne qui atteint tout les mammifères et l’homme.

Etiologie : L’agent pathogène est la LEPTOSPIRE qui se présente en plusieurs variétés. L’infection se
fait par les aliments et l’eau souillés, par l’urine des malades. IL siège dans le sang, le foie et les reins.

Symptômes : L’incubationest de 2 à 15 jours et on note 2 périodes :

 PERIODE D’INVASION (période de multiplication des leptospires) :


elle est caractérisée par :
- une fièvre élevée
- anorexie
- anorexie
- de la constipation
- une diarrhée sanguinolente
 PERIODE D’ETAT (3 à 7 jours) elle se caractérise par :
- une hypothermie
- de l’hémoglobinurie : urine foncé
- de l’ictère : muqueuses colorés en jaune
- de l’anémie

Traitement :

- étiologique

Donner les antibiotiques tels que : la tétracycline en I M pendant 5 jours

- symptomatique
Pour le foie, donner un diurétique pour favoriser l’élimination de l’urine : exemple : le
bicarbonate de soude

Prophylaxie :

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- hygiénique
Les locaux doivent être propres, bonne mesure hygiénique,bonne alimentation
- médicale
Il existe un vaccin : LEPTODOG

CHAPITRE V : LA PIROPLASMOSE OU BABESIOSE CANINE

Définition : c’est une maladie parasitaire caractérisée par la destruction des globules rouges et
transmise par les tiques. L’agent pathogène est un PIROPLASME. Les chiens en contact avec les
tiques sont les plus touchés. Les chiens à poils longs sont les plus parasités.

Symptômes :

Ils sont caractérisés par :

- de l’inappétence
- de l’anémie très marquée puis de l’ictère
- l’animal est abattu
- une température élevée (41°)
- de l’urine qui mousse et prend une couleur de cafévers le quatrième jour
- de l’hémolyse : destruction des globules rouges avec libération de l’hémoglobine.

Diagnostic :

Clinique sur l’animal vivant :

L’affection étant fréquente chez les chiens porteurs de tiques le diagnostic est confirmé par l’examen
de sang car il peut y avoir confusion avec la leptospirose.

Traitement :

Utilisez les produits tel que :

- L’oxypirvedine
- la lomedine
- Prophylaxie : Faire un étiquetage régulier.

CHAPITRE VI : LES AFFECTIONS DIVERSES

6. 1LE SARCOME DE STICKER

Définition : Ce sont les tumeurs vénériennes de nature différentes qui se rencontrent chez le chien
(papillomes) se présentant sous forme de tumeurs atteignant les glandes. le plus connus est le Sarcome

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de Sticker. Il est transmis lors du coït. L’agent pathogène est un virus ; les femelles sont les plus
contaminées.

Symptômes :

Ils sont caractérisés par :

- un écoulement sanguinolent à de l’ouverture du fourreau juste après la saille.


- le fourreau est déformé, il s’ensuit un phimosis (c’est le que la verge ne peut plis
extériorisée suite à une insuffisance d’origine congénitale ou acquise du fourreau).
- Les tumeurs sont identifiés au moment de la saillie après l’extériorisation de la verge.
Elles sont :
 Sessiles : (insérer directement à l’axe)
 Pédiculées

Diagnostic

Il est basé sur la déformation du fourreau et l’émission du sang après la saillie

Traitement :

L’exérèse chirurgicale est la meilleure méthode. Les tumeurs pédiculées sont enlevées aux bistouris
ordinaires et la plaie est suturée au catgut.

Les tumeurs sessiles sont enlevées aux bistouris électriques. Le pénis est enduit après l’opération
d’une pommade , d’un antibiotique, antiseptique et réintroduit dans le fourreau.

6.2- Le phimosis

Définition : C’est le fait que la verge ne peut être extériorisée suite à une insuffisance congénitale ou
acquise du fourreau.

Le phimosis congénital est rare chez les autres espèces mais fréquemment chez le chien. L’orifice du
fourreau est absent ou très petit. Le phimosis acquis fait suite à la présence des tumeurs

Traitement :

Phimosis acquis : exérèse des tumeurs

Phimosis congénital : élargie l’ouverture prépuciale, il faut faire une incision à la partie inferieure du
fourreau. Les bords de la plaie sont rabattus et fixés à la peau par unesuture point séparé.

