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Dans tout ce qui suit, on désigne par K le corps des nombres réels R ou C le corps des nombres complexes.
2. Soit E = L2 (I, K) l’espace des fonctions continues de carré intégrable sur l’intervalle I de R à valeurs
dans K. On définit une norme sur E, appelée norme de la convergence en moyenne quadratique, en
posant pour f ∈ E : sˆ
¯ f (x)¯2 d x.
¯ ¯
∥ f ∥2 =
I
5
USTTB Cours d’Analyse 3 FST
3. Soit E = B(I, K) l’espace des fonctions bornées sur l’intervalle I à valeurs dans K. On définit une
norme ∥ · ∥∞ sur E appelée norme de la convergence uniforme, en posant pour f ∈ E :
¯ ¯
∥ f ∥∞ = sup ¯ f (x)¯ .
x∈I
Remarque. Toute norme permet de définir une distance mais la réciproque est fausse, c’est-à-dire toute
distance ne provient pas d’une norme.
Exemple. Dans l’espace vectoriel R2 , nous allons calculer la distance entre u = (−1, 1) et la droite D d’équa-
tion y = 2x pour la norme N1 .
Notons . Écrivant D sous la forme D = (x, 2x) ∈ R2 , x ∈ R , et notant d 1 la distance associée à N1 , on obtient
© ª
Remarque 1.2.1. Lorsque a = 0E et r = 1 dans les définitions ci-dessus, on obtient la boule unité ouverte.
Exemples.
1. Dans R muni de la distance usuelle, pour a ∈ R on a B(a, r ) =]a − r, a + r [ si r > 0.
2. (a) Nous allons déterminer la boule unité de R2 pour la norme ∥∥1 .
Pour (x, y) ∈ E on a ∥(x, y)∥1 = |x| + |y| < 1. Nous avons alors les cas suivants :
— si x ≥ 0 et y ≥ 0, on a : x + y < 1.
— si x ≥ 0 et y ≤ 0, on a : x − y < 1.
— si x ≤ 0 et y ≥ 0, on a : −x + y < 1.
— si x ≤ 0 et y ≤ 0, on a : −x − y < 1.
On représente les droites D1 , D2 , D3 et D4 d’équations respectives x + y = 1, x − y = 1, −x + y = 1
et −x − y = 1. Chacune de ces droites divise le plan en deux demi-plans. Puisque |0| + |0| = 0 < 1,
l’intersection des demi-plans contenant le point O(0, 0) est la boule unité pour la norme ∥∥1 qui
n’est autre que le losange ouvert de sommets E(0, 1), F(1, 0), G(0, −1) et H(−1, 0).
(b) Pour la norme euclidienne ∥ · ∥2 , la boule unité ouverte est donnée par
B(O(0, 0), 1) = (x, y) ∈ R2 , ∥(x, y∥2 < 1 = (x, y) ∈ R2 , x 2 + y 2 < 1 .
© ª © ª
C’est donc le carré ouvert ] − 1, 1[×] − 1, 1[, c’est-à-dire que l’on a : B((0, 0), 1) =] − 1, 1[×] − 1, 1[.
Exemples.
1. Si a et b sont deux nombres réels tels que a < b, alors, on démontre aisément que ]a, b[ est un ouvert.
2. Soit (E, ∥ · ∥) un espace normé. Pour r > 0, et a ∈ E, la boule ouverte B(a, r ) est un ouvert de E. En effet,
considérons b ∈ B(a, r ), et posons s = r − ∥b − a∥. Vérifions que B(b, s) ⊆ B(a, r ). En effet, pour tout
c ∈ B(b, s), on a ∥c − b∥ < s, donc
∥c − a∥ ≤ ∥c − b∥ + ∥b − a∥ < s + ∥b − a∥ = r.
B f (a, r ) = {x ∈ E, N(x − a) ≤ r } .
Exemples.
