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Faculté des Sciences et Techniques

Université Hassan Premier – Settat


Département de physique

Travaux Pratiques
Module d’électricité : Parcours BCG

Par Mr. Othmane MAAKOUL


Email : othmane.1992.mkl@gmail.com
o.maakoul@uhp.ac.ma

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 1


Introduction sur les TPs de l’électricité
Généralités sur les travaux pratiques
Incertitudes sur les mesures :
L'appareillage ainsi que les méthodes utilisées n'étant pas parfaits, les grandeurs physiques (masse, temps, …)
sont toujours déterminées de manière approchée. Ainsi, toute mesure est entachée d’une certaine
incertitude due aux imperfections de l’instrument utilisé et des erreurs faites par l'opérateur.

Types d’incertitudes

Incertitude systématique Incertitude accidentelle Incertitude absolue Incertitude relative

Incertitude systématique : Incertitude systématique = la plus petite grandeur, qu’on peut mesurer avec un
instrument. Elle provient de la limite de la mesure permise par l’instrument utilisé.

Incertitude accidentelle :
Cette incertitude est due à l'opérateur, lorsqu’il fait n (n est le nombre des mesures) mesures (g 1, g2, g3...,
gn) d’une grandeur physique G dans les mêmes conditions .
Pour la calculer, on prend la valeur moyenne :

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Introduction sur les TPs de l’électricité
Généralités sur les travaux pratiques
Incertitude accidentelle :
Cette incertitude est due à l'opérateur, lorsqu’il fait n (n est le nombre des mesures) mesures (g 1, g2, g3...,
gn) d’une grandeur physique G dans les mêmes conditions .
Pour la calculer, on prend la valeur moyenne :

L’incertitude accidentelle est la valeur la plus grande entre les écarts :

Cette incertitude provient par exemple :


- Des erreurs de parallaxe (l’œil de l’opérateur n’est pas perpendiculaire au plan de la lecture),
- Du mauvais choix du calibre de l’appareil (voltmètre, ampèremètre, …),
- De la finesse du spot d’un oscilloscope male réglée.

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Introduction sur les TPs de l’électricité
Généralités sur les travaux pratiques
Incertitude absolue
L’incertitude absolue  g est la somme des deux incertitudes précédentes :

C’est une quantité toujours positive et de même unité que g.

La valeur exacte g sera donc comprise entre :

NB : ♣  g est toujours très inférieure à g ( g << g).


♣  g est toujours positive ( g ≥ 0).
♣  g = ( g) systématique , lorsqu’on fait une seule mesure.

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Introduction sur les TPs de l’électricité
Généralités sur les travaux pratiques Exemple de calcul des incertitude :

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Introduction sur les TPs de l’électricité
Généralités sur les travaux pratiques
Incertitude relative
On appelle incertitude relative (ou précision) sur la grandeur g, la quantité :
Elle est positive, sans unité et souvent exprimée en pourcentage (%).
Elle renseigne mieux que l’incertitude absolue sur le degré d’exactitude d’une mesure. Une mesure est
d’autant plus précise que son incertitude relative est faible.

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Travail pratique
Introduction 1: TPs
sur les Etude d’un pendule simple
de l’électricité
Généralités sur les travaux pratiques
Calcul d'incertitude :
Calcul pratique des erreurs: Pour les résultats obtenus en TP il s'agit de déterminer l'ordre de
grandeur de la précision avec laquelle ils sont connus. La grandeur à mesurer X dépend de une ou
plusieurs autres grandeurs a, b, c qui ont nécessité chacune une mesure, et on connaît pour chacune
l'erreur Δa, Δb, Δc :

- Si la fonction f est une somme : l’incertitude totale c’est la somme des incertitude de chaque grandeur
mesuré :

- Si la fonction f est un produit (ou un quotient):

Étape 1 :

Étape 2 :

Étape 3 :
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Planification des travaux pratiques d’électricité

,
Travail Mesure de déphasage entre deux
pratique 1: signaux à l’aide d’un oscilloscope

Travail Charge et décharge d’un circuit


pratique 2: Résistance-Condensateur

Travail Etude en régime transitoire d’un


pratique 3: circuit Résistance-Bobine

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Planification des travaux pratiques d’électricité
Initiation aux appareillages
Oscilloscope
multimètre
Plaque d’essai

Initiation aux appareillages


Alimentation continue
Composants
GBF électroniques

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Introduction sur les TPs de l’électricité
La différence entre un signal continu et un signal alternatif
Signal alternatif : Sa valeur il est variable durant une période T, une fois
positive et une fois négative (double alternance)
GBF

Signal continu : Sa valeur il est constante durant toute la période


Alimentation
continue

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Quelques notions
Introduction sur les
deTPs
base
de l’électricité
Quelques notions de base :

Association en série:
Quand deux ou plusieurs résistances sont traverses
successivement par le même courant, on dit qu'elles sont
reliées en série, ou plus simplement qu'elles sont en série.

