Vous êtes sur la page 1sur 37

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

CENTRE NATIONAL DE FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE

L'APPRENTISSAGE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME DE

TECHNICIEN EN ELECTROTECHNIQUE

THEME

ETUDE D'ALTERNATEUR

PRESENTE PAR:

BELHACHEMI MUSTAPHA
YATO SOFIANE

ENCADRE PAR: MONSIEUR BOUZIANE

2023/2024
Remerciement

Nous tenons remercier notre encadreur monsieur


"Bouziane"
D'avoir bien voulu diriger notre travail par ses conseils
judicieux et d'avoir mis à notre disposition son expérience
de la pratique.

Nous remercions également la société "spe" ainsi que


monsieur
"Charef ouahba" et le service de l'électricité en général.

Nous tenons également à remercier la direction de notre


centre ainsi que le corps enseignant pour tout l'effort
qu'ils ont prodigué à notre encontre à fin que nous
arrivions à ce but.

Belhachemi
mustapha

Yato sofiane
SOMMAIRE
CHAPITRE 1: GENERALITES
A-INTRODUCTION
B-GENERALITES SUR LES ALTERNATEUR
C-PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

CHAPITRE 2: TECHNOLOGIE DE L'ALTERNATEUR


A- LE ROTOR
B- LE STATOR
C- L'EXCITATION

CHAPITRE 3: LES AUXILIAIRE DE L'ALTERNATEUR


A- LE SYSTÈME D'HUILE D'ETANCHEITE
B- LE SYSTÈME DE CHARGEMENT
C- LA REFREGERATION DES BARRE STATORIQUE

CHAPITRE 4: ASPECTS ELECTROTECHNIQUES


A- CARACTERISTIQUES AVIDE ET EN CHARGE DE
L'ALTERNATEUR
B- REPRESENTATION VECTORIELLES
C- COUPLAGE DE L'ALTERNATEUR AU RESEAU
D- POINT DE FONCTIONNEMENT

CONCLUSION.
INTRODUCTION
Une centrale électrique est un site industriel destine a la production d'électricité,
les centrales électriques alimentent en électricité, ou mayen au réseau électrique.
La production d'électricité est assurée par la convection en énergie
électrique d'une énergie primaire qui peut être soit mécanique (force du
vent, force du l'eau des a rivières, des marées …) soit chimique.
Parmi les contributeurs a la production de cette énergie c'est l'alternateur.
Cette machine a évolue progressivement par plusieurs scientifique, comme
suit.
1765 Mallet :machine a production du courent alternatif .
1821 Faraday: fait tourner, a Londres un fil au circule un courant
électrique sous l'action du champ magnétique.
1832 Hippolyte pixii: (français, 1808-1835)fait tourner aimant de vante
une bobine, celle ci fournit une tension alternative.
1867 Wiener van siemens:(allemand 1816-1892)remplace l'aimant de la
machine de pixii par un électro-aimant alimente par le courant produit par
la machine elle_ même.
1882 Nikola Tesla: (ingénieur en électronique1856-1943) utilisation de
courant polyphasés et de champs magnétiques tournant.
Sébastian Zani da Ferrant: (anglais 1864-1930) âge de 18 ans salement,
invente l'alternateur dans le principe est utilise dans les alternateurs
industriels actuels.
Ernst Alexander son: test un des premiers alternateurs de puissance de son
invention.
1967 alternateurs triphasés Du cellier.
GENERALITES
A-GENERALITES SUR L’ALTERNATEUR
L’alternateur est l’élément qui permet la conversion de l’énergie
mécanique de la turbine en énergie électrique fournie au réseau. Accouplé à
la turbine, l’alternateur est constitué d’un rotor portant des enroulements bobinés
sièges d’un champ électrique permanent délivré par le circuit d’excitation. Sous
l’effet de ce champ, tournant à la vitesse de rotation de la turbine, le stator
portant lui-même des enroulements disposés en étoiles (les 3 phases de
l’alternateur) est le siège d’un champ induit, à profil sinusoïdal. Ce champ est à
l’origine d’une force électromotrice (F.e.m) qui permet au stator de l’alternateur
d’alimenter la charge à laquelle il est connecté, les consommateurs du réseau
dans le cas d’un alternateur de centrale.
L’alternateur est une machine synchrone, ce qui signifie qu’il y a un parfait
synchronisme temporel entre la vitesse de rotation du groupe turbo-alternateur et
le système de tensions/courants produits par le stator. En d’autres termes, il n’y
a pas de « glissement » entre les systèmes électriques tournant du rotor et du
stator à l’inverse de ce qui peut se passer pour une machine asynchrone.

C- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

La partie tournante, le rotor, supporte l’enroulement inducteur, créateur du


champ magnétique, le circuit d’excitation qui présente un pôle Nord et un pôle
Sud. La partie fixe ou stator porte les enroulements sièges du champ magnétique
induit

Le champ magnétique de l’inducteur


apparaît à la périphérie du rotor sous
formes de pôles de sens contraires
diamétralement opposés. En raison de la
rotation du rotor, les pôles du stator sont
donc soumis à un champ magnétique
alternatif dont la fréquence dépend de la
vitesse du rotor.
La force electromotrice qui apparaît dans
les enroulements du stator est donc à
profil alternatif et dans la pratique, le
circuit inducteur est réalisé de telle sorte
que l’onde ait un profil sinusoïdal.

La disposition de 3 circuits montés avec


un écart de 120°C au stator conduit au
recueil d’un système de tensions
triphasées dont chaque composante est
décalée dans le temps de 2/3
(représentation vectorielle)
TECHNOLOGIE DES ALTERNATEUR
A- LE ROTOR

Il constitue le circuit inducteur de l’alternateur, tournant à la vitesse


de la turbine au moyen d’un accouplement fixe.

Il est constitué soit d’une pièce de forge monobloc soit d’un assemblage soudé
de secteurs cylindriques. Le cylindre ainsi constitué porte un réseau d’encoches
longitudinales fraisées qui vont recevoir les bobinages constituant le circuit
inducteur, alimenté en courant continu.

Le circuit d’induction est constitué de barres de cuivre disposées dans les


encoches et reliées entre elles en extrémité du rotor pour former les spires créant
le champ d’induction. Compte tenu des fortes intensités utilisées pour
l’excitation et de l’espace clos dans lequel tourne le rotor, il est important de
pouvoir refroidir les conducteurs afin de contenir les échauffements, sources
de pertes. Une circulation longitudinale est assurée par le profil des conducteurs
cuivre utilisés ainsi qu’en fond d’encoche où un espace est réservé à fin de
circulation du fluide réfrigérant.
B-LE STATOR Rotor à pôles lisses

Le stator constitue la partie fixe de l’alternateur. Une carcasse résistant à


des pressions intérieures qui peuvent être importantes (cas de la réfrigération à
l’hydrogène) contient un empilage de tôles magnétiques en couronnes isolées
entre elles. Cet assemblage formant le circuit magnétique est strié d’encoches
qui reçoivent les enroulements du stator constituant le bobinage d’induit, siège
de la force électro-magnétique induite par la rotation de l’inducteur.

Les bobinages d’induit sont, pour les alternateurs en centrales de puissance,


réalisés à partir de barres de cuivre, reliées entre elles aux extrémités de façon
à créer des spires. L’utilisation de 3 séries de bobinages indépendants, disposés
géométriquement en étoile dans le stator permet le recueil d’un système
triphasé de tensions électriques alternatives, décalées entre elles de 2π/ 3.

Lorsque le courant circulant dans l’inducteur (rotor) augmente, il y a


augmentation du champ magnétique produit par le rotor, augmentation du flux
magnétique circulant dans le stator et partant, augmentation de la f.e.m
induite. Il s’ensuit une augmentation de la tension aux bornes de l’induit qui
varie donc en fonction du courant d’excitation . Cette propriété est utilisée pour
la régulation de tension de l’alternateur.
Compte tenu des courants et des puissances mises en jeu, il est important
d’assurer un refroidissement continu de l’alternateur. Ce refroidissement est
assuré de plusieurs manières :
-un refroidissement de l’enceinte alternateur: est assuré par circulation forcée
d’un fluide à l’intérieur de la machine. La circulation du fluide est assurée à la
fois dans les parties libres de la machine et notamment entre stator et rotor, ainsi
qu’à l’intérieur des barres du rotor, portant des canaux longitudinaux et radiaux
assurant la réfrigération des conducteurs.

