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Montrer que ϕ est un produit scalaire sur E. Etudier les cas d’égalités.
d’inconnue x ∈ E. (f | g) = f (t)g(t)dt
a
Orthogonalité
Exercice 17 [ 01584 ] [correction]
Soient E un espace vectoriel euclidien et f ∈ L(E) tel que
Exercice 12 [ 01579 ] [correction]
Soient E un espace euclidien et x, y ∈ E. Montrer que x et y sont orthogonaux si, ∀x, y ∈ E, (f (x) | y) = (x | f (y))
et seulement si,
∀λ ∈ R, kx + λyk > kxk a) Montrer que la matrice de f dans une base orthonormée B = (e1 , . . . , en ) est
symétrique.
b) Montrer que le noyau et l’image de f sont supplémentaires et orthogonaux.
Exercice 13 [ 01580 ] [correction]
On définit une application ϕ : R [X] × R [X] → C par
1
Z π Orthogonal d’un sous-espace vectoriel
ϕ(P, Q) = P (eiθ )Q(e−iθ ) dθ
2π −π
Exercice 18 [ 01585 ] [correction]
a) Montrer que ϕ définit un produit scalaire sur R [X]. Soient F et G deux sous-espaces vectoriels d’un espace vectoriel euclidien E.
b) Montrer que (X n )n∈N est une base orthonormale pour ce produit scalaire. Exprimer (F ∪ G)⊥ en fonction de F ⊥ et G⊥ .
Exercice 29 [ 01596 ] [correction] b) On suppose désormais que la famille (x1 , ..., xn ) est libre et on pose
Soit E un espace vectoriel euclidien, H et H 0 deux hyperplans de E.
On note s et s0 les réflexions par rapport à H et H 0 . F = Vect(x1 , . . . , xn )
A quelle condition s et s0 commutent-elles et préciser alors s ◦ s0 . On note M = MatB (x1 , x2 , . . . , xn ) où B est une base orthonormée de F .
Exprimer G(x1 , . . . , xn ) en fonction de M et de t M . En déduire que
dimension 3 A= b a b
b b a
Exercice 42 [ 01610 ] [correction] a) Pour quels a, b ∈ R, a-t-on A ∈ O(3) ?
Soit E un espace vectoriel euclidien orienté muni d’une base orthonormée directe b) Préciser alors la nature et les éléments caractéristiques de l’endomorphisme f
B = (i, j, k). de R3 dont la matrice dans la base canonique serait A.
R(i) = −j et R(i − j + k) = i − j + k
Exercice 49 [ 01617 ] [correction]
Soit E un espace vectoriel euclidien orienté de dimension 3.
a) Montrer que deux rotations de même axe ou deux retournements d’axes Exercice 55 [ 03190 ] [correction]
orthogonaux commutent. Soit E un espace euclidien orienté de dimension 3 muni d’une base orthonormée
Soit f et g deux rotations de E, autres que IdE , telles que f ◦ g = g ◦ f . directe B = (i, j, k). Soit θ ∈ R, déterminer les éléments caractéristiques de
b) Soit u un vecteur unitaire appartenant à l’axe de la rotation f .
Montrer que g(u) appartient à l’axe de la rotation f et en déduire que g(u) = u Rotk,π/2 ◦ Rotcos θi+sin θj,π
ou g(u) = −u.
c) Dans le cas où g(u) = u, conclure que les rotations f et g ont même axe.
d) Dans le cas où g(u) = −u, justifier que les axes de f et g sont orthogonaux puis Exercice 56 [ 03803 ] [correction]
que f et g sont des retournements autour de ceux-ci. Montrer que la matrice
1 −2 −2
1
Exercice 50 [ 02922 ] [correction] M= −2 1 −2
3
Dans un espace euclidien orienté E de dimension 3, on pose, pour a ∈ E et x ∈ E, −2 −2 1
fa (x) = a ∧ x puis ra = exp(fa ). Montrer que ra est une rotation et en donner les est orthogonale.
