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MP Calcul différentiel L .

ALBERT

1. Les fonctions X 7→ X2 et X 7→ X tX, définies sur Mn (R), sont-elles différentiables en tout point ? Si oui, quelle
est leur différentielle en un point donné ?

2. Montrer que l’application Z 1


P 7→ P(t)2 dt
0
définie sur E = Rn [ X ] est différentiable et exprimer sa différentielle.

3. Soit E un espace vectoriel euclidien.


1. Montrer que l’application x 7→ k x k est différentiable en tout point a distinct de 0E et déterminer sa différen-
tielle.
−−→
2. Un point M de E décrit une courbe paramétrée : OM = γ(t) de classe C 1 sur un intervalle I, ne passant pas
par l’origine. On considère l’application f de I dans R, qui à t ∈ I associe la distance de l’origine au point M :
−−→
∀t ∈ I, f (t) = kOM k = kγ(t)k

Montrer que f est dérivable sur I et exprimer sa dérivée.

4. Étudier la différentiabilité de la norme infinie sur R3 .


On pourra distinguer les points pour lesquels la norme infinie est réalisée en une unique coordonnée...

5. On définit deux fonctions :


- la fonction f de R2 dans R par f ( x, y) = sin( x2 − y2 ),
- la fonction g de R2 dans R2 par g( x, y) = ( x + y, x − y).
1. Justifier que les fonctions f et g sont différentiables en tout vecteur ( x, y) ∈ R2 et écrire la matrice jacobienne
de f puis de g en ( x, y).
2. Pour ( x, y) ∈ R2 , déterminer l’image d’un vecteur (u, v) ∈ R2 par l’application linéaire d( f ◦ g)(( x, y)) en
utilisant les deux méthodes suivantes :
(a) en calculant f ◦ g ;
(b) en utilisant le produit de deux matrices jacobiennes.

s’inspirer du 3)
6. Soient E un espace euclidien et u un endomorphisme symétrique de E.
1. Montrer que l’application f : x ∈ E 7→ (u( x ) | x ) est différentiable sur E et calculer sa différentielle en tout
point.
2. Montrer que l’application
(u( x ) | x )
g : x ∈ E \ {0 E } 7 →
(x | x)
est différentiable sur E \ {0E } et que sa différentielle vérifie

dg( a) = 0̃ ⇐⇒ a est un vecteur propre de u

7. Soit E un espace vectoriel euclidien et f une application de classe C 1 de E dans E telle que k f (u)k tend vers +∞
quand kuk tend vers +∞. On suppose que, pour tout u ∈ E, la différentielle d f u est inversible.
1o En quels points de E l’application u 7→ k f (u)k est-elle différentiable ? Déterminer alors sa différentielle.
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2o Soit u0 un élément fixé de E ; on considère l’ensemble :

K = { u ∈ E , k f (u)k 6 1 + k f (u0 )k }

Montrer que K est compact. Montrer que k f k admet sur K un minimum, atteint en un point u1 intérieur à K. En
déduire que f (u1 ) = 0.
3o Montrer que f est surjective.

8. Soit f l’application définie sur R2 par


½
x2 sin(y/x ) si x 6= 0
f ( x, y) =
0 sinon

a. Montrer que f est continue sur R2 .


b. f est-elle de classe C 1 sur R2 ?

xy( x2 − y2 )
9. Soit f une application de R2 dans R définie par : f (0, 0) = 0 et, si (x, y) 6= (0, 0), f (x, y) = x 2 + y2
.

1o Étudiez la continuité et la différentiabilité de f sur R2 .


2o Calculez f xy
00 (0, 0) et f 00 (0, 0). Que peut-on en déduire ?
yx

10. La fonction f définie de R2 dans R par


xy2
∀( x, y) 6= (0, 0), f ( x, y) = ; f (0, 0) = 0
x 2 + y6

est-elle continue ? Bornée ? De classe C 1 ?



 x sin y − y sin x si ( x, y) 6= (0, 0)
11. On pose f (x, y) =  x2 + y2
0 sinon.
1. Continuité de f ?
2. Existence des dérivées partielles ?
3. f est-elle de classe C 1 ?

