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ENGAGEMENT PEDAGOGIQUE
Année académique 2022-2023
Intitulé du cours : Economie générale, comptabilité et finances
Promotion : BAC 2 Polytechnique UNILU et ESI/UNILU, UPL, MAPON. BAC
3 UTKAM, et UTM’SIRI
Volume horaire : 75 H théoriques : 30 H., T.D et T.P : 25 H, T.P.E : 20.
Titulaire du cours : Pr. Fulbert MUKALAY Mutombo.
Grade : Professeur :
- Gradué en sciences économiques (UNILU) ;
- Licencié en Economie Appliquée, Option « Entreprise » Université
Nationale de Côte d’Ivoire (UNACI) ;
- Maître es Economie d’Entreprise, Orientation «Marketing» (UNACI) ;
- D.E.S. en Gestion du Développement Université de Liège (ULG) ;
- Docteur en Sciences Economiques et de Gestion Université de Kamina
(UNIKAM) ;
- Contact :mukalaymutombo@gmail.com, tél. Cel. : (00243)
0818153139, 0844586374 ;
- Domaines de recherche :
Economie de Transport ;
Marketing de Développement.
V. Du contenu
Introduction à l’économie générale et à la comptabilité 4 H.
Chapitre I : La demande des consommateurs 12 H.
Chapitre II : L’offre à l’entreprise ou à l’industrie 8 H
Chapitre III : La théorie de prix ou le marché 6 H.
Chapitre IV : Opérations et documents commerciaux 2 H.
Chapitre V : L’information comptable 8 H.
Chapitre VI : La santé financière de l’entreprise ou les finances 4 H.
Pour un total : 45 Heures ; cours magistral.
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comptabilité
I. Historique de l’économie et de la comptabilité
1. Historique de l’économie
L’économie fait date, elle tire son origine à la fois, de la création de deux
facteurs de production économiques naturels que sont ; l’homme ou le
facteur travail et la terre ou plutôt la nature, de celle de deux paramètres
économiques naturels ; la production et la consommation et surtout de
par l’introduction de l’effort aussi bien dans la production que dans la
consommation je cite : «à la sueur de ton front tu consommeras».
Mais, dans l’antiquité, Platon 428/427 av. J.-C. et Aristote 384-322 av. J.-C.
son disciple ; philosophes de la Grèce antique, abordent des problèmes de la
vie économique en se souciant de savoir comment réconcilier la richesse
«OIKONOMIA» et la vertu (morale) à tel enseigne que, dit ANDRE PIETTRE :
«ses conceptions ont exercé l’influence la plus durable, jusqu’à la révolution
française».
Au Moyen âge chrétien, Saint-Thomas d’Aquin (1226-1276) réfléchit sur le
rôle de la monnaie, le juste prix et interdit à la fois le prêt à intérêt et
l’enrichissement. L'économie transparaît au détour de la conception de la
société de saint Thomas d'Aquin ce qui fait de lui le grand «économiste» du
Moyen Age.
Si le terme «économie» est le fruit de deux philosophes grecs ; Platon et
Aristote, il en n’est pas le cas de deux termes combinés «économie et
politique», je cite : «Economie Politique», qui, par surcroît, nous est venu
de la France. En effet, c’est en 1615 qu’Antoine de Montchrestien ; qui, pour
la première fois, utilise le terme «Economie Politique». En disant que
l’économie doit être au service de la politique. Pour sa part, Il voulait donner
des conseils aux princes sur la manière de bien gérer le denier public (R.
BARRE, T. FREDERIQUE P. 5)».
Sa scientificité n’est apparue avec des ouvrages d’Adam Smith consacré à la
Richesse des nations (1776) et de David Ricardo ; les Principes d’Economie
5
1
Dans le mont produit, nous regroupons aussi bien les biens et les services.
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Travaux dirigés 1
I. Qu’est-ce l’économie
1. Pourquoi disons-nous que le travail et la nature sont les facteurs de
production naturels ?
