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Protozoaires

I. Introduction :

1) Plan d'organisation :
→ protozoaires
organisme unicellulaire : organisme constitué d'une cellule totipotente (a tous le spouvoirs de la
vie : fonctions végétatives et de reproduction). Cet organisme est une cellule eucaryote.

-eu : normal ; -caryo : noyau

→ métazoaires : organismes pluricellulaires

métazoaires simples = parazoaires : -para : ce qui prépare à ; -zoaire : animal. Ils préparent donc à
l'animal et ne sont pas sortis de l'eau.

– placozoaire : animal constitué de 2 couches de cellules, c'est un animal aquatique


– spongiaires = éponge : ils vivent fixés sur le fond

métazoaires complexes : acquisition de la spécialisation tissulaire.

Il y a plusieurs modèles :
– diploblastiques : ce sont des animaux qui au cours du développement embryonnaire ne vont
pas au delà de la gastrula, il possède 2 feuillets (ecto et endoderme)

– triploblastes : ils acquièrent un feuillet


cellulaire intermédiaire (méoderme) au
cours de l'évolution

– acoelomate : ici le mésoderme ne se


différencie pas. -coelom : cavité

– pseudocoelomates : continuité du
développement embryonnaire de telle
manière que le mésoderme va venir
s'associer à l'endoderme. Entre le mésoderme et le mésoderme associé à l'endoderme il y a
apparition d'une cavité.
– Coelomate : le 3ème feuillet s'est lui même creusé. La cavité coelomique correspond à la
cavité de réception pour les organes. Chez les coelomate il y a 2 types de modèles. A partir
de l'orifice initial (blastopore) il y a 2 possibilités : soit il génère la bouche soit il génère
l'anus. L'appareil digestif et respiratoire sont ouverts, l'appareil sanguin est clos.
→ protostomien : la bouche se fait en premier
→ deutérostomien : l'anus se fait en premier

Les coelomates :
Eumollusques : vrais mollusque, parce que les mollusques sont des animaux à corps mous doté
d'une coquille externe ou interne. Arthropodes : animaux qui ont des pattes articulées. -arthron :
articulation.

Echinoderme : ne sont pas sorti du milieu aquatique. Ont des épines sur la peau. -echinos : épine.

Cordés : animaux qui ont acquis la chorde, baguette en position dorsale au dessus du tube digestif,
a donné la colonne vertébrale.

La biosphère :
C'est la sphère du vivant, elle est constituée de 2 compartiments :
– ensemble des organismes vivants
– matière organique non décomposée (protéines, glucides, lipides), la matière organique est
liée au vivant, sur la planète elle est toujours associée à des bactéries

Il faut savoir que les biologistes sont tributaires des avancées technologiques. Il y a une diversité
des milieux (ex : sources hydrothermales).

Le vivant :
L'unité fondamentale est la cellule. Il existe une exception avec des organes non vivants → les
virus. Ce sont des parasites intracellulaires, il ne sont vivants que dans une cellule et s'ils activent la
machinerie cellulaire pour la dériver.

Organisation générale d'une cellule eucaryote :


Les différentes fonctions vitales de la cellule sont associées aux différents organites de cette cellule.
La mitochondrie assure la transformation de l'énergie apportée par la respiration. L'ATP est la base
de la fabrication d'énergie. ADP + Pi → ATP

La division cellulaire :
Organismes diploïdes à N chromosomes. Ils peuvent se diviser par la mitose, copie de la cellule elle
se multiplie par la division. Les cellules filles issues du processus sont identiques à la cellule mère.
Reproduction asexuée : division par mitose, les cellules issues de ce mécanisme sont
rigoureusement identiques à la cellule mère.

Le concept d'espèce :
espèce : ensemble des êtres vivants qui partagent et échangent naturellement la même information
génétique. Capable de générer des descendants viables qui eux mêmes seront capable de se
reproduire.
L'espèce est une catégorie taxonomique répondant à une réalité
biologique (la reproduction) notion de taxons. L'espèce est l'unité
de base utilisée pour la classification des organismes. La biosphère
comprendrait 2,5 millions d'espèces animales. L'espèce est
qualifiée par un nom vulgaire ou un nom latin (nom scientifique).
La dénomination scientifique est appelée nomenclature binomiale
(genre, espèce). Ex : cabillaud, gadus morhua

2) La classification phylogénétique :
Principe : les organismes sont classés selon leur parenté évolutive :
– recherche d'ancêtres communs (généalogie)
– recherche de liens de parenté entre les groupes (phylogénie)

L'analyse cladistique ou phénétique :

Cladistique (création d’un clade)


Critères Morphologiques ou anatomiques
Établissement d’un cladogramme ou d’un phénogramme
Résultat
(arbre phylogénétique)

Ex : critère anatomique : homologie de la structure du radius


Ex critère moléculaire : homologie de séquences de la chaîne d'hémoglobine

Le dendrogramme : illustrer les résultats sous forme d'un dendrogramme.


Ex : cladogramme

. Le taxon des oiseaux et celui des reptiles sont apparentés par leur
ascendance commune au taxon des archosaures. Le critère
morpho-anatomique de convergence phylogénétique : écaille –
plume. L'écaille et la plume sont constitués de la même protéine
qui est la quétaine.
II. Les protozoaires

Ce sont des organismes unicellulaires.

Quelques spécificités morphologiques :


pseudopodes : déformation de la mb cytoplasmique pour le déplacement.

Caractéristiques communes aux protozoaires :


→ Caractéristiques cellulaire : organismes unicellulaires (2mm à 5mm)

→ Organites cellulaires :
– noyau
– mitochondrie
– appareil de Golgi
– RE
– vésicules intracytoplasmiques (peroxysome, lysosome)
– cytosquelette
– centrioles (point d'ancrage du cytosquelette)
– les corps basaux (blépharoplastes, cinétosomes)

-blaste : cellule ; -plaste : organite cellulaire

→ Organites spécialisés :
– l'axostyle : -style : point. Organite ayant une forme de pointe qui détermine l'axe de la
cellule
– vacuoles pulsatiles : vivant dans le milieu aquatique, servent à maintenir une pression
osmotique

→ Caractéristiques écologiques : eaux douces, saumâtres ou marines, terre humide et humus,


milieux extracellulaire ou intracellulaires

1) Les euglénobiontes – les parabasaliens :


. Ils ont un plan d'organisation de type unicellulaire (= organismes unicellulaire) et ils ont comme
classification phylogénétique :
– phylum : eucaryote
– clade : euglénobiontes – parabasaliens

Les euglénobiontes – les parabasaliens disposent d'un ou plusieurs flagelles.

Organisation cellulaire d'un parabasaliens :


. Le Trichomonas vaginalis est un protozoaire, un organisme unicellulaire et est responsable d’une
MST. Avec la syphilis, c’était un des parasites qui affectait le plus les prostitués au XIXème siècle.
Cet organisme est flagellé : c’est un parabasalien car il y a présence d’un organe parabasal. Le rôle
du flagelle est le déplacement. Cependant, même sous la forme d’un seul flagelle, il n’est pas isolé.
Le système flagellaire chez les parabasaliens est constitué du flagelle fixé sur un point d’ancrage
appelé blépharoplaste. Le blépharoplaste se retrouve ensuite lié à un deuxième point d’ancrage
plus central : le centrosome, avec le blépharoplaste, est relié au rhizoplaste qui correspond à un
réseau de filaments d’actine (= ces protéines servent à la contraction). Les Parabasaliens ont à
proximité du blépharoplaste (= 1er point d’ancrage du flagelle) un organite particulier appelé
organe parabasal. L’organe est donc à la base du flagelle. L’organe parabasal est un appareil de
Golgi hypertrophié.

. Le Typanosome gambiense est un parasite. Il ne pénètre pas à l’intérieur des globules rouges : il
reste circulant. Cet organisme est un parasite redoutable : il circule rapidement dans un milieu
encombré tel que le sang qui contient plein de cellules. Il a la capacité de se déformer. Un parasite
redoutable se déplace vite et se reproduit vite. C’est une cellule eucaryote comme elle possède un
noyau. En revanche, l’axostyle est un organite en sorte de baguette intracellulaire qui a une forme
de pointe et qui détermine un axe dans la cellule, il détermine une séparation dans la cellule. C’est
un axe pointu. Exemple : chez les vertébrés, l’appareil digestif détermine aussi un axe : au-dessus,
on dit « partie dorsale » et en-dessous, on dit « partie ventrale ».

Principales caractéristiques :
Ces organismes se déplacent grâce à la présence d’un ou plusieurs flagelles qui
assurent la locomotion de la cellule. Ils ont un mouvement d’hélice/ mouvement
hélicoïdal (en 3 dimensions dans l’espace). Ce mouvement est très différent de celui
fait par les cils car ce dernier est fait en 2 dimensions. Ce mouvement en 3D est très
rapide. La reproduction peut être asexuée ou sexuée. La reproduction asexuée est
basée sur la mitose (= division cellulaire/processus conservatoire) et la reproduction
sexuée est basée sur la méiose (= fusion à la fin des gamètes ou des noyaux). La
reproduction sexuée est un mécanisme qui génère de la biodiversité.

Caractéristiques écologiques :
Parasitisme : association entre deux organismes mais c’est une association parasite pour
l’organisme hôte.
– Trichomonas vagilis → espèce humaine
– Tryponosoma gambiense → espèce humaine
– Opalinina ranarum → batraciens

Symbiose : on a des organismes qui peuvent être aussi symbioses. La symbiose est une association
bénéfique pour les deux organismes.
– Trichonympha agilis → termites : les termites se nourrissent de glucose. Pour utiliser la
cellulose, il faut avoir l’enzyme « cellulase », présente dans le tube digestif des termites
dégrade le bois. Sans la cellulase des Trichonympha agilis, les termites n’auraient pas de
cellulase et ne pourraient pas dégrader le bois.

Autotrophie - hétérotrophie
Les protophytes sont des organismes à affinité végétale.
Les euglènes sont des protophytes : ils sont autotrophes pour le carbone. Ils sont capables d’utiliser
le CO2 atmosphérique pour le transformer en sucre grâce à l’énergie de la lumière. Mais quand les
euglènes se retrouvent dans un milieu sans lumière : ils perdent de manière irréversible les
chloroplastes. Ainsi, les euglènes n’ont plus de chloroplastes, ils deviennent hétérotrophes du
carbone : ils utilisent le carbone. Chez les organismes unicellulaires, le basculement entre le monde
animal et le monde végétal peut se faire en fonction des variations.

