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La qualité et la précision de la rédaction seront prises en compte dans la notation des copies.
2. Soit E un espace vectoriel normé. On dit que deux normes N1 et N2 sont équivalentes s’il
existe une constante positive α telle que : pour toute suite (xn )n∈N des éléments de E\{Θ},
on a :
N1 (xn )
lim = α.
n→+∞ N2 (xn )
Exercice- 1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (5 points)
Dans R2 , on considère la norme N définie par : ∀X(x, y)
N (X) = N [(x, y)] = max{|x|, |y|, |x − y|}
1. (a) Montrer que N est une norme sur R2 .
→
− → −
(b) Représenter la sphère unité S(θ(0, 0), 1) sur le repère orthonormé usuel (O, i , j ).
2. On considère la courbe C d’équation cartésienne :
x2 + xy + y 2 = 1.
(a) Dessiner cette courbe en faisant figurer tous les axes sur un autre repère.
x
(b) Déterminer : max{(x2 + xy + y 2 )} lorsque ∈ B(Θ, 1).
y
Exercice- 2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (7 points)
On considère l’espace vectoriel normé E = C 1 ([0, 1], R), k · k∞ , des fonctions f : [0, 1] → R de classe C 1
sur [0, 1] et telles que f (0) = 0 muni de la norme k · k∞ définie par : kf k∞ = sup |f (x)|. On pose, pour
x∈[0,1]
ϕ∈E
-1- Donner une condition nécessaire et suffisante portant sur ϕ pour que Nϕ soit une norme sur E.
-2- Montrer que pour tout f ∈ E : Nϕ (f ) ≤ kf k∞ kϕk∞ .
-3- En déduire que Nϕ et k · k∞ sont équivalentes sur E.
-4- Soient ϕ1 et ϕ2 sont deux fonctions strictement positives de E. Montrer que les deux normes Nϕ1
et Nϕ2 sont équivalentes.
ϕ1
(On pourra commencer par montrer que le quotient est bornée)
ϕ2
-5- On pose ϕ1 (x) = x et ϕ2 (x) = x2 .
a- Montrer que Nϕ2 (f ) ≤ Nϕ1 (f ) ≤ kf k∞ pour tout f ∈ E.
b- Soit fn (t) = (1 − x)n une suite d’éléments de E. Calculer Nϕ1 (fn ) et Nϕ2 (fn ).
En déduire des suites réelles (un ) et (vn ) telles que :
Nϕ1 (fn ) ∼+∞ un et N (fn )ϕ2 ∼+∞ vn
c- Les normes Nϕ1 et Nϕ2 sont-elles équivalentes ?
Indication : Etudier les variations sur [0; 1] des fonctions x 7→ x(1 − x)n et x 7→ x2 (1 − x)n .
École Nationale
des Sciences Appliquées
AGADIR
Devoir Surveillé (Session Rattrapage)
2ème année ENSA- Cycle Préparatoire- Durée : 2h
La qualité et la précision de la rédaction seront prises en compte dans la notation des copies.
Exercice- 3. Soit E = C([a, b], R) l’espace vectoriel réel de toutes les fonctions f : [a, b] → R qui sont
continues sur [a, b] (a < b). Soient les normes. suivantes :
1
Z b Z b
2
kf k1 = |f (x)|dx, kf k2 = |f (x)|2 dx et kf k∞ = max |f (t)|
a a a≤t≤b
1. Démontrer que : √
∀f ∈ E : kf k1 ≤ b − akf k2 ≤ (b − a)kf k∞
2. Pour tout n ∈ N∗ , on définit la fonction fn par :
1
fn (x) := 1 − nx pour x ∈ 0,
n
1
fn (x) := 0 pour x ∈ [ , 1]
n
a- Calculer les valeurs kfn k1 et kfn k2 .
b- En déduire que les deux normes k · k1 et k · k2 ne sont pas équivalentes.
3. On pose a = 0 et b = 1. Soient les deux fonctions suivantes :
f : [0, 1] → R g : [0, 1] → R
2 et avec λ ∈ [0, 1]
t 7→ f (t) = t t 7→ gλ (t) = λt
N1 (f ) = sup |f 0 (x)|, N2 (f ) = kf k∞ + kf 0 k∞ et N3 (f ) = kf + f 0 k∞ .
x∈[0,1]
Exercice- 4. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Soit E = R∗+ normé par la distance d : E × E → R+ définie par :
Démontrer que ces deux suites de fonctions convergent uniformément vers Θ sur [0, 1].