éléments caractéristiques. Calculer det(M ). Qu’en déduire d’un point de vue géométrique ?
Donner les caractéristiques géométriques de M .
ad > b2
Exercice 1 : [énoncé]
Symétrie, bilinéarité et positivité : claires. Inversement, si a > 0, ad > b2 et b = c alors en reprenant l’étude ci-dessus, on
Si ϕ(P, P ) = 0 alors montre que ϕ est un produit scalaire.
Xn
P (k)2 = 0
k=0
Exercice 3 : [énoncé]
ϕ est clairement une forme bilinéaire symétrique. Exercice 6 : [énoncé]
On a aussi ϕ(f, f ) > 0 et a) ras
b) Supposons qu’un tel polynôme Q existe et considérons P = XQ.
ϕ(f, f ) = 0 ⇒ f (0) = 0 et f 0 = 0
R1
On a θ(P ) = 0 = 0 tQ2 (t) dt donc Q = 0 d’où θ = 0. Absurde.
On peut appliquer l’hypothèse de récurrence à la famille (y1 , . . . , yn+1 ) formée de correspond à f constante.
vecteurs qui évoluent dans F . Récurrence établie.
Exercice 11 : [énoncé]
Exercice 8 : [énoncé] Par l’inégalité de Cauchy-Schwarz
Par l’inégalité de Cauchy-Schwarz appliquée au produit scalaire canonique sur Rn Z 1 2 Z 1
p p
2 Z 1 Z 1
n
!2 n
!2 n
! n ! n
tn+p f (t) dt = tn f (t)tp f (t) dt 6 t2n f (t) dt t2p f (t) dt
X X X
2
X
2
X 0 0 0 0
xk = xk 1 6 xk 1 =n x2k
k=1 k=1 k=1 k=1 k=1
Exercice 12 : [énoncé]
Il y a égalité si, et seulement si, (x1 , . . . , xn ) et (1, . . . , 1) sont colinéaires i.e. :
(⇒) Via Pythagore
x1 = · · · = xn . 2
(⇐) Si pour tout λ ∈ R on a kx + λyk > kxk alors 2λ(x | y) + λ2 kyk > 0.
2
Si, par l’absurde (x | y) 6= 0 alors 2λ(x | y) + λ2 kyk ∼ 2λ(x | y) qui change de
λ→0
Exercice 9 : [énoncé] signe en 0. Absurde.
Par l’inégalité de Cauchy-Schwarz Par suite (x | y) = 0.
n
!2 n n
X 1 √ X 1 X
√ xk 6 xk
xk xk Exercice 13 : [énoncé]
k=1 k=1 k=1
a) Par le changement de variable réelle ξ = −θ, on vérifie
Donc
n
X 1 ϕ(P, Q) = ϕ(Q, P )
> n2
xk
k=1 D’autre part
De plus, il y a égalité si, et seulement si, il y a colinéarité des n-uplets ϕ(P, Q) = ϕ(Q, P ) = ϕ(P, Q)
donc ϕ(P, Q) ∈ R.
1 1 √ √
√ ,..., √ et ( x1 , . . . , xn ) ϕ est donc une application symétrique à valeurs réelles.
x1 xn
La bilinéarité et la positivité ne posent pas de problèmes.
ce qui correspond au cas où Si ϕ(P, P ) = 0 alors par nullité de l’intégrale d’une fonction continue positive, on a
√ √
x1 xn
√ = ··· = √ ∀θ ∈ R, P (eiθ ) = 0
1/ x1 1/ xn
Le polynôme réel P admet alors une infinité de racines complexes situées sur
soit encore
x1 = · · · = xn = 1/n U = {z ∈ C/ |z| = 1}
b) La famille (X n )n∈N est une base de R [X]. Elle est orthonormale car Exercice 17 : [énoncé]
Z π a) A = MatB (f ) = (ai,j ) avec ai,j = (ei | f (ej )) = (f (ei ) | ej ) = aj,i .
1 1 si k = ` b) Soit x ∈ ker f et z = f (y) ∈ Imf .
