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I. Généralités
Les bactéries entretiennent des relations avec les organismes des végétaux et des animaux. La
présence de cette flore microbienne associée permet un équilibre dans les écosystèmes et
généralement ne cause aucun trouble. Cependant, lorsque l’équilibre est rompu suite à la
modification des conditions environnementales ces bactéries peuvent causer des troubles au
niveau des tissus de leurs hôtes et causer des maladies. C’est à travers la maladie que le pouvoir
pathogène des bactéries peut se manifester, ainsi nous pouvons définir le pouvoir pathogène
d’un microorganisme comme la propriété que possèdent les microorganismes à provoquer une
maladie au sein d’un organisme vivant.
Une écharde souillée de bacilles tétaniques était introduit sous la peau du cobaye. Les bacilles
se multiplient au niveau de la plaie et élaborent une substance qui diffuse le long du filet nerveux
et arrive au niveau du système nerveux central.
Cette substance est responsable des symptômes de la maladie observée chez le cobaye. La
substance élaboré suite à l’introduction de l’écharde de bacille tétanique agit loin de la porte
d’entrée : Elle est appelée toxine
On peut donc dire par rapport à cette expérience que le pouvoir pathogène du bacille tétanique
est dû à sa capacité de synthétiser sa toxine in situ.
Une suspension de pneumocoque encapsulée a été inoculée à une souris par voie
intrapéritonéale. Au bout de 24 à 48 heures l’animal succombe (meurt), une autopsie est réalisé
sur les organes de l’animal. Les extraits d’organes ont été prélevés puis ensemencer sur les
milieux de culture.
Après 24H d’incubation, les observations ont montré la présence de pneumocoques. Il ressort
de cette expérience que les pneumocoques ont pénétré dans l’organisme par la circulation
sanguine puis ce sont répandus dans tous les organes.
Dans ces conditions, le pouvoir pathogène des pneumocoques est dû uniquement à leurs
aptitudes à pénétrer et à se multiplier activement dans tous les organes hôtes malgré la défense
imposé par les organismes hôtes : on dit alors que les pneumocoques sont virulents.
La virulence du streptococcus pneumoneae est due à la présence dans sa structure d’une capsule
polysaccharides qui le protège de la phagocytose par les macrophages de la défense immunitaire
de l’hôte. La virulence varie d’une espèce à une autre au sein d’un genre ou d’une souche à une
autre. Ces différences de virulence sont dues au niveau moléculaire, par des modifications
quantitatives et qualitatives de protéines produites par chaque bactérie.
Ainsi chaque bactérie est à l’origine des symptomatologies (pathologie) plus ou moins grave
selon le degré de virulence. La mise en évidence des gènes de virulence chez certaines bactéries
a entrainé une évolution dans la prévention des maladies infectieuses. Ces gènes ont été utilisé
dans la préparation des vaccins à bases des souches virulentes atténués, la virulence est donc
sous la dépendance des gènes dit de virulence
La température corporelle de l’hôte qui a été démontré chez les poules avec l’infection
charbonneuse.
En effet chez les poules la température élevée des pôles empêchait l’infection charbonneuse.
D’autres mécanismes spécifiques comme la production d’anticorps peuvent expliquer ces
différences. En effet certains organismes hôte de même espèce ou de même genre peuvent
présenter des différences dans la production des anticorps contre une infection. L’exemple le
plus courant est celui réalisé avec des moutons d’Europe et des moutons algériens. Il a été
démontré que les moutons européens possédaient des anticorps dès la naissance alors que les
moutons algériens n’en possédaient pas.
Il faut noter aussi la réceptivité au sein des individus de la même espèce mais elle peut
s’expliquer par plusieurs aspects comme la fatigue, l’âge, l’état viscéral, la malnutrition.
En effet en maintenant les pattes de poule dans l’eau glacée pasteur observe une diminution de
la résistance à l’infection charbonneuse chez ces poules. De même les études réalisées sur les
cobayes avec le bacille tétanique ont montré que l’animal devient sensible au tétanos après
séjour dans une étuve. Les variations des températures peuvent provoquer une multiplication
anarchique des germes.
