Cours Des Essais Et Mesures IV 2015 2016.

COURS DES ESSAIS ET MESURES Quatrième Année Electricité d’Equipement 2015/2016
CETIC DE NGANG Enseignant: M. BANDE NGWA Justin

CHAPITRE2 : MOTEUR A COURANT CONTINU A EXCITATION
SHUNT
OBJECTIFS SPECIFIQUES
INTRODUCTION
ESSAIS ET MESURES ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES IV
I- ESSAI A VIDE
OBJECTIFS GENERAUX 1- But
2- Principe
Le cours des essais et mesures IV vise à :
3- Schéma de principe
 Initier les élèves à la manipulation de l’électricité ; 4- Schéma de montage
 Familiariser les élèves avec les appareils de mesure ; 5- Liste de matériel
 Développer l’aptitude à rédiger un compte-rendu ; 6- Mode opératoire
 Rendre les élèves aptes à effectuer une mesure quelconque ; etc. 7- Tableau des relevés
8- Construction des courbes
9- Conclusion
II- ESSAI EN CHARGE
INTRODUCTION GENERALE 1- But
Dans les classes antérieures l’Electricien d’équipement a étudié 2- Principe
la manière dont on entreprend pour connaitre les quantités des 3- Schéma de principe
différentes grandeurs électriques telles que : l’intensité du courant, la 4- Schéma de montage
tension électrique, la résistance ou la puissance afin de pourvoir 5- Liste de matériel
concevoir, évaluer, maintenir ou dépanner un circuit ou un équipement 6- Mode opératoire
électrique. Dans ce cours, il est question d’étudier le comportement des 7- Tableau des relevés
machines électriques (moteurs et génératrices à courant continu, moteurs 8- Construction des courbes
asynchrones, alternateurs, transformateurs), des diodes à jonction et 9- Conclusion
zener, des transistors et des thyristors. C’est donc dans cet optique que CONCLUSION
ce cours intitulé les essais et mesures II trouve toute son importance. Et
comme l’a dit Samuel SMILES : « une place pour chaque chose et
chaque chose à sa place ». Tout au long de ce cours, nous étudierons les
généralités sur les essais et mesures, les notions sur l’utilisation de
quelques appareils de mesure et la mesure de certaines grandeurs
CHAPITRE 3 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU
électriques.
1
LES OBJECTIFS SPECIFIQUES : In=
A la fin de ce chapitre, l’élève doit être capable de : Au moment de la mise sous tension et au décollage, la vitesse du
 Donner le principe de fonctionnement d’un moteur à courant moteur est nulle donc la f.c.é.m. aussi, Le courant n’est donc plus limité que
continu ; par la valeur de R, résistance de l’induit, d’où : Id= .
 Expliquer le fonctionnement d’un moteur à courant continu ; Si le moteur est alimenté sous la tension nominale, le courant
 Connaitre les grandeurs caractéristiques d’un moteur à courant transitoire va être très supérieur à sa valeur nominale et il est donc nécessaire
continu ; pour ne pas détériorer la machine de limiter le courant de démarrage à l’aide
 Résoudre un problème concernant un moteur à courant continu ; etc. d’un rhéostat de démarrage monté en série avec l’induit :
Id=
L’INTRODUCTION :
.
Les moteurs à courant continu, contrairement aux génératrices à Le Rhéostat comporte, en général, plusieurs plots de façon à diminuer
courant continu sont irremplaçables non seulement vu sa petitesse, mais progressivement la résistance Rh, au fur et à mesure que la vitesse augmente.
surtout sa facilité de conception. Inventée par Zénobe Gramme en 1869, les
machines à courant continu étaient au départ des simples générateurs de 2- La variation de vitesse d'un moteur à courant continu
courant continu. Aujourd’hui, s’il est un domaine à la pointe du progrès dans Nous savons que pour un moteur à courant continu, la tension à ses
l’utilisation de cette technologie dans le domaine de l’électrotechnique et de bornes est U=E’+RI. Si on néglige RI à cause de la faible résistance de de
l’électronique de puissance, c’est bien le secteur de la traction ferroviaire et
l’induit, nous aurons :
les appareils électroniques. L’évolution des technologies conduit aussi
aujourd’hui à utiliser des machines nécessitant des vitesses de rotation U n= or p, a et N sont les constances. On peut
précises et variables. Et les machines à courant continu sont donc bien
adaptées pour répondre à ses exigences technologiques. Dans ce chapitre, poser K= d’où, n=
nous pénétrerons dans les profondeurs analytiques et physico- Pour régler la vitesse de rotation n d’une machine à courant continu,
mathématiques du moteur à excitation séparée ou indépendante, du moteur on peut agir sur :
à excitation shunt ou en dérivation, du moteur à excitation série et du moteur
à excitation compound ou composée. Cependant, il faut noter que les études
menées dans le chapitre précédent ne doivent surtout pas être négligées car,
rappelons-le, ce chapitre concerne toujours les machines à courant continu  la tension d’alimentation ;
fonctionnant en mode moteur. n= n=f(U) donc n=K’U
 le flux inducteur;
n= n=f (𝜙) donc n=K’𝜙
I- LES ETUDES PRELIMINAIRES DU MOTEUR A  le courant d’excitation en utilisant un rhéostat, un
COURANT CONTINU variateur électronique.
1- Le démarrage d'un moteur à courant continu ATTENTION !!! Il est donc dangereux d’annuler le courant inducteur lorsque le
En réalité, le courant absorbé par une machine à courant continu est: moteur est en fonctionnement normal, car la vitesse correspondante serait
2
alors très grande (tend vers l'infini) devant la vitesse nominale (phénomène dans les conditions de fonctionnement normal, les conditions suivantes dites
d’emballement). Pour éviter cela, on place un relais à minimum de courant d’amorçage doivent être remplies :
dans le circuit inducteur et ce relais coupe automatiquement l'alimentation du
moteur.  L’induit soit alimenté par une tension suffisante ;
3- L’inversion de sens de rotation du moteur à courant continu  Le courant d’excitation prévu par le constructeur soit atteint.
Pour inverser le sens de rotation d’un moteur à courant continu, il
faut modifier le branchement en permutant les deux bornes (positives et 3- Le fonctionnement
négatives) de l’induit ou de l’inducteur pour tous les modes d’excitation en
dehors du mode d’excitation série, car l’induit et l’inducteur ayant un même A vide, le moteur n’entraîne aucune charge c'est-à-dire que le rotor
courant. est libre donc, le couple utile est nul (Tu=0), le couple électrique utile Téu est
égal au couple des pertes collectives Tc (Téu=Tc) et le courant I dans l’induit
II- LE MOTEUR A EXCITATION SEPAREE est égal au courant Iv.
1- Le schéma électrique équivalent
I i a) Le schéma et la réaction induite
I i
E’
r E’
U + ri u
R RI + r
U R RI ri u
Rh,d Rh,e
Figure
a1) La force électromotrice à vide