. Le trypanosome (euglénobionte) : un parasite vecteur de maladie


pour l’homme. Un parasite vit à l’intérieur d’un hôte, pour la plupart
des parasites, il a un, deux voire trois hôtes.
Ce parasite a comme 1er hôte la mouche tsé-tsé et son 2ème hôte est
l’homme.
Le trypanosoma brucei ssp gambiense a un cycle dixénique. La
mouche tsé-tsé est un hôte réservoir et un hôte vecteur. Elle sert donc au
stockage du trypanosome et elle le véhicule/ transmet. La présence du
parasite n’a pas d’impact sur la mouche. Le trypanosome se multiplie
rapidement dans le tube digestif/l’intestin. Une fois migré dans les
glandes salivaires de la mouche : ils sont inoculés dans le deuxième
hôte. Ce sont les formes infectantes qui sont véhiculées.

Une fois chez l’homme : le trypanosome se multiplie dans le sang sans pénétrer dans les globules
rouges et pénètre dans les ganglions lymphatiques où il s’y multiplie également. Une fois dans les
ganglions lymphatiques, il passe dans le système nerveux central et la diffusion commence. Ainsi,
la maladie du sommeil apparaît.

Pour prévenir :
– Il faut dormir avec une moustiquaire
– Il faut éviter de dormir près des zones où il y a des eaux stagnantes

Le trypanosome existe sous deux formes : une forme non infectante qui correspond à la forme qui
se multiplie dans l’appareil digestif de la mouche tsé-tsé. Ensuite, on a la forme infectante qui se
multiplie dans le sang et les ganglions lymphatiques de l’homme. La forme non infectante s’appelle
épimastigotes (étapes 5 à 6). Une fois migré dans les glandes salivaires de la mouche : on a la
forme infectante qui est appelée les trypomastigotes (étapes 4 à 7). Ils sont aussi infectants chez
l’homme mais on les appelle les trypomastigotes sanguicoles car ils sont dans le sang (étapes 1 à
3).

Son parasitisme repose sur deux critères :


– La mobilité : elle repose sur le flagelle, sur la membrane ondulante
(associée à la membrane cytoplasmique) qui permet d’onduler
entre les obstacles, tout ceci lui permet de se déplacer dans un
milieu encombré qui est le sang. Pour se déplacer, ces parasites ont
besoin d’énergie produit par une mitochondrie géante appelé
kinoplaste (= organite lié au mouvement).

– Sa reproduction se fait rapidement et facilement.

Le flagelle fait toute la longueur de l’organisme. Entre le flagelle et la


membrane cytoplasmique, on a la membrane ondulante qui sert à onduler
La membrane ondulante est associée à la membrane cytoplasmique,
délimite la cellule et à proximité des microtubules constitués de tubuline.
Ces microtubules servent à déformer la membrane.
Reproduction :
Le trypanosome se reproduit de manière asexuée. Cela ne nécessite pas
beaucoup d’énergie puisqu’il n’y a pas nécessité d’un partenaire. Cette
reproduction est assurée par la mitose : le matériel génétique contenu dans le
noyau va se multiplier, se copier. On va avoir deux noyaux identiques... Avant
même que le noyau ait fini de se multiplier et de se recopier, on a déjà le
flagelle qui est en train de se dupliquer/reproduire. Les deux noyaux se
dupliquent et ne sont pas encore séparés alors qu’on a le flagelle qui est déjà
séparé. Dernière étape, les cellules se séparent. Cet organisme se reproduit de
manière asexuée par un processus cellulaire qui est la mitose. Avant que la
copie du noyau soit réalisée, la copie du flagelle est déjà réalisée. La
reproduction se fait par fission longitudinale.

2) Les amoebozoaires (anciennement les rhizopodes)


Les amoebooaires sont des animaux unicellulaires et eucaryotes. Le clade correspond à
« amoebozoaire » qui est dans le phylum « eucaryote ». Ils correspondent aux amibes.

Principales caractéristiques morphologiques des amoebozoaires :


Pour les Amoebozoaires, on en retrouve trois types définis par la présence ou l’absence d’une
coque :
- Sans coque avec simplement une membrane cellulaire : gymnamibiens (gymnamoebiens) ils
sont nus
- Avec une coque chitineuse (= constituée de chitine), une enveloppe : Thécamibiens
(Thécamoebiens)
- Avec une coque calcaire perforée : foraminifères (« Foramen » signifie « trou »).

La chitine est le constituent majeur de la coque des crabes des arthropodes. Le carbonate de
calcium est le calcaire. Les Amoebozoaires sont responsables des pseudopodes qui servent à
l’organisme à se déplacer. La formation de pseudopodes (lobés, filiformes, réticulés) servant à la
locomotion (mouvement amibien) et à la nutrition, la principale caractéristique des Amoebozoaires.

On trouve les Amoebozoaires dans des milieux liquides ou solides riches en matières organiques
(rivières polluées, boues, vasières) ou dans des milieux gorgés d’eau. Les amibes présentes dans
l’eau peuvent être parasites de l’être humain
La reproduction est une reproduction asexuée ou sexuée.

Organisation cellulaire d’un amaebozoaire :


Exemple de l’amibe protée - amobea protéus (300 -500 µm)

Les pseudopodes sont une déformation de la membrane cellulaire. La


membrane du pseusopode se déforme de façon à entourer la proie ou
l’aliment. On aboutit à la phagocytose une fois que la proie ou l’aliment
est ingurgité. Il est ensuite évacué dans la vacuole digestive. La
digestion se fait au sein d’un organite particulier qui est la vacuole
digestive. La vacuole pulsatile sert à maintenir la pression osmotique
dans la cellule (= elle permet d’empêcher qu’il y ait trop d’eau qui rentre
dans la cellule). L’eau se déplace d’un milieu moins concentré (= milieu
hypotonique) vers un milieu plus concentré. Le cytoplasme chez ces
organismes est constitué en deux régions : région ectoplasme qui se
caractérise par la présence microtubules qui servent à la déformation de
la membrane et donc à la production de pseudopodes et la région
endoplasme.
3) Les ciliés :
. Les Ciliés sont des organismes unicellulaires. Le clade correspond à « cilié » qui est dans le
phylum « Eucaryote ».

Principales caractéristiques :
Le Cilié est un organisme unicellulaire se caractérisant par la présence de cils
vibratoires et de 2 noyaux : Macronucleus (= macronoyau) et Micronucleus (=
micronoyau) (= constitution de l’appareil nucléaire). Ils ont une ciliature qui fait
tout le tour de la cellule (ou pas chez d’autres organismes). Ces organismes ont
deux noyaux : noyaux Macronucleus ou Micronucleus.
Le Micronucleus est le seul à être impliqué dans la reproduction sexuée entre les
ciliés. Lorsque les ciliés vont se reproduire de manière sexuée, il n’y a pas
d’échange de gamètes. Lorsqu’il y a conjugaison, il y a échange de noyaux haploïdes : les
micronucleus. On a ensuite le rétablissement de la diploïdie. Chaque noyau qui s’échange entre les
deux organites, il y en a qu’un seul qui va s’associer au micronucleus pour n’en faire qu’un.
La reproduction asexuée est basée sur une mitose et pour ces organismes, cette division se fait
transversalement.

Quel que soit le groupe que l'on évoque, les protozoaires sont inféodés/dépendent du milieu
aquatique :
→ Ecologie :
– eaux douces
– eaux saumâtres
– eaux marines
– parasites
– symbiotes (panse des ruminants)

Autres particularités : Vacuoles pulsatiles pour le maintien de la pression osmotique. Les deux
vacuoles pulsatiles fonctionnent de façon asynchrone.
Cet animal dispose d’organites de défense qui correspondent à des lances cellulaires : les
Trichocystes.

Les principales caractéristiques des ciliés sont :


– L’appareil nucléaire est constitué d’un macronoyau (Macronucleus) et d’un micronoyau
(Micronucleus)
– Certains ciliés sont des parasites (ils vivent dans les liquides biologiques de l’organisme)
– Certains ciliés vivent en symbiotes dans la panse des ruminants
– Les ciliés ont deux vacuoles pulsatiles pour maintenir la pression osmotique
– Les ciliés ont des organites de défense : les Trichocystes.
Organisation cellulaire d'un cilié :
Certains ciliés n’ont pas une ciliature homogène. Mais en général, la ciliature fait tout le tour du cil.
Les trichocystes sont des lances cellulaires. Le creux membranaire est nommé péristome.

. Le cytostome correspond à la bouche cellulaire, c’est


un orifice par lequel va pénétrer la nourriture. Ce
cytostome est lié à un canal appelé le cytopharynx.
Ce canal débouche sur une vésicule qui sert à la
digestion des aliments qui sont ingérées (vacuole ou
vésicule digestive primaire). Cette vacuole va un
moment se détacher et fusionner avec une autre
vésicule digestive appelée le lysosome.

. Dans la vacuole digestive primaire, on a le début de


la digestion. Les protéines, lipides et glucides vont
être dégrader dans cette vésicule par les protéases, les
lipases et les hydrolases. La digestion se poursuit
quand la vésicule primaire va fusionner avec le
lysosome (= dans laquelle on trouve des oxydase) :
cette vésicule devient alors une vacuole ou vésicule
digestive secondaire.

. Une fois que la digestion est finalisée, on a deux produits finaux :


– Les nutriments sont utilisés par l’organisme (= le cilié)
– Les déchets sont éliminés par un orifice appelé le cytoprocte

. L’opération de nutrition est basée sur l’association d’organites qui sont les trichocystes, le
cytopharynx, la vésicule digestive primaire, la vésicule digestive secondaire, … Les trichocystes
neutralisent la proie/l’aliment. Les cils amènent ensuite cette proie/cet aliment jusqu’au péristome.
L’aliment est ensuite ingéré par le cytostome et ensuite il est transféré dans le cytopharynx. Puis on
a les vésicules digestives et l’élimination par le cytoprocte. La phase de nutrition est faite par des
organites qui vont le faire de façon séquentielle. Aux deux pôles de la cellule, on a les
vacuoles/vésicules pulsatileselles ont un mouvement asynchrone : quand l’une est contractée,
l’autre est dilatée.

Chaque organisme doit réaliser des fonctions vitales. Au niveau des ciliés :
– La locomotion est basée sur le fonctionnement des cils
– La nutrition (Prise alimentaire, Digestion, Excrétion)
– La reproduction (asexuée, sexuée)

Pour les protozoaires, on a une reproduction sexuée ou une reproduction asexuée.

