définit un produit scalaire sur l’espace E = C([−1, 1] , R). Exercice 9 [ 01576 ] [correction]
Soient x1 , . . . , xn > 0 tels que x1 + · · · + xn = 1.
Montrer que
n
Exercice 3 [ 01570 ] [correction] X 1
R1
Soit E = C 1 ([0, 1] , R). Pour f, g ∈ E, on pose ϕ(f, g) = f (0)g(0) + 0 f 0 (t)g 0 (t) dt. > n2
xk
k=1
Montrer que ϕ est un produit scalaire sur E.
Préciser les cas d’égalité.
Exercice 43 [correction]
[ 01613 ]
Exercice 48 Mines-Ponts MP [ 02922 ] [correction]
a b b Dans un espace euclidien orienté E de dimension 3, on pose, pour a ∈ E et x ∈ E,
Soit (a, b) ∈ R2 et A = b a b . Pour quels a, b ∈ R, a-t-on A ∈ O(3) ? fa (x) = a ∧ x puis ra = exp(fa ). Montrer que ra est une rotation et en donner les
b b a éléments caractéristiques.
Préciser alors la nature et les éléments caractéristiques de l’endomorphisme f de
R3 dont la matrice dans la base canonique serait A.
Exercice 49 Mines-Ponts MP [ 02923 ] [correction]
Soit E un espace euclidien de dimension 3, r dans SO(E) et s une symétrie
Exercice 44 [ 01614 ] [correction] orthogonale.
Soir E un espace vectoriel euclidien orienté muni d’une base orthonormée directe Caractériser s ◦ r ◦ s.
B = (i, j, k).
Former la matrice dans B de la rotation f d’axe orienté par i + j + k et d’angle 2π
3 . Exercice 50 Mines-Ponts MP [ 02924 ] [correction]
Soit E un espace vectoriel euclidien, u ∈ E non nul, g ∈ O(E). On note σ la
symétrie orthogonale par rapport à l’hyperplan u⊥ . Décrire g ◦ σ ◦ g −1 .
Exercice 45 [ 01615 ] [correction]
Soit f une rotation d’un espace vectoriel euclidien orienté E de dimension 3 d’axe
D = Vect(u). Exercice 51 Mines-Ponts MP [ 02925 ] [correction]
a) On suppose qu’il existe v 6= 0 tel que f (v) = −v. Montrer que f est un Soient f et g dans SO3 (R) tels que f 6= g et g ◦ f = f ◦ g.
retournement. Montrer que f et g sont soit deux rotations de même axe, soit deux symétries de
b) Montrer que toute rotation f peut s’écrire comme produit de deux droites orthogonales.
retournements.
Exercice 3 : [énoncé]
ϕ est clairement une forme bilinéaire symétrique. Exercice 8 : [énoncé]
ϕ(f, f ) > 0 et ϕ(f, f ) = 0 ⇒ f (0) = 0 et f 0 = 0 d’où f = 0. Par l’inégalité de Cauchy-Schwarz appliquée au produit scalaire canonique sur Rn
n
!2 n
!2 n
! n ! n
X X X X X
2 2
xk = xk 1 6 xk 1 =n x2k
Exercice 4 : [énoncé] k=1 k=1 k=1 k=1 k=1
Si ϕ est un produit scalaire sur R2 alors :
En prenant u = (1, 0) et v = (0, 1), la symétrie ϕ(u, v) = ϕ(v, u) donne b = c. Il y a égalité si, et seulement si, (x1 , . . . , xn ) et (1, . . . , 1) sont colinéaires i.e. :
ϕ(u, u) = ax2 + 2bxy + dy 2 . x1 = · · · = xn .
Pour u = (1, 0), ϕ(u, u) > 0 donne a > 0.
2
ϕ(u, u) = ax2 + 2bxy + dy 2 = a(x + ab y)2 + ad−b 2
a y . Exercice 9 : [énoncé]
2
Pour u = (−b, a), ϕ(u, u) > 0 donne ad > b . Par l’inégalité de Cauchy-Schwarz
Inversement, si a > 0, ad > b2 et b = c alors l’étude ci-dessus montre que ϕ est un
!2
produit scalaire. n
X 1 √
n
X 1 X
n
√ xk 6 xk
xk xk
k=1 k=1 k=1
De plus, il y a égalité si, et seulement si, il y a colinéarité des n-uplets La bilinéarité et la positivité ne posent pas de problèmes.