La force contre électromotrice en charge E’.
E’v= x N x nv x v ou E’v=k vΩv ou E’v=U-R
D’après la maille : a2) La réaction magnétique d’induit ε
-E’-RI+U+ε=0→ E’=U-RI+ε ε= E’v-E’
2- Le principe a3) La chute de tension dans l’induit
Le principe d’un moteur à excitation séparée ou indépendante u’=E’-U
consiste à alimenter le circuit de l’inducteur à l’aide d’une source auxiliaire et
le circuit de l’induit jusqu’à l’amorçage. Pour qu’il s’amorce c'est-à-dire être 4- La caractéristique mécanique du moteur
3
Cette caractéristique nous permet de trouver le point de PJ=PJR+PJr
fonctionnement (P) en régime permanent du moteur et de la charge.
En régime permanent, il y a égalité du couple utile Tu et du couple c1) Les pertes joules dans l’induit PJR
résistant Tr imposé par la charge.
PJR= RI2
Tu Tr n
Tu=(n) Tr=(n) c2) Les pertes joules dans l’inducteur PJr
n=(I) PJr= ri2 ou PJr=ui

P
d) Les pertes collectives
Pc= Pm+Pfer ou Pav=PJv+Pc or PJv Pc d’où

0 n0 0 Pav=Pc=UIv=E’vIv ou Pc=Tc.Ω
n I
Figure a Figure b d1) Les pertes fers
La caractéristique n(I) de la figure b montre que lorsque l’intensité Pfer= R
absorbée par le moteur augmente, la vitesse n décroit légèrement.
d2) Les pertes mécaniques
Pm=Pv
5- Le bilan des puissances et les couples e) La puissance absorbée
Pa=Pu+∑ ou Pa=Pu+ PJR+ PJr+ PC

a) La puissance électrique utile
Péu=E’I ou Péu=Ω.Téu f) La puissance mécanique absorbée Pa

b) La puissance utile Pu Pa=UI+ui→Pa=Pu+∑ ou Pa=Pu+PJR+PJr+PC
Pu=Pa-∑ ou Pu=Pa-PJR-PJr-PC ou Pu=Péu-Pc

