1.4.

Plans tangents
EQUATION DU PLAN TANGENT
Equation plan tangent à une surface S= f(x;y) en un point P0 (x0; y0; z0) est donnée par

∂f ∂f
z = z0 + ( x 0 ; y 0 ).( x − x 0 ) + ( x 0 ; y 0 ).( y − y 0 )
∂x ∂y
Preuve: voir cours

EXEMPLE
Soit z = 4 – x ² – 2 y² et P0 (1; 1; 1)
plan tangent 2 x + 4 y + z = 7

EXERCICES
 
(1) Donnez une équation cartésienne du plan tangent à la surface z = 4 – 2 x ² – y ² en P0 2 ,1,2 
 2 
(2) idem pour la demi-sphère définie par f(x, y)= 9− x² − y² aux points (1,2,2).

1.5. Approximation du 1er degré

RAPPEL À 1 VARIABLE f(x+h) = f(x) + h . f ' (x)

APPROXIMATION LINÉAIRE DE F EN (A; B)

Nous avons montré plus haut que le plan tangent à la surface d’équation z = 4 – x² – 2 y au point
P0 (1,1,1) a pour équation z = 7 – 2 x – 4 y. Nous notons L(x, y) cette dernière fonction . Il s’agit
donc d’une fonction du premier degré qui fournit une bonne approximation de f(x, y) lorsque (x,y)
est proche de (1,1) :
L(x,y)=7−2x −4y ; f(x,y)≈L(x,y) dans un voisinage de (1,1).
Ainsi f(1,1; 0,9) ≅ f(1;1) + (- 2 ) . ( x – 1 ) + ( - 4 ) . (y – 1 ) = 1 – 0,2 + 0,4 = 1, 2

Généralisation
si z = f(x, y) et si les dérivées partielles f x' et fy' existent et sont continues en (a,b), alors on dit
que f est différentiable et la fonction
F(x; y) ≅ L(x, y)=f(a,b)+(x −a)f x '(a,b)+(y−b)f y '(a,b)
est appelée approximation du premier degré ou approximation linéaire de f en (a,b).

EXEMPLE : Calculez l’approximation linéaire de f ( x, y ) = x.e

xy
en (1,0).
Utilisez-la pour estimer f (1.01;−0.02) .

DIFFÉRENTIELLE DE F

La différentielle de f en (a,b) est la fonction linéaire df(a,b)(∆x,∆y) définie par

df (a, b)(∆x,∆y)=f 'x (a,b).∆x + f 'y (a,b).∆y
Si les dérivées partielles f x' et fy' sont continues en (a,b), nous avons l’approximation :
∆f =f(a +∆x,b+∆y)−f(a,b)≈df(a,b)(∆x,∆y) .
Si le point (a,b) n’est plus précisé, si ∆x est noté dx et si ∆y est noté dy alors la différentielle de
f est notée df =f 'x (x, y).dx +f 'y (x, y).dy

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 1.6. Dérivation de fonctions composées
Voir cours

QUELQUES EXERCICES
df
(1) f(x; y) = x ² + y ² x(t) = t ² et y(t) = 1 + t ² =?
dt
(2) f(x; y) = sin x . cos y x(u, v) = ( u – v ) ² y(u, v) = u ² – v ²
∂u
(3) Calculez pour u = x 4 . y + y ² . z ³ où x = r .s . e t y = r . s ² . e –t z = r ² . s. sin t
∂s
Lorsque r = 2, s = 1 et t = 0
∂z ∂ ²z
(4) z = f(x; y) x=r²+s² y = 2 . r.s Calculez et
∂r ∂r ²

1.7. Dérivée dans une direction et gradient

DÉFINITION (À 2 VARIABLES)

Soit φ (x, y) un champ scalaire càd qu'en chaque point (x, y) on associe une grandeur scalaire.
∂φ φ( x 0 + h.a; y 0 + h.b) − φ( x 0 ; y 0 )
On définit : ( x 0 , y 0 ) = lim dans le sens u (a; b)
h →0
∂u h
THÉORÈME
∂φ ∂φ ∂φ
Soit φ (x, y) différentiable et u unitaire (a; b) alors ( x , y) = ( x , y).a + ( x , y).b
∂u ∂x ∂y
EXEMPLE Voir cours

