Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Normes
v
n X p p
u n X
X uX
2
kAk1 = |ai,j |, kAk2 = t |ai,j | et kAk∞ = max |ai,j |
16i6n,16j6p
i=1 j=1 i=1 j=1
Exercice 1 [ 00454 ] [correction]
Soient N1 , N2 deux normes sur un R-espace vectoriel E.
Montrer que k . k1 , k . k2 et k . k∞ définissent des normes sur Mn,p (K).
a) On note B1 = {x ∈ E/N1 (x) 6 1} et B2 = {x ∈ E/N2 (x) 6 1}.
Montrer
B 1 = B 2 ⇒ N1 = N2
Exercice 6 [ 00459 ] [correction]
b) Même question avec les boules unités ouvertes. Pour A = (ai,j ) ∈ Mn (R) on pose
1/2
n
X
Exercice 2 [ 03248 ] [correction] kAk = a2i,j
i,j=1
Soient a1 , . . . , an des réels et N : Kn → R l’application définie par
Montrer que k . k est une norme matricielle i.e. que c’est une norme sur Mn (R)
N (x1 , . . . , xn ) = a1 |x1 | + · · · + an |xn |
vérifiant
A quelle condition sur les a1 , . . . , an , l’application N définit-elle une norme sur ∀A, B ∈ Mn (R), kABk 6 kAk kBk
Kn ?
définit-elle une norme sur Rn ? a) Montrer que k . k est une norme d’algèbre sur Mn (C).
b) Montrer que si λ est valeur propre de A alors |λ| 6 kAk.
b) Etablir N (f )2 N (f −1 ) + N (g)2 N (g −1 )
|xi yi | 1 |xi |
p
1 |yi |
q N ((f + g)−1 ) 6
6 + (N (f ) + N (g))2
kxkp kykq p kxkpp q kykqq
c) En déduire que
et en déduire
n
X N (f + g)N ((f + g)−1 ) 6 max(N (f )N (f −1 ), N (g)N (g −1 ))
|xi yi | 6 kxkp kykq
i=1
c) En écrivant
Exercice 12 Mines-Ponts MP [ 02766 ] [correction]
p
(|xi | + |yi |) = |xi | (|xi | + |yi |)
p−1
+ |yi | (|xi | + |yi |)
p−1 Soit (E, kk) un espace vectoriel normé sur K (K = R ou C).
a) Montrer que pour tous x, y ∈ E
justifier
kxk + kyk 6 2 max {kx + yk , kx − yk}
kx + ykp 6 kxkp + kykp
d) Conclure que k . kp définit une norme sur Kn . b) Montrer que l’on peut avoir l’égalité avec x 6= 0 et y 6= 0.
Désormais la norme est euclidienne.
c) Montrer que pour tous x, y ∈ E
√
Exercice 10 [ 00462 ] [correction] kxk + kyk 6 2 max {kx + yk , kx − yk}
Pour x = (x1 , . . . , xn ) ∈ Kn et p > 1 on pose √
d) Peut-on améliorer la constante 2 ?
n
!1/p
X p
kxkp = |xi |
i=1
Exercice 13 X MP [ 00795 ] [correction]
Montrer Soit n ∈ N avec n > 2. Existe-t-il une norme k . k sur Mn (C) invariante par
kxk∞ = lim kxkp conjugaison, c’est-à-dire telle que :
p→+∞
Distance d’un vecteur à une partie a) Montrer que k . k∞ est plus fine que k . k1 et k . k2 mais qu’elle n’équivaut ni à
l’une, ni à l’autre.
Exercice 14 [ 03272 ] [correction] b) Comparer k . k1 et k . k2 .
On norme l’espace `∞ (N, R) des suites bornées par la norme infinie notée k . k∞ .
Déterminer la distance de la suite e constante égale à 1 au sous-espace vectoriel C0
des suites réelles convergeant vers 0. Exercice 19 [ 00469 ] [correction]
a) Etablir `1 (R) ⊂ `2 (R) ⊂ `∞ (R).
b) Comparer k . k1 et k . k∞ sur `1 (R)
Exercice 15 [ 03273 ] [correction] b) Comparer k . k1 et k . k2 sur `1 (R)
On norme l’espace `∞ (N, R) des suites bornées par la norme infini notée k . k∞ .
Déterminer la distance de la suite u = ((−1)n )n∈N au sous-espace vectoriel C des
suites réelles convergentes. Exercice 20 [ 00468 ] [correction]
On note R(N) l’ensemble des suites réelles nulles à partir d’un certain rang. R(N)
Exercice 16 [ 00470 ] [correction] étant un sous-espace vectoriel de `1 (R), de `2 (R) et de `∞ (R), on peut y définir
On norme l’espace `∞ (N, R) des suites bornées par la norme infini notée k . k∞ . k . k1 , k . k2 et k . k∞ .
Pour x ∈ `∞ (N, R), on note ∆x la suite de terme général a) Comparer k . k1 et k . k∞ .
b) Comparer k . k1 et k . k2 .
∆x(n) = x(n + 1) − x(n)
puis on forme F = {∆x/x ∈ `∞ (N, R)}.
Déterminer la distance de la suite e constante égale à 1 au sous-espace vectoriel F . Exercice 21 [ 00467 ] [correction]
Soit E = C 1 ([−1, 1] , R). On définit N1 , N2 et N3 par
Z 1
Exercice 17 [ 03463 ] [correction]
N1 (f ) = sup |f | , N2 (f ) = |f (0)| + sup |f 0 | et N3 (f ) = |f |
Soit E l’espace des fonctions bornées de [−1, 1] vers R normé par [−1,1] [−1,1] −1
kf k∞ = sup |f (x)|
x∈[−1,1] a) Montrer que N1 , N2 et N3 sont des normes sur E.
b) Comparer N1 et N2 d’une part, N1 et N3 d’autre part.
Déterminer la distance de la fonction
1 si x ∈ ]0, 1]
f : x 7→ 0 si x = 0 Exercice 22 [ 00473 ] [correction]
−1 si x ∈ [−1, 0[ Sur R [X] on définit N1 et N2 par :
Exercice 23 Centrale
MP [ 02412 ] [correction] Montrer que Nξ définit une norme sur E.
Soient l’espace E = f ∈ C 1 ([0, 1] , R)/f (0) = 0 et N l’application définie sur E b) Soit (Pn ) une suite de polynômes éléments de E. Pour tout n ∈ N, on écrit
par
d
N (f ) = N∞ (3f + f 0 ) X
Pn = ak,n X k
a) Montrer que (E, N ) est un espace vectoriel normé puis qu’il existe α > 0 tel k=0
que N∞ (f ) 6 αN (f ).
b) Les normes N∞ et N sont-elles équivalentes ? Etablir que les assertions suivantes sont équivalentes :
(i) la suite de fonctions (Pn ) converge simplement sur R ;
(ii) la suite de fonctions (Pn ) converge uniformément sur tout segment de R ;
Exercice 24 Centrale MP [ 00465 ] [correction] (iii) pour tout k ∈ {0, . . . , d}, la suite (ak,n ) converge.
Soient E = C 1 ([0, 1] , R) et N : E → R+ définie par
s
Z 1 Exercice 28 Mines-Ponts MP [ 02768 ] [correction]
N (f ) = f 2 (0) + f 02 (t)dt Soit E un sous-espace vectoriel de dimension finie d > 1 de l’espace C([0, 1] , R) de
0
fonctions continues.
d
a) Montrer que N définit une norme sur E. a) Etablir l’existence de (a1 , . . . , ad ) ∈ [0, 1] tel que l’application
b) Comparer N et k . k∞ . d
X
N : f ∈ E 7→ |f (ai )|
Equivalence de normes i=1
définissent des normes sur l’espace E des suites réelles bornées u = (un )n∈N telles Exercice 43 [ 03010 ] [correction]
que u0 = 0. Soit A ∈ Mp (C). On suppose que la suite (An )n∈N converge vers B.
b) Montrer que Montrer que B est semblable à une matrice diagonale n’ayant que des 0 et des 1.