Si ϕ(P, P ) = 0 alors par nullité de l’intégrale d’une fonction continue positive, on a
1 1 √ √
√ ,..., √ et ( x1 , . . . , xn ) ∀θ ∈ R, P (eiθ ) = 0
x1 xn
ce qui correspond au cas où Le polynôme réel P admet alors une infinité de racines complexes situées sur
U = {z ∈ C/ |z| = 1}.
√ √
x1 xn 1
R π i(k−`)θ 1 si k = `
√ = ··· = √ b) ϕ(X k , X ` ) = 2π −π
e dθ = .
1/ x1 1/ xn 0 sinon
soit encore
x1 = · · · = xn = 1/n Exercice 14 : [énoncé]
Soient x, y deux vecteurs unitaires de E.
Puisque
2 2
Exercice 10 : [énoncé] (x + y | x − y) = kxk − kyk = 0
p
Soit g ∈ C([a, b] , R) l’application définie par g(t) = f (t). les vecteurs x + y et x − y sont orthogonaux et donc f (x + y) et f (x − y) le sont
Par l’inégalité de Cauchy-Schwarz : aussi.
Z b !2 Z On a donc
b Z b
2 1 dt 2 2
(b − a) = g(t). dt 6 f (t) dt. = `(f ) kf (x)k − kf (y)k = (f (x) + f (y) | f (x) − f (y)) = (f (x + y) | f (x − y)) = 0
a g(t) a a f (t)
On en déduit que les images par f des vecteurs unitaires de E ont tous la même
1
Il y a égalité si, et seulement si, t 7→ g(t) et t 7→ g(t) sont colinéaires ce qui norme. En posant λ cette valeur commune, on a
correspond à f constante.
∀u ∈ E, kuk = 1 ⇒ kf (u)k = λ
Pour x ∈ E non nul, le vecteur u = x/kxk est unitaire et donc
Exercice 11 : [énoncé]
R
1 n+p
2 R
1 np p 2 R
1 R1
f x
=λ
p
0
t f (t) dt = 0
t f (t)t f (t) dt 6 0 t2n f (t) dt 0 t2p f (t) dt.
kxk
d’où l’on tire
Exercice 12 : [énoncé] kf (x)k = λ kxk
(⇒) Via Pythagore relation qui reste valable quand x = 0.
2
(⇐) Si pour tout λ ∈ R on a kx + λyk > kxk alors 2λ(x | y) + λ2 kyk > 0.
2
Si, par l’absurde (x | y) 6= 0 alors 2λ(x | y) + λ2 kyk ∼ 2λ(x | y) qui change de
λ→0 Exercice 15 : [énoncé]
signe en 0. Absurde. e1 = ( √12 , 0, √12 ), e2 = (0, 1, 0) et e3 = (− √12 , 0, √12 ).
Par suite (x | y) = 0.
Exercice 16 : [énoncé]
Exercice 13 : [énoncé] Prenons w = √13 , √13 , √13 (normal au plan) pour troisième vecteur.
a) Par le changement de variable réelle ξ = −θ, ϕ(P, Q) = ϕ(Q, P ).
D’autre part ϕ(P, Q) = ϕ(Q, P ) = ϕ(P, Q) donc ϕ(P, Q) ∈ R. Posons u = √12 , − √12 , 0 (du plan) pour premier vecteur et v = w ∧ u pour
ϕ est donc une application symétrique à valeurs réelles. deuxième vecteur.
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Exercice 19 : [énoncé]
∀y ∈ Imf, ∃x ∈ E, y = f (x), ∀z ∈ ker f , Exercice 23 : [énoncé]
(y | z) = (f (x) | z) = (x | f (z)) = (x | 0) = 0 donc Imf ⊂ (ker f )⊥ puis Notons A = MatB (p). On a A2 = A donc p est une projection.
Imf = (ker f )⊥ par égalité des dimensions. En déterminant ker p, on obtient ker p = Vect(a) avec a = i + 2j − k.
Imp est un plan dont p(i) et p(j) forment une base.