2. Quels sont les paramètres économiques classiques ?
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I. Qu’est-ce le “consommateur”
1. De la définition des consommateurs et de la consommation
L’Homme est à la fois un «facteur de production» et un «agent économique»
par excellence. En tant qu’agent économique, il est nommé «Ménage». On
regroupe sous le terme «ménages» l'ensemble des individus partageant le
même domicile et dont l'activité est essentiellement la consommation :
célibataires, familles, collectivités, casernes, hospices....
Les ménages jouent un double rôle dans l'économie :
- Ils fournissent le travail et, en échange, perçoivent un salaire ;
- Ils consomment des biens et services.
La fonction principale des ménages est la consommation.
Sur ce, à la première question nous répondons : «le consommateur». Par
définition, le consommateur, au sens large, est un individu ou groupe
d’individu qui consomme soit un bien ou un service soit un produit semi-fini
soit même de la matière première (le consommateur industriel). Au sens
strict, le consommateur est la personne utilisant ou consommant le bien ou
service.
On distingue :
A. Définition
Selon le Robert (1974), le besoin est une exigence de la nature ou de la vie
sociale. Pour KOTLER (2006, p. 30), le besoin est un sentiment de manque
éprouvé à l’égard d’une satisfaction générale liée à la condition humaine.
Cette définition permet de distinguer deux sortes de besoins, au regard de
l’approche de «ABBOTT (1955) » d’une part le besoin générique et d’autre
part le besoin dérivé.
B. Les besoin générique et dérivé
Le besoin générique, innés, naturel constitue des problèmes auxquels sont
confrontés les clients potentiels qui recherchent des solutions par
l’acquisition de produits.
Par contre, le besoin dérivé, acquis, culturel et sociaux ou dépendant de
l’expérience, des conditions de l’environnement et de l’évolution de la société
est la réponse technologique au besoin générique G. ARMSTRONG et P.
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KOTLER (2004, p. 4). L’automobile, par exemple, est un besoin dérivé par
rapport au besoin générique de se déplacer.
C. Le besoin générique, le désir et la demande
Autant les besoins génériques sont stables et limités en nombre, autant les
désirs sont multiples, changeants et continuellement influencés par toutes
les forces sociales. Il est évident que le désir est ici simplement une autre
manière de désigner le besoin dérivé. De ce fait, l’américain et le congolais
ressentent tous deux le besoin générique de la faim, mais le premier aura
pour besoin dérivé un BIG Mac, des frites et un soda, là où le second préfère
le BUKARI, le BITOYO, les feuilles de manioc et la mangue. Les désirs se
traduisent en demande potentielle de produits spécifiques, lorsqu’ils
s’accompagnent d’un pouvoir et d’un vouloir d’achat.
D. Classification des besoins
Il existe plusieurs types de besoins. La classification la plus usitée est celle
qui se réfère à la pyramide d’Abraham MASLOW :
a) Besoins physiologiques
Manger, boire, dormir. Une fois satisfaits, ils cessent d’être des facteurs
importants de motivation et n’influencent plus le comportement. On retrouve
dans ces besoins la structure de consommation suivante :
Postes budgétaires autrement dit, l’ensemble de dépenses dans nos maisons
en termes de consommation et qui peut par la même occasion facilité
l’élaboration des projets dans tous les domaines de la vie tant sociale
qu’économique. Ils sont au nombre de sept et ils ne sont pas classés dans
un ordre croissant ou décroissant, c’est sur les postes budgétaires que nous
devons évoluer les dépenses dans nos familles :
- Alimentation ;
- Le logement et l’énergie ;
- Transport ;
- L’habillement ;
- La santé ;
- L’équipement ;
- Les loisirs et la culture ;
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- La communication.
b) Besoins de sécurité
La sécurité physique et psychologique de l’organisme, le besoin d’identité
propre, de se sentir maître de son destin ;
c) Besoins sociaux
L’homme est un animal social et il éprouve le besoin de s’intégrer à un
groupe, de s’associer à ses semblables, le besoin d’aimer et d’être aimé, le
besoin d’entraide, d’appartenance, de sens communautaire ;
d) Besoins d’estime
L’estime de soi, la dignité personnelle. L’estime que les autres ont pour
nous. Le besoin d’être respecté, d’avoir un rang social ;
e) Besoins d’accomplissement
Ces besoins figurent au sommet de l’échelle des besoins humains c’est la
réalisation de soi.
