U = (u, v) ∈ R2 /u < v
Exercice 1 [ 01772 ] [correction]
Déterminer les fonctions f de classe C 1 solutions des systèmes suivants :
vers un ouvert V que l’on précisera.
∂f (x, y) = p x
∂f
2
∂f x
(x, y) = xy ∂x
2 + y2
(x, y) = 2
∂x x
∂x x + y2
a) ∂f b) c)
∂f y ∂f −y Exercice 7 [correction]
(x, y) = x2 y ∂y (x, y) = p 2 (x, y) = 2 [ 00054 ]
∂y x + y2
x + y2 ∂y Montrer que
1 1
ϕ : (x, y) 7→ (x + cos y, y + cos x)
2 2
Différentielle
est un C 1 -difféomorphisme de R2 sur lui-même.
Exercice 2 [ 02976 ] [correction]
On munit Rn de sa structure euclidienne canonique. Soit f : Rn → Rn une
application de classe C 1 telle que f (0) = 0. Exercice 8 [ 02908 ] [correction]
On suppose que df (x) est orthogonale pour tout x ∈ Rn . Soient k ∈ ]0, 1[ et f ∈ C 1 (R, R) telle que
Montrer que f est orthogonale.
∀x ∈ R, |f 0 (x)| 6 k
x + y + (x − y)y 0 = 0
Exercice 11 [ 02473 ] [correction]
Avec Maple, trouver les extrema de dont l’inconnue est la fonction y de la variable réelle x.
∀a ∈ Rn , kf (a)k = kak
Exercice 1 : [énoncé]
a) f (x, y) = 21 x2 y 2 + C te sur R2 . et alors la relation
p
b) f (x, y) = x2 + y 2 + C te sur R2 \ {(0, 0)}.
2 2 2
c) Il n’y a pas de solution car ∂f x kf (b) − f (a)k = kf (b)k − 2(f (a) | f (b)) + kf (a)k
∂x (x, y) = x2 +y 2 donne
f (x, y) = 12 ln(x2 + y 2 ) + C(y) qui injectée dans la deuxième équation donne : permet d’établir
y 0 −y
x2 +y 2 + C (y) = x2 +y 2 qui est incompatible avec C fonction de la seule variable y. ∀a, b ∈ Rn , (f (a) | f (b)) = (a | b)
Soient a, b, h ∈ Rn . Pour t 6= 0,
Exercice 2 : [énoncé]
1
Soient a, b ∈ Rn et ϕ : [0, 1] → Rn définie par (f (a + t.h) − f (a)) | f (b) = (h | b)
t
ϕ(t) = f (a + t(b − a))
et donc à la limite quand t → 0
1
La fonction ϕ est de classe C et sa dérivée est donnée par
( df (a).h | f (b)) = (h | b)
0
ϕ (t) = df (a + t(b − a)) .(b − a)
Par la surjectivité de f , on en déduit
Puisque f (b) − f (a) = ϕ(1) − ϕ(0), on a
∀a, a0 , c, h ∈ Rn , ( df (a).h | c) = ( df (a0 ).h | c)
Z 1
f (b) − f (a) = df (a + t(b − a)) .(b − a) dt et donc
0
∀a, a0 ∈ Rn , df (a) = df (a0 )
et donc
La différentielle de f est donc constante. Notons ` l’endomorphisme orthogonal
1
égal à cette constante.
Z
kf (b) − f (a)k 6 kdf (a + t(b − a)) .(b − a)k dt 6 kb − ak En reprenant des calculs semblables à ceux initiaux
0
Z 1 Z 1
Pour poursuivre supposons que l’on sache la fonction f bijective. n
∀a ∈ R , f (a) = f (0) + df (0 + t.a).a dt = `(a) dt = `(a)
Puisque f est de classe C 1 et puisque son jacobien ne s’annule pas (car le 0 0
déterminant d’une matrice orthogonale vaut ±1), on peut, par le théorème
d’inversion globale, affirmer que f est un C 1 difféomorphisme de Rn vers Rn et que Il ne reste plus qu’à démontrer le résultat sans supposer la fonction f
bijective. . . ce que je ne sais pas simplement argumenter !