Pour manifester le pouvoir pathogène au sin d’un organisme hôte les germes agissent de
plusieurs manières en 1er lieu ils secrètent des enzymes capables de diriger les tissus de l’hôte
ou d’hydrolyser les tissus des membranes cellulaire. Parmi ces enzymes on peut citer les
hémolyses. Deuxièmement les germes peuvent produire un métabolite capable d’endormir la
défense immunitaire de l’hôte. Ils sont également capables de synthétiser un agent séquestrant
le Fer.
Les germes possèdent des structures qui leur permettent de s’attacher et de s’adhérer aux
muqueuses. L’attachement aux muqueuses constitue le point de départ de l’infection. Parmi les
muqueuses on peut avoir : les muqueuses digestives, les muqueuses intestinales, les muqueuses
uro-génitales et respiratoires.
L’attachement des germes à ses muqueuses permet leur multiplication intense des germes et un
envahissement de l’organe. Dans ces conditions même les phénomènes mécaniques ne peuvent
expulser le germe.
Exemple : L’adhésion des germes aux muqueuses est lié à la présence de plusieurs molécules
comme lectines adhesines et glycocalixe. Ces molécules sont de natures protéiques.
Dans le cas de streptococcus salivarus ou streptococcus mutans agent responsable de la carie
dentaire adhère fortement aux muqueuses des gencives et ne peuvent pas être éliminé par le
brossage des dents.
Salmonella typhis ou paratyphis shigella dissenterae, Clostridium botulium, vibrio cholorea
qui adhèrent fortement aux muqueuses du colon et ne peuvent pas être éliminé par le phénomène
de fessesse ou diarrhée
Neisseria gonorrhée qui adhère fortement à la muqueuse uro-génitale et qui ne peut être éliminé
par le jet urinaire.
NB : Les spores sont formées dans les conditions défavorables.
Les éléments de structures impliqués dans le mécanisme du pouvoir pathogène sont :
La capsule, les pilis, les spores, les plasmides chez d’autres (à vérifier)
Par définition c’est la production ou la synthèse des toxines par les microorganismes.
Les toxines sont des substances macromoléculaires immunogènes et toxiques élaborées par
certaines bactéries ou d’autre microorganisme capable de diffuser dans les tissus de l’hôte.
Le site d’action des toxines est loin des portes d’entrer du pathogène
Selon la nature chimique on distingue deux types de toxines : Les toxines protéiques et les
toxines glucido-lipidoprotéique
Les toxines protéiques sont libérées pendant la phase exponentielle de croissance, et les toxines
glucido-lipidoprotéique sont libérées pendant la lyse bactérienne
- La thermo sensibilité : les protéines sont sensibles à des fortes températures qui
conduisent à leur dénaturation. Les toxines protéique dont généralement détruite à 60
degrés Celsius après 30 ou 60min de chauffage, seul la toxine de clostridium
perfringens possède une thermorésistante qui lui permet de conserver 75pourcent de son
activité après un chauffage à 100°C
- Les toxines protéiques résistent à des nombreux agents chimique comme les oxydants
les acides et les bases, elles résistent au rayon ionisant (X et UV) et sont résistantes à la
congélation et la décongélation, elles résistent également au suc digestif qui a un pH
acide c’est le cas de la toxine botulinique qui est stable à pH 3 et des antérotoxines
staphylococciques
c. Caractéristique moléculaire et structurale des toxines protéique
Les toxines protéiques sont des holoprotéines, leur toxicité dépend de la nature de la séquence
en acide aminé et la conformation tridimensionnelle de la protéine. Elles sont constitué de
plusieurs sous unités ou protomère, leurs masse molaire varie entre 28000 et 150000 Da.
Chez les bactéries Gram négatif le domaine H Hydrophile ou polaire porte une charge positive
liée à la présence de deux résidus arginyl ou Lysyl.
e. Propriétés biologiques
Les propriétés impliquent l’intensité et la dose qui dépendent de la toxicité et de
l’immunogénicité
- la toxine botulinique elle constitue un violant poison existant dans la nature, sa dose
létale pour l’homme est estimée en 10-4 et 3.10-4 microorganisme par voie parentérale
et 10-1 microorganismes par voie orale. La toxine botulinique agit en provoquant des
vomissements des constipations puis une paralysie généralisée
- La toxine tétanique sa dose létale est de 10-4 microorganisme elle se manifeste par des
contractions répétées du muscle
La spécificité de ces toxines est liée aux germes qui les produits, ainsi don leurs
symptomatologies ou leurs effets peuvent être reproduit en totalité ou en partie suite à une
injection.