1. Si a et b sont deux nombres réels tels que a < b, alors, on démontre aisément que [a, b] est un fermé,
en démontrant tout simplement que son complémentaire R − [a, b] =] − ∞, a[∪]b, +∞[ est un ouvert.
2. Soit (E, ∥ · ∥) un espace normé. Pour r > 0, et a ∈ E, la boule fermée B f (a, r ) est un fermé de E. En effet,
considérant b ̸∈ B f (a, r ), on a ∥b −a∥ > r . Posons s = ∥b −a∥−r , alors B(b, s)∩B f (a, r ) = ;, c’est-à-dire
B(b, s) ⊆ E\B f (a, r ), d’où E\B f (a, r ) est un ouvert. Donc B f (a, r ) est un fermé.
Dans les deux cas, l’élément (1 − t )x + t y est dans la même boule que celle où se trouvaient x et y. Donc
B(x 0 , r ) et B f (x 0 , r ) sont convexes.
L’intérêt de cette notion réside dans le théorème suivant : dans le cas d’équivalence de deux normes N1 et
N2 , les ouverts de l’espace vectoriel normé sont les mêmes.
Théorème 3 :
Deux normes équivalentes sur un espace vectoriel normé E donnent la même topologie.
On va démontrer maintenant que A est un ouvert pour la norme N2 . Soit y ∈ B2 (x, αr x ). Alors N2 (y − x) <
αr x =⇒ N1 (y − x) < r x , d’après la relation ci-dessus. On en déduit que B2 (x, αr x ) ⊂ B1 (x, r x ) ⊂ A. Posons
r x′ = αr x . Quel que soit x ∈ A, il existe donc r x′ > 0 tel que B2 (x, r x′ ) ⊂ A. Autrement dit, A est un ouvert de N2 ,
puis T1 ⊂ T2 .
De la même manière, on démontre que T2 ⊂ T1 , et le résultat souhaité s’ensuit.
A présent on donne des propriétés caractéristiques des ouverts et des fermés, dont une application impor-
tante concernera la recherche d’extrema d’une fonction de plusieurs variables.
Définition 11
Soient (E, N) un espace vectoriel normé, x 0 un point de E.
1. L’ensemble des Voisinages de x 0 se note V (x 0 ).
2. Une partie non vide V de E est un Voisinage de x 0 si et seulement si V contient une boule
ouverte de centre x 0 et de rayon strictement positif. Ceci s’écrit symboliquement :
N n’est voisinage d’aucun de ses points car, pour tout ε > 0 et tout entier n 0 ∈ N, ]n 0 − ε, n 0 + ε[̸⊂ N.
Théorème 4 :
Soit (E, N) un espace vectoriel normé. Soit x 0 un élément de E.
— Une réunion quelconque non vide de voisinages de x 0 est un voisinage de x 0 .
— Une intersection finie non vide de voisinages de x 0 est un voisinage de x 0 .
Démonstration.
[
— Soit (Vi )i ∈I une famille non vide (c’est-à-dire I ̸= ;) de voisinages de x 0 puis V = Vi . Soit i 0 ∈ I. Vi 0
i ∈I
contient une boule ouverte de centre x 0 et V contient Vi 0 . Donc, V contient une boule ouverte de
centre x 0 . Par suite, V est un voisinage de x 0 . \
— Soit (Vi )1≤i ≤n une famille non vide de voisinages de x 0 puis V = Vi .
1≤i ≤n
Pour chaque i ∈ [[1, n]], il existe r i > 0 tel que B(x 0 , r i ) ⊂ Vi . Posons alors r = min(r 1 , . . . , r n ). r existe et
est un réel strictement positif.
B(x 0 , r ) est une boule ouverte de centre x 0 contenue dans chaque Vi et donc contenue dans V. Par
suite, V est un voisinage de x 0 .
Théorème 5 :
Soient N1 et N2 deux normes équivalentes sur un espace vectoriel E, x 0 ∈ E et V une partie de E.
