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Problème de Soutien Énoncé Problème de Soutien Énoncé

Les polynômes de Bernoulli Partie II: Fonction Zéta de Riemann et nombres de Bernoulli

n
X sin ((2n + 1)⇡t)
10. Soit n 2 N⇤ . Montrer que, pour tout t 2 ]0, 1[: 1 + 2 cos (2k⇡t) =
On notera indifféremment P pour désigner un polynôme ou la fonction polynomiale associée sin (⇡t)
k=1

Partie I: Polynômes et nombres de Bernoulli Bn (t) n


11. Soit n 2 N⇤ . On définit 'n : t 7 ! sur ]0, 1[.
sin (⇡t)
Montrer que 'n est prolongeable en une fonction de classe C 1 sur [0, 1]
1. Soit P 2 R[X]. Montrer qu’il existe un unique polynôme Q 2 R[X] tel que: Z 1
Z 1
12. Soit f 2 C 1 ([0, 1] , R). Montrer que f (t) sin(xt) dt !0
0 x!+1
Q0 = P et Q(t) dt = 0 Z
0 1
13. Pour k, n 2 N , on définit In,k =

Bn (t) cos (2k⇡t) dt
2. On peut donc définir une unique suite de polynômes (Bp )p déterminée par B0 = 1 et telle que pour p > 1 0

Z (a) Trouver une relation entre In+2,k et In,k


1
Bp0 = pBp 1 et Bp (t)dt = 0. (b) En déduire, selon la parité de n, l’expression de In,k en fonction de n et de k
0 Z 1
Les Bp s’appellent les polynômes de Bernoulli. 14. Soit n, N 2 N⇤ . On pose Jn,N = '2n (t) sin ((2N + 1)⇡t) dt
0
On pose p = Bp (0). La suite de réels ( n )n2N est appelée la suite des nombres de Bernoulli.
(a) En utilisant la question 10, trouver une expression de Jn,N en fonction de n, N et 2n
(a) Calculer B1 , B2 et B3 , ainsi que les nombres 1, 2 et 3. +1
X 1
(b) Soit n 2 N. Quel est le degré de Bn ? (b) En déduire la valeur de ⇣(2n) = en fonction de n et 2n
k 2n
(c) Montrer que, pour tout n > 2, on a Bn (0) = Bn (1) k=1

X n (c) En dénduire les valeurs de ⇣(2) et de ⇣(4)


(d) Montrer, par récurrence sur n 2 N, que : Bn = Cnk n kX
k
(2n)!
n+1
k=0 15. Montrer que ⇣ (2n) ! 1 et en déduire 2n ⇠ 2 ( 1)
n!+1 (2⇡)2n
n
3. (a) Soit n 2 N. On pose Cn (X) = ( 1) Bn (1 X). Montrer que Cn = Bn
✓ ◆
1
(b) En déduire que, pour tout n 2 N⇤ , 2n+1 = 0 = B2n+1 Partie III: Formule d’Euler-MacLaurin
2

1
4. (a) Montrer par récurrence sur n 2 N que le polynôme B2n+1 ne s’annule pas sur 0, 16. Soit n 2 Z et f une fonction de classe C p sur [n, n + 1], p 2 N, p > 2. Pour k 2 [[0, p]], on pose
2
(b) En déduire que les polynômes B2n sont de signes constants sur [0, 1] Z
2n ( 1)k+1 n+1 (k)
Tk = f (t)Bk (t n) dt où f (k) désigne la dérivée k-ième de f
2n
X2 k! n
1
5. Soit n 2 N, tel que n > 2. Montrer que: 2n = k
C2n+2 k
(n + 1) (2n + 1) (a) Exprimer T0 en fonction de T1 , puis, pour tout entier k > 1, Tk en fonction Tk+1
k=0
Z n+1
f (n + 1) + f (n) X ( 1)k 1 k ⇣ (k 1) ⌘
p
 ⇣x⌘ ✓ ◆
x+1 (b) En déduire que: f (t) dt = + f (n + 1) f (k 1)
(n) Tp
6. (a) Montrer que, pour tout x 2 R et n 2 N, on a: Bn (x) = 2n 1
Bn + Bn n 2 k!
2 2 k=2
✓ ◆
1 17. Soit a, b 2 Z, a < b, et f 2 C 2p ([a, b] , C), p 2 N⇤ . Montrer la formule d’Euler-Maclaurin:
(b) En déduire une relation entre B2n et 2n .
2
Z
f (a) + f (b) X 2k ⇣ (2k ⌘
b
X b p
(c) Montrer que max |B2n (t)| = | 2n | f (k) = f (t) dt + + f 1)
(b) f (2k 1)
(a) Rp
t2[0,1] 2 (2k)!
k=a a k=1
7. Montrer, par récurrence, que 8n > 1: Bn (X + 1) Bn (X) = nX n 1
Z b
1
n
X avec Rp = f (2p) (t)B2p (t E(t)) dt où E(x) désigne la partie entière de x
1 (2p)!
8. Soit n, p 2 N . Montrer que
⇤ p
k = (Bp+1 (n + 1) p+1 )
a
p+1
k=1