Dans les conditions de températures déterminées (37à47°C) ou sous l’action de certains agents
chimiques tel que le formol, la propionylactone de 2,4-dinitrophenylbenzène, l’acétone, le
glutaraldéhyde. Dans ces conditions les toxines peuvent perdre leurs pouvoirs toxiques de façon
irréversible en conservant le pouvoir antigénique et immunogène. La perte du pouvoir toxique
est appelé détoxication, elle se fait donc sous l’action combinée des agents chimiques et de la
chaleur.
Ce principe a été appliqué aux venins et à certains virus pour la préparation des anatoxines
correspondantes.
L’immunogénicité se traduit par l’apparition d’un taux sérique élevé des anticorps neutralisant
le précipitant
A l’exception des quelques hémolysines qui agissent sur les MC la cible des exotoxines est
localisée à l’intérieur de la cellule eucaryote. Pour atteindre sa cible, la toxine excrétée par la
bactérie doit s’attacher aux récepteurs spécifiques situés à la surface des cellules animales
sensibles. L’attachement de la toxine à ce récepteur permet sa pénétration dans la cellule par
endocytose en formant une vésicule appelé endosome. L’endosome étant acide, cette acidité
permet un changement de conformation de la toxine avec insertion des fragments riches en
acides aminé hydrophobe dans la membrane phospholipidiques de l’endosome, ce qui entraine
la formation d’un canal provoquant ainsi le passage de la toxine à travers de l’endosome et sa
libération dans le cytoplasme de la cellule hôte
D’autres toxines sont synthétisées par les gènes plasmidiques il s’agit des antérotoxines des
hémolysines d’E. Coli et de streptococcus feacalis. La toxine diphtérique est synthétisée sous
la dépendance du génome du phage beta hébergé par la souche de Clostridium Diphterae. Cette
toxine est synthétisée sous forme d’un stockage, d’un gène propage et d’un gène régulateur
localisé dans un chromosome bactérien. La bactérie ne devient pathogène que lors de la
lysogénie (absorption, pénétration).
Chez certaine bactéries anaérobies du genre clostridium la toxinogenèse est liée à la sporulation.
C’est le cas des antérotoxines qui sont de types A et C de clostridium perfringens qui sont les
produits spécifiques d’un gène de sporulation. En effet, cette antérotoxine est une protéine de
structure de la tunique sporale. Chez staphylococcus aureus, les gènes codants pour
l’expression des toxines peuvent être plasmidique ou chromosomiques. Cependant l’expression
de ce gène est sous dépendance d’un gène régulateur du support génétique.
g. Physiologie de la toxinogenèse
La toxinogenèse peut être influencé par certains métabolite comme les oligopeptides, le
glucose, le fer, les ribonucléotiders. En effet, le glucose agit par répression catabolique sur la
toxinogenèse et apparait comme un inhibiteur. Son action a été démontrée dans la toxinogenèse
cholérique et diphtérique.
- Les oligonucléotides de 2 à 3 ont un effet sur la toxinogenèse car l’un des Acides aminés
apparait essentiel dans la production de la toxine. C’est le cas de la tyrosine pour la toxine
staphylococcique et pour la toxine tétanique.
- Le Fer : Chez certaines bactéries pathogène le fer constitue un régulateur de la
toxinogenèse (le déficit en fer active la production des toxines) cela a été démontré dans la
toxinogenèse diphtérique. Cette toxine n’est sécrétée que dans un milieu pauvre en Fe2+ ce qui
conduit à la limitation de la croissance bactérienne par carence en fer essentiel pour de
nombreux enzymes de la bactérie.
Cependant l’addition du fer dans le milieu lève la carence et permet une augmentation optimale
qui supprime donc la synthèse de la toxine.
Chez shigella flexineri, la toxinogenèse est déclenché par déficit en fer
- Les cytolysines à activité enzymatique : Ils ont une activité phospholipase C qui conduit
à la libération des acides glycérides et dérivé phosphorylée.