Puisque (p(i) | a) = (p(j) | a) = 0 on a Imp ⊂ (ker p)⊥ puis Imp = (ker p)⊥ par
égalité des dimensions.
Exercice 20 : [énoncé] p est donc la projection orthogonale sur le plan dont a est vecteur normal i.e.
Soit n = i + j + k un vecteur normal à P . Notons p la projection orthogonale sur P : x + 2y − z = 0.
P.
2 −1 −1
∀x ∈ E, p(x) = x − (x|n)
knk2
n donc MatB (p) = 31 −1 2 −1 .
Exercice 24 : [énoncé]
−1 −1 2
Unicité : Si σ est une réflexion par rapport à un hyperplan H solution alors :
σ(a − b) = b − a et donc H = Vect(b − a)⊥ .
Existence : Soit H = Vect(b − a)⊥ et σ la réflexion par rapport à H.
Exercice 21 : [énoncé] σ(a − b) = b − a et σ(a + b) = a + b car (a + b | a − b) = 0.
Soit n = i − k un vecteur normal à P . Notons s la symétrie orthogonale
par
Donc σ(a) = 12 σ(a + b) + 12 σ(a − b) = b et σ(b) = a. σ est solution.
0 0 1
(x|n)
rapport à P . La relation s(x) = x − 2 knk2 n donne MatB (s) = 0 1 0 .
1 0 0 Exercice 25 : [énoncé]
Unicité : y = pH (x) implique y − x ∈ H ⊥ , or y − x 6= 0 donc y − x est vecteur
normal à H.
Exercice 22: [énoncé] Ceci détermine H de manière unique.
4
H = (x, y, z,4 t) ∈ R | x + y + z
a) Soit + t = 0 et Existence : Soit H l’hyperplan dont y − x est vecteur normal.
K = (x, y, z, t) ∈ R | x − y + z − t = 0 Puisque (x | y) = (y | y) on a (x − y | y) = 0 donc y ∈ H.
On a F = H ∩ K puis F ⊥ = H ⊥ + K ⊥ . On a alors x = y + (x − y) avec y ∈ H et x − y ∈ H ⊥ donc pH (x) = y et H est
Soit n = (1, 1, 1, 1) et m = (1, −1, 1, −1) des vecteurs normaux à H et K. solution.
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knk2
? = knk2 det G(x1 , . . . , xn )
Exercice 35 : [énoncé]
0 G(x1 , . . . , xn ) a) ∀z = g(a) ∈ Img et ∀y ∈ ker g. On a f (y) = y.
(z | y) = (g(a) | y) = (f (a)−a | y) = (f (a) | y)−(a | y) = (f (a) | f (y))−(a | y) = 0.
On en déduit s Donc Img ⊂ ker g ⊥ puis par dimensions Img = ker g ⊥ .
det G(x, x1 , . . . , xn ) b) ∀x ∈ E, on peut écrire x = y + z avec y = p(x) et z ∈ Img.
d(x, F ) =
det G(x1 , . . . , xn ) (pn − p)(x) = pn (z) = n1 (Id + f + f 2 + · · · + f n−1 ) ◦ (f − Id)(a) = n1 (f n (a) − a).
Or
f n+1 (a)
= kak donc k(pn − p)(x)k 6 2kak
n → 0.
Exercice 32 : [énoncé]
(⇒) connue Exercice 36 : [énoncé]
2 2
(⇐) Pour tout x, y ∈ E: (f (x) | f (y)) = 41 (kf (x) +f (y)k − kf (x) − f (y)k ) a) On a
2 2 2 2 ∀(α, β) ∈ R2 , fα ◦ fβ = fα+β+αβ = fβ ◦ fα
donc (f (x) | f (y)) = 41 kf (x + y)k − kf (x − y)k = 14 kx + yk − kx − yk =
(x | y). b) Par récurrence
fαp = f(α+1)p −1
c) Si α = −1 alors fα (a) = 0.
Exercice 33 : [énoncé] f−1 est la projection orthogonale sur Vect(a)⊥ .
(⇐) ok Si α 6= −1 alors g = f−α/(α+1) satisfait à la propriété fα ◦ g = g ◦ fα = Id donc fα
(⇒) Le problème est de montrer que f est linéaire. inversible.
