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Les classiques en

Electronique I et II

Hassan ADOCH
Professeur agrégé au Lycée Ibn Timiya
Classes préparatoires aux grandes écoles, Marrakech
PSI/MP/TSI Electronique


Exercice 1 (Modélisation du quartz (X 2011)): 

Lorsqu'il est placé dans un champ électrique, un cristal de quartz convenablement taillé se déforme ; réciproquement, si un
cristal de quartz est soumis à des eorts mécaniques, une diérence de potentiel apparaît entre deux de ses faces. Ce couplage
électromécanique, dit piézoélectrique, est à la base des horloges à quartz. On modélise un tel cristal par le circuit ci-dessous :
C0

C1

H
L1 R1

C
1) Sachant que C1 = 3, 00 × 10−15 F , L1 = 7, 86 × 103 H , R1 = 32 kΩ et C0 = 1, 50 pF . Calculer :

O
r
1 C1
ωs = et ωp = aωs = ωs 1+
L1 C1 C0
L1 ωs
Déduire fs et fp . Calculer Q =

D
R1
2) Dans cette question on suppose que R1 = 0Ω, Montrer que l'impédance équivalente du circuit se met sous la forme :

A
1 1 − x2
Z=
jC0 ωs x a2 − x2

Tracer l'allure de la réactance X(x) = |Im(Z(x))|. Dans quelle domaine de fréquence le quartz, dans ce modèle, se comporte-
t-il comme un condensateur? comme une inductance?
3) Montrer que dans le cas général :
x
1 − x2 + j
Q
Z=  
x
jxωs C0 a2 − x2 + j
Q
Déduire Z(ωs ).
4) Calculer Z(ωp ) et déduire que :
1 1
Z(ωp ) ' −j
R0 C02 ωs2 C0 ωs

Exercice 2 (Etude d'un ltre passif CNC 2012 MP): 

Le circuit RC de la gure 1 est alimenté par un dipôle actif linéaire modélisé par le générateur de Thévenin, de résistance
interne Rg et de force électromotrice e(t).

Rg i(t) R

e(t) C

1) Représenter le schéma du circuit en utilisant la modélisation de Norton du dipôle actif. Préciser les grandeurs
caractéristiques du modèle.

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2) La tension e(t < 0) est égale à une valeur constante E . Déterminer, à l'instant t = 0− , le courant qui traverse le circuit
ainsi que les tensions uR et uc aux bornes de la résistance R et du condensateur C respectivement.
3) A t = 0, on éteint le générateur, qui devient équivalent à sa seule résistance interne. Établir l'équation diérentielle
régissant l'évolution ultérieure de i(t) et faire apparaître la constante de temps τ du circuit.
4) Déterminer l'expression de l'intensité de courant i à l'instant t = 0+ .
5) Déterminer l'expression de i(t > 0) puis donner l'allure de la représentation graphique de i(t).
6) On suppose maintenant que le circuit RC est alimenté par une tension e(t) sinusoïdale de pulsation ω.
6-1) Quelle sera, en module, l'impédance de charge minimale du générateur? Sachant que sa résistance interne est

H
Rg = 50 Ω, a quelle condition pourra-t-on considérer le générateur comme idéal?

On suppose cette condition remplie dans la suite.

C
6-2) Déterminer la fonction de transfert complexe en tension H si la grandeur de sortie est la tension s(t) aux bornes du
condensateur. Quelle est la nature du ltre ainsi réalisé? Dénir la pulsation de coupure à −3 dB de ce ltre et donner son
expression ωc en fonction des paramètres du montage.

O
6-3) Dans quel domaine de fréquence ce ltre se comporte comme un intégrateur de la tension d'entrée.

Exercice 3 (Etude qualitative d'un ltre (CCP 2015)): 

D

Considérons les ltres suivants alimentés par une tension sinusoïdale ve de pulsation ω :

A
R R L
ve C vs ve C vs

Filtre 1 Filtre 2

R R
C
ve L vs ve C L vs

Filtre 3 Filtre 4
1) Déterminer, sans calculs, mais en justiant votre raisonnement, la nature des montages électriques ci-dessus.
2) Donner, sans démonstration, les expressions canoniques des fonction de transfert de chacun de ces ltres.
3) Étudier le ltre 4, déduire sa bande passante et tracer son diagramme de Bode.

Exercice 4 (Etude d'un ltre passif (Centrale 1992)): 

Considérons le ltre ci-dessous avec LCω02 = 1. On donne :
C = 10 µF ; L = 200 mH et R = 80 Ω

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L i1

v1 C R v2
i3
i2

1) On établit à l'entrée une tension sinusoïdale de la forme v1 (t) = V0 cos(ωt), la diérence de potentiel en sortie est alors
de la forme v2 (t) = V02 cos(ωt + ϕ). On suppose évidemment V0 et V02 positifs.

H
1.1) On adopte la notation complexe. Déterminer la fonction de transfert H de ce montage.
1.2) On pose H = G.exp(jϕ). Étudier les variations de G et de ϕ en fonction de la pulsation ω. Représenter l'allure des
courbes G(ω) et de ϕ(ω).

C
L et R étant imposés, montrer que, lorsque C est inférieur à une certaine valeur C0 , G est une fonction décroissante de ω .
Calculer C0 en fonction de L et de R. vérier qu'avec les valeurs numériques imposées ci-dessus, on a bien C < C0 .
Tf

O
2) Le ltre est maintenant alimenté par la tension rectangulaire, périodique de fréquence f = 1000 Hz . On appelle α =
T
le rapport cyclique de la tension v1 (t).

D
v1 (t)

A
V0

Tf T t

2.1) On décompose v1 (t) en série de Fourier sous la forme :



X
v1 (t) = a0 + (an cos(nωt) + bn sin(nωt))
n=1

Avec ω = 2πf . Déterminer les coecients a0 , an et bn en fonction de V0 et de α


2.2) On écrit la série de Fourier sous la forme :

X
v1 (t) = c0 + cn cos (nωt + ψn )
n=1

Avec cn ≥ 0. Déterminer les coecients cn en fonction de V0 et de α.


2.3) Nous nous proposons de déterminer la tension de sortie v2 (t) du ltre en tenant compte des valeurs numériques
indiquées ci-dessus pour C , L, R et f .
a) Expliquer pourquoi la tension de sortie v2 (t) est sensiblement constante dans le temps? Déterminer la valeur V2m
de cette constante en fonction de V0 et de α.
b) Vérier que, pour obtenir un ordre de grandeur convenable de l'ondulation résiduelle de la tension de sortie v2 , il
sut de ne considérer dans le calcul que le premier harmonique de la série de Fourier.

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c) Déterminer alors, dans le cadre de l'approximation ci-dessus, l'ondulation ∆V2 = V2,max − V2,min de la tension de
∆V2
sortie ainsi que la taux d'ondulation , on exprimera les résultats en fonction de α et (éventuellement) de V0 . Calculer
2V2m
3
la valeur numérique du taux d'ondulation pour α = . Conclusion.
4
3) Le ltre étant toujours alimenté par la tension rectangulaire dénie précédemment, nous nous proposons de retrouver une
valeur approchée de la tension de sortie v2 (t) en utilisant une autre méthode de résolution; en aucun cas, il ne faut utiliser
des résultants obtenus aux questions précédentes.
Nous nous plaçons en régime permanent, toutes les tensions et tous les courants présents dans le circuit sont donc périodiques
de période T ; ils peuvent s'écrire sous la forme d'une somme d'une composante continue (correspondant à la valeur moyenne

H
Vm ou im ) et d'une composante ondulatoire de valeur moyenne nulle (Valt ou ialt ) :

v(t) = Vm + Valt (t) et i(t) = im + ialt (t)

C
3.1) Montrer que la tension moyenne aux bornes de l'inductance L est nulle. Montrer que le courant moyen dans le
condensateur C est nul.
3.2) Expliquer brièvement et sans calcul la nature du ltre présenté initialement.

O
3.3) Nous supposons, en première approximation, la tension de sortie v2 susamment ltrée pour être considérée comme
continue v2 ' V2m .
Calculer V2m . Calculer la valeur moyenne i1m du courant i1 (t) qui traverse l'inductance L.
Représenter la ddp vL (t) aux bornes de l'inductance L en fonction du temps.