Suivant les technologies on rencontre des techniques de refroidissement à l’air


ou encore à l’hydrogène.
Air chaud

Air froid

Réfrigération à l’air

Les avantages de la réfrigération à l’hydrogène :

La réfrigération à l’hydrogène sous pression présente de multiples avantages par


rapport à la réfrigération à l’air

● La faible masse volumique de l’hydrogène qui permet une baisse dans

une proportion de 10 à 15 fois des pertes par ventilation par rapport à


la réfrigération à l’air

● Les échanges de chaleur entre hydrogène et parties chaudes de

l’alternateur, et avec le fluide réfrigérant externe se font plus facilement


qu’avec l’air
● Une contribution importante au rendement de l’alternateur :

augmentation de 25% pour un hydrogène sur pressé au dessus de la


pression atmosphérique
La contrepartie de ces avantages consiste dans la mobilisation d’une
installation spécifique de stockage et de conditionnement de l’hydrogène et
dans les précautions extrêmes à prendre compte-tenu des risques d’explosion
liés à l’usage de ce gaz (se reporter aux paragraphes 4.1 et 4.2, Huile des joints
et Poste CO2 du présent chapitre)
Event dans cale
de fermeture
Cale de fermeture d’encoche d’encoche

Entremise isolante
Dent du rotor

Spire de bobine

Conducteur en cuivre
Event radial
Canal axial de de ventilation
ventilation

Entremise
Entremise isolante
isolante entre latérale
spires

Cale isolante
Support de
fond
Canal sous d’encoche
encoche
Le refroidissement de l’alternateur à l’hydrogène s’avère insuffisant pour les
alternateurs de forte puissance. En effet, le courant traversant les barres est très élevé
-un refroidissement
(plusieurs des barres
centaines d’ampères), et du
les stator :
pertes Joule varient avec le carré du courant.
On prévoit alors un dispositif de réfrigération des barresdustator
Canaux de réfrigération d’une encoche rotor qui comportent à cet
effet, un certain nombre de conducteurs creux permettant une libre circulation de
l’eau canalisée en extrémité de barres par des conduits en téflon.
Alimentation en eau des barres stator
C-

L’EXCITATION
Le rotor de l’alternateur, constituant le circuit inducteur, doit être
alimenté en courant continu pour permettre la génération de courant par l’induit.
On parle de l’excitation de l’alternateur et le courant fourni au rotor est le
courant d’excitation.

Il existe deux grands types de dispositifs d’excitation :


L’excitation statique : dans ce type d’excitation, un transformateur d’excitation
prélève de l’énergie en sortie d’alternateur et alimente un redresseur qui délivre
en sortie le courant continu d’excitation de la machine. Le courant d’excitation
alimente le rotor au travers d’un disjoncteur d’excitation et de balais fixes qui
assurent la connexion aux pôles + et – du rotor

L’excitation tournante : dans ce type d’excitation au contraire, le dispositif


d’excitation est rotatif et constitué par un jeu de diodes tournantes. Un
transformateur d’excitation prélève de l’énergie en sortie d’alternateur et
alimente un redresseur qui délivre en sortie le courant continu à une excitatrice
entraînée par l’alternateur et disposée en bout d’arbre. La tension alternative de
l’excitatrice est redressée par les diodes tournantes et le courant continu délivré
est directement distribué aux pôles + et – du rotor.
La solution à excitation tournante mobilise une excitatrice, montée en bout
d’arbre. Il s’agît d’un petit alternateur, accouplé au groupe turbo-alternateur dont
l’inducteur est fixe (stator) et l’induit (rotor) tournant. C’est donc ici l’induit qui
Disjoncteur de ligne
fournit le tension d’excitation alternative, qui est redressée dans un jeu de diodes
tournantes elles-aussi avec l’arbre, puisque montées sur le rotor.

Cette technique présente de nombreux avantages dont la suppression des balais


Transformateur principal
(le système d’excitation, redressement compris tourne de façon synchrone au
Partie tournante
rotor) et la suppression du disjoncteur d’excitation, l’arrêt de l’alternateur
provoquant la perte de la tension d’excitation, ce qui n’est pas le cas avec une
Disjoncteur coupleur
excitation statique.

Transformateur Transformateur
d’excitation d’excitation
AVR AVR

Disjoncteur
d’excitation=

Alternateur Excitatrice
Diodes
tournantes

EXCITATION STATIQUE EXCITATION


TOURNANTE

COUPE EXCITATION TOURNANTE


Les principaux auxiliaires de l’alternateur concernent les aspects de
refroidissement de la machine. Il s’agit en premier lieu (lorsque l’alternateur est
refroidi à l’hydrogène) du système qui assure l’étanchéité entre le milieu
hydrogène de la machine et l’air ambiant, ainsi que du système assurant le
chargement ou déchargement sécurisé de l’alternateur en hydrogène. Il s’agît en
second lieu de la réfrigération des barres de l’alternateur elles-mêmes.