E. Caractéristiques des besoins
- Les besoins sont illimités en nombre ;
- Les besoins sont limités en quantité ;
- Les besoins sont concurrentiels ;
- Les besoins sont complémentaires.
Les besoins sont nombreux et variés, pour les satisfaire, il faut acquérir des
produits.
Par produits, on entend toutes choses aptes à satisfaire les besoins
humains. Il y a :
- Les produits économiques qui sont :
En quantité limitée ;
Et pour les acquérir, il faut les acheter.
- A l’opposé des biens économiques, il y a des biens libres c’est-à-dire
les biens existant en quantité illimitée exemple : l’air, l’eau du fleuve.
Il y a des biens matériels, qu’on peut toucher, des biens immatériels appelés
services qu’on ne peut pas toucher. Les biens peuvent être
complémentaires : le thé et le sucre ou substituables : le thé et le café. Des
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- Les feuilles de manioc la botte 474 gr, soit 4 bottes par jour ;
- Les poissons Chinchard en groupe de sept qui pèsent 118 gr chacun,
soit 826 gr le Kilogramme il faut 2 Kgr F. M. MUKALAY (2022, P. 53,
56 Tome 3) ;
- L’énergie, la braise 2.050 gr ;
- Les farines de maïs et manioc, soit 400 gr et pour le manioc le
coefficient de proportionnalité est de 0,20 donc appliquer au 400 gr
cela donne 80 grammes de farine de manioc qu’il faut incorporer F. M.
MUKALAY (2018, P. 53, 56).
- Pour tout couple (qfarine de maïs, qriz) de points de l’espace des biens, on
a : ou bien qfarine de maïs qriz ou bien qriz qfarine de maïs (relation
complète) ;
- Pour tout point q de l’espace des biens qfarine de maïs qfarine de maïs
(réflexivité) ;
- Si qfarine de maïs qriz et qriz qpatate douce, on a : qfarine de maïs qpatate douce
(transitivité)
a) Détermination de la tangente
Le sens trigonométrique est le sens inverse des aiguilles d'une montre. Soit
un cercle trigonométrique ci-après, découpons ce cercle en quatre cadran et
considérons le premier cadran dans lequel, nous traçons une rectangle
ayant quatre point A, B, C et D si nous divisons ce rectangle en deux parties
diagonalement parlant nous obtenons deux triangles rectangles D, C et A
dans la partie supérieure et A, B et C dans la partie inférieure.
Figure 1 : Triangles rectangles du cercle trigonométrique
D C
A B
- Sin x = AD = BC
- Et Cos x = DC = AB, ayant le rayon AB = 1.
b) De l’orientation de plan
Considérons maintenant, notre question pendante. D’un autre point de vue,
l’économiste s’intéressera au premier quadrant ayant l’ordonnée et l’abscisse
à l’origine positif, par le simple fait que nombre d’instruments économiques
utilisés sont positifs : le prix, la quantité, le revenu…. Il sera inconcevable
que le prix, la quantité demandée ou offerte et le revenu soient négatif sur
un marché donné. Néanmoins, le banquier peut aller jusqu’au cadran
négatif s’agissant de découvert bancaire ou de crédit dans un compte d’un
client. Ce sont là les quelques cas exceptionnels en économie qui nécessitent
l’utilisation des autres quadrants négatifs. Ces quadrants sont aussi utiles
dans la détermination des utilités tant totale que marginale en un point
donné.
Soit une circonférence divisée en quatre quadrants ; le sinus et le cosinus
d'un angle x sont définis dans le cercle trigonométrique de rayon 1.
