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Travaux Pratiques
Module d’électricité : Parcours BCG
Types d’incertitudes
Incertitude systématique : Incertitude systématique = la plus petite grandeur, qu’on peut mesurer avec un
instrument. Elle provient de la limite de la mesure permise par l’instrument utilisé.
Incertitude accidentelle :
Cette incertitude est due à l'opérateur, lorsqu’il fait n (n est le nombre des mesures) mesures (g 1, g2, g3...,
gn) d’une grandeur physique G dans les mêmes conditions .
Pour la calculer, on prend la valeur moyenne :
- Si la fonction f est une somme : l’incertitude totale c’est la somme des incertitude de chaque grandeur
mesuré :
Étape 1 :
Étape 2 :
Étape 3 :
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 7
Planification des travaux pratiques d’électricité
,
Travail Mesure de déphasage entre deux
pratique 1: signaux à l’aide d’un oscilloscope
Association en série:
Quand deux ou plusieurs résistances sont traverses
successivement par le même courant, on dit qu'elles sont
reliées en série, ou plus simplement qu'elles sont en série.
Association en parallèle :
Dans ce type de montage, chacune des deux résistances
R1 et R2 ont une de leurs bornes reliées au "+" de
l’alimentation et l'autre au "-".
AC : Alternatif
DC : Continu
Résistance :
Une résistance est un composant électronique ou électrique dont la
principale caractéristique est d'opposer une plus ou moins grande
résistance (mesurée en ohms) à la circulation du courant électrique.
Bobine :
On appelle bobine tout composant électronique destiné par sa
construction à avoir une certaine valeur d’inductance,
l'inductance est le quotient du flux de ce champ magnétique par
l’intensité du courant traversant le circuit
1: Pour mesurer une tension entre deux points, l’appareil doit être branché en parallèle
de la branche liant ces deux points.
2: Pour mesurer le courant traversant une branche, l’appareil doit être branché en
série avec cette branche.
3:Lorsque l’ordre de grandeur d’une mesure n’est pas connu, commencer par utiliser le
calibre le plus élevé; adopter ensuite, le calibre donnant la meilleure résolution.
4: Avant de changer de fonction, débrancher les cardons de mesure du circuit en essai.
5: Ne pas effectuer de mesure de résistance sur des circuits sous tension.
Réglage de la
tension
Sortie de
l’alimentation
Indicateur du Indicateur de la
courant tension
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 17
Méthode d’utilisation de matériels
Description de l’appareil : 4
Réglage d’échelle de
temps
Réglage d’échelle de
Mise en marche l’amplitude Voie 1 Voie 2
ON/OFF
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 20
Méthode d’utilisation de matériels
Pour utiliser un oscilloscope, il faut d’abord l’allumer en enfonçant le bouton
Un oscilloscope
« marche-arrêt » (1), le voyant” marche” s’allume.
Un oscilloscope Ensuite il faut vérifier que les deux boutons de position vertical (4) et (5) et le
bouton de position horizontal (6) soient au niveau médium
Placer les touches (7) et (8) en position basse soit GND (GROUND : terre ) : c'est
la position réglage car aucune tension ne s'applique aux bornes de l'oscilloscope.
4 6 5
2
7 8
Un oscilloscope Pour visualiser deux signaux simultanément, on fait le choix par le bouton (9)
Ensuite il faut vérifier que les deux potentiomètres VAR des deux voies sont
sur la position minimale
4 6 5
2
7 8
Un oscilloscope Une fois les deux traces des deux signaux soient bien centrées verticalement et
horizontalement, on déclenche le mode GND par les deux boutons (7) et (8), on
choisi AC si le signal est alternatif, si non DC dont le cas où le signal est continu,
après cette étape il faut que le signal à visualiser soit affiché sur l’écran de
l’oscilloscope
4 6 5
2
7 8
4 6 5
2 13
9
10
3
7 8
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12
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2 13
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7 8
Connecteur
Côté oscilloscope
masse
Connecteur
Côté oscilloscope
Potentiel +
Potentiel + (point à mesurer )
(point à mesurer ) masse
Connecteur
Côté oscilloscope
masse
Le but est de comparer deux méthodes fréquemment utilisées à l’oscilloscope bicourbe pour la mesure des
déphasages : la « méthode directe »(obtenue en mode bicourbe) et la « méthode de Lissajous »(obtenue en
mode XY), et la détermination de la valeur de la capacité à partir de l’expression de la capacité en fonction du
déphasage.