9. Soit n 2 N⇤ et p > 3. Montrer la formule de Faulhaber Partie IV: Application


n
X p 2
X
p
p kp 1
= np + np 1
+ Cpk p kn
k
X 2k n Z 1
2 z ez + 1 z 2n+1 B2n (t) tz
k=1 k=1 18. Soit z 2 C tel que ez 6= 1. Montrer, pour tout n 2 N⇤ , l’égalité: . = 1+ z 2k z e dt
2 ez 1 (2k)! e 1 0 (2n)!
k=1

+1
X 2k z ez + 1
19. Soit z 2 C⇤ tel que |z| < 2⇡. Montrer z 2k = . 1
(2k)! 2 ez 1
k=1

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Problème de Soutien Correction Problème de Soutien Correction

Partie I: Polynômes et nombres de Bernoulli • Soit n > 0, supposons que Cn = Bn . On a


0 0 0
Cn+1 = ( 1)n+2 Bn+1 (1 X) = ( 1)n (n + 1)Bn (1 X) = (n + 1)Cn = (n1)Bn = Bn+1
n
X
1. • Existence: Soit P = ak xk 2 R[X]. Montrer qu’il existe un unique polynôme Q 2 R[X]. On pose Par conséquent, il existe une constante C 2 R telle que Cn+1 = Bn+1 + C. Mais par le changement de
k=0
variables u = 1 t, donne
n
X ak k+1 Z 1 Z 1 Z 1
Q= x + C où C est une constance. On a bien Q0 P et Cn+1 (t) dt = Cn+1 (1 u) du = ( 1)n+1 Bn+1 (u) du = 0
k+1
k=0 0 0 0
Z 1 n
X Donc C = 0 et, par suite, Cn+1 = Bn+1
ak
Q(t) dt = +C
0 (k + 1)(k + 2) (b) D’après la question précédente, pour tout n 2 N⇤ , on a B2n+1 ( 21 ) = B2n+1 ( 12 ) donc B2n+1 ( 12 ) est nul.
k=0
C’est vrai aussi pour n = 1 d’après l’expression de B1 .
n
X ak Toujours pour n 2 N⇤ , on a aussi B2n+1 (1) = B2n+1 (0) qui se combine avec B2n+1 (1) = B2n+1 (0)pour
On pose C = et Q répond à la question donner B2n+1 (1) = B2n+1 (0) = 0.
(k + 1)(k + 2)
k=0
• Unicité: Si Q1 et Q2 répondent à la question, alors il existe une constante C 2 R telle que Q1 = Q2 + C. 4. (a) On raisonne par récurrence.

Comme Z 1 Z 1 1 1
• Pour n = 0, B1 = X ne s’annule pas sur 0,
Q1 (t) dt = Q2 (t) dt = 0 2 2
0 0 • Soit n > 1, supposons que B2n+1 s’annule en c avec 0 < c < 12 . En appliquant le théorème de Rolle
On trouve C = 0 et Q1 = Q2 , d’où l’unicité à B2n+1 entre 0 et c puis entre c et 12 , on prouve l’existence de racines d et d0 de B2n telles que
1 1 3 2 1 0 < d < c < d0 < 12 . On peut alors appliquer le théorème de Rolle à B2n entre d et d0 . Cela entraine
2. (a) B1 = X , B2 = X 2 X + et B3 = X 3 X + X. l’existence d’une racine u de B2n 1 entre d et d0 donc telle que 0 < u < 12 .
2 6 2 2
1 1 (b) Montrons maintenant que B2n 2m garde un signe constant sur [0, 1] c’est à dire que 0 et 1 sont des
1 = , 2 = et 3 = 0
2 6 extréma globaux de B2n sur [0, 1].
(b) On montre par récurrence sur n que deg Bn = n; D’après le théorème des valeurs intermédiaires, B2n (x) B2n (0) est du signe de B2n 1 pour n > 2 et
(c) Pour n > 2, on a 0 < x < 12 . Par symétrie (question 3a), on peut écrire
Z 1 Z 1
Bn (1) Bn (0 = Bn0 (t) dt = n Bn 1 (t) dt =0 1
0 0 8x > , B2n (x) B2n (0) = B2n (x) B2n (1) + B2n (1) B2n (0) = B2n (1 x) B2n (0)
2 | {z }
(d) Par récurrence sur n 2 N =0