6.3- Le paraphimosis

C’est quand la verge est extériorisée et sa réintégration devient impossible spontanément. IL est
associé à un certain degré de phimosis. Il peut faire suite à une séparation brutale des partenaires lors
du coït alors que le bulbe lutéal n’est pas encore décongestionné

Traitement : Il est fonction de l’étiologie

6.4- La prostatite

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C’est une affection très marquée chez le chien. L’hypertrophie et le kyste de la prostate sont deux
affections souvent associées et rencontrées chez le chien âgé.

L’origine de cette hypertrophie associée à la transformation des kystes est très mal connue
On pense à une cause hormonale liée à l’action de la testostérone qui se fixe beaucoup au niveau de la
glande de sa moindre utilisation au niveau du testicule sénile (vieux).

La prostatite proprement dite fait suite à une infection urinaire par voie ascendant.

Symptôme :

Il se caractérise par ;

- une pollakiurie accompagnée d’une hématurie


- une augmentation du volume de la prostate provoquant ainsi la compression du col de
la vessie,
- une anuriecomplété de cystique et de néphrite
- une défécation pénible suite à la compression du rectum
Traitement :
Faire un traitement hormonal par administration d’estrogènes
La prostatectomie intéresse la médecine humaine.

LES MALADIES LES PLLUS COURENTES POUR LES CHIENS

Nom de la maladie Germe responsable


Rage Lyssavirus, famille rhabdoviridae
Maladie de carré Paramyxoviridae
PARVOVIROSE CANINE canine Parvovirus type 2 (cpv2)
Hépatite canine Canine adénovirus type 1
Leptospirose Bactérie du genre leptospira
Toux de chenil une dizaine de germes, dont les 2 principaux
sont lecanine Parainfluneza virus Infection,
- CPIV type 2, un
Paramyxoviridae et Bordetella
bronchiseptica
Babésiose ou piroplasmose Parasite sanguin, Babesia canis
Parasitoses gastro-intestinales Toxacara canis, Ankylostoma caninum, Uncineria
stenocephala, Dypilidium caninum, Trichurus
vulpis
Gale Sarcoptes, Demodex, Otodectes cynotis
Tiques, Puce et Poux

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MALADIES LES PLUS COURENTES DU CHANT
Nom de la maladie Germe responsable
Rage Lyssavirus, famille Rhabdoviridae
Rhino trachéite féline Féline Herpes virus 1(FeHV-1)
Calicivirose Caliciviridae
Leucose féline Retroviridae
Immunodéficience féline Feline Immunodeficiency virus, un Retroviridae,
même groupeque le HIV
Pan leucopénie infectieuse féline ou Typhus Parvovirus
félin
Péritonite infectieuse féline Coronaviridae
Chlamydiose féline Chlamydophila félis
Bordetellose Bordetela sp
Parasitoses gastro-intestinales
Gale Sarcoptes, Demodex, Otodectes cynotis
Tiques, Puces et poux