∀u ∈ E, N (u) 6 2N∞ (u)
Déterminer une suite non nulle telle qu’il y ait égalité.
Exercice 44 [ 03022 ] [correction]
c) Montrer que ces deux normes ne sont pas équivalentes.
a) Soit A ∈ Mp (R) diagonalisable vérifiant Sp(A) ⊂ ]−1, 1[. Montrer An → Op .
b) Même question avec trigonalisable au lieu de diagonalisable.
Suites de matrices
Exercice 45 [ 03036 ] [correction]
Exercice 39 [ 03143 ] [correction]
Soit (An ) une suite convergente d’éléments de Mn (K) et de limite A∞ .
Soient A, B ∈ Mp (R). On suppose
Montrer que pour n assez grand
(AB)n → Op
rg(An ) > rg(A∞ )
Montrer que
(BA)n → Op
Exercice 46 X MP [ 03475 ] [correction]
Soit (Ak ) une suite de matrice de Mn (C) convergeant vers A ∈ Mn (C).
On suppose que les Ak sont tous de rang p donné. Montrer que rgA 6 p.
Exercice 40 [ 01670 ] [correction]
Soient A, B ∈ Mn (R) telles que
et calculer sa norme.
Exercice 70 [ 00492 ] [correction]
Soient E = C 0 ([0, 1] , R) et F = C 1 ([0, 1] , R). On définit N1 et N2 par
Exercice 74 [ 00496 ] [correction]
N1 (f ) = kf k∞ et N2 (f ) = kf k∞ + kf k∞0 Soient E = C([0, 1] , R) et u l’endomorphisme de E qui envoie f ∈ E sur la fonction
a) On définit T : E → F par : pour tout f : [0, 1] → R, T (f ) : [0, 1] → R est u(f ) : x 7→ f (x) − f (0)
définie par Z x a) Montrer que pour E muni de k . k∞ l’endomorphisme u est continu et calculer
T (f )(x) = f (t) dt sa norme.
0 b) Montrer que pour E muni de k . k1 l’endomorphisme u n’est pas continu.
Montrer que T est une application linéaire continue.
b) Calculer la norme de T .
Exercice 75 [ 00497 ] [correction]
Sur R [X] on définit N1 et N2 par :
Exercice 71 [ 00493 ] [correction] +∞
Soit E = C ([0, 1] , R) muni de k . k∞ définie par X
(k)
N1 (P ) = P (0) et N2 (P ) = sup |P (t)|
k=0 t∈[−1,1]
kf k∞ = sup |f |
[0,1]
a) Montrer que N1 et N2 sont deux normes sur R [X].
b) Montrer que la dérivation est continue pour N1 et calculer sa norme.
Etudier la continuité de la forme linéaire ϕ : f 7→ f (1) − f (0) et calculer sa norme.
c) Montrer que la dérivation n’est pas continue pour N2 .
d) N1 et N2 sont-elles équivalentes ?
ϕ(t) u : f 7→ φf
fε : t 7→
|ϕ(t)| + ε
définit un endomorphisme continue de E.
b) Soient x0 fixé dans R et fn la fonction continue valant 1 en x0 , affine sur
Exercice 77 [ 00499 ] [correction] [x0 − 1/n, x0 ] et [x0 , x0 + 1/n] et nulle ailleurs. Montrer que pour une fonction g
Soit E = C([0, 1] , R) muni de k . k∞ . définie continue sur R,
Montrons que l’application u : f 7→ u(f ) où u(f )(x) = f (0) + x(f (1) − f (0)) est R 2
f g
un endomorphisme continue de E et calculer sa norme. lim RR n2 = g(x0 )
n→+∞
R n
f
a) Justifier l’existence de ha, ui. a) Montrer que l’application v de E∞ vers E1 qui à f associe u(f ) est continue et
b) Montrer que l’application linéaire ϕu : a 7→ ha, ui est continue et calculer sa déterminer sa norme.
norme. b) Montrer que l’application w de E1 vers E∞ qui à f associe u(f ) est continue et
c) Même question avec ψa : u 7→ ha, ui. déterminer sa norme.
∀t ∈ I, B(t) = (~e1 (t), ~e2 (t), ~e3 (t)) est une base orthonormée directe de R3
x 1 0
2
x /2! x 1
a) Montrer que pour tout t ∈ I, la matrice représentative dans B(t) de la famille
3 ..
Dn (x) = x /3! x2 /2! x .
(~e01 (t), ~e02 (t), ~e03 (t)) est antisymétrique.
.. .. .. ~ : I → R3 continue vérifiant
. . . 1 b) En déduire qu’il existe une fonction Ω
xn /n! · · · ··· x2 /2! x
~
∀i ∈ {1, 2, 3} , ~e0i (t) = Ω(t) ∧ ~ei (t)
a) Montrer que Dn est une fonction dérivable et calculer Dn0 (x).
b) En déduire l’expression de Dn (x).
Exercice 89 [ 03481 ] [correction]
Soit f~ : I → R3 de classe C 2 vérifiant
Exercice 85 [ 00567 ] [correction]
a) Montrer que pour tout 0 6 p < n on a ∀t ∈ I, f~00 (t) ∈ Vectf~(t)
Corrections Pour λ ∈ R,
N (λ.x) = max {|λ| |x1 | , |λ| |x1 + x2 |} = |λ| N (x)
Exercice 1 : [énoncé] Enfin si N (x) = 0 alors |x1 | = |x1 + x2 | = 0 et donc x1 = x1 + x2 = 0 puis x = 0.
a) Soit x ∈ E. Si x = 0 alors N1 (x) = N2 (x) = 0. Sinon : Ainsi N définie bien une norme sur R2 .
Posons y = N1x(x) . On a y ∈ B1 ⊂ B2 donc N2 (y) 6 1 d’où N2 (x) 6 N1 (x). Si x1 > 0, x2 > 0 alors N (x) = x1 + x2 .
De manière symétrique N1 (x) 6 N2 (x) puis l’égalité. Si x1 6 0, x2 > 0 alors N (x) = max(−x1 , |x1 + x2 |).
b) On reprend la démarche ci-dessus à partir de Si x1 > 0, x2 6 0 alors N (x) = max(x1 , |x1 + x2 |).
x Si x1 6 0, x2 6 0 alors N (x) = −(x1 + x2 ).
y= Ces considérations permettent de représenter la boule unité fermée.
N1 (x) + ε
avec ε > 0 pour obtenir N2 (x) < N1 (x) + ε avant de faire tendre ε vers 0.
Exercice 2 : [énoncé]
Notons (e1 , . . . , en ) la base canonique de Kn .
Si N est une norme alors
N (ei ) = ai > 0
Il est donc nécessaire que les a1 , . . . , an soient tous strictement positifs pour que
N soit une norme.
Inversement, supposons que les a1 , . . . , an sont tous strictement positifs.
L’application N est alors à valeurs dans R+ .
La relation N (λx) = |λ| N (x) est immédiate.
Puisque les ai sont positifs, on a N (x + y) 6 N (x) + N (y) car
ai |xi + yi | 6 ai |xi | + ai |yi |. La boule unité fermée pour la norme N De manière immédiate : N (x) 6 2 kxk∞ .
Enfin, si N (x) = 0 alors par nullité d’une somme de quantités positives Aussi |x1 | 6 2N (x) et puisque |x2 | 6 |x1 + x2 | + |x1 | on a aussi |x2 | 6 2N (x).
On en déduit kxk∞ 6 2N (x).
∀i ∈ {1, . . . , n} , ai |xi | = 0
donc
Exercice 4 : [énoncé]
∀i ∈ {1, . . . , n} , xi = 0
L’application N : Rn → R+ est bien définie car toute fonction continue sur le
i.e. x = 0 segment [0, 1] y est bornée
La liberté de la famille (f1 , . . . , fn ) est une condition nécessaire car, sinon, une
relation linéaire sur la famille (f1 , . . . , fn ) détermine un n-uplet (x1 , . . . , xn ) non
Exercice 3 : [énoncé] nul tel que N (x1 , . . . , xn ) = 0.