0
X donc le signe est le même que dans la première moitié de l’intervalle.
• Pour n = 0, B0 = Cnk n kX
k
= 0 = 1 est vraie
k=0 5. Soit n > 2, d’après la question précédente, B2n+2 (1) = ( 1)2p+2 B2n+2 (0) = 2n+2 . En utilisant ensuite la
n
X relation 1 avec x = 1, et la symétrie des coefficients binômiaux :
• Soit n > 0, supposons que Bn = Cnk n
k
k X . Par définition Bn+1 est une primitive de (n + 1)Bn
2n+2
X 2n+2
X
k=0 k k
de terme constant n+1 :
B2n+2 (1) = C2n+2 2n+2 k = C2n+2 k
k=0 k=0
Z x
Bn+1 (x) = n+1 + (n + 1)Bn (t) dt En sortant de la somme les termes correspondant aux indices k = 2P 1, 2p, 2p + 1 et 2p + 2, on trouve que
0
Z ! 2n
x n
X X2
k 2n 1 2n 2n+1 2n+2
= n+1 + (n + 1) Cnk n kt
k
dt 2n+2 = C2n+2 k + C2n+2 2n 1 + C2n+2 2n + C2n+2 2n+1 + C2n+2 2n+2
0 k=0 k=0
Z n
! 2n
x X (n + 1)! X2
k k 2n
= n+1 + n kt dt = C2n+2 k + C2n+2 2n + 2n+2
0 k!(n k)!
k=0 k=0
n
X (n + 1)! k+1 En effet, les nombres 2n 1 et 2n+1 sont nuls d’après la question précédente. Les nombres 2n+2 s’éliminent et
= n+1 + n kx
k=0
(k + 1)!(n k)! puisque C2n+2
2n 2
= C2n+2 = (n + 1) (2n + 1), on en tire l’égalité demandée
n+1
X (n + 1)! k 6. (a) Par récurrence sur n 2 N
= n+1 + n+1 k x
k!(n + 1 k)! • Pour n = 0, rien à démontrer
k=1  ✓ ◆ ✓ ◆
n+1 X X +1
X (n + 1)! k
• Soit n > 0. Supposons Bn = 2n 1 Bn + Bn .
=
k!(n + 1 k)!
n+1 k x  ✓ ◆ ✓ 2 ◆ 2
k=0 X X +1
Posons Q = 2 Bn+1
n
+ Bn+1 et calculons Q0
n+1
X 2 2
k k
= Cn+1 n+1 k x  ✓ ◆ ✓ ◆
1 0 X 1 0 X +1
k=0
Q0 = 2n Bn+1 + Bn+1
2 2 2 2
Récurrence achevée  ✓ ◆ ✓ ◆
X X +1
= (n + 1)2n Bn + Bn
3. (a) Par récurrence sur n 2 N 2 2
0
• C 0 = B0 = (n + 1)Bn = Bn+1

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Problème de Soutien Correction Problème de Soutien Correction