Si on considère les chevaux et ânes plutôt comme des animaux de production (animaux de trait et de
bât), les animaux de compagnie sont essentiellement les chiens et chats.
Les vaccins considérés comme essentiels et que tous ces animaux devraient recevoir, soit en raison de
l’importance de leur maladie pour les animaux eux-mêmes, soit en raison de son statut de zoonose.
D’après cette définition, les maladies contre les quelles les chiens devraient nécessairement être
vaccinés sont : la rage, la parvovirose canine, la maladie de carré, et l’hépatite infectieuse canine. Si un
chien a reçu au moins une fois à 03 (trois) mois ou après cette date des vaccins atténués à base de CPV-
2 (parvovirose), CDV (maladie de carré)CAV-2 (hépatite virale) et d’un vaccin antirabique tué
protégeant pendant 03(trois) ans (tel que le RABISIN), cet animal développera une solide immunité
pendant au moins trois ans contre ces maladies .D’autres maladies contre lesquelles des vaccinations
peuvent s’imposer selon l’épidémiologie locale sont : la toux de chenil, et la leptospirose.
En ce concerne les chats, les principales maladies contre lesquelles les vaccinations sont
recommandées sont : la pan leucopénie féline ou typhus félin, la rhino trachéite et la calicivirose qui
compose le coryza félin et biensûr la rage pour laquelle comme chez le chien, la vaccination est
obligatoire. En fonction des considérations épidémiologies locales, on peut vacciner contre la
chlamydiose, la leucose féline ou la péritonite infectieuse féline.
Les déparasitages internes et externes des chiens et chats font partie d’un programme minimum
de prophylaxie. De même que la lutte contre les tiques et les puces
QUELQUE PROPOSITION DES VACCINS
- RABISIN : le vaccin de référence contre la rage, recommandé par l’OMS dans la
campagne de vaccination de masse
- PARVODOG : vaccin contre la parvovirose canine
- HEXADOG : vaccin plurivalent contre la maladie de carré, les hépatites, les
leptospiroses, la parvovirose et la rage canine
- LEUCORIFELIN : vaccin associé contre la pan leucopénie et les affections
respiratoires du chat
- QUADRICAT : vaccin associé contre la pan leucopénie, les affections respiratoires et
la rage
Depuis quelque années le laboratoire de MERIAL amis sur le marché une nouvelle génération de
vaccins pour chiens et chats, bénéficiant des technologies révolutionnaires en ce domaine. Il s’agit pour
les chiens, de la gamme EURICAN et pour le chat, de la gamme PUREVAX.
EURICAN CHPPI2-LR protège contre la maladie de carré, l’hépatite infectieuse canine, la
parvovirose, la toux de chenil, la leptospirose et la rage. Quant à la gamme PUREVAX pour les chats
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premiers vaccin associé contenant la valence FeLV à vecteur viral vivantnon réplicatif, il est le seul
vaccin non adjuvé contre la leucose féline. On trouve dans cette gamme notamment PUREVAX
RCPFeLV contre la rhino trachéite virale du chat, la calicivirose féline, la pan leucopénieinfectieuse et
la leucose féline et PUREVAX RCPChFeLV, comme en plus de valence contre la chlamydiose.Donc
en attendant cette gamme innovante soit découverte par nos vétérinaires, les vaccins : HEXADOG,
QUADRICAT aux côtés de RABISINsont les vaccins les plus efficaces pour protéger les chiens et
chats.
Pour le déparasitage interne des chiens et chats, le DOLTHENE, contre les helminthoses et les
taenias. Et bien sûr, lorsqu’il s’agit des tiques et des puces qui ont révolutionnéle traitement de ces
parasitoses avec l’introduction de la gamme FRONTLINE. Donc :
- FRONTLINE Spray
- FRONTLINE Spot on
- FRONTLINE COMBO

PATHOLOGIE DU LAPIN
INTRODUCTION
Les principales causes de mortalité chez le lapin est les maladies intestinales. Les maladies
respiratoires viennent ensuite. Parfois en conséquence indirect, les troubles intestinaux provoquent une
diminution de la résistance. Il existe aussi un groupe de maladies dont la plus connue mais moins
fréquente est probablement la myxomatose. Les parasites de la peau sont gênants mais facilement
curables.
PREVENTION DES MALADIES
Voici quelques mesures à prendre pour éviter les maladies dans notre cheptel :
1- Evitez d’acheter des lapins sur le marché ; rendez-vous de tous les microbes. Achetez de
préférence à des éleveurs renommés ou à des paysans qui ont des bâtiments propres et des lapins
paraissant en bonne santé. De tout façon, examinez bien les lapins avant de les acheter et, une fois
rentré chez vous, tenez les à l’écart des autres pendant au moins 2 semaines (quarantaine).
2- Contrôlez régulièrement la santé de nos lapins sur les points suivants :
- Examinez le nez, les paupières, le bord des oreilles (gale, petites croûtes), l’intérieur des
oreilles (gale de l’oreille).
- Examinez les excréments : sont-ils secs ou légèrement pâteux ?
- Examinez le nez et les pattes avant : certains rhumes provoquent une sorte de morve qui salit
les pattes avant
- Contrôlez l’odeur de la cage : une diarrhée / entérite provoque souvent une odeur désagréable.
Les lapines allaitante sont sensibles aux stress et aux germes pathogènes intestinaux (toujours
présents) comme la coccidiose.
3- Choisissez une modèle de cage et utilisez les matériaux faciles à nettoyer.
4- Désinfectez la cage si on soupçonne la présence d’une maladie
5- Séparez les lapins malades pour qu’ils ne contaminent pas les autres.
6- Lair du bâtiment doit être propre et frais