Association en parallèle :
Dans ce type de montage, chacune des deux résistances
R1 et R2 ont une de leurs bornes reliées au "+" de
l’alimentation et l'autre au "-".

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Initiation sur les TPs de l’électricité
Description de matériels
R utilisés dans les TPs L
C

AC : Alternatif
DC : Continu

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Initiation sur les TPs de l’électricité
Description de matériels utilisés dans les TPs

Résistance :
Une résistance est un composant électronique ou électrique dont la
principale caractéristique est d'opposer une plus ou moins grande
résistance (mesurée en ohms) à la circulation du courant électrique.

Bobine :
On appelle bobine tout composant électronique destiné par sa
construction à avoir une certaine valeur d’inductance,
l'inductance est le quotient du flux de ce champ magnétique par
l’intensité du courant traversant le circuit

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Initiation sur les TPs de l’électricité
Description de matériels utilisés dans les TPs
Condensateur :
Le condensateur est un composant en électronique qui à la particularité de
pouvoir stocker de l'énergie. Il se charge d'une quantité d'électricité (Q)
lorsqu'il est soumis à une tension. Cette charge Q dépend de la tension et de
la durée auquel il a été soumis à cette tension. L'énergie emmagasinée sera
restituée lors de la décharge du condensateur.

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Méthode d’utilisation de matériels
Multimètre :
Un multimètre est un ensemble d'appareils de mesures électriques regroupés en un seul
boîtier, généralement constitué d'un voltmètre, d'un ampèremètre et d'un ohmmètre :
 Voltmètre : Pour mesurer les tensions (AC, DC)
 Ampèremètre : Pour mesurer les courant (AC, DC)
 Ohmmètre : Pour mesurer la résistance

1: Pour mesurer une tension entre deux points, l’appareil doit être branché en parallèle
de la branche liant ces deux points.
2: Pour mesurer le courant traversant une branche, l’appareil doit être branché en
série avec cette branche.
3:Lorsque l’ordre de grandeur d’une mesure n’est pas connu, commencer par utiliser le
calibre le plus élevé; adopter ensuite, le calibre donnant la meilleure résolution.
4: Avant de changer de fonction, débrancher les cardons de mesure du circuit en essai.
5: Ne pas effectuer de mesure de résistance sur des circuits sous tension.

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Méthode d’utilisation de matériels
Multimètre :

Mise en marche Ecran


ON/OFF

Calibres pour mesurer Calibres pour mesurer


un courant continu une tension continue

Calibres pour mesurer


un courant alternatif
Calibres pour mesurer
Broche pour une tension alternative
mesurer les
forts courants

Broche pour Broche pour


mesurer les mesurer les
faibles courants Masse tensions
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Méthode d’utilisation de matériels
Alimentation continue
Générateur des tensions continues :
C’est une alimentation électrique qui assure le transfert du courant électrique d'un réseau
électrique pour le fournir, sous les paramètres appropriés ( tension) de façon stable et constant

Réglage de la
tension

Sortie de
l’alimentation

Indicateur du Indicateur de la
courant tension
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Méthode d’utilisation de matériels

Plaque d’essai vide


Zone 2
La plaque d'essai :
Ou Testlab est un très bon moyen pour tester un Zone 1
montage sans effectuer aucune soudure et s'assurer
rapidement qu'il n'y a pas d'erreur dans notre montage. vide
C'est une plaque en plastique isolant parsemé de plein Zone 1’
de trous avec des connexions verticales et horizontales
Zone 2’
 Tous les points d'une même ligne du bus d'alimentation vide
(en rouge et en noir sur le schéma) sont connectés
entre eux.
 Tous les points d'une demi-colonne sont connectés
entre eux (en vert sur le schéma).
 Les colonnes sont coupées en deux par le rail central
qui permet de mettre des composants "à cheval"

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Méthode d’utilisation de matériels
Un générateur de basses fréquences

Encore appelé générateur de fonction, est un 1 3 5


appareil utilisé pour délivrer un signal avec la 2
fréquence désirée sous forme de sinusoïdes, de
créneaux, ou de triangles.