p
X
Par conséquent, il existe une constante C 2 R telle que Q = Bn+1 + C. Mais en effectuant les
t t+1 On fait appel à la question 2d, on a Bp (n) = Cpk p kn
k
et on sort de la somme les termes correspondant aux
changement de variables u = et v = , on obtient k=0
2 2 indices k = 0, p et p 1, on obtient
Z 1 Z 1 ✓ ◆ Z 1 ✓ ◆
t t+1
Q(t) dt = 2n Bn+1 dt + Bn+1 dt n
X p 2
X
0 0 2 0 2 p kp 1
= pnp 1
+ Cpp 0n
P
+ Cpp 1
1n
p 1
+ Cpk p kn
k
" Z 1 Z #
2 1 k=1 k=1
n 1
= 2 Bn+1 (u) du + Bn+1 (v) dv p 2
X
0 1 p p
Z
2 = pnp 1
+ nP n 1
+ Cpk p kn
k
1 2
n 1 k=1
= 2 Bn+1 (u) du p 2
0 p X
= 0 = np + np 1
+ Cpk p kn
k
2
k=1
Par conséquent C = 0 et Q = Bn+1
Ceci achève la récurrence
 ⇣x⌘ ✓ ◆ Partie II: Fonction Zéta de Riemann et nombres de Bernoulli
x+1
(b) On remplace x par 0 dans l’égalité B2n = 22n 1
B2n + B2n , on obtient
2 2
 ✓ ◆ ✓ ◆
1 1 1 22n 1 ei2k⇡t + e i2k⇡t
2n = 22n 1
2n + B2n ) B2n = 2n 10. Soit n 2 N⇤ et t 2 ]0, 1[, D’après la formule d’Euler cos (2k⇡t) = et si 2k⇡t 6⌘ 0[2⇡], ei2⇡t 6= 1
2 2 22n 1 2
donc
1 n
X n
X n
X
(c) Les extremums de B2n sont atteints soit en t = 0, soit en t = k
2 1+2 cos (2k⇡t) = ei2k⇡t = ei2⇡t
k=1 k= n k= n
7. Par récurrence sur n
i(2n+1)2⇡t
1 1 i2n⇡t e 1
= e
• Pour n = 1, on a B1 (X + 1) B1 (X) = X + 1 X + = 1 = 1X 0 ei2⇡t 1
2 2
ei(2n+1)⇡t e i(2n+1)⇡t
• Soit n > 1, supposons que Bn (X + 1) Bn (X) = nX n 1
. Soit x 2 R. Intégrons la relation due à =
l’hypothèse de récurrence entre 0 et x: ei⇡t e i⇡t
Z x Z Z 2i sin ((2n + 1)⇡t)
x x =
Bn (t + 1) dt Bn (t) dt = n tn 1
dt 2i sin (⇡t)
0 0 0 sin ((2n + 1)⇡t)
=
Avec le changement de variable u = t + 1 dans la première intégrale dans le premier membre, on obtient sin (⇡t)
Z x+1 Z x
Bn (t) n
Bn (t) dt Bn (t) dt = xn 11. Soit n 2 N⇤ . L’application 'n : t 7 ! est de classe C 1 sur ]0, 1[.
1 0 sin (⇡t)
1 1 00
Soit, par la relation de Chasles, L’application 'n admet un développement limité à l’ordre 1 en 0: 'n (t) = Bn0 (0) + B (0) + (t) et elle
⇡ 2⇡ n
Z x+1 Z 1 0 1 00
1 x+1
1 admet aussi un développement limité à l’ordre 1 en 1: 'n (t) = Bn (1) Bn (1) + (t 1). Donc elle est
xn = Bn (t) dt = 0
Bn+1 (t) dt = (Bn+1 (x + 1) Bn+1 (x)) ⇡ 2⇡
x n+1 x n+1 prolongeable en une fonction de classe C 1 sur [0, 1]

D’où Bn+1 (x + 1) Bn+1 (x) = (n + 1)xn et puisque cette relation est vraie pour tout réel x, on en déduit 12. Puisque f est de classe C 1 sur [0, 1], on peut effectuer une intégration par parties qui fournit pour x > 0 :
l’égalité entre polynômes. Z 1 Z 1
1 1
f (t) sin(xt) dt = [cos(xt)f (t)]0 + f 0 (t) cos(xt) dt
8. Soit n, p 2 N et k 2 [[0, n]], on a

0 x 0
p1 ✓ Z 1 ◆
k = (Bp+1 (k + 1) Bp+1 (k)) 1
p+1 6 |f (0)| + |f (1)| + |f 0 (t)| dt .
0
On somme ces égalités de k allant de 0 à n, on obtient
Z 1
n
X 1
n
X Cette dernière expression tend vers 0 quand x tend vers +1, et donc f (t) sin(xt) dt tend vers 0 quand x
kp = Bp+1 (k + 1) Bp+1 (k) 0
k=1
p+1
k=0
tend vers +1.
1
= (Bp+1 (n + 1) Bp+1 (0))
p+1
1
= (Bp+1 (n + 1) p+1 )
p+1