A- LE SYSTEME D’HUILE D’ETANCHEITE


Ainsi qu’il est indiqué au paragraphe 3.2, l’hydrogène est souvent préféré
à l’air comme fluide de refroidissement, en raison de sa légèreté qui réduit les
pertes par ventilation et de l’amélioration qu’il permet dans les échanges de
chaleur avec les constituants du stator.
L’hydrogène se trouve emprisonné, après chargement dans la machine, et ce, à
une pression supérieure à la pression atmosphérique ambiante dans une limite
compatible avec la résistance mécanique de l’enceinte.
L’étanchéité entre l’hydrogène et l’air ambiant est assuré au droit des sorties
d’arbre du rotor par une circulation d’huile pressurisée et la fonction du système
d’huile d’étanchéité est d’assurer
-la surpression d’huile au droit des joints pour obtenir une séparation nette entre
les deux milieux air et hydrogène
-l’alimentation en huile des joints par des circuits de secours permettant de
pallier la défaillance des circuits normaux
-la récupération et le recyclage de l’hydrogène ainsi que l’extraction d’air des
circuits d’huile permettant de conserver une pureté du milieu réfrigérant ainsi
que de l’huile.Le réservoir contenant l’huile d’étanchéité est un réservoir sous
vide (une moto-pompe à vide assure le dégazage permanent du réservoir)
alimenté depuis le réservoir de graissage principal.
En marche normale, une pompe principale assure la pressurisation du circuit en
aspirant l’huile dans le réservoir sous vide. Au refoulement de cette pompe, une
vanne de décharge permet de contrôler la pression en sortie de pompe,
l’excédent d’huile passant d
ans une ligne de recirculation.
L’huile adressée aux joints de l’alternateur est récupérée dans une double
chambre qui permet de séparer le flux d’huile qui a été au contact de
l’hydrogène d’une part, du flux d’huile qui a été au contact de l’air d’autre part.
L’huile ainsi récupérée est ensuite dirigée dans des réservoirs de récupération où
elle fait l’objet d’un dégazage poussé. Ainsi dégazée elle retourne soit vers le
réservoir sous-vide après filtration (retour d’huile côté H2) soit vers le réservoir
de graissage (retour d’huile côté air).

Alternateur

Réservoir
Réservoir huile de sous vide
graissage

Réservoirs
pression H2

Vanne régulatrice de Clapet de


pression différentielle retenue

Pompe
En cas de défaillance duPompe 1ersecours : alternative
circuit principal, il est capital de pouvoir maintenir
principale
Pompe 2ème secours : continue
l’étanchéité de l’alternateur et contenir le risque de mise en communication
de l’hydrogène avec l’air. Le circuit est donc pourvu de plusieurs niveaux de
secours :
● Une pompe à huile de premier secours, sur source électrique alternative

démarre en cas de dépressurisation du circuit principal

● Une pompe à huile de deuxième secours, sur source électrique continue

démarre en cas de défaillance de la pompe de 1 er secours. De la sorte, on


s’affranchit par exemple d’un défaut affectant l’ensemble de la
distribution de source alternative, interdisant de ce fait le démarrage de la
pompe principale ainsi que de la pompe de 1er secours.

● Enfin, en cas de défaillance de ce deuxième secours, la sécurité

d’étanchéité est assurée au travers du circuit de graissage pour maintenir


coûte que coûte l’étanchéité air/H2. La pressurisation s’établit alors
depuis le circuit de graissage, au travers d’un clapet de retenue
(normalement fermé en marche normale) et de la vanne régulatrice de
pression différentielle. Dans cette marche très dégradée, la pression
d’huile est plus faible et nécessite une diminution de la sur-pression
d’hydrogène pour assurer un équilibre de pression aux joints d’étanchéité.

B-LE SYSTEME DE CHARGEMENT H2/CO2


L’utilisation de l’hydrogène comme réfrigérant alternateur nécessite la
mise en œuvre :
-d’un poste de détente de l’hydrogène
-d’un poste d’alimentation et détente de C02, utilisé comme gaz tampon
-d’un dispositif d’analyse de la pureté des gaz (H2 et CO2) permettant de
surveiller la qualité de l’ambiance régnant dans la machine.