Description de l’appareil : 4

(1) Bouton pour déterminer la forme du signal 7 6


(sinusoïdal, carré, triangulaire)

(2) Afficheur de fréquence (unité Hz)

(3) Boutons pour déterminer la valeur de la fréquence

(4) Sortie de GBF (output 50 ohm)

(6) Un potentiomètre multi-tours La valeur maximale de


la tension de sortie est réglée avec le bouton AMPL

(7) Le bouton OFFSET, en position tirée, permet


d’ajouter une composante continue { un signal alternatif.
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 19
Méthode d’utilisation de matériels
Ou oscillographe, est un instrument de mesure destiné à visualiser un signal
Un oscilloscope
électrique (continu ou alternatif), le plus souvent variable au cours du temps.

Écran de visualisation Positionnement vertical et


horizontal des axes

Réglage d’échelle de
temps

Réglage d’échelle de
Mise en marche l’amplitude Voie 1 Voie 2
ON/OFF
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 20
Méthode d’utilisation de matériels
Pour utiliser un oscilloscope, il faut d’abord l’allumer en enfonçant le bouton
Un oscilloscope
« marche-arrêt » (1), le voyant” marche” s’allume.

Pour un confort visuel, il faut régler la luminosité et la finesse respectivement


grâce aux potentiomètres : Intensity (2) et focus (3)

Masse Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 21


Méthode d’utilisation de matériels

Un oscilloscope  Ensuite il faut vérifier que les deux boutons de position vertical (4) et (5) et le
bouton de position horizontal (6) soient au niveau médium

 Placer les touches (7) et (8) en position basse soit GND (GROUND : terre ) : c'est
la position réglage car aucune tension ne s'applique aux bornes de l'oscilloscope.

4 6 5
2

7 8

Masse Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 22


Méthode d’utilisation de matériels

Un oscilloscope  Pour visualiser deux signaux simultanément, on fait le choix par le bouton (9)

 Ensuite il faut vérifier que les deux potentiomètres VAR des deux voies sont
sur la position minimale

4 6 5
2

7 8

Masse Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 23


Méthode d’utilisation de matériels

Un oscilloscope  Une fois les deux traces des deux signaux soient bien centrées verticalement et
horizontalement, on déclenche le mode GND par les deux boutons (7) et (8), on
choisi AC si le signal est alternatif, si non DC dont le cas où le signal est continu,
après cette étape il faut que le signal à visualiser soit affiché sur l’écran de
l’oscilloscope

4 6 5
2

7 8

Masse Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 24


Méthode d’utilisation de matériels

Un oscilloscope  Le réglage de la sensibilité horizontale (base de temps) se fait grâce au bouton


« T/DIV » (10) . Il permet de régler le défilement horizontal du spot. Pour choisir
la durée de balayage horizontale pour un carreau de l’écran, il suffit de cliquer sur
dans la région où est inscrite la valeur souhaitée.

4 6 5
2 13

9
10
3

7 8

Masse Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 25


Méthode d’utilisation de matériels

Un oscilloscope Pour le réglage de la sensibilité verticale, se fait grâce au bouton « V/DIV »


(11) (pour la voie 1) et (12) (pour la voie 2) . Il permet de régler le
défilement horizontal du spot. Pour choisir l’amplitude verticale pour un
carreau de l’écran

4 6 5
2 13

9
10
3
11
12

7 8

Masse Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 26


Méthode d’utilisation de matériels

Un oscilloscope La prochaine étape est celle du choix de la voie ou mode de déclenchement. On en


distingue 3 : le déclenchement automatique, sur front montant et sur front
descendant. Ensuite il faut choisir le couplage de déclenchement sur cette voie (DC,
AC, TV…). Il correspond au signal qui sera pris en compte pour le déclenchement.
Enfin il faut régler le niveau de déclenchement grâce au bouton «LEVEL» (13).

4 6 5
2 13

9
10
3
11
12

7 8

Masse Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 27


Méthode d’utilisation de matériels

Un oscilloscope Sonde d’oscilloscope Potentiel +


(point à mesurer )

Connecteur
Côté oscilloscope

masse

Connecteur
Côté oscilloscope

Potentiel +
Potentiel + (point à mesurer )
(point à mesurer ) masse
Connecteur
Côté oscilloscope

masse

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Travail pratique 1
Mesure de déphasage entre deux signaux à
l’aide d’un oscilloscope

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 29


Travail pratique 1: Mesure de déphasage entre deux signaux à l’aide d’un oscilloscope

Le but est de comparer deux méthodes fréquemment utilisées à l’oscilloscope bicourbe pour la mesure des
déphasages : la « méthode directe »(obtenue en mode bicourbe) et la « méthode de Lissajous »(obtenue en
mode XY), et la détermination de la valeur de la capacité à partir de l’expression de la capacité en fonction du
déphasage.
Définition : L’oscilloscope est un appareil de mesure gradué qui fournit une multitude d’information sur la
grandeur physique observée.