9. Soit n 2 N⇤ et p > 3. D’après la question précédente


n
X
p kp 1
= Bp (n + 1) p = Bp (n) + pnp 1
p
k=1

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Problème de Soutien Correction Problème de Soutien Correction

13. (a) Soit n, k 2 N⇤ . Deux nouvelles intégrations par parties fournissent Une telle relation reste valable pour t = 0 et t = 1, en conséquent
Z 1 Z 1 ✓ ◆0 Z 1 n
!
sin (2k⇡t) X
In+2,k = Bn+2 (t) cos (2k⇡t) dt = Bn+2 (t) dt Jn,N = (B2n (t) 2n ) 1 + 2 cos (2k⇡t) dt
0 0 2k⇡ 0
 ✓ ◆ 1 Z 1 k=1
sin (2k⇡t) 1 Z 1 Z 1 n
X Z 1 n
X
= Bn+2 (t) B 0 (t) sin (2k⇡t) dt
2k⇡ 2k⇡ 0 n+2 = B2n (t) dt + 2 B2n (t) cos (2k⇡t) dt 2n + 2n 2 cos (2k⇡t) dt
| {z }0
=0
|0 {z } 0 k=1
|
0 k=1
{z }
Z 1 Z ✓ ◆0 =0
=0
n+2 n+2 1 cos (2k⇡t)
= Bn+1 (t) sin (2k⇡t) dt = Bn+1 (t) dt N
X
2k⇡ 0 2k⇡ 0 2k⇡ = +2 I2n,k
Z 1 2n
n+2 1 n+2 k=1
= [Bn+1 (t) cos (2k⇡t)]0 B 0 (t) cos (2k⇡t) dt
4k 2 ⇡ 2 4k 2 ⇡ 2 0 n+1 N
X (2n)!
Z 1 = 2n +2 ( 1)n 1
n+2 n+2 (2k⇡)
2n
= (Bn+1 (1) Bn+1 (0)) (n + 1)Bn (t) cos (2k⇡t) dt k=1
4k 2 ⇡ 2 | {z } 4k 2 ⇡ 2 0
=0
Z (b) L’application '2n est de classe C 1 sur [0, 1], d’après la question 12, Jn,N ! 0 et on en déduit
(n + 2)(n + 1) 1 N !+1
= Bn (t) cos (2k⇡t) dt N
X
4k 2 ⇡ 2 0 1 ( 1)n 1
(2⇡)2n 2n
! ou encore
(n + 2)(n + 1) k 2n N !+1 2(2n)!
= In,k k=1
4k 2 ⇡ 2
+1
X
(b) On calcule I2,k et I1,k . On a 1 ( 1)n 1 (2⇡)2n 2n
⇣(2n) = =
Z k 2n 2(2n)!
1 k=1
I2,k = Bn+2 (t) cos (2k⇡t) dt
0 (2⇡)2 2 ⇡2
✓ Z 1 ◆ (c) • ⇣(2) = =
1 1 2(2)! 6
= [B2 (t) sin (2k⇡t)]0 B20 (t) sin (2k⇡t) dt
2k⇡ 1 1
Z 1
0
• La relation de la question 5 donne 4 = C0 0 + C61 1 + C62 2 = et, par suite, ⇣(4) =
2 3⇥5 6 30
= B1 (t) sin (2k⇡t) dt (2⇡)4 4 ⇡4
2k⇡ 0 =
Z 1 ✓ ◆0 2(4)! 90
2 cos (2k⇡t)
= B1 (t) dt 1
2k⇡ 0 2k⇡ 15. • Pour n > 1, l’application t 7 ! 2n est continue, positive et décroissante sur [1, +1[. Donc pour tout
✓ Z 1 ◆ t
2 1 k 2 N , on a