Définition : L’oscilloscope est un appareil de mesure gradué qui fournit une multitude d’information sur la
grandeur physique observée.
L’expression de la capacité :
𝟏
A partir de la représentation de Fresnel, on peut démontrer que : C=
𝑹.𝒕𝒂𝒏𝝋.𝝎
𝜑 = 2. 𝜋. 𝑓. 𝜃
L’expression de ∆𝝋𝒐𝒔𝒄𝒊𝒍𝒍𝒐 :
E𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞 𝐝′ 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 ∶
Le déphasage est :
𝜑 = 2. 𝜋. 𝑓. 𝜃 = 0,628 rad
L’expression de ∆𝝋𝒐𝒔𝒄𝒊𝒍𝒍𝒐 :
∆𝑓 ∆𝜃
∆𝜑=φ. +
𝑓 𝜃
∆𝑓 = ±1% × 𝑓 ∆𝜃 = ±1% × 𝜃
𝑑𝐶 𝑑𝑅 𝑑𝑓 𝑑(𝑡𝑎𝑛𝜑) 𝑑𝐶 𝑑𝑅 𝑑𝑓 𝑑𝜑
=- − − 𝑡𝑎𝑛𝜑 = - − − 𝑠𝑖𝑛𝜑
𝐶 𝑅 𝑓 𝐶 𝑅 𝑓 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑.𝑐𝑜𝑠𝜑
𝑑𝜑
∆𝐶=C.
∆𝑅 ∆𝑓
+ +
2∆𝜑 Avec d(𝑡𝑎𝑛 𝜑) = ( ) et sin 2𝜑 = 2. sin 𝜑. cos 𝜑
𝑅 𝑓 sin(2𝜑) 𝑐𝑜𝑠2 𝜑
Méthode indirecte (Lissajous ): Après avoir branché les deux tensions AMV et BMV aux entrées
CH1 et CH2 de l’oscilloscope, on élimine la base de temps en appuyant sur la touche XY, o n obtient
une ellipse :
𝐵𝐵′ 𝐵𝐵′
sin 𝜑 = 𝜑 = sin−1
𝐴𝐴′ 𝐴𝐴′
𝐵𝐵′
L’expression de l’incertitude ∆𝝋 ∶ sin(𝜑) =
𝐴𝐴′
Méthode indirecte (Lissajous ): Après avoir branché les deux tensions AMV et BMV aux entrées
CH1 et CH2 de l’oscilloscope, on élimine la base de temps en appuyant sur la touche XY, o n obtient
une ellipse :
E𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞 𝐝′ 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
Les valeurs de AA’ et BB’ :
BB’= 𝟒, 𝟐 × 𝟐
F= 10 KHz
AA’= 𝟕 ×2
Le déphasage est :
𝐵𝐵′ 4,2
𝜑 = sin−1 = sin−1
𝐴𝐴′ 7
BB’
𝜑 = 0,643 𝑟𝑎𝑑
L’expression de ∆𝝋𝒐𝒔𝒄𝒊𝒍𝒍𝒐 :
∆𝐴𝐴′ ∆𝐵𝐵′
∆𝜑=tan(φ). +
𝐴𝐴′ 𝐵𝐵′
Méthode directe : On branche aux deux entrées CH2 et CH1 de l’oscilloscope respectivement les
tensions VBM aux bornes du condensateur et VAM aux bornes de l’ensemble (ou encore celle délivrée par le
GBF). On mesure, à l’aide de l’oscilloscope, le décalage horaire 𝜃 puis on en déduit le déphasage 𝜑.
