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Exercice n°1
En supposant les conditions initiales nulles (condensateurs déchargés initialement), calculez les fonctions de
transfert des circuits électriques suivants :
ve (t ) i(t ) C vs (t )
R1
b)
R2
ve (t ) vs (t )
L
R2
c)
C i2 (t )
ve (t ) C vs (t )
i1 (t )
R1
R2
R1
d) C2
i2 (t )
–
C1 i1(t )
ve (t ) + vs (t )
R2 C2
R4
R1
R3
–
–
+
e) ve (t ) vo (t ) + vs (t )
Exercice n°2
2.a) Débrancher le condensateur C1. Calculer la fonction de transfert G (p) entre Vs (p) et Ve (p) , puis
calculer et tracer vs (t ) lorsque ve (t ) est un échelon unitaire.
2.b) Rebrancher le condensateur C1. Reprendre les calculs de la question a) en donnant les différentes
allures de vs (t ) en fonction de (R1.C1) et de (R2.C2).
2.c) Donner la condition particulière pour laquelle vs (t ) est aussi un échelon.
Exercice n°3
En négligeant les transitoires électriques, un moteur à courant continu peut être représenté par le schéma
fonctionnel (bloc diagramme) ci-dessous :
C (p )
u (p ) U (p ) k Γm (p) + 1 Ω(p)
A Jp
+ R +
– –
E (p )
f
k
Exercice n°4
Commande en boucle ouverte de la vitesse de rotation d'un moteur à courant continu à excitation indépendante.
Soit un moteur à courant continu (appelé également servomoteur) représenté par le schéma électrique ci-dessous.
ia (t ) : Courant d'induit f
Ω(t ), θ(t )
va (t ) : Tension d'induit ou d'armature Ra La
vb (t ) : Force contre électromotrice Charge
J
if (t ) : Courant d'excitation
v f (t ) : Tension d'excitation va (t ) ia (t ) vb (t ) M
Exercice n°5 K
a) Considérer le circuit de la figure ci-contre. L'interrupteur K est ouvert
pour t<0 et fermé à t=0. R
i(t )
En utilisant les transformées de Laplace, donner l'évolution du courant E
L
i(t ) en calculant son expression.
1 2
b) Considérer le circuit de la figure ci-contre. L'interrupteur K est en
position 1. Le circuit est en régime permanent. K
A l'instant t=0, on bascule K sur la position 2. R
E i(t )
En utilisant les transformées de Laplace, donner l'évolution du courant
L
i(t ) en calculant son expression.
Exercice n°1
Rappels :
+
Circuit électrique
+ +
C
R v(t ) v(t ) L v(t )
dv(t )
temporel
Relation
i(t ) = C . di(t )
v(t ) = R.i(t ) dt v(t ) = L.
dt
dans le domaine de
courant-tension
Relation
Laplace
1.a) On a :
vs (0) est la tension au borne du condensateur à l'instant t=0. Elle dépend de la charge initiale q0 et de
q
capacité C du condensateur : vs (0) = 0 (5)
C
V (p) + Rq .0
De (4) et (5) : Vs (p) = e (6)
1 + RC. .p
Ve (p)
Si le condensateur n'est pas chargé initialement (conditions initiales nulles), (6) devient : Vs (p) =
1 + RC. .p
V (p) 1
La fonction de transfert du système est alors : s =
Ve (p) 1 + RC . .p
S(p) K
Ce circuit électrique se comporte donc comme un système de 1er Ordre = de gain K=1 et de
E(p) 1 +T.p
constante de temps T=RC.
Important : Les conditions initiales sont supposées nulles (condensateur déchargé initialement dans ce cas).
Le circuit électrique est un diviseur de tension : Le rapport des tensions est égal au rapport des impédances.
1
Vs (p) Cp Vs (p) 1
= ⇒ =
Ve (p) R + 1 Ve (p) 1 + RC
. .p
Cp
1.b) On a :
1.c) On a :
R2
⎪⎧⎪I1 (p) = L [i1 (t )] Ve (p) = L [ve (t )]
⎨
⎪⎪I 2 (p) = L [i2 (t )] Vs (p) = L [vs (t )] i2 (t )
⎪⎩ C
En déterminant I 2 (p) à partir de ce système et en le remplaçant dans : Vs (p) = Ve (p) − R2I 2 (p)
2 2
Vs (p) 1 + 2RCp
1 + R1R2C p
on trouve : =
Ve (p) 1 +(2R1 + R2 )Cp + R1R2C2p2
1.d) On a :
L'impédance d'entrée de l'amplificateur tend vers l'infini : son courant d'entrée tend vers zéro.