La locomotion :
L’ultrastructure du cil est différente sur la partie du cil qui sort de la membrane cellulaire (= partie
mise en mouvement) de la partie du cil qui sert à ancrer (cinétosome) dans la membrane cellulaire.
Le cil peut se décomposer en deux parties : partie extérieure pour le mouvement et partie interne
pour la fixation du cil :
– la partie externe est constituée de tubules sont constitués de protéines : les tubulines
appelées (tubuline α et β). Dans la partie extérieure, les tubules fonctionnent par paire : on a
des tubules centraux qui correspond à une paire du tubules (= la paire de tubules
centraux). Ces tubules centraux sont entourés d’autres tubules de même nature et organisés
en paire. Ils sont donc à la périphérie des tubules centraux et ils sont appelés tubules
périphériques : il y a 9 paires de tubules périphériques.

Les dynéines sont associées à ces tubules : protéines associées à des ATPase (cette enzyme
hydrolyse l’ATP, elle casse une des liaisons de l’ATP et elle libère l’énergie qui sera utilisée pour le
mouvement des tubules).

– la partie interne est constituée de triplets de tubules : ils sont au nombre de 9.

. Le mouvement du cil se décompose en deux phases :


– La phase dite « aller » : le cil change de position. Il va de la position finale à la position
initiale. Il reste raide pendant ce mouvement
– La phase dite « retour » : le cil adopte différentes courbures avant de revenir à sa position
initiale.

Le mouvement du cil se fait en 2 dimensions.


Chez les protozoaires, les ciliés sont probablement les plus complexes.

. Le cilié est sensible grâce à des récepteurs cellulaire à l’oxygène →


sensibilité cellulaire. Plus le milieu est riche en oxygène plus le cilié
va aller vers ce milieu : on appelle cela le chimiotactisme positif.
Le cilié est sensible aux variations de pH : il a tendance à fuir le pH
acide et donc les milieux acides : c’est le chimiotactisme négatif.

. Le thigmotactisme est sensible aux variations de pression. Cela lui


permet d’éviter les obstacles grâce à des récepteurs.

. Les ciliés sont sensibles aux variations de champ électrique, électrotactisme : ils fuient les milieux
où il y a un grand champ électrique. Un champ électrique est lié aux différences entres champs
négatifs et champs positifs. Les ciliés vont fuir les milieux à fortes concentrations d’ions positifs et
d’ions négatifs.

Défense et protection de la cellule (les trichocystes) :


. Les trichocystes sont caractéristiques des ciliés
La microscopie électronique à balayage permet de voir une image reconstituée sur un écran de
télévision. Pour voir l’intérieur de l’organisme, on utilise un microscope électronique à transmission
(= microscope le plus puissant).
. Le trichocyste est toujours à proximité du cil. Il joue un rôle dans la prise alimentaire. Entre le
trichocyste et le cil, on voit une mitochondrie. En effet, le trichocyste et le cil ont besoin et utilise
de l’énergie produite par a mitochondrie.

. Le Trichocyste a une structure en 4 parties :


– 1ère partie : partie d’ancrage appelée le corps
– 2ème partie : la tête ou le dard. Elle est externalisée quand une proie passe pour la
neutraliser. Cette tête est protégée par un capuchon
– 3ème partie : le capuchon
– 4ème partie : le sommet de la tête appelé l’apex

La nutrition :
Au niveau du trichocyste, on a des alvéoles qui permettent à la membrane plasmique de s’écarter et
au dard de sortir pour neutraliser la proie. La nutrition correspond à la capture des particules
alimentaires au niveau du péristome. On a ensuite un transfert au niveau du cytostome et du
cytopharynx. Après il y a formation d’une vacuole digestive primaire, fusion de la vdp avec les
lysosomes et enfin l’excrétion des déchets des vd au niveau du cytoprocte.

Excrétion et régulation hydrique :


Dans les déchets faciles, à extraire sans dépenser d’énergie, on a l’ion amonium
NH4+ (toxique pour les organismes). Le cilié élimine l’amonium par diffusion
membranaire. C’est un processus très simple. Les déchets azotés sont issus de la
protéine. L’acide urique est éliminé plus difficilement et donc de façon solide.
L’élimination de l’acide urique ou de l’urée se fait par précipitation avec la molécule
de l’oxalate. Cette complexation constitue une macromolécule qui va être expulsée
par le cilié par le cytoprocte. La régulation osmotique se fait par le fonctionnement
alternatif (diastole, systole) des vacuoles pulsatiles. L’asynchronisation des vacuoles
pulsatiles est une caractéristique vitale pour le cilié.

La reproduction (multiplication asexuée) :


Quand ils se reproduisent de manière asexuée, les ciliés reproduisent leur matériel génétique par
mitose. Leurs descendants sont identiques à la cellule de départ.
On a d’abord la multiplication par mitose puis la division.

Le mécanisme :
– Phase 1 : Divisions par mitose des noyaux → caryocinèse : division du macronucleus et du
micronucleus par mitose.Une fois que le matériel génétique est copié, le reste de la cellule
est divisé dans le sens de la largeur.

– Phase 2 : division du cytoplasme → cytodiérèse : division de la cellule par étranglement


médian avec partition des organites et néo
formation des structures manquantes (ex :
péristome)
La reproduction sexuée (conjugaison) :
La reproduction sexuée est basée sur l’échange soit de cellules haploïdes, soit de noyaux haploïdes
comme ici. La reproduction de ces noyaux s’opère grâce à une division cellulaire appelée la méiose.
La méiose démarre à partir d’une cellule diploïde (= chaque chromosome est présent en deux
exemplaires, cellule à 2N). On a ensuite le passage de la diploïdie à l’haploïdie par méiose I (ou
méiose réductionnelle). On a ensuite une deuxième étape, la méiose II (ou mitose équationnelle).
Cette dernière ne réduit pas le nombre de chromosome mais on passe de 2 cellules à n à 4 cellule à
n. La sexualité est basée sur l’accouplement de deux organismes mais parfois elle est basée que sur
un seul organisme. Cet accouplement est appelé la conjugaison.

. L’accouplement chez les ciliés est une association en paire (2 types sexuels complémentaires). La
deuxième étape est la formation de noyaux haploïdes. La troisième étape correspond à la fusion
qui rétablit la diploïdie au niveau de chaque conjuguant. Le noyau diploïde est différent du noyau
diploïde initial.

. Le contact initial, la fusion/l’association entre les deux partenaires se fait via le péristome, via le
sillon oral. Une fois que les ciliés sont appariés, les macronucleus dégénèrent. Chaque
micronucleus subit une méiose. Chaque micronucleus produit 4 micronucleis haploïdes. Cependant
il y en a 3 qui dégénèrent. Celui qui reste se dédouble par mitose, il donne deux micronucléis
haploïdes. Dans chaque partenaire, j’ai deux micronucleis. Chaque conjuguant récupère un
micronucleus qui vient de son partenaire. Les deux micronucleis haploïdes (un qui est resté et
l’autre venant de l’autre conjuguant) de chaque conjuguant vont fusionner pour devenir un
micronucleus diploïde. Le micronucleus diploïde va continuer à se diviser par mitose : on va avoir
de très nombreux micronucleus mais il n’en restera qu’un à la fin. Les ciliés dépensent beaucoup
d’énergie par reproduction sexuée. La reproduction sexuée est une reproduction de secours.

A) Association des paramécies par leur sillon oral


B) Dégénérescence des macronuclei, début de la
meiose
C) Chaque micronocleus donne 4 noyaux dont 3
dégénèrent
D) Division du noyau restant
E) Migration d’un des noyaux dans la cellule voisine
F) Fusion des noyaux
G) Division plusieurs fois du noyau et formation d’un
macronucleus et d’un micronucleus
H) Division de la paramécie

Déterminisme de la reproduction :
La reproduction sexuée par conjugaison est un mécanisme de défense des organismes : il se
produit lors de conditions défavorables ou du vieillissement de la population.
Quand tout va bien (O2, nourriturre abondante), on utilise la reproduction asexuée.
III. Les métazoaires simples

Chez les métazoaires, la cellule se spécialise. Les métazoaires sont des organismes pluricellulaires.
Chez les métazoaires on distingue :
→ métazoaires simples : les placozoaires (= animaux marins constitués de deux couches
cellulaires aplatis), les cnidaires (= animaux urticants), les spongiaires.

Ce sont des animaux à organisation simple, rudimentaire.

Ces trois groupes sont répertoriés en deux grands ensembles :


– Les parazoaires sont des animaux extrêmement rudimentaires (spongiaires et placozoaires).
Ces animaux n’ont pas acquis la spécialisation tissulaire. Ils n’ont pas organisé leur
organisation en tissus. Ils sont dépourvus en lame basale. Ils sont constitués d’une couche
dorsale et d’une couche ventrale. Ce qui est au-dessus du tube digestif est dorsal et en-
dessous est ventral.

– Les animaux diblastiques ont arrêté leur développement à la mise en place de deux feuillets
cellulaires : ectoderme, feuillet externe et endoderme, feuillet interne.

. Les cellules constituent un tissu. Ces organismes ont donc acquis une organisation
tissulaire mais ils ne sont pas allés au-delà de la gastrula. Lorsqu’il y a reproduction
sexuée, on a production d’une cellule diploïde (= cellule
œuf, l’embryogenèse). Cette cellule œuf va se diviser par
mitose rapide, c’est la segmentation. Cela va créer un
amas cellulaire qui va ressembler à une mûre et cela
s’appelle une morula. Cette morula continue à se diviser
rapidement. Petit à petit les cellules commencent à
s’organiser en feuillets cellulaires. Elles forment un
feuillet fermé qui aboutit à la blastula. Une fois ce
feuillet fermé, on a la formation d’un tube. Puis on a la
gastrulation : la base de la blastula va s’internaliser à
l’intérieur de la cavité. Le feuillet vert enfoncé dans la
cavité porte le nom d’endoderme (= feuillet à l’intérieur,
futur tube digestif) et le feuillet bleu correspond à
l’ectoderme. L’orifice produit à l’intérieur de la gastrula
s’appelle le blastopore qui donnera chez les diblastiques
un orifice unique qui fera office de bouche et d’anus.

. Des animaux sont allés au-delà du développement à 2 feuillets. Ce


sont les organismes triploblastiques : des cellules de l’endoderme ont
migré dans la cavité, elles vont s’associer entre elles qu’on appelle le
mésoderme.

. Chez les parazoaires, on retrouve les placozoaires (espèce plate), et


les spongiaires (éponges).