Exercice- 6. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Soit E l’espace C([0, 1], R) muni de la norme : ∀f ∈ E, kf k = max |f (t)|
t∈[0,1]
I- Soit F = P([0, 1], R) l’espace vectoriel des fonctions polynomiales à coefficients réels, restreintes à [0, 1]
muni de la norme kP k = max |P (t)|.
0≤t≤1
n
t
Démontrer que la suite (Pn )n≥1 donnée par Pn (t) = 1+ est une suite de Cauchy dans F,
n
non convergente dans F?
I- Soit ϕ l’opérateur de E dans E défini par :
x x
(x − t)n−1
Z Z
n
∀x ∈ [0, 1] : (ϕ(f )) (x) = f (t)dt, ϕ (f )(x) = f (t)dt
0 0 (n − 1)!
1. Montrer que l’application φ qui à f associe φ(f ) est un endomorphisme continu ( une ap-
plication linéaire et continue) de E.
2. (Dans cette question, On suppose que p(t) ≥ 0, pour tout t ∈ [a, b]) :
Par un choix simple de f ; calculer kφkL(E) .
3. (Dans cette question, on ne suppose pas que p(t) ≥ 0).
np(t)
On pose : fn (t) = p
1 + n2 p2 (t)
Calculer kφkL(E) .
Exercice- 7. Soit F = P([0, 1], R) l’espace vectoriel des fonctions polynomiales à coefficients réels, res-
treintes à [0, 1] muni de la norme kP k∞ = max |P (t)|.
0≤t≤1
n
t
On considère la suite (Pn )n≥1 donnée par Pn (t) = 1 + .
n
1- Déterminer la valeur de la limite suvante : lim kPn (t) − et k∞ .
n→+∞
2- En déduire que la suite (Pn )n≥1 est une suite de Cauchy dans F,
3- Que peut-on en dire de l’espace (F, k · k∞ ) ?
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Soit E = C 1 ([0, 1], R). Pour tout f ∈ E, on pose
Z 1 12
2 0 2
N (f ) = f (0) + (f (t)) dt .
0
Et l’inégalité suivante :
√ √ √ √
∀(a, b, c, d) ∈ IR4 , ab + c. d≤ a2 + c . b2 + d.
Z x
n−1
n
On note : T (f )(x) = T oT · · · oT (f )(x) = T (T (f ))(x) = T n−1 (f )(λt)dt
| {z } 0
n fois
et la fonction f0 = 1I(t) = 1, la fonction qui vaut 1 sur [0, a].
1-(a) Montrer que T est une application linéaire continue dans (L(E), k · kL(E) ).
Calculer sa norme naturelle kT kL(E) .
1-(b) Déterminer, en fonction de λ et n ∈ N∗ , l’expression de la fonction T n (1I)(x).
1-(c) Déterminer une suite des réels (Un )n ∈ R+ telle que : Pour tout n ∈ N, kT n f kL(E) ≤ Un .
1-(d) Etudier la suite (T n )n∈N∗ dans (L(E), k · kL(E) ).
1-(e) En considérant l’équation fonctionnelle f = 1I + T (f ),
Calculer ,en fonction de a, λ et n ∈ N∗ , (T n (f ) − T n+1 (f )) ?
Soient (E, k · k) un espace vectoriel complet et A une partie fermée non vide de E.
Considérons une application T : A → A une application lipschitzienne de rapport k ∈]0, 1[. On note :
T n = |T oT · {z· · oT} .
n fois
Montrer que, pour tout x0 ∈ A, la suite (xn = T n (x0 ))n convergente vers une limite x l’unique point fixe
de T .
Soit (E, k·k) un espace vectoriel normé. Soient F une partie complète de E et f une application F 7→ E
qui vérifie : f (F ) ⊂ F et il existe k ∈ [0, 1[ tel que f est k-lipschitzienne sur F .
Soit x ∈ F fixé. On considère la suite (un )n∈N de vecteurs de F définie par :
u0 = x
un+1 = f (un ), pour tout n ∈ N
(1)- Montrer que la suite (un )n∈N converge vers l’unique point fixe λ de f .
Exercice- 9. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (6 points)
Soit E = C([0, 1], R) l’espace vectoriel des fonctions continues sur [0, 1] à valeur dans R.
