L’organisation animale

Dans le cours, on verra les animaux pluricellulaires.

 Pluricellulaires vrais = métazoaires

 Quasi-animaux = parazoaires (éponge et méduse)

A l’examen : le prof demande souvent la signification des différents organismes sur les deux diapos du dessus qu’on
va voir dans le cours (ex : définissez succinctement hyponeurien).

Arthropodes : insectes

(Ne pas oublier de regarder la diapo du prof sur arche)

I. Les spongiaires et cnidaires :

Ce sont des animaux pluricellulaires parazoaires (quasi animaux car pas de vrais tissus)

Les cnidaires sont les méduses et tout ce qui s’y apparente (anémone de mer, polypes : organismes aquatiques d’eau
douce ou de mer qui sont fixés ou qui nagent).
Ils sont fixés aquatiques ou coloniaux.
Ces animaux ne sont pas symétriques ou ils ont une symétrie radiale.
Ils sont souvent formés de tissus et il existe des cellules urticantes chez les cnidaires.

Leurs piqures peuvent être jusque mortelles.

Les parazoaires n’ont pas de vrais tissus (cellules sans jonction).

Les fonctions remplies par les organes habituellement sont effectuées grâce à des cellules spécialisées chez les
parazoaires.
En revanche, chez les métazoaires, on a de vrais tissus qui donnent des organes.

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Cours du 04/01/2023
 I. Embryogénèse :

Quelques soit le type d’animal, les premiers

stades du développement de l’embryon sont
similaires.

Après fécondation (zygote), on a des divisions

cellulaires et les stades 2, 4, 8, 16 cellules à
volume constant … Puis on atteint la blastula. A
ce stade, une cavité remplie de liquide se forme
à l’intérieur un amas cellulaire qu’on appelle le
blastocœle.
On atteint le stade gastrula à partir du moment
où l’invagination se forme.

Dernier stade : c’est quasiment une méduse , manque les filaments etc…

Les animaux qui s’arrêtent à ce stade de développement sont des animaux à 2 feuillets :

 L’ectoderme (en bleu) :à l’extérieur

 L’endoderme (en jaune) : l’invagination qui va être le futur tube digestif.

Le blastopore donne en fonction des animaux la bouche, l’anus ou les 2.

Protostomiens : ça donne la bouche (organismes simple)

Humain : ça donne l’anus (organisme évolué)

Chez la méduse, le système digestif est ouvert et le trou fait office de bouche et d’anus rempli de gelée.

II. DiploblastiquesLes animaux simples (spongiaires et cnidaires) que l’on dit

diploblastiques s’arrêtent à ce stade 2 feuillets.
A l’intérieur, on n’a pas vraiment de tissus (espèce de gelée transparente chez les méduses). C’est un gros tissu
conjonctif dans lequel on a quelques cellules qui ont des fonctions importantes (fonction de filtration).

Cette « gelée » au milieu est appelée mésoglée et mésenchyme (mésoglée chez les cnidaires : méduse et
mésenchyme chez les spongiaires). Ce n’est pas vraiment un tissu.

Le schéma peut tomber à l’examen.

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 III. Organisation d’un spongiaire ou porifère

L’organisme de base d’une éponge est représenté sur le schéma.

Chaque cellule vie sa petite vie indépendamment des autres.

Filament comme un brassage pour faire entrer l’eau et la faire sortir, pour la respiration et la nutrition etc…

La seule différence : il y a des petits pores.

L’intérieur de l’éponge (petits points bleus sur le schéma) sont les cellules qui « flottent » dans le mésenchyme.

Architecture :

L’éponge
la plus simple est un asconoïde : éponge en forme de sac ou en forme de tube.
En rouge sur le schéma, ce sont des cellules flagellées qui vont avoir une fonction de nutrition. Chaque cellule fait un
job indépendant de sa voisine. Elles peuvent ensuite transmettre au tissu en dessous les aliments par diffusion
passive.

Ces cellules peuvent également faire des échanges gazeux avec l’extérieur grâce à leurs flagelles.
Les vibrations produites par les cils font des flux d’eau. L’eau entre par les pores inhalant puis sort par l’oscule.

Ensuite on a des éponges un peu plus compliquées : les syconoïdes. Les cellules s’organisent différemment dans
l’espace pour être plus efficaces (pas encore d’organes).
Elles ont une forme de figue.
Elles ont des corbeilles vibratiles (en rouge) pour brasser plus d’eau et être + efficace.