Pu=Tu.Ω g) Le couple électrique utile Téu
c) Les pertes joules
Téu = = ou Téu=k I
4
h) Le rendement D’après la maille :
η= -E’-RIa+U+ε=0→ E’=U-RIa+ε
i) L’arbre des puissances 2- Le principe
Le principe d’un moteur à excitation shunt consiste à alimenter le

circuit de l’inducteur et le circuit de l’induit à l’aide d’une source commune
Péu Pu jusqu’à l’amorçage. Pour qu’il s’amorce c'est-à-dire être dans les conditions de
Pa
fonctionnement normal, les conditions suivantes dites d’amorçage doivent
être remplies :
Pc
PJR  L’induit soit alimenté par une tension suffisante ;
PJr PJr
 Le courant d’excitation prévu par le constructeur soit atteint.
j) Les exemple
3- Le fonctionnement
A vide, le moteur n’entraîne aucune charge c'est-à-dire que le rotor

(l’arbre) est libre donc, le couple utile est nul (Tu=0), le couple électrique utile
III- LE MOTEUR A EXCITATION SHUNT Téu est égal au couple des pertes collectives Tc (Téu=Tc) et le courant I dans
1- Le schéma électrique équivalent l’induit est égal au courant Iv. Alors, la puissance fournie correspond aux
I i pertes collectives ou constantes.
Ia En charge, l’arbre du moteur exerce un couple résistant et la

E’ puissance électrique compense la puissance mécanique grâce à la valeur du
+ r courant dans l’induit devenu important.
U R RIa
4- Le schéma et la réaction induite
I i
Figure
Ia
E’
+ r
U R RI
Rh,d Rh,e
5
a) La puissance électrique utile
a) La force électromotrice à vide Péu=E’Ia ou Péu=Ω.Téu
E’v= x N x nv x v ou E’v=k vΩv ou E’v=U-R b) La puissance utile Pu

b) La réaction magnétique d’induit ε
ε= E’v-E’ Pu=Tu.Ω
c) La chute de tension dans l’induit
u’=E’-U
PJ=PJR+PJr
5- La caractéristique mécanique du moteur
Cette caractéristique nous permet de trouver le point de

fonctionnement (P) en régime permanent du moteur et de la charge.
En régime permanent, il y a égalité du couple utile Tu et du couple c1) Les pertes joules dans l’induit PJR
résistant Tr imposé par la charge.
PJR= R
Tu n
c2) Les pertes joules dans l’inducteur PJr
n=(I) PJr= ri2 ou PJr=ui
Tu=(n) d) Les pertes collectives

Pav=Pc=UIv=E’vIv ou Pc=Tc.Ω
0 n 0 I
Les caractéristiques montrent le moteur shunt est très stable lorsque Pfer= R
la charge augmente.
d2) Les pertes mécaniques
6- Le bilan des puissances et les couples
Pm=Pv
6
e) La puissance absorbée
f) La puissance mécanique absorbée Pa
Pa=UI→Pa=Pu+∑ ou Pa=Pu+PJR+PJr+PC
Figure
g) Le couple électrique utile Téu La force contre électromotrice en charge E’.
Téu = = ou Téu=k Ia D’après la maille :
h) Le rendement -E’-RI-rI+U+ε=0↔-E’+U-(R+r)I+ε=0→ E’ = U-(R+r)I+ε
η= 2- Le principe
Le principe d’un moteur à excitation shunt consiste à alimenter le

i) L’arbre des puissances
circuit de l’inducteur et le circuit de l’induit à l’aide d’une source commune
jusqu’à l’amorçage. Pour qu’il s’amorce c'est-à-dire être dans les conditions de
fonctionnement normal, les conditions suivantes dites d’amorçage doivent
Péu Pu
Pa être remplies :
 L’induit soit alimenté par une tension suffisante ;