Les cytolysines de staphylococcus et les cytotoxines de staphylococcus possèdent une activité
lecithinase
- Les cytolysines à effet détergent : Elles agissent par leur propriété tensio-active comme
les surfactants en provoquant la désorganisation de la membrane par solubilisation des
constituants lipidiques, sufractines de bacillus substillis, staphylococcus.
- Composition chimique : Ils sont constitués des polysaccharides, des lipides, et des
protéines. Chez les bactéries on note une diversité dans la composition chimique en fonction
des espèces ou des genres bactériens et peuvent être composés uniquement des polysaccharides
et des lipides appelés LPS c’est le cas des endotoxines de Serratia marcescens
Chez d’autres bactéries des genres salmonella, serratia, vibrio, est apparenté en plus des LPS,
des lipides. Le composé toxique contient du phosphore qui sert d’activateur pour les 2 premiers
compléments
Les études biochimique ont montré que les composants lipidique des endotoxines est le lipide
A constituant de la couche externe de la membrane externe des bactéries Gram négatif.
Le polysaccharide est constitué de deux parties :
- Le corps du noyau
- Les chaines latérales
1) Rôles de constituants
Le noyau ou corps du polysaccharide joue le rôle dans la défense de l’organisme. Les chaines
latérales constituées des polyosides sont responsables de la spécificité antigénique O.
Le lipide A est responsable des effets biologique aussi bien néfaste que bénéfique
- Immunisation d’un animal par les bactéries de spécificité O produits par les anticorps
dirigés contre le déterminant polysaccharide. Ces anticorps peuvent précipités les
endotoxines extraits des mêmes bactéries ou des polyosides de même chaine latérale
- Immunisation par les endotoxines O et R entraine la formation d’anticorps capable
d’agglutiner et d’opsoniser les bactéries correspondant.
La réponse immunitaire aux endotoxines les distingue des autres Antigènes. Elles se
caractérisent par une production prolongée d’immunoglobuline M et parfois d’IgG. Les LPS
sont des antigènes thymo indépendant donc provoque une réponse en absence des LT, c’est un
immunogène qui induit à très faible dose une réponse primaire.
L’action des endotoxines permet aux macrophages de synthétiser les IL-1 et 6. Ces cellules ont
des effets comparables aux facteurs nécrosants les tumeurs. Leur action permet également de
libérer les lipides tels que les prostaglandines.
Ces lipides sont responsables des effets pyrétiques. On observe également la libération des
composés oxygénés très réactifs comme le peroxyde d’hydrogène, le singulet d’hydrogène et
monoxyde d’azote. Ces radicaux libres participent à la destruction microbienne à faible
quantité, les endotoxines des bactéries Gram négatif permettent aux macrophages de produire
des médiateurs spécifiques qui bloquent l’infection en stimulant la réponse immunitaire
spécifique et non spécifique dirigé contre la bactérie.
A forte dose, les endotoxines libérées dans le sang entrainent une stimulation des macrophages
dans tout l’organisme. Ce qui conduit à une hyper-sécrétion des médiateurs souvent à l’origine
du choc toxique mortel. Dans ces conditions le sang cesse de circuler et toutes les cellules
meurent par asphyxie.
- La stérilisation : est une opération permettant de tuer tous les microorganismes dans une
enceinte donnée, dans une préparation quelconque. Elle se fait au moyen des agents
physiques.
- La désinfection : désigne toute action avisée antimicrobienne quel que soit le niveau du
résultat. Elle s’applique au milieu inerte et utilise des désinfectants.
- La décontamination : est une opération au résultat momentané qui permet de tuer ou
inhiber les microorganismes indésirable en fonction des objectifs fixés. Elle s’applique
aux tissus vivants.
- L’antisepsie : un milieu est dit septique, lorsqu’il contient des microorganismes. Il est
dit aseptique lorsqu’il est dépourvu des microorganismes. L’asepsie ou antisepsie est
une opération qui permet de rendre aseptique, le milieu septique. Il est rendu possible
par la stérilisation du matériel qui empêche la contamination. L’asepsie est donc
l’ensemble des mesures propres visant à empêcher tout apport exogène des
microorganismes. L’antisepsie est une opération au résultat momentané qui permet aux
tissus vivants dans leurs limites de tolérance d »’éliminer, de tuer ou d’inactiver les
microorganismes. L’antisepsie est donc la prévention de l’infection par l’utilisation des
antiseptiques.