De ce fait, nous obtenons les quatre cadrans avec leurs signes respectifs
allant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre que voici :
20
- qfarine de maïs, qcondiments, qloyer, qFIP, qélectricité, qtransport en commun, qloisir,…, qn,
21
point
Soit une quantité de boules de bukari dans un bol qui est obtenue grâce à la
combinaison de la farine de maïs, de facteur de production ; « l’Homme » et
de l’énergie ; « eau, électricité ou de la braise » représentées sous forme d’un
vecteur ci-après :
qboules de bukari = (boule de bukari1, boule de bukari2, boule de bukari3,…,
boule de bukarin) (1).
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consommée.
Sur le plan géométrique, elle sera définie par la formule de
l’hypoténuse, comme ci-haut cité dans la figure trigonométrique, en
chaque point l’UT jusqu’à son point de satiété c’est-à-dire, côté opposé
∆𝑼
sur côté adjacent : mesure la pente de la tangente menée en un
∆𝒒𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒃𝒖𝒌𝒂𝒓𝒊
∆𝑼𝑻 𝑩𝑴𝟏
point donné de la courbe d’utilité totale : Um = =
∆𝒒𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒃𝒖𝒌𝒂𝒓𝒊 𝑨𝑩
0 Boules de bukari
b)
UT point de satiété
M2 M3
M1 UT
A B
0 Boules de bukari Q
∆𝑼𝑻
Géométriquement, le rapport mesure la pente de la tangente
∆𝒒𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒃𝒖𝒌𝒂𝒓𝒊
∆𝑼 𝑩𝑴𝟏
Um = =
∆𝒒𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒃𝒖𝒌𝒂𝒓𝒊 𝑨𝑩
0 Boules de bukari
UT
b)
Courbe d’utilité marginale
0 Boules de bukari
L’hypothèse de décroissante de l’utilité marginale s’écrit alors simplement :
UT’>0
- Les biens ;
- le prix de 2 biens ;
- Et Le revenu du consommateur.
d’indifférence
Y F.M
10 A D
6 B E
4 F II2
C I1
2
0 2 4 6 8 10 X R.Th
L’ensemble de courbe d’indifférence est appelé carte d’indifférence.
La figure 3 montre deux des nombreuses courbes d’indifférence. Le
consommateur est indifférent entre les combinaisons A, B et C car elles se
retrouvent toutes sur la même courbe.
b) Taux Marginal de Substitution (T.M.S)
Conceptuellement, ce taux se définit comme étant le taux marginal de
substitution (T.M.S). Dans le cas présent, le taux marginal de substitution
mesure le nombre d’unités de rames de Thomson nécessaire au
consommateur pour combler la réduction d’une unité des farines de maïs.
Analytiquement ; Pour passer de la combinaison A à celle de B, le
consommateur cède y2 y1 (-∆y) du bien Y en échange d’une quantité
supplémentaire x1 x2 (+∆x) du bien X.
Le TMS est égal au rapport de ces 2 variables. Et comme y2 y1 ou ∆y < 0 et
x1 x2 ou ∆>0, on écrit le rapport précédé du signe (-) ou en valeurs absolues.
Δy Δy dy
TMS = -Δx =│Δx│) =dx (quand les variations sont infinitésimales).
𝑑𝑦
Soit, TMS = - où encore TMS = au rapport inverse des utilités marginales
𝑑𝑥
𝑈′𝑥
des deux biens en ce point soit, en effet
𝑈′𝑌
U = U(x.y)
dU = U’xdx et dU= U’ydy
La différentielle dU= U’xdx + U’ydy
Une courbe d’indifférence, d’iso-utilité se définit par la condition dU= 0 qui
combine à l’expression précédente permet de retrouver la valeur du TMS :
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𝑈′𝑥 𝑑𝑦
U’xdx + U’ydy=0 → U’xdx = - U’ydy → =-
𝑈′𝑌 𝑑𝑥
- Les courbes d’indifférence les plus élevées sont préférées aux moins
élevées, on dit aussi qu’elles correspondent à des niveaux d’utilité plus
élevés. Pourquoi ? Parce que l’on suppose que le consommateur
préfère toujours avoir plus que moins ;
y1 N
x1 x2 X
les agents d’exécution et 15040 CDF, soit 9.4 USD pour les
agents de cadre :
- La cotisation à l’Institut de Sécurité Sociale I.N.S.S en sigle qui est la
partie légale du revenu futur de travailleur est retenue de la manière
suivante :
4 % pour les agents d’exécution ;
3 % pour les agents cadres et maîtrise.