D
En déduire le courant i1 (t), déterminer en particulier les valeurs extrêmes i1min et i1max et l'amplitude de l'ondulatoire
1
∆i1 = i1max − i1min en fonction de V0 , α, L, R et de la fréquence f = de la tension d'entrée V1 . Représenter l'allure de la
T
courbe i1 (t). i1 (t) reste-t-il toujours positif avec les valeurs numériques imposées?

A
3.4) En étudiant le courant i3 (t) qui, traverse le condensateur C . En déduire une seconde valeur approchée ∆V20 =
∆V20
0
V2max 0
− V2min de l'ondulation de la tension de sortie v2 (t). Exprimer le taux d'ondulation en fonction de α, L, C et f .
2V2m
∆V20 3 ∆V20 ∆V2
Calculer pour α = ; comparer les valeurs numériques de et Conclure.
2V2m 4 2V2m 2V2m


Exercice 5 (Les bases d'amplicateur opérationnel (CNC 2012 MP)): 

Dans cette partie, on étudie le modèle de l'amplicateur opérationnel (A.O) idéal et quelques limitations à ce modèle.

Figure 1 Figure 2
+

+ rs
is


+ ε rd

ue
us µε us
R2 −
R1

On donne :
R1 = 1 kΩ et R2 = 10 kΩ

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1- Modèle d'amplicateur opérationnel idéal


1-1) Pour un amplicateur opérationnel idéal, tracer la caractéristique de transfert statique, c'est-à-dire us en fonction de
ε. On notera Usat et −Usat
0
les tension de saturation.
1-2) Cette caractéristique fait apparaître deux domaines. Nommer et dénir ces domaines.
1-3) Quelle est la résistance d'entrée du montage de la gure 1 formé par l'A.O et les deux résistances R1 et R2 ?
1-4) En supposant que l'A.O fonctionne dans sa zone linéaire., montrer que :
us (t) = A0ue (t)

H
Donner l'expression de A en fonction de R1 et R2 .
1-5) Dans quel domaine de tension ue peut-elle varier sans provoquer la saturation de l'AO?

C
1-6) Tracer la courbe représentant us en fonction de ue pour ue variant de −Usat
0
à Usat .

2- Limites au fonctionnement de l'AO idéal

O
2-1) Comment mesurer expérimentalement les tensions de saturation Usat et −Usat
0
?
2-2) Le constructeur indique le courant maximal de sortie (courant de saturation) de l'AO est de is,max = 20 mA.

D
On applique à l'entrée du montage ue (t) = U0 cos(ωt) avec U0 = 1, 0 V . Comment choisir la valeur d'une résistance Ru
placée en sortie du montage pour garder un fonctionnement linéaire?
dus
2-3) Le système ne reste linéaire que si < σ , σ est appelé vitesse de balayage limite de l'A.O. le constructeur indique

A
dt
pour l'A.O précédent : σ = 1, 0 V /µs.
On applique à l'entrée la même tension qu'au 2.2 et on fait augmenter ω . Jusqu'à quelle valeur ω1 de ω , us (t) reste-t elle
théoriquement sinusoïdale? Décrire la déformation de us (t) et dessiner l'allure du graphe us (t), pour des valeurs ω > ω1 .

On peut se servir de l'apparition de cette déformation pour estimer σ , proposer une autre méthode pour la mesure
expérimentale de σ

3- Inuence de quelques défauts de l'amplicateur opérationnel réel


On considère un modèle d'A.O réel en fonctionnement linéaire oû l'on néglige la tension de décalage et les courants de
polarisation (gure 2)
3-1) Donner les ordres de gardeur de rd , rs et µ des amplicateurs opérationnels couramment utilisés au laboratoire.
3-2) On prend rd innie et µ (gain diérentiel) ni. Représenter le schéma équivalent du montage de la gure 1 avec ce
modèle de l'AO. Dénir puis déterminer l'expression de la résistance de sortie du montage en fonction de rs , R1 , R2 et µ.
3-3) On considère maintenant µ ni et fonction de la fréquence f de la tension appliquée à l'entrée, à l'exclusion de tout
autre défaut, notamment on prend rd innie et rs = 0. On adopte comme modèle pour le gain complexe :
µ0
µ(f ) = Avec : j 2 = −1
f
1+j
f0
3-3-1) Quel est le nom habituellement donnée à ce modèle?
3-3-2) Établir la nouvelle fonction de transfert du montage de la gure 1 et l'écrire sous la forme :
H0
H(f ) =
f
1+j
f0
Donner les expressions de H0 en fonction de µ0 et A (voir question 1 − 4) et de f0 en fonction de fc , A et µ0 .

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3-3-3) On prend µ0 = 1, 0 × 106 et fc = 10 Hz . Donner les expressions approchées de H0 et de f0 . Tracer, sur le même
graphe, l'allure des diagrammes de Bode asymptotiques en amplitude pour µ et H . Interpréter les limitations en fréquences
observées expérimentalement avec le montage de la gure 1.

Exercice 6 (Etude d'un ltre actif (Centrale 2010 TSI)): 

On considère tout d'abord le ltre suivant (gure ci-dessous) où l'amplicateur opérationnel est supposé idéal et fonctionne en
régime linéaire quelque soit la fréquence. La tension d'entrée est fournie par un générateur et s'écrit ve (t) = Vem cos(ωt + ϕe )
où Vem est la valeur maximale et ω la pulsation de la tension d'entrée. La tension de sortie sera notée vs (t) = Vsm cos(ωt+ϕs ).
L'étude mathématique du ltre sera eectuée en utilisant la notation complexe.

C H
2C

R

O
+ vs (t)
ve (t) A
R
C

D
A-Analyse qualitative

A
A-1) Rappeler ce qu'est un amplicateur idéal fonctionnant en régime linéaire.
A-2) Comment se comporte le condensateur en basse fréquence ω → 0+ ? Représenter le circuit en basse fréquence. Établir
à partir de ce circuit la limite de vs en basse fréquence.
A-3) Comment se comporte le condensateur en haute fréquence ω → +∞? Représenter le circuit en haute fréquence. Établir
à partir de ce circuit la limite de vs en haute fréquence.
A-4) Déduire de ce qui précède la nature du ltre.

B-Analyse quantitative
B-1) Montrer que la fonction de transfert complexe s'écrit :
vs H0
H= =
vs ω2 ω
1 − 2 + 2jλ
ω0 ω0
On précisera les expressions de H0 , λ et ω0 en fonction de R et C . Vérier la concordance des résultats de la partie A avec
cette expression de H .
B-2) Comment s'exprime l'amplitude Vsm du signal de sortie vs en fonction de |H| et de l'amplitude Vem du signal d'entrée
vs ? Quelles grandeurs électriques faut-il donc relever expérimentalement pour déterminer |H|? Quel(s) appareil(s) peut-on
utiliser?
B-3) Comment s'exprime la phase ϕs du signal de sortie vs en fonction de la phase ϕ de H et de la phase du signal d'entrée
ϕe ? Quel(s) appareil(s) peut-on utiliser pour mesurer ϕ ?
B-4) Montrer que :
1
|H| = s
ω4
1+
ω04

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B-5) Tracer le diagramme de Bode en gain du ltre directement sur votre feuille en précisant les grandeurs portées sur les
axes ainsi que les valeurs remarquables de ces grandeurs. On précisera les asymptotes en basse et haute fréquence ainsi que
la pulsation de coupure à −3dB .
B-6) Tracer le diagramme de Bode en phase du ltre. On précisera les asymptotes en basse et haute fréquence. Que vaut la
phase ϕ de H pour ω = ω0 ?

Exercice 7 (Étude d'un ltre de Rauch (CNC 2009 MP)): 

Ce problème étudie un ltre à structure de Rauch. À chaque grandeur sinusoidaie x(t) = X.cos(ωt + ϕ) on associe le
complexe x(t) = X.exp (j (ωt + ϕ)) tel que x(t) = Re(x(t)). Re(x(t)) signie la partie réelle de x(t). On note j 2 = −1.

H
On considère le circuit à amplicateur opérationnel de la gure ci-dessous. L'amplicateur opérationnel est alimenté par
une source de tension symétrique (non représentée) ±Vcc = ±15 V . Le cas échéant, les tensions de saturations seront aussi

C
±Vsat = ±15 V .

Dans tout le problème, on suppose que l'amplicateur opérationnel est parfait et fonctionne en régime linéaire.

O
C R3

D
R1
A

B

A
C
ve vA R2 +
vs

1. Étude théorique
1.1) Justier simplement que l'amplicateur fonctionne en régime linéaire.