Donc : i1 (t ) + i2 (t ) = 0
⎛ ve (t ) dv (t )⎞ ⎛ v (t ) dv (t )⎞
⇒ ⎜⎜ + C1 e ⎟⎟⎟ + ⎜⎜ s + C 2 s ⎟⎟⎟ = 0 R2
⎜⎝ R1 dt ⎟⎠ ⎝⎜ R2 dt ⎟⎠
R1
⎛1 ⎞ ⎛ 1 ⎞
Ve (p) ⎜⎜ + C1p ⎟⎟⎟ + Vs (p) ⎜⎜ + C 2 p ⎟⎟⎟ = 0
C2
⇒ i2 (t )
⎜⎝ R ⎟⎠ ⎜⎝ R ⎠⎟
1 2 –
C1 i1(t )
Vs (p) −R2 1 + RC
1 1p ve (t ) + vs (t )
⇒ =
Ve (p) R1 1 + R2C2p
Remarque :
Solutions TD n° 2 : Calcul des Fonctions de Transfert TD2 - 6
Prof. FELLAH Mohammed-Karim 2007 / 2008 Asservissement – Régulation
1.e) On a : R2 C2
R4
R1
R3
–
–
ve (t ) vo (t ) + vs (t )
Vs (p) Z ⎧Z 3 (p) = R3
⎪
=− 4 ⎪
avec ⎨
Vo (p) Z3 ⎪
⎪Z (p) = R4
⎩ 4
⎪
⎛ 1 ⎞⎟
R2 ⎜⎜1 + ⎟⎟
Vs (p) Vs (p) Vo (p) ⎜⎛ Z4 ⎟⎞⎛⎜ Z2 ⎟⎞ Z4 Z2 R4 ⎜⎝ R2C2p ⎟⎠
⇒ = = ⎜− ⎟⎟⎜− ⎟⎟ = =
Ve (p) Vo (p) Ve (p) ⎜⎝ Z3 ⎠⎝
⎟⎜ Z1 ⎟⎠ Z3 Z1 R3 R1
Vs (p) R2 R4 ⎛⎜ 1 ⎞⎟
⇒ = ⎜⎜1 + ⎟
Ve (p) R1 R3 ⎝ R2C2p ⎟⎟⎠
Exercice n°2 C1 Z1
Le circuit électrique est un diviseur de tension : Le Z2
rapport des tensions est égal au rapport des impédances :
R1 R2
V (p) Z2(p) ve (t ) vs (t )
G(p) = s =
Ve (p) Z1(p) + Z2(p) C2
⎧Z1 (p) = R1
⎪ ⎧Z1 (p) = R1
⎪
⎪
⎪ ⎪
⎪ ⎪
Dans ce cas : ⎨ 1 (p ) = 1 + 1 ⇒ ⎨⎪ R2
⎪
⎪ 1 ⎪
⎪ Z 2 (p ) =
⎪⎪Z 2 R2 C2p ⎪⎪
⎩ 1 + R2C 2 p
⎩
1 ⎧⎪K = 1
⎪⎪ RC1 2
Vs (p) RC
1 2 K ⎪
⇒ G(p) = = = avec ⎨
Ve (p) p + R1 + R2 p +a ⎪⎪a = R1 + R2
⎪⎪ R1R2C2
R1R2C2 ⎩
K vs(t)
Vs (p) =Ve (p)
p +a K/a
1
Si l'entrée Ve (p) = (échelon unitaire), alors :
p
1 K
Vs (p) = 2 pôles réels (0 et −a)
p p +a
A B
Vs (p) = +
p p +a
K ⎛1 1 ⎞⎟
⇒ Vs (p) = ⎜⎜ − ⎟
a ⎜⎝ p p +a ⎟⎠ 0
K 0 t
⇒ vs (t) =
a
(
1 −e−at )
L'entrée étant un échelon, la sortie n'est pas un échelon. Sans le condensateur C1, la sonde n'est pas
adaptée.