- Et la cotisation syndicale pour un bon fonctionnement la défense des
travailleurs 2 % sur le salaire de base à volonté ;
- L’indemnité de transport :
- Indemnité de logement 30 % du salaire net ;
- Prime conjoncturelle ;
- Complément soin de santé ;
- Prime de diplôme ;
- Ancienneté dépend de la cotation annuelle, soit 0.27 USD par année
Ainsi donc, sur cette base, on aura comme revenu les montants ci-après :
C. Le prix
Les prix, à prendre en considération, sont ceux du marché de produits. Pour
notre exercice, nous aurons :
A. Représentation graphique
26500 X1+5500 X2 = 800.000
𝑅
Si y = 0, x ou le point B = 𝑃𝑥
R
A Py
𝑃 𝑅
Y= - 𝑃𝑥 X + 𝑃
𝑦 𝑦
R
0 BP X
X
a) De l’analyse de problème
La recherche de la position d’équilibre (point optimal), c'est-à-dire la
maximisation du bien où le consommateur rapproche une courbe
d’indifférence de la droite du budget. Considérons de nouveau une
combinaison d’aliment de base et d’aliment d’accompagnement. Le
consommateur aimerait avoir la meilleure combinaison possible d’aliment de
base et d’aliment d’accompagnement. Il s’agit de la combinaison située sur la
courbe d’indifférence la plus élevée. Toutefois, le consommateur doit aussi se
retrouver sur (ou à l’intérieur de) la contrainte budgétaire qui représente ses
ressources disponibles. L’optimum représente la meilleure combinaison
d’aliment de base et des aliments d’accompagnement qui soit disponible
pour le consommateur.
𝑅
𝑃𝑦
A
Y1 B C I3
I2
I3
𝑅
0 X1 A.A
𝑃𝑥
𝑑𝑦 𝑈′ 𝑑𝑦 𝑃𝑥
R= - =𝑈′𝑥 , la pente de la droite de budget est déterminée par =-
𝑑𝑥 𝑌 𝑑𝑥 𝑃𝑦
dy 𝑃𝑥
(TMS = - dx
est égale à la pente de la droite de budget 𝑃𝑦
.
Notons que la troisième équation n'est autre que la contrainte! Ainsi, £(x, y,
λ) ne doit être dérivée partiellement que par rapport à x et à y. La solution du
système de trois équations à trois inconnues (x, y et λ) ci- dessus fournit les
points critiques de la fonction sous contrainte. Ces points critiques satisfont
la contrainte, mais il reste encore à déterminer s'il s'agit effectivement d'un
extremum. Pour cela, on utilisera le résultat suivant :
On calcule les dérivées partielles de 2ème ordre pour vérifier s’il s’agit d’un
extremum :
𝜕2 £
=
𝜕𝑥 2
𝜕2 £
=
𝜕𝑦 2
𝜕2 £
=
𝜕𝑥𝜕𝑦
𝜕2 £ 𝜕2 £
On a un maximum en x = a, y = b si 𝛼 > 0, < 0, < 0.
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2
𝜕2 £ 𝜕2 £
On a un minimum en x = a, y = b si 𝛼 > 0, > 0 et >0
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2
𝜕2 £ 𝜕2 £ 𝜕2 £
Avec 𝛼 = (𝜕𝑥 2 *𝜕𝑦 2)- ( )2
𝜕𝑥𝜕𝑦
Ils représentent la part d’un poste budgétaire dans l’ensemble des dépenses
de consommation. Exemple, si le coefficient budgétaire de l’alimentation est
de 15 % cela veut dire que 15 % des dépenses de l’ensemble des ménages
sont affectés à l’alimentation).