Quand t varie de 0 à 1, l’expression |x1 + tx2 | varie de |x1 | à |x1 + x2 | Inversement, supposons la famille (f1 , . . . , fn ) libre.
Par suite, on peut exprimer plus simplement l’action de N : Soient λ ∈ R, x = (x1 , . . . , xn ) ∈ Rn et y = (y1 , . . . , yn ) ∈ Rn .
Si N (x) = 0 alors x1 f1 + · · · + xn fn = 0 et donc (x1 , . . . , xn ) = (0, . . . , 0) car
N (x1 , x2 ) = max {|x1 | , |x1 + x2 |}
(f1 , . . . , fn ) libre.
Soient x = (x1 , x2 ) et y = (y1 , y2 ) deux vecteurs de R2 . N (λx) = kλx1 f1 + · · · + λxn fn k∞ = kλ (x1 f1 + · · · + xn fn )k∞ = |λ| N (x).
N (x + y) = k(x1 + y1 )f1 + · · · + (xn + yn )fn k∞ =
N (x+y) = max {|x1 + y1 | , |x1 + y1 + x2 + y2 |} 6 max {|x1 | + |y1 | , |x1 + x2 | + |y1 + y2 |}k(x
61N + ··· +
f1(x)+N xn fn ) + (y1 f1 + · · · + yn fn )k∞ 6 N (x) + N (y).
(y)
Exercice 6 : [énoncé] b) On a
k . k est une norme sur Mn (R) car c’est la norme 2 associée à la base canonique de
n
n X
n
n X
X X
Mn (R). kABk = sup ai,k bk,j 6 sup |ai,k bk,j |
16i6n 16i6n
On a !2
j=1 k=1 j=1 k=1
n n
2
X X Or
kABk = ai,k bk,j
n X
n n X
n n n n
i,j=1 k=1 X X X X X
|ai,k bk,j | 6 |ai,k | |bk,j | = |ai,k | |bk,j | 6 |ai,k | kBk 6 kAk kBk
Par l’inégalité de Cauchy-Schwarz, j=1 k=1 k=1 j=1 k=1 j=1 k=1
n
!2 n n
X X X donc
ai,k bk,j 6 a2i,k b2`,j kABk 6 kAk kBk
k=1 k=1 `=1
donc
n
X n
X Exercice 8 : [énoncé]
2 2 2
kABk 6 a2i,k b2`,j = kAk kBk a) L’application k . k est bien définie de Mn (C) dans R+ .
i,k=1 j,`=1 Si kAk = 0 alors
n
puis X
∀1 6 i 6 n, |ai,j | = 0
kABk 6 kAk kBk j=1
et donc
∀1 6 i, j 6 n, ai,j = 0
Exercice 7 : [énoncé]
a) L’application k . k est bien définie de Mn (C) dans R+ . ainsi la matrice A est nulle.
Si kAk = 0 alors De plus
Xn
n n n
∀1 6 i 6 n, |ai,j | = 0 X X X
j=1
kλAk = sup |λai,j | = sup |λ| |ai,j | = |λ| sup |ai,j | = |λ| kAk
16i6n j=1 16i6n j=1 16i6n j=1
et donc
∀1 6 i, j 6 n, ai,j = 0 et
n
X n
X
ainsi la matrice A est nulle. kA + Bk = sup |ai,j + bi,j | 6 sup |ai,j | + |bi,j |
16i6n j=1 16i6n j=1
De plus
donc
n
X n
X n
X n
X n
X
kλAk = sup |λai,j | = sup |λ| |ai,j | = |λ| sup |ai,j | = |λ| kAk kA + Bk 6 sup |ai,j | + sup |bi,j | = kAk + kBk
16i6n j=1 16i6n j=1 16i6n j=1 16i6n j=1 16i6n j=1
|xi | |yi |
Enfin b) On applique le résultat précédent à a = kxkp et b = kykq pour obtenir
n X
X n n X
X n
kABk = sup ai,k bk,j 6 sup |ai,k bk,j |
p q
16i6n j=1
16i6n |xi yi | 1 |xi | 1 |yi |
6 p +
k=1 j=1 k=1
kxkp kykq p kxkp q kykqq
Or
n X
n n X
n n n n En sommant pour i ∈ {1, . . . , n}, on obtient
X X X X X
|ai,k bk,j | 6 |ai,k | |bk,j | = |ai,k | |bk,j | 6 |ai,k | kBk 6 kAk kBk n
X |xi yi | 1 1
j=1 k=1 k=1 j=1 k=1 j=1 k=1 6 + =1
i=1
kxkp kykq p q
donc
kABk 6 kAk kBk puis
n
X
b) Soit λ ∈ Sp(A), il existe X 6= 0, AX = λX. |xi yi | 6 kxkp kykq
En notant x1 , . . . , xn les éléments de la colonne X (non tous nuls) on a i=1
donc !1/q
n
X n
X
p p
Exercice 9 : [énoncé] (|xi | + |yi |) 6 kxkp + kykp (|xi | + |yi |)
a) L’inégalité vaut pour a = 0 ou b = 0. Pour a, b > 0. i=1 i=1
La fonction ln est concave : car (p − 1)q = pq − q = p
puis
∀λ ∈ [0, 1] , ∀x, y > 0, λ ln(x) + (1 − λ) ln(y) 6 ln(λx + (1 − λ)y) n
!1/p
X p
Appliquée à x = ap , y = bq et λ = 1/p cela donne : (|xi | + |yi |) 6 kxkp + kykp
i=1
n
1 p 1 q 1 p 1 q P p p
ln(a ) + ln(b ) 6 ln a + b car 1 − 1/q = 1/p (et l’inégalité vaut que (|xi | + |yi | ) 6= 0 ou non)
p q p q i=1
Finalement
puis kx + ykp 6 kxkp + kykp
1 p 1 q
ab 6 a + b d) Les propriétés kxkp = 0 ⇒ x = 0 et kλxkp = |λ| kxkp sont immédiates.
p q
qui donne
Si kxk∞ 6= 0. Pour tout p > 1,
N (f ) N (g)
kxk∞ 6 kxkp 6 (n kxk∞ )
p 1/p
= n1/p kxk∞ −−−−−→ kxk∞ N (f + g)N ((f + g)−1 ) 6 M+ M =M
p→+∞ N (f ) + N (g) N (f ) + N (g)
avec
donc
M = max(N (f )N (f −1 ), N (g)N (g −1 ))
lim kxkp = kxk∞
p→+∞
Document3
Exercice 11 : [énoncé]
a) Par réduction au même dénominateur Exercice 12 : [énoncé]
a) x = 21 (x + y) + 12 (x − y) donc
a b 1 av(u + v) + bu(u + v) − uv
+ − = kxk 6 max {kx + yk , kx − yk}
u v u+v uv(u + v)
qu’on peut réécrire Aussi kyk 6 max {kx + yk , kx − yk} donc
√ √ √ kxk + kyk 6 2 max {kx + yk , kx − yk}
a b 1 ( av − bu)2 + (a + b + 2 ab − 1)uv
+ − =
u v u+v uv(u + v) b) Sur R2 avec kk = kk∞ , il y a égalité pour x = (1, 0) et y = (0, 1).
√ √ c)
et si a+ b = 1 alors 2 2 2
(kxk + kyk) 6 2 kxk + 2 kyk
√ √
a b 1 ( av − bu)2 Or x = 1
(x + y) + 1
(x − y) donne
+ − = >0 2 2
u v u+v uv(u + v)
2 1 2 2 2 2
kxk = kx + yk + kx − yk + 2 kxk − 2 kyk
b) 4
Z 1
dt
Z 1
dt
Z 1
dt aussi
N ((f + g)−1 ) = 6a +b = aN (f −1 ) + bN (g −1 ) 2 1 2 2 2 2
f (t) + g(t) f (t) g(t) kyk = kx + yk + kx − yk − 2 kxk + 2 kyk
0 0 0 4
qui donne l’inégalité voulue avec donc
2 2 1 2 2
kxk + kyk 6 kx + yk + kx − yk
N (f )2 N (g)2 2
a= et b = puis
(N (f ) + N (g))2 (N (f ) + N (g))2 2 2
(kxk + kyk) 6 2 max {kx + yk , kx − yk}
√ √
qui sont tels que a + b = 1. qui permet de conclure.
c) Par l’inégalité triangulaire d) Non, sur R2 , il y a égalité pour x = (1, 0) et y = (0, 1).
