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fr] édité le 17 août 2017 Enoncés 1

Nombres réels et complexes (c) On pose r = a/b et pour n ∈ N∗

Z r
In = Pn (t)et dt.
Rationnels et irrationnels 0

Montrer que In → 0.
Exercice 1 √
[ 02093 ] [Correction] (d) En supposant er = p/q avec p, q ∈ N∗ , montrer que qIn ∈ Z. Conclure.
Montrer que 2 n'est pas un nombre rationnel

Exercice 5 √ ] [Correction]
[ 04972 √
Exercice 2 [ 02095 ] [Correction] Montrer que 2 + 3 3 est un nombre irrationnel.
Soit f : Q → Q telle que
Les nombres réels
∀x, y ∈ Q, f (x + y) = f (x) + f (y).

(a) On suppose f constante égale C quelle est la valeur de C ? Exercice 6 [ 02099 ] [Correction]
On revient au cas général. Soit f : R → R une application telle que :
(b) Calculer f (0). ∀(x, y) ∈ R2 ,f (x + y) = f (x) + f (y);
(c) Montrer que ∀x ∈ Q, f (−x) = −f (x). ∀(x, y) ∈ R2 ,f (xy) = f (x)f (y);
(d) Établir que ∀n ∈ N, ∀x ∈ Q, f (nx) = nf (x) et généraliser cette propriété à ∃x ∈ R,f (x) 6= 0.
n ∈ Z.
(e) On pose a = f (1). Montrer que ∀x ∈ Q, f (x) = ax. (a) Calculer f (0), f (1) et f (−1).
(b) Déterminer f (x) pour x ∈ Z puis pour x ∈ Q.
(c) Démontrer que ∀x ≥ 0, f (x) ≥ 0. En déduire que f est croissante.
Exercice 3 [ 02472 ] [Correction] (d) Conclure que f = IdR .
Montrer que r 1/3  r 1/3

2 41 5 2 41 5
+ + − Exercice 7 [ 03404 ] [Correction]
3 81 3 3 81 3
Soient n ∈ N∗ et x1 , . . . , xn ∈ R. On suppose
est un rationnel. On conseille d'eectuer les calculs par ordinateur.
n n
x2k = n.
X X
xk =
k=1 k=1
Exercice 4 [ 03668 ] [Correction]
(Irrationalité de er pour r ∈ Q∗ ) Montrer que pour tout k ∈ {1, . . . , n}, xk = 1.
(a) Pour a, b ∈ N∗ , montrer que la fonction polynomiale
Inégalités
1 n
Pn (x) = x (bx − a)n
n!
Exercice 8 [ 03643 ] [Correction]
et ses dérivées successives prennent en x = 0 des valeurs entières. Soient x, y ∈ [0 ; 1]. Montrer
(b) Établir la même propriété en x = a/b x2 + y 2 − xy ≤ 1.

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Exercice 9 [ 03224 ] [Correction] Exercice 16 [ 02106 ] [Correction]

Montrer √ √ √ Soit n ∈ N∗ .
∀u, v ≥ 0, 1 + uv ≤ 1 + u 1 + v. (a) Montrer qu'il existe (an , bn ) ∈ N∗2 tel que
√ √
(2 + 3)n = an + bn 3 et 3b2n = a2n − 1.
Exercice 10 [ 01733 ] [Correction] √
Déterminer tous les couples (α, β) ∈ (R∗+ )2 pour lesquels il existe M ∈ R tel que (b) Montrer que la partie entière de (2 + 3)n est un entier impair.

∀x, y > 0, xα y β ≤ M (x + y).

Les nombres complexes

Exercice 11 [ 03640 ] [Correction] Exercice 17 [ 02029 ] [Correction]

Soient (x1 , . . . , xn ) et (y1 , . . . , yn ) deux suites réelles monotones. Comparer Calculer pour θ ∈ R et n ∈ N,
n
! n
! n n   n  
1X 1X 1X n n
cos(kθ) et Sn = sin(kθ).
X X
xk yk et xk yk . Cn =
k k
n n n k=0 k=0
k=1 k=1 k=1

Exercice 12 [ 04017 ] [Correction] Exercice 18 [ 03107 ] [Correction]

Montrer que Soit B une partie bornée non vide de C.
1 On suppose que si z ∈ B alors 1 − z + z 2 ∈ B et 1 + z + z 2 ∈ B .
∀x, y ∈ [0 ; 1], min xy, (1 − x)(1 − y) ≤ .

