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Lycée du Parc MP2I 861

2020-2021
Devoir surveillé 8

Consignes :

• Calculatrice interdite.
• Ne mélanger pas les exercices, une nouvelle copie pour chaque exercice. Aucune garantie que le deuxième
exercice d’une copie ne soit pris en compte.
• Numéroter chaque copie et mettre son nom sur chaque feuille.
• Encadrer les résultats.
• Les phrases d’explications courtes et claires avant tout calcul pourra faire gagner des points.
• Les copies dont la propreté et la présentation laissent à désirer seront sanctionnées (Les ratures et les
plaques de blanc correcteur sont à bannir).

Exercice 1.
Une urne contient n boules numérotées de 1 à n.
On pioche 2 boules simultanément et on calcule le carré de la différence notée X. Sachant que tous les tirages
sont équiprobables, déterminer l’espérance de X.
n
X n2 (n + 1)2
(On pourra utiliser sans démonstration k3 = )
4
k=1

Exercice 2.
On considère un triangle ABC, l’instant t = 0, on place une personne au sommet A et une personne au
sommet B.
(a) Si les deux personnes sont sur le même sommet à l’instant t, elles se disputent et se séparent en allant
occuper chacune un sommet différent parmi les 2 autres à l’instant t + 1.
(b) Si les deux personnes sont des sommets différents à l’instant t, elle se comporte chacune de manière
indépendante et change de sommet avec une probabilité 1/3 pour chacun des 2 autres sommets et reste
sur le même sommet avec une probabilité 1/3.
On note Mn l’évènement les deux personnes sont sur le même sommet à l’instant n et Dn l’évènement les deux
personnes sont sur des sommets différents à l’instant n. On notera mn = P (Mn ) et dn = P (Dn ).

1. Déterminer P (Mn+1 |Mn ).


2. Montrer que P (Mn+1 |Dn ) = 13 .
3. Justifier que
2

dn+1 = 3 dn + mn
1
mn+1 = 3 dn

4. Calculer d0 , d1 , m0 et m1 .
5. Montrer que la suite (dn ) vérifie une relation de récurrence linéaire d’ordre 2 et la résoudre.
6. Exprimer mn et dn en fonction de n.
7. Montrer que les suites (mn ) et (dn ) convergent vers des limites à préciser. Interpréter les valeurs obtenues.

Exercice 3.
Pour un entier n ≥ 0, on définit la fonction hn par
2 dn  −x2 
hn (x) = ex e .
dxn
1. Calculer h0 , h1 et h2 .
2. Montrer que pour tout n, il existe un unique polynôme Hn de R[X], tel que pour tout x ∈ R,

hn (x) = Hn (x).

3. Déterminer le degré, le coefficient dominant et la parité de Hn en fonction de n.

Exercice 4.

1. Soit E = R3 . On note − →
g1 = (1, −2, 3), −

g2 = (−1, 1, 2), et −

g3 = (3, −2, 1).

− →
− →

Montrer que ( g1 , g2 , g3 ) est une base de E. Décomposer explicitement le vecteur (1, 1, 1) dans cette base.
2. Déterminer tous les polynômes P de K[X] tel que (P ′ )2 = 4P .
3. On considère le R-espace vectoriel E des fonctions de classe C ∞ sur l’intervalle ] − 1, 1[, on considère le
sous-espace vectoriel

F = Vect R (f1 , f2 , f3 , f4 ) .
où les fonctions f1 , f2 , f3 et f4 sont définies par
√ √
f1 (x) = cos(x), f2 (x) = sin(x), f3 (x) = cos( 1 + x − 1), f4 (x) = sin( 1 + x − 1).

(a) Montrer que la famille (f1 , f2 , f3 , f4 ) est libre et en déduire la dimension de F .


(On pourra utiliser les développements limités.)
(b) On considère le sous-espace vectoriel

G = Vect R (f1 , f2 , g3 , g4 ) ,
√ √
où g3 , g4 sont définie par g3 (x) = cos( 1 + x) et g4 (x) = sin( 1 + x).
Comparer F et G.
4. Soit n ∈ N∗ , montrer qu’il existe un polynôme Pn tel que 1 + X − (Pn )2 est divisible par X n .
(On pourra chercher Pn comme une approximation polynomiale d’une fonction bien choisie.)

Exercice 5.
1. Préliminaires :
Soit λ ∈ K, discuter du nombre de solutions du système

6x − y = λx
12x − y = λy.

2. Étude d’un endomorphisme :


On considère l’application f de R2 dans R2 définie par

f (x, y) = (6x − y, 12x − y).

(a) Montrer que l’application f est un élément de L(R2 ).


(b) Montrer que F2 = Ker (f − 2IdR2 ) et F3 = Ker (f − 3IdR2 ) sont deux sous-espaces vectoriels de
R2 supplémentaires, on précisera leur dimension. On donnera des bases de F2 et F3 composées
uniquement de vecteurs de première composante égale à 1.
(On pourra commencer par expliciter F2 et F3 .)
(c) On considère P la matrice carrée obtenue en accolant les vecteurs des bases de F2 et F3 obtenues
à la question précédente (en respectant l’ordre), montrer que P est une matrice inversible, dont on
calculera l’inverse.
3. Résolution d’un système différentiel :
On conserve le notation P pour la matrice de la partie précédente.
On considère le système différentiel :

x′ = 6x − y
(⋆)
y′ = 12x − y.
 
6 −1
On introduit la matrice A = .
12 −1
Ce qui permet d’écrire le système sous la forme
 ′   
x x
= A .
y′ y

(a) Calculer D = P −1 AP . Si le résultat n’est pas une matrice diagonale, revoir vos calculs.
Pour x, y 2 fonctions de R dans R, on définit les fonctions x1 et y1 par
   
x1 (t) −1 x(t)
=P .
y1 (t) y(t)

(b) Montrer qu’il y a équivalence entre


(i) x, y solutions de (⋆).
 ′
x1 = 2x1
(ii) x1 , y1 vérifient (⋆⋆)
y1′ = 3y1 .
(c) Résoudre (⋆⋆) puis (⋆).

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