ϕ(X k , X ` ) = ei(k−`)θ dθ =
2π −π 0 sinon (x | z) = (x | f (y)) = (f (x) | y) = (0 | y) = 0 donc ker f ⊂ Imf ⊥ .
De plus dim ker f = dim E − dim Imf = dim Imf ⊥ donc ker f = Imf ⊥ puis la
conclusion.
Exercice 14 : [énoncé]
Soient x, y deux vecteurs unitaires de E.
Puisque Exercice 18 : [énoncé]
2 2
(x + y | x − y) = kxk − kyk = 0 F, G ⊂ F ∪ G donc (F ∪ G)⊥ ⊂ F ⊥ ∩ G⊥ .
Soit x ∈ F ⊥ ∩ G⊥ . Pour tout y ∈ F ∪ G, en discutant selon l’appartenance de y à
les vecteurs x + y et x − y sont orthogonaux et donc f (x + y) et f (x − y) le sont F ou G, on a (x | y) = 0 donc x ∈ (F ∪ G)⊥ . Ainsi F ⊥ ∩ G⊥ ⊂ (F ∪ G)⊥ puis
aussi. l’égalité.
On a donc
2 2
kf (x)k − kf (y)k = (f (x) + f (y) | f (x) − f (y)) = (f (x + y) | f (x − y)) = 0 Exercice 19 : [énoncé]
Soit y ∈ Imf . Il existe x ∈ E tel que y = f (x) et alors
On en déduit que les images par f des vecteurs unitaires de E ont tous la même
norme. En posant λ cette valeur commune, on a ∀z ∈ ker f , (y | z) = (f (x) | z) = (x | f (z)) = (x | 0) = 0
∀u ∈ E, kuk = 1 ⇒ kf (u)k = λ donc Imf ⊂ (ker f )⊥ puis Imf = (ker f )⊥ par égalité des dimensions.
ce qui donne (y | x)
y
∀λ ∈ R, hλy, x + λyi > 0 kyk
2
n
Les projetés orthogonaux considérés seront donc égaux si, et seulement si, b) (xi | xj ) =
P
ak,i ak,j avec M = (ai,j ) donc G(x1 , . . . , xn ) =t M M .
k=1
(y | x) (x | y) Par suite det(G(x1 , x2 , . . . , xn )) = det(M )2 > 0 car M inversible puisque
2 y= 2 x
kyk kxk (x1 , . . . , xn ) libre.
c) x = u + n avec u ∈ F et n ∈ F ⊥ . On a d(x, F ) = knk.
Cette équation est vérifiée si, et seulement si, x et y sont orthogonaux ou En exprimant la première colonne du déterminant comme somme de deux
2 2 colonnes :
kxk y = kyk x
2
knk ?
Dans ce dernier cas x et y sont colinéaires ce qui permet d’écrire y = λx et det G(u + n, x1 , . . . , xn ) = det G(u, x1 , . . . , xn ) +
0 G(x1 , . . . , xn )
l’égalité donne
2 2
λ kxk x = λ2 kxk x or det G(u, x1 , . . . , xn ) = 0 car la famille est liée et
d’où λ = 1. knk
2
? 2
Finalement, les projetés orthogonaux considérés seront égaux si, et seulement si, = knk det G(x1 , . . . , xn )
0 G(x1 , . . . , xn )
les vecteurs x et y sont égaux ou orthogonaux.
On en déduit s
det G(x, x1 , . . . , xn )
Exercice 32 : [énoncé] d(x, F ) =
det G(x1 , . . . , xn )
a) Symétrie, bilinéarité et positivité : ok
R1
Si ϕ(P, P ) = 0 alors −1 P 2 (t)dt = 0 donc (fonction continue positive d’intégrale
nulle) Exercice 34 : [énoncé]
∀t ∈ [−1, 1] , P (t) = 0 (⇒) Il suffit de prendre x = y
Comme le polynôme P admet une infinité de racines, c’est le polynôme nul. (⇐) Par polarisation, pour tout x, y ∈ E,
b) On a 1
Z 1 2 2 2
2 (f (x) | f (y)) = (kf (x) + f (y)k − kf (x)k − kf (y)k )
inf 3 t3 − (at2 + bt + c) dt = d(X 3 , F )2 2
(a,b,c)∈R −1
2
Or f (x) + f (y) = f (x + y) et donc
où F = Vect(1, X, X ).