Les placozoaires :
Métazoaires simples du type parazoaire
Ce sont des organismes pluricellulaires, du phylum des eucaryotes et
du clade des placozoaires. Il y a une seule espèce qui s’appelle leTrichoplax adhaerens. C’est un
organisme marin de 1 à 2 mm en forme de disque. Le corps est constitué d’une couche dorsale et
d’une couche ventrale de cellules ciliées.
Les spongiaires :
On a la mise en place de la spécialisation cellulaire mais ne repose pas sur une
lame basale, cela fait que ces organismes n’ont pas réellement produits de
tissus. Ce sont des organismes pluricellulaires. Ils appartiennent au phylum
eucaryote, du clade des démosponges. On distingue les éponges
hexactinellides et les éponges calcaires.
L’éponge doit pousser sur un support, ce sont donc des organismes animaux qui ne sont pas dotés de
la capacité à se mouvoir. Les éponges sont des proies faciles pour les prédateurs. Donc ce sont les
seuls organismes qui sont capables de produire des molécules qui sont capable de se défendre vis-à-
vis des prédateurs.

Principales caractéristiques :
Ce sont des animaux fixés principalement filtreurs, ils se nourrissent par filtration de l’eau de mer
chargée de microorganismes, de microalgues et de débris alimentaires. Il y a 8.000 espèces marines
et 100 espèces dulçaquicoles (en eaux douces).
Ce sont des organismes anatomiques rudimentaires : une enveloppe extérieure et une enveloppe
intérieure. L’endoderme est appelé choanoderme car il est constitué de choanocytes. Ce sont des
organismes qui sont le résultat de plusieurs organismes (choanoflagéllés). Ça n’est donc pas le
résultat d’une reproduction sexuée. On retrouve l’enveloppe externe : l’ectoderme. Le spongocoele
est la cavité gastrique des éponges, il y a un orifice qui porte le nom d’oscule. L’éponge tient
debout sur son support appelé spicule.

Mais il y a des variantes :


Les éponges les plus simples sont les éponges calcaires, leur morphologie interne peut être déclinés
selon 3 modèles : ascon, sycon, leucon.
- ascon : le spongocole est tapissé sur toute sa surface par le choanoderme

- sycon : la cavité gastrique (= spongocole) ne sera pas totalement tapissé par le


choanoderme. Il est limité à certaines parties qui portent le nom de chambre choanoderme

- leucon : la cavité gastrique est très réduite, l'ectoderme a pénétré à l'intérieur de cette
cavité gastrique. Les chambres chanocytaires se sont regroupées entre elles pour former des
vésicules cad des structure fermées alimentées par des canaux aquifères (canal qui porte
l'eau).

Les différentes structures du choanoderme :


- ascon : les cellules flagellées (choanocytes) sont empilées les unes sur les autres sur les
autres de façon continue

- sycon : les choanocytes sont regroupés pour former des chambres choanocytaires, cela
forme des corbeilles vibratiles

- leucon : le seul contact avec la cavité gastrique se fait par les canaux aquifères
Les différents types de spicules (élements de soutient) :
- monactine : une seule pointe
- tricatine : 3 pointes
- tétractine : 4 pointes, port léger

Les différents types cellulaires chez les éponges. Il y a 5 types de cellules spécialisées mais ne
constituants pas de tissus :

- Cellules épithéliales : assurent la couverture


« ectoderme ».

- Cellules du pore inhalant : entre les cellules


épithéliales, elles ont un orifice traversé par un canal,
c'est ici que va pénétrer l'eau de mer.

- Cellules contractiles : cellules qui ont la capacité à


se contracter et se décontracter, mais ne sont pas des
cellules musculaires.

- Cellules mésenchymateuses : cellules non


spécialisées de spécialisation, ce sont des cellules de
réserves et prêtes à être spécialisées si le besoin est
présent.

- Choanocytes : cellules flagellée.

Ex d'une structure cellulaire spécialisée : le choanocyte :

Le choanoderme et un ensemble de choanocytes, présence de flagelle mais ne sert


pas au déplacement. Il sert à la filtration de l’eau de mer.
Il a un blépharoplaste, à côté il y a l’organe parabasal. Le point d’ancrage interne
correspond au centrosome. Le rhizoplaste est appelé schizoplaste chez les
choanocytes.
Ils servent à la nutrition de l’éponge et se comportent comme si c’était des
protozoaires isolés. L’eau de mer va entrer dans la cavité gastrique, elle va être
mise en mouvement dans la cavité par le mouvement des flagelles. Ces
mouvements associés aux collerettes, va ramener vers le choanocyte des particules
alimentaires. Il y aura l’action de phagocytes, puis digestion à l’intérieur du
choanocyte par des vésicules digestives.
Structure d'une éponge simple :
L’enveloppe externe est constituée d’une couche continue de cellules
épithéliales. Entre certaines cellules épithéliales, on a des cellules à
pore inhalant. Ces cellules ont 2 pores : une ouverture vers
l’extérieur et une ouverture vers l’intérieur. Elles sont à cheval sur les
2 couches. La couche interne est constituée de l’empilement des
choanocytes. Le mouvement des flagelles et ceux de la collerette vont
mettre l’eau en vibration et va ramener les particules alimentaires vers
les choanocytes. L’eau va être externalisée par le pore intérieur qui va
sortir l’eau.

Colonies de Choanoflagellés : Associations de Protozoaires à


l’origine du Choanoderme des Spongiaires ?
Les phylogénéticiens se sont intéressé aux éponges, ont dit que ce n’étaient pas des animaux. Le
lien de parenté moléculaire très fort entre les choanoflagellés et les spongiaires : les choanoflagellés
se sont associés entre eux pour former des colonies et ainsi former 2 couches de cellules. Or les
éponges actuelles se reproduisent de manière sexuée et asexuée. Normalement les cellules reposent
sur une lame basale, ont la capacité de communiquer entre elles et doivent remplir une fonction
physiologique particulière. Or ici les 3 critères ne sont pas remplis.

Conclusion sur les spongiaires :


Ils ont un plan d’organisation très rudimentaire. Le degré de coordination entre les cellules est très
faible pour un organisme pluricellulaire. Ce sont les premiers organismes à avoir acquis un niveau
de spécialisation cellulaire. Donc les éponges ont acquis la spécialisation cellulaire et les cnidaires
sont acquis la spécialisation tissulaire.

Les cnidaires :
Lorsque l’on parlera de méduses cela fera référence à un mode de vie. -cnidos : ortie. Ce sont donc
des animaux qui ont la capacité d’inoculer un liquide piquant, urticant, paralysant ou mortel.
Les cnidaires sont retrouvés sous forme pélagique (libre en plumeau = méduse) ou sous forme
benthique (fixé au fond = polype). Ce sont des organismes pluricellulaires diploblastiques.
Le phylum est eucaryote et le clade appartient aux cnidaires. (Anthozoaires : anémones polypes,
Hydrozoaires : polype, Scyphozoaires : polype ou méduse…)

La spécialisation des cellules d’un métazoaire, il existe 5 types de principaux de cellules :


- Les cellules épithéliales
- Les cellules conjonctives
- Les cellules musculaires = myofibrilles
- Les cellules nerveuses
- Les cellules reproductrices = gamètes

. La spécialisation des cellules : étape fondamentale pour l’acquisition de l’organisation tissulaire.


La spécialisation des cellules épithéliales sont des cellules qui interviennent dans la couverture.
Elles reposent sur une structure de soutient appelée lame basale. Elles remplissent un rôle
physiologique de barrière de protection et elles communiquent entre elles.
Principales caractéristiques des cnidaires :
Hydres, anémones, méduses, coraux. Il y a environ 9000 espèces dont 99% qui sont
marines.

Ils possèdent une organisation simple :


- Sac à orifice unique (faisant office de bouche/anus)
- Tentacules : organes de défenses. Elles peuvent être très petites comme très grandes.
- Ectoderme : feuillet externe
- Mésoglée : couche gélatineuse entre l’ectoderme et l’endoderme
- Cavité gastrale
- Endoderme tapisse la cavité gastrique
- Présence de cellules urticantes et paralysantes : cnidoblastes (on les appelle aussi les cnidocytes)

Modes de vie :
– Fixés (Forme polype)
– Libres (Forme méduse)

La reproduction chez les cnidaires peut être sexuée ou asexuée (bourgeonnement)

Les tentacules :
Un organe de défense et de capture des proies. Elles se caractérisent par
des petites boursouflures dues aux cnidoblastes. Les cnidoblastes qui, en
action seront ceux qui ont un filament urticant.
Le cnidoblaste : une cellule urticante spécifique des cnidaires, pécialisée
dans l’attaque et la défense. Il est internalisé dans un compartiment : le
cnidocyste. Il y a un filament replié, fermé à son sommet par un
couvercle appelé opercule, le cnidocil est la membrane qui s’est
déformée.
Tous les cnidoblastes sont mobilisés lors de l’arrivée d’une proie. Le
filament est constitué à sa surface de crochets qui vont attaquer la cible.
Le filament à son extrémité a un orifice, il est donc percé. C’est à travers
ce filmant qu’est éjecté le liquide urticant.
La reproduction :
La reproduction sexuée est basée sur la production de cellules sexuelles. Il y a donc des cnidaires
mâles et des cnidaires femelles. Les mâles sont les gonophores mâles (beaucoup de cellules), ils
produisent des spermatozoïdes. Les gonophores femelles produisent l’ovule (1 seule cellule). La
reproduction asexuée se fait par bourgeonnent : excroissance à partir du corps de l’hydre. Elle va
se différenciée et atteindre différents organes. Le résultat sera une cellule œuf qui va se développer
jusqu'à donner une larve planula. Il y a 2 types de larves : la larve planula (reproduction sexuée) et
l'ephyrula (reproduction asexuée).

Schéma d'organisation d'Aurelia Aurita (forme méduse) :

a)
1- gonade
2- tentacules
3- rhopalies
4- taenioles
5- bras péribuccaux 6- cavité gastrale

b)
7- fossette chimioréceptrice
11- zone photoréceptrice
12- zone d'équilibration

Cycle de reproduction d'Aurelia Aurita (alternance polype-méduse) :


1- œuf fécondé 2- larve planula 3- fixation larve 4- formation scyphistome 5- strobilation
6- larve ephyrula

Les principales fonctions végétatives :


- La nutrition
Capture des proies par les cnidoblastes  prise alimentaire
Digestion dans la cavité gastro vasculaire (protéases lipases)  digestion
Diffusion intercellulaire des nutriments  transport
Excrétion des déchets par la bouche (anus)  excrétion

- La locomotion
Les principaux types tissulaires :
(Ectoderme, Endoderme, début de la spécialisation tissulaire)

Conclusion sur les cnidaires :


– organisme marin
– diploblastiques
– polype (fixé)
– méduse (libre)
– tentacules
– cnidoblastes
– spécialisation tissulaire
– reproduction sexuée
– reproduction asexuée
– alternance de la phase polype-méduse
– hydrozoaires
– scyphozoaires
– pas d'alternance chez les anthozoaires

IV.Les métazoaires complexes

Les métazoaires complexes sont avant tout les plathelminthes.