4 Déterminer B .

Partie entière
Exercice 19 [ 03651 ] [Correction]
Soient a, b, z trois complexes de module 1 deux à deux distincts. Démontrer
Exercice 13 [ 02102 ] [Correction]
Montrer 
b z−a
2
∀x, y ∈ R, bxc + bx + yc + byc ≤ b2xc + b2yc . ∈ R∗+ .
a z−b

Exercice 14 [ 02104 ] [Correction] Le plan complexe

Montrer que
n−1
X k
 Exercice 20 [ 02027 ] [Correction]
∀x ∈ R, ∀n ∈ N , ∗
x+ = bnxc .
k=0
n (a) Déterminer le lieu des points M d'axe z qui sont alignés avec I d'axe i et
M 0 d'axe iz .
(b) Déterminer de plus le lieu des points M 0 correspondant.
Exercice 15 [ 02105 ] [Correction]
Soit a ≤ b ∈ R. Établir
Exercice 21 [ 03040 ] [Correction]
Card([a ; b] ∩ Z) = bbc + b1 − ac . Quelle est l'image du cercle unité par l'application z 7→ 1
?
1−z

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 17 août 2017 Enoncés 3

Exercice 22 [ 02050 ] [Correction] (a) Vérier

Déterminer l'ensemble des points M d'axe z tels que ∀z1 , z2 ∈ C, |z1 + z2 | + |z1 − z2 | = 2 |z1 | + 2 |z2 | .
2 2 2 2

z + z = |z| . (b) On suppose z1 , z2 ∈ C tels que |z1 | ≤ 1 et |z2 | ≤ 1. Montrer qu'il existe ε = 1
ou −1 tel que √
|z1 + εz2 | ≤ 2.
Exercice 23 [ 03880 ] [Correction]
Soient a, b, c des réels strictement positifs.
À quelle condition existe-t-il des complexes t, u, v de somme nulle vériant
Exercice 29 [ 03249 ] [Correction]
tt = a , uu = b et vv = c .
2 2 2 Soit f : C → C dénie par
z + |z|
f (z) = .
2
Module et argument
Déterminer les valeurs prises par f .
Exercice 24 [ 02030 ] [Correction]
Déterminer module et argument de
Exercice 30 [ 02052 ] [Correction]
√ √ Résoudre l'équation |z + 1| = |z| + 1 d'inconnue z ∈ C.
q q
z= 2+ 2 + i 2 − 2.

Racines de l'unité
Exercice 25 [ 02031 ] [Correction]
Soient z ∈ C∗ et z 0 ∈ C. Montrer
Exercice 31 [ 02037 ] [Correction]
|z + z | = |z| + |z | ⇐⇒ ∃λ ∈ R+ , z = λ.z .
0 0 0 Soit n ∈ N∗ . On note Un l'ensemble des racines n-ème de l'unité.
Calculer
|z − 1| .
X

Exercice 26 [ 02032 ] [Correction] z∈Un

Établir :
∀z, z 0 ∈ C, |z| + |z 0 | ≤ |z + z 0 | + |z − z 0 | .
Interprétation géométrique et précision du cas d'égalité ? Exercice 32 [ 03353 ] [Correction]
Soient n ≥ 3, ω1 , . . . , ωn les racines n-ième de l'unité avec ωn = 1.
(a) Calculer pour p ∈ Z,
Exercice 27 [ 00055 ] [Correction] n
ωip .
X
Soit a ∈ C tel que |a| < 1. Sp =
Déterminer l'ensemble des complexes z tels que i=1

z−a (b) Calculer

≤ 1. n−1
1 − az 1
.
X
T =
i=1
1 − ωi

Exercice 28 [ 03642 ] [Correction]

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 17 août 2017 Enoncés 4

Exercice 33 [ 02038 ] [Correction] Équations algébriques

Soit ω une racine nème de l'unité diérente de 1. On pose
n−1
Exercice 39 [ 02045 ] [Correction]
(k + 1)ω k .
X
S= Pour quels a ∈ R l'équation x3 + 2x2 + 2ax − a2 = 0 possède x = 1 pour solution ?
k=0
Quelles sont alors les autres solutions de l'équation ?
En calculant (1 − ω)S , déterminer la valeur de S .
Exercice 40 [ 02046 ] [Correction]
Exercice 34 [ 02039 ] [Correction] Résoudre dans C, les équations :
Simplier :
(a) z 2 − 2iz − 1 + 2i = 0
(a) j(j + 1) (b) j
j 2 +1 (c) j+1
j−1 (b) z 4 − (5 − 14i)z 2 − 2(12 + 5i) = 0.

Exercice 35 [ 02040 ] [Correction] Exercice 41 [ 02047 ] [Correction]

Soit n ∈ N∗ . Résoudre l'équation (a) Déterminer les racines carrées complexes de 5 − 12i.
(z + 1)n = (z − 1)n . (b) Résoudre l'équation z 3 − (1 + 2i)z 2 + 3(1 + i)z − 10(1 + i) = 0 en commençant
Combien y a-t-il de solutions ? par observer l'existence d'une solution imaginaire pure.
(c) Quelles particularités a le triangle dont les sommets ont pour axe les
solutions de l'équation précédente ?
Exercice 36 [ 02043 ] [Correction]
Soit ω = ei 7 . Calculer les nombres :
2π

A = ω + ω 2 + ω 4 et B = ω 3 + ω 5 + ω 6 . Exercice 42 [ 02048 ] [Correction]