N (f + g)N ((f + g)−1 ) 6 (N (f ) + N (g))N ((f + g)−1 )
Exercice 16 : [énoncé]
Exercice 14 : [énoncé] Puisque 0 ∈ F , d(e, F ) 6 d(e, 0) = 1.
Puisque 0 ∈ C0 , on a déjà En raisonnant par l’absurde montrons d(e, F ) = 1 en supposant d(e, F ) < 1.
Il existe alors une suite x ∈ B(Rn ) vérifiant k∆x − ek∞ = ρ avec ρ < 1.
d(e, C0 ) 6 d(e, 0) = kek∞ = 1 Pour tout k ∈ N, |∆x(k) − 1| 6 ρ donc ∆x(k) > 1 − ρ.
En sommant ces inégalités pour k allant de 0 à n − 1, on obtient
Soit x ∈ C0 . On a x(n) − x(0) > n(1 − ρ) et donc x → +∞.
|xn − 1| 6 kx − ek∞ Ceci contredit x ∈ `∞ (N, R) et permet de conclure.
et donc quand n → +∞
1 6 kx − ek∞
Exercice 17 : [énoncé]
On en déduit Par définition
d(e, C0 ) > 1 d(f, F ) = inf kf − gk∞
g∈F
et donc d(e, C0 ) = 1.
Puisque la fonction nulle est continue
d(f, F ) 6
f − 0̃
∞ = 1
Exercice 15 : [énoncé]
Puisque 0 ∈ C0 , on a déjà Inversement, soit g ∈ F .
Pour tout x > 0.
d(u, C) 6 d(u, 0) = kuk∞ = 1 |f (x) − g(x)| = |1 − g(x)| 6 kf − gk∞
Soit x ∈ C et ` ∈ R sa limite. Pour n = 2p pair donc à la limite quand x → 0+
√
On en déduit On a
uN
1 = N et
uN
2 = N donc il n’existe pas de α > 0 tel que
2 6 |1 + g(0)| + |1 − g(0)| 6 2 kf − gk∞ k . k1 6 α k . k2 .
k . k1 et k . k2 ne sont pas équivalentes.
et donc
1 6 kf − gk∞
Finalement 1 6 d(f, F ) puis d(f, F ) = 1. Exercice 20 : [énoncé]
a) Aisément k . k∞ 6 k . k1
Soit u
N définie par u
N N
n =
1 si n < N et un = 0 sinon.
Exercice 18 : [énoncé] N
N
On a u 1 = N et u ∞ = 1 donc il n’existe pas de α > 0 tel que
a) k . k1 6 α k . k∞ .
Z 1
kf k1 6 kf k∞ 6 kf k∞ k . k1 et k . k∞ ne sont pas équivalentes.
0 b) En introduisant N tel que n > N ⇒ un = 0 on a
et !2 !2
Z 1 1/2 +∞
X N
X N
X +∞
X
2 2 2 2 2
kf k2 6 kf k∞ 6 kf k∞ kuk2 = |un | = |un | 6 |un | = |un | = kuk1
0 n=0 n=0 n=0 n=0
n 1
Posons fn (x) = x , kfn k∞ = 1 alors que kfn k1 = n+1 → 0 et
1 Ainsi k . k2 6 k . k1 .
kfn k2 = √2n+1 → 0. Les normes ne sont donc pas équivalentes.
Soit u
N définie par u
N
n =
1 si n
N
√< N et un = 0 sinon.
b) Par l’inégalité de Cauchy-Schwarz :
On a
uN
1 = N et
uN
2 = N donc il n’existe pas de α > 0 tel que
1/2 Z 1/2 k . k1 6 α k . k2 .
Z 1 Z 1 1
1 × |f (t)| dt 6 1dt 2
f (t) dt k . k1 et k . k2 ne sont pas équivalentes.
0 0 0
donc
kf k1 6 kf k2 Exercice 21 : [énoncé]
√ √ a) Sans difficultés.
2n+1
Pour fn (x) = 2n + 1xn , kfn k2 = 1 et kfn k1 = n+1 → 0, les normes ne sont b) On a N1 (f ) 6 N2 (f ) car
donc pas équivalentes. Z x
f 0 (t) dt 6 |f (0)| + |x| sup |f 0 |
|f (x)| 6 |f (0)| +
0 [−1,1]
Exercice 19 : [énoncé]
a) Aisément k . k∞ 6 k . k1 et sans difficultés on a aussi N3 (f ) 6 2N1 (f ).
Soit u
N définie par u
N N N 1 Posons
n =
1 si n < N et un = 0 sinon. u ∈ ` (R).
fn (x) = xn
On a
uN
1 = N et
uN
∞ = 1 donc il n’existe pas de α > 0 tel que
k . k1 6 α k . k∞ . 2
On a N1 (fn ) = 1, N2 (fn ) = n et N3 (fn ) = n+1 .
k . k1 et k . k∞ ne sont pas équivalentes. On en déduit que les normes N1 et N2 d’une part, N1 et N3 d’autre part, ne sont
N
N 2
b) On a
P 2
|un | 6
P
|un | donc quand N → +∞ : pas équivalentes.
n=0 n=0
+∞
+∞
2
2 P 2 P 2
kuk2 = |un | 6 |un | = kuk1 . Ainsi k . k2 6 k . k1 .
n=0 n=0 Exercice 22 : [énoncé]
Soit uN définie par uN N N 1
n = 1 si n < N et un = 0 sinon. u ∈ ` (R). a) N1 , N2 : R [X] → R.
+∞ +∞
N1 (P + Q) =
P
P (k) (0) + Q(k) (0) 6
P (k) (k)
P (0) + Q (0) = f 0 (t) = 0 donc f = 0. ϕ est donc un produit scalaire et N apparaît comme étant
k=0 k=0 la norme associée. R x √
+∞
P +∞P (k) b) Pour tout x ∈ [0, 1], |f (x)| 6 |f (0)| + 0 f 0 (t)dt 6 2N (f ), donc
P (k) (0) + Q (0) = N1 (P ) + N1 (Q), √ √
k=0 k=0 kf k∞ 6 2N (f ).Pour f (x) = sin(nxπ), kf k∞ = 1 et N (f ) = nπ/ 2 → +∞. Les
+∞
P +∞ deux normes ne sont donc pas équivalentes.
N1 (λP ) = λP (k) (0) = |λ| P P (k) (0) = |λ| N1 (P ),
k=0 k=0
+∞
(k)
P P (k) (0) k Exercice 25 : [énoncé]
N1 (P ) = 0 ⇒ ∀k ∈ Z, P (0) = 0 or P = k! X donc P = 0.
k=0 On sait N∞ (AB) 6 nN∞ (A)N∞ (B) et αN 6 N∞ 6 βN avec α, β > 0 donc
Finalement N1 est une norme.