Ils peuvent agir en inhibant la croissance bactérienne, on dit qu’ils sont bactériostatiques ou en
tuant les bactéries, on dit qu’ils sont bactéricides.
Ces paramètres peuvent être déterminés en milieu solide ou en milieu liquide après dilution. La
concentration minimale inhibitrice est le paramètre le plus déterminé. Il s’agit de la plus faible
concentration antibiotique capable d’inhiber toute croissance visible d’une souche donnée après
un temps de contact de 12 à 18 heure à 37º.
Souches sensibles
Souches limités ou intermédiaires
Souches résistantes
La mesure de la concentration minimale inhibitrice se fait par culture sur milieu Mueller Hinton
en présence d’antibiotique. Lorsque la souche est sensible la concentration minimale inhibitrice
(CMI) est inférieure au taux thérapeutique, la souche est intermédiaire la CMI est égale au taux
thérapeutique, la souche est résistante lorsque la CMI est inférieure au taux thérapeutique. La
détermination de ces paramètres doit tenir compte des facteurs physico-chimiques du milieu.
Une bactérie est dite résistante à un antibiotique lorsqu’elle se développe en présence d’un taux
élevé d’antibiotique qui habituellement est actif sur les souches de cette espece. Il existe deux
types de résistances :
La résistance naturelle
La résistance acquise
Les deux types de résistances ont pour support génétique le chromosome bactérien ou plasmide.
C. Mécanisme de résistances
Pour se défendre contre l’action d’antibiotique les bactéries élaborent plusieurs mécanismes à
savoir :
Les agents alkylants (comme l’oxyde d’éthylène), les aldéhydes (comme formaldéhyde
glutaraldéhyde) réagissent avec les groupements amine, hydroxyle, sulfudryles carboxylique
des protéines. Certains colorant inhibent la synthèse des ARN c’est le cas l’acridine orange,
l’autre inhibe la synthèse de la paroi bactérienne comme le cristal violet, le chlorure de
benzalkonium inhibe la voie de la glycolyse chez les bactéries, le triphenyl méthane inhibe la
synthèse de la glutamine.
2. Méthode d’évaluation de l’efficacité d’un antiseptique
L’évaluation de l’efficacité d’un antiseptique se fait par la méthode officielle de détermination
du coefficient phénol. Cette méthode consiste à comparer l’activité létale d’un antiseptique à
celle du phénol dans les conditions rigoureusement contrôlées. On réalise des dilutions du
phénol et de l’antiseptique à contrôler puis inoculation avec des bactéries de référence qui sont
souvent Salmonella thiphy et streptococcus.
Les tubes sont ensuite placés dans un bain marri à 20 ou 37° puis incuber pendant 2 à 3jours.
Les dilutions mes plus élevées capable de tuer les bactéries en 10 min d’exposition servent de
calcul du coefficient phénol. La détermination du coefficient phénol peut entrainer des erreurs
parce qu’elle est faite dans les conditions contrôlées c’est-à-dire les souches pures. Cependant
l’antiseptique est souvent utilisé sur les populations complexes en présence de matière
organique et soumis à des conditions environnementale.
L’efficacité peut être également déterminée par la méthode des portes-germes. Cette méthode
consiste à contaminer les cylindres inoxydables par des espèces bactériennes spécifiques, elles
sont ensuite brièvement séchées puis immergées dans l’antiseptique à ester pendant 10min. Les
cylindres sont ensuite transférés sur un milieu de culture puis incuber pendant 2 jours. La
concentration antiseptique capable de tuer tous les microorganismes est déterminée dans ces
conditions à 95% de certitude.
Exemple : Le para aminobenzoate et les sulfamides agissent comme les inhibiteurs compétitif
par contre le fluorocitrate analogue du citrate est u inhibiteur non compétitif de l’aconitase dans
le cycle de Krebs. Parmi les principaux antimétabolites on peut citer : Les analogues des acides
aminés, les analogues du pyridoxal, des acides foliques, paraaminobenzene sulfamide.