Résoudre dans C le système 
x+y =1+i
Exercice 37 [ 02044 ] [Correction] xy = 2 − i.
Soient n ∈ N, n ≥ 2 et ω = exp(2iπ/n).
(a) Établir que pour tout z ∈ C, z 6= 1,
Exponentielle complexe
n−1 n−1
z`.
Y X
(z − ω k ) =
k=1 `=0
Exercice 43 [ 02051 ] [Correction]
Soit Z ∈ C∗ . Résoudre l'équation ez = Z d'inconnue z ∈ C.
(b) Justier que l'égalité reste valable pour z = 1.
(c) En déduire l'égalité
n−1 Exponentielles imaginaires
kπ n
= n−1 .
Y
sin
n 2
k=1
Exercice 44 [ 02034 ] [Correction]
Simplier eeiθ −1 pour θ ∈ ]−π ; π[.
iθ

Exercice 38 [ 02531 ] [Correction] +1

Montrer que
 
s √ Exercice 45 [ 02035 ] [Correction]
π 5− 5
. Déterminer module et argument de ei.θ + ei.θ pour θ, θ0 ∈ R.
0
sin =
5 8

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 17 août 2017 Corrections 5

Corrections Exercice 3 : [énoncé]

On dénit le nombre x étudié
Exercice 1 : [énoncé] √ x:=(2/3+41/81*sqrt(5/3))(1/3)+(2/3-41/81*sqrt(5/3))(1/3);
Par l'absurde supposons 2 ∈ Q. Attention à dénir les racines cubiques par des exposants 1/3 avec parenthèses.
√ On peut commencer par estimer la valeur cherchée
On peut alors écrire 2 = p/q avec p, q ∈ N∗ et, quitte à simplier, p et q non
tous les deux pairs. evalf(x);
On a alors 2q 2 = p2 . Nous allons chercher à éliminer les racines cubiques. Pour cela on calcule x3
p est alors nécessairement pair car p2 est pair. Cela permet d'écrire p = 2k avec expand(x3);
k ∈ N puis q 2 = 2k 2 . Dans l'expression obtenue, on peut faire apparaître x par factorisation du terme
Mais alors q est pair. Par suite p et q sont tous les deux pairs. 1/3  1/3
41 √ 41 √

Absurde. 2 2
+ 15 − 15 .
3 243 3 243
Simplions ce terme
Exercice 2 : [énoncé] simplify((2/3+41/243*sqrt(15))(1/3)*
(a) La relation f (x + y) = f (x) + f (y) avec f constante égale à C donne (2/3-41/243*sqrt(15))(1/3), assume=positive);
C = C + C d'où C = 0. On obtient √
1/3 √
1/3
1
(b) Pour x = y = 0, la relation f (x + y) = f (x) + f (y) implique f (0) = 0. 486 + 123 15 486 − 123 15 .
81
(c) Pour y = −x, la relation f (x + y) = f (x) + f (y) donne 0 = f (−x) + f (x) d'où Développons selon (a − b)(a + b) = a2 − b2
f (−x) = −f (x). (4862-1232*15)(1/3);
(d) Par récurrence : donne 9261. Enn
∀n ∈ N, ∀x ∈ Q, f (nx) = nf (x). ifactor(9261);
permet de conclure que
Pour n ∈ Z− , n = −p avec p ∈ N et
1/3  1/3
41 √ 41 √

2 2 7
f (nx) = f (−px) = −f (px) = −pf (x) = nf (x). + 15 − 15 = .
3 243 3 243 27
(e) On peut écrire x = p/q avec p ∈ Z et q ∈ N∗ . Ainsi x est solution de l'équation
1 1 4 7
f (x) = f (p × ) = pf ( ) x3 = + x.
q q 3 9
or En factorisant le polynôme sous-jacent
1 1
a = f (1) = f (q × ) = qf ( ) factor(x3-7/9*x-4/3);
q q on obtient
donc (3x − 4)(3x2 + 4x + 3) = 0.
1 a
f( ) =
q q Puisque 3x2 + 4x + 3 > 0, on peut conclure
puis x = 4/3.
ap
f (x) = = ax.
q
Exercice 4 : [énoncé]