V est un voisinage de x 0 dans (E, N1 ) si et seulement si V est un voisinage de x 0 dans (E, N2 ).
Démonstration. Soit V un voisinage de x 0 pour la norme N1 . Il existe un réel r > 0 tel que
B(x 0 , r ) = {x ∈ E, N1 (x − x 0 ) < r } ⊂ V.
Les normes N1 et N2 étant équivalentes, il existe un réel β > 0 tel que N1 ≤ βN2 . Pour x ∈ E,
r
N2 (x − x 0 ) < =⇒ βN2 (x − x 0 ) < r =⇒ N1 (x − x 0 ) < r.
β
r
½ ¾
Ceci montre que x ∈ E, N2 (x − x 0 ) < ⊂ {x ∈ E, N1 (x − x 0 ) < r } ⊂ V et donc V contient la boule ouverte de
β
r
centre x 0 et de rayon pour la norme N2 . V est donc un voisinage de x 0 dans l’espace normé (E, N2 ).
β
En échangeant les rôles des normes N1 et N2 , un voisinage de x 0 dans (E, N2 ) est un voisinage de x 0 dans
(E, N1 ).
Exemples.
1. Nous allons montrer que l’ensemble A = (x, y) ∈ R2 , 0 < |x − 1| < 1 est un ouvert de R2 .
© ª
En effet, si (x, y) ∈ A, alors 0 < |x − 1| < 1, c’est-à-dire que x ̸= 1 et 0 < x < 2. Alors il existe ε > 0 tel que
1 ∉]x − ε, x + ε[ et on a 0 < x − ε < x + ε < 2. Ainsi, pour la norme infinie, B (x, y), ε ⊂ A.
¡ ¢
2. L’ensemble non vide E = (x, y) ∈ R2 , |x| < 1, |y| ≤ 2 n’est pas un ouvert de R2 car, toute boule conte-
© ª
nant (0, 2) ∈ E, contient aussi des éléments qui ne sont pas dans E, par exemple (0, 2 + ε).
Définition 12
Soit (E, N) un espace vectoriel normé. Soit A une partie non vide de E.
— Soit x 0 ∈ E. x 0 est intérieur à A si et seulement si A est un voisinage de x 0 .
— L’intérieur de A, noté Å, est l’ensemble des points intérieurs à A.
Par convention, l’intérieur de ; est ;.
Remarque. En appliquant la définition d’un voisinage, on obtient les résultats suivants pour une partie non
vide A de E : pour tout x de E,
Exemples.
1
1. Dans R, est un point intérieur à ]0, 1] car B 12 , 14 = 41 , 34 ⊂]0, 1[. En fait tout point x 0 ∈]0, 1[ est
¡ ¢ ¤ £
2
intérieur à ]0, 1]. Mais 1 n’est pas intérieur à ]0, 1] car toute boule ouverte B(1, ε) contient des points
˚
qui n’appartiennent pas à ]0, 1]. Donc ]0, 1] =]0, 1[.
2. Toute boule ouverte de R contient au moins un irrationnel et un rationnel ou encore aucune boule
˚
ouverte de R n’est contenue dans Q ou dans R\Q. Ceci montre que Q̊ = ; et R
\Q = ;.
Théorème 7 :
Soit (E, N) un espace vectoriel normé. Soit A une partie de E.
— Å ⊂ A
— Å est ouvert.
Théorème 9 :
Soit (E, N) un espace vectoriel normé. Soient A et B deux parties de E.
Démonstration.
(i ) Si A = Å, alors A est un ouvert de E d’après le théorème 7. Si A est un ouvert, A est le plus grand ouvert
de A contenu dans A et donc A = Å d’après le théorème 8.
(i i ) Si A ⊂ B alors Å ⊂ B. Puisque B̊ est le plus grand ouvert contenu dans B alors Å ⊂ B̊.
(i i i ) Å est ouvert et donc l’intérieur de Å est Å d’après ce qui précède ci-dessus.