b) La propension moyenne et marginale à consommer
On peut remarquer que la justification de l’évolution de la consommation en
fonction du revenu est un peu sommaire. Si on veut spécifier la fonction de
consommation, il faut interpréter la citation de Keynes. Par commodité, nous
allons retenir une forme très simple de la fonction de consommation, et
vérifier si elle peut correspondre à l’idée de Keynes. La fonction de
consommation la plus simple est linéaire :
C = c.Y + Co(1) S = Y - c.Y + Co (1-c) Y+ CO
- (c) est appelé la propension marginale à consommer (PmC). Ce
paramètre mesure l’augmentation de la consommation provoquée par
une augmentation du revenu d’une unité. La propension marginale à
consommer est définie de façon générale comme la dérivée de la
fonction de consommation par rapport au revenu. On vérifie que c’est
bien le cas ici :
𝝏𝑪 ∆ 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆
PmC = = c ou encore (2)
𝝏𝒀 ∆ 𝒅𝒖 𝒓𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖 𝒓é𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔é
d) Le taux de renouvellement
En raison de l’existence du cycle de vie de la famille, il est nécessaire de
calculer le taux de renouvellement des biens durables. Plus ce taux
augmente, plus, les biens achetés montent en gamme, autrement dit sont à
prix et marges plus élevés.
𝐴𝑐ℎ𝑎𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
Taux de renouvellement = *100
𝐴𝑐ℎ𝑎𝑡𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛
0 X
L’ensemble de la droite d’isocoût définit une carte des isocoûts. Pour chaque
niveau de contrainte, pour chaque position de la droite de budget, on peut
définir comme précédemment l’équilibre du producteur au point de tangence
d’une des isoquantes et de la droite de budget correspondante. En reliant les
points d’équilibre on a un sentier d’expansion de l’entreprise.
La rotation de la droite de budget autour d’un point signifie que l’on
maintient constants en termes nominaux la dépense globale et le prix de
l’autre facteur. Les variations des prix, des facteurs sont identiques à celles
étudiées dans la théorie du consommateur.
Il y a lieu de noter que lorsqu’il y a changement dans le prix des facteurs de
production, l’effet total de ce changement peut être décomposé en :
Graphique 9
Y Hausse du prix de PY, R et le PX restant fixe. Baisse PX de X, R et PX restant fixe
𝐵 𝐵
𝑟 𝑟
𝐵 𝐵′
0 X
𝑤 𝑤
𝐵 𝐵′
0 L
𝑤 𝑤
L’ensemble de la droite d’isocoût définit une carte des isocoûts. Pour chaque
niveau de contrainte, pour chaque position de la droite de budget, on peut
définir comme précédemment l’équilibre du producteur au point de tangence
d’une des isoquantes et de la droite de budget correspondante. En reliant les
points d’équilibre on a un sentier d’expansion de l’entreprise.
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A. Construction de la demande.
La première interprétation de la courbe de demande reposait sur les
consentements d’une part des consommateurs à payer un produit et d’autre
part des producteurs à céder un produit.
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Géométriquement :
QY QY P
I R D
0 QX 0 QX 0 QX
Vouloir d’achat Pouvoir d’achat Demande
On peut ainsi construire une courbe de demande même s’il n’y a qu’un seul
consommateur et donc une seule famille de courbes d’indifférence. Les
courbes d’indifférence donnent un fondement théorique de la courbe de
demande. Autrement dit la relation entre la courbe d’indifférence et la
contrainte budgétaire amène à la courbe de demande.
B. Les déterminants de la demande
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La demande individuelle d’un bien AB qui est l’aliment de base dépend des
déterminants individuels suivant : le prix de l’aliment de base PX, le prix de
l’autre bien Py, le revenu R, la préférence G, le crédit obtenu Cr, les
anticipations A, le don Do…
La demande de A pourrait donc s’exprimer dans une fonction à plusieurs
variables laquelle mettrait ainsi en relation la quantité demandée par le
consommateur (j) et le prix de ce bien (Px). Ainsi que les autres facteurs
évoqués :
Qd = f(PX , Py, R, G, Cr, A, Do…)
Mais, on considère l’hypothèse selon laquelle les prix de tous les autres
biens sont fixes et que le revenu ainsi que les autres facteurs ne se modifient
pas pour pouvoir étudier la relation prix-quantité d’un bien.