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 17 août 2017 Corrections 6

(a) 0 est racine de multiplicité n de Pn donc Exercice 5 : [énoncé] √ √

On exprime x = 2 + 3 3 comme solution d'une équation  simple .
∀m < n, Pn(m) (0) = 0. √
3
En développant 1 le premier membre de l'équation x − 2 = 3, on obtient
Le polynôme Pn est de degré 2n donc Pn(m) = 0 pour tout m > 2n et ainsi √ √
x3 − 3 2x2 + 6x − 2 2 = 3.
∀m > 2n, Pn(m) (0) = 0.
Reste à traiter le cas n ≤ m ≤ 2n. En développant par la formule du binôme En réordonnant les membres de cette équation, on écrit
n  
1 n
√ √ x3 + 6x − 3
(−a)n−k bk xn+k .
X
Pn (x) = 3x2 + 2 2 = x3 + 6x − 3 puis 2= .
n! k 3x2 + 2
k=0
√
Puisque Pn(m) (0) est donné par la dérivation du terme xm , on obtient Par opérations dans Q, si x est un nombre rationnel, 2 est aussi un nombre
  rationnel. C'est absurde.
1 n
Pn(m) (0) = (−a)2n−m bm−n (n + m)! ∈ Z.
n! m − n
(b) On remarque Exercice 6 : [énoncé]
∀x ∈ R, Pn (a/b − x) = Pn (x)
(a) f (0) = f (0 + 0) = f (0) + f (0) donc f (0) = 0.
donc
∀m ∈ N, Pn(m) (a/b) = (−1) m
Pn(m) (0) ∈ Z. ∀x ∈ R, f (x) = f (1.x) = f (1)f (x).
(c) On a
Z r Comme f est non nulle, on a f (1) = 1.
1 1 n+1 f (1) + f (−1) = f (0) = 0 donc f (−1) = −1.
|In − 0| = tn (bt − a)n et dt ≤ r (br + a)n −−−−−→ 0.
n! n! n→+∞
0
(b) Par récurrence sur n ∈ N : f (n) = n.
(d) Par intégration par parties De plus
h ir Z r f (−n) = f ((−1) × n) = f (−1) × f (n) = −f (n) = −n
In = Pn (t)e t
− Pn0 (t)et dt
0 0 donc
et en répétant l'opération ∀x ∈ Z, f (x) = x.
#r
Pour x ∈ Q, x = avec p ∈ Z, q ∈ N∗ ,
" 2n p
.
X
q
In = (−1)m Pn(m) (t)et
m=0 0 1 1
f (x) = f (p × ) = f (p) × f ( ).
On en déduit q q
2n
(−1)m Pn(m) (r)p − Pnm (0)q ∈ Z. Or f (p) = p et
X

qIn =
m=0
1 1 1
Or sur [0 ; r] la fonction t 7→ Pn (t)et est continue, positive sans être nulle et 1 = f (1) = f (q × ) = f (q) × f ( ) = q × f ( )
q q q
0 < r donc In > 0.
Ainsi qIn → 0, qIn > 0 et qIn ∈ Z : c'est absurde. donc f ( 1q ) = 1q . Par suite f (x) = x.
Notons qu'on en déduit immédiatement l'irrationalité de ln r pour
r ∈ Q+∗ \ {1}. 1. On emploie la formule (a − b)3 = a3 − 3a2 b + 3ab2 − b3 .

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 17 août 2017 Corrections 7

(c) Exercice 9 : [énoncé]

√ √ √
2 Compte tenu de la positivité des membres, le problème revient à établir
∀x ≥ 0, f (x) = f ( x x) = f ( x) ≥ 0.
√
Pour x, y ∈ R, si x ≤ y alors

2
1+ uv ≤ (1 + u)(1 + v)

f (y) = f (x + y − x) = f (x) + f (y − x) ≥ f (x). soit encore √

2 uv ≤ u + v
Ainsi f est croissante.
ce qui découle de la propriété
(d) Pour x ∈ R et n ∈ N :
√ √
2
u− v ≥ 0.
b(nx)c b(nx)c + 1
≤x< .
n n
Comme f est croissante : Exercice 10 : [énoncé]
Soit (α, β) solution. Considérons
b(nx)c b(nx)c + 1
f( ) ≤ f (x) < f ( )
n n xα y β
f (x, y) =
x+y
puis
b(nx)c b(nx)c + 1 sur (R∗+ )2 .
≤ f (x) < .
n n On a
xα+β
À la limite, quand n → +∞, on obtient x ≤ f (x) ≤ x i.e. f (x) = x. f (x, x) =
2x
Finalement, f = IdR .
f bornée implique α + β = 1.
Inversement, supposons α + β = 1.
Si y ≥ x alors
Exercice 7 : [énoncé] xα y 1−α y
 α
x
On a 0 ≤ f (x, y) = ≤ ≤ 1.
n n n n
x+y x+y y
X X X X
(xk − 1)2 = x2k − 2 xk + 1=0 Si x ≥ y alors idem.
k=1 k=1 k=1 k=1

et puisqu'une somme de quantités positives n'est nulle que si chaque quantité est
nulle, on obtient Exercice 11 : [énoncé]
∀1 ≤ k ≤ n, xk = 1. Étudions la diérence
n n
! n
! n n X
n
!
1X 1X 1X 1 X X
xk yk − xk yk = 2 nxk yk − xk y`
n n n n
Exercice 8 : [énoncé] k=1 k=1 k=1 k=1 k=1 `=1

Sachant x2 ≤ x et y 2 ≤ y , on a ce qui donne encore

x2 + y 2 − xy − 1 ≤ x + y − xy − 1 = (x − 1)(1 − y) ≤ 0. n n
! n
! n n
1X 1X 1X 1 XX
xk yk − xk yk = (xk yk − xk y` ).
n n n n2
k=1 k=1 k=1 k=1 `=1