LES PRINCIPALES MALADIES


I- Maladies intestinales
Selon certains experts, il vaut mieux parler du complexe de l’entérite au lieu de coccidiose,
entérite, diarrhée, etc…..
CAUSES
La maladie intestinale se manifeste par la diarrhée. C’est un dérangement digestif provoqué par un

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changement de fourrage, par des microbes ou par des parasites du tube digestif. Le changement de
fourrage provoque des problèmes car les enzymes digestives ne sont pas encore présentes en qualité
suffisante pour permettre une bonne digestion.
Les microbes peuvent provoquer l’entérite qui est à l’origine de la diarrhée. Les parasites détruisent la
muqueuse intestinale ou sécrètent des toxines qui provoquent les maladies intestinales.

SYMPTOME
Diarrhée, manque d’appétit (anorexie), perte de poids (examinez les deux os au bas du dos, à côté de
l’épine dorsale), croupe mouillée ou sale, abdomen gonflé ou spongieux au toucher.
Ces symptômes n’apparaissent pas forcement tout en même temps. La coccidiose par exemple est
mortelle mais ne cause jamais la diarrhée. Après avoir tué plusieurs lapins, il est facile de reconnaitre
des entrailles normales ou anormales. Par exemple, un gros foie couvert de points blancs indique une
coccidiose. Pour déterminer d’autres causes, certains instruments de laboratoire sont nécessaire
(microscope, etc…).
TRAITEMENT
Pour aider à soigner les maladies intestinales, donnez de la nourriture bien sèche et de bonne qualité.
Des traitements médicamenteux à base des sulfamides peuvent être utilises, surtout comme mesure
préventives. Il faut forcer à boire les lapins qui souffrent de déshydratation grave par suite de diarrhée :
injectez de l’eau ou le lait dans la gorge. Ajoutez un peu de sel ou le sucre (9 g de sel + 9 g de sucre par
litre d’eau).La quantité d’eau à injecter est d’environ 10% à 20% du poids du corps.
Il est souvent conseillé de mélanger les sulfamides et les autres médicaments avec de l’eau potable .
Mais ce n’est pas facile lorsqu’un lapin malade refuse de boire et de manger. Utilisez une seringue pour
faire boire.
Les lapines allaitantes ont particulièrement tendance à développer le « complexe de l’entérite »
(particulièrement la coccidiose) et elles infectent leurs petits pendant la période initiale difficile. De
nombreux lapereaux de de 4 – 7 semaines sont donc gravement atteints du « complexe de l’entérite ».
REMARQUE : Après que les lapereaux ont quitté la boite à nid, soumettez la mère et les petits à un
traitement préventif à base de sulfamide. Les sulfamides administrés pour prévenir la coccidiose freine
l’apparition d’autres maladies intestinales.
PREVENTION
Tenez les lapins à l’écart de leur excrément. Nettoyez régulièrement les bâtiments. Donnez de la
nourriture séchée et de bonne qualité.
NB Il est probable que la nourriture humide n’est la cause première du « complexe de l’entérite »mais
qu’elle d’range l’intestin qui devient la proie des microbes.
II- Maladies respiratoires
Il existe une grande diversité de toux, d’éternuements, d’inflammations pulmonaires pouvant causer une
mort brusque, difficiles à distinguer pour le profane. Ces affections ne sont toujours provoquées par les
bactéries, comme c’est le cas pour la pasteurellose, et les traitements médicamenteux ont rarement
l’effet souhaité.
Symptômes
Les éternuements, la toux, les pattes avant sales parce qu’ils utilisent comme mouchoir, une respiration
bruyante. Il n’est pas question de mort dans tous les cas. Certains lapins continuent à vivre et à se
reproduire normalement. Pourtant, la mort survient parfois assez brusquement. En vidant le lapin mort,
vous ne constatez aucune anomalie. Très peu de lapins ont des poumons propres à 100%. Néanmoins,