˚ ˚ ˚
(i v) A ∩ B ⊂ A et A ∩ B ⊂ B ; d’après (i i ) on a alors A ∩ B ⊂ B̊. Donc on a A
∩ B ⊂ Å et A ∩ B ⊂ Å ∩ B̊.
Réciproquement, on sait que Å ⊂ A et B̊ ⊂ B ; donc Å ∩ B̊ ⊂ A ∩ B. Mais Å ∩ B̊ est une intersection finie
˚ ˚
d’ouverts contenue dans A∩B et A ∩ B est le plus grand ouvert contenu dans A∩B ; donc Å∩ B̊ ⊂ A∩ B.
˚
D’où A∩ B = Å ∩ B̊
Exemple.
½ ¾
1 1 ⋆ ⋆
Considérons le sous-ensemble A = + n , x ∈ R+ , n ∈ N de R.
½ ¾ x +n 2
1 1 1 1
Posons An = + n , x ∈ R⋆ ⋆
+ , pour n ∈ N . Étudiant les vairations de la fonction f n (x) = + n , on
x +n 2 x +n 2
voit que : ¸ ·
1 1 1
An = n , + n .
2 n 2
¸ · ¸ ·
[ [ 1 1 1 3
On a alors A = An = , + n = 0, . Ainsi Å = A.
n n
n≥1 n≥1 2 2 2
Définition 13
Soit (E, N) un espace vectoriel normé. Soit A une partie non vide de E.
— Soit x 0 un élément de E. x 0 est adhérent à A si et seulement si tout voisinage de x 0 rencontre A.
— L’adhérence de A, noté A, est l’ensemble des points adhérents à A.
Par convention, l’adhérence de ; est ;.
Remarque. L’appartenance de x 0 à l’adhérence d’une partie non vide A peut s’écrire avec des quantifica-
teurs comme suit :
Un point x 0 adhérent à A est donc un point de E pas nécessairement dans A tel que, aussi près de x 0 qu’on
le veut, il existe un élément de A.
Il est alors immédiat qu’un point de A est adhérent à A et donc A ⊂ A. En particulier E = E.
De même que pour la notion d’intérieur, l’adhérence possède des propriétés caractéristiques.
Or, d’après la définition de I comme intersection d’ensembles, puisque nous sommes parvenus à exhiber
un fermé qui contient A, on peut encore en déduire que l’assertion ci-dessus est encore équivalente à l’as-
sertion : a ̸∈ I .
Conclusion : A = I . Toutes les propriétés que l’on souhaitait démontrer s’en déduisent donc très simple-
ment.
Théorème 11 :
Soit (E, N) un espace vectoriel normé. Soit A une partie de E.
˚ 2. CE (Å) = CE (A)
1. CE (A) = C
E (A)
˚
On a montré que CE (A) = C
E (A).
³ ´
2. En appliquant 1) à CE (A), on obtient CE CE (A) = Å puis par passage au complémentaire CE (A) =
CE (Å).
Les propriétés qui suivent constituent un bon entraînement pour le lecteur. Elles sont assez simples à dé-
montrer mais nécessitent une bonne compréhension de la notion d’adhérence.
Théorème 12 :
Soit (E, N), un espace vectoriel normé, A et B, deux sous-ensembles de E.
(i ) A ⊂ B =⇒ A ⊂ B (i i ) A ∪ B = A ∪ B (i i i ) A fermé ⇐⇒ A = A
Enfin, les propriétés qui suivent font le lien entre les boules ouvertes et les boules fermées.
Théorème 13 :
Soit (E, N), un espace vectoriel normé, et a ∈ E. Soit r , un nombre réel strictement positif. Alors :
(i ) B(a, r ) = B f (a, r ) ˚
(i i ) B
f (a, r ) = B(a, r )
Démonstration.