La mesure du déphasage : On se propose de mesurer le


déphasage  entre deux signaux sinusoïdaux de même
pulsation  à l’aide d’un oscilloscope bicourbe. Les deux
signaux V1(t) et V2(t), envoyés respectivement sur les voies
1 (CH1) et 2 (CH2) de l’oscilloscope, ont la forme respective
suivante :

Si  >0, le signal V1(t) est en avance sur V2(t)


Si  < 0, le signal V1(t) est en retard sur V2(t)

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 30


Travail pratique 1: Mesure de déphasage entre deux signaux à l’aide d’un oscilloscope

Le montage expérimental : Un générateur de basse fréquence (GBF) alimente une résistance R


donnée montée en série avec une capacité C inconnue, à l’aide d’un oscilloscope on visualise les deux
tensions V1(t) et V2(t) : la tension V1(t) au borne du GBF, et la tension V2(t) au borne de la capacité ,

L’expression de la capacité :
𝟏
A partir de la représentation de Fresnel, on peut démontrer que : C=
𝑹.𝒕𝒂𝒏𝝋.𝝎

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 31


Travail pratique 1: Mesure de déphasage entre deux signaux à l’aide d’un oscilloscope
Méthode directe : On branche aux deux entrées CH2 et CH1 de l’oscilloscope respectivement les tensions VBM
aux bornes du condensateur et VAM aux bornes de l’ensemble (ou encore celle délivrée par le GBF). On
mesure, à l’aide de l’oscilloscope, le décalage horaire 𝜃 puis on en déduit le déphasage 𝜑.

𝜃 est le décalage temporel entre les deux signaux


𝜽 = 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒊𝒐𝒏𝒔 × 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒏𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕é 𝒉𝒐𝒓𝒊𝒛𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆

Le déphasage par expression est :

𝜑 = 2. 𝜋. 𝑓. 𝜃

L’expression de ∆𝝋𝒐𝒔𝒄𝒊𝒍𝒍𝒐 :

log 𝜑 = log 2𝜋 + log 𝑓+ log 𝜃


𝑑𝜑 𝑑𝑓 𝑑𝜃
= +
𝜑 𝑓 𝜃
Division
∆𝑓 ∆𝜃
∆𝜑=φ. + 𝜃
𝑓

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 32


Travail pratique 1: Mesure de déphasage entre deux signaux à l’aide d’un oscilloscope
Méthode directe : On branche aux deux entrées CH2 et CH1 de l’oscilloscope respectivement les tensions
VBM aux bornes du condensateur et VAM aux bornes de l’ensemble (ou encore celle délivrée par le GBF).
On mesure, à l’aide de l’oscilloscope, le décalage horaire 𝜃 puis on en déduit le déphasage 𝜑.

E𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞 𝐝′ 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 ∶

Le décalage temporel est :


F= 10 KHz
𝜽 = 110 s

Le déphasage est :

𝜑 = 2. 𝜋. 𝑓. 𝜃 = 0,628 rad

L’expression de ∆𝝋𝒐𝒔𝒄𝒊𝒍𝒍𝒐 :

∆𝑓 ∆𝜃
∆𝜑=φ. +
𝑓 𝜃

∆𝜑= 0,0125 rad

∆𝑓 = ±1% × 𝑓 ∆𝜃 = ±1% × 𝜃

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Travail pratique 1: Mesure de déphasage entre deux signaux à l’aide d’un oscilloscope
Méthode directe : On branche aux deux entrées CH2 et CH1 de l’oscilloscope respectivement les tensions
VBM aux bornes du condensateur et VAM aux bornes de l’ensemble (ou encore celle délivrée par le GBF).
On mesure, à l’aide de l’oscilloscope, le décalage horaire 𝜃 puis on en déduit le déphasage 𝜑.