Plan d'organisation en fonction de la complexité croissante : les triploblastiques :


. Les organismes les plus primitifs sont les organismes unicellulaire appelés les protozoaires. On a
ensuite les pluricellulaire appelés les métazoaires. Dans les animaux qui ont acquis la spécialisation
tissulaire on retrouve les diploblastiques qui ont acquis 2 feuillets cellulaires. On a des animaux
qui ont acquis 3 feuillets cellulaires qui correspond au mésoderme. Ces animaux triploblastiques
ont acquis la symétrie bilatérale, ils ont acquis une tête. Chez ces animaux, les organes vont
s'associer entre eux pour acquérir l'appareil digestif et l'appareil respiratoire.

. A partir des triploblastiques, les animaux vont se


déplacer tête en avant car la tête est le siège des organes
sensoriels appelés les yeux.

. Les triblastiques ont trois modèles possibles :


– acoelomates : ils n'ont pas de cavités
– pseudocoelomates : ils détiennent une pseudo-
cavité, dans leur développement, ils n'ont pas de cavité au sens propre
– coelomates : la cavité coelomique permet de recevoir les organes (foie, estomac,
pancréas,...) et elle permet à ces organes d'avoir une certaine l'attitude des mouvements.

L'évolution du mésoderme : (3ème feuillet)

a) acoelomate
b) pseudo-coelomate
c) coelomate

1- ectoderme
2- endoderme
3- coelome
4- somatopleure
5- splanchnopleure
6- mésentère
7- pseudocoelome

Coupe transversale (= coupe dans la largeur) :


→ pour l'acoelomate : on a entre l'ectoderme et l'endoderme le mésoderme, ce mésoderme est
plein : il fait office de tissu de remplissage. On l'appelle le mésenchyme. Le mésoderme n'est pas
creusé de cavité.

→ pour le pseudo-coelomate : on a l'endoderme et on a le mésoderme qui est collé sur


l'ectoderme : on a donc une pseudo-cavité qui est du vide et donc non délimitée par une mb. Entre
le mésoderme et l'ectoderme on a du vide.

→ pour le coelomate : entre l'ectoderme et l'endoderme on a le mésoderme qui est creusé de deux
larges cavités qui est délimité par deux mb. Ces mb sont appelées : somatopleure (vient du grec
-somato : mb tournées vers l'extérieur) et splanchnofleure ou splanchnopleure (en grec
-splancho : viscères: mb tournées vers l'intérieur)

. Les acoelomates correspondent à des vers plats → plathelminthes et les pseudo coelomate
correspondent aux vers ronds → némathelminthes.
L'évolution des cœlomates : protostomiens – deutérostomiens :

1- ectoderme
2- endoderme
3- mésoderme
4- coelome
5- archenteron
6- blastopore (bouche)
7- blastopore (anus)

. Les triblastiques coelomates ont un orifice original qu'on appelle le blastopore qui peut avoir deux
destinées différentes : la bouche ou l'anus. On a donc la lignée des protostomiens et des
deutérostomiens. La base de la blastula rentre à l'intérieur de la cavité qui a pour conséquence la
production de l'endoderme et la production de l'orifice qui est la blastopore qui devient soit un anus
dans le cas des deutérostomien soit une bouche pour les protostomiens.

– Chez les protostomiens : le bourgeonnement du mésoderme se fait à la base de


l’endoderme pour faire la bouche. Le blastopore est la bouche.
– Chez les Deutérostomiens : le bourgeonnement du mésoderme est produit à partir du
sommet de l’endoderme. Le blastopore l’anus.

La lignée des protostomiens :


– annélides sont des animaux métamérisés.

– eumollusques sont des animaux qui ont un corps mou et qui sont garnis de coquilles sauf
les limaces. Ils ont un corps non métamérisé.

– Euarthropodes ont un corps métamérisé : chaque segment du corps a une métamérisation.


Ces animaux qui sont protostomiens sont qualifiés d’hypomuriens : ils ont un système
nerveux au-dessous du système digestif.

La lignée des deutérostomiens :


– épithélioneuriens (= échinodermes) ne sont pas sortis du système aquatique. Ils ont donc un
système nerveux épithélio : ils ont un système nerveux en position épidermique.

– épineuriens ont un système nerveux en position. Ils ont développé une structure particulière
appelée la chorde qui est au-dessus du système digestif.

Chez les vertébrés la chorde s’est transformée en colonne vertébrale. On retrouve les vertébrés, les
céphalocordés et les urocordés.

A partir des vers plats, on peut distinguer deux parties : une partie antérieure appelée la tête et une
partie postérieure appelée la partie caudale.
Les plathelminthes :
(Acquisition de la symétrie bilatérale et de l'organisation organes-appareils)
Le Fascioala hepatica est un parasite : il a une ventouse au niveau de la tête qui
permet de s’accrocher. Le plan d’organisation de cet animal est Triblastique
acoelomate. Classification Phylogénétique. Phylum :Eucaryote. Clades :
Plathelminthes ou Rhapditophores. La plupart de ces vers sont des parasites mais il existe une
catégorie qui n’est pas parasite, qui vit libre dans le milieu et elle est appelée les Turbellariés.

Dans les parasites on retrouve :


 Les Trématodes (-trématos : trou) : ils ont un orifice en plus de la bouche qui est une
ventouse. Cette ventouse sert à l’animal à se fixer sur son hôte.
 Les Cestodes sont des vers plats, hautement parasites et leur représentant le plus connu est
le vers solitaire. Ce sont des vers plats en forme de ruban : ce sont donc des vers très longs.
 Les Monogènes sont des vers plats qui parasites les batracées.
 Les Turbellariés qui réfèrent les planaires.

Principales caractéristiques :
Les embryons se développent au-delà de la gastrula. Le Blastopore est à l’origine de la bouche. Ce
ne sont pas des Protostomiens (produisent la bouche en premier) car ils n’ont pas d’anus. Ces
animaux n’ont pas de cavité corporelle : ils possèdent uniquement la cavité gastrique. Le
mésoderme donne un tissu de remplissage appelé le mésenchyme : les organes n’ont pas de liberté.
La tête possède un centre de coordination constitué de deux embryons appelée ganglions
cérébroïdes et de deux organes sensoriels qui correspondent aux yeux.
C’est le seul animal qui est capable de régénérer la tête quand on lui coupe la tête.
Certains parasites sont des vertébrés. On peut retrouver ces animaux au-delà du cercle polaire et
dans les milieux tropicaux (de -50 à 47°C). Ce sont des animaux carnivores ou détritivores : ils se
nourrissent de viande et de chair. Ils ont un mode de reproduction sexuée particulier : ils sont
hermaphrodites. Pour les parasites on a un mode de reproduction asexuée car ils libèrent des
anneaux.

Les planaires :

1- dendrocoelum lacteum
2- polycoelis felina
3- gugesia lugubris
4- dugesia gonocephela

Les Planaires sont des petits vers de 1 à 2 cm au corps très aplatis vivant dans les ruisseaux, étangs,
mais également en milieu marin ou terrestre.
Leur bouche n’est pas au niveau de la tête mais plutôt au niveau du ventre. L’intestin est une
impasse car il ne débouche pas sur un anus.

On a deux types de cellules au niveau de l’appareil digestif (glandulaires et phagocytaires).


Cet animal respire par la peau : l’oxygène diffuse par la peau. Il n’a pas d’appareil de circulation
ni d’appareil de respiration. Les gaz pénètrent directement à travers la peau.
Morphologie d'un planaire et appareil digestif :
1- tête
2- yeux
3- pharynx
4- bouche
5- appareil génital
6- pore génital
7- ciliature

. Les plathelminthes : mise en place de la symétrie bilatérale. Chez les planaires


qui sont des plathelminthes : cet animal a une bouche au niveau du ventre, n'a
pas d'anus mais a un appareil excréteur particulier. La bouche est associée à un
pharynx et débouche sur un intestin très ramifié. Cet appareil digestif débouche
sur une impasse s'appelant caecum. Il y a un deuxième orifice qui est un pore
génital par lequel va avoir lieu la fécondation. Rappel : cet animal est
hermaphrodite. Tout autour de l'animal il y a des cils qui permettent la
mobilité. A partir des plathelminthes, la locomotion va se faire en avant car les yeux sont présents
sur les yeux.

Autres caractéristiques :
– L’excrétion est réalisée via un appareil excréteur ou appareil protonéphridien.
– Ils sont constitués de cellules flammes qui servent à mettre en mouvement des tubes.
– La locomotion est assurée via des contractions musculaires et par les cils.
– Les fonctions sensorielles sont assurées par des cordons nerveux et des yeux constitués
d’une cupule de cellules pigmentaires et de cellules rétiniennes photosensibles. Dans les
yeux il y a un épiderme transparent (la lumière passe à travers), la lumière se réfléchi sur
une cupule = cupule réfléchissante, la lumière réfléchit va être récupérée par les cellules
rétiniennes qui constituent la rétine.
– La reproduction est sexuée, chaque individu est hermaphrodite (présence d’un appareil
génital mâle et d’un appareil génital femelle). La cellule œuf sera entourée de cellules
vitellines qui apportent des nutriments à la cellule œuf qui se divise.
– Un cocon chitineux (Œuf fécondé + cellules vitellines) est expulsé dans le milieu via le
pore génital.

. Il est composé des cellules flammes, des tubes collecteurs et des pores excréteurs. Les cellules
flammes disposent de filaments ou flagelles. Le mouvement de ces flagelles permet de faire circuler
les déchets à travers le tube collecteur. Ces déchets seront exportés à l’extérieur de l’animal qu’on
appelle pore excréteur.

1- protonéphridie
2- tube collecteur longitudinal
3- pores excréteurs
4- cellules protonéphridiales
5- flamme vibratile
6- lumière canal collecteur
. L’appareil est dédoublé de chaque côté de l’animale et fait toute sa longueur. On aura 2 cellules
flammes, 2 tubes collecteur et des pores excréteurs.