N2 (P + Q) = sup |P (t) + Q(t)| 6 sup |P (t)| + |Q(t)| 6 1 n nβ 2
N (AB) 6 N∞ (AB) 6 N∞ (A)N∞ (B) 6 N (A)N (B)
t∈[−1,1] t∈[−1,1] α α α
sup |P (t)| + sup |Q(t)| = N2 (P ) + N2 (Q),
t∈[−1,1] t∈[−1,1]
N2 (λP ) = sup |λP (t)| = sup |λ| |P (t)| = |λ| sup |P (t)| = |λ| N2 (P ), Exercice 26 : [énoncé]
t∈[−1,1] t∈[−1,1] t∈[−1,1] Les applications
N2 (P ) = 0 ⇒ ∀t ∈ [−1, 1] , P (t) = 0 et par infinité de racines P = 0. Z 1
b) La suite n1 X n converge vers 0 pour N2 mais n’est pas bornée et donc diverge N1 : P 7→ |P (t)| dt et N2 : P 7→ sup |P (t)|
pour N1 . 0 t∈[0,1]
c) Les normes ne peuvent être équivalentes car sinon les suites convergeant pour définissent deux normes sur l’espace E. Puisque l’espace E est de dimension finie,
l’une des normes convergerait pour l’autre. ces deux normes sont équivalentes et en particulier N2 est dominée par N1
Exercice 27 : [énoncé]
Exercice 23 : [énoncé] a) facile.
a) Les propriétés N (f + g) 6 N (f ) + N (g) et N (λf ) = |λ| N (f ) sont faciles. b) (i)⇒(ii) Supposons que la suite (Pn ) converge simplement sur R vers une
Si N (f ) = 0 alors la résolution de l’équation différentielle f 0 + 3f = 0 avec la certaine fonction f . On ne sait pas a priori si cette fonction est, ou non,
condition initiale f (0) = 0 donne f = 0. Ainsi l’application N est bien une norme polynomiale.
sur E. Soit ξ = (ξ0 , . . . , ξd ) une famille de d + 1 réels distincts et P ∈ E déterminé par
On remarque P (ξk ) = f (ξk ). On peut affirmer que la (Pn ) suite converge vers P pour la norme
Z x
0
Z x Nξ . Soit [a, b] un segment de R avec a < b. N = k . k∞,[a,b] définit une norme sur
f (x) = e−3x f (t)e3t dt = e−3x (3f (t) + f 0 (t))e3t dt E qui est équivalent à Nξ car E est de dimension finie. Puisque (Pn ) converge
0 0
vers P pour la norme Nξ , on peut affirmer que la convergence a aussi lieu pour la
Par suite |f (x)| 6 e3 N (f ) pour tout x ∈ [0, 1] et donc N∞ (f ) 6 αN (f ) avec norme N et donc (Pn ) converge uniformément vers P sur le segment [a, b]. Au
α = e3 . passage, on en déduit que f = P .
b) Pour fn (x) = xn , N∞ (f ) = 1 et (ii)⇒(iii) Si la suite (Pn ) converge uniformément sur tout segment vers une
N (f ) = N∞ (x 7→ 3xn + nxn−1 ) = n + 3 → +∞. fonction f , elle converge aussi simplement vers f et l’étude ci-dessus montre que f
Les normes N∞ et N ne sont pas équivalentes. est un polynôme. En introduisant la norme infinie relative aux coefficients
polynomiaux :
a0 + · · · + ad X d
= max |ak |
∞ 06k6d
Exercice 24 : [énoncé] l’équivalence de norme permet d’établir que les coefficients de Pn convergent vers
R1
a) Posons ϕ(f, g) = f (0)g(0) + 0 f 0 (t)g 0 (t)dt. ϕ est une forme bilinéaire les coefficients respectifs de f .
symétrique, ϕ(f, f ) > 0 et si ϕ(f, f ) = 0 alors f (0) = 0 et pour tout t ∈ [0, 1], (iii)⇒(i) immédiat.
d+1
X Exercice 30 : [énoncé]
N : f ∈ E 7→ |f (ai )| a) L’application N : E → R+ est bien définie et on vérifie aisément
i=1 N (λf ) = |λ| N (f ) et N (f + g) 6 N (f ) + N (g).
Supposons maintenant N (f ) = 0, la fonction f est alors solution de l’équation
et montrons
différentielle y 00 + y = 0 vérifiant les conditions initiales y(0) = y 0 (0) = 0 ce qui
N (f ) = 0 ⇒ f = 0 entraîne f = 0.
Supposons N (f ) = 0 et donc |f (a1 )| = . . . = |f (ad )| = |f (ad+1 )| = 0. Puisque Finalement N est une norme sur E.
E = H ⊕ Vectg, on peut écrire f = h + λg avec h ∈ H et λ ∈ R. La propriété b) On a évidemment N 6 ν.
|f (ad+1 )| = 0 entraîne λ = 0 et la propriété |f (a1 )| = . . . = |f (ad )| = 0 entraîne Inversement, soit f ∈ E et g = f + f 00 . La fonction f est solution de l’équation
alors h = 0. On peut donc conclure f = 0. différentielle y 00 + y = g vérifiant les conditions initiales y(0) = y 0 (0) = 0. Après
Récurrence établie. résolution
R x via la méthode de variation des constantes, on obtient
b) Introduisons E 0 = E + Vectf de dimension d ou d + 1. Sur E 0 , on peut f (x) = 0 sin(x − t)g(t) dt. On en déduit |f (x)| 6 x kgk∞ 6 π kgk∞ et donc
introduire une norme du type précédent et l’hypothèse de convergence simple kf k∞ 6 πN (f ).
donne alors que (fn ) tend vers f pour la norme considérée. Or sur E 0 de De plus kf 00 k∞ 6 kf + f 00 k∞ + kf k∞ donc ν(f ) 6 (π + 1)N (f ).
dimension finie toutes les normes sont équivalentes et donc (fn ) tend aussi vers f
pour la norme k . k∞ ce qui signifie que (fn ) converge uniformément vers f .
Il reste à montrer que f ∈ E. Par l’absurde, supposons que f ∈ / E. On a alors Exercice 31 : [énoncé]
E 0 = E ⊕ Vectf . Considérons alors la projection p sur Vectf parallèlement à E. a) L’application N est bien définie sur E et valeurs dans R+ .
C’est une application linéaire au départ d’un espace de dimension finie, elle est Si N (f ) = 0 alors nullité d’une somme de positif kf k∞ = 0 et donc f = 0.
donc continue. Or p(fn ) = 0 → 0 et p(fn ) → p(f ) = f 6= 0. C’est absurde. N (f ) = 0 ⇒ kf k∞ = 0 ⇒ f = 0.
N (λf ) = kλf k∞ + kλf 0 k∞ = |λ| kf k∞ + |λ| kf 0 k∞ = |λ| N (f ).
N (f +g) = kf + gk∞ +kf 0 + g 0 k∞ 6 kf k∞ +kgk∞ +kf 0 k∞ +kg 0 k∞ = N (f )+N (g).
kf k∞ 6 N (f ) donc k . k∞ est dominée par k . k. puis |f (x)| 6 M e pour tout x ∈ [0, 1]. Ainsi
Pour fn (x) = xn .
kfn k∞ = 1 et N (fn ) = n −−−−−→ +∞ sup |f (x)| 6 M e
n→+∞ x∈[0,1]
f s’annule. Or ϕ ne s’annule qu’un nombre fini de fois, donc par un argument de Posons 2
continuité, f s’annule aussi en ces points et finalement f = 0̃. Na (cos t, sin t) 1 + a sin 2t
f (t) = =
Les propriétés kλf kϕ = |λ| kf kϕ et kf + gkϕ 6 kf kϕ + kgkϕ sont immédiates. Nb (cos t, sin t) 1 + b sin 2t
b) Considérons la fonction ϕ2 /ϕ1 . Cette fonction est définie et continue sur le
On a
segment [0, 1], elle y est donc bornée et il existe M ∈ R+ vérifiant (a − b) cos(2t)
f 0 (t) = 2 2
∀x ∈ [0, 1] , ϕ2 (x) 6 M ϕ1 (x) (1 + b sin 2t)
Les variations de f sont faciles et les extremums de f (t) sont en t = −π/4 et
On en déduit t = π/4. Ils valent 1−a 1+a
1−b et 1+b .
Z 1 Z 1 On en déduit r
∀f ∈ E, |f (t)| ϕ1 (t) dt 6 M |f (t)| ϕ2 (t) dt Na (x, y) 1+a
0 0 inf =
(x,y)6=0 Nb (x, y) 1+b
Autrement dit k . kϕ1 6 M k . kϕ2 . La norme k . kϕ1 est dominée par k . kϕ2 et, par et
un argument symétrique, k . kϕ2 est dominée par k . kϕ1 .
r
Na (x, y) 1−a
c) On vérifie facilement k . kx2 6 k . kx car sup =
(x,y)6=0 Nb (x, y) 1−b
∀t ∈ [0, 1] , t2 6 t (dans le cas a < b).
n
Pour fn (x) = (1 − x) , on a
1 Exercice 36 : [énoncé]
kfn kx =
(n + 1)(n + 2) a) Supposons que Na est une norme sur `∞ (N, R).