L’exploitation des mesures :


L’expression de l’incertitude ∆𝑪 ∶
1 1
On sait que : C= = 𝑅.tan𝜑.2.𝜋.𝑓
𝑅.tan𝜑.𝜔

log 𝐶 = − log 𝑅 − log(2𝜋) − log 𝑓 − log( tan𝜑)

𝑑𝐶 𝑑𝑅 𝑑𝑓 𝑑(𝑡𝑎𝑛𝜑) 𝑑𝐶 𝑑𝑅 𝑑𝑓 𝑑𝜑
=- − − 𝑡𝑎𝑛𝜑 = - − − 𝑠𝑖𝑛𝜑
𝐶 𝑅 𝑓 𝐶 𝑅 𝑓 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑.𝑐𝑜𝑠𝜑

𝑑𝜑
∆𝐶=C.
∆𝑅 ∆𝑓
+ +
2∆𝜑 Avec d(𝑡𝑎𝑛 𝜑) = ( ) et sin 2𝜑 = 2. sin 𝜑. cos 𝜑
𝑅 𝑓 sin(2𝜑) 𝑐𝑜𝑠2 𝜑

 Calculer la valeur de C et ΔC pour chaque fréquence


 Calculer l’erreur relative 𝜺 entre la valeur obtenue C et la valeur théorique Cth
 Expliquer l’origine de l’écart entre la valeur obtenue C et la valeur théorique Cth
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 34
Travail pratique 1: Mesure de déphasage entre deux signaux à l’aide d’un oscilloscope

 Exemple : Traçage de déphasage en fonction de la fréquence :

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 35


Travail pratique 1: Mesure de déphasage entre deux signaux à l’aide d’un oscilloscope

Méthode indirecte (Lissajous ): Après avoir branché les deux tensions AMV et BMV aux entrées
CH1 et CH2 de l’oscilloscope, on élimine la base de temps en appuyant sur la touche XY, o n obtient
une ellipse :

L’expression de déphase : BB’= 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒊𝒐𝒏𝒔 × 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒏𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕é 𝒗𝒆𝒓𝒕𝒊𝒄𝒂𝒍𝒆

𝐵𝐵′ 𝐵𝐵′
sin 𝜑 = 𝜑 = sin−1
𝐴𝐴′ 𝐴𝐴′

𝐵𝐵′
L’expression de l’incertitude ∆𝝋 ∶ sin(𝜑) =
𝐴𝐴′

log(𝑠𝑖𝑛𝜑) = log(𝐵𝐵′) − log(𝐴𝐴′ )

𝑑𝑠𝑖𝑛(𝜑) 𝑑(𝐵𝐵′) 𝑑(𝐴𝐴′)


sin(𝜑)
= 𝐵𝐵′
− 𝐴𝐴′

𝑑 𝜑 𝑐𝑜𝑠𝜑 𝑑(𝐵𝐵′) 𝑑(𝐴𝐴′) ∆(𝐵𝐵′) ∆(𝐴𝐴′)


= − ∆ 𝜑 = tan(𝜑). 𝐵𝐵′
+ 𝐴𝐴′
sin(𝜑) 𝐵𝐵′ 𝐴𝐴′
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 36
Travail pratique 1: Mesure de déphasage entre deux signaux à l’aide d’un oscilloscope

Méthode indirecte (Lissajous ): Après avoir branché les deux tensions AMV et BMV aux entrées
CH1 et CH2 de l’oscilloscope, on élimine la base de temps en appuyant sur la touche XY, o n obtient
une ellipse :
E𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞 𝐝′ 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
Les valeurs de AA’ et BB’ :
BB’= 𝟒, 𝟐 × 𝟐
F= 10 KHz
AA’= 𝟕 ×2
Le déphasage est :
𝐵𝐵′ 4,2
𝜑 = sin−1 = sin−1
𝐴𝐴′ 7
BB’
𝜑 = 0,643 𝑟𝑎𝑑

L’expression de ∆𝝋𝒐𝒔𝒄𝒊𝒍𝒍𝒐 :
∆𝐴𝐴′ ∆𝐵𝐵′
∆𝜑=tan(φ). +
𝐴𝐴′ 𝐵𝐵′

∆𝜑= 0,0149 rad AA’


∆𝐴𝐴′ = ±2% × 𝐴𝐴′
∆𝐵𝐵′ = ±3% × 𝐵𝐵′
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 37
Travail pratique 1: Mesure de déphasage entre deux signaux à l’aide d’un oscilloscope

Méthode directe : On branche aux deux entrées CH2 et CH1 de l’oscilloscope respectivement les
tensions VBM aux bornes du condensateur et VAM aux bornes de l’ensemble (ou encore celle délivrée par le
GBF). On mesure, à l’aide de l’oscilloscope, le décalage horaire 𝜃 puis on en déduit le déphasage 𝜑.