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 17 août 2017 Corrections 8

Or Exercice 13 : [énoncé]
n X
n n X
n Si bxc ≤ x < bxc + 1/2 et byc ≤ y < byc + 1/2 alors
X X X X
(xk yk −xk y` ) = xk (yk −y` ) = xk (yk −y` )+ xk (yk −y` )
bx + yc = bxc + byc ,
k=1 `=1 k=1 `=1 1≤`<k≤n 1≤k<`≤n
b2xc = 2 bxc et
car lorsque k = ` le terme xk (yk − y` ) est nul. b2yc = 2 byc
Par changement d'indice, on peut réécrire la dernière somme
X X puis relation voulue.
xk (yk − y` ) = x` (y` − yk ) Si bxc + 1/2 ≤ x < bxc + 1 et byc ≤ y < byc + 1/2 alors
1≤k<`≤n 1≤`<k≤n
bx + yc ≤ bxc + byc + 1,
et alors n X
n b2xc = 2 bxc + 1 et
(xk − x` )(yk − y` ).
X X
(xk yk − xk y` ) =
b2yc = 2 byc
k=1 `=1 1≤`<k≤n

Les termes sommés sont alors tous de même signe, à savoir positif si les suites puis la relation voulue.
(xi )1≤i≤n et (yi )1≤i≤n ont même monotonie et négatifs si ces deux suites sont de Si bxc ≤ x < bxc + 1/2 et byc + 1/2 ≤ y < byc + 1 : c'est analogue.
monotonies contraires. Si bxc + 1/2 ≤ x < bxc + 1 et byc + 1/2 ≤ y < byc + 1 alors
Au nal, si les deux suites ont même monotonie alors
! ! bx + yc ≤ bxc + byc + 2,
n n n
1X 1X 1X b2xc = 2 bxc + 1 et
xk yk ≤ xk yk
n n n b2yc = 2 byc + 1
k=1 k=1 k=1

et si les deux suites sont de monotonies contraires alors puis la relation voulue.
n n
! n
! Dans tous les cas la relation proposée est vériée.
1X 1X 1X
xk yk ≤ xk yk .
n n n
k=1 k=1 k=1
Exercice 14 : [énoncé]
Posons m = bnxc et réalisons la division euclidienne de m par n : m = nq + r avec
Exercice 12 : [énoncé] 0 ≤ r ≤ n − 1.
Commençons par résoudre le min. On a On a nq + r ≤ nx < nq + r + 1 donc pour tout k ∈ {0, . . . , n − 1} :

xy ≤ (1 − x)(1 − y) ⇐⇒ x + y ≤ 1. q+
k+r
≤x+ <q+
k k+r+1
.
n n n
Cas x + y ≤ 1 :    
1 Si k + r < n alors x + n = q et si k + r ≥ n alors x + n = q + 1.
k k

min xy, (1 − x)(1 − y) = xy ≤ x(1 − x) ≤ .


4 Par suite
Cas x + y > 1 : n−1
X k
 n−r−1
X  k
 n−1
X  k

x+ = x+ + x+ = nq + r = m = bnxc .
min xy, (1 − x)(1 − y) = (1 − x)(1 − y) < (1 − x)x ≤ 1/4.
 n n n
k=0 k=0 k=n−r

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Exercice 15 : [énoncé]  Exercice 18 : [énoncé]

Si a ∈
/ Z alors [a ; b] ∩ Z = bac + 1, bac + 2, . . . , bbc donc On observe que B = {i, −i} est solution. Montrons qu'il n'y en a pas d'autres. . .
Posons f : C → C et g : C → C dénies par
Card([a ; b] ∩ Z) = bbc − bac .
f (z) = 1 − z + z 2 et g(z) = 1 + z + z 2 .
Or
b1 − ac = 1 + b−ac = − bac On remarque
car a ∈
/ Z donc f (z) − i = |z + i| z − (1 + i) , f (z) + i = |z − i| z − (1 − i) .
Card([a ; b] ∩ Z) = bbc + b1 − ac .
g(z) − i = |z − i| |z + 1 + i| et g(z) + i = |z + i| |z + 1 − i| .
Si a ∈ Z alors [a ; b] ∩ Z = a, a + 1, . . . , bbc donc

Soient a ∈ B et (zn )n≥0 la suite d'éléments de B dénie par z0 = a et pour tout
Card([a ; b] ∩ Z) = bbc − a + 1 = bbc + b1 − ac n∈N (
f (zn ) si Re(zn ) ≤ 0
car 1 − a ∈ Z. zn+1 =
g(zn ) si Re(zn ) > 0.
Posons enn
Exercice 16 : [énoncé] un = zn2 + 1 = |zn − i| |zn + i| .
(a) Par récurrence sur n ∈ N∗ . Si Re(zn ) ≤ 0 alors
Pour n = 1, a1 = 2 et b1 = 1 conviennent.
Supposons la propriété établie au rang n ≥ 1. un+1 = f (zn ) − i f (zn ) + i = un zn − (1 + i) zn − (1 − i) .
√ √ √ √ Selon le signe de la partie imaginaire de zn , l'un
(2 + 3)n+1 = (2 + 3)(an + bn 3) = an+1 + bn+1 3 √ au moins des deux modules
zn − (1 + i) et zn − (1 − i) est supérieur à 2 alors que l'autre est supérieur à 1.
avec an+1 = 2an + 3bn et bn+1 = an + 2bn de sorte que Ainsi √
un+1 ≥ 2un .
3b2n+1 − a2n+1 = −a2n + 3b2n = −1.
Si Re(zn ) > 0, on obtient le même résultat.
Récurrence établie. On en déduit que si u0 6= 0 alors la suite (un ) n'est pas bornée. Or la partie B est
√ √ bornée donc u0 = 0 puis a = ±i. Ainsi B ⊂ {i, −i}.
(b) an − 1 ≤ bn 3 < an donc 2an − 1 ≤ (2 + 3)n < 2an donc
√  Sachant B 6= ∅ et sachant que l'appartenance de i entraîne celle de −i et
(2 + 3)n = 2an − 1. inversement, on peut conclure

B = {i, −i} .
C'est un entier impair.