Les leuconoïdes sont les plus complexes : on les voit de moins en moins dans le commerce mais on peut quand
même en trouver (éponge vraie).
Les corbeilles vibratiles sont fermées pour ce type d’éponge

IV. Organisation d’un cnidaire :

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 Schéma à gauche = méduse.

En jaune : ectoderme
En bleu : endoderme
En rouge : « gelée »

Sac avec une paroi : 1 cavité centrale gastrovasculaire + 1 orifice entouré de tentacules
Dimorphisme : méduse nageuse (ombrelle avec tentacules organes sensorielles)
polype fixe : corps cylindrique

Un polype, c’est la même chose mais renversée (schéma à droite) et fixé à un support.

On peut avoir un dimorphisme : on a souvent des formes méduses et des formes polypes qui sont les stades
différents d’un même organisme. Le polype est la forme jeune et la méduse est la forme adulte.

Dans tous les cas, il y a des tentacules, un peu de cellules sensitives, une symétrie radiale.

On a ici « 3 feuillets » (mésoglée plus organisée que chez les éponges).

On a toujours l’ectoderme, l’endoderme pour la fonction digestif.

La méduse nage et peut réagir à la présence d’une proie. Il n’y a pas de cerveau mais il y a un côté tactile.

Un cnidaire a 4 types de cellules situées dans l’ectoderme :

 Cellule épithélio-musculaire : contractiles

 Cellules sensorielles avec cil sensoriel
 Cellules interstitielles indifférenciées
 Cnidoblastes : fonctionne comme les trichocisme.

Les cnidoblastes sont les formes immatures des cnidocystes

qui sont les cellules urticantes.
Un cil sensible au toucher car il n’y a pas de système nerveux.

Comme toutes les cellules sont indépendantes les unes des autres, il peut y avoir des cellules qui meurent mais il
peut toujours y avoir une cellule urticante qui reste vivante.

La cellule urticante a un cil (cnidocil) à la base duquel il y a des canaux de transport d’ions. Quand le cil est touché, ça
ouvre les canaux à ion et il y a beaucoup d’eau qui entre dans la cellule. La cellule est hypertonique

Cette eau va faire ressortir le filament urticant et le liquide urticant. Ça se fait très rapidement (ms). C’est à cause de
ces cellules que les méduses piquent.

2 types de méduses sont dangereuses :

 Les cuboméduses (plus ou moins des cubes)

 Les physalies sont de très grandes méduses.

Il y a différents types de toxines : Tetramine, sérotonine, histamine. (Pas trop à retenir)

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Ces toxines peuvent entrainer un arrêt cardiaque mais dans la plupart des cas, on a un effet local (œdème, rougeurs,
démangeaisons et douleurs).

C’est rare mais parfois, en été, on a certaines méduses qui viennent sur les côtes.

C’est pas parce que les méduses sont petites qu’elles ne sont pas dangereuses.

V. Respiration et circulation :
Ils n’ont pas de systèmes circulatoires car la respiration se fait par diffusion passive : l’O2 traverse la paroi tout
simplement.
Une éponge de 10 cm de haut sur 1 cm de diamètre filtre 22L d’O 2 par jour donc un système assez efficace.
Ventilation de la cavité gastro vasculaire assurée par les flagelles.

VI. Digestion :
Au niveau digestion, ce n’est pas super efficace.
Ils se nourrissent de plancton, de protozoaires voire de petits
poissons. Il y a une cavité interne chez les éponges qui est alimentée
par le brassage des flagelles. Le flagelle brasse l’eau autour des
cellules de l’endoderme, ces cellules ont une fonction de phagocytose
importante.

La digestion est intracellulaire.

Ensuite, dans le mésenchyme, il y a certaines cellules qui ont des capacités de déplacement dans cette « gelée » = les
amoebocytes. Ces cellules vont se déplacer comme des amibes et distribuent les nutriments.

Chez les méduses et les polypes : il y a toujours une digestion intracellulaire mais aussi extracellulaire. Les cellules de
l’endoderme peuvent produire des enzymes, mélange les déchets des proies.

VII. Reproduction :

 On peut avoir de la reproduction asexuée : on peut hacher une éponge, une méduse et il peut y avoir
régénération de l’organisme quasi complet. Ex : on coupe en deux on en obtient deux.
 Il peut y avoir de la reproduction qui se fait par bourgeonnement externe par fragmentation. Un amas
de cellule se détache et va plus loin, bourgeon peut rester sur place : colonie.
Bourgeonnement interne pour les spongiés.

