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0.

Introduction
Dans une machine électrique précisément parlant d’une machine asynchrone, Le
champ tournant créé dans la machine par les enroulements statoriques, induit des courants
dans l’enroulement fermé du rotor. L’interaction de ces courants et du champ magnétique crée
un couple moteur obligeant le rotor à suivre le champ et à produire un travail mécanique.
Mais plus la vitesse du rotor n’est proche de la vitesse du champ tournant , plus petites
sont les forces électromotrices induites par les champs dans le rotor et par conséquent plus
petits sont les courants dans le rotor. La diminution des courants réduit le couple moteur
agissant sur le rotor et pour cette raison ce dernier tournera plus lentement que le champ.

0.1. Objectif

De ce qui précède, dans la suite de notre travail nous allons parler et indiquer comment
déterminer les paramètres électriques qui peuvent influencer la vitesse de rotation du rotor,
entre autre, on parlera des courants rotoriques, des forces électromotrices rotoriques ainsi que
de la résistance et de la réactance rotoriques.

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Chap. I. NOTIONS DE BASE
Pour permettre une compréhension effective de notre sujet nous allons exploiter
quelques concepts en rapport avec notre travail d’exposé. Ces concepts dont l’appréhension
nous est important serons détailler plus superficiellement sans qu’on puisque trop entrer dans
un développement profond de ces derniers c’est-à-dire que ces concepts seront présenter
d’une manière informatisée question d’avoir au moins une idée concernant notre travail. On
va exploiter les concepts tels que la machine asynchrone et son fonctionnement en moteur, le
facteur de bobinage, les encoches, parties principales d’une machine asynchrone.

I.1. Machine asynchrones


L’énergie électrique est, en règle générale, produite, transportée et utilisée sous la
forme d’un système triphasé de courants. Pour transformer l’énergie électrique en énergie
mécanique dans diverses installations de force motrice, on utilise principalement des moteurs
électriques asynchrones.

La machine asynchrone est une machine à courant alternatif à deux enroulements dont
un seul est alimenté par un réseau électrique de pulsation constante, alors que le deuxième est
fermé sur lui-même ou sur des résistances électriques.

I.2. Facteur de bobinage.


Chaque côté de la bobine d’enroulement est généralement placé dans plusieurs
encoches, donc le champ tournant traverse les brins de la bobine non simultanément et entre
les forces électromotrices induites dans ces brins existe un certain déphase.

Par suite du déphasage entre les forces électromotrices de différentes spires de la


bobine, la force électromotrice totale de la bobine est plus petite que le produit de la force
électromotrice d’une spire par le nombre de spires, car les forces électromotrices des spires se
composent géométriquement. De plus, si la largeur de la spire est inférieure au pas polaire, les
forces électromotrices des deux brins qui forment une spire ne sont pas en phase non plus, ce
qui à son tour provoque une diminution de la force électromotrice de l’enroulement.

Lors du calcul de la force électromotrice de l’enroulement on tient compte de ces deux


facteurs en faisant intervenir le facteur de bobinage. Ce facteur est l’expression du rapport
entre la force électromotrice totale de la bobine et la somme arithmétique des forces
électromotrices de tous les brins qui forment cette bobine. Pour les enroulements des moteurs
asynchrones le facteur de bobinage varie entre 0.92 à 1.

Des considérations analogues sont à faire en ce qui concerne l’enroulement bobiné du


rotor où les forces électromotrices des différentes spires des bobines sont également
déphasées l’une par rapport l’autre.

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I.3. Encoches
Les encoches sont des rainures pratiquées sur la périphérie des carcasses d’induit
d’une machine et sont destinées à recevoir les enroulements rotoriques.

I.4. Parties principales d’une machine asynchrone


Les machines électriques servent à transformer l’énergie mécanique en énergie
électrique (générateur) ou à transformer l’énergie électrique en celle mécanique (moteur). Le
circuit magnétique d’une machine asynchrone comprend deux parties : la partie extérieure
fixe en forme d’un cylindre creux et la partie intérieure cylindrique tournante. Les deux
parties sont en tôles magnétiques de 0.5 mm d’épaisseur. Ces tôles sont isolées les unes des
autres par une couche de vernis afin de réduire les pertes par courants de Foucault. La partie
immobile de la machine est appelée stator et la partie tournante rotor.

Dans les encoches situées du coté intérieur du stator est placé un enroulement triphasé
dont les courants le champ de la machine. Dans les encoches du rotor est placé un deuxième
enroulement où naissent des courants induits par le champ du stator.