Alternateur

Poste Poste
1èredétente 2èmedétente

H2

Flexible

Air Soupapes de
sécurité

Vanne 3
voies
CO2

Anti
congélation Poste
CO2 détente CO2 Analyseur

Le poste de détente de l’hydrogène :


L’hydrogène sous pression, généralement stocké en bouteille fait l’objet
d’une première détente, effectuée à l’extérieur de la salle des machines. Ce poste
de détente comprend principalement un détendeur (valeur type 6 bar) et une
soupape de sécurité (valeur type 8 bar) protégeant les équipements aval en cas
de surpression due à une défaillance du détendeur.
Puis un poste de deuxième détente, situé auprès de l’alternateur abaisse la
pression à une valeur
voisine de la pression d’utilisation normale (valeur type 2 à 4 bar). Ce poste est
également pourvu d’une soupape de sécurité protégeant les équipements contre
une éventuelle surpression. Une partie du circuit est pourvu de vannes de
sectionnement manuelles avec possibilité de raccorder le circuit en air par
flexible.

Le poste d’alimentation et de détente du CO2 :


Le CO2 est généralement stocké en bouteille (valeur type de la pression
50 bar) et fait l’objet d’une détente à la valeur d’utilisation (valeur type 2 à 4
bar). Avant son entrée dans le poste de détente, le CO2 traverse un poste anti-
congélation dont la fonction est de passer le CO2 en phase gazeuse et de le
porter à une température évitant sa congélation avant détente. Le gaz liquide
traverse une tuyauterie plongée dans un liquide chauffé à 120°C.
Une soupape de sécurité protège les équipements associés contre les sur-
pressions.

Le dispositif d’analyse de pureté des gaz :


Il permet d’une part de contrôler la teneur en hydrogène du milieu
alternateur durant le fonctionnement de l’alternateur. La pureté hydrogène du
mélange est mesurée et analysée sur une échelle de 85 à 100% et une alarme est
émise si la pureté devient inférieure à 96%.
De plus, l’analyseur permet de guider en continu les opérations de chargement et
déchargement de l’alternateur en hydrogène par surveillance continue du taux
d’hydrogène contenu dans le mélange durant ces phases sensibles.

Procédé de chargement et de déchargement en hydrogène:


Lorsque l’alternateur est arrêté pour une longue période, il peut être mis
sous air ambiant. Avant démarrage, le chargement en hydrogène doit être
effectué
Pour le chargement en hydrogène, on procède d’abord à l’évacuation de l’air
par du CO2, l’hydrogène ne devant pas entrer en contact direct avec l’air. Les
circuits sont préparés le plus souvent au moyen de vannes manuelles dont la
position est testée. Durant toute cette phase, l’analyseur surveille le pourcentage
d’air dans le mélange air/CO2. Le pourcentage d’air étant parvenu très faible et
l’alternateur étant sous CO2, on peut, en modifiant les circuits d’alimentation et
de vidange par les vannes appropriées, procéder au chargement en hydrogène,
l’H2 chassant progressivement le CO2. Durant cette phase, l’analyseur surveille
le pourcentage d’hydrogène dans le mélange H2/CO2 jusqu’à ce que
l’alternateur soit saturé d’hydrogène.
Pour le déchargement de l’hydrogène, on procède exactement à l‘inverse : on
procède d’abord à l’évacuation de l’hydrogène par du CO2, puis, le taux
d’hydrogène étant devenu très faible, l’air est introduit dans l’alternateur.
C-LA REFRIGERATION DES BARRES STATOR

Le système de réfrigération des barres stator a pour but d’assurer la


circulation de l’eau déminéralisée et dé ionisée dans les conducteurs creux des
enroulements stator afin d’évacuer les pertes calorifiques résultant de
l’échauffement par effet joule.
L’eau dé ionisée circule en circuit fermé. Provenant du poste de traitement de
l’eau stator, elle pénètre dans les conducteurs creux au moyen de raccords en
téflon, parcoure les barres puis ressort dans des collecteurs de sortie pour être
retournée au poste de traitement.
Le circuit de réfrigération des barres stator est composé d’un réservoir d’eau,
de pompes assurant la circulation continue, d’un poste réfrigérant et d’un
poste de dé ionisation par prélèvement sur la boucle.