Exercice 19 : [énoncé]
Exercice 17 : [énoncé] Rappelons que si u est un complexe de module alors 1/u = u.
Cn et Sn sont les parties réelles et imaginaires de On a alors
n  
  2
n ikθ θ 1 1 (z − a)(a − z) |z − a|
e = (1 + eiθ )n = 2n ei 2 cosn .
nθ
(z − a)2 = (z − a) − = −a
X
=
k 2 z a az z
k=0
donc
Ainsi 
b z−a
2
|z − a|
2

2 ∈ R+ .
nθ θ nθ θ = ∗
Cn = 2n cos cosn et Sn = 2n sin cosn . a z−b |z − b|
2 2 2 2

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Exercice 20 : [énoncé] En écrivant u = x + iy et v = x0 + iy 0 avec x, x0 , y, y 0 ∈ R, la condition

t + u + v = 0 donne
(a) M = I est solution. 
x0 = −(a + x)
Pour M 6= I , I, M, M 0 sont alignés si, et seulement si, il existe λ ∈ R tel que y 0 = −y
−−→0 −−→
IM = λIM i.e. iz−iz−i ∈ R.
Posons x = Re(z) et y = Im(z). et les deux conditions uu = b2 et vv = c2 équivalent alors au système
   2  2
x 2 + y 2 = b2

Im iz−i
z−i = 0 ⇐⇒ x(x − 1) + y(y − 1) = 0 ⇐⇒ x − 12 + y − 21 = 21 .
(x + a)2 + y 2 = c2 .
1/2
Finalement le lieu des points M solutions est le cercle de centre Ω et de
1/2 Ce système possède une solution si, et seulement si, le cercle de centre O et de
√
rayon 1/ 2. rayon b coupe le cercle de centre Ω(−a, 0) et de rayon c. Ces deux cercles se
coupent si, et seulement si,
(b) Le point M 0 est l'image de M par la rotation de centre O et d'angle π/2.
√ |b − c| ≤ a ≤ b + c.
−1/2
Le lieu des points M 0 est donc le cercle de centre Ω0 et de rayon 1/ 2
1/2 On peut alors conclure que le triplet (t, u, v) existe si, et seulement si, chacun des
paramètres a, b, c est inférieur à la somme des deux autres.

Exercice 21 : [énoncé]
Soit z un complexe du cercle unité avec z 6= 1. Il existe θ ∈ ]0 ; 2π[ tel que z = eiθ . Exercice 24
√ : [énoncé]
√
|z| = 2 + 2 + 2 − 2 = 4 donc |z| = 2.
2
On a alors
1
=
1
= e−iθ/2
i 1 1
= + i cot .
θ Posons θ un argument de z qu'on peut choisir dans [0 ; π/2] car Re(z), Im(z) ≥ 0.
1−z iθ1−e √
2 sin θ/2 2 2 2 On a cos θ = 2 2 + 2 donc
p
1

Quand θ parcourt ]0 ; 2π[ (ce qui revient à faire parcourir à z le cercle unité), √
l'expression cot(θ/2) prend toutes les valeurs de R. L'image du cercle unité est la 1 √
2
cos(2θ) = 2 cos2 θ − 1 = 2 + 2 − 1 =
droite d'équation x = 1/2. 2 2
avec 2θ ∈ [0 ; π] donc 2θ = π/4 puis θ = π/8.
Exercice 22 : [énoncé]
Soit M (z) solution
√ avec z = a + ib et a, b√∈ R. Exercice 25 : [énoncé]
On a 2a = a2 + b2 donc a ≥ 0 et b = ± 3a. ( ⇐= ) ok
Ainsi M se situe sur les demi-droites d'origine O dirigée par les vecteurs ( =⇒ ) Si |z + z 0 | = |z| + |z 0 | alors, en divisant par |z| : |1 + x| = 1 + |x| avec
    x = z 0 /z ∈ C.
1 1
~u √ et ~v √ . Écrivons x = a + ib avec a, b ∈ R.
3 − 3
2
|1 + x| = (a + 1)2 + b2 = 1 + a2 + b2 + 2a
Inversement : ok.
et
2 p p
1 + |x| = (1 + a2 + b2 )2 = 1 + a2 + b2 + 2 a2 + b2
Exercice 23 : [énoncé] √
|1 + x| = 1 + |x| donne alors a = a2 + b2 d'où b = 0 et a ≥ 0.
En multipliant les trois complexes t, u, v par eiθ , on peut former un nouveau
triplet solution à partir d'un premier. Sans perte de généralité, on peut donc Par suite x ∈ R+ et on conclut.
supposer t ∈ R+ auquel cas t = a.