N.B : dans la suite de notre travail nous allons nous intéresser qu’a la partie tournante
de la machine pour exploiter notre travail en vif.

I.5. Fonctionnement en moteur d’une machine asynchrone


Supposons qu’ayant branché le stator sur le réseau triphasé nous avons fermé le circuit
rotorique, les force électromotrices induites par le champ magnétique tournant du rotor
produit dans les conducteurs fermés du rotor des courants secondaires qui interagissent avec
le champ magnétique tournant du stator. Les conducteurs du rotor subissent l’action des
forces électromagnétiques qui sont dirigées suivant la tangente à la surface du rotor. Par la
suite de l’addition des forces électromagnétiques et de leurs couples, il apparait sur l’arbre du
rotor, un couple électromagnétique résultant qui entraine le rotor dans le sens de rotation du
champ magnétique du stator.

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Chap. II. ROTOR D’UNE MACHINE ASYNCHRONE
Le rotor d’une machine asynchrone forme un corps cylindrique en tôles d’acier avec
des encoches destinées à loger l’enroulement.

Les rotors des machines asynchrones sont de deux types : rotors en court-circuit et
rotors a bagues. Mais en ce qui nous concerne nous dans notre travail, nous allons exploiter
seulement les rotors en court-circuit.

II.1. Rotor en court-circuit


Les machines asynchrones a rotor en court-circuit sont de trois types : rotor en cage
d’écureuil simple ; a encoches profondes ; en double cage d’écureuil. Dans le cas qui nous
concerne nous allons considérer un rotor en cage simple d’écureuil. Le rotor une ragée des
barres bornées par deux anneaux ressemble à une cage d’écureuil

II.1.1.Construction d’une cage d’écureuil

Le rotor en court-circuit se caractérise par une construction beaucoup plus simple que
le rotor bobiné. La figure ci-dessous montre la forme des tôles dont sont empilés les rotors
dans l’une des constructions employées.

Les trous emboutis près de la circonférence extérieure de chaque tôle constituent des
encoches longitudinales dans le cylindre du rotor. A l’intérieur des encoches on coule de
l’aluminium ou du cuivre. Apres la solidification, l’aluminium forme des barres conductrices
longitudinales dans l’armature du rotor. En même temps, on coule, sur les deux bases du
cylindre des couronnes d’aluminium qui mettent en court-circuit les barres d’aluminium.
L’ensemble conducteur de courant ainsi obtenu des tiges et des couronnes est communément
appelé « cage d’écureuil » voir figure (a)ci-dessous. Un rotor en court-circuit à cage
d’écureuil est représenté sur la figure (b) ci-dessous.

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Chap. III. PARAMETRES D’UNE CAGE D’ECUREUIL
Ce qu’il connaitre
On peut se présenter la cage d’écureuil comme un enroulement polyphasé dont le
nombre de pires de pôles est égal au nombre de paires de pôles du champ tournant. Si est
le nombre de barres de la cage, l’angle de décalage des forces électromotrices ainsi que
l’angle de décalage des courants des barres voisines est :

Pour les calculs pratiques il est commode de considérer la cage d’écureuil comme un
enroulement polyphasé a nombre de phase egal au nombre d’encoches :

Le nombre de spires dans la phase sera alors :

Et le facteur de bobinage de la cage d’écureuil :

Dans ces conditions le courant dans la barre et la force electromotrice de la barre


représentent le courant et la force électromotrice de la phase de l’enroulement secondaire et
les forces électromotrices et des forces magnétomotrices de l’enroulement et des coefficients
de réduction des grandeurs secondaires aux grandeurs primaires sont valables.

En admettant que le nombre de phases du système secondaire , le nombre de


spires par phase ⁄ et , le coefficient de reduction de la reactance de la cage
d’écureuil du système statorique est :

Enfin dans cette analyse, nous allons considérer que la cage d’écureuil comme étant un
circuit connectée en étoile et court-circuitée.

III.1. Détermination du courant rotorique


Si une machine fonctionne comme moteur, son enroulement statorique joue le rôle
d’enroulement primaire et reçoit l’énergie depuis le réseau triphasé par les courants de
l’enroulement statorique, induit des courants dans l’enroulement fermé du rotor. L’interaction
de ces courants et le champ et à produire un travail mécanique. Mais, plus la vitesse du rotor
est proche de la vitesse du champ tournant, plus petites sont les forces électromotrices induites
par le champ dans le rotor et par conséquent plus petits sont les courants dans le rotor. La

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diminution des courants réduit le réduit le couple moteur agissant sur le rotor et pour cette
raison ce dernier tournera plus lentement que le champ.