−1
∀y ∈ Rn , d(f −1 )(y) = [ df (x)] avec x = f −1 (y) On peut cependant exploiter le théorème d’inversion locale et les idées suivantes :
L’application f réalise un C 1 difféomorphisme d’un ouvert U de Rn contenant 0
Puisqu’en tout point, la différentielle de f est orthogonale, il en est de même de la vers un ouvert V contenant aussi 0.
différentielle de f −1 . Ce qui est embêtant pour poursuivre, c’est qu’on ne sait pas si cet ouvert V est
L’étude précédente appliquée à f −1 donne alors convexe. . . Cependant, il existe une boule ouverte B(0, R) incluse dans V et quitte
∀c, d ∈ Rn ,
f −1 (d) − f −1 (c)
6 kd − ck
à restreindre l’ouvert U , on peut désormais supposer que f réalise un C 1
difféomorphisme d’un ouvert U contenant 0 vers l’ouvert B(0, R). On a alors
Cette propriété et la précédente donne comme dans l’étude qui précède
et Exercice 4 : [énoncé]
∀c, d ∈ B(0, R),
f −1 (d) − f −1 (c)
6 kd − ck
La fonction h − f est positive et nulle en a qui est donc minimum de cette
fonction. La fonction h − f est en outre différentiable en a et donc la différentielle
ce qui assure de h − f en a est nulle (point critique). On en déduit que les différentielles de f et
∀a, b ∈ U, kf (b) − f (a)k = kb − ak h en a sont égales. Notons ` cette différentielle commune.
Quand u → 0, on a
On en déduit
∀a, b ∈ U, (f (a) | f (b)) = (a | b) f (a + u) = f (a) + `(u) + o1 (u) et h(a + u) = h(a) + `(u) + o2 (u)
n
Sachant que les f (b) parcourent un ouvert de R centré en 0, on peut comme au
dessus conclure que la différentielle de f est constante sur l’ouvert U . donc
Pour x0 ∈ Rn , on reprend l’étude avec l’application g : x 7→ f (x0 + x) − f (x0 ) et g(a) + `(u) + o1 (u) 6 g(a + u) 6 g(a) + `(u) + o2 (u)
on obtient que la différentielle de f est localement constante puis constante car et on en déduit
continue. On peut alors enfin conclure. g(a + u) = g(a) + `(u) + o(u)
Ainsi g est différentiable en a et sa différentielle en a est l’application linéaire `.
Exercice 3 : [énoncé]
Cas dϕ(0) = IdRn :
Considérons l’application ψ : x 7→ ϕ(x) − x. Exercice 5 : [énoncé]
ψ est de classe C 1 et dψ(0) = 0̃, il existe donc une boule B centrée en 0 telle que Les deux applications sont de classe C 1
a) On obtient r.
1 b) On obtient r2 sin θ.
∀x ∈ B, k dψ(x)k 6
2
Par l’inégalité des accroissements finis, on a alors
Exercice 6 : [énoncé]
1 L’application ϕ : (u, v) 7→ (u + v, uv) est de classe C 1 de U vers R2 .
∀x, y ∈ B, kψ(y) − ψ(x)k 6 ky − xk Soit (s, p) ∈ R2
2
Si (s, p) = ϕ(u, v) alors u et v sont les deux racines de x2 − sx + p = 0 et donc
Pour x, y ∈ B, si ϕ(x) = ϕ(y) alors ψ(y) − ψ(x) = y − x et la relation précédente ∆ = s2 − 4p > 0.
donne Les valeurs prises par ϕ appartiennent à
1
ky − xk 6 ky − xk
V = (s, p) ∈ R2 /s2 − 4p > 0
2
d’où l’on tire y = x.