les poumons sont parfois si infectés que l’on peut s’étonner que l’animal ne soit pas mort depuis
longtemps
Traitement
Outre certains traitements antibiotiques et complétez avec la prévention
Prévention
Veillez à l’air frais, à la propreté et à l’absence de poussière. Séparez les lapins malades (qui
éternuent) ; mangez – les si possible vendez – les si vous pensez pouvoir les remplacer.
LES PARASITES
La coccidiose est présentée ci-dessus comme faisant partie du « complexe de l’entérite ». La
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coccidie doit certainement être considérée comme parasite. C’est le cas aussi des diverses sortes de vers
comme les cestodes et les nématodes souvent rencontrés chez le lapin mais rarement mentionnés
comme importante cause de mortalité. Voyons maintenant deux formes de maladies dont les causes ne
sont pas des parasites internes comme les vers et les coccidies mais des parasites externes.
LES PARASITES EXTERNES
Les principales maladies de la peau sont les sarcoptes de la gale de la tête ou du corps et de la gale
des oreilles.
Symptômes
Ces parasites ne provoquent presque jamais la mort mais ils sont très gênants. Les affections
guérissent parfois spontanément. La gale donne à la peau une apparence tachetée (généralement les
taches blanches). Elle commence autour du nez et s’étend peu à peu vers les paupières, le bord des
paupières, le bord des oreilles, les organes sexuels, sous les pattes avant les autres endroits cachés. La
gale des oreilles forme à l’intérieur des oreilles une sorte de pâte sale couleur de sang qui peut
provoquer d’autres infections de l’oreille.
Traitement
Le traitement peut être efficace à condition d’être conformeaux prescriptions. Plongez complètement le
lapin dans un bain contenant un bon insecticide comme le NEGUVON ou l’ASUNTOL (et autres
médicaments indiqués pour le bétail, les chiens ou chats). Maintenez le nez et la bouche au-dessus de la
surface du bain. Utilisez les concentrations correctes et ne vous servez pas d’eau froid. Laissez les
animaux sécher d’eux mêmes (au soleil ou autres source de chaleur). Si vous ne les plongez pas
complètement dans le bain, le parasite réapparaîtra à partir des endroits cachés. Lavez les murs et le sol
du bâtiment avec l’eau de bain pour tuer les parasites qui s’y trouvent. D’autres produits locaux sont
souvent efficaces. L’huile est efficace mais présente l’inconvénient d’être sales. De plus, tout comme le
kérosène, elle provoque une sensation de brûlure.
PREVENTION
N’introduisez jamais d’animaux sales venant d’ailleurs. Nettoyez à fond les bâtiments, contrôlez
scrupuleusement le nez et les oreilles (l’intérieur et les bords), les paupières et les organes sexuels pour
voir s’il y a les croûtes.
LES MALADIES COURANTES DES LAPINS : SYMPTOMES, CAUSES, TYRAITEMENTS
ET CONTROLE

Maladies et symptômes causes Traitement et contrôle


Gale des oreilles : le lapin Sarcopte de la gale, Bien nettoyer les oreilles du
secoue la tête, se gratte les psoroptes cunuculi (gale de lapin avant d’y mettre le
oreilles, croûte écailleuse au l’oreille du lapin et de la médicament : en mettant un
fond de l’oreille chèvre) et Notoedres cati peu d’huile dans l’oreille, les
(gale de l’oreille du chat). croûtes s’enlèvent
facilement. Après ce
nettoyage profond, mettez un
peu d (‘huile iodée ou
crésylée sur la peau à
l’intérieur de l’oreille. Gants
de caoutchouc recommandés.
Gale de la tête ou du corps : Sarcopte Cheyletiella Plongez complètement
peau rougie et pelliculeuse, parasitivorax (gale du poil du l’animal dans le bain
vives démangeaisons et lapin) et Sarcoptes scabiel contenant 1,75% de crésyl
grattement. Les poils (gale qui démange) ou d’iode (mélange de 30%
tombent. d’une concentration de
crésyl.