Pour m ∈ N, la suite élémentaire em = (δm,n )n∈N est non nulle donc
et
2
kfn kx2 = Na (em ) = am > 0
(n + 1)(n + 2)(n + 3)
donc il n’existe pas de constante M > 0 telle que k . kx 6 M k . kx2 . P pour la suite constante u = (1)n∈N , la quantité Na (u) existe et donc la
De plus,
Les deux normes k . kx et k . kx2 ne sont pas équivalentes. série an converge.
P
Inversement, si an est une série convergente à termes strictement positifs alors
on montre que l’application Na : `∞ (N, R) → R+ est bien définie et que celle-ci est
Exercice 35 : [énoncé] une norme sur l’espace `∞ (N, R).
+∞
a) Na (1, 1) et Na (1, −1) doivent exister et être strictement positifs. Cela fournit P
b) On a aisément Na 6 k k . k∞ avec k = an .
les conditions nécessaires 2a + 2 > 0 et 2 − 2a > 0 d’où a ∈ ]−1, 1[. Montrons que n=0
cette condition est suffisante. Inversement, supposons k . k∞ 6 k 0 Na . Pour la suite élémentaire em , on obtient
Supposons a ∈ ]−1, 1[ et considérons ϕ : R2 × R2 → R définie par kem k∞ 6 k 0 Na (em ) et donc am > 1/k pour tout
P m ∈ N. Cette propriété est
ϕ ((x, y), (x0 , y 0 )) = xx0 + yy 0 + axy 0 + ayx0 . incompatible avec la convergence de la série an .
L’application ϕ est une forme bilinéaire symétrique sur R2 et pour (x, y) 6= (0, 0), Ainsi Na est dominée par k . k∞ mais ces deux normes ne sont pas équivalentes.
ϕ ((x, y), (x, y)) > (1 − |a|) (x2 + y 2 ) > 0 en vertu de |2axy| 6 |a| x2 + y 2 . Ainsi
ϕ est un produit scalaire sur R2 et Na est la norme euclidienne associée.
b) Le cas a = b est immédiat. Quitte à échanger, on peut désormais supposer Exercice 37 : [énoncé]
a < b. a) Les applications sont bien définies Ni : E → R+ car toute fonction continue sur
Par homogénéité, on peut limiter l’étude de N a (x,y)
Nb (x,y) au couple (x, y) = (cos t, sin t) un segment y est bornée.
avec t ∈ ]−π/2, π/2]. Les propriétés Ni (f + g) 6 Ni (f ) + Ni (g) et Ni (λf ) = |λ| Ni (f ) sont faciles.
donc
|f (x)| 6 N2 (f ) Exercice 40 : [énoncé]
Puisque les matrices A et B commutent, il en est de même des matrices Ak et B k .
Puisque En passant à la limite la relation
|f 0 (x)| 6 |f (x) + f 0 (x)| + |f (x)|
Ak B k = B k Ak
on obtient
|f 0 (x)| 6 2N2 (f ) on obtient
et finalement P Q = QP
N1 (f ) 6 2N2 (f )
Exercice 41 : [énoncé]
On a
Exercice 38 : [énoncé]
An A−1
n = Ip
a) N∞ est bien connue pour être une norme sur l’ensemble des fonctions bornées,
il en est de même sur l’ensemble des suites bornées dont le premier terme est nul. En passant cette relation à la limite on obtient
L’application N : E → R+ est bien définie. On vérifie aisément
N (u + v) 6 N (u) + N (v) et N (λu) = |λ| N (u). Si N (u) = 0 alors pour tout n ∈ N, AB = Ip
un+1 = un et puisque u0 = 0, on obtient u = 0. Ainsi N est une norme sur E. Par le théorème d’inversibilité, on peut affirmer que A est inversible et
b) Pour u ∈ E , on a, pour tout n ∈ N,
A−1 = B
|un+1 − un | 6 |un+1 | + |un | 6 2N∞ (u)
−1
NP
Exercice 43 : [énoncé]
De plus, puisque λn−1−k S k −−−−−→ On car somme d’un nombre constant de
A2n → B et A2n = An × An → B 2 donc B = B 2 et B est une matrice de k=0 n→+∞
projection. termes de limites nulles, on peut affirmer que pour n assez grand, on a
N −1
X
n−1−k k
λ S
6ε
Exercice 44 : [énoncé]
k=0
a) Il existe P ∈ GLp (K) tel que P −1 AP = D avec D = diag(λ1 , . . . , λp ) et
|λj | < 1. Ainsi, pour n assez grand
On a alors An = P Dn P −1 avec Dn = diag(λn1 , . . . , λnp ) → Op donc
An → P Op P −1 = Op .
n−1
X
n−1−k k
ε
b) En reprenant la démarche qui précède, on peut conclure dès que l’on établit λ S
6ε+
1 − |λ|
que si T est une matrice triangulaire supérieure à coefficients diagonaux dans
k=0
]−1, 1[ alors T n −−−−−→ Op .
n→+∞ et on peut conclure.
Raisonnons par récurrence sur p ∈ N? . Récurrence établie.
Pour p = 1, la propriété est immédiate.
Supposons le résultat vrai au rang p > 1.
Soit T ∈ Mp+1 (R) triangulaire supérieure à coefficients diagonaux dans ]−1, 1[.
On peut écrire Exercice 45 : [énoncé]
Posons r = rgA∞ .
λ L
T = La matrice A∞ possède est déterminant extrait non nul de taille r.
On,1 S
Le déterminant extrait correspondant des matrices An est alors non nul à partir
avec |λ| < 1 et S ∈ Mn (R) triangulaire supérieure à coefficients diagonaux dans d’un certain rang et donc rg(An ) > r
]−1, 1[.
Par le calcul, on obtient n
λ Ln
Tn =
On,1 S n Exercice 46 : [énoncé]
avec Posons r = rgA.
n−1
X La matrice A possède est déterminant extrait non nul de taille r.
Ln = L λk S n−1−k Le déterminant extrait correspondant des matrices Ak est alors non nul à partir
k=0 d’un certain rang et donc
n n p = rg(Ak ) > r = rgA
On a λ → 0 et S → On par hypothèse de récurrence.
Pour conclure, il suffit de montrer que
n−1
X n−1
X
λk S n−1−k = λn−1−k S k → On Exercice 47 : [énoncé]
k=0 k=0 a) Une matrice A ∈ Eq annule le polynôme scindé simple X q − 1, elle est donc
diagonalisable. Si 1 est sa seule valeur propre alors A = In car semblable à In .
car ceci entraîne Ln → O1,n . b) Par l’absurde, supposons qu’il existe une suite (Ap ) d’éléments de Eq \ {In }
Soit ε > 0. vérifiant
Puisque S n → On , il existe un rang N ∈ N au-delà duquel kS n k 6 ε.
Ap → In
On alors
n−1 n−1
ε Par continuité de la trace
X n−1−k k
X n−1−k
λ S 6 ε |λ| 6
1 − |λ|
k=N
k=N
trAp → n
Or la trace de Ap est la somme de ses valeurs propres, celles-ci ne sont pas toutes entraîne
égales à 1 et sont racines qème de l’unité donc N (λf )
|f (x) − f (y)| 6 |x − y|
|λ|
2π
Re(trAp ) 6 (n − 1) + cos On en déduit N (f ) 6 N (λf )/|λ| et finalement N (λf ) = |λ| N (f ).
q
Enfin, pour x, y ∈ [a, b],
Cette majoration est incompatible avec la propriété trAp → n.
|(f + g)(x) − (f + g)(y)| 6 |f (x) − f (y)| + |g(x) − g(y)| 6 (N (f ) + N (g)) |x − y|
|f (x) − f (y)| b) L’ensemble Kf est une partie de R, non vide (car f est lipschitzienne) et
6k minorée par 0.
|x − y|
On en déduit que c(f ) = inf Kf existe dans R+ .