L’exploitation des mesures :


L’expression de la capacité 𝑪 ∶

1 1
C = 𝑅.tan𝜑.𝜔 = 𝑅.2𝜋.𝑓.tan𝜑

L’expression de l’incertitude ∆𝑪 ∶

∆𝑅 ∆𝑓 2∆𝜑
∆𝐶=C. + 𝑓 + sin(2𝜑)
𝑅

 Calculer la valeur de C et ΔC pour chaque fréquence


 Calculer l’erreur relative 𝜀 entre la valeur obtenue C et la valeur théorique Cth
 Expliquer l’origine de l’écart entre la valeur obtenue C et la valeur théorique Cth

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Travail pratique 2
Charge et décharge d’un condensateur

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 39


Travail pratique 2: Charge et décharge d’un circuit RC

But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C
Un condensateur de capacité C est chargé avec une source de tension continue E, puis est déchargé dans un
circuit uniquement résistant.
On se propose d’étudier l’intensité du courant dans le circuit de charge et dans le circuit de décharge en fonction du
temps. A chaque instant, la charge q du condensateur est liée à la différence de potentiel (d.d.p) Vc entre ses
bornes par la relation : Q = C . Vc

Etude de la charge

Les armatures A et B du condensateur de capacité C, sont reliées


aux bornes du générateur de force électromotrice E par un
A
conducteur purement ohmique de résistance R. Un courant
variable i traverse le conducteur et charge le condensateur dont B
l’armature A est reliée au pôle + du générateur.

Entre les instant t et t + dt, le courant de charge (dont le sens est indiqué sur la figure) apporte des charges
positives à l’armature (A) donc dq est positif et d’après la définition de l’intensité instantanée on a :

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 40


Travail pratique 2: Charge et décharge d’un circuit RC

But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C
Etude de la charge : Calcul théorique
En appliquant la loi d’Ohm au circuit à l’instant t, montrer
que les grandeurs instantanées q(t), Vc(t) et i(t) peuvent
s’écrire de la façon suivante :
En appliquant la loi de maille :

E(t) = VR(t)+ Vc (t)


𝒅𝒒 𝒅𝑪. 𝑽𝒄(𝒕)
Avec : VR (t) = R . i (t) et 𝒊(𝒕) = =
𝒅𝒕 𝒅𝒕

𝒅.𝑽𝒄(𝒕)
E(t) = R . 𝑪 + Vc (t) 1
𝒅𝒕

La solution de l’équation différentielle 1 elle s’écrit sous la forme :

i(t)
Le produit 𝝉 = 𝑹. 𝑪 est la constante de temps du circuit
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL
𝜏 = 𝑅. 𝐶 41
Travail pratique 2: Charge et décharge d’un circuit RC

But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C

Etude de la charge : Calcul théorique


En appliquant la loi d’Ohm au circuit à l’instant t, montrer
que les grandeurs instantanées q(t), Vc(t) et i(t) peuvent
s’écrire de la façon suivante :
L’intensité du courant de charge du condensateur décroit
donc de façon exponentielle en fonction du temps.

𝒅𝒒 𝒅𝑪. 𝑽𝒄(𝒕) 𝒅𝑽𝒄(𝒕)


𝒊(𝒕) = = =𝑪
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕

𝑬 −𝒕
Donc : 𝒊 𝒕 = .𝒆 𝝉
𝑹 i(t)

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL


𝜏 = 𝑅. 𝐶 42
Travail pratique 2: Charge et décharge d’un circuit RC

But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C
Etude de la charge : Manipulation
Le montage expérimental :
L’interrupteur K en position fermée, court-circuite le condensateur pour s’assurer que celui-ci est
complètement déchargé, et permet d’établir une intensité maximale du courant dans le circuit dans le
circuit. L’instant t=0 correspond au moment où l’on ferme l’interrupteur.

voltmètre

Alimentation
continue

ampèremètre

Plaque d’essai
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 43
Travail pratique 2: Charge et décharge d’un circuit RC

But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C

Etude de la charge : Mesures


 Relever le tableau de mesures suivant (utiliser un chronomètre), puis on trace sur un papier millimétré les
courbes représentant la variation de i(t) et de Vc(t) en fonction du temps :
T(s) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 70 80 90 100 110 120 130 140 160 180 200 220 240 260 280
I(uA)
Vc(V)

 Déterminer à partir de courbes


Vc(t)
- La constante du temps du circuit 𝝉;
- En déduire la valeur de la capacité C , on donne la valeur de la
résistance R= 100 KΩ
 Calculer l’erreur relative 𝜺 entre la valeur obtenue C, et la valeur
théorique Cth.
 Expliquer l’origine de l’écart entre la valeur obtenue C et la valeur
théorique Cth

𝝉
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 44
Travail pratique 2: Charge et décharge d’un circuit RC

But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C
Etude de la décharge : Calcul théorique
Initialement, le condensateur de capacité C est chargé (fig.a), la d.d.p entre ses armatures est : VA-VB=E
l’armature (A) porte la charge positive : Q0=C.E
A l’instant : t=0 on relie les armatures par l’intermédiaire du conducteur purement ohmique R (fig.b).

