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Toxicité aigue
II. Généralité
1. Définition de la toxicologie :
2. Toxique et poison :
3. Toxicité :
Est la capacité d’un toxique à avoir un effet nocif sur un organisme. L’effet
néfaste qui fait la dangerosité d’une substance dépend de : la dose, à la voie
d’absorption, au type et à la gravité des lésions ainsi qu’au temps nécessaire à
l’apparition d’une lésion.[3]
Il peut etre:
Local ou systémique.
Réversible ou irréversible.
Fonctionnel ou organique.
Immédiat ou retardé.
En règle générale plus la dose augmente, plus la réponse augmente, soit par
la sévérité de cette réponse soit par le pourcentage d’individus affectés.
Figure 1 : Relation entre la dose et Figure 2 : relation entre la dose et la
l’effet.[4] réponse.[4]
Effet
Aigue Chronique
Voie d’administration 2 2 1
0% -∞ ∞
10% - 1.28 3.72
16% -1 4
20% - 0.84 4.10
40% - 0.25 4.75
50% 0 5
60% 0.25 5.25
80% 0.84 5.84
84% 1.0 6
90% 1.5 6.5
100% +∞ ∞
Figure 4: courbe de beliss
N’ : est le nombre d’animaux qui ont été utilisé pour obtenir les points situé entre
DL16, DL84.
DL50= (DL100-AB)xN
Intérêt de calcul de la DL 50 :
Limites de la DL50 :
La mort n’est pas l’effet observé. C’est Méthode séquentielle s’appui sur
l’observation de signes manifeste de toxicité apparaissant après traitement à une
dose prédéterminée.
La dose initiale est choisie sur la base d’une étude d’orientation.
Les autres groupes d’animaux reçoivent des doses plus fortes ou moins fortes
en fonction de l’absence ou de la présence d’effets toxiques.
Avantage: reproductible, occasionne moins de souffrance que les
méthodes traditionnelles, utilise moins d’animaux, permet la classification
des substances en fonction de leur toxicité.
Inconvénients : ne permet pas de définir une valeur précise de la DL50.
Test d’évaluation de la toxicité aigue par voie locale (parmi les tests les plus
atroces). Son but est de déterminer les produits irritants par leurs applications sur
la peau ou la muqueuse conjonctivale de l’animal.
Concerne les gaz, vapeur d’aérosol ou une forme mixte. Dans le protocole
traditionnel, les animaux sont exposés, dans une chambre (animal entier ou tête
seule), à une concentration limite, ou a 3 centrations au moins, pour une duré
prédéterminer, en principe 4 heures (OCDE).
En général 10 animaux sont utilisés pour chaque concentration, avec une
duré d’observation d’au moins 14 jours.
2/ Problème d’éthique :
Les études in vitro sont généralement réalisées sur des cellules ou des tissus
d’origines animales ou humaines
4/ Le Microphysiomètre:
V/ Modélisation informatique :
On peut utiliser les systèmes informatiques professionnels pour prévoir la
propriété irritante de nouvelles substances sur la base de ce qui est déjà connu au
sujet de substances irritantes ayant une structure chimique semblable. On connaît
cette approche sous le nom de QSAR (Quantitative Structure Activité Relationship
ou Relation Quantitative Structures/Activité).
La structure moléculaire de substances connues est entrée dans une base de
données informatique. Les structures chimiques particulières sont liées à des types
particuliers d’activité chimique, dans ce cas l’irritation. Lorsqu’on enregistre une
nouvelle substance, le système professionnel essaie de faire coïncider sa structure
avec les autres présentes dans la base de données. Si une similarité proche est
trouvée, le système prévoit un degré d’irritation semblable pour la nouvelle
substance.
TOPKAT (logiciel) a fait l'objet d'une utilisation récente par l'agence
américaine pour la protection de l'environnement à propos des propriétés
carcinogènes probables de substances chimiques destinées à la désinfection
de l'eau.
COMPACT permet d'évaluer la probabilité qu'une substance chimique
interagisse avec les enzymes du foie et évolue à travers le métabolisme vers
une forme carcinogène.
HazardExpert est un logiciel qui reconnaît les structures carcinogènes
dans les molécules des substances chimiques.
En associant COMPACT et HazardExpert, on a pu identifier
correctement 85 pour cent de 40 substances chimiques et médicaments,
carcinogènes et non carcinogène.
Conclusion :
5/ https://www.csst.qc.ca/prevention/reptox/toxicologie/notions-
toxicologie/Pages/06-dose-relations-toxiques.aspx (site de CNESST)
7/ J. shetty akhila* , shyamjith, deepa and M.c alwar acute toxicity studies and
determination of median lethal dose, current science vol 93 No.7, 10 octobre 2007.