En passant à la borne inf, on obtient Pour x, y ∈ A distincts, on a pour tout k ∈ Kf
|f (x) − f (y)|
6 N (f ) N (f (x) − f (y))
|x − y| 6k
N (x − y)
puis
|f (x) − f (y)| 6 N (f ) |x − y| En passant à la borne inférieure, on en déduit
Quand (x, y) → (0, b) avec (x, y) ∈ R+? × R+? on a y ln x → −∞ et donc Exercice 57 : [énoncé]
f (x, y) = xy → 0. Soit λ une valeur propre de u. Il existe un vecteur x 6= 0 vérifiant u(x) = λx et
D’autre part, quand (0, y) → (0, b), on a f (x, y) = 0 → 0. alors
Ainsi f est continue en (0, b). |λ| kxk = ku(x)k 6 kuk kxk
b) Si l’on peut prolonger f par continuité à R+ × R+ alors
puis
d’une part f (0, 0) = lim f (0, y) = 0 et d’autre part f (0, 0) = lim f (x, x) = 1.
y→0 x→0 |λ| 6 kuk
C’est absurde.
car kxk > 0.
Exercice 54 : [énoncé]
La partie {kx − ak /a ∈ A} est une partie de R non vide et minorée par 0 donc sa Exercice 58 : [énoncé]
borne inférieure existe. Ainsi l’application x 7→ d(x, A) est bien définie. Notons k . k la norme induite sur LC(E, F ) par les normes existant sur E et F .
Soient x, x0 ∈ E. Pour tout y ∈ A, kx − yk 6 kx − x0 k + kx0 − yk donc kfn (xn ) − f (x)kF 6 kfn (xn ) − fn (x)kF + kfn (x) − f (x)kF avec
d(x, A) 6 kx − x0 k + kx0 − yk puis d(x, A) − kx − x0 k 6 kx0 − yk et kfn (xn ) − fn (x)kF 6 kfn k kxn − xkE → 0 (car kfn k est bornée) et
d(x, A) − kx − x0 k 6 d(x0 , A). Ainsi d(x, A) − d(x0 , A) 6 kx − x0 k et par symétrie kfn (x) − f (x)kF 6 kfn − f k kxkE → 0 donc kfn (xn ) − f (x)kF → 0.
|d(x, A) − d(x0 , A)| 6 kx − x0 k. Finalement x 7→ d(x, A) est 1 lipschitzienne donc
continue.
Exercice 59 : [énoncé]
Par contraposée. Supposons que f ne soit par continue., l’application linéaire f
Exercice 55 : [énoncé] n’est donc pas continue en 0 et par suite il existe ε > 0 vérifiant
a) Soit f : t 7→ g(R cos t, R sin t). f est continue et 2π périodique. ∀α > 0, ∃x ∈ E, kxk 6 α et kf (x)k > ε.
Soit h : t → f (t + π) − f (t). h est continue et h(0) + h(π) = f (2π) − f (0) = 0 donc Pour α = 1/n, il existe x √n ∈ E tel que kxn k 6 1/n et kf (xn )k > ε.
h s’annule. Considérons alors√ y n = nxn . √
b) Soit h : t 7→ f (t + π/2) − f (t). h est continue et On a kyn k = 1/ n donc yn → 0 et kf (yn )k > nε → +∞.
h(0) + h(π/2) + h(π) + h(3π/2) = 0 donc h s’annule. Ainsi (yn ) est une suite convergeant vers 0 dont la suite image (f (yn )) n’est pas
bornée.
Exercice 56 : [énoncé]
Soit ϕ : U → U morphisme continue. L’application θ ∈ R → ϕ(eiθ ) est continue et Exercice 60 : [énoncé]
à valeurs dans U donc par le théorème de relèvement, il existe une fonction La continuité de l’application linéaire IdE de (E, N1 ) vers (E, N2 ) équivaut à
ψ : R → R continue vérifiant ϕ(eiθ ) = eiψ(θ) pour tout θ ∈ R. Puisque ϕ est un l’existence d’un réel α > 0 vérifiant N2 (x) 6 αN1 (x) pour tout x ∈ E. La
morphisme, on obtient : ∀θ, θ0 ∈ R, ψ(θ + θ0 ) − (ψ(θ) + ψ(θ0 )) ∈ 2πZ. Or propriété annoncée est alors immédiate.
l’application (θ, θ0 ) 7→ ψ(θ + θ0 ) − (ψ(θ) + ψ(θ0 )) est continue sur le connexe R2 ,
son image est donc connexe et cette application est donc constante. Sans perte de
généralités, on peut désormais supposer ∀θ, θ0 ∈ R, ψ(θ + θ0 ) = ψ(θ) + ψ(θ0 ). Exercice 61 : [énoncé]
L’application ψ apparaît désormais comme étant un endomorphisme continue de Pour tout x ∈ E tel que kxkE < 1, on a
(R, +) dans lui-même, il est alors connu qu’il existe a ∈ R tel que
∀θ ∈ R, ψ(θ) = aθ. De plus, puisque ϕ(e2iπ ) = 1, a ∈ Z et finalement ϕ : z → z a ku(x)kF 6 kuk kxkE 6 kuk
pour un certain a ∈ Z. Réciproquement ces applications sont des endomorphismes
continus de (U, ×). donc
s = sup ku(x)kF 6 kuk
kxkE <1
puis l’égalité annoncée. Enfin N (xy) 6 N (x)N (y) car a 7→ a(xy) s’obtient par composition de a 7→ ax par
a 7→ ay.
Exercice 62 : [énoncé]
a) Par récurrence sur n ∈ N en écrivant Exercice 64 : [énoncé]
Pour tout y ∈ ker f , |f (x)| = |f (x) − f (y)| 6 kf k kx − yk donc
u ◦ v n+2 − v n+2 ◦ u = (u ◦ v n+1 ) ◦ v − v n+2 ◦ u |f (x)| 6 kf k d(x, ker f ).
Pour z ∈ E, on peut écrire z = λx + y avec y ∈ H et λ = f (z)/f (x).
puis Si λ 6= 0 alors z = λ(x + y/λ) donc kzk > |λ| d(x, H) puis
u ◦ v n+2 − v n+2 ◦ u = (n + 1)αv n+1 + v n+1 ◦ u ◦ v − v n+2 ◦ u |f (x)|
|f (z)| = |λ| |f (x)| 6 d(x,H) kzk
|f (x)|
et en simplifiant via Cette inégalité vaut encore quand λ = 0 et cela permet d’affirmer kf k 6 d(x,H)
puis l’inégalité complémentaire de la précédente.
v n+1 ◦ u ◦ v − v n+2 ◦ u = v n+1 (u ◦ v − v ◦ u)
b) Exercice 65 : [énoncé]
k(n + 1)αv n k 6 kuk
v n+1
+
v n+1
kun k
Considérons α0 , . . . , αd des réels deux à deux distincts et ϕ : Rd [X] → Rd+1
définie par
donc
ϕ(P ) = (P (α0 ), . . . , P (αd ))
(n + 1) |α| kv n k 6 (kuk kvk + kvk kuk) kv n k
L’application ϕ est un isomorphisme de R-espaces vectoriels de dimensions finies,
Si pour tout n ∈ N, v n 6= 0 alors on obtient (n + 1) |α| 6 2 kuk kvk pour tout c’est aussi une application linéaire continue car les espaces engagés sont de
n ∈ N ce qui implique α = 0. dimensions finies et il en est de même de ϕ−1 .
S’il existe n ∈ N? tel que v n = 0, alors pour le plus petit de ces entiers v n−1 6= 0 et En notant f la limite simple de (fn ), on a ϕ(fn ) → (f (α0 ), . . . , f (αd )). En notant
v n = 0 et la relation P l’élément de Rd [X] déterminé par ϕ(P ) = (f (α0 ), . . . , f (αd )), on peut écrire
u ◦ v n − v n ◦ u = (n + 1)αv n−1 ϕ(fn ) → ϕ(P ). Par continuité de l’application ϕ−1 , on a donc fn → P dans
Rd [X]. En choisissant sur Rd [X], la norme équivalente k . k∞,[a,b] , on peut
permet de conclure α = 0.
affirmer que (fn ) converge uniformément vers P sur le segment [a, b].