Entre les instant t et t + dt, le courant de décharge (dont le sens est indiqué
sur la figure b) enlève des charges positives à l’armature (A) donc dq est
négatif et l’on aura cette fois :

En appliquant la loi de maille :


VR(t) + Vc (t) = 0

𝒅𝒒 𝒅𝑪. 𝑽𝒄(𝒕)
Avec : VR (t) = R . i (t) et 𝒊 𝒕 = =
𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝒅.𝑽𝒄(𝒕)
R .𝑪 + Vc (t) = 0 2
𝒅𝒕

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 45


Travail pratique 2: Charge et décharge d’un circuit RC

But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C

Etude de la décharge : Calcul théorique


En appliquant la loi d’Ohm au circuit à l’instant t, montrer que les
grandeurs instantanées q(t), Vc(t) et i(t) peuvent s’écrire de la façon
suivante :

La solution de l’équation différentielle 2 elle s’écrit sous la forme :

𝒅𝒒 𝒅𝑪. 𝑽𝒄 𝒕 𝒅𝑽𝒄(𝒕)
𝒊 𝒕 = = =𝑪
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝜏 = 𝑅𝐶

𝑬 −𝒕
Donc : 𝒊 𝒕 = − .𝒆 𝝉
𝑹 -

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 46


Travail pratique 2: Charge et décharge d’un circuit RC

But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C
Etude de la décharge : Manipulation
Le montage expérimental:
L’interrupteur K en position fermée, le condensateur est complètement déchargé, et permet d’établir
une tension maximale. L’instant t=0 correspond au moment où l’on ferme l’interrupteur.

Plaque d’essai

ampèremètre

voltmètre
Alimentation
continue

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 47


Travail pratique 2: Charge et décharge d’un circuit RC

But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C

Etude de la décharge : Mesures


 Relever le tableau de mesures suivant (utiliser un chronomètre), puis on trace sur un papier
millimétré les courbes représentant la variation de i(t) et de Vc(t) en fonction du temps :

T(s) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 70 80 90 100 110 120 130 140 160 180 200 220 240 260 280
I(uA)
Vc(V)

 Déterminer à partir de courbes


- La constante du temps du circuit 𝝉;
- En déduire la valeur de la capacité C , on donne la valeur de la résistance
R= 100 KΩ
 Calculer l’erreur relative 𝜺 entre la valeur obtenue C, et la valeur théorique Cth.
 Expliquer l’origine de l’écart entre la valeur obtenue C et la valeur théorique Cth

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 48


Travail pratique 3
Etude en régime transitoire d’un circuit R-L

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 49


Travail pratique 3: Etude d’un circuit RL

But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
Introduction
Les bobines ou inductances sont constituées d’un fil conducteur isolé bobiné sur un support
isolant (bakélite, téflon...) cylindrique ou torique, à l’intérieur desquelles on peut
introduire des noyaux métalliques (alliage ferromagnétique) ou des noyaux de ferrite.
Cas d’une bobine idéale (r = 0 𝜴) :
L’inductance L est définie dans le cas où r = 0 𝜴 par la relation :

La tension aux bornes d’une bobine idéale est :

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 50


Travail pratique 3: Etude d’un circuit RL

But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
Introduction
Les bobines ou inductances sont constituées d’un fil conducteur isolé bobiné sur un support isolant
(bakélite, téflon...) cylindrique ou torique, à l’intérieur desquelles on peut introduire des noyaux
métalliques (alliage ferromagnétique) ou des noyaux de ferrite

Cas d’une bobine réelle (r ≠ 0 𝜴)


Une bobine réelle est l’association d’une bobine idéale et d’un conducteur ohmique :

La tension aux bornes d’une bobine idéale est :

 Le terme r.i correspond à la tension que l’on aurait aux bornes d’un conducteur ohmique
𝒅𝒊
 Le terme 𝑳. est lié aux variations de l’intensité du courant dans la bobine
𝒅𝒕

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 51


Travail pratique 3: Etude d’un circuit RL

But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
Introduction
Les bobines ou inductances sont constituées d’un fil conducteur isolé bobiné sur un support isolant
(bakélite, téflon...) cylindrique ou torique, à l’intérieur desquelles on peut introduire des noyaux
métalliques (alliage ferromagnétique) ou des noyaux de ferrite