1) Propriétés physiques
Comme toutes les protéines les bactériocines sont sensible à toute température (facilement
dénaturé par chauffage). Cependant les bactériocines isolées de lactobacillus esgoticus sont
thermostables et conservent leur activité après autoclavage à 121°c pendant 15min
Il existe 3 facteurs :
L’opération qui consiste à tester la sensibilité des bactéries vis-à-vis des des antibotiques est
appelé antibiogramme (se fait in vitro). In vivo la physiologie du microorganisme peut
influencer sa sensibilité. C’est ainsi que les formes sporulées résistent particulièrement aux
agents physiques ou chimiques. Les cellules en phase de croissance sont plus aux
antimicrobiens que celles âgées de 24h ou plus. Les formes végétatif sont très sensibles à la
chaleur et inactivés entre 50-60°c pendant 30min.
Les antibiotiques à larde spectre agissent aussi bien sur les Gram négatifs que sur les Gram
positifs. Les antibiotiques à spectre étroit agissent soit sur les bactéries à Gram négatifs soit sur
les Gram positifs. C’est le cas de la pénicilline G que sur les Gram qui n’agit que sur les Gram
positifs. Les désinfectants et les antiseptiques ont un spectre très large.
Certains facteurs comme les facteurs chimiques et physiques influencent l’efficacité de l’agent
antimicrobien. Pour les agents physiques, les agents antimicrobiens ont une forte intensité en
fonction de l’intensité du facteur physique c’est le cas de la température et de la pression.
Pour les agents chimiques, la concentration d’un antibiotique peut être bactériostatique ou
bactéricide. La concentration bactéricide est supérieure à la concentration bactériostatique. Au-
delà d’une certaine concentration la bactéricidie varie en fonction du temps de contact. La
stabilité chimique des agents anti microbiens influencent également leur action. Certains agents
se décomposent facilement dans ces conditions leur action est limitée, la stabilité de l’agent
antimicrobien favorise le contact et sa pénétration dans la cible cellulaire.
C’est pourquoi dans le cas des boites de conserve après la mise des aliments un chauffage est
nécessaire pour éliminer les risques de contamination par les spores de clostridium botulinique.
Il a été démontré que le traitement thermique peut réduire la quantité de spore de 10 12 à 100,
Cela nécessite 225min avec une température de 121°c.
Les formes végétatives des bactéries sont inactivées par chauffage entre 50 et 60°C et les formes
sporulés thermostable sont détruites à des températures supérieures à 100°C.
La chaleur humide c’est la méthode très utilisé en microbiologie, elle utilise la vapeur diffuse
et pénétrante ; elle est réalisé par un appareil appelé autoclave qui exige des fortes pressions à
la température de 121°C pendant 15 minutes. Cette technique est utilisée pour la stérilisation
des milieux liquides
La chaleur sèche elle est réalisé à l’aide d’un appareil appelé fourre pasteur ou poupinelle. Cette
chaleur est moins pénétrante est moins active sur les spores son application varie en fonction
du matériel à stériliser et du temps nécessaire pour la stérilisation
Pour une température de 180°C la stérilisation nécessite 30min et pour une température de
170°C on stérilise pendant 1heure et quand on est à 1602°C on stérilise pendant 2heures
LES RADIATIONS
Les rayons UV les rayons X elles ont des propriétés bactéricides. Les rayons solaires constituent
un agent naturel de stérilisations de surfaces des eaux.
Les radiations électroniques, les rayons électromagnétiques, les radiations soniques qui sont
souvent utilisés pour éliminer les microorganismes en suspension dans un liquide et sont
également utilisés pour extraire les constituants endocellulaire.
LA PRESSION
Les fortes pressions osmotiques entrainent une augmentation de l’effet antimicrobien. Ces
fortes pressions osmotiques sont obtenues par addition des sucres ou des sels dans le milieu.
Cependant plusieurs espèces bactériennes ne résistent pas à ces fortes concentrations en sucre
ou en sel.
LA FILTRATION
Elle utilisé pour stériliser les solutions contenant des substances thermolabile
ULTRACENTRIFUGATION