Pc  Le courant d’excitation prévu par le constructeur soit atteint.
PJR
PJr
3- Le fonctionnement
j) Les exemple A vide, le moteur n’entraîne aucune charge c'est-à-dire que le rotor
Téu est égal au couple des pertes collectives Tc (Téu=Tc) et le courant I dans
IV- LE MOTEUR A EXCITATION SERIE l’induit est égal au courant Iv. Alors, la puissance fournie correspond aux
1- Le schéma électrique équivalent pertes collectives ou constantes.
E’ RI
I
+ r u 7
U
En charge, l’arbre du moteur exerce un couple résistant et la
puissance électrique compense la puissance mécanique grâce à la valeur du
courant dans l’induit devenu important.
4- Le schéma et la réaction induite

E’ RI
I
En régime permanent, la tension d’alimentation U aux bornes du
R moteur à excitation série compense la force contre électromotrice E’ et les
chutes ohmiques.
+ r Figure
U u
Rh,d On constate à travers la figure a Tu=f(I) que le couple évolue

URh paraboliquement lorsque l’intensité croit. Par ailleurs, la figure b n=fI) montre
-E’-RI-rI-Rh,d.I+U +ε=0↔-E’+U-(R+r+Rh,d)I+ε=0 que la vitesse quant’ à elle décroit lorsque l’intensité du courant augmente
permettant un fonctionnement normal du moteur car, lorsque le courant I
→ E’ = U-(R+r+Rh,d)I+ε tend vers 0, la vitesse n tend vers l’infini (le moteur risque de s’emballer).
a) La force électromotrice à vide ATTENTION !!! Le moteur à excitation série ne jamais tourner à vide, car
l’induit risque d’exploser à cause l’augmentation exagérée de la vitesse.
E’v= x N x nv x v ou E’v=k vΩv ou E’v=U-R
b) La réaction magnétique d’induit ε 5- Le bilan des puissances et les couples
ε= E’v-E’ a) La puissance électrique utile
c) La chute de tension dans l’induit Péu=E’I ou Péu=Ω.Téu
u’=E’-U b) La puissance utile Pu
d) La caractéristique mécanique du moteur

Pu=Tu.Ω
Tu n
Tu=(n) n=(I)
8
0 I 0 I
PJ=PJR+PJr Téu = = ou Téu=k I
h) Le rendement
c1) Les pertes joules dans l’induit PJR
η=
PJR= RI2
PJr= rI2 ou PJr=uI
d) Les pertes collectives

i) L’arbre des puissances
Pav=Pc=UIv=E’vIv ou Pc=Tc.Ω
d1) Les pertes fers Péu Pu

Pa
Pfer= R
d2) Les pertes mécaniques Pc

PJR
Pm=Pv PJr
e) La puissance absorbée
j) Les exemple
f) La puissance mécanique absorbée Pa V- LE MOTEUR COMPOUND

1- Le schéma électrique équivalent
U U
g) Le couple électrique utile Téu
2
1
I E’ R.Ia R2 I E R.Ia R2
Ia UR2 Ia R UR2
R
i i R1
R1
9
UR1 UR2
A vide, le moteur n’entraîne aucune charge c'est-à-dire que le rotor
Téu est égal au couple des pertes collectives Tc (Téu=Tc) et le courant I dans
l’induit est égal au courant Iv. Alors, la puissance fournie correspond aux
Figure
pertes collectives ou constantes. Et contrairement aux autres moteurs, le
moteur à excitation composée ne s’emballe pas à vide, mais il faut brancher
l’inducteur série de façon à obtenir un flux additif.
U
D’après la maille 1:
+
E’-U+R2I+R Ia+ε=0→ E’=U+R2I+R Ia+ε
I R2
D’après la maille 2: E R.Ia
Rh,d
E’-U+R2Ia+R Ia+ε=0→ E’-U-(R+R2) Ia+ε=0↔E’ = U+(R+R2) Ia+ε Ia UR2
i R
Rh,e
1
2- Le principe
R1 2 S
Le principe d’un moteur à excitation composée consiste à
alimenter le moteur tout en éliminant d’abord la branche de l’inducteur série
UR2
en plaçant l’interrupteur S en position 2. Puis, on branche l’inducteur série
avec l’inducteur parallèle ou dérivation en positionnant l’interrupteur S en
d) La force électromotrice à vide
position 1 jusqu’à l’amorçage. Pour qu’il s’amorce c'est-à-dire être dans les
conditions de fonctionnement normal, les conditions suivantes dites E’v= x N x nv x v ou E’v=k vΩv ou E’v=U-R
d’amorçage doivent être remplies : e) La réaction magnétique d’induit ε
 L’induit soit alimenté par une tension suffisante ; ε= E’v-E’