12. Soit f une fonction de classe C 2 de R dans R. et g la fonction définie sur R2 par
f ( x ) − f (y)
g( x, y) = si x 6= y ; g( x, x ) = f 0 ( x )
x−y

Montrer que g est de classe C 1 sur R2 .

13. En utilisant des coordonnées polaires, rechercher les fonctions f de classe C 1 sur un ouvert à préciser et telles
que
q
∂f ∂f
x +y =α x 2 + y2
∂x ∂y

14. ∂f ∂f
Résoudre l’équation aux dérivées partielles suivante : 2xy ∂x + (1 + y2 ) ∂y = 0 en utilisant, par exemple, le
u2 + v2 u
changement de variable : x = et y = .
2 v

15. 1o Résoudre sur ]1, +∞[ l’équation différentielle :


( x − 1)y0 ( x ) − xy( x ) = 0
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2o Résoudre l’équation aux dérivées partielles :

∂f ∂f
x ( x − 1) ( x, y) + y( x − 1) ( x, y) − x2 f ( x, y) = 0
∂x ∂y

où f ∈ C 1 (U, R) avec U =]1, +∞[×R et f : U −→ R. On pourra poser le changement de variables x = u,


y = uv.

16. 1o Étudier la transformation Φ y


: ( x, y) 7→ ( x, x ) = (u, v).

2o En utilisant Φ, déterminer quelles sont les fonctions f de classe C 2 sur R∗ × R telles que

∂2 f ∂2 f 2
2∂ f
x2 + 2xy + y =0
∂x2 ∂x∂y ∂y2

17. Soit f une fonction de classe C 2 de R2 dans R. On appelle laplacien de f la fonction :


∂2 f ∂2 f
∆f = 2
+ 2
∂x ∂y

1o Donner l’expression du laplacien en coordonnées polaires.


2o La fonction f est dite harmonique si son laplacien est nul sur R2 . Déterminer les fonctions harmoniques
isotropes (c’est-à -dire qui ne dépendent pas de l’angle polaire θ).

x+y
18. On considère la fonction f : R2 → R définie par : f (x, y) =
(1 + x2 )(1 + y2 )
1o On pose F = [0, 1] × [0, 1], justifier que la fonction f est bornée sur F et y atteint sa borne supérieure. On pose
alors M= sup( x,y)∈ F f ( x, y)

2o Montrer
√ que si la borne supérieure est atteinte en un point de l’ouvert Ω =]0, 1[×]0, 1[ alors nécessairement
3
M=3 .
8

o 3
3 Déterminer le maximum de la fonction f sur la frontière de F et le comparer à 3 (on pourra utiliser la
8
calculatrice). Déterminer M.

x2
19. Extrema de f (x, y, z) =
2
+ xyz − z + y.
p p
20. Extremum de f (x, y) = x2 + (1 − y)2 + y2 + (1 − x)2
21. Existence et calcul des bornes de (x, y) 7→ x3 + y3 + 6x2 y − 6xy2 sur le domaine D = {(x, y)/ − 1 6 x 6 y 6 1}.
22. Un signal est diffusé via un canal et un bruit vient malheureusement s’ajouter à la transmission. Le signal est
modèlisé par une v.a. réelle S d’espérance mS et de variance σS 2 connues. Le bruit est modèlisé par une v.a.r. B
indépendante de S, d’espérance nulle et de variance σB 2 fixée.
Après diffusion le signal reçu est X = S + B. On désire alors "débruiter" le signal reçu. Déterminer a et b réels pour
que Y = aX + b soit au plus proche de S c’est-à-dire que E((Y − S)2 ) soit minimale.

23. Soit f définie sur R3 par


Z +∞
f ( x, y, z) = (t3 − xt2 − yt − z)2 exp(−2t) dt
0

Déterminer les extrema globaux de f .