Choisissons dans E les deux normes classiques suivantes :
Z 1
kf k∞ = sup { |f (t)|, t ∈ [0, 1]} et kf k1 = |f (t)|dt
0
Exercice- 10. Soit 0 ≤ λ ≤ 1 et a > 0. Soit l’espace de Banach E = C([0, a], R) normé par :
kf k∞ = max |f (t)|
t∈[0,a]
4-a) Montrer que T est une application linéaire continue dans (L(E), k · kL(E) ).
Calculer sa norme naturelle kT kL(E) .
4-b) Pour le cas de f (t) = 1I = 1, calculer T n (1I).
On considère ainsi une suite (Wn )n∈Nn d’applications linéaires dans (L(E), k · kL(E) ) définie par :
Wn = T n (f ), pour tout n ∈ N∗
H. MAHDIOUI
École Nationale A.U : 2013/2014
des Sciences Appliquées Devoir Surveillé No :1
AGADIR 2eme année ENSA- 1er cycle-
Exercice
Soit f une fonction déninie sur IR telle que f of = idIR . Montrer que la fonction d définie sur IR × IR
par
d(x, y) = |f −1 (x) − f −1 (y)|
est une distance.
Exercice. 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (3 points)
Soit E = C 2 ([0, 1], IR). Pour tout f ∈ E, on définit les applications suivantes
Z 1
N (f ) = |f (x)|dx
0
Z 1
0
N (f ) = |f (0)| + |f 0 (x)|dx
0
Z 1
00 0
N (f ) = |f (0)| + |f (0)| + |f 00 (x)|dx
0
1. Montrer que ces trois applications sont des normes.
2. Prouver que, pour tout f ∈ E : N (f ) ≤ N 0 (f ) ≤ N 00 (f ).
Exercice. 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (3 points)
Soit E = C 1 ([0, 1], IR). Pour tout f ∈ E, on pose
Z 1 12
N (f ) = f 2 (0) + (f 0 (t))2 dt .
0
1. Montrer que N est une norme sur E.
√
2. Montrer que kf k∞ ≤ 2N (f ).
3. N et k · k∞ sont-elle équivalentes.
Indication : On pourra utiliser l’inégalité de Minkowski : si u et v sont deux fonctions continues sur
[0, 1] à valeurs dans [0, +∞], alors
Z 1 12 Z 1 12 Z 1 21
2 2 2
[u(x) + v(x)] ≤ u (x) + v (x)
0 0 0
Et l’inégalité suivante :
√ √ √ √
∀(a, b, c, d) ∈ IR4 , ab + c. d≤ a2 + c . b2 + d.
Exercice. 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (2 points)
Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé sur IR. Montrer que l’application f définie sur E par
x
f (x) =
1 + kxk
est un homéomorphisme de E sur la boule ouverte unitaire
B(0, 1) = {x ∈ E / kxk < 1}
−1
c’est à dire que f est bijective, f et f sont continues.
Exercice. 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (2 points)
Soit f une application d’un espace métrique complet (E, d) dans lui même telle que
∀(x, y) ∈ E 2 , d(f (x), f (y)) ≤ kd(x, y)
où k est une constante réelle vérifiant 0 ≤ k < 1.
Montrer qu’il existe un point unique λ de E tel que f (λ) = λ. ( λ est dit un point fixe de f .)
Indication : Considérer une suite définie par la relation de récuurence xn = f (xn−1 ) ∀n ∈ IN ∗
Exercice. 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (5 points)
Soit E un espace métrique muni de la distance discrète d définie par
d(x, y) = 1 si x 6= y
d(x, y) = 0 si x = y
1. Déterminer la boule ouverte B(x, 1), la boule fermée B(x, 1) et la spphère S(x, 1).
2. Soit A est une partie non vide de E, on définit le diamètre de A par
δ(A) = sup d(x, y)
(x,y)∈A2
Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé réel de dimension ≥ 1. On note d la distance associée à la
norme k · k. Pour tous u ∈ E, v ∈ E, on pose :
kuk + kvk si kuk =
6 kvk
δ(u, v) =
d(u, v) = ku − vk si kuk = kvk
1. Démonter que δ définit une distance sur E.
2. Décriver les boules fermées Bδ (u, r) de l’espace (E, δ) à l’aide des boules fermées et des sphéres de
l’espace métrique (E, d).
3. Etudier la convergente d’une suite (un )n dans (E, δ) ( Comparer avec la convergence dans (E, d))
4. Donner un exemple de suite convergente pour d et divergente pour δ.
La qualité et la précision de la rédaction seront prises en compte dans la notation des copies.