⎧⎪ 1 1 1 ⎧ R1
⎪⎪ (p) = + ⎪
⎪⎪Z1 (p) =
⎪⎪Z1 R1 1
⎪ C1 p ⎪
⎪ 1 + R1C1 p
Dans ce cas : ⎨ ⇒ ⎨
⎪
⎪⎪ 1 (p) = 1 + 1 ⎪
⎪⎪Z2 (p) = R2
⎪
⎪ Z R2 1 ⎪
⎪ 1 + R2C 2 p
⎪⎩ 2 C2p ⎩
⎧⎪
⎪⎪K = C1
⎪⎪ C1 +C2
Vs (p) C1 p + 1RC p +a
⎪⎪
⇒ G(p) = = 1 1 =K avec ⎨⎪a = 1RC
Ve (p) C1 +C2 p + R1 + R2 p +b ⎪⎪ 1 1
⎪⎪ R1 + R2
R1R2 (C1 +C2 ) ⎪⎪b =
⎪⎪⎩ R1R2 (C1 +C2 )
K ( p + a)
Vs (p) =Ve (p)
p +b
Solutions TD n° 2 : Calcul des Fonctions de Transfert TD2 - 8
Prof. FELLAH Mohammed-Karim 2007 / 2008 Asservissement – Régulation
1
Si l'entrée Ve (p) = (échelon unitaire), alors :
p
1 K ( p + a) ⎛ 1 p +a ⎞⎟ ⎛A B ⎞⎟
Vs (p) = = K ⎜⎜ ⎟ = K ⎜⎜ + ⎟ 2 pôles réels (0 et −b)
p p +b ⎜⎝ p p +b ⎟⎠ ⎝⎜ p p +b ⎠⎟
⎛a 1 b −a 1 ⎞⎟
⇒ Vs (p) = K ⎜⎜ − ⎟
⎜⎝b p b p +b ⎟⎠
⎛ R1 +R2 ⎞⎟
−⎜ ⎜ t ⎟
⎛ C1
⎜ R2 ⎟⎞ ⎜⎝⎜R1R2 (C1 +C2 )⎟⎟⎠ R2
⇒ vs (t) = ⎜ − ⎟⎟e +
⎜⎝C +C
1 2 R1 + R2 ⎟⎠ R1 + R2
vs(t)
C1
R1C1>R2C2
--------
C1+C2
R1C1=R2C2
R2
--------
R1+R2
C1
-------- R1C1<R2C2
C1+C2
0
0 t
La condition d'adaptation de la sonde (entrée échelon et sortie échelon) est qu'il n'y ait pas de terme en
⎛ C1 R2 ⎞⎟
exponentielle dans l'expression de vs (t) , c'est à dire ⎜⎜ − ⎟⎟ = 0 ⇒ C1R1 =C2R2
⎜⎝C +C
1 2 R1 + R2 ⎟⎠
R2
Dans ce cas : vs (t) = , c'est-à-dire un échelon < 1
R1 + R2
Exercice n°3
En négligeant les transitoires électriques, un moteur à courant continu peut être représenté par le schéma
fonctionnel (bloc diagramme) ci-dessous :
C (p )
u (p ) U (p ) k Γm (p) + 1 Ω(p)
A Jp
+ R +
– –
E (p )
f
k
Cet exercice constitue une application du théorème de superposition pour les systèmes linéaires.
u (p ) U (p ) k Γm (p) Ω1 (p)
A F (p )
+ R
–
E (p )
1
Avec F (p ) =
k Jp + f
u (p ) U (p ) k Ω1 (p) u (p ) k F (p ) Ω1 (p)
A F (p) A
+ R R k2
– 1+ F (p )
E (p ) R
Ω (p ) k F (p )
G1 (p) = 1 =A
u (p ) R k2
1+ F (p )
R
k Γm (p) + 1 Ω2 (p)
R + Jp
– –
E (p )
f
k
C (p )
k + 1 Ω2 (p)
R – Jp
–
f
k
C (p )
+ 1 Ω2 (p) 1 Ω2 (p)
C (p ) +
– Jp + Jp
– – –
f f
k2 k2
R R
Ω2 (p)
C (p ) +
F (p) C (p ) F (p ) Ω2 (p)
–
k2
1+ F (p )
R
k2
R 1
Avec F (p ) =
Jp + f
Ω2 (p) F (p )
G2 (p) = =
C (p ) k2
1+ F (p )
R
Exercice n°4
Commande en boucle ouverte de la vitesse de rotation d'un moteur à courant continu à excitation indépendante.