On suppose dans la suite de cette partie que le signal ve appliqué à l'entrée du circuit est sinusoïdal de pulsation ω .
1.2) Étudier le comportement asymptotique du montage aux basses fréquences, puis aux hautes fréquences et déduire la
nature du ltre.
1.3) Appliquer le théorème de Millman aux n÷uds A et B et déduire deux relations entre vs , vA et ve .
vs
1.4) Montrer que la fonction de transfert H = du circuit s'écrit sous la forme :
ve

H0 ω
H=   Avec : x=
1 ω0
1 + jQ x −
x

R1 R2
Exprimer H0 , Q et ω0 en fonction de R1 , R3 , R30 = et C .
R1 + R2
1.5) Dans quel domaine de fréquences ce circuit présente-t-il un caractère intégrateur? dérivateur? Exprimer vs (t) en fonction
de ve (t) dans chacun des deux cas.
1.6) Dénir, puis calculer les pulsations de coupure à −3 dB en fonction de ω0 et Q. En déduire la largeur de la bande
passante du ltre.

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ω0
1.7) Application numérique : on donne H0 = −1, Q = 20 et f0 = = 3 kHz . Calculer la largeur de la bande passante en

fréquence du ltre.
1.8) On pose H = H(ω)exp(jϕ(ω)).
1.8.1) Déterminer le module H(ω) et l'argument ϕ(ω) de la fonction de transfert H .
1.8.2) Montrer que H(ω) passe par un maximum pour une valeur ω00 de ω que l'on exprimera. Tracer l'allure de H(ω).

2. Analyse de Fourier

H
1
On applique à l'entrée du montage ci-dessus, un signal ve (t) de fréquence f = = 3 kHz et l'amplitude E = 5 V .
T
2.1) Le signal appliqué est donné par ve (t) = E.sin(ωt). En tenant compte des caractéristiques numériques du ltre (données

C
en 1.8). donner l'expression du signal vs (t) obtenu en sortie du circuit.
2.2) Le signal appliqué est un signal créneau (représenté ci-dessous) dont on donne le développement de Fourier :

O

E X 2E
ve (t) = + sin (2π(2p + 1)f t)
2 p=0 (2p + 1)π

D
ve (t)
T
2
E

A
Temps
T

2.2.1) Justier, sans calcul, ce développement.


2.2.2) Donner l'allure du spectre e fréquence du signal ve (t)
2.2.3) En tenant compte des caractéristiques numériques du ltre, donner l'expression du signal vs (t) observé en sortie de
circuit.
2.2.4) Décrire en quelques lignes comment pourrait-on utiliser le circuit de la gure ci-dessus pour déterminer le spectre en
fréquence du signal ve (t).

3. Étude pratique
3.1) Représenter le montage expérimental qui permettrait de visualiser ve (t) et vs (t). On fera apparaître tous appareils et
connexions nécessaires.
3.2) Décrire une démarche expérimentale qui permettrait d'étudier le comportement en fréquence du circuit.
3.3) Que se passerait-il si l'amplitude théorique de vs (t) dépassait 15 V ?
dvs
3.4) La sortie ne reste linéaire que si < σ , σ est appelé vitesse de balayage de l'A.O (slew rate). Jusqu'à quelle valeur
dt
de f1 de la fréquence f , le signal vs (t) reste-t-il théoriquement sinusoïdal? On donne σ = 1, 0 V /µs

Exercice 8 (Chaîne électronique d'un tesla-mètre (CNC 2009 TSI)): 


H.ADOCH 9 / 31 adoch.hasaan@gmail.com
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Un tesla-mètre est un capteur capable de mesurer un champ magnétique B , en donnant sa sortie une tension uc reliée à B
par :
uc = αVcc + βB
α et β des constantes positives et Vcc est une tension continue constante.

An d'obtenir une tension de sortie US proportionnelle au champ B que l'on désire mesurer, on insère le capteur (sonde
à eet Hall) dans une chaîne électronique dont le schéma synoptique est représenté dans la gure 1 ci-dessous.

Figure 1
Circuit C1

H
u1
u5
Circuit C3 Circuit C4 uS

C
u2
uc
Capteur Circuit C2

D O
1. Amplicateur opérationnel
On schématise un amplicateur opérationnel (AO) par le schéma de la gure 2. Il est alimenté par une source de tension

A
symétrique ±Vcc , avec Vcc = 15 V . Le cas échéant, les tensions de saturations seront aussi ±Vsat = ±15 V .
1-1) Rappeler les propriétés essentielles de l'A.O. On donnera des ordres de grandeur.
1-2) Que deviennent ces propriétés pour un A.O parfait/idéal?
1-3) Rappeler la condition pou qu'un A.O fonctionne linéairement. Quelles conséquences cela a-t-il pour le fonctionnement
de l'A.O?
Dans la suite, on suppose que tous les amplicateurs opérationnels sont parfaits et fonctionnent en régime linéaire.

Figure 2 Figure 3
R2
i−
− −
ε
+ +
V− i+
R1
+
−Vcc
V u1
Vs
Vcc

2. Etude du circuit C1
Considérons le circuit de la gure 3 ci-dessus.
2-1) Établir l'expression de u1 en fonction de R1 , R2 et Vcc .
2-2) Quelle est la nature du circuit (C1 ) ?

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3. Étude du circuit C2
Considérons le circuit de la gure 4 ci-dessus.
3-1) Quel lien relie u2 et uc ?
3-2) Quel l'intérêt du circuit C2 ? quel est son nom? quelles sont ses résistances d'entrée et de sortie?

Figure 4

H

C
uc
u2

D O
4. Étude du circuit C3

A
Le circuit 3 est représenté par la gure 5 ci-dessous :

Figure 5

+


+
u1
R4 R5
R3
u3

R −
R3
+

− R4

+ u5

R5
u2
u4

4-1) Établir l'expression de u5 en fonction de R4 , R5 , u3 et u4 .

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4-2) Établir l'expression de u3 et celle de u4 en fonction de R, R3 , u1 et u2 .


4-3) En déduire l'expression de u5 en fonction de R, R3 , R4 , R5 , u1 et u2 .
4-4) Quel est l'intérêt du circuit C3 par rapport à un soustracteur simple utilisant un seul A.O?

5. Étude du circuit C4
Dans cette partie, on s'intéresse au circuit 4 de notre schéma.

Figure 6

H

+

C

+
R8
R7

O
u5
uS
R6 R9

A D
5-1) Etablir l'expression de uS en fonction de R6 , R7 , R8 , R9 et u5 . Quelle est la nature de circuit C4 ?
5-2) A quelle condition sur u5 , l'amplicateur opérationnel du circuit C4 fonctionne-t-il en régime linéaire?
5-3) Quel est l'intérêt du circuit par rapport à un amplicateur simple jouant le même rôle et utilisant un seul A.O?

6.Étude de la chaîne de mesure


6-1) En utilisant les relations établies dans les questions précédentes. Montrer que la tension de sortie de la chaîne électrique
de la gure 1 est donnée par :
us = A(uc − u1 )
Donner l'expression de A.
6-2) A quelle condition, us = K.B ? Donner l'expression de la constante K en fonction des résistances utilisées dans les
diérentes circuits.

Exercice 9 (Etude d'une diode signal (Centrale 2017 TSI)): 

Une diode est constituée d'une jonction de deux semi-conducteurs dopés. Elle est deux états de fonctionnement à savoir un
état passant et un autre bloqué. Pour une diode idéale : elle est passante si i > 0 et ud = 0 alors que c'est bloquée pour i = 0
et ud < 0. Le symbole électrique et la caractéristique sont représentés ci-dessous.

ud
i

ud

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On considère le montage suivant constitué d'un générateur de tension idéal délivrant une tension sinusoïdale e(t) = R.cos(ωt),
d'une diode idéale D, d'un résistance R et d'un condensateur de capacité C .

e(t) R C u(t)

H
1) Déterminer l'expression de u(t) si la diode est passante.
2) Déterminer la forme de u(t) si la diode est bloquée.

C
3) Représenter sur le même graphe les allures de e(t) et u(t).