Barres
stator

Alternateur

Echangeur
d’ions

Arrivée d’eau Réservoir d’eau


déminéralisée

Vanne régulatrice de
température Vanne de réglage de
pression

Pompes de
Les pompes de circulation : Echangeur circulation eau
réfrigérant stator
Le système est pourvu de deux pompes entraînées par des moteurs
électriques asynchrones, fonctionnant en reprise en secours l’un de l’autre. Des
clapets au refoulement empêchent le risque de dévirage de la pompe à l’arrêt.
En sortie des pompes, une vanne permet le réglage d’une pression nominale
d’eau dans le circuit.

Le dispositif de réfrigération de l’eau :


Il comprend un échangeur dans lequel l’eau du circuit de refroidissement
du stator est refroidie au moyen d’échange avec l’eau d’un circuit de
réfrigération. L’échangeur est monté en dérivation sur le circuit et seule une
partie de l’eau provenant du stator traverse le réfrigérant. De façon
conventionnelle, une vanne réglante de type 3 voies ajuste le débit d’eau
traversant le réfrigérant en fonction d’une prise de température effectuée à la
sortie du réfrigérant .

Le dispositif de traitement de l’eau stator :


La réfrigération des barres stator nécessite une eau très pure, non chargée
en particules qui pourraient constituer des dépôts et obstruer une partie des
conducteurs creux du stator. Par ailleurs, au cours de son passage dans les
conducteurs, l’eau a tendance à s’ioniser et voit croître sa conductivité.
Ainsi, le circuit est pourvu de filtres, à l’arrivée de l’eau déminée dans le circuit
d’une part et en sortie du réfrigérant d’autre part, filtres capables d’assurer la
rétention de particules de 5μm.. La déionisation de l’eau est opérée quant à elle
par l’usage d’un échangeur d’ions installé en dérivation sur le circuit principal.
Ce déioniseur est du type à lits mélangés et assure en permanence le traitement
d’une part importante du débit total (valeur type 10 à aspects
ELECTROTECHNIQUES.
ASPECTS
ELECTROTECHNIQUE
A-CARACTERISTIQUES A VIDE ET EN CHARGE DE

L’ALTERNATEUR

CARACTÉRISTIQUE À VIDE DE LA MACHINE :

Si on trace la caractéristique qui relie la force électromotrice E (v) à


l’état d’excitation de l’alternateur, caractérisé par le courant d’excitation I exc, la
machine ne débitant sur aucune charge, on obtient sa caractéristique à vide.
La courbe présente une variation relativement proportionnelle de E(v) en
fonction de Iexc jusqu’à un coude au delà duquel une forte augmentation du
courant d’excitation Iexc ne produit qu’une faible augmentation de la f.e.m. Ce
phénomène s’explique par la saturation du circuit magnétique. La zone de
saturation doit être proscrite pour un asservissement efficace du courant
d’excitation dans la plage de réglage souhaitée.

E (V)

Zone de
saturation
Variation de la f.e.m à vide en fonction du courant d’excitation

Réaction magnétique d’induit :


L'inducteur, porté par le rotor, crée un flux, qui est à l'origine d'une f.e.m
induite E(v) au stator (induit). Lorsque l'induit est fermé sur une charge, il est
parcouru par des courants sinusoïdaux induits, qui à leur tour créent un flux
variable qui perturbe l’état magnétique de la machine et modifient la valeur de la
f.e.m induite. L’imposition de conserver une tension constante à la sortie de la
machine nécessite donc d’agir sur la valeur du courant d’excitation pour adapter
la f.e.m en fonction de la charge qui peut varier en intensité.
Caractéristique en charge de la machine :
C’est la caractéristique de l’alternateur qui relie la f.e.m au courant
débité par l’induit, à courant d’excitation i constant, vitesse de rotation N

constante et facteur de puissance Cos ϕ constant . Elle est tracée ci-après pour 3

types de déphasage distincts

. ϕ1 =0 charge purement résistive


. ϕ2 < 0 charge inductive

. ϕ3 > 0 charge capacitive


E (V)

(C3) : 0 charge capacitive

(C1) : =0 charge purement résistive

(C2) : 0 charge inductive

I induit (A)

La courbe C1 correspond à une charge purement résistive. La tension au stator


Caractéristiques en charge de l’alternateur
décroît à mesure que le courant induit augmente, et donc que la charge de
l’alternateur augmente.
La courbe C2 correspond à une charge résistive et inductive. Elle est
entièrement au-dessous de la courbe C1 : pour un courant d’intensité déterminée
I(A)
La courbe C3 correspond à une charge résistive et capacitive. Elle est
entièrement située au-dessus de C1 : pour un courant d’intensité déterminée I(A)
et avec la même excitation Iexc, la chute de tension est d’autant plus petite que la
charge est capacitive.
B-REPRESENTATIONS VECTORIELLES
On peut donner un schéma simplifié d’une phase d’alternateur dans lequel
apparaissent les grandeurs de f.e.m., de tension et de courant débité par cette
phase.
Sur ce schéma,

● E est la f.e.m.à vide, en dehors de toute charge externe ; elle est exprimée

en volts

● V est la tension aux bornes d’un enroulement de la machine, exprimée en

volts.