2 2 2 d) Si α = 0 alors fα = Id.
∀x ∈ E, ∀λ ∈ R, kf (λx) − λf (x)k = kf (λx)k − 2λ(f (λx) | f (x)) + λ2 kf (x)k
2 2 2 2 2 Si α = −2 alors fα est la réflexion par rapport à Vect(a)⊥ .
or kf (λx)k = λ kxk , (f (λx) | f (x)) = λ(x | x) et kf (x)k = kxk donc
2 Dans les deux cas fα ∈ O(E).
kf (λx) − λf (x)k = 0. Si α 6= 0, −2 alors fα (a) = (1 + α).a puis
Ainsi f (λx) = λf (x).
∀x, y ∈ E, kfα (a)k = |1 + α| =
6 1 = kak
2 2
kf (x + y) − (f (x) + f (y))k = kf (x + y)k − 2(f (x + y) |
2 et donc fα ∈
/ O(E).
f (x) + f (y)) + kf (x) + f (y)k
2 2
or kf (x + y)k = kx + yk ,
(f (x + y) | f (x) + f (y)) = (f (x + y) | f (x)) + (f (x + y) | f (y)) = (x + y | x + y)
2 2 2 2
et kf (x) + f (y)k = kf (x)k + 2(f (x) | f (y)) + kf (y)k = kxk + 2(x | y) + kyk
2 Exercice 37 : [énoncé]
2
donc kf (x + y) − (f (x) + f (y))k = 0 et ainsi f (x + y) = f (x) + f (y). Il existe une seule rotation (et non deux) qui envoie u sur v, celle d’angle (u, v).
Finalement f est linéaire. De plus f conserve le produit scalaire donc f ∈ O(E). Reste à déterminer les réflexions qui échangent u et v. Soit s une telle réflexion.
Si u = v alors s est la réflexion par rapport à Vect(u).
Si u 6= v alors s est la réflexion par rapport à Vect(u − v)⊥ .
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Exercice 39 : [énoncé]
Exercice 44 : [énoncé]
Si σ ◦ r = r ◦ σ alors r = σ ◦ r ◦ σ or σ ◦ r ◦ σ = r−1 donc r = r−1 . Ainsi, si σ et r
Soit C = (u, v, w) la base orthonormée définie par
commutent alors r = Id ou r = Rotπ . La réciproque est immédiate.
u = √12 (i − j), v = √16 (i + j − 2k), w = √13 (i + j + k) et P la matrice de passage de
BàC
√
Exercice 40 : [énoncé]
−1/2 − 3/2 0
√ 0 0 1
A ∈ O(3) donc f ∈ O(E) Ω = P. 3/2 −1/2 0 .P −1 = 1 0 0 avec P −1 = t P
−x + 2y + z = 0 0 0 1 0 1 0
(
x = 3z
Soit u = xi + yj + zk ∈ E. f (u) = u ⇔ x − 5y + 2z = 0 ⇔ .
y=z On peut aussi procéder en utilisant la formule
2x − y − 5z = 0
f est une rotation autour de l’axe dirigé et orienté par u = 3i + j + k. Notons θ
son angle. f (x) = cos θ.x + sin θ.u ∧ x
cos θ = −5/6 et Det(u, i, f (i)) < 0 donc θ = − arccos(−5/6). i+j+k 2π ⊥
avec u = √
3
, θ= 3 et x ∈ {u} mais ce n’est pas plus rapide.
Exercice 41 : [énoncé]
a) u = √12 (i + k), v = j et w = u ∧ v = √12 (−i + k). Exercice 45 : [énoncé]
1 0 0 a) (u | v) = (f (u) | f (v)) = (u | −v) = −(u | v) = 0 donc v⊥u et f est un
b) MatB0 (f ) = 0 0 −1 donc f est le quart de tour direct autour de la retournement.
0 1 0 b) Soit g un retournement d’axe D0 orthogonal à D et h = g ◦ f .
droite dirigée et orientée par u. h est une rotation et h(u) = (g ◦ f )(u) = g(u) = −u donc h est un retournement
d’axe orthogonal à D et f = g −1 ◦ h = g ◦ h.