Soit P le projeté orthogonal de X 3 sur F . On peut écrire P = a + bX + cX 2 et on 1
2 2 2
(f (x) | f (y)) = kx + yk − kxk − kyk = (x | y)
a par orthogonalité 2
(X 3 − P | 1) = (X 3 − P | X) = (X 3 − P | X 2 ) = 0
Exercice 35 : [énoncé]
On en déduit que P = 53 X puis (⇐) ok
(⇒) Le problème est de montrer que f est linéaire.
8
d(X 3 , F )2 = Soient x ∈ E et λ ∈ R
175
2 2 2
kf (λx) − λf (x)k = kf (λx)k − 2λ(f (λx) | f (x)) + λ2 kf (x)k
2 2 2 2
Exercice 33 : [énoncé] or kf (λx)k = λ2 kxk , (f (λx) | f (x)) = λ(x | x) et kf (x)k = kxk donc
a) Si (x1 , . . . , xn ) est liée alors les colonnes de G(x1 , . . . , xn ) le sont selon la même
2
relation. kf (λx) − λf (x)k = 0
Ainsi Img ⊂ ker g ⊥ puis par égalité des dimensions Img = ker g ⊥ .
b) Soit x ∈ E, on peut écrire x = y + z avec y = p(x) et z ∈ Img. Exercice 41 : [énoncé]
1 1 Si σ ◦ r = r ◦ σ alors r = σ ◦ r ◦ σ or σ ◦ r ◦ σ = r−1 donc r = r−1 . Ainsi, si σ et r
(pn − p)(x) = pn (z) = (Id + f + f 2 + · · · + f n−1 ) ◦ (f − Id)(a) = (f n (a) − a) commutent alors r = Id ou r = Rotπ . La réciproque est immédiate.
n n
Or f n+1 (a) = kak donc
2 kak Exercice 42 : [énoncé]
k(pn − p)(x)k 6 →0
n A ∈ O(3) donc f ∈ O(E)
Exercice 44 : [énoncé]
a) f est la rotation d’axe dirigé et orienté par w = i + j et d’angle θ = π/3. Exercice 48 : [énoncé]
b) f est la rotation d’axe dirigé et orienté par w = i − 4k et d’angle Si f ◦ s = s ◦ f alors f (s(u)) = s(u) donc s(u) = u ou s(u) = −u.
θ = − arccos(−8/9). ⊥
Si s(u) = −u alors s est la réflexion par rapport à P = {u} .
c) f est le retournement d’axe dirigé par w = i + 4j + k.
Si s(u) = u alors u appartient au plan de réflexion P et v est un vecteur de ce
plan orthogonal à u alors s(f (v)) = f (v) donc f (v) est aussi un vecteur de ce plan
Exercice 45 : [énoncé] orthogonal à u. Or ce ne peut être v, c’est donc −v et par suite f est un
a) Par orthogonalité et unitarité des colonnes retournement.
Inversement : ok
A ∈ O(3) ⇔ a2 + 2b2 = 1 et 2ab + b2 = 0
Ainsi
A ∈ O(3) ⇔ (a, b) ∈ {(1, 0), (−1, 0), (1/3, −2/3), (−1/3, 2/3)} Exercice 49 : [énoncé]
b) Si a = 1 et b = 0 alors f = Id. a) Si les deux rotations ont le même axe, il est connu que celles-ci commutent.
