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Lycée du Parc MP2I 861

2020-2021
Devoir surveillé 7

Consignes :

• Calculatrice interdite.
• Ne mélanger pas les exercices, une nouvelle copie pour chaque exercice. Aucune garantie que le
deuxième exercice d’une copie ne soit pris en compte.
• Numéroter chaque copie et mettre son nom sur chaque feuille.
• Encadrer les résultats.
• Les phrases d’explications courtes et claires avant tout calcul pourra faire gagner des points.
• Les copies dont la propreté et la présentation laissent à désirer seront sanctionnées (Les ratures
et les plaques de blanc correcteur sont à bannir).

Exercice 1.
Soient E un espace vectoriel et f, g ∈ L(E), déterminer une inclusion et la justifier entre chaque
couple d’ensembles :
(i) Im f + Im g et Im (f + g)
(ii) Ker f + Ker g et Ker f ∩ Ker g
(iii) Ker f et Ker f 2
(iv) Im g et Im g2 .

Exercice 2. On considère l’espace vectoriel E = R861 muni des lois usuelles.


Pour i ∈ J1, 861K, on note  
0
 .. 
. 
 
0 
 
 1  ←− i-ème ligne .
ei =  
0 
 .. 
 
. 
0

On considère les parties de E définies par

861
( )
X
F = (xi )i∈J1,861K ∈ E ; ixi = 0
i=1

et pour tout i ∈ J1, 861K


Gi = Rei .
1. Justifier que F est un sous espace vectoriel de E.
(On pourra introduire une application.)
2. Montrer que pour tout i ∈ J1, 861K, les sous-espaces vectoriels F et Gi sont supplémentaires.
3. Pour tout (i, j) ∈ J1, 861K2 , calculer le projeté de ej sur Gi parallèlement à F .
Exercice 3. On considère E = C(R) l’espace vectoriel des fonctions continues sur R à valeurs dans
R.
On considère les parties de E définies par


F1 = f ∈ E ; f fonction 2 fois dérivables et f ′′ = −f
et
F2 = {x 7→ P (x) ; P ∈ R1 [X]} .
On définit de plus l’application ϕ de E dans R4 par

π
!
Z Z π
π 2
ϕ(f ) = f (0), f ( ), f (t)dt, f (t)dt .
2 − π2 0

1. Démontrer que ϕ est linéaire.


2. Montrer que F1 et F2 sont des sous-espaces vectoriels de E. ( On pourra écrire les sous-espaces
vectoriels comme des sous-espaces vectoriels engendrés)
3. Justifier que F1 et F2 sont en somme directe.
4. Déterminer une partie A de E la plus simple possible tel que F = F1 ⊕ F2 = Vect(A).
5. Montrer que F et Ker ϕ sont supplémentaires.

Exercice 4. Pour la suite de l’exercice, on fixe un entier n supérieur à 1.

1. Montrer qu’il existe une unique couple de polynômes (Pn , Qn ) ∈ (Rn−1 [X])2 tel que

(1 − X)n Pn + X n Qn = 1.

On ne demande pas d’expliciter les coefficients des polynômes. (On pourra développer (1 + X −
X)2n−1 .)
2. Calculer P1 , P2 et P3 .
3. Déterminer tous les couples (P, Q) ∈ (R[X])2 , tel que

(1 − X)n P + X n Q = 1.

4. Justifier que Pn = Qn (1 − X).


5. Calculer Pn (0), Pn ( 21 ) et Pn (1).
6. On définit la fonction fn sur R par fn (t) = Pn (t).
(a) Montrer que fn (t) = (1 − t)−n + o (tn−1 ).
t→0
n−1
X 
n+k−1
(b) Montrer que Pn = Xk.
k
k=0
(c) Le polynôme Pn , a-t-il des racines positives ou nulles ?
7. Racines réelles strictement négatives :
2n−1 n−1
(a) Montrer que nPn − (1 − X)Pn′ = 2n n X .
(b) Supposons que Pn admette au moins 2 racines réelles négatives, on supposera que a < b < 0
sont 2 racines consécutives :
i. Montrer que Pn′ (a) et Pn′ (b) sont non nuls et de même signe.
ii. Justifier que Pn s’annule au moins un fois sur ]a, b[.
iii. Conclure.
Exercice 5.
Soient n ∈ N∗ , on considère le polynôme

n
X
Pn = (−1)k X k .
k=0

1. Factoriser dans C le polynôme Pn .


On notera Ωn l’ensemble des racines de Pn (qu’il faudra expliciter !).
2. Déterminer une forme réduite de Y
(ω 2 + 1).
ω∈Ωn

(On pourra introduire le polynôme X 2 + 1)

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