8. Soit A une matrice symétrique définie positive de taille n. Si λmin > 0 est la plus petite valeur propre
de A et λmax la plus grande valeur propre, alors pour tout vecteur X ∈ Rn , on a :
λmin hX, Xi ≤t X.A.X ≤ λmax hX, Xi.
-1- Donner une condition nécessaire et suffisante portant sur ϕ pour que Nϕ soit une norme sur E.
-2- Montrer que pour tout f ∈ E : Nϕ (f ) ≤ kf k∞ kϕk∞ .
-3- En déduire que Nϕ et k · k∞ sont équivalentes sur E.
-4- Soient ϕ1 et ϕ2 sont deux fonctions strictement positives de E. Montrer que les deux normes Nϕ1
et Nϕ2 sont équivalentes.
ϕ1
(On pourra commencer par montrer que le quotient est bornée)
ϕ2
-5- On pose ϕ1 (x) = x et ϕ2 (x) = x2 .
a- Montrer que Nϕ1 (f ) ≤ Nϕ2 (f ) ≤ kf k∞ pour tout f ∈ E.
b- Soit fn (t) = (1 − x)n une suite d’éléments de E. Calculer Nϕ1 (fn ) et Nϕ2 (fn ).
En déduire des suites réelles (un ) et (vn ) telles que :
Nϕ1 (fn ) ∼+∞ un et N (fn )ϕ2 ∼+∞ vn
c- Les normes Nϕ1 et Nϕ2 sont-elles équivalentes ?
Indication : Etudier les variations sur [0; 1] des fonctions x 7→ x(1 − x)n et x 7→ x2 (1 − x)n .
La qualité et la précision de la rédaction seront prises en compte dans la notation des copies.
Soit (E, k·k) un espace vectoriel normé. Soient F une partie complète de E et f une application F 7→ E
qui vérifie : f (F ) ⊂ F et il existe k ∈ [0, 1[ tel que f est k-lipschitzienne sur F .
Soit x ∈ F fixé. On considère la suite (un )n∈N de vecteurs de F définie par :
u0 = x et pour tout n ∈ N, un+1 = f (un ).
1. Montrer que la suite (un )n∈N converge vers λ un unique point fixe de f .
C’est à dire qu’il existe un unique ∃!λ ∈ F tel que f (λ) = λ.
kn
∀n ∈ N, kun − λk ≤ ku1 − u0 k.
1−k
Soit F = P([0, 1], R) l’espace vectoriel des fonctions polynomiales à coefficients réels,
restreintes à [0, 1] muni de la norme kP k∞ = max |P (t)|.
0≤t≤1
On considère la suite de polynômes (Pn )n≥0 donnée par : pour x ∈ [0, 1] fixé :
1
Pn+1 (x) = Pn (x) + (x − Pn2 (x)).
∀n ∈ N, P0 = 0
2
√
1- Montrer que pour tout x ∈ [0, 1], 0 ≤ Pn (x) ≤ x.
2- Etudier la convergence simple de la suite de polynômes (Pn )n≥0 vers une limite Γ à déterminer.
3- Verifier la propriété suivante : Pour x ∈ [0, 1]
√
2 x
∀n ∈ N, 0 ≤ Γ − Pn (x) ≤ √ .
2+n x
4- Que peut-on en dire de la suite (Pn )n≥0 dans F muni de k · k∞ ? et de l’espace vectoriel (F, k · k∞ ) ?
d(u, v)
δ(u, v) =
1 + d(u, v)
Montrer l’équivalence
(a) Montrer que T est une application linéaire continue dans (L(E), k · kL(E) ).
Calculer sa norme naturelle kT kL(E) .
(b) Montrer que, pour tout f0 ∈ E, la suite (xn = T n (f0 ))n convergente vers une limite x l’unique point
fixe de T .
Déterminer, en fonction de λ et n ∈ N∗ , l’expression de la fonction T n (1I)(x).
(c) Déterminer une suite des réels (Un )n ∈ R+ telle que : Pour tout n ∈ N, kT n f k∞ ≤ Un kf k∞ .
(c) Justifier pourquoi la suite d’applications (T n )n∈N∗ est convergente dans (L(E), k · kL(E) ) et trouver
sa limite ?
(d) Application :
En déduire que l’équation y 0 (x) = y(λx) admet, sur [0, a], une solution unique telle que f (0) = 1.
Donner explicitement la solution dans le cas λ = 0 et dans la ces λ = 1.