Favus (teigne) : taches Fongus (Trichophyton et Griséofulvine administrée


circulaires sur la peau icrosporumM) oralement en dosage de
pelliculeuse, avec croûtes 10mg /0,5kg du poids du
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rouges et surélevées ; cops pendant 15 jours.
commence souvent sur la Poudrer aussi les boites à nid
tête. Le poil peut casser et avec du sulfure fongicide
tomber industriel. Peut être traité
aussi avec une marque
d’hexamidine. Appliquer sur
les surfaces infectées pendant
8 à 15 jours

Maux de pattes : blessures, Infection des endroits Les petite plaies


infections ou abcès près des meurtris ou écorchés. superficielles peuvent être
tendons. Les pattes avant Provoquée par des sols traitées en mettant l’animal
peuvent aussi être infectées humides. Irritation due aux sur une plateforme de lattes
grillages ou à des ou sur le sol. Mieux vaut tuer
tambourinages nerveux les cas graves. Les
médicaments sont
provisoirement efficaces
Coccidioseintestinale : cas Infection parasitaire de Tenir le sol propre et sec,
bégnines : pas de l’appareil intestinal causée évacuer fréquemment les
symptômes ; cas modérés : par les coccidies. déjections. Ajouter à la
diarrhée et poils qui nourriture de la
n’augmente pas ; cas grave : sulfaquinoxaline.
ventre bombé, diarrhée avec
mucosités.
Urétrite : inflammation des Infection bactérienne des Le sol des cages doit être
organes sexuels extérieurs et membres tenu propre et sec. Veuillez
de l’anus. Ces endroits surtout aux coins où urinent
peuvent montrer des croûtes. les animaux. L’application
des sécrétions de sang journalière de lanoline doit
être bénéfique.
Pneumonie : respiration Infection bactérienne des Le traitement est efficace s’il
difficile, nez en l’air, et poumons. Les bactéries en commence au stade 1.POUR
oreilles bleuâtres. Poumons causes peuvent être tenir la maladie sous contrôle
congestionnés, rouges, Pasteurella multocida, du cheptel, ajouté à la
tachetés, humides, pouvant Bordetello bronchiseptica, nourriture de la
être remplis de pus. sulfaquinoxline.
La spirochétose ou maladie Spirochète Administrer par injection I.
desorifices : lésions (Ireponemacuniculi) M. 100000 UI de pénicilline.
ressemblent à celles
provoquées par l’urétrite.
Ecorchures et croûtes sur les
organes sexuels ;
transmission par saillie.
Le coryza : éternuements et Infection bactérienne des Les lapins peuvent être
frottement du nez. sinus nasaux traités individuellement avec
Ecoulement nasaux visqueux (Pasteurellamultocida ou un mélange de 400000 UI de
ou fluides. Poils collés à Bordetellabronchiseptica pénicilline et de 1/2g de
l’intérieur des pattes avant. streptomycine
Peut développer en
pneumonie
Conjonctivite ou œil Inflammation bactérienne des Utilisez les pommades
larmoyant : inflammation des paupières. ophtalmiques (argyrose),

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paupières. Les secrétions antibiotique : mélange de
peuvent être fluides ou 400000 UI de pénicilline et
visqueuse et purulentes. Les ½ g de streptomycine par 2
poils autour des oreilles ml
peuvent devenir humides et
se coller.
Mammiteoumamelles Infection bactérienne des Administrer en I.M. 2 fois
bleues : les mamelles mamelles (Staphylococcus jour pendant 3 à 5 jours
deviennent plus chaudes et ou Streptococcus 100000 UI de pénicilline. En
roses et cas d’infection grave tuer
tous les lapins. Ne jamais
transportez les petits d’une
lapine contaminée à une
autre lapine.
Induration des mamelons : Tout le lait produit par les Ne pas sevrez les petits trop
Les mamelles durcissent et glandes n’a pas été bu soit brusquement. Si la portée est
gonflent. Plus tard des parce qu’il y avait trop peu perdue, faire saillir la lapine
grosseurs peuvent crever en de petits, soit parce que les à nouveau et protéger les
dégageant du lait séché petits ne tétaient pas assez. stress pour que les petits
puissent téter
convenablement

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