. Cet animal a une tète c’est-à-dire un cerveau. Il est


prolongé par des yeux. Le cerveau est constitué de 2
lobes : ganglions cérébraux. En avant de ces ganglions il
y a 2 organes sensoriels : les yeux. 2 gros nerfs partent du
cerveau : grands nerfs ventraux. Les 2 grands nerfs
ventraux sont en contact avec d’autres petits nerfs par des
commissures.

. Les yeux sont constitué d’épiderme (tissu de


couverture). Les cellules de l’épiderme sont
transparentes à la lumière. La lumière transmise va se
réfléchir sur la cupule réfléchissante et sera capter par les
cellules rétiniennes.

. On retrouve cet animal dans le milieu aquatique. L’œuf


fécondé se fixera au fond, va éclore, libérera une jeune
planaire et deviendra une planaire adulte. Les planaires
ne sont pas des parasites comme les autres
plathelminthes. Ils sont capables de se reproduire seuls.
Le fruit de la reproduction (cellule œuf, cellules vitelline
et enveloppe de chitine) sera expulsé dans le milieu par
le pore génial.

Les douves : (classe des trématodes)

Caractéristiques morphologiques et écologiques :


. Cet animal a un orifice buccal et une ventouse qui lui sert à se fixer dans son hôte. Ils ont une tête
mais n’ont pas d’yeux. Ils peuvent se fixer par les ventouses autour de leur bouche. Ce sont des
parasites des vertébrés. Systèmes nerveux et digestif proche des planaires.

. Cet animal est un super parasite car il est plat et peu pénétrer partout, il se fixe une fois à
l’intérieur de son hôte. Il peut aussi résister aux enzymes de l’estomac de l’hôte car sa peau est
particulière. Les cellules épithéliales ont fusionné entre elles, c’est un continuum tissulaire quasi
hermétique. C’est un épithélium syncitial. Tégument très différent des planaires car adapté au
mode de vie de l’animal à savoir le parasitisme (cycle Hétéroxène)

1) Un épithélium syncitial avec une couche externe anuclée ; une couche moyenne avec
myofibrilles et une couche interne nuclée

2) Des prolongements cytoplasmiques reliant la couche externe et interne


. La couche externe syncitiale est résistante aux enzymes digestives de l’hôte (Défense et adaptation
au parasitisme). Le noyau est le point faible des cellules. Le noyau des cellules épithéliales est ici
en profondeur.

. Il y a 3 couches : une couche superficiel constitué de cytoplasme et de prolongement


cytoplasmiques : les organites importants sont en profondeur, entre ces 2 couches il y a une couche
de fibres musculaires.

. Cet animal à 3 hôtes : le mouton, l’escargot, la fourmi.


Dans le foie du montons on trouve la douve sous forme adulte.
Elle va se reproduire (hermaphrodite). Cet œuf est excrété par
les faces. Dans l’herbe il peut y avoir un escargot et il se nourrit
des faces contaminées par l’œuf de la douve. Il va ingérer la
douve sous forme d’œuf. Dans l’escargot il va y avoir la
production de jeunes larves : les cercaires. Ces cercaires issues
du développement de l’œuf vont s’entourer d’une enveloppe de
protection : métacercaires. Elles vont ensuite migrer vers les
ganglions salivaires. L’escargot salive dans l’herbe. La fourmi
va être attiré par la salive d’escargot et ainsi ingérer les
métacercaires. Les fourmis contaminées par les cercaires ont
une tendance suicidaire.

a- miracidium
b- jeune sporocyste
c- sporocyste âgé
d- cercaires entourés de mucus
e- cercaire
f- adulte
. Dans chaque hôte il y a une partie du cycle du développement de la douve. Chez le mouton la
douve est présente sous a forme adulte. Au sein de l’escargot il y a aura le développement de l’œuf :
larve miracidium. Elle va évoluer en stade sporocyste jeune et stade sporocyste âgé. Cela
donnera une jeune larve : la cercaire. Il va s’associer à d’autres cercaires pour former des
métacercaires. Chez la fourmi on aura uniquement le stade cercaire.

. Tous les plathelminthes ne sont pas hermaphrodites. Ce sont les schistosomes.

Caractéristiques morphologiques et écologiques :


– ce sont des vers plats allongés avec la présence de 2 ventouses
– le mâle et la femelle forment des couples permanents
– la femelle loge dans un sillon gynécophore
– ils ne sont pas hermaphrodites
– responsable de schistosomiases ou biharzioses

Morphologie d'un schistosome :


Le mâle est presque toujours plus imposant que les femelles.

Le tenia : (classe des cestodes)

Caractéristiques morphologiques et écologiques :


. C’est un animal long plat en forme de ruban (4 –10 m). Sa tête ou scolex
possède 4 ventouses de fixation (bothries). Il a en plus sa ventouse buccale.
Le corps est segmenté en anneaux ou proglottis. Chaque segment est
capable de se détacher et chaque segment peut se différentier et se féconder
entre eux. Le nombre de protoglottis varie selon les espèces (1 à X1000).
L’ensemble des anneaux est appelé strobile.

. On a affaire à une reproduction sexuée complexe : fécondation croisée


entre les anneaux
C’est un parasite de l’homme: le plus connu : Taenia saginata ou vers solitaire, contamination par
consommation de viande crue (cysticerque) (A l’origine de l’interdit de consommer de la viande de
porc dans la religion musulmane). Durée de vie : 30 ans. Les anneaux sont éliminés (groupes de 5 à
15) par les selles. Nutrition par osmotrophie dans la lumière intestinale de l’hôte

Particularité anatomiques du Ténia : le scolex :


La bouche est entourée d'une ventouse munie de crochets.
Les coelomates :

Lesannelides : (acquisition de la métamérisation)


Triploblastiques coelomates, phylum : eucaryote, clade : annélides. Ils ont la capacité de générer des
mémères, ce sont des segments corporels.

Les différents groupes des annélides :


– les achètes : sont dépourvus de soie
– les oligochètes : sont des vers qui ont quelques filaments de soie
mais pas de parapodes
– les polychètes : sont minus de filaments de sois et ont des organes
locomoteurs que l'on appelle les parapodes

Principale caractéristiques :
. Le corps est segmenté en unités anatomiques les unes à la suite des autres. Ce sont les métamères.
Présence d’un centre nerveux à fonction coordonnatrice et hormonale. Il y a présence d’un
prostonium. Les animaux au niveau de la tête auront un lobe qui est en avant de la bouche, c’est
dans ce lobe que l’on va retrouver le cerveau. Chaîne ganglionnaire ventrale traverse tout le corps
(hyponeuriens). La chaîne est constituée de nerfs et possédant des ganglions. Appareil circulatoire
clos. Tube digestif complet et différencié. Appareil excréteur métamérisé (métanéphridies)

. Développement embryonnaire s’opère via une segmentation caractéristique de l’œuf : la


segmentation spiralée. Au stade morula, les cellules au sommet vont se diviser très rapidement et
celles à la base vont se diviser moins rapidement. Chez certains annélides : présence d’une larve
nageuse typique chez les polychètes (vers annélides
marins), c’est la larve trochophore (transparente).

Morphologie générale et anatomie d'un annélide :

. Au-dessus de la bouche il y a une protubérance =


prostonium où l’on trouve le cerveau. Le cerveau est
constitué de 2 ganglions cérébroïdes supérieurs. Les
2 ganglions cérébroïdes inférieurs sont en dessous du
prostonium. De chaque ganglions cérébroïdes
inférieurs sort un grand nerf. C’est le système nerveux hyponeurien, sous le tube digestif. Ces nerfs

sont parcourus par des ganglions. C’est donc un système nerveux ganglionnaire.
. Le tube digestif parcourt l’intégralité de l’animal, il traverse tous les métamères. Le dissépiment
est une cloison ouverte. Au travers des métamères circulent 2 vaisseaux : vaisseau ventral et
vaisseau dorsal. La néphridie est à cheval sur 2 métamères et porte le nom de métanéphridie. Un
pore collecteur est sur une néphridie et l’autre pore sur l’autre néphridie.

Les achètes (hirudinées) (groupe des annélides) :

Caractéristiques biologiques et écologiques :


– annélides dépourvus de soies et de parapodes
– le nombre de segments métamères est fixe : 33+ le Prostomium
– il y a deux ventouses une buccale et une postérieure non perforée
– le cœlome est très réduit (rempli d’un tissu Coelenchyme)
– hermaphrodite
– eaux douces, marines et terres pour quelques espèces
– ectoparasite (à la surface de l’hôte) se nourrissant du sang des vertébrés ou des invertébrés

Organisation morphologique d'une sangsue :


La sangsue hématophage ou l'art biologique de la saignée. La bouche de la
sangsue dispose de 3 mâchoires qui blessent la proie. La salive contient un
peptide acide (65 acides aminés) aux propriétés anticoagulantes : l’Hirudine.
C’est un peptide acide, le pHi (point isoélectrique d’une molécule : le pH pour
lequel les charges + et les charges – seront équilibrées) est égal à 3,9. Le
pharynx très musculeux aspire le sang qui aboutit dans un estomac constitué de
11 paires de caecums digestifs. Il n’y a pas d’anus.

Dans les vieux livres de médecine on préconisait les sangsues pour faire des
saignées et éliminer les sangsues.

Les oligochètes (groupe des annélides) :


Ce sont des vers de terre.

Caractéristiques biologiques et écologiques :


Ce sont des annélides disposant de soies peu nombreuses et dépourvus de parapodes. Ils vivent dans
le milieu terrestre ou dulçaquicole.
Il en existe trois formes :
– Limicoles (aquatique)
– Fouisseuse
– Terrestre (ver de terre)

Ils sont hermaphrodites.


Morphologie et anatomie d'un oligochète : le lombric (schéma coupe transversale) :

. Ce vers est un coelomate, la partie centrale


du schéma est la cavité coelomique, cad
l'appareil digestif, l'appareil circulatoire et
l'appareil nerveux. De l'extérieur vers
l'intérieur : la peau est protégée par la
cuticule, elle n'est pas nue, la cuticule est un
polymère de chitine (constituants de tous les
exosquelette des arthropodes). C'est
l'association de glucose associé à des
fonctions hydrolxyles, des fonctions amines
ou des fonctions acétyles.

. Sous la cuticule il y a la peau. La peau s'appelle un derme,


on peut légender selon l'hypoderme, l'épiderme. Sous le
derme il y a le muscle circulaire, le muscle longitudinal qui
fait toute la longueur de l'animal. Sous les muscles il y a la
cavité coelomique. Elle est délimitée par une mb : le
péritoine. C'est sur le péritoine que se fixe les filaments de
soie pour le déplacement de l'animal. Au centre de la cavité il
y a le tube digestif, au dessus il y a un vaisseau dorsal et en
dessous un vaisseau central. Entre le tube digestif et le vx
dorsal il y a des cellules indifférenciées que l'on appelle les
cellules chloragogènes.