Soit un moteur à courant continu (appelé également servomoteur) représenté par le schéma électrique ci-dessous.
ia (t ) : Courant d'induit f
Ω(t )
va (t ) : Tension d'induit ou d'armature Ra La
Charge
vb (t ) : Force contre électromotrice J
if (t ) : Courant d'excitation
v f (t ) : Tension d'excitation va (t ) ia (t ) vb (t ) M Γm (t )
Rf
Ω(t ) : Vitesse de rotation
Γm (t ) : Couple moteur Lf v f (t )
Induit
Ra, La: Résistance et inductance du circuit d'induit. (circuit d'armature) if (t ) Inducteur
Rf, Lf: Résistance et inductance du circuit d'excitation. (circuit d'excitation)
J : Moment d'inertie équivalent de la charge + moteur.
f : Frottement visqueux équivalent de la charge + moteur.
Le couple électromagnétique Γe développé par le moteur est proportionnel au produit du courant d'induit
ia (t ) et du flux d'excitation :
Γe (t ) = K1 .φf (t ).ia (t )
Γe (t ) = Ka .ia (t ) (1)
avec :
Ka = K1.K2 .i f
Remarque : Noter que si le signe du courant ia (t ) est inversé, le signe du couple sera inversé, ce qui
provoquera une inversion du sens de rotation du moteur.
Lorsque le moteur tourne en entrainant sa charge, une tension vb (t ) (force contre électromotrice) est
induite dans l'armature et tend à s'opposer à la tension d'induit.
vb (t ) est proportionnelle au flux d'entrefer φf (t ) (constant dans ce cas) et à la vitesse de rotation Ω(t ) :
vb (t ) = Kb .Ω(t ) (3)
La vitesse de rotation du moteur est contrôlée par la tension d'armature va (t ) . Or, le circuit électrique
d'armature obéit à l'équation différentielle suivante :
dia (t )
va (t ) = Ra ia (t ) + La + vb (t ) (4)
dt
Ce qui donne avec l'équation (3) :
dia (t )
va (t ) = Ra ia (t ) + La + Kb .Ω(t ) (5)
dt
En définitive, les 2 équations (5) et (7) définissent complètement les comportements électrique et
mécanique du moteur. En supposant toutes les conditions initiales nulles, et en prenant les transformées
de Laplace de ces équations, on obtient :
⎧
⎪
⎪Va (p) = Ra Ia (p) + La pIa (p) + Kb Ω(p)
⎨
⎪
⎪JpΩ(p) + f Ω(p) = Ka Ia (p)
⎩
En éliminant le courant entre les 2 équations, on ne considère plus que la relation entrée-sortie entre la
tension d'armature Va (p) et la vitesse de rotation Ω(p) (Fonction de transfert F(p)) :
Ω(p) Ka
F (p ) = =
Va (p) L Jp 2 + (L f + R J ) p + R f + K K
a a a a a b
Ω(p) Ka
F (p ) = =
Va (p) (Ra + La p )( f + Jp ) + Ka Kb
L'inductance La est, en général, très faible et peut être négligée. F(p) se réduit à :
Ka
Ω(p) Ra f + Ka Kb
F (p ) = =
Va (p) RaJ
1+ p
Ra f + Ka Kb
⎧⎪ Ka
⎪⎪Km = Gain du moteur
⎪⎪ Ra f + Ka Kb
Si on note : ⎨
⎪⎪ Ra J
⎪⎪Tm = Constante de temps du moteur
⎪⎩ Ra f + Ka Kb
Alors, la relation entrée-sortie entre la tension d'armature Va (p) et la vitesse de rotation Ω(p) , est :
Ω(p) Km
F (p ) = =
Va (p) 1 + Tm p
A partir des différentes équations, on peut modéliser la relation entre la tension d'armature Va (p) et la
vitesse de rotation Ω(p) par le schéma fonctionnel suivant :
Γ p (p ) Charge
Moteur
–
Va (p) 1 Ia (p) Γe (p) Γm (p) 1 Ω(p)
Ka
+ Ra + La p + f + Jp
– Vb (p)
Kb
Le couple électromagnétique Γe développé par le moteur est proportionnel au produit du courant d'induit
ia (t ) et du flux d'excitation :
Γe (t ) = K1 .φf (t ).ia (t )
D'où :
Γe (t ) = K1 .K 2 .i f (t ).ia (t )
avec :
K f = K1.K 2 .ia
Remarque : Noter que si le signe du courant i f (t ) est inversé, le signe du couple sera inversé, ce qui
provoquera une inversion du sens de rotation du moteur.
