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ALBERT
étudier
f^2
2. Soit f ∈ RR dérivable telle que : ∀ x ∈ R, f ( x ) f 0 ( x ) > 0. Montrer que f −1 hR∗ i est un intervalle.
4. On dit qu’un nombre réel est algébrique s’il est racine d’un polynôme non nul à coefficients rationnels. Les réels
non algébriques sont appelés les nombres transcendants.
1o Montrer que Q[ X ] est dénombrable.
2o Montrer qu’il existe des nombres transcendants.
5.
1o Montrer que P (N) (l’ensemble des parties de N) n’est pas dénombrable.
(Rappel : on pourra supposer l’existence d’une bijection ϕ de N dans P (N) et obtenir une contradiction à l’aide de
A = {n ∈ N | n 6∈ ϕ(n)} et de a son antécédent par ϕ)
2o Montrer que l’ensemble F des parties finies de N est dénombrable.
3o Montrer que l’ensemble I des parties infinies de N n’est pas dénombrable.
4o Montrer que l’ensemble G des parties de N dont le complémentaire est fini est dénombrable.
5o Montrer que l’ensemble J des parties infinies de N dont le complémentaire est infini n’est pas dénombrable.
6.
1o Soit (un ) une suite stationnaire. Que peut-on dire concernant la cardinalité de l’ensemble de ses suites ex-
traites ?
2o Montrer que l’ensemble des suites extraites d’une suite donnée non stationnaire n’est pas dénombrable.
A ⊂ B ⇒ G ( A) ⊂ G ( B)
10000 1
11. Calculer E[ ∑ √ ] (où E désigne la partie entière).
k =1 k
12. 1o Prouver qu’une suite convergente (un )n∈N d’éléments de Z est stationnaire.
pn
2o Soit (un )n∈N une suite de Q de limite un réel x. On pose un = avec qn > 0 et pn∧qn = 1. Prouver que si x
qn
est irrationnel qn et | pn | tendent vers +∞. Étudier la réciproque.
13. Soit (un )n∈N , une suite de nombres réels strictement positifs de limite nulle.
Montrer qu’il existe une infinité d’indices p tels que
∀n ∈ N, n> p =⇒ un 6u p
14. √
Étudier la suite (un ) définie par : u0 > 0, un+1 = u0 + · · · + u n .
1
16. Soit, dans C, l’application z 7−→ f (z) =
2
(z + |z|). Étudier la suite définie par la donnée de u0 ∈ C et la
récurrence un+1 = f (un ).
19. On utilisera souvent la constante d’Euler alors autant se rafraîchir les idées...
n
1
1o Montrer que ∑ ∼+∞ ln n.
k =1
k
n
1
2o Montrer que vn = ∑ − ln n est convergente (sa limite est traditionnellement notée γ, la constante d’Euler)
k =1
k
n −1
1
en utilisant la suite un = ∑ k
− ln n et la propriété des suites adjacentes.
k =1
1 n
n k∑
an = uk
=1
Donner une condition nécessaire et suffisante sur les αi pour que an converge vers ` = lim un .
4o Applications. Soit un une suite convergente et ` sa limite.
à !
n
1
a. Montrer que vn = 2 ∑ kuk converge et trouver sa limite.
n k =0
à !
n µ ¶
1 n
b. Montrer que wn = n ∑ u converge et trouver sa limite.
2 k =0
k k
21. Étudier la suite (un )n∈N de réels, définie par son premier terme u0 > 0 et la relation de récurrence un+1 =
ln(1 + un ). Donner un équivalent de un lorsque n tend vers l’infini.
22. Étudier la suite réelle définie par la donnée de x0 > 0 et la récurrence xn+1 = xn + xn−2 (préciser un équivalent
en l’infini).
24. Étudier la suite un+1 = 1/2(un + a2 /un ) (a > 0) et montrer que |un+1 − a| ∼ (un − a)2 /2a.
25. Soit lim(un ) = lim(sup{uk , k > n}). Vérifier que :
1o si (un ) est une suite non majorée, alors lim(un ) = +∞. Sinon lim(un ) est la plus grande valeur d’adhérence
de la suite (un ).
(
∀ a > `, {n tq un > a} est fini,
2o ` = lim(un ) ⇔
∀ a < `, {n tq un > a} est infini.
28. On considère les deux suites réelles définies par a0 > 0, b0 > 0 et :
µ ¶
1 1 1 1 1
a n +1 = ( a n + bn ) et = +
2 bn + 1 2 bn an
√
1o Démontrer que ces deux suites sont adjacentes et que leur limite commune ` vérifie ` = a0 b0 .
o
2 On cherche à donner un équivalent de an − `.
a. Montrer que pour n > 1 :
µ ¶2
an − ` a n −1 − `
=
an + ` a n −1 + `
b. En déduire que :
p µ ¶ 2n
a0 − `
an − ` ∼ 2 a0 b0
a0 + `
29. **
Suites presque convergentes et moyenne de Cesaro
| Tn |
Une partie T de N∗ est dite négligeable si → 0, où Tn = T ∩ [1, n] et | T | désigne le cardinal de T. Une suite
n
∗ ps
( an ) de CN est dite presque convergente vers ` ∈ C (en abrégé an → `) s’il existe T ⊂ N∗ négligeable telle que :
∗
a. Montrer qu’il existe une suite décroissante (un ) de (R∗+ )N telle que un → 0 et bn
un → 0.
b. Soit T = { j ∈ N∗ | a j > u j }. Montrer que T est négligeable.
ps
c. En déduire que an → 0.
4o Montrer que l’hypothèse de positivité faite en 3o est essentielle en donnant un exemple de suite ( an ) de réels
pour laquelle | an | → +∞ alors que bn → 0.
z| }|
{z }{