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Exercice 26 : [énoncé] Sinon, on peut écrire z = reiθ avec r > 0 et θ ∈ ]−π ; π[ et alors
On a
1 + eiθ θ
1 1 f (z) = r = r cos eiθ/2 .
|z| + |z | = (z − z 0 ) + (z + z 0 ) + (z 0 − z) + (z 0 + z) ≤ |z + z 0 | + |z − z 0 | .
0 2 2
2 2
Puisque cos(θ/2) ≥ 0
Interprétation : Dans un parallélogramme la somme des longueurs de deux côtés
est inférieure à la somme des longueurs des diagonales. θ θ
z+z 0 f (z) = r cos et arg f (z) =
Il y a égalité si, et seulement si, : z − z 0 = 0 (i.e. z = z 0 ) ou z−z 0 ∈ R+ et 2 2
z+z 0
z 0 −z ∈ R+ ce qui se résume à z = −z .
0
donc
f (z) ∈ {Z ∈ C | Re Z > 0} .
Inversement, soit Z ∈ C tel que Re Z > 0.
Exercice 27 : [énoncé]
On peut écrire Z = Reiα avec R > 0 et α ∈ ]−π/2 ; π/2[. Pour
Pour que la quantité soit dénie il est nécessaire que z 6= 1/a.
Si tel est le cas R 2iα
z−a 2 z= e
≤ 1 ⇐⇒ |z − a| ≤ 1 − az .
2
cos α
1 − az
les calculs qui précèdent donnent
Sachant |x + y|2 = |x|2 + 2 Re(xy) + |y|2 , on obtient
f (z) = Reiα = Z .
z−a
|a| − 1 |z| − 1 ≥ 0.
2
2

≤ 1 ⇐⇒ Finalement, les valeurs prises par f sont les complexes de parties réelles
1 − az
strictement positives ainsi que le complexe nul.
L'ensemble recherché est l'ensemble des complexes de module inférieur à 1.

Exercice 30 : [énoncé]
Exercice 28 : [énoncé] |z + 1| = |z| + 2 Re(z) + 1 et (|z| + 1)2 = |z| + 2 |z| + 1 donc
2 2 2

|z + 1| = |z| + 1 ⇐⇒ Re(z) = |z| ⇐⇒ z ∈ R+ .

(a) En développant
2 2 2
|z1 + z2 | = (z1 + z2 )(z 1 + z 2 ) = |z1 | + z1 z 2 + z 1 z2 + |z2 |
Exercice 31 : [énoncé]
Notons ωk = e n avec k ∈ Z. Par factorisation d'exponentielle équilibrée
2ikπ
et la relation écrire est alors immédiate.
(b) On a kπ
2 2
|z1 + z2 | + |z1 − z2 | ≤ 4 |ωk − 1| = 2 sin .
n
donc parmi les quantités |z1 + z2 | et |z1 − z2 |, l'une au moins est de carré Alors
inférieur à 2. !
n−1 n−1
X X kπ X kπ
|z − 1| = 2 sin = 2 Im ei n
n
z∈Un k=0 k=0
Exercice 29 : [énoncé]   π
1 cos 2n π
Soit z ∈ C. = 4 Im = 2 π = 2 cot .
1−e iπ/n
Si z ∈ R− alors f (z) = 0. sin 2n 2n

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Exercice 32 : [énoncé] Exercice 33 : [énoncé]

Quitte à réindexer, on peut supposer On a
n−1
X n
X n−1
X
∀k ∈ {1, . . . , n} , ωk = e 2ikπ/n
= ω avec ω = e
k 2iπ/n
. (1 − ω)S = (k + 1)ω k − kω k = ω k − nω n = −n
k=0 k=1 k=0

(a) Si n ne divise pas p alors, puisque ω 6= 1 p donc n

S= .
n ω−1
1 − ω np
= 0.
X
Sp = ω kp = ω p
1 − ωp
k=1
Exercice 34 : [énoncé]
Si n divise p alors
n n (a)
1 = n. j(j + 1) = j 2 + j = −1.
X X
Sp = ω kp =
k=1 k=1
(b)
(b) Pour 1 ≤ k ≤ n − 1, on a j j
= = −1.
j2 + 1 −j
1 1 i kπ 1
= −e−ikπ/n kπ
= cot + . (c)
1 − ωk 2i sin n 2 n 2
j+1 (j + 1)(j − 1) (j + 1)(j 2 − 1) j3 + j2 − j − 1 −1 − 2j
Puisque = = 2 − 1)
= 3 − j2 − j + 1
= .
n−1 n−1   n−1   j−1 (j − 1)(j − 1) (j − 1)(j j 3
X kπ X `π X `π
cot = cot π − = − cot
n `=n−k n n
k=1 `=1 `=1
on a Exercice 35 : [énoncé]
Notons ωk = e n avec k ∈ Z les racines nèmede l'unité.
2ikπ
n−1
X kπ n
cot =0
k=1
n Si z est solution alors nécessairement z 6= 1 et z+1
z−1 = 1 donc il existe

