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Théorème de Liouville
Soit d ∈ N∗ , soit P ∈ Z[X] un polynôme de degré d et de coecients a0 , ..., ad :
1. Montrer que pour tout n ∈ N, l'équation
d
X
x
e + n ln(1 + x) − 2 = 0 P = ak X k .
k=0
b. Montrer que f et g admettent des développements limités à tous les ordres. c. Montrer qu'il existe un réel K > 0 tel que :
c. Former un développement limité à l'ordre 3 en 0 de f (x).
p
p K
∀(p, q) ∈ Z × N∗ , P
6= 0 =⇒ x − ≥ .
d. Former un développement limité à l'ordre 3 en 0 de g(y). q q qd
5. a. Montrer que
1 1 5 1
3. Nombres de Liouville
xn = − + 3 + o( 3 ) Soit (un ) ∈ J0, 9KN une suite de nombres naturels inférieurs ou égaux à 9. Pour tout
n 2n2 6n n n ∈ N, posons :
n
b. Déterminer un développement asymptotique de (xn )n∈N à la précision o( n14 ). xn =
X uk
.
10k!
k=0
Problème 1.
a. Montrer que pour tout k ∈ N :
uk 9
Notons Z[X] l'ensemble des polynômes à coecients dans Z. Dans ce problème, on iden- 10k!
≤ k.
10
tie un polynôme à la fonction polynomiale qui lui est associée.
Un réel x est dit algébrique s'il existe un polynôme non nul P ∈ Z[X] tel que P (x) = 0. b. En déduire que la suite (xn ) converge. Notons x sa limite.
Un réel non algébrique est dit transcendant. c. Montrer que pour tout n ∈ N :
1. Exemples de nombres algébriques. 1
|x − xn | ≤ .
a. Montrer que tout nombre rationnel est algébrique. 10nn!
b. Donner un exemple de nombre algébrique irrationnel d. Montrer que x est transcendant.
1
Problème 2. a. Montrer qu'il existe deux entiers naturels q, r tels que qQ ∈ Z[X] et rR ∈ Z[X].
b. Montrer que qr divise c(qrQR).
Ce problème est consacré à l'étude d'un critère d'irréductibilité pour les polynômes à
coecients rationnels. c. En déduire qu'il existe deux polynômes S et T dans Z[X] de degré supérieur ou
égal à 1 et tels que P = ST .
Partie 1 : Contenu d'un polynôme à coecients entiers Partie 2 : Critère d'Eisenstein
On note Z[X] l'ensemble des polynômes de Q[X] à coecients entiers. Étant donné un n
polynôme P = a0 + ... + an X n ∈ Z[X] non nul, on pose : Soit A(X) = ak X k ∈ Z[X] un polynôme de degré n ∈ N, soit p un entier premier. On
X
k=0
c(P ) = pgcd(a0 , ..., an ). suppose que les conditions suivantes sont vériées :
On dit que c(P ) est le contenu de P . p divise a0 , ..., an−1 . p ne divise pas an . p2 ne divise pas a0 .
1. a. Montrer que pour tout P ∈ Z[X] non nul et tout k ∈ N∗ , c(kP ) = kc(P ). 1. Supposons qu'il existe deux polynômes B, C ∈ Z[X] de degrés respectifs r, s ≥ 1 tels
b. Montrer que pour tout P ∈ Z[X] non nul : que A = BC :
r
X s
X
1 B= bk X k C= ck X k
P ∈ Z[X] k=0 k=0
c(P )
a. Montrer que p divise un et un seul des deux entiers b0 et c0 .
Dans la suite de cette partie, A et B désignent deux polynômes de Z[X] de degrés On supposera par la suite que p divise b0 et ne divise pas c0 .
respectifs n et m :
b. Montrer que pour tout k ∈ J0, rK, p divise bk .
n m n+m
c. En déduire que p divise an . Qu'en conclure ?
notons AB =
X X X
k k
A= ak X B= bk X ck X k
k=0 k=0 k=0 2. Montrer que A est irréductible dans Q[X].
4. Montrer que c(AB) = c(A)c(B). c. En déduire que Ψp est irréductible dans Q[X].
5. Soit P ∈ Z[X] qui n'est pas irréductible dans Q[X], c'est à dire qu'il existe deux d. Montrer que Φp est irréductible dans Q[X].
polynômes Q, R ∈ Q[X] de degrés supérieurs ou égaux à 1 tels que P = QR.