La vitesse de rotation du moteur est contrôlée par la tension d'excitation v f (t ) . Or, le circuit électrique
d'excitation obéit à l'équation différentielle suivante :
di f (t )
v f (t ) = Rf i f (t ) + Lf (3)
dt
En définitive, les 2 équations (3) et (5) définissent complètement les comportements électrique et
mécanique du moteur. En supposant toutes les conditions initiales nulles, et en prenant les transformées
de Laplace de ces équations, on obtient :
⎧
⎪
⎪Vf (p) = Rf I f (p) + Lf pI f (p)
⎨
⎪
⎪JpΩ(p) + f Ω(p) = K f I f (p)
⎪
⎩
En éliminant le courant entre les 2 équations, on ne considère plus que la relation entrée-sortie entre la
tension d'excitation Vf (p) et la vitesse de rotation Ω(t ) (Fonction de transfert F(p)) :
Ω(p) Kf
F (p ) = =
f f (
Vf (p) L Jp 2 + L f + R J p + R f
f f )
Ω(p) Kf
F (p ) = =
V f (p ) ( )
Rf + Lf p ( f + Jp )
Kf
Ω(p) Rf f
F (p ) = =
Vf (p) ⎛⎜ L ⎞⎛ ⎞
⎜⎜1 + f p ⎟⎟⎜
⎟⎟ ⎜1 +
J
p ⎟⎟⎟
⎜⎜ Rf ⎟⎠ ⎝ ⎜ f ⎟⎠
⎝
⎧⎪
⎪⎪K = K f Gain du moteur
⎪⎪ m Rf f
⎪⎪
⎪⎪ J
Si on note : ⎨Tm = Constante de temps mécanique du moteur
⎪⎪ f
⎪⎪
⎪⎪ Lf
⎪⎪Tf = Constante de temps électrique du moteur
⎪⎩ Rf
Alors, la relation entrée-sortie entre la tension d'excitation Vf (p) et la vitesse de rotation Ω(p) , est :
Ω(p) Km
F (p ) = =
V f (p ) ( )
1 + Tf p (1 + Tm p )
A partir des différentes équations, on peut modéliser la relation entre la tension d'excitation Vf (p) et la
vitesse de rotation Ω(p) par le schéma fonctionnel suivant :
Γ p (p ) Charge
Moteur
–
1 I f (p ) Γe (p) Γm (p) 1 Ω(p)
V f (p ) Kf
Rf + Lf p + f + Jp
Exercice n°5
a)
¾ Pour t < 0 :
L'interrupteur K est ouvert. Aucun courant ne circule dans R et L vaut : i(0− ) = 0 .
K
¾ Pour t ≥ 0 :
A t=0, l'interrupteur K est fermé. Le courant circule dans R et L
selon l'équation électrique : R
i(t )
E
di(t ) L
L. + R.i(t ) = E avec i(0) = 0 .
dt
E ⎡ 1 ⎤
⇒ L. [ pI (p) − i(0)] + R.I (p) = ⇒ I (p ) = E ⎢ ⎥
p ⎢ p (Lp + R )⎥
⎣ ⎦
⎡ ⎤
E ⎢1⎢ 1 ⎥⎥
⇒ I (p ) = ⎢ −
R ⎢ p p + R ⎥⎥
Allure du courant
E/R
⎢⎣ L ⎥⎦
⎛ R ⎞
− t ⎟⎟
E ⎜⎜
⇒ i(t ) = ⎜⎜1 − e L ⎟⎟
R ⎜⎜ ⎟
⎝ ⎠⎟ Courant
E
i(0) = 0 et i(∞) =
R
0
0
Tem ps (sec)
b)
¾ Pour t < 0 :
L'interrupteur K est en position 1. Le courant circulant dans R et L
i(0− ) = E .
1 2
vaut, en régime permanent :
R
K
¾ Pour t ≥ 0 :
A t=0, l'interrupteur K bascule sur la position 2. Le courant circulant R
dans L ne peut pas varier instantanément. Il vaut donc : E i(t )
i(0+ ) = i(0− ) = i(0) = E . R L
Ce courant constitue le courant initial à t=0.