 Le courant d’excitation prévu par le constructeur soit atteint.
f) La chute de tension dans l’induit
3- Le fonctionnement u’=E’-U
10
En charge, l’arbre du moteur exerce un couple résistant et la l) La puissance utile Pu
puissance électrique compense la puissance mécanique grâce à la valeur du
courant dans l’induit devenu important et en régime permanent, il y a égalité Pu=Pa-∑ ou Pu=Pa-PJR-PJr-PC ou Pu=Péu-Pc
du couple utile Tu et du couple résistant Tr imposé par la charge.
Pu=Tu.Ω
m) Les pertes joules
PJ=PJR+PJr
c1) Les pertes joules dans l’induit PJR

4- La caractéristique mécanique du moteur
PJR= (R+R2)
Tu n
Tu=(Ia) n=(Ia) PJr= R2i2
n) Les pertes collectives

0 Ia 0 Ia Pav=Pc=UIv=E’vIv ou Pc=Tc.Ω
Pfer= R
On remarque d’après la figure a Tu=f(Ia) que le couple moteur
augmente avec l’intensité du courant en ligne pour une excitation à flux d2) Les pertes mécaniques
additif alors que la figure b n=f(Ia) indique la vitesse du moteur décroit
légèrement avec l’augmentation du courant I jusqu’à pleine charge. Pm=Pv
5- Le bilan des puissances et les couples o) La puissance absorbée
k) La puissance électrique utile Pa=Pu+∑ ou Pa=Pu+ PJR+ PJr+ PC
Péu=E’Ia ou Péu=Ω.Téu
p) La puissance mécanique absorbée Pa
11
q) Le couple électrique utile Téu
Téu = = ou Téu=k Ia
Génératrice à excitation à excitation à excitation à excitation

r) Le rendement séparée ou shunt ou en série compound ou
indépendante dérivation composée.
η=
Grandeur
s) L’arbre des puissances La force E= x N x n x E= x N x n x E= x N x n x E= x N x n x
électromotrice E=k Ω E=k Ω E=k Ω E=k Ω
E =U+R I+ε E = U+RI+ ε E = U+RI+ε E=U+(R+R2) Ia+ε
La puissance Pém=EI Pém=EIa Pém=EI Pém=EIa
Péu Pu électromagnétique
Pa
La puissance utile Pu=UI Pu=UIa Pu=UI Pu=UIa
Les pertes joules PJ=PJR+PJr PJ=PJR+PJr PJ=PJR+PJr PJ=PJR+PJr

Pc
PJR totales
2 2
PJr Les pertes joules PJR= RI PJR= R PJR= RI PJR= R
dans l’induit
2 2 2 2
t) Les exemple Les pertes joules PJr= r i PJr= ri PJr= ri PJr= (R1+ R1) i
dans l’inducteur
Les pertes Pc= Pm+Pfer Pc= Pm+Pfer Pc= Pm+Pfer Pc= Pm+Pfer
collectives
Les pertes fers Pfer= R Pfer= R Pfer= R Pfer= R
Les pertes Pm=Pv Pm=Pv Pm=Pv Pm=Pv

mécaniques
La puissance Pa=Pu+∑ Pa=Pu+∑ Pa=Pu+∑ Pa=Pu+∑
absorbée Pa=Pu+PJR+PJr+PC Pa=Pu+PJR+PJr+PC Pa=Pu+PJR+PJr+PC Pa=Pu+PJR+PJr+PC
La puissance Pma=Pa- PJr Pa=Pma Pa=Pma Pa=Pma