Cas général : De plus, pour (s, p) ∈ V , il existe un unique couple (u, v) tel que u < v et
Considérons l’application θ = (dϕ)−1 (0) ◦ ϕ qui est de classe C 1 par composition. ϕ(u, v) = (s, p), c’est le couple formé des deux racines de l’équation x2 − sx + p = 0
Pour celle-ci p p
s − s2 − 4p s + s2 − 4p
dθ(0) = (dϕ−1 )(0) ◦ dϕ(0) = IdRn u= et v =
2 2
Par l’étude précédente, il existe V voisinage de 0 tel que la restriction de θ au
Ainsi ϕ réalise une bijection de U sur V .
départ de V soit injective et alors, par un argument de composition, la restriction
On vérifie aisément que U et V sont des ouverts (par image réciproque d’ouverts
de ϕ au départ de ce même voisinage V est aussi injective.
par des applications continues pertinemment construites) et que ϕ ainsi que ϕ−1
sont de classe C 1 .
Exercice 8 : [énoncé]
L’application ϕ est clairement de classe C 1 .
Etudions sa bijectivité. Soit (a, b) ∈ R2 .
(
y + f (x) = a
ϕ(x, y) = (a, b) ⇔
x + f (y) = b
Considérons l’application
ϕb : y 7→ y + f (b − f (y))
les ouverts U et V
ϕb est continue dérivable et
b
On en déduit
1 X ∂N (x | h) dF (x)(h) = 0 ⇒ h = 0
dN (x) : h 7→ (x)hi =
kxk i=1 ∂xi kxk
Ainsi dF (x) est inversible et donc le jacobien de F ne s’annule pas.
Montrons que F est injective.
b) Pour x ∈ Rn \ {0}.
Si F (x) = F (x0 ) alors f (kxk)x = f (kx0 k)x0 et donc les vecteurs x et x0 sont
Quand h → 0
positivement liés. En passant en norme, on a f (kxk) kxk = f (kx0 k) kx0 k. Or
F (x + h) = f (kx + hk) (x + h)
l’application t 7→ tf (t) est strictement croissante car
Or 0
(tf (t)) = f (t) + tf 0 (t) > f (0) > 1
(x | h) (x | h)
f (kx + hk) = f kxk + + o (khk) = f (kxk) + f 0 (kxk) + o (khk) On en déduit kxk = kx0 k puis x = x0 .
kxk kxk
Montrons que F est surjective.
puis Soit y ∈ Rn . Considérons l’application ϕ : [0, 1] → kF (t.y)k.
(x | h) ϕ est continue, ϕ(0) = 0 et ϕ(1) = f (kyk) kyk > kyk.
F (x + h) = F (x) + f 0 (kxk) x + f (kxk) h + o (khk)
kxk Par le théorème des valeurs intermédiaires, il existe t ∈ [0, 1] tel que ϕ(t) = kyk et
On en déduit que F est différentielle en x ∈ Rn \ {0} et alors F (t.y) = y car F (t.y) = αy avec α ∈ R+ et kF (t.y)k = kyk.
Ainsi l’application F est surjective.
(x | h) Finalement F est une bijection de classe C 1 de Rn sur lui-même dont le jacobien
dF (x) : h 7→ f 0 (kxk) x + f (kxk) h ne s’annule pas, c’est donc un C 1 -difféomorphisme de Rn vers lui-même.
kxk
qui entraîne cos u = cos v donc v = 2π − u puis cos u = cos(2π − 2u) donne et donc (0, 0, 0) n’est pas extremum local.
u = 2π/3 et v = 4π/3. c) La fonction f est une forme quadratique, en introduisant la matrice
Ceci détermine les points M et N cherchés. représentative
2 3/2 3/2
M = 3/2 1 1/2
3/2 1/2 −2
Exercice 11 : [énoncé]
On définit la fonction on peut écrire
f (x, y, z) = t XM X avec X = t
f:=(x, y)->x*exp(y)+y*exp(x); x y z
On recherche les points critiques : La matrice M est symétrique réelle. Pour calculer son polynôme caractéristique,
solve(D[1](f)(x, y)=0, D[2](f)(x, y)=0, x, y); je n’ai pas trouvé plus simple que d’appliquer Sarrus. . . On obtient les valeurs
La réponse fournie par Maple, s’exprime à l’aide de RootOf . On concrétise celle-ci propres −5/2, 0 et 7/2.