1 1
C = 𝑅.tan𝜑.𝜔 = 𝑅.2𝜋.𝑓.tan𝜑
L’expression de l’incertitude ∆𝑪 ∶
∆𝑅 ∆𝑓 2∆𝜑
∆𝐶=C. + 𝑓 + sin(2𝜑)
𝑅
But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C
Un condensateur de capacité C est chargé avec une source de tension continue E, puis est déchargé dans un
circuit uniquement résistant.
On se propose d’étudier l’intensité du courant dans le circuit de charge et dans le circuit de décharge en fonction du
temps. A chaque instant, la charge q du condensateur est liée à la différence de potentiel (d.d.p) Vc entre ses
bornes par la relation : Q = C . Vc
Etude de la charge
Entre les instant t et t + dt, le courant de charge (dont le sens est indiqué sur la figure) apporte des charges
positives à l’armature (A) donc dq est positif et d’après la définition de l’intensité instantanée on a :
But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C
Etude de la charge : Calcul théorique
En appliquant la loi d’Ohm au circuit à l’instant t, montrer
que les grandeurs instantanées q(t), Vc(t) et i(t) peuvent
s’écrire de la façon suivante :
En appliquant la loi de maille :
𝒅.𝑽𝒄(𝒕)
E(t) = R . 𝑪 + Vc (t) 1
𝒅𝒕
i(t)
Le produit 𝝉 = 𝑹. 𝑪 est la constante de temps du circuit
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL
𝜏 = 𝑅. 𝐶 41
Travail pratique 2: Charge et décharge d’un circuit RC
But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C
𝑬 −𝒕
Donc : 𝒊 𝒕 = .𝒆 𝝉
𝑹 i(t)
But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C
Etude de la charge : Manipulation
Le montage expérimental :
L’interrupteur K en position fermée, court-circuite le condensateur pour s’assurer que celui-ci est
complètement déchargé, et permet d’établir une intensité maximale du courant dans le circuit dans le
circuit. L’instant t=0 correspond au moment où l’on ferme l’interrupteur.
voltmètre
Alimentation
continue
ampèremètre
Plaque d’essai
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 43
Travail pratique 2: Charge et décharge d’un circuit RC
But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C
𝝉
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 44
Travail pratique 2: Charge et décharge d’un circuit RC
But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C
Etude de la décharge : Calcul théorique
Initialement, le condensateur de capacité C est chargé (fig.a), la d.d.p entre ses armatures est : VA-VB=E
l’armature (A) porte la charge positive : Q0=C.E
A l’instant : t=0 on relie les armatures par l’intermédiaire du conducteur purement ohmique R (fig.b).
Entre les instant t et t + dt, le courant de décharge (dont le sens est indiqué
sur la figure b) enlève des charges positives à l’armature (A) donc dq est
négatif et l’on aura cette fois :
𝒅𝒒 𝒅𝑪. 𝑽𝒄(𝒕)
Avec : VR (t) = R . i (t) et 𝒊 𝒕 = =
𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝒅.𝑽𝒄(𝒕)
R .𝑪 + Vc (t) = 0 2
𝒅𝒕
But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C
𝒅𝒒 𝒅𝑪. 𝑽𝒄 𝒕 𝒅𝑽𝒄(𝒕)
𝒊 𝒕 = = =𝑪
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝜏 = 𝑅𝐶
𝑬 −𝒕
Donc : 𝒊 𝒕 = − .𝒆 𝝉
𝑹 -
But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C
Etude de la décharge : Manipulation
Le montage expérimental:
L’interrupteur K en position fermée, le condensateur est complètement déchargé, et permet d’établir
une tension maximale. L’instant t=0 correspond au moment où l’on ferme l’interrupteur.