mécanique
12
absorbée III- SCHEMA DE PRINCIPE
IV- SCHEMA DE MONTAGE
Le couple Tém = = Tém= = Tém= = Tém = =
V- LISTE DE MATERIEL
électromagnétique VI- MODE OPERATOIRE
Tém=k Ia Tém=k Ia Tém=k Ia Tém=k Ia
VII- TABLEAU DES RELEVES
Le rendement η= η= η= η= VIII- CONCLUSION
LA CONCLUSION : B- ESSAI SUR LA GENERATRICE A EXCITATION
INDEPENDANTE
Les moteurs à courant continu comme nous l’avons-vu, sont les types I- ETUDE E VIDE
de machines électriques tournantes les plus utilisés dans le monde entier non 1- But
seulement vu leur économie (fabrication, encombrement, etc) mais, surtout 2- Principe
leur facilité de démarrage en ce qui concerne les miniaturés. Nous pouvons 3- Schéma de principe
tout simplement le constater sans être exhaustive à travers l’utilisation des
4- Schéma de montage
5- Liste de matériel
radios cassettes, les magnétoscopes, les disques durs, les lecteurs de compact
6- Mode opératoire
disc (CD), etc. Malgré leur prolifération dans le monde surtout dans le 7- Tableau des relevés
domaine de l’électronique c'est-à-dire l’utilisation des petits courants 8- Construction des courbes
(continus), elles ne sont néanmoins pas favorables dans le domaine de 9- Conclusion
l’électrotechnique c’est l’utilisation des forts courants (alternatif). Voilà II- ETUDE EN CHARGE
pourquoi nous allons dans le chapitre avenir, nous intéresser à l’étude d’une 1- But
machine électrique tournante dite machine asynchrone. 2- Principe
5- Liste de matériel
CHAPITRE1 : GENERATRICES A EXCITATION INDEPENDANTE 6- Mode opératoire
ET SHUNT 7- Tableau des relevés
8- Construction des courbes
OBJECTIFS SPECIFIQUES 9- Conclusion
INTRODUCTION C- ESSAI SUR LA GENERATRICE A EXCITATION SHUNT
I- ETUDE A VIDE
A- MESURE DE LA RESISTANCE DES ENROULEMENTS 1- But
D’UNE GENERATRICE : la génératrice Shunt 2- Principe
I- BUT 3- Schéma de principe
II- PRINCIPE 4- Schéma de montage
13
5- Liste de matériel 4- Schéma de montage
6- Mode opératoire 5- Liste de matériel
7- Tableau des relevés 6- Mode opératoire
8- Construction des courbes 7- Tableau des relevés
9- Conclusion 8- Construction des courbes
II- ETUDE EN CHARGE 9- Conclusion
1- But II- ESSAI EN CHARGE
2- Principe 1- But
3- Schéma de principe 2- Principe
4- Schéma de montage 3- Schéma de principe
5- Liste de matériel 4- Schéma de montage
6- Mode opératoire 5- Liste de matériel
7- Tableau des relevés 6- Mode opératoire
8- Construction des courbes 7- Tableau des relevés
9- Conclusion 8- Construction des courbes
9- Conclusion
CONCLUSION
CONCLUSION
CHAPITRE4 : ETUDE DES MOTEURS ASYNCHRONES