par En exploitant une base orthonormée de diagonalisation, on obtient
allvalues(%);
On obtient un seul point critique (−1, −1). 5t 7
− XX 6 f (x) = t XM X 6 t XX
On peut confirmer le résultat précédent en introduisant 2 2
g:=t->t*exp(1/t)+exp(t); Les valeurs extrêmes de la fonction f dans la boule unité fermée sont donc −5/2
Cette fonction est strictement positive sur ]0, +∞[ et sa dérivée obtenue par et 7/2 et celles-ci sont prises sur les vecteurs propres unitaires associés.
diff(g(t), t); d) On peut introduire a, b ∈ E tels que
assure que g est strictement croissante sur ]−∞, 0[.
Cela permet d’affirmer que le RootOf précédent ne conduit qu’à la valeur −1. f (x) = (a | x) et g(x) = (b | x)
La forme bilinéaire symétrique associée à la forme quadratique q = f g est donnée C’est un minimum global.
par En (0, e−2 ) :
1 rt − s2 = −4 < 0
ϕ(x, y) = (f (x)g(y) + f (y)g(x))
2 Ce n’est pas un extremum local.
ce qui donne matriciellement
1 t
XAt BY + t XB t AY Exercice 14 : [énoncé]
ϕ(x, y) =
2 Points critiques (0, 1) et (0, e−2 ).
La matrice symétrique représentant la forme quadratique est alors En (0, 1) : f (0, 1) = 0 et
1h 2 2
i
λµ = (a | b)2 − kak kbk Exercice 16 : [énoncé]
4
a) Après étude du système différentiel
et la résolution du système somme-produit qu’on en déduit donne
∂f (x, y) = x + y
(a | b) ± kak kbk ∂x
λ, µ = ∂f
2
(x, y) = x − y
∂y
A l’instar de la question c), ce sont là les deux valeurs extrémales de la forme
quadratique q = f g. on vérifie aisément que
1 2 1
f (x, y) = x + xy − y 2
2 2
Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 23 juillet 2014 Corrections 10
c) On peut décomposer 2
avec P (x, y) = iQ(x, y) = e−(x+iy) . Or
I Z n Z Z 1/n Z
sin x sin x ∂P 2 ∂Q
ω= dx + ω− dx + ω (x, y) = −2i(x + iy)e−(x+iy) = (x, y)
Γ 1/n x Cn n x C1/n ∂y ∂x
donc I et Z r
−(x+iy)2
e ( dx + i dy) = 0 lim cos(t2 ) − sin(t2 ) dt = 0
Γr r→+∞ 0
car la forme différentielle est fermée donc exacte sur l’ouvert étoilée C. On peut alors conclure
b) En paramétrant l’arc Cr car √
Z +∞ Z +∞
2 2 π
( lim cos t dt = lim sin t dt = √
x = r cos t r→+∞ 0 r→+∞ 0 2 2
avec t ∈ [0, π/4]
y = r sin t
On peut donc affirmer que Jr tend vers 0 quand r tend vers +∞. Exercice 25 : [énoncé]
c) Par paramétrage de segments Z 1 Z 1 Z 1
Z Z r I= 0 dx + (1 − t)2 − t2 dt + 0dy = 0
2 2
e−(x+iy) ( dx + i dy) = e−t dt 0 0 0
[O,A] 0
et Z Z r
2 2 1 + i
e−(x+iy) ( dx + i dy) = − e−it √ dt
[B,O] 0 2
Sachant √
Z +∞
2 π
e−t dt =
0 2
on obtient Z r p
lim cos(t2 ) + sin(t2 ) dt = π/2
r→+∞ 0