En particulier (fn ) converge simplement vers P et en substance P = f .
Or
N ((p − q)(x)) 6 kp − qk N (x) < N (x)
Exercice 70 : [énoncé]
C’est absurde. a) L’application T est bien définie et est clairement linéaire. Pour tout x ∈ [0, 1],
donc Tϕ est continue et kTϕ k 6 kϕk2 . N2 (P ) = 0 ⇒ ∀t ∈ [−1, 1] , P (t) = 0 et par infinité de racines P = 0.
De plus pour f = ϕ, |Tϕ (f )| = kϕk2 kf k2 donc b) Notons D : R [X] → R [X] l’opération de dérivation.
+∞
P +∞P (k+1) +∞ P k
kTϕ k = kϕk2 ∀P ∈ R [X] , N1 (D(P )) = D(P )(k) (0) = P (0) 6 P (0) =
k=0 k=0 k=0
N1 (P ) donc D est continue pour la norme N1 et kDk 6 1. Pour P = X, on a
N1 (P ) = 1 et N1 (D(P )) = 1 donc kDk = 1.
Exercice 73 : [énoncé] c) Soit Pn = X n . On a D(Pn ) = nX n−1 donc N2 (Pn ) = 1 et
R1
Pour tout f ∈ E, |ϕ(f )| = 0 |tf (t)| dt 6 kf k1 donc ϕ est continue et N2 (D(Pn )) = n → +∞.
kϕk = sup |ϕ(f )| 6 1. Par suite D n’est pas continue pour N2 .
kf k61
R1 d) Par ce qui précède, les normes ne sont pas équivalentes. Néanmoins
1
Pour f : t 7→ tn , kf k1 = n+1 1
et |ϕ(f )| = 0 tn+1 dt = n+2 donc |ϕ(f )|
kf k∞ =
n+1
n+2 →1 +∞
P P (k) (0) k +∞
P |P (k) (0)|
d’où kϕk = sup |ϕ(f )| = 1. P = k! X donc |P (t)| 6 k! 6 N1 (P ) donc N2 (P ) 6 N1 (P ).
k=0 k=0
kf k61
C’est là la seule et la meilleure comparaison possible.
Exercice 74 : [énoncé]
a) On a Exercice 76 : [énoncé]
ku(f )k∞ 6 kf k∞ + |f (0)| 6 2 kf k∞ L’application Tϕ : E → R est bien définie et est clairement linéaire. Par l’inégalité
donc l’endomorphisme u est continu et kuk 6 2. Z 1
Pour f : x 7→ 2x − 1, on a kf k∞ = 1 et ku(f )k∞ = 2 donc kuk = 2. |Tϕ (f )| 6 |ϕ(t)| dt kf k∞
b) Pour f : x 7→ (n + 1)(1 − x)n , kf k1 = 1 et 0
ϕ
Pour tout ε > 0, posons fε = |ϕ|+ε . On observe kfε k∞ 6 1 et c)
Z x Z 1 Z t
1 F (x) = f (t) dt − f (u) du dt
ϕ2 (t)
Z
Tϕ (fε ) = dt 0 0 0
0 |ϕ(t)| + ε et par intégration d’une constante
donc Z x Z 1 Z x
1 Z 1
ε |ϕ(t)|
Z
f (t) dt = f (t) dt du
Tϕ (fε ) − |ϕ(t)| dt 6 dt 6 ε
0 0 |ϕ(t)| + ε 0 0 0
donc
Exercice 77 : [énoncé] 1
u est clairement un endomorphisme de E. |F (x)| 6 kf k∞
2
u(f )(x) = (1 − x)f (0) + xf (1) donc 1
|u(f )(x)| 6 (1 − x) |f (0)| + x |f (1)| 6 (1 − x) kf k∞ + x kf k∞ = kf k∞ . puis kF k∞ 6 2 kf k∞ car sup (x2 − x + 1/2) = 12 . Ainsi kuk 6 1/2.
x∈[0,1]
Ainsi ku(f )k 6 kf k. L’endomorphisme u est continue et kuk 6 1. Enfin pour f : x 7→ 1, kf k∞ = 1, F : x 7→ x − 1/2 et kF k∞ = 1/2 donc kuk = 1/2
Pour f : x 7→ 1, on a kf k∞ = 1 et ku(f )k∞ = 1 donc kuk > 1 puis kuk = 1.
Exercice 79 : [énoncé]
Exercice 78 : [énoncé] P
Rx a) On a |an un | 6
Pkak∞ |un | et |un | converge donc par comparaison de séries à
a) Les primitives de f sont de la forme ϕ + C te avec ϕ : x 7→ 0 f (t) dt. Parmi
termes positifs, an un est absolument convergente et donc convergente.
celles-ci une seule est d’intégrale nulle c’est +∞
P +∞
P
b) |ha, ui| 6 |an un | 6 kak∞ |un | = kak∞ kuk1 .
Z 1 n=0 n=0
F =ϕ− ϕ(t) dt On en déduit que ϕu est continue et kϕu k 6 kuk1 .
0
Soit a la suite bornée déterminée par an = 1 si un > 0 et an = −1 sinon.
b) L’application u est bien définie de E vers E car une primitive est une fonction On a kak∞ = 1 et pour tout n ∈ N, an un = |un | de sorte que
+∞
continue. Pour λ, µ ∈ R et f, g ∈ E, (λu(f ) + µu(g))0 = λf + µg et ϕu (a) =
P
|un | = kuk1 .
R1
0
λu(f ) + µu(g) = 0 donc u(λf + µg) = λu(f ) + µu(g). Ainsi u est un n=0
endomorphisme. On en déduit que kϕu k = kuk1 .
c) Par l’inégalité |ha, ui| 6 kak∞ kuk1 , on obtient que ψa est continue et
Z x Z 1 Z t
kψa k 6 kak∞ .
F (x) = f (t) dt − f (u) du dt Pour la suite uk = (δn,k )n∈N , on a kuk k1 = 1 et ψa (uk ) = ak donc |ak | 6 kψa k
0 0 0
pour tout k ∈ N.
donc aisément |F (x)| 6 2 kf k∞ puis kF k∞ 6 2 kf k∞ . Ainsi u est continue. Par suite kak∞ 6 kψa k puis finalement kψa k = kak∞ .
Exercice 84 : [énoncé]
a) Notons A(x) = (ai,j (x)) ∈ Mn (K) la matrice dont Dn (x) est le déterminant. Exercice 86 : [énoncé]
La fonction x 7→ A(x) est dérivable car ses fonctions coordonnées le sont et par Par récurrence sur n ∈ N via :
multilinéarité du déterminant, la fonction Dn est dérivable avec (n+1) (n+1) (n) 0 (n)
(tn f (1/t)) = t × tn−1 f (1/t) = t× tn−1 f (1/t) +(n+1) tn−1 f (1/t)
Dn0 = det(C10 , C2 , . . . , Cn ) + det(C1 , C20 , . . . , Cn ) + · · · + det(C1 , C2 , . . . , Cn0 )
en vertu de la formule de Leibniz, puis
et donc
Dn0 = det(C1 , C2 , . . . , Cn0 ) (n+1) (−1)n+1 (n + 1) (n) (−1)n −1 (−1)n
(tn f (1/t)) =t n+2
f (1/t)+t n+1 2 f (n+1) (1/t)+(n+1) n+1 f (n) (1/t
t t t t
En développant par rapport à la dernière colonne ce dernier déterminant, on
obtient : et la formule attendue après simplification.
Dn0 (x) = Dn−1 (x)
b) Sachant Dn (0) = 0 et D1 (x) = x on peut conclure, par récurrence,
Exercice 87 : [énoncé]
n Par la dérivabilité à droite de f en 0, on peut écrire
x
Dn (x) =
n!
f (x) = f (0) + x.f 0 (0) + xε(x)
Exercice 89 : [énoncé]
a) Par composition, l’application ~σ est dérivable et