O
Exercice 10 (Thermomètre à diode (E3A 2011 PC)): 

Considérons un capteur de température utilisant une diode de silicium traversée par un courant I . Elle présente une chute
de tension VJ entre ces bornes, ces deux grandeurs étant reliées par la loi de Schockley :

D
  
eVJ
I = Is exp − −1
kT
k est la constante de Boltzmann, T est la température alors que e c'est la charge élémentaire. Is est le courant de saturation

A
qui s'écrit dans l'approximation kT << Eg sous la forme :
 
3 Eg
Is = AT exp −
kT
A est une constante et Eg c'est la largueur de la bande interdite du semi-conducteur (en eV ). On donne :
e = 1, 6 × 10−19 C ; k = 1, 38 × 10−23 J.K −1 et Eg = 1, 14 eV = 1, 83 × 10−19 J
1) Montrer que, dès que VJ > 200 mV (pour une température en jonction inférieur à θ = 80o C ), l'expression de I peut se
simplier et permet d'écrire VJ en fonction de I et Is .
2) En déduire l'expression de VJ en fonction de la température, sous la forme :
VJ = α + β.T + γT.Ln(T )
Analyser cette relation et identier les constantes α, β et γ .

La diode est alimentée par un courant constante I0 = 2, 5 mA. La température T de la jonction varie autour d'une température
T0 prise comme référence, telle que T = T0 + ∆T
3) Établir, à l'aide d'un développement limité au premier ordre en ∆T , la relation entre VJ (T0 + ∆T ), VJ (T0 ) et ∆T .

La résistance des semi-conducteurs dans la diode peut se modéliser par une résistance série Rs dont l'expression, en fonction
de la température s'écrit :
  32
∆T
Rs (T ) = Rs (T0 ) 1 +
T0
4) Réaliser un développement limité au premier ordre en ∆T de la résistance Rs (T ). Écrire la tension VD (T ) aux bornes de
∆T
la diode en fonction de VJ (T ), puis établir la relation entre VD (T0 + ∆T ), VD (T0 ) et . En déduire la sensibilité dénie
  T0
∆V0
par : SD (T0 ) = A l'aide des données et de la caractéristique de la diode (gure ci-dessous), calculer la sensibilité
∆T T0
à θ0 = 25o C . On donne Rs (25o C) = 10 Ω.

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5) Exprimer l'erreur engendrée par la dérive du courant d'alimentation, puis la calculer pour ∆I0 = 0, 02 mA. Analyser ces
résultats.

I (mA)

Rs

I
VD

H
3
VJ 2
1

C
0, 2 0, 4 0, 6 VD (V )

O
Exercice 11 (Hygromètre capacitif (E3A 2009)): 

Certains oxydes métalliques comme Al2 O3 (alumine) sont hygroscopiques, c'est-à-dire qu'ils peuvent absorber l'eau contenue
dans un gaz humide. En conséquence, leurs propriétés électriques, notamment leur permittivité diélectrique ε sont modiées.

D
L'utilisation de ces substances comme isolant électrique d'un condensateur permet de réaliser des capacités Ch qui dépendent
de l'humidité relative HUR selon la loi approchée :

A
Ch = C0 (1 + a.HUR )

Où C0 et a sont deux constantes.

Ce type de condensateur est réalisé à partir d'une lame d'aluminium constituant l'une des armatures, sur laquelle
est déposée une couche d'alumine poreuse. La seconde armature du condensateur est une lame d'or. La mesure de la
capacité de ce type de condensateur constitue actuellement une technique able et précise pour déterminer l'humidité relative.

Étudions dans ce problème, un montage d'électrocinétique permettant la mesure de Ch . Le montage complète est
représenté sur la gure 1 et ses diérents éléments seront abordés successivement au cours du problème.

R0 Figure 1
R0

− R2

+ D AO2
A B
AO1 +

+
ue (t) u2 (t) C R3 u3 (t)
u1 (t) R1
Ch
ic

Les diodes utilisées sont supposées idéales, ce qui signie :


id
id = 0 lorsque ud ≤ 0 (état bloqué)
ud = 0 lorsque id ≥ 0 (état passant) ud

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1) La capacité étudiée varie de 110 pF à 250 pF lorsque l'humidité relative HUR passe de la valeur 0 à la valeur 1. Calculer
les valeurs numériques de C0 et a.

Considérons le dipôle (AB) représenté sur la gure 2, pour lequel (Da ) et (Db ) sont deux diodes idéales identiques.
2) Montrer que les deux diodes ne peuvent pas être simultanément dans le même état. Déterminer, selon le signe de la
tension u, le résistor ohmique équivalent à (AB).

Figure 2 (Db ) Figure 3


(Da )

H
Ra
Rb
A B
(Da )

C
A B Ra
i
ue (t) Ch uc (t)

O
(Db ) Rb
i
u = VA − VB

D
3) Ce dipôle est maintenant inséré dans le montage de la gure 3 dans lequel ue (t) est une tension nulle pour t < 0 et t > T1
et égale à une constante E > 0 lorsque 0 < t < T1 . A l'instant t = 0, le condensateur est déchargé.

A
3-a) Établir l'équation diérentielle vériée par uc (t) puis exprimer sa solution pour 0 < t < T1 , en faisant apparaître une
constante de temps, notée τa .
A partir de l'instant T1 , ue (t) redevient nulle.
3-b) Quelle est alors l'équation diérentielle vériée par uc (t)? Expliciter dans ce cas uc (t) pour t > T1 , en fonction des
paramètres E , T1 , Ra , Rb et Ch .
3-c) Représenter l'allure de uc (t) en fonction du temps dans le cas particulier où Rb = 10Ra . Faire gurer sur ce schéma
les asymptotes et les points remarquables.
4) Dans le montage de la gure 4, l'amplicateur opérationnel AO1 est supposé idéal et fonctionne en régime saturé. Les
tension de saturation haute et basse sont notées respectivement +Usat et −Usat .

ue (t) est maintenant une tension créneau périodique de période T , maintenue à une valeur constante E > 0 pendant une
durée T1 (T1 < T ) et nulle pendant le reste de la période (voir gure 5).

Figure 4 R0 ue (t) Figure 5


R0

E

+

A B
AO1

+
ue (t)
u1 (t)
Ch

T1 T t

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Le régime permanent est supposé établi : toutes les tensions sont périodiques avec la même période T . Celle-ci choisie de
sorte que Rb Ch << T , ce qui entraîne que le condensateur est déchargé à la n de chaque période. Le fonctionnement du
montage sera donc étudié entre les instants 0 et T .
4-1) Expliciter la condition reliant τa = Ra Ch et la durée T1 , pour que la tension u1 (t) en sortie de l'AO1 puisse basculer de
+Usat à −Usat durant la phase où ue = E . (Cette condition sera supposée vériée par la suite).
4-2) Évaluer la valeur minimale de T1 assurant le fonctionnement correct du montage, sachant que Ra = 2, 70 M Ω. Calculer
les deux valeurs extrêmes de T2 qui correspondent respectivement à Ch = 110 pF et Ch = 250 pF .
4-3) En choisissant les valeurs numériques suivantes :
T = 1, 0 ms ; T1 = 1, 0 ms ; Ch = 110 pF E = 5, 0 V et Usat = 12, 6 V

H
Représenter en concordance de temps les tensions uc (t) et u1 (t) sur un intervalle de temps de deux périodes.
Le montage représenté sur la gure 6 es destiné à mettre en forme la tension u1 (t) délivrée par le circuit précédent. Il

C
comprend un amplicateur opérationnel idéal AO2 en régime linéaire et une diode (D) idéale.

Figure 6 Figure 7

O
R2

D
D AO2
+
u2 (t) C R3 u3 (t)

A
u2 (t)
u1 (t) R1
ic

5) Déterminer, selon le signe de u1 (t), l'expression de la tension u2 (t) en sortie de l'AO2. Représenter le chronogramme de
u2 (t) sur un intervalle de temps de deux périodes.
6) Cette tension u2 est appliquée à l'entrée d'un ltre passif représenté sur la gure 7 et constitué de deux résistances R2 et
R3 , ainsi que d'un condensateur de capacité C .
Le régime permanent étant établi, la tension u3 (t) est périodique de période T : elle évolue entre une valeur minimale Umin
atteinte aux temps nT et une valeur maximale Umax atteinte aux temps nT + T2 , où n est un entier et T2 est la durée
déterminée par la question 4.1

Étant donnée une fonction f (t) périodique de période T , sa valeur moyenne est dénie par :
Z T
1
< f (t) >= f (t)dt
T 0

6-1) Calculer la valeur moyenne de u2 (t) en fonction de Usat , T et T2 .