L'équation électrique est :
di(t ) E
L. + R.i(t ) = 0 avec i(0) =
dt R
⇒ L. [ pI (p) − i(0)] + R.I (p) = 0
Allure du courant i(t)
E/R
E 1
⇒ I (p) =
R p+R
L
R
E − t
Courant
⇒ i(t ) = e L
R
E
i(0) = et i(∞) = 0
R 0
0
Tem ps (sec)
Exercice n°1
Déterminez les fonctions de transfert par simplifications successives des blocs fonctionnels, puis en utilisant la
règle de Mason.
G1
a) E(p) + S(p)
G2
+ +
–
G3
+
–
G4
G1
+
b) E(p) S(p)
G2
+ +
–
H1
+
–
H2
G4
+
E(p) + S(p)
G1 G2 G3
+ +
c) – –
H2
H1
H1
+
d) E(p) + S(p)
G1 G2 G3
+ + +
– – –
H2
H3
G4
+
E(p) + S(p)
G1 G2 G3
e) + + +
– – –
H1
H2
H3
Exercice n°2
Soit le système suivant à 2 entrées. Trouver la relation S(p) en fonction de E(p) et W(p) :
G2
–
E(p) + S(p)
G1 G3 G4
+ + +
– – + –
G6 G5
+
+
W(p)
G7
Exercice n°1
1.a) G1
E(p) + S(p)
G2
+ +
–
G3
+
–
G4
¾ 1ère méthode : Par simplifications successives des blocs fonctionnels :
E G1 + G2 S
E S
G1 + G2 ⇒ 1 + (G1 + G2 )(G3 − G4 )
+
–
G3 − G4
1 G2 1
E(p) S(p)
−1 G3
−G4
• Trouver les chaines directes et leurs gains ( M j avec j = entier représentant le nombre de
chaines directes du système) :
Les chaines directes sont les chemins de E(p) vers S(p) qui ne coupent pas le même point plus
M1 = G1
d’une fois.
M 2 = G2
• Trouver les boucles et leurs gains :
Les boucles sont des chemins fermés qui peuvent être empruntés sans croiser le même point plus
d’une fois.
Boucle 1 = −G1G3 Boucle 3 = −G2G3
Boucle 2 = G1G4 Boucle 4 = G2G4
• Trouver les Δ j :
Δ j = 1 – (les boucles restant après élimination de la chaine j). Si aucune restante alors Δ j = 1.
∑ M j Δj
S (p ) j G1 + G2
= =
E (p ) Δ 1 + (G1 + G2 )(G3 − G4 )
1.b) G1
+
E(p) S(p)
G2
+ +
–
H1
+
–
H2
¾ 1ère méthode : Par simplifications successives des blocs fonctionnels :
G1
+
E S
G2
+ +
–
H1
+
–
H2
G1
+
E S
G2
+ +
–
H1 − H 2
E G2 S ⇒ E G2 (1 + G1 ) S
1 + G1
1 + G2 (H1 − H 2 ) 1 + G2 (H1 − H 2 )
¾ 2 ème
méthode : Par application de la règle de Mason :
G1
1 1 1 G2 1
E(p) S(p)
H1
−1
−H 2
• Trouver les chaines directes et leurs gains ( M j avec j = entier représentant le nombre de
chaines directes du système) :
Les chaines directes sont les chemins de E(p) vers S(p) qui ne coupent pas le même point plus
M1 = G1G2
d’une fois.
M 2 = G2
• Trouver les boucles et leurs gains :
Les boucles sont des chemins fermés qui peuvent être empruntés sans croiser le même point plus
d’une fois.
Boucle 1 = −G2H 1
Boucle 2 = G2H 2
• Trouver les Δj :
Δ j = 1 – (les boucles restant après élimination de la chaine j). Si aucune restante alors Δ j = 1.
Si nous éliminons le chemin M1 = G1G2 du système, il ne reste plus de boucle complète. Alors :
Δ1 = 1 .
Si nous éliminons le chemin M 2 = G2 du système, il ne reste plus de boucle complète. Alors :
Δ2 = 1 .
• Trouver Δ (fonction caractéristique) :
Δ = 1 − (−G2H 1 + G2H 2 )
+()
⇒ Δ = 1 + G2H 1 − G2H 2 = 1 + G2 (H 1 − H 2 )
−()
+()....