Mouvements péristaltiques :
Un oligochète se déplace par mouvement péristaltique,
c’est une succession de petits sauts.

Les 2 muscles vont fonctionner des mouvements


opposés, décalés. Le muscle longitudinal se met en
mouvement en premier. Associé à ce mouvement
péristaltique, les filaments de soie permettent le déplacement de l’animal.
Les polychètes :

Caractéristiques biologiques et écologiques :


Ce sont des annélides disposant d’expansions latérales dédiées au mouvement, les parapodes, et
sur lesquels on trouve de nombreuses soies (chitineuse)
Le corps comprend 3 parties :
– le Prostomium (région céphalique)
– le Soma (corps)
– le Pygidium (dernier anneau)

On a affaire à une reproduction sexuée avec sexes séparés. Il peut se transformer pour se
reproduire très rapidement, peut passer d’un stade à un autre stade pour avoir plus de chance de
trouver un ou une partenaire.
Chez certaines Néreis (phase normal) modifications morphologiques et physiologiques de l’animal
préalablement à la reproduction : forme hétéronéreis. Il commence par modifier son mode de vie.

Modifications de comportement :
– néréis : benthique
– hétéronéréis : pélagique, on dit qu'il fait de l'essaimage

Morphologie et anatomie d'un oligochète : le lombric (schéma coupe transversale) :

. Au centre il y a la cavité coelomique avec


le tube digestif, les 2 gros vaisseaux
(dorsal et ventral), la chaîne nerveuse en
dessous du tube digestif.

. On retrouve la cuticule avec le derme en


dessous. Sous le muscle circulaire on
retrouve le muscle longitudinal.

. Les parapodes sont des excroissance sur


le côté

Il y a 2 régions :
– neuropode : région la plus basse, proche du système nerveux
– notopode : région haute

. Les prolongements, dilatations du parapode très fines sont appelées cires. Il y a une cire ventrale
et une cire dorsale. Entre les 2 cires il y a des dilatations plus grosses. Ici il y aura l’implantation
des filaments de soie. Les filaments de soie sont associés à des muscles transversaux aussi
associés aux parapodes. Ils permettent de faire bouger les parapodes donc les filaments de soie.
C’est la cuticule.
Modifications morphologiques des parapodes chez l'hétéronéréis :

Ac : acicule

CTD-CTV : cirres tentaculaires ventrales et dorsales

Nt : notopode

Nr : neuropode

S: soie.c’est

Snat : soie natatoire

EF : expansion foliacée

. Les dilatations sous la forme épitoque va augmenter de volume et le nombre de filaments de soie
va aussi augmenter. Les filaments de soie vont avoir une forme de soie-natatoire.

Eumollusque – euarthropodes :
. Les métazoaires complexes sont des triblastiques

→ Les mollusques (une extrême diversité morphologique)

. Les mollusques correspondent à un groupe d’évolution très intéressant. Ce sont des animaux qui
se caractérisent par un corps mou comme les vers par exemple. Ils se distinguent des autres par la
sécrétion à partir de leur corps mou d’une coquille.
Ex : La larve est un mollusque qui à partir de son évolution a perdu la capacité de générer sa
coquille.

. Les mollusques sont des animaux pluricellulaires, triblastiques (= le 3ème feuillet est le
cœlome) et coelomates. Les mollusques appartiennent à la lignée des eucaryotes et au groupe des
eumollusques. Les mollusques sont des animaux très anciens. Ils correspondent à un ensemble très
hétérogène. Ces organismes sont issus d’un ancêtre commun appelé l’Archétype. On a recensé
130.000 espèces mais il y en a 40 000 qui n’existent plus.

Les différents groupes de mollusques :


On a principalement 3 groupes :
- Gastéropodes : coquille unique externe (escargots, …),
- Lamellibranches ou bivalves : mollusques qui ont une double coquille. Deux coquilles
externes (huitre, …),
- Céphalopodes : coquille interne

Ce qui distingue ces 3 groupes, c’est la position de leur coquille.


. Un mollusque type a un corps constitué de 3 parties :
– une tête
– un pied Le pied est constitué d’une masse musculeuse. La partie dorsale est aussi constituée
d’une masse musculeuse, il sert au déplacement du mollusque.
– une partie dorsale : la partie dorsale appelée le manteau produit/génère la coquille.

. La masse viscérale (= appareil digestif, appareil respiratoire, appareil circulatoire) est contenu
dans une cavité qui est la cavité cœlomique appelée la cavité palléale.

. Un mollusque type est souvent un Gastéropode. Il a au niveau de la


bouche une râpe appelée la radula (chez nous, c’est la langue). La radula
est trouvé chez les Gastéropodes mais on ne la trouve pas chez les
Bivalves (moules, palourdes, …).

. Ils vivent dans les milieux marins, dans les eaux douces (= organisme dulcicole) et en milieu
terrestre. La reproduction est sexuée. On a quelques cas d’hermaphrodites. Le zygote donne
naissance à une larve qui peut être soit une larve trochophore (= larve nageuse et transparente),
soit une larve véligère (= la forme de la larve à un moment donné fait penser à une voile comme la
larve de l’huitre).

. Le manteau est la partie corporelle qui génère la coquille.


– coquille unique et externe, les animaux sont considérés comme les gastéropodes. Les
Gastéropodes ont un appareil digestif au niveau du pied.
– double coquille : on parle donc des lamillibranches (ou Bivales).
– coquille interne : on parle donc des céphalopodes.

/!\ Exception : les limaces n’ont pas une coquille apparente.

. L’ancêtre commun à tous les mollusques est l’Archétype. Il possède une coquille externe. Il a un
corps composé de 3 parties : une tête, un manteau et un corps. Le pied est dit pied ventral car il est
au-dessous du tube digestif. Il dispose aussi de cils : cette masse musculeuse ciliée lui sert à se
déplacer.

. La corde nerveuse ventrale (= système nerveux) est en-


dessous du tube digestif. Les mollusques sont des
hyponeuriens : ils ont leur système nerveux en position
ventral. Le mollusque a un tube digestif complet.

. En-dessous de la râpe, on a une glande qui fait office de


pancréas et de foie. A la sortie de l’estomac, on a
l’intestin. En position terminale de l’intestin, cet animal
possède un anus. La Clénidie est un organe respiratoire
(= branchie ou poumon). Le cœur est protégé dans une
cavité péricardique (ou péricardiaque).
Morphologie et anatomie d'un mollusque bivale :
Cet organisme n’a pas de partie céphalique (= pas de tête) cependant, il possède tout de même un
cerveau (= ganglion cérébral). Ce cerveau est placé sous l’estomac. Le manteau est associé à la
coquille car c’est celui-ci qui génère la coquille. Ainsi, la masse musculeuse est principalement du
manteau qui génère principalement la coquille. Le manteau droit génère la coquille droite et le
manteau gauche génère la coquille gauche.

. Le muscle adducteur relie les deux coquilles entre


elles. Il permet par son action d’ouvrir et fermer les
deux coquilles.

. On a une sélectivité alimentaire très perfectionnée


: il choisit sa nourriture. Cet animal se nourrit
exclusivement de micro-algues. Sa stratégie de
prise alimentaire est basée sur les branchies : les
organes respiratoires ont une double fonction
(respiration et sélection des aliments).
A la surface des branchies, on a des sucres qui
constituent un mucus (= mucopolysaccharides). Les
polysaccharides sont utilisés dans le monde vivant
pour repérer d’autres groupements. Les particules de
sable et de boue n’ont pas de polysaccharides donc
elle ne sont pas reconnues par les
mucopolysaccharides.
Certains polysaccharides des micro-algues vont être
reconnus par les branchies des huîtres et c’est ainsi
que la sélectivité alimentaire sera faite.

Les palpes servent à récupérer les micro-algues. Ensuite, la bouche va récupérer les micro-algues
puis elle va les transférer à l’estomac qui va les digérer. L’estomac est boursouflé car il est
constitué de diverticules digestifs. On a ensuite un intestin très replié. A proximité du muscle
adducteur, on a le cœur.

Verdissement des huîtres :


La fin des mûrissements des huîtres se fait dans des
clercs. Les clercs possèdent des microalgues
naturellement. Cette micro-algue a comme
caractéristique l’accumulation d’un pigment bleu
qui correspond à la marénine. Quand l’estomac de
l’huître va récupérer cette micro-algue, il va se
colorer en vert. On appelle ça l’effet
bathochrome. Le pigment bascule de la couleur
bleue à la couleur verte lorsqu’il se retrouve dans
l’estomac de l’huître (= mécanisme de
verdissement).
Les arthropodes :
. Les Arthropodes ont réussi à spécialiser leurs métamères. Ils ont segmentés leur corps et chaque
partie segmentée a acquis une spécialisation. Ces animaux se sont retrouvés adaptés à tous les
milieux (on les retrouve en milieux terrestres et milieux aquatiques). Chez les Arthropodes, on a la
plus grande diversité.

. Les Arthropodes sont des animaux pluricellulaire, tribalstiques et coelomates. Ils ont
comme lignée évolutive les eucaryotes et le clade correspond aux euarthropodes.

Les différents groupes d'arthropodes :


. Les arthropodes correspondent à 1 million d’espèces. Tous les Arthropodes ont en commun des
pattes articulées. Ils ont également tous un squelette extérieur (= exosquelette) qui correspond à
une carapace.

. Certains arthroprodes ont des antennes (= antennates). Ceux qui n’en ont pas correspondent aux
chelicérates.