VECTEUR GRADIENT
∂φ ∂φ ∂φ
On a ( x , y) = ( x , y).a + ( x , y).b avec u unitaire (a; b)
∂u ∂x ∂y
 ∂φ ∂φ   ∂φ ∂φ 
=  ; .(a ; b ) =  ; .u = ∇φ( x; y).u
 ∂x ∂y   ∂x ∂y 
où ∇φ( x; y) est le gradient de φ (fonction de x et y) = fonction vectorielle qui indique la
direction et le sens de croissance de la fonction

 ∂φ ∂φ  ∂φ ∂φ
Ainsi, on a ∇φ( x; y) =  ( x; y); ( x; y)  = .i + . j
 ∂x ∂y  ∂x ∂y

EXEMPLES voir cours

GÉNÉRALISONS À 3 VARIABLES

 ∂φ ∂φ ∂φ  ∂φ ∂φ ∂φ ∂φ
∇φ( x; y; z) =  ( x; y); ( x; y); ( x; y)  = .i + .j + .k et ( x; y; z ) = ∇φ( x; y; z ).u
 ∂x ∂y ∂z  ∂x ∂y ∂z ∂u

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 1.8. Divergence et rotationnel
CHAMP VECTORIEL

 Un champ vectoriel est une fonction dont le domaine est l'ensemble des points de ℝ ² ou ℝ ³ et
dont l'image est un ensemble de V ² ou V ³ .
Exemple voir cours

ROTATIONNEL
Définition: Soit F un champ vectoriel sur ℝ ³.
F : ( x; y; z) → P( x; y; z), Q( x; y; z), R ( x; y; z)) = P.i + Q. j + R.k
où P, Q et R sont des champs scalaires
On appelle rotationnel de F le champ vectoriel
 ∂R ∂Q   ∂P ∂R   ∂Q ∂P 
rot F =  − .i +  − . j +  − .k
 ∂y ∂z   ∂z ∂x   ∂x ∂y 
Autrement expression + exemples: voir cours

THÉORÈME: Utile en physique rot (∇f ) = 0 où f est un champ scalaire

Preuve: voir cours
FONCTION POTENTIEL OU POTENTIEL SCALAIRE voir cours
INTERPRÉTATION DU ROTATIONNEL:
En mécanique des fluides, prenons un champ de vitesse de l'écoulement d'un fluide
Les particules tendent à tourner autour d'un axe dirigé vers le sens rot F et la norme de ce vecteur
indique la vitesse à laquelle les particules tournent autour de l'axe
DIVERGENCE

Définition: Soit F un champ vectoriel sur ℝ ³.

F : ( x; y; z) → P( x; y; z), Q( x; y; z), R ( x; y; z)) = P.i + Q. j + R.k
où P, Q et R sont des champs scalaires tels que els dérivées partielles existent.
∂P ∂Q ∂R
On appelle divergence de F le champ scalaire div F = .+ +
∂x ∂y ∂z
THÉORÈME: Utile en physique
Soit F un champ vectoriel sur ℝ ³ tel que F = P.i + Q. j + R.k
Et si P, Q, R ont des dérivées partielles (2ème ordre) continues
Alors div (rot F )= 0
Preuve: voir cours
INTERPRÉTATION DE LA DIVERGENCE:
En mécanique des fluides, prenons un champ de vitesse de l'écoulement d'un fluide (ou gaz).
div F = taux de variation net (par rapport au temps) de la masse de fluide passant en ce point par
unité de volume
= tendance du fluide à s'éloigner du point (x, y, z)
div F =0  F incompressible

LAPLACIEN

Le Laplacien ou opérateur de Laplace est défini pour une fonction f scalaire dans ℝ³ par
∂ ²f ∂ ²f ∂ ²f
div(∇f ) = ∇.(∇f ) = ∇ ² f = + + = ∆f C'est un champ scalaire.
∂x ² ∂y ² ∂z ²
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