Exercice 42 : [énoncé]
a) f est la rotation d’axe dirigé et orienté par w = i + j et d’angle θ = π/3.
Exercice 46 : [énoncé]
b) f est la rotation d’axe dirigé et orienté par w = i − 4k et d’angle
Si f ◦ s = s ◦ f alors f (s(u)) = s(u) donc s(u) = u ou s(u) = −u.
θ = − arccos(−8/9). ⊥
c) f est le retournement d’axe dirigé par w = i + 4j + k. Si s(u) = −u alors s est la réflexion par rapport à P = {u} .
Si s(u) = u alors u appartient au plan de réflexion P et v est un vecteur de ce
plan orthogonal à u alors s(f (v)) = f (v) donc f (v) est aussi un vecteur de ce plan
orthogonal à u. Or ce ne peut être v, c’est donc −v et par suite f est un
Exercice 43 : [énoncé]
retournement.
A ∈ O(3) ⇔ a2 + 2b2 = 1 et 2ab + b2 = 0
Inversement : ok
A ∈ O(3) ⇔ (a, b) ∈ {(1, 0), (−1, 0), (1/3, −2/3), (−1/3, 2/3)}.
Si a = 1 et b = 0 alors f = Id.
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R2 (k) = −k
Exercice 58 : [énoncé]
et donc 2 2 2
kf (x)k = (x | a)2 + ka ∧ xk = kxk car kak = 1 donc f ∈ O(E).
R1 ◦ R2 (k) = −k Si f (x) = x alors a ∧ ((x | a)a + a ∧ x) = a ∧ x conduit à a ∧ x = 0 puis
On en déduit que R1 ◦ R2 est un retournement dont l’axe est orthogonal à k i.e. x ∈ Vect(a).
inclus dans Vect(i, j). Inversement, si x ∈ Vect(a) alors f (x) = x.
Puisque f est une rotation autour de D = Vect(a). Orientons D par a.
⊥
R2 (u) = u et R1 (u) = − sin θi + cos θj Pour x ∈ {a} , on a f (x) = a ∧ x = Rotπ/2 (x).
Finalement f est la rotation d’axe dirigé et orienté par a et d’angle π/2.
on a
R2 ◦ R1 (u) = − sin θi + cos θj
et donc Exercice 59 : [énoncé]
u + R2 ◦ R1 (u) = (cos θ − sin θ)i + (cos θ + sin θ)j 6= 0 Soit B = (i, j, k) une base orthonormée directe de E telle que i = u.
dirige l’axe du retournement.
f (i) = (α + β)i, f (j) α.k − γj.
= αj + γk et f (k) =
α+β 0 0
Par suite MatB (f ) = 0 α −γ = Ω(α, β, γ).
0 γ α
Exercice 54 : [énoncé] (
x ∈ ker f ⇔ x et u colinéaires. Par suite ker f = Vect(u). α+β =1
Ω(α, β, γ) ∈ O+ (3) ⇔ .
Par le théorème du rang dim Imf = 2. α2 + γ 2 = 1
⊥ ⊥
Puisque ∀x ∈ E, f (x) = u ∧ x ∈ {u} , on a Imf ⊂ {u} puis par égalité des f apparaît alors comme la rotation d’axe dirigé et orienté par u et d’angle θ où
⊥
dimensions Imf = {u} . cos θ = α et sin θ = γ.
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Exercice 60 : [énoncé]
Soit (~i, ~j, ~k) une base orthonormée directe de E.
Supposons f est rotation vectorielle. (f (~i), f (~j), f (~k)) est une base orthonormée
directe donc f (~i), f (~j) sont unitaires, f (~i ∧ ~j) = f (~k) = f (~i) ∧ f (~j) etc puis par
linéarité ∀~u, ~v ∈ E, f (~u ∧ ~v ) = f (~u) ∧ f (~v ).
Inversement, supposons ∀~u, ~v ∈ E, f (~u ∧ ~v ) = f (~u) ∧ f (~v ).
On a f (~k) = f (~i) ∧ f (~j) et consort donc f (~i), f (~j), f (~k) est une famille
orthogonale.
2
On a
f (~k)
=
f (~i)
f (~j)
et consort donc
f (~k)
=
f (~k)
f (~i)
.