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 52


Travail pratique 3: Etude d’un circuit RL

But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine

À l’intervalle 0 < t < T/2 :

𝒅 𝑰(𝒕)
UG (t) = E > 0 ; UR(t) = R . i(t) ; UL(t) = L . + r . i(t)
𝒅𝒕

On appliquent la loi de maille : UG(t) = UR(t) + UL(t)

𝒅𝒊(𝒕)
UG (t) = E = L . + (R + r) . i(t)
𝒅𝒕

𝑳 𝒅𝒊(𝒕) 𝑬
. +𝒊 𝒕 =
𝑹 + 𝒓 𝒅𝒕 𝑹+𝒓

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 53


Travail pratique 3: Etude d’un circuit RL

But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
À l’intervalle 0 < t < T/2 :
𝑳 𝒅𝒊(𝒕) 𝑬
. +𝒊 𝒕 = 1
𝑹 + 𝒓 𝒅𝒕 𝑹+𝒓

La solution de l’équation différentielle 1 elle s’écrit


sous la forme :
𝑬 −𝒕
𝒊 𝒕 = 𝟏− 𝒆𝝉
𝑹+𝒓

𝑳
Le produit 𝝉= est la constante de temps du circuit
𝑹+𝒓

L’expression de la tension UL(t):


𝒅𝒊(𝒕)
𝑼𝑳 𝒕 = 𝐋 . + 𝒓 .𝒊 𝒕
𝒅𝒕

𝒓. 𝑬 𝑹. 𝑬 −𝒕
𝑼𝑳 𝒕 = + 𝒆𝝉
𝑹+𝒓 𝑹+𝒓

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 54


Travail pratique 3: Etude d’un circuit RL

But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
À l’intervalle T/2 < t < T :
𝒅 𝑰(𝒕)
UG (t) = E = 0 ; UR(t) = R . i(t) ; UL(t) = L . + r . i(t)
𝒅𝒕

On appliquent la loi de maille : UG(t) = UR(t) + UL(t)


𝒅𝒊(𝒕)
UG (t) = 0 = L . + (R + r) . i(t)
𝒅𝒕

𝑳 𝒅𝒊(𝒕)
. +𝒊 𝒕 =𝟎 1
𝑹 + 𝒓 𝒅𝒕

La solution de l’équation différentielle 1 elle s’écrit sous la forme :


𝑬 −𝒕
𝒊 𝒕 = 𝒆𝝉
𝑹+𝒓
𝑳
Avec : 𝝉= est la constante de temps du circuit
𝑹+𝒓
L’expression de la tension UL(t):

𝒅𝒊(𝒕) 𝑹. 𝑬 −𝒕
𝑼𝑳 𝒕 = 𝐋 . + 𝒓 .𝒊 𝒕 𝑼𝑳 𝒕 = − 𝒆𝝉
𝒅𝒕 𝑹+𝒓
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 55
Travail pratique 3: Etude d’un circuit RL

But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
Mesure de la résistance interne de la bobine
 Mesurer la résistance interne de la bobine avec un Ohmmètre
 Calculer la résistance totale du montage RT

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 56


Travail pratique 3: Etude d’un circuit RL

But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine

Le montage expérimental :
On appliquant la loi de maille on aura :

UG(t) = UL(t) + UR(t)

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 57


Travail pratique 3: Etude d’un circuit RL

But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine

La manipulation :
On appliquant la loi de maille on aura :

UG(t) = UL(t) + UR(t)

Visualisation de la tension au borne de la bobine UL :

UL(t) = UG(t) - UR(t)


Sur l’oscilloscope on visualise les deux tensions UG (CH1) et UR (CH2), donc pour visualiser la
tension au borne de la bobine il fait inverser le signal au borne de la résistance UR et on fait la
somme des deux tensions UG et –UR

Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 58


Travail pratique 3: Etude d’un circuit RL

But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine

Travail demandé :
La courbe UL(t)
 Représenter sur un papier millimétré, les courbes
UL(t), UG(t), et UR(t). Préciser l’échelle.

 Sur la courbe UL(t), Trouvez la valeur de la constante


du temps

 À partir de la constante du temps, déduire la valeur L


de la bobine. L=  .(R + r) 𝜏 = 𝐿/(𝑅 + 𝑟)

 Calculer l’erreur relative 𝜺 entre la valeur de Lth


théorique et la valeur L obtenue expérimentalement

 Expliques l’origine de l’écart entre L et Lth

On donne: Lth = 0,1 H


R = 1 KΩ
r= 34 Ω
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 59

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