CHAPITRE3 : ETUDE DE L’ALTERNATEUR TRIPHASES
OBJECTIFS SPECIFIQUES OBJECTIFS SPECIFIQUES
INTRODUCTION INTRODUCTION
I- ESSAI A VIDE I- ESSAI A VIDE
1- But 1- But
2- Principe 2- Principe
3- Schéma de principe 3- Schéma de principe
14
4- Schéma de montage 2- Schéma de montage
5- Liste de matériel 3- Leste de matériel
6- Mode opératoire 4- Mode opératoire
7- Tableau des relevés 5- Tableau de relevés
8- Construction des courbes 6- Conclusion
9- Conclusion B- Mesure de la résistance des enroulements couplés en étoile
II- ESSAI EN CHARGE (Y)
1- But 1- Schéma de principe
2- Principe 2- Schéma de montage
3- Schéma de principe 3- Leste de matériel
4- Schéma de montage 4- Mode opératoire
5- Liste de matériel 5- Tableau de relevés
6- Mode opératoire 6- Calcul des pertes par effet Joule
7- Tableau des relevés 7- Conclusion
8- Construction des courbes C- mesure de la résistance des enroulements couplés en triangle
9- Conclusion (D)
CONCLUSION 2- Schéma de montage
3- Leste de matériel
4- Mode opératoire
5- Tableau de relevés
6- Calcul des pertes par effet Joule
7- Conclusion
CHAPITRE5 : MESURE DE LA RESISTANCE DES Remarque :
ENROULEMENTS D’UN MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE
CONCLUSION
INTRODUCTION
CHAPITRE6 : ETUDE DES TRANSFORMATEURS MONOPHASES
I- BUT ET TRIPHASES
II- PRINCIPE
A- Mesure de la résistance d’un enroulement OBJECTIFS SPECIFIQUES
15
INTRODUCTION CONCLUSION
A- TRANSFORMATEUR MONOPHASE
I- ETUDE A VIDE
1- But
2- Principe
CHAPITRE7 : ETUDE DE LA DIODE A JONCTION PN ET LE
REDRESSEMENT
5- Liste de matériel OBJECTIFS SPECIFIQUES
6- Mode opératoire
7- Tableau des relevés INTRODUCTION
8- Construction des courbes U1=f(I10)
9- Conclusion I- POLARISATION DIRECTE
II- ETUDE EN COURT-CIRCUIT 1- But
1- But 2- Principe
2- Principe 3- Schéma de principe
3- Schéma de principe 4- Schéma de montage
4- Schéma de montage 5- Liste de matériel
5- Liste de matériel 6- Mode opératoire
6- Mode opératoire 7- Tableau des relevés
7- Tableau des relevés 8- Construction des courbes If=f(Uf)
9- Conclusion II- POLARISATION INVERSE
III- ETUDE EN CHARGE 1- But
1- But 2- Principe
2- Principe 3- Schéma de principe
3- Schéma de principe 4- Schéma de montage
4- Schéma de montage 5- Liste de matériel
5- Liste de matériel 6- Mode opératoire
6- Mode opératoire 7- Tableau des relevés
7- Tableau des relevés 8- Construction des courbes IR=f(UR)
9- Conclusion III- REDRESSEMENT
1- Simple alternance
16
a) But 5- Liste de matériel
b) Principe 6- Mode opératoire
c) Schéma de principe 7- Tableau des relevés
d) Schéma de montage 8- Construction des courbes IR=f(UR)
e) Liste de matériel 9- Calcul de la résistance de protection et dynamique
f) Mode opératoire 10- Conclusion
g) Tableau des relevés III- APPLICATION DE LA DIODE ZENER
h) Construction des courbes (U=f(t), UD=f(t), UR=f(t)) 1- Le principe de la stabilisation
i) Conclusion 2- Le schéma de montage
2- Double alternance 3- Le fonctionnement
a) But 4- Le calcul des grandeurs
b) Principe a) La résistance ballast
c) Schéma de principe b) Le facteur de stabilisation
d) Schéma de montage c) La résistance dynamique de sortie
e) Liste de matériel
f) Mode opératoire CONCLUSION
g) Tableau des relevés
h) Construction des courbes (U=f(t), UD=f(t), UR=f(t))
i) Conclusion
CONCLUSION
CHAPITRE8 : ETUDE DE LA DIODE ZENER OU REGULATRICE CHAPITRE9 : ETUDE DU TRANSISTOR A JONCTION
DE TENSION
INTRODUCTION
INTRODUCTION
I- BUT
I- POLARISATION DIRECTE II- PRINCIPE
II- POLARISATION INVERSE III- SCHEMA DE PRINCIPE
1- But IV- SCHEMA DE MONTAGE
2- Principe V- LISTE DE MATERIEL
3- Schéma de principe VI- MODE OPERATOIRE
4- Schéma de montage VII- TABLEAU DES RELEVES
17
VIII- CONSTRUCTION DES COURBES Ic=f(VCE), Ic=f(IB), 1- La mise en marche
VBE=f(IB) 2- La mesure d’une tension continue
IX- CALCUL DES GRANDEURS a) Le schéma de montage
X- CONCLUSION b) Le mode opératoire
3- La mesure d’une tension sinusoïdale
CONCLUSION a) Le schéma de montage
b) Le mode opératoire
4- La mesure d’une intensité périodique
CHAPITRE10 : ETUDE DU THYRISTOR a) Le schéma de montage
b) Le mode opératoire
OBJECTIFS SPECIFIQUES 5- L’évaluation des déphasages
- L’utilisation en bi courbe
INTRODUCTION
CONCLUSION
I- BUT
II- PRINCIPE CONCLUSION GENERALE
III- SCHEMA DE PRINCIPE
IV- SCHEMA DE MONTAGE
V- LISTE DE MATERIEL
VI- MODE OPERATOIRE
VII- TABLEAU DES RELEVES IA=f(VAK)
VIII- CONCLUSION
CONCLUSION
CHAPITRE11 : ETUDE DE L’OSCILLOSCOPE CATHODIQUE

INTRODUCTION
I- DEFINITION
II- FONCTIONNEMENT
III- UTILISATION DE L’OSCILLOSCOPE
18

Cours Des Essais Et Mesures IV 2015 2016.