6-2) Montrer que la valeur moyenne < ic (t) > de l'intensité qui traverse le condensateur est nulle. En déduire la valeur
moyenne < u3 (t) > en fonction de Usat , T , T2 , R2 et R3 .
R2 R3
7) An d'alléger les expressions littérales intervenant dans les questions suivantes, posons la quantité τ = C
R2 + R3
7-1) Écrire l'équation diérentielle du premier ordre à laquelle obéit u3 (t) lorsque 0 < t < T2 . Expliciter sa solution en
fonction de Umin , Usat , R2 , R3 et τ . (ne pas chercher à déterminer Umin dans cette question)
7-2) Quelle est l'équation diérentielle satisfaite par u3 (t) lorsque T2 < t < T ? Déterminer sa solution en fonction Umax ,
τ et T2 . (sans chercher à déterminer Umax dans cette question)

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7-3) Montrer que :


   
T2 T
1 − exp −   1 − exp − 2
R3 τ R3 T − T2 τ
Umax = Usat   et Umin = Usat .exp −  
R3 + R2 T R3 + R2 τ T
1 − exp − 1 − exp −
τ τ

Le taux d'ondulation ρ est déni par le quotient :


Umax − Umin
ρ=
< u3 (t) >

H
7-4) Déterminer l'expression du taux ρ en fonction de T , T2 et τ . Calculer ρ dans le cas le plus défavorable, avec pour
valeurs numériques T = 1, 0 ms et τ = 20 ms. Conclure.
7-5) Sur quels facteurs est-il possible de jouer pour diminuer le taux d'ondulation ρ?

C
Au contact de l'air ambiant d'un local, le dispositif délivre une tension u3 = 3, 72 V .
8) Déterminer l'humidité relative HUR dans le local, en utilisant les données numériques :

O
R2 = 56, 0 kΩ ; R3 = 140 kΩ ; Ra = 2, 70 M Ω ; Usat = 12, 6 V et T = 1, 0 ms

D
Exercice 12 (Thermomètre par thermistance (E3A 2011 PC)): 

Une thermistance (capteur réalisé à partir d'oxydes métalliques semi-conducteurs polycristallins) permet de déterminer
la température d'un milieu en mesurant une résistance.

A
Considérons une thermistance dont la résistance R(T ) est donnée par la loi :
 
1 1
R(T ) = R0 exp B −
T T0

Oû B est une constance positive et T0 une température de référence. Le constructeur donne comme caractéristiques :
R(θ1 = 25o C) = 5000 Ω et R(θ2 = 120o C) = 390 Ω

A-Préliminaire
A-1) Calculer la valeur de B (préciser son unité).
A-2) Déterminer, en fonction de B et T , le coecient thermique :
1 dR(T )
αth (T ) =
R(T ) dT

Calculer ce coecient à 150o C et comparer le à celui d'une résistance au nickel.


A-3) Établir une expression de R(T ) en fonction de R(T1 ), B , T et T1 , puis calculer R(T ) pour les deux valeurs suivantes
de température θi = 5o C et θf = 110o C .

La thermistance R(T ) est montée en pont simple avec trois résistances indépendantes de la température (de valeur Rc =
5000 Ω). le pont est alimenté par une source de courant continu parfaite IG = 2 mA.

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T = cte
C

IG
Rc Rc

A B
Vmes
R(T ) Rc

H
D

C
A-4) Exprimer VC − VD en fonction de Rc , R(T ) et IG , puis relier VA − VD et VB − VD à VC − VD .
A-5) Déterminer la tension de mesure Vmes en fonction de Rc , R(T ) et IG ; en déduire le signe de cette tension. Exprimer

O
la résistance R(T ) en fonction des mêmes grandeurs et de Vmes .
A-6) On place le montage dans une enceinte thermostatée à θa = 25o C . Quelle pourrait être la tension de mesure à l'issue
d'un raisonnement trop simpliste?

D
B- Application à un dispositif de sécurité

A
Le caractère non linéaire de la thermistance peut être mis à prot dans dispositif de sécurité ou de contrôle-régulation de
température.

Considérons le montage ci-dessous alimenté sous une tension V = 15 V oû la thermistance, de résistance R(T ) est
introduite dans un montage en pont, associé à un amplicateur supposé idéal, alimenté entre +Vcc et −Vcc (son alimentation
n'est pas représentée pour la clarté du schéma). En cas de fonctionnement en régime de saturation, les tension de saturation
seront notées ±Vsat (avec Vsat = 12 V ). Les résistances utilisées ont les valeurs suivantes :
R1 = 1 kΩ ; R2 = 10 kΩ et R3 = 1 M Ω et R4 = 15 kΩ

+V

R1
R2

P −

Q +
VE R(T )
Vs
R3
R4

B-1) Déterminer l'expression de la tension v− sur l'entrée inverseuse de l'A.O, en fonction de R1 , R(T ) et V . Exprimer la
tension v + sur la borne non inverseuse de l'A.O en fonction de V , Vs , R2 et R4 .
B-2) Expliquer le fonction de l'A.O et déterminer (en le justiant) les expressions, minimale VL et maximale VH de la tension
v + en fonction de V , Vsat , R2 et R4 .

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B-3) Représenter les variations de la tension de sortie Vs en fonction de celle d'entrée VE (échelle proposée : 1 cm pour
2 V olts). En déduire le rôle joué par l'A.O dans ce dispositif. Comment l'écart ∆V = VH − VL est-il appelé?

B-4) Calculer les résistances


R(T ) associées aux valeurs de VL et VH , puis les températures correspondantes. Discuter le
mode de fonctionnement de ce dispositif et son intérêt.

Exercice 13 (Oscillateur quasi-sinusoïdal (CCP 2018)): 

Il est parfois intéressant d'avoir des systèmes électroniques instables, notamment en électronique, pour pouvoir réaliser des
oscillateurs. On rappelle que ce type de structure peut être réalisé en associant un amplicateur et un ltre comme présenté
en gure ci-dessous. Nous étudions dans cette partie l'oscillateur à ltre de Wien (gure ci-dessous).

C H
Ve Amplicateur Vs

+ C
R
i A
A(jω)

O

+
vc
ve
R2 R C

D
Filtre R1
vs ve

B(jω)

A
1) Reproduire le schéma sur votre copie et identier la partie amplicatrice ainsi que la partie ltre de cet oscillateur.
2) Justier pourquoi le courant noté ie sur le schéma peut être considéré comme nul dans la suite de l'étude.
3) Quelle est la relation entre la dérivée de la tension vc aux bornes du condensateur par rapport au temps et le courant i le
traversant? Cette équation sera nommée (E1 ) sur votre copie.
4) Par une loi des n÷uds au point A, exprimer le courant i en fonction de la tension ve et de sa dérivée par rapport au
temps. Cette équation sera nommée (E2 ).
5) Par une loi des mailles, exprimer la tension vs en fonction de ve , R, i, et vc . Cette équation sera numérotée (E3 ).
6) En utilisant les équations (E1 ) et (E2 ), montrer que l'on obtient l'expression suivante en précisant l'expression de la
constante de temps τ :
dvs d 2 ve dve ve
=τ 2 +3 +
dt dt dt τ
7) En étudiant le fonctionnement de l'amplicateur linéaire intégré présent dans le schéma de la gure 5, en déduire la valeur
vs
de l'amplication A = en fonction des résistances R1 et R2 .
ve
8) Montrer que l'on obtient l'équation diérentielle suivantes vériée par la tension vs en fonction de τ et l'amplication A :
d2 vs dvs
τ2 + τ (3 − A) + vs = 0
dt2 dt

9) Par analyse de cette équation, quelle condition doit-on satisfaire pour obtenir une oscillation harmonique ? Une analogie
avec la mécanique peut guider votre raisonnement si nécessaire.
10) Quelle est alors la fréquence d'oscillation que l'on notera f0 ?

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11) D'où provient l'énergie nécessaire pour garantir l'oscillation ?

Nous nous intéressons à présent à la qualité du signal fourni par cet oscillateur. En gures ci-dessous sont présentées l'allure
temporelle de la tension ve (t) ainsi que sa décomposition spectrale.

ve (t) Spectre de ve (t)

H
t

C
f

O
f0 f1

12) Peut-on considérer le signal fourni comme sinusoïdal? Justier.

D
13) On donne les fréquences f0 = 1 kHz et f1 = 10 kHz . Comment pourrait-on améliorer la qualité de la tension ve ? une
approche pratique est attendue en précisant les valeurs caractéristiques du dispositif mis en ÷uvre.