(i ) On sait déjà que B(a, r ) ⊂ B f (a, r ). Par conséquent, B(a, r ) ⊂ B f (a, r ) = B f (a, r ). Il reste donc à montrer
que B f (a, r ) ⊂ B(a, r ). Soit donc x ∈ B f (a, r )
— Premier cas : si x ∈ B(a, r ), alors x ∈ B(a, r ).
— Deuxième cas : si x ̸∈ B(a, r ), i.e. si x ∈ B f (a, r ) − B(a, f ) (soit ∥x − a∥ = r ), on va démontrer que
x ∈ B(a, r ), autrement dit que B(x, ρ) ∩B(a, r ) ̸= ;, avec ρ > 0. Soit λ ∈]0, 1[ et y λ = λa +(1 −λ)x. On
va vérifier que y λ est candidat pour appartenir à B(x, ρ) ∩ B(a, r ).
On a d’une part : ∥y λ −a∥ = (1−λ)∥x−a∥ = (1−λ)r < r , et donc y λ ∈ B(a, r ). D’autre part : ∥y λ −x∥ =
λ∥a − x∥ = λr . Or si l’on choisit λ suffisamment petit (i.e. positif, proche de 0), tel que λr < ρ, ce
qui est toujours possible, alors il est clair que y λ ∈ B(x, ρ). Cele clôt la démonstration.
(i i ) La seconde assertion se démontre exactement sur le même principe que la première. Elle est laissée
aux soins du lecteur.
Théorème 14 :
Soit (E, N) un espace vectoriel normé. Soit A une partie de E.
1. A = A ⇐⇒ A est fermé 2. A = A
Démonstration.
1
— Soit x ∈ A. Alors tout voisinage de x rencontre A. En particulier, ∀n ∈ N, ∃x n ∈ A, x n ∈ B x, n+1
¡ ¢
.
1 1
Pour tout n ∈ N, on a N(x n − x) < . Puisque tend vers 0 quand n tend vers +∞, la suite
n +1 n +1
(x n )n est une suite d’éléments de A qui converge vers x.
— Soit x ∈ E tel qu’il existe une suite (x n )n d’éléments de A qui converge vers x. Soit V un voisinage
de x. Il existe r > 0 tel que B(x, r ) ⊂ V. Puisque la suite (x n )n converge vers x, il existe n 0 tel que
N(x n0 − x) < r . Mais alors x n0 est un élément de A qui appartient à B(x, r ) et donc à V. On a montré
que tout voisinage de x rencontre A et donc que x est adhérent à A.
Soit (a n , b n )n une suite d’éléments de F qui converge vers (a, b). On a : a n b n > 1 =⇒ lim a n b n ≥ 1 soit
n→+∞
2
ab ≥ 1. Donc F ⊂ (x, y) ∈ R , x y ≥ 1 .
© ª
Remarque 1.3.1. Soit (E, N) un espace vectoriel normé, A une partie de E. Puisque CE (A) = CE (Å), alors la
frontière de A est donnée également par :
Définition 15
Soit (E, ∥ · ∥) un espace vectoriel normé, et a ∈ E. On appelle sphère de centre a et de rayon r l’ensmble :
S (a, r ) = {x ∈ E, ∥x − a∥ = r } .
Exemple. Soit (E, ∥ · ∥) un espace vectoriel normé, B(a, r ) la boule ouverte de centre a ∈ E et de rayon de r .
— L’adhérence de B(a, r ) est B(a, r ) = B f (a, r ) = {x ∈ E, ∥x − a∥ ≤ r }, la boule fermée de centre a et de
rayon r .
— On a : E − B(a, r ) = {x ∈ E, ∥x − a∥ ≥ r }
Par conséquent on a :
B(a, r ) ∩ (E − B(a, r )) = {x ∈ E, ∥x − a∥ = r } ,
c’est-à-dire que la frontière de la boule ouverte de centre a et de rayon r est S (a, r ), la sphère de centre a
et de rayon r .