Lorsque la charge mécanique d’un moteur asynchrone augmente, la valeur du couple


résistant sur l’arbre dépasse celle du couple moteur et le glissement augmente.
L’accroissement du glissement provoque un accroissement de la force électromotrice et des
courants, d’où il est important de connaitre les valeurs des courants et des forces
électromotrices dans le circuit rotorique ainsi que la résistance et la réactance.

Alors Le courant dans la barre qui represente la différence géométrique des courants
dans les deux elements de l’anneau adjacents au nœud sera determiner a l’aide des
expressions mathématiques suivants On a donc :

III.2. Détermination de la force électromotrice rotorique


Un enroulement à cage d’écureuil est constitué par un certain nombre de barres, logées
dans les encoches de l’armature du rotor.

Une phase de l’enroulement en court-circuit représente un contour a une spire


constitué par deux barres consécutives et des portions des couronnes comprises entre ces
barres. Par exemple, le contour de la phase 1 comprend les barres 1 et 2 et les portions
correspondantes des couronnes.

Les nombre de phases d’un enroulement en court-circuit est égal au nombre de ces
barres.

Le nombre de spires d’une phase comportant un seul contour est égal à l’unité :

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La force électromotrice d’une phase peut être considérée comme
la différence des forces électromotrices des barres faisant partie du contour par exemple

La valeur efficace de la force électromotrice d’une barre se determine a


partir du triangle des vecteurs , , :

Où est la force électromotrice se rapportant au contour et est la force électromotrice se


rapportant au une phase.

III.3. Détermination de la résistance rotorique


Dans la détermination de la résistance et la réactance, Il faut alors tenir compte de la
résistance des éléments des anneaux en augmentant de façon correspondante de la résistance
de la résistance et la réactance de la barre.

A chaque barre correspondent deux éléments adjacents de l’anneau, par exemple a la


barre (fig.) correspondent les éléments et . Il en resulte que la resistance et la
reactance de dispersion de chaque phase de la cage et comprennent chacune la somme
des résistances et des réactances des et et la resistance et la reactance des deux elements
de l’anneau et , c’est-a-dire :

Vu que les courants dans la barre et dans l’anneau ne sont pas les mêmes il faut
entendre par et la résistance de l’élément de l’anneau ramenée au courant .

En partant de l’égalité des pertes principales dans le cuivre on trouve :

( )

Où est la résistance réelle de l’élément de l’anneau.

De façon analogue :

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Conclusion
Dans notre travail nous avons parlé des paramètres d’une cage d’écureuil, qui sont des
paramètres électriques qui peuvent influencer la vitesse de rotation du rotor et nous nous
sommes proposés de les déterminer au travers notre travail pour cela, nous avons commencé
par donner des connaissances préliminaires à avoir pour mieux appréhender notre sujet, nous
avons donc parlés de la machines asynchrone et de son fonctionnement en moteur, du facteur
de bobinage, de l’encoche, des parties principales d’une machine asynchrone et pour
comprendre un peu ce que c’est une cage d’écureuil et comment elle est construite, nous
avons abordés un deuxième chapitre qui concerne le rotor en court-circuit qu’on considère et
pour finir nous avons attaqué l’analyse des paramètres d’une cage d’écureuil où nous avons
montrés comment déterminer les courants, la force électromotrice, la résistance et la réactance
rotorique.

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TABLE DES MATIERES

0. Introduction…………………………………………………………………1

0.1. Objectif……………………………………………………………………1

Chap. I. notions de base…………………………………….………………….2

I.1. Machine asynchrones…………………………………………..………….2

I.2. Facteur de bobinage…………………………………………….…………2

I.3. Encoche……………………………………………………………………3

I.4. Parties principales d’une machine asynchrone…………………………….3

I.5. Fonctionnement en moteur d’une machine asynchrone……………..…….3

Chap. II. Rotor d’une machine asynchrone………………………………..…..4

II.1. Rotor en court-circuit…………………………………………………..…4

II.1.1.Construction d’une cage d’écureuil……………………………………..4

Chap. III. Paramètres d’une cage d’écureuil…………………………………..5

III.1. Détermination du courant rotorique……………………………………..5

III.2. Détermination de la force électromotrice rotorique……………………..6

III.3. Détermination de la résistance rotorique………………………………..7

Conclusion…………………………………………………………………...8

Bibliographie
 Machines électriques tome II de Kostenko
 Machines électriques tome I de Ivanov Smolenski
 Cours d’électrotechnique théorique de Bessonov
 Electrotechnique générale de Blajkine

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