puis k ∈ {0, 1, . . . , n − 1} tel que

(n − 1) z+1
T = . = ωk
2 z−1
On peut aussi lier le calcul au précédent en écrivant ce qui donne
(ωk − 1)z = ωk + 1.
1
n−1
ωin Si k = 0 alors ce la donne 0 = 2 donc nécessairement k ∈ {1, . . . , n − 1} et ωk 6= 1.
.
X
= ωip + Par suite
1 − ωi 1 − ωi
p=0 ωk + 1 2 cos kπ kπ
z= = n
kπ
= −i cot .
On peut aussi retrouver cette relation en considérant que T est la somme des ωk − 1 2i sin n n
racines d'un polynôme bien construit Inversement, en remontant le calcul : ok
Finalement
n(n − 1) n−2
 
kπ
P n = (X − 1)n − X n = −nX n−1 + X + ... S= −i cot k ∈ {1, . . . , n − 1} .
2 n
Puisque la fonction cot est injective sur ]0 ; π[, il y a exactement n − 1 solutions.

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Exercice 36 : [énoncé] Sachant cos 2a = 2 cos2 a − 1, on obtient que cos(2π/5) est solution positive de
On a l'équation
1 + A + B = 0, AB = 2 et Im(A) > 0 4r2 + 2r − 1 = 0
donc √
et donc √
−1 + i 7 2π 5−1
A=B= . cos = .
2 5 4
Or cos 2a = 1 − 2 sin2 a donc
√
π 5−1
Exercice 37 : [énoncé] 1 − 2 sin2
=
5 4
(a) Puisque les racines de l'équation z n − 1 sont 1, ω, . . . , ω n−1 , on a puis √
n−1
π2 5− 5
sin =
(z − ω k ).
Y
z n − 1 = (z − 1) 5 8
k=1 et enn la formule proposée puisque sin(π/5) ≥ 0.

Or on a aussi z n − 1 = (z − 1)(1 + z + · · · + z n−1 ) d'où l'égalité proposée pour

z 6= 1. Exercice 39 : [énoncé]
x = 1 est solution de l'équation si, et seulement si, a2 − 2a − 3 = 0 ce qui donne
(b) Les fonctions x 7→ k=1 (x − ω k ) et x 7→ `=0 x` sont dénies et continues
Qn−1 Pn−1
a = −1 ou a = 3.
sur R et coïncident sur R \ {1}, elles coïncident donc aussi en 1 par passage à √ √
Lorsque a = −1, les solutions de l'équation sont 1, −3+2√ 5 , − 3+2 √5 .
la limite.
Lorsque a = 3, les solutions de l'équation sont 1, −3+i3 3
, − 3+i32 3 .
(c) Pour z = 1, l'égalité du a) donne n−1 k=1 (1 − ω ) = n. Or par factorisation de
k 2
Q
l'exponentielle équilibrée,
Exercice 40 : [énoncé]
ikπ kπ
1 − ω = −e k n 2i sin (a) S = {1, −1 + 2i},
n
(b) S = {−1 + i, −3 + 2i, 1 − i, 3 − 2i}.
et
n−1 Pn−1
kπ π
Y
ei n = ei n k=1 k
= in−1 Exercice 41 : [énoncé]
k=1
(a) ±(3 − 2i)
donc
n−1 n−1 (b) a = −2i, b = −1 + 3i et c = 2 + i
Y Y kπ √ √
(1 − ω k ) = 2n−1 sin (c) |c − b| = |c − a| = 13 et |b − a| = 26. Le triangle est rectangle isocèle.
n
k=1 k=1

puis la relation proposée. Exercice 42 : [énoncé]

Il s'agit d'un système somme produit, on obtient ses solutions en résolvant
l'équation
Exercice 38 : [énoncé] z 2 − (1 + i)z + (2 − i) = 0.
Puisque la somme des racines 5-ième de l'unité, en considérant la partie réelle, on
On obtient l'ensemble solution
obtient
2π 4π
= 0. S = (1 + 2i, −i), (−i, 1 + 2i) .

1 + 2 cos + 2 cos
5 5
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Exercice 43 : [énoncé]
Posons ρ = |Z| et θ = arg Z [2π].
ez = Z ⇐⇒ eRe z ei Im z = |Z| eiθ
⇐⇒ eRe z = |Z| et ei Im z = eiθ
⇐⇒ z = ln ρ + iθ + 2ikπ avec k ∈ Z.

Exercice 44 : [énoncé]
En factorisant eiθ/2 au numérateur et au dénominateur
eiθ − 1 i sin θ/2 θ
= = i tan .
eiθ + 1 cos θ/2 2

Exercice 45 : [énoncé]
On peut factoriser
0 θ+θ 0 θ−θ 0 θ−θ 0 θ − θ0 i θ+θ0
eiθ + eiθ = ei 2 (ei 2 + e−i 2 ) = 2 cos e 2
2
ce qui permet
0
de préciser module et argument en discutant selon le signe de
cos θ−θ
2 .

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