 Il existe déjà, chez ces organismes, une reproduction sexuée.

Il n’y a cependant pas de séparation des sexes, les organismes sont hermaphrodites. Soit-il le sont de manière
simultanée (mâle et femelle à la fois) soit l’animal est mâle ou femelle au bout d’un moment (en fonction des
gènes). On peut également avoir une succession des sexes.

Chez les polypes ou les éponges où certaines cellules produisent des ovules et d’autres des spermatozoïdes, la
fécondation n’est pas efficace puisque tout va flotter autour de l’organisme.

Chez les spongiaires pour la production de gamète : soit fécondation dans l’eau soit fécondation dans l’ovule restée
dans les cellules internes

Chez les cnidaires pour les hydres sans phase méduse fécondation sur l’hydre et développement de l’œuf.

Les méduses et polypes sont souvent très liés. La méduse est l’aspect adulte donc on peut avoir 2 grands types
d’organismes chez les cnidaires. On peut avoir soit une phase méduse courte, soit une phase méduse longue.

Chez les organismes où la phase méduse est courte (les méduses meurent assez rapidement), il y a un système de
production de gamète (les gonades). Ces méduses ne vivent pas longtemps (1 journée) donc ce sont juste des usines
à gamètes.

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Après fécondation, on a la blastula qui va devenir une larve flagellée qui se déplace et qui une fois fixée sur un rocher
devient un polype.
Ce polype devient une usine à méduse.

Ex : Obelia.

On peut avoir des organismes où la phase méduse est longue et la phase polype courte.

L’organisme adulte a des gonades et produit des gamètes mâles et

femelles. On a ensuite un embryon puis une larve ciliée planula (prend
bien la lumière). On a une strobilisation : segmentation transversale.
Cette larve se fixe et donne un polype qui va devenir une usine à
méduse.
La méduse sphérules se détachent du polype.

Ex : Aurelia.

Pour les anémones de mers (Actinia), c’est la même chose mais il n’y a
pas d’étape méduse donc on reste bloqué à un cycle polype. La
différence ce sont les muscles qui rétractent l’éponge sur elle-même.

A retenir pour l’examen : notion de cnidocyste et structure à 2 feuillets !

II. Les helminthes = globalement tous les vers sauf un (animal vrai)

Ce sont des métazoaires triploblastiques à 3 feuillets (3 ème feuillet : apparition des organes)
Ils sont acœlomates, pseudo-coelomates ou coelomates. Ils ont une symétrie bilatérale (donc droite gauche).
Il commence à avoir des organes chez ce type d’organisme (troisième feuillet).
On en parle beaucoup en santé car la plupart de ces animaux sont des parasites (85%) : souvent les trématodes et
cestodes.
On verra les plathelminthes (vers plats) et les némathelminthe (vers ronds).
On va avoir des vrais tissus à la différence de la gelée des méduses
Les helminthes se divisent en 3 groupes

I. Triploblastiques :
Il y a toujours l’ectoderme et l’endoderme et il y a également un 3 e feuillet : mésoderme.

On a toujours le stade blastula où on a la cavité qui apparait dans l’embryon. On a invagination où on a

apparition d’un orifice (blastopore qui donnera le futur tube digestif). Et on a des cellules qui commencent à se
différencier qui est le 3e feuillet important (en marron).
Ce mésoderme donne tous les tissus et organes.
La plupart des animaux triploblastiques sont à symétrie bilatérale.

Les organismes qui s’arrêtent à ce stade 3 feuillets sont les plathelminthes. Ils ne possèdent donc pas de cœlome et
sont appelés acœlomates.
Rouge = ectoderme
Vert = mésoderme (différencier pour donner des tissus)
Bleu = Endoderme

Le cœlome est une autre cavité qui va se créer dans l’épaisseur du mésoderme. Il permet la métamérie qui permet à
l’organisme de voir apparaitre différentes structures comme la tête l’abdomen, le tronc.
A la base on a un organisme qui fait des copies du tronçon précédent. La métamérie se résume à une structure qui
devient compliquée mais qui peut être copiée.

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La métamérie parfaite, chez les premiers coelomates, c’est
les mille pattes : il a deux extrémités (une encéphale et une
caudale) et chaque tronçon est une copie parfaite du
précédent.