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Cours Des Essais Et Mesures IV 2015 2016.

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

COURS DES ESSAIS ET MESURES Quatrième Année Electricité d’Equipement 2015/2016

CETIC DE NGANG Enseignant: M. BANDE NGWA Justin

a1) La force électromotrice à vide

n=(I) PJr= ri2 ou PJr=ui

Pc= Pm+Pfer ou Pav=PJv+Pc or PJv Pc d’où

5- Le bilan des puissances et les couples e) La puissance absorbée

Pa=Pu+∑ ou Pa=Pu+ PJR+ PJr+ PC

Péu=E’I ou Péu=Ω.Téu f) La puissance mécanique absorbée Pa

Pu=Pa-∑ ou Pu=Pa-PJR-PJr-PC ou Pu=Péu-Pc

i) L’arbre des puissances 2- Le principe

Le principe d’un moteur à excitation shunt consiste à alimenter le

A vide, le moteur n’entraîne aucune charge c'est-à-dire que le rotor

Ia En charge, l’arbre du moteur exerce un couple résistant et la

a) La force électromotrice à vide Péu=E’Ia ou Péu=Ω.Téu

E’v= x N x nv x v ou E’v=k vΩv ou E’v=U-R b) La puissance utile Pu

Cette caractéristique nous permet de trouver le point de

n=(I) PJr= ri2 ou PJr=ui

Tu=(n) d) Les pertes collectives

Pc= Pm+Pfer ou Pav=PJv+Pc or PJv Pc d’où

Pa=Pu+∑ ou Pa=Pu+ PJR+ PJr+ PC

f) La puissance mécanique absorbée Pa

Téu = = ou Téu=k Ia D’après la maille :

h) Le rendement -E’-RI-rI+U+ε=0↔-E’+U-(R+r)I+ε=0→ E’ = U-(R+r)I+ε

Le principe d’un moteur à excitation shunt consiste à alimenter le

 L’induit soit alimenté par une tension suffisante ;

4- Le schéma et la réaction induite

Rh,d On constate à travers la figure a Tu=f(I) que le couple évolue

ε= E’v-E’ a) La puissance électrique utile

c) La chute de tension dans l’induit Péu=E’I ou Péu=Ω.Téu

u’=E’-U b) La puissance utile Pu

d) La caractéristique mécanique du moteur

c2) Les pertes joules dans l’inducteur PJr

PJr= rI2 ou PJr=uI

d) Les pertes collectives

d1) Les pertes fers Péu Pu

d2) Les pertes mécaniques Pc

f) La puissance mécanique absorbée Pa V- LE MOTEUR COMPOUND

g) Le couple électrique utile Téu

 L’induit soit alimenté par une tension suffisante ; ε= E’v-E’

m) Les pertes joules

c1) Les pertes joules dans l’induit PJR

Tu=(Ia) n=(Ia) PJr= R2i2

n) Les pertes collectives

Pc= Pm+Pfer ou Pav=PJv+Pc or PJv Pc d’où

Figure a Figure b d1) Les pertes fers

5- Le bilan des puissances et les couples o) La puissance absorbée

k) La puissance électrique utile Pa=Pu+∑ ou Pa=Pu+ PJR+ PJr+ PC

q) Le couple électrique utile Téu

Génératrice à excitation à excitation à excitation à excitation

Les pertes joules PJ=PJR+PJr PJ=PJR+PJr PJ=PJR+PJr PJ=PJR+PJr

Les pertes Pm=Pv Pm=Pv Pm=Pv Pm=Pv

La puissance Pma=Pa- PJr Pa=Pma Pa=Pma Pa=Pma

CHAPITRE4 : ETUDE DES MOTEURS ASYNCHRONES

CHAPITRE11 : ETUDE DE L’OSCILLOSCOPE CATHODIQUE

Vous aimerez peut-être aussi