= 2 [B1 (t) cos (2k⇡t)]0 B10 (t) cos (2k⇡t) dt Z k ✓ ◆
(2k⇡) 0 1 1 1 1 1
✓ Z 1 ◆ 0 6 2n 6 2n
dt = 2n 1 2n 1
2 k k 1 t 2n 1 (k 1) k
= 2 B 1 (1) B 1 (0) B 0 (t) cos (2k⇡t) dt
(2k⇡) 0 Par le critère de comparaison des séries à termes positifs, on a
2 +1 +1 ✓ ◆
= 2 X 1 1 X 1 1 1
(2k⇡) 06 6 =
k 2n 2n 1 (k 1)2n 1 k 2n 1 2n 1
k=2 k=2
et
Z 1 1
I1,k = B1 (t) cos (2k⇡t) dt Ou encore 0 6 ⇣(2n) 16
! 0 et ⇣ (2n) !1
2n 1 n!+1 n!+1
0
✓ Z 1 ◆ +1
X n 1 2n
1 1 ( 1) (2⇡) 2n
=
1
[B1 (t) sin (2k⇡t)]0 B10 (t) sin (2k⇡t) dt • On a ⇣(2n) ⇠ 1 et⇣(2n) = = , donc
2k⇡ 0
k 2n 2(2n)!
k=1
Z 1
2
= B0 (t) sin (2k⇡t) dt = 0 n+1 (2n)!
2k⇡ 0 2n ⇠ 2 ( 1)
(2⇡)2n
(2n)!
Alors pour tout n 2 N, on a I2n,k = ( 1)n 1
2n et I2n+1,k = 0
(2k⇡)
Partie III: Formule d’Euler-MacLaurin
14. Soit n, N 2 N. On pose Z 1
Jn,N = '2n (t) sin ((2N + 1)⇡t) dt
0
16. Soit n 2 Z et f une fonction de classe C p sur [n, n + 1], p 2 N, p > 2. Pour k 2 [[0, p]], on pose
(a) Soit t 2 ]0, 1[, on a Z n+1
( 1)k+1
sin ((2N + 1) ⇡t) Tk = f (k) (t)Bk (t n) dt
'2n (t) sin ((2N + 1) ⇡t) = (B2n (t) 2n ) k! n
sin (⇡t)
!
Xn où f (k) désigne la dérivée k-ième de f
= (B2n (t) 2n ) 1 + 2 cos (2k⇡t)
k=1

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Problème de Soutien Correction Problème de Soutien Correction

(a) • Par une intégration par parties Soit


Z Z
f (a) + f (b) X 2k ⇣ (2k ⌘ X
n+1 b
X b p b 1
1)
T0 = f (t)B0 (t n) dt f (n) = f (t) dt + + f (b) f (2k 1)
(a) + T2p
n n=a a 2 (2k)! n=a
Z n+1
k=1