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p
24. Trouver les valeurs extrémales de (x, y) 7−→ xy 1 − x − y sur T = {( x, y) | x>0, y>0, 1 − x − y>0}

25. Soit A ∈ Sn++ , et u un vecteur non nul de Rn . On définit sur Rn l’application ϕ : x 7→ 21 ( Ax | x ) − (u| x ).
1o Montrer que ϕ est de classe C 1 et calculer, pour tout x ∈ Rn , ∇ ϕ( x ).
2o Étudier les extrema éventuels de ϕ sur Rn .

26. 1o Soit f une fonction de classe C 1 de R2 dans R et φ définie de R2 dans R2 par


φ( x, y) = ( f ( x, y), 2xy)

Déterminer pour quelles fonctions f la fonction dφ( x,y) est une similitude pour tout couple ( x, y).

27. Soit D = {(x, y) ∈ R2 | x2 + y2 6 1}. On donne f ∈ C 1 ( D, R) et on suppose que :

∀ ( x, y) ∈ D, | f ( x, y)| 6 1

Montrer que
µ ¶2 µ ¶2
∂f ∂f
∃ ( x0 , y0 ) ∈ D̊ | ( x0 , y0 ) + ( x0 , y0 ) 6 16
∂x ∂y

28. Déterminer les droites qui sont à la fois tangentes et normales à la courbe C paramétrée par x = 2t3 , y = 3t2 .
29. On considère la courbe d’équation
x2 + 4y2 + 2x − 8y + 1 = 0
Représenter la courbe. Pente des tangentes aux points d’intersection avec Oy.

30. 1o Représenter la courbe : (


cos2 t
x= t
sin 2t
y= 2t

2o Déterminer l’équation de la tangente en un point de paramètre t.


3o Montrer que les tangentes en tous les points de paramètre tk = a + kπ (k ∈ Z) (les points alignés avec O) sont
concourantes.

31. Soit (Γ) l’ensemble des points M = (x, y, z) de E vérifiant


x2 + y2 = x, x2 + y2 + z2 = 1

a. Donner un système d’équations paramétrique de (Γ) dans le repère (O; b) (on remarquera que si ( x, y, z) ∈ (Γ)
alors z peut s’écrire sin(t)).
b. Former une équation cartésienne du lieu des points d’intersection du plan xOy et des tangentes à (Γ).

32. 3 2
½ Soit (S) la surface de R d’équation cartésienne 2x − 3yz − 3z − 1 = 0. Soit ( D ) l’ensemble des points tels que
y=2
. Décrire ( D ) et trouver les points de (S) où le plan tangent à (S) contient ( D ).
x=z

 x = u cos v

33. Soit S la nappe paramétrée suivante :  y = u sin v , (u, v) ∈ R2 , où ϕ est une application C 1 de R dans R.

z = au + ϕ(v)
a) Formez l’équation du plan tangent au point (u, v).
b) Montrez que , pour v fixé, le plan tangent en (u, v) contient une droite fixe lorsque u décrit R.
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34. Soit f une application de classe C 1 de R2 dans R. Notons S la surface d’équation z = f ( x, y). Donnez une
condition nécessaire et suffisante portant sur f pour qu’en tout point de S, la normale à S soit coplanaire avec l’axe
Oz. Résoudre l’équation aux dérivées partielles obtenue.

35. Calculez l’intégrale curviligne de la forme différentielle


xdy − ydx
ω= sur le cercle de centre O et de rayon 1. En déduire que ω n’est pas exacte.
x 2 + y2
2 2 2 2
36. Soit ω = P(x, y)dx + Q(x, y)dy une forme différentielle définie sur D = R∗+ × R∗+ par P(x, y) = (3x −yx2)(yx +y )
(3y2 − x2 )( x2 +y2 )
et Q( x, y) = xy2
.

1o Pouvez vous trouver sur D une application f telle que d f = ω ?


2o Calculer Z
ω
Γ

avec Γ l’arc : x (t) = t + cos2 (t), y(t) = 1 + sin2 (t) (t ∈ [0, π2 ]).

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