A

Exercice 14 (Oscillateur à relaxation (CCP 2018)): 

On cherche à réaliser un signal d'horloge, il n'est pas nécessaire d'obtenir un signal sinusoïdal. On peut alors utiliser la
structure de l'oscillateur à relaxation présentée en gure ci-dessous.

R2
C


+ R
R1 −

+
u v +

Circuit 1 Circuit 2

On considère les amplicateurs linéaires intégrés idéaux (ALI idéaux) et on note +Vsat et −Vsat leurs tensions de saturation.
À t = 0 s, on suppose que la tension v vaut Vsat et que la tension u est nulle.
1) Préciser, en le justiant, le mode de fonctionnement de l'ALI idéal. Quelles sont les valeurs que peut prendre la sortie v?
Pour quelle valeur de la tension d'entrée u, notée useuil1 , la tension de sortie v bascule-t-elle de +Vsat à −Vsat ?

On admet que la tension de sortie v bascule de −Vsat à +Vsat pour une valeur de tension useuil2 telle que useuil2 = −useuil1 .
2) Tracer la tension v en fonction de la tension u en annotant soigneusement le tracé.

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Le circuit 2 est un montage intégrateur inverseur. On admet la relation entrée-sortie suivante :


du v
=−
dt RC

3) Si la tension v est constante et vaut +Vsat , quelle est l'allure de signal d'entrée u?

Étudions à présent le montage complet. Les chronogrammes des tensions u et v sont donnés dans la gure ci-dessous.

Tension v(t)

H
u(t)

C
Temps

A D O
4) Exprimer la fréquence f de la tension u en fonction de R1 , R2 , R et C .

On souhaite obtenir un signal triangulaire d'amplitude Vmax = 2 V et de fréquence f = 1 kHz . On alimente les ALI en
±15 V . ainsi Vsat = 15 V . On impose d'utiliser les résistances R et R2 telles que R = R2 = 1000 Ω.
5) Déterminer les valeurs de la résistances R1 et du condensateur C pour répondre au cahier des charges.
6) Quelle caractéristiques de l'ALI peut limiter la fréquence de fonctionnement d'un tel montage?

Exercice 15 (Oscillateur à quartz (CNC 2001 MP)): 



Le quartz est un oxyde de silicium (Si02 ) cristallin qui présente un phénomène de piezo-électricité, c'est à dire que l'on peut
trouver dans une lame de quartz (LQ) convenablement taillée deux formes d'énergie couplées : l'énergie mécanique et l'énergie
électrique.

A- Modélisation électrique d'une lame de quartz


On modélise le lame de Quartz par un dipôle RLC série et un condensateur de capacité C0 en parallèle avec ce dipôle.
A-1) Représenter graphiquement le dipôle équivalent à la lame de quartz.
A-2) Sachant que la résistance R est négligeable devant les autres impédances, montrer que l'admittance complexe du dipôle
peut se mettre sous la forme :
ω2
 
1−
ω2
Y = jω(C + C0 )  p2 
ω
1−
ωs2
Exprimer ωp et ωs en fonction des éléments du modèle.
A-3) Calculer ωp et ωs sachant que :
C = 1 pF ; L = 32 mH et C0 = 160 pF

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A-4) D'après le modèle électrique précédent, montrer que la lame de quartz peut présenter un caractère capacitif ou inductif
en fonction de la pulsation ω . En particulier on indiquera le domaine de pulsations pour lequel le dipôle est inductif.

B- Oscillateur à quartz
On considère le schéma électrique de la gure ci-dessous oû la lame de quartz d'admittance Y est associée à un amplicateur
et deux condensateurs additionnels de capacités respectives C1 et C2 . Le schéma équivalent de l'amplicateur est représenté
dans la gure ci-contre. Il comporte une source de courant idéale d'intensité de court-circuit ic c = sv commandée par la
tension v , avec s une constante réelle et positive et une résistance ρ.

H
1
Z=
Y
A B

C
A B
v ρ
Amplicateur

O
C1 v(t) C2
sv

D
B-1) Représenter sur la copie le schéma complet de l'oscillateur en remplaçant l'amplicateur par son schéma équivalent.

A
On cherche les conditions d'existence dans le circuit oscillant d'une tension v(t) sinusoïdale de pulsation ω et de valeur ecace
complexe V . On suppose que dans ces conditions, l'admittance complexe Y du quartz peut se mettre sous la forme :
1
Y =
jLe ω
On travaillera en notation complexe.
B-2) En appliquant le théorème de Millman aux n÷uds A et B , établir deux relations distinctes satisfaites par V et VB
B-3) Montrer que des oscillations sinusoïdales peuvent prendre naissance dans le circuit (V 6= 0) pour une pulsation Ω0
unique, à condition que ρ vérie une condition particulière appelée condition d'amplicateur. Donner l'expression de Ω0 en
fonction de C1 , C2 et Le . Donner la condition d'amplication qui lie ρ, s, C1 et C2 .
B-4) Établir le plus petit intervalle de pulsations dans lequel se situe Ω0 . Justier clairement la réponse.

Exercice 16 (Récepteur radio (Mines et ponts 2013 MP)): 

On rappelle que la forme canonique du membre de gauche d'une équation linéaire d'ordre 2 à coecients constants est :
ω0
s̈ + ṡ + ω02 s = ....
Q

Où ω0 est la pulsation caractéristique et Q est le facteur de qualité. On notera j le nombre complexe tel que j 2 = −1.

On considère le circuit électrique de la gure 1 constitué d'une bobine d'inductance L = 3, 20 × 10−8 H , d'une résistance
R = 1, 00 × 105 Ω et d'un condensateur de capacité C = 5, 00 × 10−11 F . Le générateur de courant délivre l'intensité
i(t) = im .cos(ωt), d'amplitude im > 0 et de pulsation ω . On note V (t) = Vm cos(ωt+ϕ) la tension aux bornes du condensateur,
une fois le régime permanent sinusoïdal établi (avec Vm > 0). Déterminer la fonction de transfert complexe H de ce montage,
dénie par :
V
H=
Ri
Dû V et i sont les gradeurs complexes associées à V et i.

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Figure 1

i
L R C V (t)

1) Donner les expressions littérales de la pulsation caractéristique ω0 et du facteur de qualité Q du montage en fonction de

H
R, L et C . Donner les valeurs numériques de ω0 et Q. Exprimer la fonction de transfert en fonction de ω , ω0 et Q.
2) Tracer le diagramme asymptotique de Bode ainsi que le vrai diagramme (gain en décibels et phase en fonction de ω en
échelle logarithmique) en le justiant brièvement et en faisant gurer tous les éléments remarquables sur le graphe.

C
3) Dénir et déterminer largeur de la bande passante (à mi-puissance) de ce circuit. Donner sa valeur numérique.

O
Tout récepteur radio contient un circuit oscillant servant à générer un signal sinusoïdal. Pour sélectionner la station radio
voulue parmi toutes celles reçues par l'antenne, la fréquence de la sinusoïde générée par ce circuit interne doit être la même
que celle de la fréquence porteuse à la station (cela sert également pour la démodulation du signal F M , non étudiée dans ce
problème). On utilise le circuit de la gure 2 tel que U = cte > 0.

D
Figure 2
Ci Circuit varicap

A
i
R0
L R C D U

Il s'agit du même circuit que sur la gure 1, auquel on a ajouté un circuit "varicap", en vert sur le schéma. Ce circuit contient
un générateur de tension continue positive et une diode à jonction PN. La résistance R0 joue simplement le rôle de limiteur
de courant, pour éviter que la diode ne soit parcourue par un courant de saturation inverse trop grand. La capacité Ci est
grande devant les autres capacités du circuit.
4) Justier que, du point de vue du générateur de courant sinusoïdal haute fréquence i, le circuit de la gure 2 est équivalent
au circuit de la gure 3, où C 0 est la capacité dynamique de jonction de la diode (la diode se comporte comme un condensateur
de capacité C 0 dépendant de la tension inverse appliquée U ). Expliquer en particulier le rôle du condensateur Ci .

Figure 3

i
L R C C0

5) Le circuit est construit avec les valeurs suivantes :


L = 3, 20 × 10−8 H et C = 5, 00 × 10−11 F
Dans quel intervalle de valeurs faut-il faire varier la tension U pour que la fréquence propre f0 du circuit soit dans la bande
F M (entre 87, 5 M Hz et 108 M Hz )?

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6) Quel est le rôle de la résistance R dans le montage? Comment vaut-il mieux la choisir?