Chez l’homme, on a cette métamérie au début mais on va

plus loin. On a encore des traces de cette métamérie de
base (vertèbres : chaque vertèbre ressemble à la
précédente, côtes).

Les cœlomes sont des cavités à l’intérieur du mésoderme

et on retrouve les traces de ces cavités qui forment les 3
séreuses (péricarde, plèvre et péritoine). Les séreuses
apparaissent tôt dans le développement de l’embryon.
Elles permettent d’éviter les frottements entre l’organe et
les tissus qui l’entourent.

A retenir : cette apparition du mésoderme et du cœlome sont deux étapes de l’évolution importante. Mésoderme 
apparition des organes et cœlome  métamérie.

Les némathelminthes (vers ronds) ont un pseudo cœlome = pseudo coelomates. Un cœlome vrai est vraiment une
cavité qui apparait dans l’épaisseur du mésoderme. Le pseudo cœlome est une cavité qui sépare le mésoderme de
l’endoderme.
Il y a la même métamérie partout chez les vers.
Le cœlome chez l’homme correspond aux séreuses

Puis il y a tous les organismes supérieurs plus évolués dans lesquels, il y a eu apparition de ce cœlome et donc
métamérie comme les annélides (vers de terre)

II. Acœlomates et pseudo coelomates :

A. Acœlomates (plathelminthes) :
Ils n’ont pas de cœlome.
Ces animaux restent simples. On a juste 3 feuillets avec le mésoderme qui fait les organes

Dans le meilleur des cas, on a un tube digestif mais qui est fermé : bouche mais pas d’anus. Ils n’ont rien à rejeter,
ces animaux ne mangent pas de solides. Les aliments diffusent dans les organes puis il y aura un système urinaire
pour évacuer les déchets solubles.
Comme les méduses.

Ils sont simples mais efficaces puisqu’ils causent beaucoup de pathologies.

Ex : douve de foie.

La photo représente un plathelminthe qui n’est pas un parasite (rare).

B. Pseudo coelomates (némathelminthes) :

Ne sont pas hermaphrodite.

Ce sont des vers ronds dans lesquels on a la cavité qui décolle le mésoderme de l’endoderme.

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La cavité est intéressante : on a un liquide dans la cavité qui peut faire office de système circulatoire. Il y aura aura
des bouts d’organes qui baignent dedans comme les organes excréteurs.

Ces vers ont un squelette hydrostatique (squelette de liquides), ils sont clos et rigides (un peu comme une bouteille
d’eau fermée qu’on ne peut pas écraser dû à la pression).

Le système digestif est complet : bouche + anus.

Quand le blastopore donne la bouche, on a un protostomien.

C’est le cas chez ces animaux et un second orifice apparait : l’anus.

Chez l’homme, c’est l’inverse. Nous sommes donc des animaux deutérostomiens.

Si on fait une coupe transversale d’un némathelminthe, on a un tube dans un tube.

Quand on fait une coupe de nodule (vers dans la peau), on voit au microscope un tube dans un tube plus
gros. Dans ce cas, on sait que c’est un némathelminthe.

En jaune, on retrouve le tube digestif qui est assez complet (bouche, œsophage,
intestin, rectum, anus).

(Ectoderme en noir)
Le feuillet intermédiaire est simple. Il y a de rares cellules qui forment un tissu
musculaire. On commence à avoir quelque chose de plus compliqué (nerf…).

III. Organisation des trématodes :

Parmi les plathelminthes, il existe 2 groupes :

- Cestodes : ténias
- Trématodes : douves

A. Organe digestif (des plathelminthes : cestodes et trématodes)

On a un organe digestif qui s’ouvre sur une bouche mais il n’y a pas d’anus.

La seule complexité : le système digestif s’est divisé en 2 caecums digestifs.

On a une bouche entourée d’une ventouse ventrale (fixation) et buccale (appareil de succion).
L’animal digère en intracellulaire (cellules ciliées qui aspirent) mais aussi extracellulaire
(enzymatique).
Il n’a pas de système circulatoire et les produits de digestion vont ensuite diffuser une fois qu’ils
sont absorbés par les cellules qui portent les caecums. La nourriture diffuse de manière passive
et est rec-jettée par le parenchyme.

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 B. Organes excréteurs :
Il n’y a pas encore de reins. Ils ont des cellules spécialisées qui à elles seules
font offices de reins = protonéphridies. Ce sont des cellules avec des
prolongements cytoplasmiques et qui vont aller perfuser tout le parenchyme et
qui vont drainer tous les déchets solubles via leur cytoplasme vers une cavité
qui fait office de système urinaire.