C. La loi de la demande
Dans ce cas, un bien donné aura d’autant plus de chances d’être vendu que
son prix sera bas. En d’autres termes, plus le prix est élevé, moins l’on est
disposé à acheter et plus bas est le prix, plus l’on est disposé à acheter.
P Q P Q
- U= U(X.Y) ;
R= X Px + Y Py on a :
Y Py = R- X Px
𝑅 𝑋𝑃𝑥
Y=𝑃 - 𝑃𝑌
𝑌
- U= XY on a :
40
𝑅 𝑋𝑃𝑥 𝑋𝑅 𝑋 2 𝑃𝑥
U= X( - )= –
𝑃𝑌 𝑃𝑌 𝑃𝑌 𝑃𝑌
𝑑𝑈 𝑅 2𝑋𝑃𝑥
− =𝑃 -
𝑑𝑋 𝑌 𝑃𝑌
Pour que l’utilité soit maximum, il faut que la dérivée de la fonction soit
nulle. Soit :
𝑑𝑈 𝑅 2𝑋𝑃𝑥 𝑅
=0→𝑃 - =0 → X = 2𝑃
𝑑𝑋 𝑌 𝑃𝑌 𝑥
X
E. Le déplacement de la courbe de la demande
Avec le prix la demande se déplace le long de la courbe mais avec le revenu
c’est la courbe elle-même qui se déplace, soit en haut lorsqu’il y a
augmentation, soit en bas lorsqu’il y a diminution.
F. Est-ce que toutes les demandes sont à pente négative?
Les économistes utilisent le terme bien de Giffen pour décrire un bien qui
contrevient à la loi de la demande. Ce terme fait référence à l’économiste
Robert Giffen, qui a mis en lumière cette possibilité. Dans notre exemple, la
farine de maïs est un bien de Giffen. Un bien de Giffen est un bien inférieur
pour lequel l’effet de revenu domine sur l’effet de substitution. Dans cette
situation, la courbe de demande a une pente positive. Certains économistes
affirment qu’un bien de Giffen n’existe pas. Pourtant, certains historiens
sont d’avis que la pomme de terre était bel et bien un bien de Giffen durant
une période de famine en Irlande au XIXème siècle. La pomme de terre était
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ancrée dans les habitudes alimentaires des Irlandais. Une hausse du prix de
la pomme de terre entraîna un fort effet de revenu. Les gens ont réagi en
réduisant leur niveau de vie, en consommant moins de viande (un bien de
luxe à l’époque) mais plus de pommes de terre. Il semblerait donc qu’une
hausse du prix de la pomme de terre eût pour effet d’augmenter la quantité
demandée de pommes de terre. Que ce compte rendu historique soit
véridique ou non, il est clair qu’un bien de Giffen est une chose rare. La
théorie du choix du consommateur permet d’imaginer une courbe de
demande à pente positive. Cette situation étant toutefois très inhabituelle, la
loi de demande telle qu’énoncée demeure une loi tout à fait fiable. Dans
notre cas la farine de maïs est un bien inférieur de Giffen dans notre
environnement congolais ; lorsque le prix de la farine de maïs augmente
même sensiblement, le consommateur va davantage acheter la farine de
maïs en réduisant les autres biens tels que la viande, le poisson et si cette
augmentation continue, il arrivera, comme, c’est le cas ce jour ; qu’il soit
même en mesure de réduire le nombre de fois de la consommation en une
seule fois par jour en lieu et place de deux fois par jour en raison de la
satisfaction de cette denrée importante et de consommation de masse et
courante.
Autres biens qui échappent à la loi de la demande où il y a existence d’une
courbe de demande croissante avec le prix. Leur élasticité est dite anormale.