∑ M j Δj
S (p ) j G1G2 + G2 G2 (1 + G1 )
= = =
E (p ) Δ 1 + G2 (H1 − H 2 ) 1 + G2 (H 1 − H 2 )
1.c)
G4
+
E(p) + S(p)
G1 G2 G3
+ +
– –
H2
H1
G4
G3
+
E +
G1 G2 G3
+ +
– –
H2
G1
H1
G4
G3
+
E + S
G1G2G3
+ +
– –
H2
G1
H1
E G S
G1G2G3 1 + 4G
+ 3
–
H
H1 + 2 G
1
G1G2G3
⎛ G
H ⎞ 1+ 4
E S
1 + G1G2G3 ⎜⎜H1 + 2 ⎟⎟⎟ G3
⎜⎝ G1 ⎠⎟
E G1G2 (G3 + G4 ) S
1 + G1G2G3H1 + G2G3H 2
¾ 2 ème
méthode : Par application de la règle de Mason :
G4
1 G1 G2 G3 1 1
E(p) S(p)
−H 2
−H1
• Trouver les chaines directes et leurs gains ( M j avec j = entier représentant le nombre de
chaines directes du système) :
Les chaines directes sont les chemins de E(p) vers S(p) qui ne coupent pas le même point plus
M1 = G1G2G3
d’une fois.
M 2 = G1G2G4
• Trouver les boucles et leurs gains :
Les boucles sont des chemins fermés qui peuvent être empruntés sans croiser le même point plus
d’une fois.
Boucle 1 = −G1G2G3H1
Boucle 2 = −G2G3H 2
• Trouver les Δj :
Δ j = 1 – (les boucles restant après élimination de la chaine j). Si aucune restante alors Δ j = 1.
Δ = 1 − (−G1G2G3H 1 − G2G3H 2 )
+()
⇒ Δ = 1 + G1G2G3H1 + G2G3H 2
−()
+()....
∑ M j Δj
S (p ) j G1G2G3 + G1G2G4
= =
E (p ) Δ 1 + G1G2G3H 1 + G2G3H 2
S (p ) G1G2 (G3 + G4 )
=
E (p) 1 + G1G2G3H 1 + G2G3H 2
1.d)
H1
+
E(p) + S(p)
G1 G2 G3
+ + +
– – –
H2
H3
H1
G2
+
E + S
G1 G2 G3
+ + +
– – –
H2
H3
E G2 H1 S
G1 1+ G3
+ + 1 + G2H 2 G2
– –
H3
E G3 (G2 + H 1 ) S
G1
+
–
(1 + G2H 2 ) + (G2 + H1 )G3H 3
E G1G3 (G2 + H 1 ) S
+
–
(1 + G2H 2 ) + (G2 + H1 )G3H 3
E G1G3 (G2 + H 1 ) S
1 + G2H 2 + G2G3H 3 + G3H 1H 3 + G1G2G3 + G1G3H1
¾ 2 ème
méthode : Par application de la règle de Mason :
H1
1 G1 1 G2 1 G3 1
E(p) S(p)
−H 2 −H 3
−1
• Trouver les chaines directes et leurs gains ( M j avec j = entier représentant le nombre de
chaines directes du système) :
Les chaines directes sont les chemins de E(p) vers S(p) qui ne coupent pas le même point plus
d’une fois.
M1 = G1G2G3
M 2 = G1H 1G3
• Trouver les boucles et leurs gains :
Les boucles sont des chemins fermés qui peuvent être empruntés sans croiser le même point plus
d’une fois.
• Trouver les Δ j :
Δ j = 1 – (les boucles restant après élimination de la chaine j). Si aucune restante alors Δ j = 1.
∑ M j Δj
S (p ) j
• La solution est alors : =
E (p ) Δ
S (p ) G1G3 (G2 + H 1 )
=
E (p) 1 + G2H 2 + G2G3H 3 + G3H1H 3 + G1G2G3 + G1G3H 1
Solutions TD n° 3 : Réduction des blocs fonctionnels TD3 - 9
Prof. FELLAH Mohammed-Karim 2007 / 2008 Asservissement – Régulation
1.e)
G4
+
E(p) + S(p)
G1 G2 G3
+ + +
– – –
H1
H2
H3
G4
1 1 G1 G2 G3 1
E(p) S(p)
−H1 −H 2
−H 3
• Trouver les chaines directes et leurs gains ( M j avec j = entier représentant le nombre de
chaines directes du système) :
Les chaines directes sont les chemins de E(p) vers S(p) qui ne coupent pas le même point plus
d’une fois.