Il y a quelques centaines de milliers de micro-reins qui sont répartis partout

dans l’épaisseur du ver.
Sur le principe, ça fonctionne comme un rein de mammifère mais il n’y en a
pas.
Les protonéphridies ont donc une fonction d’excrétion des déchets solubles et
une fonction de régulation de la pression osmotique.
Il y a un faisceau de flagelle qui va envoyer l’urine dans la vessie grâce aux
protonéphridies.

C. Organes des sens :

La plupart des animaux sont des parasites et qui sont retrouvés dans le corps de l’hôte.

Chez les quelques rares animaux qui sont libres (10 et 15 %) on a quelques organes sensoriels pour réagir à
l’environnement. Ces animaux ont quelques cellules nerveuses regroupées à l’avant de l’animal (amas de neurones
avec quelques nerfs).

Ver plat avec 2 cornes : au bout de chaque corne, il y a quelques cellules réceptrices = ocelles (sont des
photodétecteurs, ex : quand on rentre dans un couloir et que la lumière s’allume toute seule). L’animal aura juste
des cellules photosensibles mais il ne voit pas l’image. Il peut également y avoir des statocystes (fonctionnent
comme les cellules de l’oreille interne (à l’endroit ou à l’envers).
 tout ça n’existe pas chez les parasites.

Ces cellules permettent à l’organisme d’aller vers une source de lumière ou vers des nutriments.
Chez les parasites, il n’y a aucun de ces organes puisqu’il n’y a aucun intérêt.

D. Reproduction :

Ces animaux sont très efficaces.

Ils sont hermaphrodites. Les animaux de type trématodes sont

protandriques : mâle quand ils sont jeunes et femelle quand ils sont
plus âgés  pour éviter l’autofécondation.
On retrouve ça aussi chez certains poissons.

La partie mâle est représentée sur le schéma en bleu. Ils ont 2

testicules, un spermiducte.
Ils n’ont pas de pénis mais un atrium génital avec une cirre.

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Lorsqu’il y a reproduction, l’animal mâle agrippe la femelle grâce à la cirre (comme une aiguille/crochet). Le cirre
vient se fixer au niveau de la partie femelle.
Les spermatozoïdes qui sortent par le gonopore sont censé rentrer dans l’animal femelle.

La partie femelle est représentée en violet.

Dans la partie femelle, il y a un canal copulateur, un réceptacle séminal

(spermathèque). Une fois qu’il y a eu reproduction, la femelle stoppe les
spermatozoïdes (pas plus d’1 ou 2 copulations) puis elle stocke. Elle a aussi
un stock d’ovaire et elle produit des ovules au fur et à mesure et elle pioche
un spermatozoïde quand elle en a besoin. L’ovule et le spermatozoïde vont
fusionner et donner un embryon.
Cet embryon va être assemblé en tant qu’œuf dans l’ootype (=chambre
d’assemblage). Un peu comme un œuf de poule : autour de l’embryon, on a
assemblage du jaune d’œuf (vitellus(substances nutritives) par les glandes
vitellogènes) et du blanc d’œuf.

Les œufs remontent l’utérus dans l’atrium génital et ils sont pondus vers la
partie haute de l’animal, au niveau du gonopore.

Plathelminthe : aucun cœlome

Némathelminthe : pas de vésicule qui s’ouvre dans le mésoderme, mais cavité qui sépare : le pseudocoelome

Cestodes = ténias, trématodes = douves

1. 5. Cycle évolutif général des douves

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Cours du 04/01/2023
En France c’est la douve de foie, pulmonaire et intestinale c’est plutôt en Asie

La douve, Fasciola, peut faire 3 à 5 cm de long, on l’avale sous forme d’œuf imperceptible et celle-ci se développe sur
quelque cm dans les organes cibles.

Ces parasites sont moins souvent rencontrés chez un patient : les douves pulmonaires, la petite douve du foie, les
douves intestinales plutôt retrouvées dans les pays en développement liés à des mauvaises conditions sanitaires,
alimentation non clean, eau non potable.

Quand on a des parasites, ils ont un avantage ils sont dans ou sur un hôte mais c’est aussi une contrainte car ils ne
bougent pas. C’est génial en termes de nutrition mais pas en termes de reproduction. Pour dépasser la contrainte de
la reproduction, on a souvent des organismes avec des stratégies de reproduction super efficaces.