= f (t)B10 (t n) dt Avec
n Z
Z n+1
b 1
X b 1
X 1 n+1

= [f (t)B1 (t n)]n
n+1
+ f 0 (t)B1 (t n) dt T2p = f (2p) (t)B2p (t n) dt
n=a n=a
(2p)! n
n
=
B1 (0)f (n) B1 (1)f (n + 1) + T1 b 1
X Z n+1
1
f (n) + f (n + 1) = f (2p) (t)B2p (t E(t)) dt
= + T1 (2p)! n
n=a
2 Z b
1
• Soit k > 1, on a k+1 = Bk+1 (1) = Bk+1 (0) et par une intégration par parties on obtient = f (2p) (t)B2p (t E(t)) dt
Z n+1
(2p)! a
( 1)k+1 (k) = Rp
Tk = f (t)Bk (t n) dt
k! n
k+1 Z n+1
✓ ◆0 D’où la formule d’Euler-Maclaurin:
( 1) (k) Bk+1 (t n)
= f (t) dt Z b
f (a) + f (b) X 2k ⇣ (2k ⌘
Xb p
k! k+1 1)
n
✓h ◆ f (k) = f (t) dt + + f (b) f (2k 1)
(a) Rp
( 1) k+1 in+1 Z n+1 a 2 (2k)!
k=a k=1
= f (k) (t)Bk+1 (t n) f (k+1) (t)Bk+1 (t n) dt
(k + 1)! n n Z b
1
( 1)k+1 ⇣ (k) ⌘ ( 1)k+2 Z n+1 avec Rp = f (2p) (t)B2p (t E(t)) dt
= f (n + 1)Bk+1 (1) f (k) (n)Bk+1 (0) + f (k+1) (t)Bk+1 (t n) dt (2p)! a
(k + 1)! (k + 1)! n
( 1)k+1 ⇣ ⌘
= k+1 f
(k)
(n + 1) f (k) (n) + Tk+1 Partie IV: Application
(k + 1)!
p 1
X f (n) + f (n + 1) zetz
(b) Par une sommation par paquets on a T0 = T 1 T0 + (Tk Tk 1) Tp , avec T1 T0 = 18. Soit n 2 N⇤ . L’application f : t 2 [0, 1] 7 ! est de classe C 1 sur [0, 1], alors on applique la formule
2 ez 1
k=2 d’Euler-Maclaurin
( 1)k 1
Z Z
et pour tout k 2 [[2, p]] on a Tk Tk 1 = k f (k 1)
(n + 1) f (k 1)
(n) . En outre T0 = f (0) + f (1) 1 n
X 2k
⇣ ⌘ 1 1
Z n+1 k! = f (t) dt + f (2k 1)
(1) f (2k 1)
(0) f (2n) (t)B2n (t E(t)) dt
2 0 (2k)! (2n)! 0
f (t) dt. On combine ces égalités k=1
n
Avec
Z n+1 p
X
f (t) dt = T0 = T1 T0 + (Tk Tk f (0) + f (1) z ez + 1
1) Tp • = ;
n k=2 2 2 ez 1
Z 1 Z 1  tz 1
f (n) + f (n + 1) Xp
( 1)k 1 ⇣ ⌘ zetz e
= +
k
f (k 1)
(n + 1) f (k 1)
(n) Tp • f (t) dt = z
dt = z =1
2 k! 0 0 e 1 e 1 0
k=2
z 2k etz z 2k ez z 2k
17. Soit n 2 [[a, b 1]] et soit k [[2, 2p]], on a 2k+1 = 0 pour tout k > 1 • 8k 2 [[1, n]]: f (2k 1)
(t) = z , alors f (2k 1)
(1) f (2k 1)
(0) = = z 2k
e 1 ez 1 ez 1
Z n+1 z 2k+1 etz
f (n) + f (n + 1) X ( 1)k 1 k ⇣ (k ⌘
2p
f (t) dt = + f 1)
(n + 1) f (k 1)
(n) T2p • f (2n) (t) = et
2 k! ez 1
n k=2 Z 1 Z 1
p ⇣ ⌘ 1 1 z 2k+1 etz
f (n) + f (n + 1) X ( 1)2k 1 2k f (2n) (t)B2n (t E(t)) dt = B2n (t) dt
= + f (2k 1)
(n + 1) f (2k 1)
(n) T2p (2n)! 0 (2n)! 0 ez 1
2 (2k)! Z 1
k=1 z 2k+1 B2n (t) tz
Xp ⇣ ⌘ = e dt
f (n) + f (n + 1) 2k (2k 1) (2k 1) ez 1 0 (2n)!
= f (n + 1) f (n) T2p
2 (2k)! n Z
k=1
z ez + 1 X 2k z 2n+1 1
B2n (t) tz
On somme de n allant de a à b 1, alors On combine ces égalités . =1+ z 2k e dt
2 ez 1 (2k)! ez 1 0 (2n)!
k=1
Z b b 1Z
X n+1 Z
f (t) dt = f (t) dt z 2n+1 1 B2n (t) tz
a n 19. On montre que e dt ! 0.
n=a ez 1 0 (2n)! n!+1
b 1
X f (n) + f (n + 1) X p
b 1X
2k
⇣ ⌘ b 1
X D’après la question 6c, on a max |B2n (t)| = | 2n | et max |etz | = eRe(z) , alors
= f (2k 1)
(n + 1) f (2k 1)
(n) T2p t2[0,1] t2[0,1]

n=a
2 n=a k=1
(2k)! n=a Z 2n+1 ✓ ◆2n
1
z 2n+1 B2n (t) tz |z| | 2n | Re(z) 2 |z| eRe(z) |z|
b 1
X p
X b 1⇣
X ⌘ b 1
X e dt 6 z e ⇠ !0
f (n) + f (n + 1) 2k (2k 1) (2k 1) ez 1 0 (2n)! |e 1| (2n)! |ez 1| 2⇡ n!+1
= f (n + 1) f (n) T2p
2 (2k)! n=a +1
n=a k=1 n=a X 2n
X 2k z ez + 1
b
X p
X ⇣ ⌘ b 1
X Donc z 2n converge et z 2k = . 1
f (a) + f (b) 2k (2n)! (2k)! 2 ez 1
= f (n) f (2k 1)
(b) f (2k 1)
(a) T2p n>1 k=1
n=a
2 (2k)! n=a
k=1

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