Exercice 17 (Modulation et démodulation (Centrale 2010 TSI)): 

Il est fréquent qu'un signal se présente sous une forme inadaptée à sa transmission ou à son traitement. La modulation est
le procédé permettant de transposer les caractéristiques de ce signal dans des domaines de fréquences où la propagation et le
traitement sont possibles. La démodulation est l'opération inverse.

A- De la nécessité de moduler...

H
On s'intéresse aux signaux hertziens audio qui s'étalent sur la plage de fréquence fm1 = 300 Hz ≤ fm ≤ fm2 = 4, 50 kHz .
Cette plage est parfaitement audible à notre oreille qui peut percevoir ordinairement des fréquences comprises entre 20 Hz
et 20 kHz . D'autre part, on peut montrer que la réception d'une onde électromagnétique nécessite une antenne dont la

C
dimension caractéristique est une demi longueur d'onde.
A-1) Quelle devrait être la taille d'une antenne permettant la réception des signaux audio considérés ? Cela vous semble t-il
réalisable ?

O
A-2) Pourquoi est-il alors intéressant d'utiliser une autre fréquence ? Commenter l'intérêt de l'utilisation d'une autre
fréquence si l'on veut émettre plusieurs ondes radios émanant de plusieurs stations.

D
B- La modulation
Le signal audio à transporter est maintenant appelé signal modulant. Les méthodes de modulation sont élaborées à partir

A
d'une onde sinusoïdale pure, appelée porteuse ou signal porteur. Le résultat de la combinaison de ces deux signaux s'appelle
signal modulé. Le signal modulant est noté e(t) = Am cos(2πfm t) et le signal porteur p(t) = Ap cos(2πfport t) où fport est la
fréquence du signal porteur (ou porteuse) et fm (<< fport ) la fréquence du signal modulant. Le signal modulé en amplitude
est un signal de la forme :
s(t) = Ap [1 + m cos(2πfm t)]cos(2πfport t)
Où m est un réel strictement positif. Ce signal modulé a été obtenu en e(t) réalisant les opérations représentées dans le
schéma bloc de la gure 1.

Figure 1 Amplitude Figure 2


e(t)
X1

X2
Multiplicateur
(k)
Sommateur s(t)

p(t) f
f1 f2

B-1) Montrer que le schéma de multiplicateur la gure 5 permet eectivement d'obtenir le signal s(t) si l'on pose m = kAm .
Dans toute la suite du p(t) sujet, on prendra l'indice de modulation m < 1. On rappelle que le spectre d'un signal désigne la
représentation de l'amplitude des signaux sinusoïdaux qu'il contient en fonction de leur fréquence respective. Exemple : le
spectre de :
v(t) = X1m cos(2πf1 t + ϕ1 ) + X2m cos(2πf2 t + ϕ2 ) avec : X1m > X2m etf1 < f2
est donné gure 2.

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B-2) On a réalisé en laboratoire l'enregistrement d'un signal modulé. Le résultat est donné gure 3 ci-dessous. Expliquer en
quoi ce signal représente correctement un signal modulé s(t) dans le cas où m < 1. On précisera sur la gure 3 les valeurs des
fréquences fport et fm , les expressions et valeurs particulières de s(t) marquées d'un point d'interrogation et on déterminera
la valeur de m.

Figure 3

OC H
A D
B-3) Réécrire le signal s(t) en le linéarisant (c'est-à-dire en le mettant sous la forme d'une somme de cosinus). Quelles
fréquences contient ce signal ? Représenter l'allure du spectre de s(t).

B-4) On envoie dans la pratique un signal modulant audio, somme de


signaux sinusoïdaux qui encombrent la plage de fréquence :
fm1 = 300 Hz ≤ fm ≤ fm2 = 4, 50 kHz

La porteuse utilisée est celle émise par la station Europe 1 soit fport =
185 kHz . Le spectre du signal audio modulant est représenté dans la gure
4.
a) Représenter le spectre du signal modulé s(t).
b) Quelle est la bande passante d'un ltre nécessaire à la transmission
intégrale du signal s(t) au niveau de l'antenne? Quelle est la nature de ce
ltre?
Amplitude

A1m

A2m
Figure 4

f
fm1 fm2
c) Compte tenu de la partie A, montrer l'intérêt de la modulation ainsi
réalisée.

C- Démodulation synchrone
On considère à nouveau un signal modulé noté :
s(t) = Ap [1 + k.Am cos(2πfm t)]cos(2πfport t)
On admet que l'on dispose à la réception du signal modulé d'un oscillateur local synchrone délivrant le signal p(t) =
Ap cos(2πfport t) identique au signal porteur utilisé à l'émission. La gure 5 ci-dessous représente le principe de fonctionnement
du circuit de démodulation situé après l'antenne réceptrice.

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Figure 5 C0
s(t) d(t)

Multiplicateur s0 (t) Filtre (1)


s”(t)
(k) passe bas
p(t)

H
Oscillateur Filtre (2)
a(t)
local passe bas

C
C-1) Donner l'expression du signal s0 (t) obtenu à la sortie du multiplicateur. Le linéariser et représenter le spectre de ce
signal.

O
C-2) Le ltre passe-bas (1) a une fréquence de coupure fC1 telle que fm < fC1 < fport et le ltre passe-bas (2) une fréquence
de coupure fC2 < fm . On considérera dans un premier temps que les ltres sont parfaits. C'est-à-dire que chaque ltre admet
un gain H = 1 pour des fréquences inférieures à sa fréquence de coupure et un gain nul pour toute fréquence supérieure à sa
fréquence de coupure.

D
a) Exprimer le signal s”(t) et donner son spectre.
b) Pour réaliser le ltre (1), uniquement pour cette question, on utilise un ltre actif dont le fonction de transfert :

A
H0 1
H= 2 =
ω ω 1 + 2jRC − 2R2 C 2
1− 2 + 2jλ
ω0 ω0

Le cahier des charges impose une atténuation de 80 dB pour les signaux de fréquences 2fport par rapport aux signaux continus.
Justier cette contrainte et calculer ω0 et R lorsque C = 1, 00 nF et fport = 185 kHz .
c) À quoi sert le condensateur de capacité C 0 représenté sur le schéma bloc ? Donner alors l'expression du signal d(t) et
son spectre.
d) Exprimer le signal a(t) obtenu à la sortie du ltre (2).
e) Montrer nalement que l'analyse des signaux a(t) et d(t) permet de reconstituer le signal modulant e(t) = Am cos(2πfm t).

Exercice 18 (Modulation de phase (E3A 2012 PC)): 


A- Modulation d'amplitude
Le montage de la gure 1 représente schématiquement un modulateur d'amplitude, il comprend un multiplieur, qui délivre
une tension sortie vs = k.u1 .u2 (k étant une constante) et un sommateur qui délivre en sortie une tension vs , égale à la somme
des tensions d'entrée.

Figure 1
Multiplieur
u1 (t)
×
vs1 (t)
Sommateur
Σ
u2 (t)
vs (t)

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Les tensions sont sinusoïdales :


u1 (t) = Um .cos(ωm t) et u2 (t) = U0 .cos(ωp t)

Avec ωp >> ωm . u1 (t) est appelé "signal modulant" et u2 (t) "signal de porteuse".

A-1) Monter que la tension de sortie vs (t) peut s'écrire sous la forme :
vs (t) = U0 .cos(ωp t) (1 + m.cos(ωm t))

Déterminer m en fonction de k et Um

H
A-2) Représenter graphiquement, de façon schématique, la tension vs (t), en supposant que m < 1.

C
B- Modulation de phase
Pour certaines applications, il est souhaitable de moduler la phase du signal de porteuse, pour obtenir une tension de la forme

O
:
vp (t) = U0 .cos (ωp t + m.cos(ωm t))

D
Une approche, imaginée par l'inventeur E. Armstrong en 1933, permet très simplement d'obtenir un signal de ce type (pour
les faibles modulations) en modiant légèrement le montage de la gure 1. Dans toute la suite, le taux de modulation m
vérie m << 1.

A
B-1) Montrer que le signal de porteuse modulé en phase peut s'écrire :
vp (t) = U0 .cos(ωp t) + f (t).sin(ωp t)

Où f (t) sera exprimée en fonction de m, U0 , ωm et t.

Pour obtenir la tension vp (t), un opérateur "Dp" est introduit dans le montage, comme indiqué sur gure 2.