Sont cités comme exceptions à la loi de la demande :
A. Définition
Les entreprises doivent être à tout moment au courant de la réaction des
consommateurs par rapport à leurs prix fixé. Pour ce faire, elles recourent
habituellement aux notions d’élasticités. La sensibilité de réaction de la
quantité demandée d’un bien à une variation du prix de ce bien est mesurée
par le concept d’élasticité. Ainsi donc l’élasticité de la demande par rapport
au prix est le rapport entre la variation relative de la quantité demandée et la
variation relative du prix qui en est la cause.
Le coefficient d’élasticité de la demande est toujours précédé à signe (-)
conformément à la loi de la demande, sauf pour les exceptions à la loi. Par
exemple une élasticité de -2 signifie qu’une hausse de prix de 1% provoque
une baisse de la quantité demandée de 2%.
B. Formulation
∆𝑋
𝑋 ∆𝑋∗𝑃
𝐸𝑥⁄𝑝 = ∆𝑃 = ∆𝑃∗𝑋
𝑃
1% 𝐸𝑥⁄𝑝 <1 ;
- Unitaire ; La courbe de demande est de la forme d’une hyperbole
équilatérale 𝐸𝑥⁄𝑝 = 1 ;
- Parfaitement élastique, les entreprises peuvent vendre toutes les
marchandises qu’elles veulent au prix du marché. L’élasticité est
infinie pour ce prix donnée, 𝐸𝑥⁄𝑝 = -∞ ;
2. L’élasticité croisée
∆𝑞𝐴 ∆𝑞𝑥 𝑉𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐴 𝑒𝑛 𝑡+1−𝑉𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝐴 𝑒𝑛 𝑡
𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑑𝑒𝑙𝑎𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒𝑑𝑒 𝐴 (𝑒𝑛 %
∈qA/pB= = = =
𝑞𝐴 𝑞𝑥 𝑉𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝐴 𝑒𝑛 𝑡
∆𝑝𝐵 ∆𝑝𝑦 𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝐵 𝑒𝑛 𝑡+1−𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝐵 𝑒𝑛 𝑡
𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑑𝑢𝑝𝑟𝑖𝑥𝑑𝑒 𝐵 (𝑒𝑛 %)
𝑝𝐵 𝑝𝑦 𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝐵 𝑒𝑛 𝑡
𝜕𝑞𝐴
𝑝𝐵 𝜕𝑞𝐵
∈qA/pB = = *
𝑞𝐴
𝜕𝑝𝐵 𝑞𝐴 𝜕𝑝𝐴
𝑝𝐵
A. Définition et formulation
Etant donné que, CETERIS PARIBUS, la demande d’un bien croît lorsque le
revenu augmente, le concept d’élasticité (Ʃ𝐑) nous permet également de
mesure la sensibilité de la réaction de la quantité d’un bien à une variation
du revenu ® et de classer ainsi les diverses catégories de biens :
∆ 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆
∆𝑋 ∆𝑅 ∆𝑋 ∆𝑅 𝑑𝑥 𝑅 ∆ 𝒅𝒖 𝒓𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖 𝒓é𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔é
∈𝑅 = /𝑅 = * = * ou 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 ou encore
𝑋 𝑅 𝑋 𝑑𝑅 𝑋
𝒓𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖 𝒓é𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔é
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Travaux dirigés 2
I. LA CONSOMMATION
A. Besoins et biens
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Quantité du bien 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Utilité totale 30 50 65 75 83 89 94 98 101 103 104 104 102 98
Déterminer :
1° la table d’utilité totale
2° la table d’utilité marginale
3° la table d’utilité moyenne.
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17. Si l’élasticité de la demande d’un bien par rapport à son prix est égale
à – 2,5 quelle sera la variation de la quantité demandée consécutive à un
hausse de prix de 3% ?
18. L’élasticité de la demande d’un bien par rapport à son prix est égal à –
3 ; quelle aura été la variation du prix étant donné que la quantité demandée
a augmenté de 30% ?
19. Pourquoi dans un cercle trigonométrique l’économiste s’intéresse
surtout au premier Quadrant ?