Si a = −1 et b = 0 alors f = −Id. Si on considère deux retournements d’axes orthogonaux, alors relativement à une
Si a = 1/3 et b = −2/3 alors f est la réflexion par rapport au plan d’équation base orthonormée dont les deux premiers vecteurs dirigeraient leurs axes, leurs
x + y + z = 0. matrices sont diag(1, −1, −1) et diag(−1, 1, −1) qui commutent.
Si a = −1/3 et b = 2/3 alors f est opposée à la transformation précédente, c’est le b) f (g(u)) = g(f (u)) = g(u) donc g(u) appartient à l’axe de f .
retournement d’axe dirigé par w = i + j + k. Comme kg(u)k = kuk, on a g(u) = u ou g(u) = −u.
c) Si g(u) = u alors u appartient à l’axe de la rotation g et donc f et g ont même Exercice 52 : [énoncé]
axe. On a
d) Supposons g(u) = −u. Soit v un vecteur unitaire de l’axe de la rotation g. (g ◦ σ ◦ g −1 )(g(u)) = −g(u)
On a (u | v) = (g(u) | g(v)) = (−u | v) = −(u | v) donc (u | v) = 0. Les axes de f et pour g(v)⊥g(u),
⊥
et g sont donc orthogonaux. De plus, puisque u ∈ {v} et g(u) = −u, g est un (g ◦ σ ◦ g −1 )(g(v)) = g(v)
retournement.
Ainsi g ◦ σ ◦ g −1 est la réflexion par rapport à g(u)⊥ .
Enfin, comme ci-dessus, on a aussi f (v) = ±v. Or le cas f (v) = v est à exclure
puisque les axes de f et g sont orthogonaux. Il reste donc f (v) = −v qui donne
que f est un retournement. Exercice 53 : [énoncé]
f et g sont des rotations vectorielles et puisque f 6= g, on peut supposer, quitte à
échanger, que f 6= Id.
Exercice 50 : [énoncé]
Si u dirige l’axe de f alors f (g(u)) = g(f (u)) = g(u) donc g(u) appartient à l’axe
Si a = 0, ra = Id.
de f puis g(u) = λu. Or g est une isométrie donc g(u) = ±u. Si g(u) = u alors g
Si a 6= 0 alors dans unebase orthonormée
directe de premier vecteur a/kak, la
est une rotation de même axe que f . Si g(u) = −u alors v un vecteur unitaire de
0 0 0
l’axe de la rotation g. On a (u | v) = (g(u) | g(v)) = (−u | v) = −(u | v) donc
matrice de fa est A = 0 0 − kak et par calcul celle de ra est ⊥
(u | v) = 0. Les axes de f et g sont donc orthogonaux. De plus, puisque u ∈ {v}
0 kak 0
et g(u) = −u, g est un demi-tour et il en est de même pour f .
1 0 0
R = 0 cos kak − sin kak . ra est donc une rotation d’axe dirigé et orienté
0 sin kak cos kak Exercice 54 : [énoncé]
par a et d’angle kak. Soit R une rotation solution (s’il en existe).
La rotation R n’est pas l’identité et son axe est dirigé par le vecteur u = i − j + k.
Orientons cet axe par ce vecteur. Pour déterminer l’angle θ de la rotation,
Exercice 51 : [énoncé]
déterminons l’image d’un vecteur orthogonal à l’axe. Considérons
r est une rotation, définissons D son axe (droite vectorielle orientée par un
vecteur unitaire ~u) et θ son angle. v = −2i − j + k = −3.i + u
Dans une base orthonormée directe (~u, ~v , w)
~ de E, la matrice de r est
Le vecteur v est orthogonal à u et
1 0 0
0 cos θ − sin θ R(v) = i + 2j + k
0 sin θ cos θ On a
(v | R(v)) 1
Pour x ∈ E, cos θ = =−
kvk kR(v)k 2
(s ◦ r ◦ s)(s(x)) = s(r(x))
et le signe de sin θ est celui de
Dans la base orthonormée (s(~u), s(~v ), s(w))
~ de E, un calcul direct donne que la
matrice de s ◦ r ◦ s est −2 1 1
Det (v, R(v), u) = −1 2 −1 = −9 > 0
1 0 0
0 cos θ − sin θ 1 1 1
0 sin θ cos θ On en déduit que R n’est autre que la rotation d’axe dirigé et orienté par u et
~ est directe et s ◦ r ◦ s est la rotation d’axe
Si det s = 1, la famille (s(~u), s(~v ), s(w)) d’angle θ = −2π/3.