● I est le courant d’induit, débité par la phase ; il est exprimé en Ampères

● R est la résistance de l’enroulement d’induit ; exprimée en Ohms


● X est la réactance synchrone de la machine , exprimée en Ohms.

X=jLω r I

Ux Ur

V
E

Représentation schématique de l’alternateur (une phase)

Dans la représentation schématique ci-dessus, le courant est figuré en


convention « générateur ».
L’inductance L (réactance synchrone L ) du schéma tient compte à la fois de
l’inductance réelle de l’enroulement ET de la réaction magnétique d’induit. La
résistance « r » symbolise la résistance de l’enroulement d’induit.

Caractéristique vectorielle de Fresnel :


La représentation de Fresnel permet de bâtir un graphe sur lequel les
différentes grandeurs électriques sinusoïdales participant au système
apparaissent avec leur module et leur phase, c’est à dire, le décalage temporel
entre elles. Par exemple, on sait que la chute de tension aux bornes de « r » ,
résistance d’induit se trouve en phase ( = 0) avec le courant de charge qui la
traverse .Au contraire, la chute de tension due à la réactance synchrone L
à profil inductif est en quadrature avant sur le courant qui la traverse. ( < 0)

Sur ce graphe apparaissent :

V
 -l’angle , caractéristique du déphasage
introduit par la charge à laquelle est connecté
θ
LωI E l’alternateur

I -l’angle θ, existant entre la f.e.m de la machine


et la tension aux bornes, est l’angle interne
rI

C-couplage de l'alternateur au reseau


Lorsque l’alternateur est couplé au réseau, la tension V du réseau est
imposée, de même que la fréquence (50 ou 60 Hz). L’ensemble des grandeurs en
jeu est représenté sur un diagramme dit de Behn-Eschenbourg, qui met en
évidence :
-la tension V (v) réputée fixe (tension simple)
-le courant débité I (A), de déphasage entre I et V = 
-rI, la chute de tension due à la résistance de l’enroulement d’induit qui est en
phase avec le courant I débité
-XI, la chute de tension due à la réactance qui tient compte à la fois de
l’inductance réelle de l’enroulement et de la réaction magnétique d’induit ; XI
se trouve en quadrature avant sur le courant I débité.

XI
θ V


I rI

Influence d’une variation du courant de charge I


Si on observe l’évolution des différentes grandeurs lorsque le courant de
charge, donc le courant débité par l’alternateur, passe d’une valeur I1 à I2 (la
tension V, la fréquence et le déphasage étant fixes) :

E2
E1

XI2
XI1
θ11 V θ2 V


I1 V et  étant constants,
On constate queri1 I2 la f.e.m. doit varier.
ri2 Or, E =
K.N.F, ce qui n’est possible qu’en faisant varier le flux , donc le courant
d'excitation

Influence d’une variation due au déphasage courant/tension du réseau


Si on observe l’évolution des différentes grandeurs lorsque le déphasage
de la charge passe d’une valeur 1 à 2 (la tension V, la fréquence et le courant
de charge étant fixes) :
E1
E2
XI1
θ11 V θ21

 XI2
 V
I ri1 I Ri2

On constate que V et I étant constants, la f.e.m. doit à nouveau varier. Or, E =


K.N.F, ce qui n’est possible qu’en faisant varier le flux , donc le courant
d'excitation

D-POINT DE FONCTIONNEMENT – LIMITATIONS DIVERSES

Le point de fonctionnement de l’alternateur couplé au réseau est fixé, pour


une vitesse et une fréquence imposée par les grandeurs suivantes :-la tension
simple phase-neutre de l’alternateur, V en volts
-la force électromotrice de la machine, E en volts) dépendant du courant
d’excitation et de la réaction magnétique d’induit
-la valeur de la puissance active délivrée (en cas de puissance active absorbée,
la machine fonctionne en moteur, consommant de la puissance)
-la valeur de la puissance réactive délivrée ou absorbée, l’alternateur pouvant
être appelé à participer aux échanges de puissance réactive soit en en délivrant,
soit en en absorbant (se reporter au chapitre 7 – Marches d’ensemble).