Figure 2
Multiplieur
u1 (t) ”Dp”
×
vs1 (t)
Sommateur
Σ
u2 (t)
vs (t)

Les tensions u1 (t) et u2 (t) sont inchangées par rapport à la partie A..

B-2) Quelle doit être la tension u02 (t) en sortie de l'opérateur "Dp" pour obtenir vs (t) = vp (t), le taux de modulation m
restant inchangé par rapport à sa valeur de la question A.1? Quelle transformation l'opérateur "Dp" doit être réaliser sur la
tension u2 (t)?

C- Réalisation de l'opérateur "Dp"


Le montage étudié pour réaliser l'opérateur "Dp" est représenté sur la gure 3 :

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Figure 3

R1 R R
− −
R1 AO1 R
+ +
ue
u1
C us

C H
Les amplicateurs opérationnels sont idéaux et fonctionnent en régime linéaire. Les tensions sont sinusoïdales de pulsation
ω ; les grandeurs soulignées indiquées sur la gure 3 désignent les représentations complexes de ces tensions.
C-1) Exprimer la tension u1 en fonction de la tension ue . Préciser le rôle de l'ensemble formé par l'amplicateur opérationnel

O
A.O.1 et les deux résistances identiques de valeur R1 .
us
C-2) Déterminer la fonction de transfert H 1 (jω) = en fonction de R, C et ω . En déduire la fonction de transfert globale
u1

D
us
du montage H(jω) = .
ue
C-3) Montrer que le seul eet de cet opérateur est d'introduire un déphasage ϕD entre la sortie us (t) et l'entrée ue (t).

A
Exprimer ϕD en fonction de R, C et ω .
C-4) Comment doit-on choisir le produit RC , en fonction de ωp , pour que l'opérateur de la gure 2 délivre eectivement le
signal modulé en phase vp (t)?

Exercice 19 (Modulation en fréquence (Mines ponts 1995)): 

On admettra ici que les amplicateurs opérationnels sont idéaux et fonctionnent en régime linéaire.
1) Indiquer le montage réalisant l'intégration d'un signal à partir d'un amplicateur opérationnel, d'un résistor de résistance
R et d'un condensateur de capacité C . Dans toute la suite, on symbolise ce circuit par le bloc suivant :

x(t) Intégrateur y(t)

Donner, en fonction de R et C n la relation qui lie x(t) et y(t).


2) Dans le réseau (D) ci-dessous, utilisé en régime sinusoïdal permanent, R0 et ρ désigne des résistances et C 0 une capacité.
Déterminer le gain en tension du circuit. Tracer l'allure de son diagramme de Bode. Déterminer la fonction de ce réseau.
3) Dans le réseau (S) ci-dessous, R1 , R2 , R3 et R4 désignent des résistances. A quelle condition (S) fonctionne-t-il en
soustracteur? Quelle est alors l'expression de vs , en fonction de v et v2 .

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Réseau (D) ρ Réseau (S) R3

− −
R R1
+ v +
v1 R0 v2 R2 vs
C v2 R4

H
4) On associe ces réseaux dans le modulateur d'Armstrong selon le schéma ci-dessous, dans lequel (S) est utilisé en

C
soustracteur et où un multiplieur fournit en sortie une tension k.y.v1 proportionnelle aux tensions y et v1 imposées à l'entrée.

O
y(t)
x(t) Intégrateur
Multiplieur k.y..v1
× Soustracteur

D
v1 (t)
(S) vs (t)
v2
Réseau (D)

A
On impose à l'entrée de l'ensemble les tensions :
x(t) = X0 cos(ωt) et v1 (t) = V1 cos(ω1 t)
π
De plus, on assure que y(t = 0) = 0 et que (D) est réglé pour un retard de phase de v2 par rapport à v1 égal à .
2

Montrer que la tension de sortie de l'ensemble s'écrit :


p
vs (t) = U0 1 + α2 sin2 (ωt).sin (ω1 t + ϕ)

Où on exprimera :
• α en fonction de k , X0 , R, C et ω .
• tan(ϕ) en fonction de k , X0 , R, C , ω et du temps t.
• U0 en fonction de R1 , R2 et V1 .
5) On suppose que le coecient α est petit devant 1. Donner une expression approchée de la tension de sortie de l'ensemble.
Montrer qu'on peut la mettre sous la forme d'une tension modulée en fréquence :
vs (t) = U0 .sin (ω1 t + m.sin(ωt)) = U0 .sin (Ψ(t))

de pulsation porteuse (élevée) ω1 , de taux de modulation m, de pulsation modulante ω et de phase instantanée Ψ(t). Identier
la valeur de m. Vérier l'homogénéité de l'expression de m.

6) On convient d'appeler pulsation instantanée du signal vs (t) la grandeur Ω(t) = . Établir l'expression liant Ω(t), ω1 , k,
dt
RC et x(t). Justier alors le nom de modulation de fréquence eectivement donné à ce type de modulation.
7) La modulation de fréquence est utilisée par exemple:
• avec une porteuse de moyenne fréquence (environ 100 M Hz ) pour le transport de signaux de basse fréquence (acoustique,
jusqu'à 20 kHz ) pour la transmission radio;

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• avec une porteuse de haute fréquence (environ 10 GHz ) pour le transport de signaux de moyenne fréquence (quelques
10 M Hz ) pour la transmission d'images de télévision par satellite.

Connaissez-vous un avantage de ce mode de transport de l'information par rapport à une émission directe du signal ? Par
rapport à la modulation d'amplitude ?

Exercice 20 (Modélisation électrique d'un onde thermique (Centrale 2009)): 

Les ondes thermiques peuvent être étudiées expérimentalement sur un modèle électrocinétique discret, facilement réalisable
dans le laboratoire de votre lycée. On considère tout d'abord une chaîne innie de cellules, associant chacune un conducteur

H
ohmique de résistance R et un condensateur de capacité C . Cette ligne est alimentée par un générateur idéal de tension
sinusoïdale de force électromotrice e(t) = U0 cos(ωt). En régime sinusoïdal forcé, la tension aux bornes du nieme condensateur
est de la forme un (t) = Un cos(ωt + ϕn ), représentée en notation complexe par un .

C
........ ........
R R R R

O
e(t) u1 (t) C u2 (t) C C un (t) C un+1 (t) C
un−1 (t)

D
........ ........

1) Établir la relation de récurrence liant les amplitudes complexes un des diverses tensions aux bornes des condensateurs.

A
2) On cherche une solution de la forme un = k n u0 . Montrer que de telles solutions existent si k vérie une condition à
expliciter.
3) On se place dans l'hypothèse RCω << 1. Monter que :
r
RCω
k ' 1 ± (1 + j)
2

4) Interpréter physiquement le caractère complexe de k. Déterminer k au deuxième ordre. Lever alors l'indétermination de
signe dans l'expression de k.
5) Comme RCω << 1, |k| est proche de l'unité. Montrer que l'amplitude Un de un (t) présente alors une décroissance
quasi-exponentielle du type :  
n
Un ' U0 exp −
n0
Exprimer n0 .
6) En pratique, on peut se contenter d'un nombre ni de cellules électrocinétiques. Combien de cellules faut-il prendre, à R
, C et f xés, pour que l'on puisse considérer la chaîne ci-dessus comme innie?

Le tableau ci-dessous consigne des résultats expérimentaux à R et C xés. On cherche à savoir si ces données sont modélisables
sous la forme :
n0,exp = Af p

Fréquence (Hz) 200 350 500 650


n0,exp 4, 0 3, 0 2, 5 2, 2

7) A l'aide d'une représentation graphique simple, montrer que le modèle proposé est en accord avec les données
expérimentales. Estimer la valeur de p. Comparer avec la question 5.

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8) Sachant que R = 1, 0 kΩ, calculer la valeur numérique de la capacité des condensateurs utilisés.

Les condensateurs sont repérés par leur position xn = na où a est la taille caractéristique d'une cellule. On introduit
une fonction u(x, t), des variables x et t, telle que la tension un (t) (non nécessairement sinusoïdale) aux bornes du nieme
condensateur se note :
un (t) = u(na, t) = u(xn , t)

9) On suppose que la variation spatiale de la fonction u(x, t) est petite sur une échelle de distance de l'ordre de a. Montrer
que cette fonction vérie une équation diérentielle de la forme :
∂u 1 ∂2u

H
=
∂t rc ∂x2
Préciser l'expression du produit rc en fonction de R, C et a, ainsi que son unité.

D OC
A
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