M1 = G1G2G3
M 2 = G4
• Trouver les boucles et leurs gains :
Les boucles sont des chemins fermés qui peuvent être empruntés sans croiser le même point plus
d’une fois.
• Trouver les Δ j :
Δ j = 1 – (les boucles restant après élimination de la chaine j). Si aucune restante alors Δ j = 1.
∑ M j Δj
S (p ) j
• La solution est alors : =
E (p ) Δ
S (p ) G1G2G3 + G4
=
E (p) 1 + G1G2H 1 + G2G3H 2 + G1G2G3H 3 + G4H 3 − G4H 2G2H 1
Exercice n°2
Soit le système suivant à 2 entrées. Trouver la relation S(p) en fonction de E(p) et W(p).
G2
–
E(p) + S(p)
G1 G3 G4
+ + +
– – + –
G6 G5
+
+
W(p)
G7
Il s'agit en fait de trouver 2 fonctions de transfert : la première, GSE (p) , entre l'entrée E et la sortie S. La
seconde,GSW (p) , entre l'entrée W et la sortie S. Puisque le système est supposé linéaire, lorsque nous
calculonsGSE (p) , nous pouvons considérer que l'entrée W = 0. De même, lorsque nous calculonsGSW (p) ,
nous pouvons considérer que l'entrée E = 0. Une fois les 2 fonctions de transfert calculées, la sortie S(p) due
aux 2 entrées E(p) et W(p) est donnée par :
Bien que GSE (p) etGSW (p) peuvent être obtenues par manipulation des blocs fonctionnels, ces
manipulations ne sont pas simples. De plus, les manipulations utilisées pour le calcul de GSE (p) ne sont,
généralement, pas utilisées pour calculer GSW (p) . Il est donc requis 2 séries séparées de manipulations.
−G2
1 1 1 G1 1 G3 G4
E(p) S(p)
−G6 G5
−1
W(p)
G7
−1
Déterminons Δ (fonction caractéristique). Cette fonction est indépendante des entrées et des sorties
considérées :
Pour cela :
• Les boucles 2 à 5 sont des boucles qui se touchent car elles passent toutes par G4.
• Les boucles 1 et 2 ne se touchent pas. Les boucles 1 et 5 non plus.
Calculons maintenant les chaines directes et leurs gains. Les chaines directes sont les chemins parcourus
d'une entrée vers une sortie. Elles dépendent donc de l'entrée considérée :
( M Ei avec i = entier représentant le nombre de chaines directes du système entre l'entrée E et la sortie S).
( MWj avec j = entier représentant le nombre de chaines directes du système entre l'entrée W et la sortie S).
M E 1 = G1G3G4
De E(p) vers S(p) :
M E 2 = −G2G4
S (p )
∑ M Ei ΔEi
GSE (p) est alors égale à : GSE (p) = = i
E (p ) Δ
∑ MWj ΔWj
S (p ) j
GSW (p) est alors égale à : GSW (p) = =
W (p ) Δ
−G4 (1 + G1G6 )
GSW (p) =
1 + G1G6 + G4G5 − G3G4G7 + G1G3G4 − G2G4 + G1G4G5G6 − G1G2G4G6
Finalement :
1. + – + + + –
+ +
B C C B
C A A–B A–B+C
A + A–B+C
2. + +
– +
+ B C
– B
4.
A A.G1 A.G1.G2 A A.G1.G2
G1 G2 G1.G2
A A.G1 A.G1+A.G2
G1 A A.G1+A.G2
G1+G2
5. +
A.G2
+
G2
B
A A.G A.G – B A–
G A G G A.G – B
6. + + B
– B –
1
B
G
G
A.G A A.G
A G
G
8. A.G
A.G G
A A.G
A A.G G
G
A
9. 1
A.G
A G
B A–B
A A–B –
10. + +
– B A
A–B
+ –
A–B
A B A B
G1
G2 G1
+ 1
12.
– +
G2 –
G2
A B A B
G1 G1
+ 1 + G1.G2
13.
–
G2
A B
G1 A G1 B
+ 1 − G1.G2
14.
+
G2