Limites de fonctionnement dues au courant rotorique


On peut replacer le schéma précédent dans un système de coordonnées
dont le centre représente l’origine d’un cercle portant la valeur de la f.e.m.
Le cercle C1 représente le lieu géométrique du point de fonctionnement de
l’alternateur pour différentes puissances de l’alternateur ; CM est l’image de la
f.e.m générée par le courant d’excitation. Le cercle Co représente la limite
inférieure de la f.e.m (excitation minimum).
Le cercle C2 représente la limite maximum de f.e.m liée à la limitation du
courant rotor.

M
E1
(Co)
θ
V
C XI
 A
I

(C1) (C2) active et


Association avec la représentation des valeurs de puissance
réactive
Dans le schéma précédent, on doit considérer que la tension V n’est pas,
une fois le générateur couplé à un réseau important, un élément réglable. La
tension du générateur est largement imposée à la valeur nominale requise par le
réseau. En quelque sorte, l’extrémité A du vecteur tension est un point fixe
autour duquel le vecteur XI ( chute de tension rI négligée) peut être modifié en
amplitude (avec la variation de I) ou en phase avec la variation de 
Si on projette le segment AM (= XI) sur les axes orthonormés Ap et Aq passant
par A, on détermine les segments respectifs AP et AR avec AP = XI cos  et AR
= XI sin 

Les valeurs respectives de la puissance active P (=U.I. Cos ) et de la

puissance réactive Q (=U.I. sin ) sont donc lisibles directement sur les axes
Ap et Aq moyennant une graduation appropriée ( rapport d’échelle 3V/X entre

U et P, avec V = tension simple d’un enroulement stator soit U/ )

Puissance active
p

P
M

E1

XI
θ
Puissance réactive
C
 V A R q
I

Limites de fonctionnement dues au courant statorique


Compte tenu de ce qui précède, on peut faire figurer sur l’axe Ap les
limites de puissance active que peut fournir la machine. Ces limites sont
dépendantes de la qualité de réfrigération du stator dont les barres s’échauffent
(pertes joules fonction du carré de l’intensité)

p Puissance active

20°C
30°C

40°C
Température eau de Limitation du courant
Limites de fonctionnement dues à l’angle interne
On a vu que l’angle interne caractérisait le décalage entre les flux
magnétiques engendrés respectivement par le rotor, et le champ tournant
statorique imposé par la charge réseau.
Sur le diagramme qui suit, on a représenté la variation du couple moteur
transmissible par le groupe turbo-alternateur (donc de la puissance active)
enfonction de l’angle interne. Ce diagramme montre que :
-à vide (couple moteur nul), l’angle interne est nul
-l’angle interne croît avec le couple moteur, donc la puissance transmise
-il existe un maximum du couple transmissible au delà duquel le groupe
décroche.
En théorie, la limite de stabilité de la machine est atteinte lorsque cet angle
atteint un décalage de π/2 ; En pratique, on limite cet angle interne à une
valeur inférieure, de façon à éviter tout décrochage dû à un franchissement
transitoire lors des variations brusques de puissance active .
En effet, à partir d’une marche stable déterminée ‘point A), une variation de la
puissance apportée par le groupe devrait permettre un déplacement du point A
stable vers le point C, stable lui aussi. Dans la réalité, le passage de A à C, en
raison des forces d’inertie en jeu, s’opère schématiquement par un passage
rapide de A à B (ouverture des soupapes turbine) puis de B vers D, puis retour
de D vers C pour un état final stable pour lequel la puissance délivrée est passée
de P1 à P2, augmentant l’angle interne de θ1 à θ2

Puissance active ou
couple moteur

Angle
interne

Diagramme P-Q de l’alternateur


Conclusion:
Tout le monde le sait ou presque, l'alternateur a comme utilité de fournir de
l'électricité pour les besoins.
Cependant, Comment un moteur thermique peut générer du courant ?
Il s'agit en fait d'un principe physique vieux comme le monde, ou plutôt vieux
comme la physique puisque l'homme a découvert qu'en faisant tourner un aimant
dans une bobine de fil de cuivre cela produisait de l'électricité. Nous avons beau
avoir l'impression de vivre à une époque très technologique mais on a encore
rien trouvé de mieux que ce système.

Vous aimerez peut-être aussi