dirigé et orienté par s(~u) et d’angle θ. Inversement, cette rotation est solution car pour celle-ci le vecteur u est invariant
Si det s = −1, la famille (s(~u), s(~v ), s(w))
~ est indirecte et s ◦ r ◦ s est la rotation alors et le vecteur v est envoyé sur le vecteur R(v) du calcul précédent ce qui
d’axe dirigé et orienté par s(~u) et d’angle −θ. entraîne que i est envoyé sur −j.
Exercice 55 : [énoncé] Si (a | b) 6= 0, S = ∅.
Posons Si (a | b) = 0 alors cherchons une solution particulière x0 de la forme λ(a ∧ b).
b∧a
R1 = Rotk,π/2 et R2 = Rotcos θi+sin θj,π On obtient x0 = kak 2 solution particulière.
La composée de deux rotations est une rotation, donc R1 ◦ R2 est une rotation. Soit x ∈ E, x ∈ S ⇔ a ∧ (x − x0 ) = 0
Puisque les vecteurs k est u = cos θi + sin θj sont orthogonaux Par suite S = x0 + Vect(a).
R2 (k) = −k
Exercice 59 : [énoncé]
et donc Si a = 0, ok. Sinon, les trois vecteurs sont coplanaires car orthogonaux à a.
R1 ◦ R2 (k) = −k
On en déduit que R1 ◦ R2 est un retournement dont l’axe est orthogonal à k i.e.
inclus dans Vect(i, j). Exercice 60 : [énoncé]
Puisque On a
R2 (u) = u et R1 (u) = − sin θi + cos θj Det(a ∧ b, b ∧ c, c ∧ a) = ((a ∧ b) ∧ (b ∧ c) | c ∧ a)
Par suite
Exercice 58 : [énoncé]
α+β 0 0
Si l’équation admet une solution x alors on a a ∧ x = b, puis MatB (f ) = 0 α −γ = Ω(α, β, γ)
(a | a ∧ x) = (a | b) = 0. 0 γ α
On a (
α+β =1
Ω(α, β, γ) ∈ SO3 (R) ⇔
α2 + γ 2 = 1
f apparaît alors comme la rotation d’axe dirigé et orienté par u et d’angle θ où
cos θ = α et sin θ = γ.
Exercice 63 : [énoncé]
Soit (~i, ~j, ~k) une base orthonormée directe de E.
Supposons f est rotation vectorielle. (f (~i), f (~j), f (~k)) est une base orthonormée
directe donc f (~i), f (~j) sont unitaires, f (~i ∧ ~j) = f (~k) = f (~i) ∧ f (~j) etc puis par
linéarité ∀~u, ~v ∈ E, f (~u ∧ ~v ) = f (~u) ∧ f (~v ).
Inversement, supposons ∀~u, ~v ∈ E, f (~u ∧ ~v ) = f (~u) ∧ f (~v ).
On a f (~k) = f (~i) ∧ f (~j) et consort donc f (~i), f (~j), f (~k) est une famille
orthogonale.
2
On a f (~k) = f (~i) f (~j) et consort donc f (~k) = f (~k) f (~i) .
Si f (~i) = 0 alors f (~j) = f (~k) = 0 et donc f = 0.
Nécessairement f (~i) 6= 0 et donc f (~k) = 1. De même f (~i) = f (~j) = 1.
(f (~i), f (~j), f (~k)) est une base orthonormée.
Enfin, comme f (~k) = f (~i) ∧ f (~j), c’est une base orthonormée directe.
Puisque f transforme une base orthonormée directe en une autre, f ∈ O+ (E),
c’est donc une rotation.