Chelicérates : on en a trois groupes :


– mérostomes
– arachnides (araignées)
– pycnogonides

Principales caractéristiques :
– les arthropodes correspondent à 1 million d’espèces (ce sont les plus nombreux). On trouve
des Arthropodes partout

– l’organisation du corps est métamérique (il est segmenté en trois ou deux


parties), chez les insectes, la segmentation corporelle aboutit à trois segments :
tête (= siège des organes sensoriels, siège du cerveau et des yeux), thorax (=
siège des organes locomoteurs : pattes et ailes), abdomen (siège des viscères et
des organes reproducteurs). Cette segmentation corporelle s’appelle la tagmose
ou tagmation. Chez certains arthropodes, la tagmation est moins prononcée : on
a que deux parties. Le thorax est soudé à la tête (=céphalothorax) et on a
l’abdomen

– ils se caractérisent par la présence de pattes articulées et par la présence d’un exosquelette
(squelette d’extérieur). Chez les humains, le squelette est un endosquelette. Quand
l’animal grandit, il va devoir se débarrasser de sa carapace donc l’exosquelette est à
l’origine de la croissance discontinue (= la carapace ne peut pas grandir avant le corps). Ce
processus s’appelle la Mue.
– le carapace est une armure qui sert à protéger l’animal, elle
empêche la diffusion des gaz au travers de la peau donc ces
animaux ont dû mettre en place des mécanismes
d’adaptation pour améliorer leur capacité respiratoire : les
insectes ont développé le système trachéen qui est un
système de captation de l’air. Sur la carapace des insectes,
il y a des petits orifices qui sont appelés les spiracles et qui
sont en contact avec un système de trachée. L’air va être
transportée dans ce système et accumulée dans des sacs
aériens qui vont constituer une réserve d’air. En fonction
des besoins de l’animal, celui-ci va puiser dans ces sacs
aériens. L’air va être redistribuée dans les tissus et les
muscles par un système de trachéoles

– ils ont un système respiratoire


ouvert : Le sang chez ces
animaux est nommé
hémolymphe et il n’est pas
continuellement dans les
vaisseaux. Le sang va être
oxygéné au niveau des branchies
et va être ensuite pompé par le cœur. Ensuite, il va
être distribué aux organes et aux tissus. Le sang va
être transporté par des vaisseaux mais ces vaisseaux
sont ouverts. Les organes et les tissus vont baigner
dans le sang oxygéné : c’est comme ça que les organes et les tissus vont récupérer le sang
oxygéné qui va être ensuite désoxygéné et repompé par le cœur.

– Les Arthropodes ne se nourrissent pas de la même façon : au niveau des appendices


buccaux et du tube digestif, on aura des adaptations.
Les crustacés se nourrissent par filtration de l’eau de mer, certains sont détritivores
(crabes) : ils découpent avec leurs pinces les corps des animaux. Certains crabes sont même
carnivores : ils se nourrissent d’animaux vivants.
Les insectes se nourrissant de matière végétale sont brouteurs, ceux qui se nourrissent de
liquides biologiques sont les suceurs.
Les Arachnides sont des prédateurs, des tueurs, contrairement aux crustacés et aux
insectes, les araignées ont des glandes coxales qui permettent de sécréter des déchets
azotés.
Les insectes ont des tubes de Malpighi, ils urinent à sec grâce
aux tubes de Malpighi. On a pénétration du principal déchet
azoté qui correspond à l'acide urique. L’acide urique dissous
dans l’eau (= urine) pénètre dans ces tubes avec le potassium.
Le pH dans les tubes est un pH acide : l’acide urique passe à
l’état solide (= cristaux) au contact de ce pH. Les cristaux
d’acide urique sont ensuite éliminés par les tubes de Malpighi.
Ainsi, cela ne nécessitera pas d’eau. Ces animaux ont mis en
place un système d’adaptation pour éliminer l’acide urique : ils
font une économie d’eau.
. Les arthropodes, au cours de leur vie, subissent une métamorphose pour la plupart des espèces :
– métamorphose complète : si la larve et l’adulte sont morphologiquement différents. Il faut
aussi que la larve est un mode de vie différent (= écologie différente) que l’adulte (un
terrestre et l’autre aérien par exemple)
– métamorphose incomplète : quand un condition n'est pas réunie

. Les deux caractéristiques chez les Arthropodes sont la présence


des pattes articulées et d’un exosquelette aussi appelé cuticule. Cet
exosquelette est une carapace rigide, il recouvre l’intégrité des
métamères et des segments articulés. Le système est assoupli grâce à
la présence entre les métamères d’une membrane articulaire.

. La cuticule est une structure constituée de chitine en 3 sous-


couches :
- L’épicuticule : extérieur
- L’exocuticule : intermédiaire
- L’endocuticule : interne

. La cuticule recouvre la peau qui est qualifiée


d’hypoderme (= au-dessous de la peau). Le
derme est constitué de cellules qui produisent des
prolongements cytoplasmiques qui sont en
contact avec le milieu extérieur. Ces
prolongements font office d’organes sensoriels.

. Cette cuticule est une carapace rigide mais les animaux sont mobiles, car la carapace recouvre les
métamères et entre les métamères on trouve des membranes articulaires. La cuticule est rigide et
non soluble dans l’eau. La chitine est un polymère de sucres or il n’y a rien de plus soluble que le
sucre. Chez la chitine (C8H13O5N)n la plupart des fonctions OH sont remplacées par des fonctions
amines et acétyl ce qui la rend non soluble. On retrouve aussi des scléroprotéines dans la cuticule
qui confère la rigidité à l’ensemble.

Appendice articulé :
Malgré la présence de la cuticule il y a une certaine mobilité entre les métamères. On retrouve cela
au niveau des pattes notamment. Chaque métamère est structuré de manière à avoir une rotation de
180° les unes par rapport aux autres. La patte d’un insecte est métamérisée, recouverte d’une
cuticule. Les métamères ont des longueurs et des tailles différentes. Les métamères proximaux
sont appelés des coxa, point d’attache. Le trochanter est un métamère intermédiaire, ensuite il y
a un grand métamère : le fémur, ensuite un autre : tibia et enfin le métamère tarse. Le tarse est
segmenté en tarsomères, à l’extrémité du tarsomère il y a des griffes.
Caractéristiques morphologiques d'un insecte (la drosophile) :
. Chez les arthropodes il y a la tagmation, tagmose qui
est la capacité à segmenter son corps (tête, thorax et
abdomen), chaque région corporelle ayant une
fonction.

. Dans la tête on trouve les organes


sensoriels : yeux, œil composé chez la
mouche composé de facettes ou
ommatidies pour une vision à 360°. Au-dessus de l’œil
on a les ocelles qui sont spécialisées dans la détection
de lumière.

. Au niveau du thorax, il y a une segmentation en 3


partie. Partie avant du thorax proche de la tête =
prothorax, la partie intermédiaire = mésothorax et
une partie en arrière = métathorax. Le thorax est le
siège des organes locomoteurs (pattes et ailes ici).

. Les ailes présentent ds nervures. Au niveau du prothorax il y a des stigmates : orifices qui sont le
point d’entrée du système trachéen. Mésothorax : 2eme stigmates. Métathorax : 3 orifices : Les
scabellum, l’ensemble alll…

. Dans l’abdomen on retrouve le système digestif et l’appareil reproducteur.

Euchinodermes – chordes :

1) Les echinodermes (deutérostomien de type épithélioneurien)


Organismes complexes. Ce sont des triblastiques coelomates, deutérostomiens : ils produisent
l’anus avant la bouche. Ils sont de type épithélioneuriens, ce sont des animaux qui ont le système
nerveux à fleur de peau.

Principales caractéristiques :
Biologie-Ecologie-Morphologie : on a répertorié 6000 espèces vivant toutes en milieu marin.
Les larves présentant une symétrie bilatérale mais les adultes ont une symétrie axiale d’ordre 5 ou
pentaradiée. Ces animaux ont une partie antérieure où il y a un cerveau et après avec une symétrie
bilatérale il n’y a plus de cerveau.

Le tégument (=peau) des adultes dispose d’un endosquelette dermique discontinu composé de
plaques minéralisées (Carbonate de Calcium et Carbonate de Magnésium) juxtaposées et portant
des épines fixes ou des piquants mobiles (pour la plupart).

Ce sont des triblastiques donc il y a présence d’un cœlome très complexe composé de plusieurs
cavités s’emboîtant les unes dans les autres (dont le système aquifère ou ambulacraire). Ici le
cœlome sert à la mobilité.
Les différents groupes d'échinodermes :

Morphologie d'une étoile de mer :


Il y a deux faces :
– ventrales : surface orale avec une gouttière ambulacraire qui
sert au déplacement de l'animal
– dorsale : surface aborale

Détails d'un pied ambulacraire d'une étoile de mer :


Un pied ambulacraire est composé de la cavité principale : ampoule et de
la cavité secondaire : canal latéral. Le pied va se remplir d’eau et va
décoller de sa surface, va vider son eau et se repositionnera sur la surface.
C’est un système de valve.

Le mouvement est aussi sous la dépendance de muscles. Ceux associés à la


base du pied est une ventouse, c’est le muscle du podia. Les autres
muscles sont les muscles latéraux qui sont réfractaires. Le remplissage te
le vidage de l’eau se fait sous l’action de ces muscles.

2) Les chordés ou cordés (deutérostomiens épineuriens)


Ils ont acquis la chorde semi rigide. Ce sont des animaux triblastiques coelomates du phylum
eucaryotes du clade des chordés.
La chorde chez nous donne la colonne vertébrale. La pharyngotremie est un pharynx percé de
fentes branchiales. C’est le pharynx qui sert à la respiration et à la nutrition, il a donc une double
fonction.
On retrouve les urochordés (la chorde va disparaître lorsque l’animal passe au stade adulte et si elle
ne disparaît pas elle apparaît sous forme de queue), les céphalocordés (la chorde va jusqu’à la tête)
et les vertébrés (la chorde évolue en colonne vertébrale).
Principales caractéristiques des céphalochordés :
3 caractéristiques communes avec les vertébrés :
– présence d’une notocorde ou corde baguette squelettique médiodorsale élastique non
métamérisée qui soutient les tissus mous : cela permet de déterminer une symétrie chez les
animaux.
– présence d’un tube nerveux dorsal (Epineuriens) situé au-dessus du tube digestif et de la
corde.
– présence d’un pharynx perforé par des fentes branchiales : les fentes branchiales sont en
fait les amygdales, premières barrières de défense de l’organisme.

Morphologie et anatomie d'un chordé :


Un chordé a une tête, un tronc et une queue. Mais certains
ont perdu la queue.
L’axe anatomique est la chorde, au-dessus on a le tube
nerveux et en avant on a une protubérance qui va donner
le cerveau. En dessous il y a le tube digestif. L’appareil
digestif possède une dilatation, c’est le pharynx. Le
système circulatoire est composé d’un faisceau ventral
en dessous du tube digestif et un vaisseau dorsal au-dessus
ainsi qu’un cœur. Il est clos chez les vertébrés.

Conclusion :
La corde est un axe mécanique du corps qui est métamérisé et remplacé chez les vertébrés par les
vertèbres.
– chez les urochordés : à l’état larvaire la corde est seulement dans la queue
– chez les céphalochordés : la corde se prolonge en avant de la bouche
– chez les céphalochordés : à l’origine des vertébrés…?

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