Plaque d’essai
ampèremètre
voltmètre
Alimentation
continue
But : Déterminer à partir des courbes charge et décharge d’un condensateur la constante du
temps du circuit, en déduire la valeur de la capacité C
T(s) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 70 80 90 100 110 120 130 140 160 180 200 220 240 260 280
I(uA)
Vc(V)
But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
Introduction
Les bobines ou inductances sont constituées d’un fil conducteur isolé bobiné sur un support
isolant (bakélite, téflon...) cylindrique ou torique, à l’intérieur desquelles on peut
introduire des noyaux métalliques (alliage ferromagnétique) ou des noyaux de ferrite.
Cas d’une bobine idéale (r = 0 𝜴) :
L’inductance L est définie dans le cas où r = 0 𝜴 par la relation :
But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
Introduction
Les bobines ou inductances sont constituées d’un fil conducteur isolé bobiné sur un support isolant
(bakélite, téflon...) cylindrique ou torique, à l’intérieur desquelles on peut introduire des noyaux
métalliques (alliage ferromagnétique) ou des noyaux de ferrite
Le terme r.i correspond à la tension que l’on aurait aux bornes d’un conducteur ohmique
𝒅𝒊
Le terme 𝑳. est lié aux variations de l’intensité du courant dans la bobine
𝒅𝒕
But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
Introduction
Les bobines ou inductances sont constituées d’un fil conducteur isolé bobiné sur un support isolant
(bakélite, téflon...) cylindrique ou torique, à l’intérieur desquelles on peut introduire des noyaux
métalliques (alliage ferromagnétique) ou des noyaux de ferrite
But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
𝒅 𝑰(𝒕)
UG (t) = E > 0 ; UR(t) = R . i(t) ; UL(t) = L . + r . i(t)
𝒅𝒕
𝒅𝒊(𝒕)
UG (t) = E = L . + (R + r) . i(t)
𝒅𝒕
𝑳 𝒅𝒊(𝒕) 𝑬
. +𝒊 𝒕 =
𝑹 + 𝒓 𝒅𝒕 𝑹+𝒓
But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
À l’intervalle 0 < t < T/2 :
𝑳 𝒅𝒊(𝒕) 𝑬
. +𝒊 𝒕 = 1
𝑹 + 𝒓 𝒅𝒕 𝑹+𝒓
𝑳
Le produit 𝝉= est la constante de temps du circuit
𝑹+𝒓
𝒓. 𝑬 𝑹. 𝑬 −𝒕
𝑼𝑳 𝒕 = + 𝒆𝝉
𝑹+𝒓 𝑹+𝒓
But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
À l’intervalle T/2 < t < T :
𝒅 𝑰(𝒕)
UG (t) = E = 0 ; UR(t) = R . i(t) ; UL(t) = L . + r . i(t)
𝒅𝒕
𝑳 𝒅𝒊(𝒕)
. +𝒊 𝒕 =𝟎 1
𝑹 + 𝒓 𝒅𝒕
𝒅𝒊(𝒕) 𝑹. 𝑬 −𝒕
𝑼𝑳 𝒕 = 𝐋 . + 𝒓 .𝒊 𝒕 𝑼𝑳 𝒕 = − 𝒆𝝉
𝒅𝒕 𝑹+𝒓
Fait par : Mr. Othmane MAAKOUL 55
Travail pratique 3: Etude d’un circuit RL
But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
Mesure de la résistance interne de la bobine
Mesurer la résistance interne de la bobine avec un Ohmmètre
Calculer la résistance totale du montage RT
But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
Le montage expérimental :
On appliquant la loi de maille on aura :
But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
La manipulation :
On appliquant la loi de maille on aura :
But : - Observer le régime transitoire du circuit RL série soumis à des échelons de tension.
- Retrouver expérimentalement la valeur de la bobine
Travail demandé :
La courbe UL(t)
Représenter sur un papier millimétré, les courbes
UL(t), UG(t), et UR(t). Préciser l’échelle.