Ils ont plusieurs formes :

 Miracidium ciliée aquatique

 Rédies (hote intermédiaire, multiplication)
 Cercaire aquatique : contamination des poissons, cresson

La polyembryonie : un œuf fécondé donne plein plein d’individus. (Diapo arche à aller chercher)

Ex : le ténia va produire environ ½ millions d’œufs par jour dans les selles, les douves environ quelques centaines
d’œufs par jour, ils utilisent la polyembryonie (comme chez les humains il y a les jumeaux mais la douve utilise ce
mécanisme mais elle donne des centuplé d’œufs)

Une douve peut vivre quelques années dans le foie humain (3/5 ans)

Une des pathologies : la distomatose : miracidium fécondé va dans un escargot de mer qui pond dans l’eau puis qui
va se mettre sur les plantes qu’une vache mange (deviens contaminée) puis l’homme deviens contaminé.

On est souvent contaminé par le biais du cresson

Ils ont une forte adatation :

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Avec des organes de fixation : ventouses, crochets, rostre et une cuticule très resistante aux sucs digestifs mais
perméable aux métabolites

Avec un système de régression : système digestif, une bonne musculature et un système nerveux

Et un bon accroissement : avec une fonction de reproduction, hermaphrodisme et une grande production d’œufs

Organisation des Cestodes = ténias 

Le plus connu du ténia du porc qui peut faire 8/9 mètres de long, ce sont des grands ténias 
 Organisme hermaphrodite
 Endoparasitisme parfait (aucun système digestif se nourrisse par diffusion)
 Ver solitaire : ruban, plusieurs mètres 
 Particularité :
 Absence de tube digestif 
 Structures sensorielles réduites 
 Système de fixation :
 Scolex : fixé à la muqueuse intestinale : c’est l’usine à anneaux
 Organes de fixation : ventouses, crochets 
 Morphologie : 
 Collet : prolifération
 Strobile : suite d’anneaux ou proglottis 
 Taille augmente avec l’éloignement 

Il existe des ténias nains de 2 à 5 cm, et des grands ténias plus connus pouvant atteindre plusieurs mètres et
transmis par le porc ou le bœuf. 

Collet = usine à anneaux. Plus on va sur l’extrémité plus l’anneau est loin dans e tube digestif et âgé 
Anneau destiné à être gorgé de centaines de milliers d’œufs. Chaque anneau est identique au précédent, plus il
vieillit, plus il grossit. Lorsqu’il est complètement mature il se détache. Ce sont ces gros anneaux qu’on retrouve dans
les selles. 
Chaque anneau est plus ou moins pareil

Système excréteur : 
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  Protonéphridies 
 Canaux excréteurs longitudinaux et transversaux 

Système nerveux :
 1 masse ganglionnaire antérieure 
 2 cordons nerveux 
 2 commissures par proglottis

Reproduction :
 Identique dans chaque proglottis 
 Hermaphrodisme protandrique (ils sont d’abord mâles puis femelle donc les
anneaux au départ ne sont pas matures ensuite ils deviennent matures et
sont males ensuite ils régressent et l’anneau est femelle donc un ténia
unique peut s’autoféconder)
 Derniers proglottis gravides :
 Utérus hypertrophié
 80 000 œufs/proglottis 
 5 à 10 proglottis/jour

 Anneau adolescent :
 En bleu : testicules ramifiés 
 En rouge : organe femelle 
 Organisme hermaphrodite protandrique c’est-à-dire les anneaux sont d’abord mâles qui pratique
l’autofécondation. Par le pore de l’anneau passe tous les spores (spermatozoïdes) qui vont sortir et vont
allez dans l’anneau plus vieux qui sera devenu femelle ( il va du début du ver à la fin vers les anneau vieux
devenus femelles) 
 Anneau vieux : plein d’œufs, il est plein et c’est ce que le patient retrouve dans ses selles
 500 000 par proglottie 

 Mâle :  Femelle : 
 Proglottis matures   Proglottis mature plus « âgé »
 Organes génitaux femelles en formation  Organes génitaux mâles dégénèrent 
 Testicules granulaires (ramifiées)  2 ovaires 
 Spermiducte   Glande vitellogène (vitellus)
 Pénis   Ootype (coque) 🡪 chambre d’assemblage
 Utérus 

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